JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
avalon471 a écrit:mandalorian n'apporte pas grand chose a l'univers star wars mais ça reste plaisant à regarder!
Dommage le crossover avec la serie bobba qui oblige a suivre les deux séries pour tout comprendre..
NE REGARDE PAS SW 7,8,9!!!!
Tu as été épargné,grand bien t'en fasse!
Ouais j'ai eu tellement de mauvais retour de pote que j'ai préféré ne pas tester.
Mor4nk- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Samus le Hareng a écrit:Ah ouais clairement si t'as la chance de pas avoir vu le 7, 8 9 ne le fait surtout pas !!! A part quelques plans de cadrages du 8 qui sont vraiment stylés le scénario est horriblement con et flingue la saga...
Mandalorian par contre c'etait plutôt pas mal pour le coup, Eogue One au top, le film Lando bof bof et les autres séries j'ai pas vu donc je ne me prononcerai pas. Mais bon ils font chier avec leurs 10 millions de séries comme pour les Marvels, puis si tu en manques certaines potentiellement tu comprends rien aux films suivants..
Tu devrais tester Andor ça se passe 5 ans avant rogue one et franchement c'est ouf
Dernière édition par Mor4nk le Sam 31 Aoû 2024 - 22:10, édité 1 fois
Mor4nk- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui, c'est clair que le 7 reste le mieux de cette trilogie car on a la fraîcheur et la qualité des nouveaux venus : Daisy Ridley qui joue l'héroïne et John Boyega dans le storm trooper qui se révolte.Chandler a écrit:il a raison, encore le 7 ça passe, si t'es pas un fan de la série (comme moi) mais 8 et 9 waouh...de vrai daube.
C'est vraiment dommage d'avoir lancé cette trilogie sans avoir un vrai script de qualité. Parce que tout le reste est superbe : les acteurs, les costumes, les décors, la mise en scène. Non, c'est juste la base qui est naze : le scénario...
xinyingho- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
En fait le 7 est une repompe du 4, donc je ne vois pas ou est le souci, non le vrai problème c'est le 8, il est juste archi nul, sinon pour l'avoir revu récemment le 9 n'est pas si mal.
Par contre Andor ce n'est vraiment pas ma came.
Par contre Andor ce n'est vraiment pas ma came.
Alfaccc- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui la 2de partie du 7 est une repompe du 4. Ils ont dû payer le scénariste que pour faire une moitié de film.Alfaccc a écrit:En fait le 7 est une repompe du 4, donc je ne vois pas ou est le souci, non le vrai problème c'est le 8, il est juste archi nul, sinon pour l'avoir revu récemment le 9 n'est pas si mal.
Le 9 pris isolément est sympa à regarder. Mais l'histoire est complètrement pété, surtout quand tu vois que la moitié du film est juste là pour montrer que Finn et Rose sont complètement inutiles.
Encore une fois la direction artistique et les acteurs sont très bons. C'est juste que la base est pourrie. S'il n'y a pas de bonne histoire à raconter, il vaut mieux ne pas la raconter même avec la meilleure intention du monde.
xinyingho- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
La seconde partie seulement ? Tu es gentil, pour moi c'est plutôt 80% amha.xinyingho a écrit:Oui la 2de partie du 7 est une repompe du 4. Ils ont dû payer le scénariste que pour faire une moitié de film.Alfaccc a écrit:En fait le 7 est une repompe du 4, donc je ne vois pas ou est le souci, non le vrai problème c'est le 8, il est juste archi nul, sinon pour l'avoir revu récemment le 9 n'est pas si mal.
Le 9 pris isolément est sympa à regarder. Mais l'histoire est complètrement pété, surtout quand tu vois que la moitié du film est juste là pour montrer que Finn et Rose sont complètement inutiles.
Encore une fois la direction artistique et les acteurs sont très bons. C'est juste que la base est pourrie. S'il n'y a pas de bonne histoire à raconter, il vaut mieux ne pas la raconter même avec la meilleure intention du monde.
Alfaccc- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Même avis que @Alfaccc
J'ai détesté dès le 7ème épisode.
Et pour précision je suis très loin d'être un intégriste car j'apprécie beaucoup la prélogie
Déjà rien que le copier/coller du scénario et du déroulement sur le 4 (qui est presque mon épisode préféré) j'ai eu énormément de mal à le supporter. Ca m'a fait l'effet d'un "Toutes ces années, cette attente et ce fric pour ça sérieusement ???"
Et non ce n'est pas que la 2ème partie, c'est bel et bien le cas dès le début. Rey n'est qu'un copier/coller de Luke avec des ovaires.
Au delà de ça j'ai trouvé les acteurs relativement mauvais (Rey en tête)
Je n'y ai vraiment trouvé aucun fraicheur, ni aucun intérêt (justement contrairement à la Menace Fantôme qui tente beaucoup de chose, apporte à l'histoire et au lore tout en restant à mes yeux très sympa à voir dans l'ensemble)
Dans le 7 il n'y a rien, enfin si il y a une tentative avec Kylo Ren qui aurait pu être un excellent personnage (son style, son histoire, etc...) mais à la fois je n'aime pas la façon de le jouer d'Adam Driver ni ce qu'ils en ont fait qui est souvent ridicule et cliché au possible.
J'ai d'ailleurs tellement détesté ce film que je n'ai jamais vu ni le 8 ni le 9 et que je ne les verrai jamais sans que ça ne me fasse ni chaud ni froid.
Je trouve dommage qu'avec autant de matière et autant de moyens il n'y ait pas eu possibilité de faire, à minima, des films corrects.
Mais bon, c'est Disney... (d'ailleurs c'est un sujet qui rejoint le sujet précédemment verrouillé sur le coté politique dans le JV, on a droit à la même chose ici)
Je conseille de regarder cette vidéo (et de s'abonner à cette chaine qui est quali) pour ceux qui apprécient Starwars, qui ne savant plus où donner de la tête et ne veulent pas se taper une tonne de contenu nase et sans intérêt.
J'ai pour ma part commencé (très doucement) la partie Clone Wars
J'ai détesté dès le 7ème épisode.
Et pour précision je suis très loin d'être un intégriste car j'apprécie beaucoup la prélogie
Déjà rien que le copier/coller du scénario et du déroulement sur le 4 (qui est presque mon épisode préféré) j'ai eu énormément de mal à le supporter. Ca m'a fait l'effet d'un "Toutes ces années, cette attente et ce fric pour ça sérieusement ???"
Et non ce n'est pas que la 2ème partie, c'est bel et bien le cas dès le début. Rey n'est qu'un copier/coller de Luke avec des ovaires.
Au delà de ça j'ai trouvé les acteurs relativement mauvais (Rey en tête)
Je n'y ai vraiment trouvé aucun fraicheur, ni aucun intérêt (justement contrairement à la Menace Fantôme qui tente beaucoup de chose, apporte à l'histoire et au lore tout en restant à mes yeux très sympa à voir dans l'ensemble)
Dans le 7 il n'y a rien, enfin si il y a une tentative avec Kylo Ren qui aurait pu être un excellent personnage (son style, son histoire, etc...) mais à la fois je n'aime pas la façon de le jouer d'Adam Driver ni ce qu'ils en ont fait qui est souvent ridicule et cliché au possible.
J'ai d'ailleurs tellement détesté ce film que je n'ai jamais vu ni le 8 ni le 9 et que je ne les verrai jamais sans que ça ne me fasse ni chaud ni froid.
Je trouve dommage qu'avec autant de matière et autant de moyens il n'y ait pas eu possibilité de faire, à minima, des films corrects.
Mais bon, c'est Disney... (d'ailleurs c'est un sujet qui rejoint le sujet précédemment verrouillé sur le coté politique dans le JV, on a droit à la même chose ici)
Je conseille de regarder cette vidéo (et de s'abonner à cette chaine qui est quali) pour ceux qui apprécient Starwars, qui ne savant plus où donner de la tête et ne veulent pas se taper une tonne de contenu nase et sans intérêt.
J'ai pour ma part commencé (très doucement) la partie Clone Wars
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
à renommer en Star Dollars
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
The Clone Wars est pour moi la meilleure série dérivée de SW, même si c'est de l'anim et que la 1ere saison est un peu enfantine .RetroBalboa007 a écrit:Même avis que @Alfaccc
J'ai détesté dès le 7ème épisode.
Et pour précision je suis très loin d'être un intégriste car j'apprécie beaucoup la prélogie
Déjà rien que le copier/coller du scénario et du déroulement sur le 4 (qui est presque mon épisode préféré) j'ai eu énormément de mal à le supporter. Ca m'a fait l'effet d'un "Toutes ces années, cette attente et ce fric pour ça sérieusement ???"
Et non ce n'est pas que la 2ème partie, c'est bel et bien le cas dès le début. Rey n'est qu'un copier/coller de Luke avec des ovaires.
Au delà de ça j'ai trouvé les acteurs relativement mauvais (Rey en tête)
Je n'y ai vraiment trouvé aucun fraicheur, ni aucun intérêt (justement contrairement à la Menace Fantôme qui tente beaucoup de chose, apporte à l'histoire et au lore tout en restant à mes yeux très sympa à voir dans l'ensemble)
Dans le 7 il n'y a rien, enfin si il y a une tentative avec Kylo Ren qui aurait pu être un excellent personnage (son style, son histoire, etc...) mais à la fois je n'aime pas la façon de le jouer d'Adam Driver ni ce qu'ils en ont fait qui est souvent ridicule et cliché au possible.
J'ai d'ailleurs tellement détesté ce film que je n'ai jamais vu ni le 8 ni le 9 et que je ne les verrai jamais sans que ça ne me fasse ni chaud ni froid.
Je trouve dommage qu'avec autant de matière et autant de moyens il n'y ait pas eu possibilité de faire, à minima, des films corrects.
Mais bon, c'est Disney... (d'ailleurs c'est un sujet qui rejoint le sujet précédemment verrouillé sur le coté politique dans le JV, on a droit à la même chose ici)
Je conseille de regarder cette vidéo (et de s'abonner à cette chaine qui est quali) pour ceux qui apprécient Starwars, qui ne savant plus où donner de la tête et ne veulent pas se taper une tonne de contenu nase et sans intérêt.
J'ai pour ma part commencé (très doucement) la partie Clone Wars
Alfaccc- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui, et il y a aussi beaucoup d'épisodes de remplissage ou optionnels
Il y a une liste épurée dans la vidéo que je propose juste au dessus pour ne rien rater des arcs et histoires importants
(c'est ce que j'utilise pour bien suivre dans l'ordre)
Il y a une liste épurée dans la vidéo que je propose juste au dessus pour ne rien rater des arcs et histoires importants
(c'est ce que j'utilise pour bien suivre dans l'ordre)
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai jamais vu la serie Clone Wars mais la série qui passait sur Cartoon Network et avec Grevious entre l'episode 2 et 3 était vraiment cool de mémoire...
Bon sinon suite à Alien Romulus je me suis tapé Alien 2 et 3 que je n'avais jamais vu, mon dieu quel gachis ce Alien 3.... le pitch est pas trop mal mais le raccordement avec l'episode 2 est vraiment nul et pourtant c'est dans ce même épisode 3 qu'on retrouve l'une des 2 scènes iconiques de la saga (le tête à tête). J'hésite à regarder Alien 4 maintenant du coup.... mais j'aime bien Ron Perlman donc...
Bon sinon suite à Alien Romulus je me suis tapé Alien 2 et 3 que je n'avais jamais vu, mon dieu quel gachis ce Alien 3.... le pitch est pas trop mal mais le raccordement avec l'episode 2 est vraiment nul et pourtant c'est dans ce même épisode 3 qu'on retrouve l'une des 2 scènes iconiques de la saga (le tête à tête). J'hésite à regarder Alien 4 maintenant du coup.... mais j'aime bien Ron Perlman donc...
Samus le Hareng- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Sauver ou périr ...
Sorti en 2018 et réalisé par Frédéric Tellier, Sauver ou périr réunit pour la première fois ensemble sur grand écran Pierre Niney et Anaïs Demoustier. C'est un film qui, comme Goliath du même réalisateur, se classe dans le genre docudrame et réserve de beaux moments d’émotion ... mais aussi pas mal de longueurs.
Pierre Niney est l’un de mes acteurs français préférés du moment. À l’âge de 21 ans, il est devenu le plus jeune résident de l’histoire de la Comédie Française. Ces dernières années, il a attiré l’attention des cinéphiles et je l’ai trouvé excellent dans des rôles très variés, dans Un homme idéal (2015), Frantz (2016), Goliath et Boîte noire (2021), Le Livre des solutions l'an dernier et plus récemment dans Le Comte de Monte-Cristo. Le voir dans le rôle principal de Sauver ou périr est la principale raison pour laquelle j’ai choisi de voir ce film, qui par ailleurs appartient à un genre (le docudrame) assez éloigné de mes genres préférés.
Sans aucun doute, Sauver ou périr part avec les meilleures intentions. Il décrit la vie des sapeurs-pompiers à Paris avec un tel soin du détail et du réalisme, qu'on se croirait dans un film documentaire et non une fiction. Il s'en dégage une saveur héroïque et patriotique assumées et ceux qui vibrent avec La Marseille, auront l’occasion de l’entendre à plusieurs reprises. Mais tout bascule lorsque notre jeune héros est blessé dans un accident tragique. C'est alors l'histoire émouvante de la confrontation d’un couple de jeunes et belles personnes aux deux destins opposés. Nous n'échapperons pas au mélodrame et à la rhétorique, pour faire pleurer dans les chaumières.
Malheureusement, dans le cinéma les bonnes intentions ne donnent pas toujours de bons films. Frédéric Tellier ne parvient pas à dépasser le niveau d’un docudrame et son film souffre de pas mal de longueurs. Ce qui le sauve un peu, c’est le jeu de Pierre Niney, qui tire tout ce qu’il peut du rôle d’un jeune héros dévoué à son métier, contraint de faire face à sa propre mortalité, aux limitations physiques suite à l’accident et à la crise que traverse son mariage.
L'autre atout du film, c'est donc Anaïs Demoustier qui joue la femme courageuse et dévouée de Pierre Niney. C'est dans Alice et le Maire (2019) que je l'ai découverte pour la première fois. Le film est plutôt moyen, mais sa performance m'avait impressionné, un rôle qui par ailleurs lui valut le César 2020 de la meilleure actrice. Du coup, je me suis empressé d'aller la voir dans Daaaaaalí (2023) de Quentin Dupieux et plus récemment dans Le Comte de Monte-Cristo où elle retrouvait pour seconde fois Pierre Niney. Ici encore elle est sublime et son jeu est d'une justesse impressionnante.
Finalement, Sauver ou périr a confirmé à la fois mes craintes et mes attentes. Il n’a pas réussi à surmonter les limites du genre, mais c'est l'occasion de retrouver Pierre Niney et Anaïs Demoustier qui décidément forment un très joli couple à l'écran.
Sorti en 2018 et réalisé par Frédéric Tellier, Sauver ou périr réunit pour la première fois ensemble sur grand écran Pierre Niney et Anaïs Demoustier. C'est un film qui, comme Goliath du même réalisateur, se classe dans le genre docudrame et réserve de beaux moments d’émotion ... mais aussi pas mal de longueurs.
Pierre Niney est l’un de mes acteurs français préférés du moment. À l’âge de 21 ans, il est devenu le plus jeune résident de l’histoire de la Comédie Française. Ces dernières années, il a attiré l’attention des cinéphiles et je l’ai trouvé excellent dans des rôles très variés, dans Un homme idéal (2015), Frantz (2016), Goliath et Boîte noire (2021), Le Livre des solutions l'an dernier et plus récemment dans Le Comte de Monte-Cristo. Le voir dans le rôle principal de Sauver ou périr est la principale raison pour laquelle j’ai choisi de voir ce film, qui par ailleurs appartient à un genre (le docudrame) assez éloigné de mes genres préférés.
Sans aucun doute, Sauver ou périr part avec les meilleures intentions. Il décrit la vie des sapeurs-pompiers à Paris avec un tel soin du détail et du réalisme, qu'on se croirait dans un film documentaire et non une fiction. Il s'en dégage une saveur héroïque et patriotique assumées et ceux qui vibrent avec La Marseille, auront l’occasion de l’entendre à plusieurs reprises. Mais tout bascule lorsque notre jeune héros est blessé dans un accident tragique. C'est alors l'histoire émouvante de la confrontation d’un couple de jeunes et belles personnes aux deux destins opposés. Nous n'échapperons pas au mélodrame et à la rhétorique, pour faire pleurer dans les chaumières.
Malheureusement, dans le cinéma les bonnes intentions ne donnent pas toujours de bons films. Frédéric Tellier ne parvient pas à dépasser le niveau d’un docudrame et son film souffre de pas mal de longueurs. Ce qui le sauve un peu, c’est le jeu de Pierre Niney, qui tire tout ce qu’il peut du rôle d’un jeune héros dévoué à son métier, contraint de faire face à sa propre mortalité, aux limitations physiques suite à l’accident et à la crise que traverse son mariage.
L'autre atout du film, c'est donc Anaïs Demoustier qui joue la femme courageuse et dévouée de Pierre Niney. C'est dans Alice et le Maire (2019) que je l'ai découverte pour la première fois. Le film est plutôt moyen, mais sa performance m'avait impressionné, un rôle qui par ailleurs lui valut le César 2020 de la meilleure actrice. Du coup, je me suis empressé d'aller la voir dans Daaaaaalí (2023) de Quentin Dupieux et plus récemment dans Le Comte de Monte-Cristo où elle retrouvait pour seconde fois Pierre Niney. Ici encore elle est sublime et son jeu est d'une justesse impressionnante.
Finalement, Sauver ou périr a confirmé à la fois mes craintes et mes attentes. Il n’a pas réussi à surmonter les limites du genre, mais c'est l'occasion de retrouver Pierre Niney et Anaïs Demoustier qui décidément forment un très joli couple à l'écran.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pour une fois qu'un "jeune" acteur" Français me sort pas par les yeux..je suis d'accords avec toi que le petit Niney est vraiment bon.
Même dans ses interviews il est cool a écouter.
Notre futur Tom Cruise national ?
Bon hier j'ai maté "Un ptit truc en plus".
Il a tout compris le Artus a ce que "doit" être une comédie familiale Française.
Pas de gros budget, pas de sous-entendu pour faire passer un message profond.
C'est dans la case du père Noël, le diner, les bronzés, bienvenue chez les chtis etc... Alors ça vole pas haut, c'est une copie du "huitième jour" , mais voila...l'impression que tout le monde s'amuse, pas de larmoyade (mot inventé ce matin devant mon café) a la con pour défendre les trisos (ça c'est l’école Ferrari).
En fait, sans etre profond, c'est vraiment un film a contre courant.
Il y a quelques années, la clique Ferrari se sont fait virer d'une soirée (genre telethon) parce qu'ils commençaient a déconner avec Guillaume Bats (il me semble que c’était deja avec lui). Et on leur a demandé de fermer leurs gueules parce que rire avec les handicapés, c’était déplacé, il fallait faire pleurer dans les chaumières. Bien en tendu, c'est pas un gars en fauteuil roulant qui leur a demandé ça, mais un organisateur.
Bref, Artus s'est vu refuser son film a plusieurs reprises, je comprends pourquoi. Grosse prise de risque de passer des sketchs avec un public "volontaire" aux salles de cinés.
Perso j'ai aimé. Ma femme qui bosse a longueur de temps avec des gens a mobilité trés réduite (ou en fin de vie) c'est bien marré aussi... elle a aimé voir cette petite clique s'amuser, normalement (c'est ça le mot important) et montrer une autre image de ce que la plupart des gens voient des handicapés (cette gêne a la con).
Même dans ses interviews il est cool a écouter.
Notre futur Tom Cruise national ?
Bon hier j'ai maté "Un ptit truc en plus".
Il a tout compris le Artus a ce que "doit" être une comédie familiale Française.
Pas de gros budget, pas de sous-entendu pour faire passer un message profond.
C'est dans la case du père Noël, le diner, les bronzés, bienvenue chez les chtis etc... Alors ça vole pas haut, c'est une copie du "huitième jour" , mais voila...l'impression que tout le monde s'amuse, pas de larmoyade (mot inventé ce matin devant mon café) a la con pour défendre les trisos (ça c'est l’école Ferrari).
En fait, sans etre profond, c'est vraiment un film a contre courant.
Il y a quelques années, la clique Ferrari se sont fait virer d'une soirée (genre telethon) parce qu'ils commençaient a déconner avec Guillaume Bats (il me semble que c’était deja avec lui). Et on leur a demandé de fermer leurs gueules parce que rire avec les handicapés, c’était déplacé, il fallait faire pleurer dans les chaumières. Bien en tendu, c'est pas un gars en fauteuil roulant qui leur a demandé ça, mais un organisateur.
Bref, Artus s'est vu refuser son film a plusieurs reprises, je comprends pourquoi. Grosse prise de risque de passer des sketchs avec un public "volontaire" aux salles de cinés.
Perso j'ai aimé. Ma femme qui bosse a longueur de temps avec des gens a mobilité trés réduite (ou en fin de vie) c'est bien marré aussi... elle a aimé voir cette petite clique s'amuser, normalement (c'est ça le mot important) et montrer une autre image de ce que la plupart des gens voient des handicapés (cette gêne a la con).
dav1974- Interne
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RetroBalboa007, jack oneil, Maxicrash et xinyingho offrent 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Tout à fait d'accord avec toi.
Le souci aujourd'hui c'est que les décideurs et ceux qui ont accès à la parole sont les pires saloperies du game, à crier à l'inclusivité à tout va mais à être 100% contre productifs à ce niveau.
Je suis un énorme fan de l'équipe de Ferrari depuis des années, les rares à savoir encore faire du vrai humour sur plein de registres différents, plutôt que de la soupe de stand-up consensuel de merd* comme on voit maintenant partout avec toujours les mêmes vannes et les mêmes "idées" sous-jacentes.
Je n'ai pas encore vu (ou été voir) le film d'Artus mais s'il venait à passer près de chez moi lors d'un petit festival ou animation de quartier/village, franchement ça me dirait trop d'y aller (encore plus si j'ai les enfants à ce moment là)
Sinon, j'apprécie également Pierre Niney sans le connaitre plus que ça, mais le peu de fois ou je l'ai vu j'ai trouvé qu'il avait vraiment quelque chose et qu'il était en plus de ça intéressant et intelligent.
Le conte de MonteCrito m'intéresse, dès qu'il est disponible je le regarderai (j'aimerais me faire l'ancien avec Gégé avant cependant)
Le souci aujourd'hui c'est que les décideurs et ceux qui ont accès à la parole sont les pires saloperies du game, à crier à l'inclusivité à tout va mais à être 100% contre productifs à ce niveau.
Je suis un énorme fan de l'équipe de Ferrari depuis des années, les rares à savoir encore faire du vrai humour sur plein de registres différents, plutôt que de la soupe de stand-up consensuel de merd* comme on voit maintenant partout avec toujours les mêmes vannes et les mêmes "idées" sous-jacentes.
Je n'ai pas encore vu (ou été voir) le film d'Artus mais s'il venait à passer près de chez moi lors d'un petit festival ou animation de quartier/village, franchement ça me dirait trop d'y aller (encore plus si j'ai les enfants à ce moment là)
Sinon, j'apprécie également Pierre Niney sans le connaitre plus que ça, mais le peu de fois ou je l'ai vu j'ai trouvé qu'il avait vraiment quelque chose et qu'il était en plus de ça intéressant et intelligent.
Le conte de MonteCrito m'intéresse, dès qu'il est disponible je le regarderai (j'aimerais me faire l'ancien avec Gégé avant cependant)
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je confirme pour le film d'Artus, c'etait vraiment rafraichissant avec un humour totalement assumé et decomplexé comme on sait si bien le faire en France.
Pour Pierre Niney le film qui m'a vraiment bluffé c'est le thriller Boite Noire
Pour Pierre Niney le film qui m'a vraiment bluffé c'est le thriller Boite Noire
Samus le Hareng- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ce dernier film avec Artus, c'est le même genre que le film "Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée" ou c'est plus drôle ?
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Veuillez nous excuser n'est pas drôle du tout, réalisé par Olivier van Hoffstadt qui n'aura fait que l'excellent Dikkenek. Go fast et Lucky, je ne suis pas fan.
Le spectacle d'Artus vaut aussi le coup en humour noir pour ceux qui ne l'aurait pas vu.
Le spectacle d'Artus vaut aussi le coup en humour noir pour ceux qui ne l'aurait pas vu.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est le seul film où j'ai vu Artus et c'était vraiment gênant à regarder ce film tellement c'était nul...Je n'ai pas non plus vu ses spectacles. C'est pour ça que je me tâte vraiment à regarder son film...
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Bref, tu ne connais pas Artus.
Fais toi ta propre opinion.
Fais toi ta propre opinion.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Suis en train de regarder "Trap" ... Excellent.
Samkukai- Patient incurable
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jack oneil offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Samkukai a écrit:Suis en train de regarder "Trap" ... Excellent.
Pas si mauvais en effet, contrairement a ce que disent la plupart des grands critiques cinéma youtubeusquiens qui ont tous le même décors derrière eux (une voiture de retour vers le futur, un vaisseau de star wars, un livre de Hitchcock, 2 plantes vertes et un poster acheté sur le site qui vends des posters "plaque" qui se collent avec un aimant) .... et j'adore l'acteur principal.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai quand même trouvé que le dernier tiers est un peu en deça (la partie en tete a tête avec sa femme) et il y a quelques facilités (trop) pour se sortir de la merde mais sinon ça se laisse quand même bien regarder et le suspens est présent. Et bordel je connaissais pas l'acteur mais il a des mimiques et des sourires qui font bien mouche !
Samus le Hareng- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui je vais essayer de voir son film cette semaine.Maxicrash a écrit:Bref, tu ne connais pas Artus.
Fais toi ta propre opinion.
Pour Trap, j'étais enthousiaste en voyant la bande annonce qui montrait une intrigue originale.
Le film tient la promesse de cette bande annonce pendant un tiers du film et ensuite ça devenait plus classique.
Beaucoup de facilités scénaristiques tuent au fur et à mesure les twists qui interviennent je trouve (Ubisoft devrait ajouter en DLC le personnage de Trap car il a tout pour faire un excellent assassin ).
Enfin, ma réelle déception est que le film te promet un duel psychologique dans un huis clos qui, finalement, n'arrive jamais.
Un film qui a une bonne intrigue de départ mais qui ne tient pas la promesse attendue... A regarder surtout pour la performance de l'acteur principale (Josh Hartnett).
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater The Imitation Game ...
Sorti en 2014 et réalisé par Morten Tyldum, Imitation Game est un biopic qui retrace un large pan de la vie du mathématicien britannique (et homosexuel) Alan Turing et qui met évidence le rôle prépondérant qu'il joua durant la Seconde Guerre Mondiale. Il y a quelque chose de mécanique dans The Imitation Game, un rythme théâtral et une attention aux détails qui contribuent à la réussite du film. Ce biopic de l’extraordinaire (et tragique) mathématicien et inventeur de la machine de Turing, ancêtre de l'ordinateur moderne, est joué par Benedict Cumberbatch qui est complètement investi dans le rôle. C’est un film accessible qui, bien que pouvant sembler un peu trop académique, est tout à fait engageant, apportant son lot de rires, de larmes et de frissons.
Dans Imitation Game, nous suivons le parcours d'Alan Turing pour briser le code de la fameuse machine Enigma, utilisée par les Allemands pour s'envoyer des messages cryptés pendant la Seconde Guerre mondiale et ceci afin de mener des attaques surprises sur les alliés. Il tente de le faire en construisant le premier ordinateur, un projet qui le passionne au point d'y consacrer tout son temps et toute son énergie. Le gouvernement voit tout ça d'un mauvais œil, constatant que Turing y consacre beaucoup trop de temps et d'argent. Il doit faire face à un rejet social tout en acceptant sa propre homosexualité, ce qui le conduisit à une dépression, le poussant même à se suicider. Néanmoins, le film se concentre plus sur les accomplissements d'une vie plutôt que sur sa disparition.
Il s'agit de l'adaptation cinématographique de la biographie d'Alan Turing (Alan Turing The Enigma) d'Andrew Hodges. Il n'y a rien de révolutionnaire dans l'écriture du film, mais il contient tous les ingrédients pour faire un bon biopic. C'est un film qui "coche toutes les cases", sans rien révolutionner, mais il le fait de la bonne façon. Au lieu d’une structure linéaire, le film emprunte une narration en flashbacks pour étoffer toute l’histoire du personnage. C'est un peu étrange de retourner à l’école avec lui, mais heureusement, le récit et la performance des jeunes acteurs rendent ces flashbacks intéressants. C'est comme montrer l’origine de quelque chose, pour comprendre le monde tel que nous le connaissons.
Même si son arrogance et son audace l'isole de ses petits camarades, on se prend vite d'affection pour Alan Turing et Benedict Cumberbatch y est pour beaucoup. Jusqu'à présent, je ne l’ai vu que dans des (petits) seconds rôles, comme dans Reviens-moi, Star Trek Into Darkness, Le Hobbit ou 1917 et je suis assez impressionné, sinon séduit par sa performance. Chaque bégaiement, chaque hochement de tête, semblent si naturels. Quant à Keira Knightley qui interprète la plus proche amie (et très brièvement la fiancée) d'Alan Turing, son rôle n’est peut-être pas aussi profond, sans les hauts et les bas du célèbre mathématicien, mais elle tire le meilleur parti de son utilisation relativement parcimonieuse, devenant même le cœur du film. Etant donné qu'Alan Turing est un homme qui a du mal à se connecter aux autres, grâce à elle leur relation devient crédible et la façon dont elle gère les choix de son personnage est traitée plutôt habilement.
Bref, The Imitation Game s'avère être un biopic sans grande originalité, mais néanmoins très efficace. C'est un film important, puisqu'il raconte une page méconnue et pourtant cruciale de la Seconde Guerre mondiale et ça, il le fait avec beaucoup soin, que ce soit au niveau de la reconstitution que de la performance des acteurs. Je regrette juste la forme un peu trop lisse du film et le manque de surprises. Rien à reprocher au film néanmoins, les intensions du réalisateur étaient très claires, à savoir faire un biopic sur Alan Turing pour lui faire honneur et lui rendre hommage et en ce sens la mission est amplement remplie.
Sorti en 2014 et réalisé par Morten Tyldum, Imitation Game est un biopic qui retrace un large pan de la vie du mathématicien britannique (et homosexuel) Alan Turing et qui met évidence le rôle prépondérant qu'il joua durant la Seconde Guerre Mondiale. Il y a quelque chose de mécanique dans The Imitation Game, un rythme théâtral et une attention aux détails qui contribuent à la réussite du film. Ce biopic de l’extraordinaire (et tragique) mathématicien et inventeur de la machine de Turing, ancêtre de l'ordinateur moderne, est joué par Benedict Cumberbatch qui est complètement investi dans le rôle. C’est un film accessible qui, bien que pouvant sembler un peu trop académique, est tout à fait engageant, apportant son lot de rires, de larmes et de frissons.
Dans Imitation Game, nous suivons le parcours d'Alan Turing pour briser le code de la fameuse machine Enigma, utilisée par les Allemands pour s'envoyer des messages cryptés pendant la Seconde Guerre mondiale et ceci afin de mener des attaques surprises sur les alliés. Il tente de le faire en construisant le premier ordinateur, un projet qui le passionne au point d'y consacrer tout son temps et toute son énergie. Le gouvernement voit tout ça d'un mauvais œil, constatant que Turing y consacre beaucoup trop de temps et d'argent. Il doit faire face à un rejet social tout en acceptant sa propre homosexualité, ce qui le conduisit à une dépression, le poussant même à se suicider. Néanmoins, le film se concentre plus sur les accomplissements d'une vie plutôt que sur sa disparition.
Il s'agit de l'adaptation cinématographique de la biographie d'Alan Turing (Alan Turing The Enigma) d'Andrew Hodges. Il n'y a rien de révolutionnaire dans l'écriture du film, mais il contient tous les ingrédients pour faire un bon biopic. C'est un film qui "coche toutes les cases", sans rien révolutionner, mais il le fait de la bonne façon. Au lieu d’une structure linéaire, le film emprunte une narration en flashbacks pour étoffer toute l’histoire du personnage. C'est un peu étrange de retourner à l’école avec lui, mais heureusement, le récit et la performance des jeunes acteurs rendent ces flashbacks intéressants. C'est comme montrer l’origine de quelque chose, pour comprendre le monde tel que nous le connaissons.
Même si son arrogance et son audace l'isole de ses petits camarades, on se prend vite d'affection pour Alan Turing et Benedict Cumberbatch y est pour beaucoup. Jusqu'à présent, je ne l’ai vu que dans des (petits) seconds rôles, comme dans Reviens-moi, Star Trek Into Darkness, Le Hobbit ou 1917 et je suis assez impressionné, sinon séduit par sa performance. Chaque bégaiement, chaque hochement de tête, semblent si naturels. Quant à Keira Knightley qui interprète la plus proche amie (et très brièvement la fiancée) d'Alan Turing, son rôle n’est peut-être pas aussi profond, sans les hauts et les bas du célèbre mathématicien, mais elle tire le meilleur parti de son utilisation relativement parcimonieuse, devenant même le cœur du film. Etant donné qu'Alan Turing est un homme qui a du mal à se connecter aux autres, grâce à elle leur relation devient crédible et la façon dont elle gère les choix de son personnage est traitée plutôt habilement.
Bref, The Imitation Game s'avère être un biopic sans grande originalité, mais néanmoins très efficace. C'est un film important, puisqu'il raconte une page méconnue et pourtant cruciale de la Seconde Guerre mondiale et ça, il le fait avec beaucoup soin, que ce soit au niveau de la reconstitution que de la performance des acteurs. Je regrette juste la forme un peu trop lisse du film et le manque de surprises. Rien à reprocher au film néanmoins, les intensions du réalisateur étaient très claires, à savoir faire un biopic sur Alan Turing pour lui faire honneur et lui rendre hommage et en ce sens la mission est amplement remplie.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Un bon film, quoique parfois trop didactique par moments dans son message : on va dire que c'est pour la bonne cause, et Cumberbatch y est en effet excellent. A ce sujet, je ne l'ai jamais vu vraiment louper une prestation : même pour incarner un dragon rouge, y se débrouille pas trop mal
François- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pour rester dans les biopics, je viens de mater Bohemian Rhapsody ...
Sorti en 2018 et réalisé par Bryan Singer, Bohemian Rhapsody est un film à voir avec les oreilles grandes ouvertes, un film qui risque de vous mettre en PLS. Pourtant c’était loin d’être gagné, car ce biopic de Queen (ou plutôt de Freddy Mercury) a connu une production pour le moins houleuse, puisque Bryan Singer a été évincé à la toute fin du tournage, remplacé par le monteur du film Dexton Fletcher. Mais cette réalisation bicéphale et les problèmes de tournages ne se ressentent absolument pas à l’écran. Bohemian Rhapsody raconte donc l'histoire du groupe Queen ou une partie de son histoire, avec du vrai mais aussi avec pas mal de faux. Mais peu importe, je ne suis pas un spécialiste du groupe et j'ai abordé le film tel quel, comme un docu fiction et un mélodrame.
Dans le rôle de Freddy Mercury, nous retrouvons Rami Malek affublé d’une prothèse pour accentuer sa dentition en avant (Freddy Mercury était né avec des dents surnuméraires) qu’on trouve bizarre au début, puis à laquelle on finit par s'y habituer. Il campe un Freddy Mercury toujours tiraillé entre ce qu’il est, ce qu’il incarne en public et ce qu’il voudrait être. C'est un homme tourmenté, qui n’arrive pas à se positionner face aux gens qu’il aime. Gay, sans jamais le revendiquer, mais sans jamais le cacher non plus, Freddy Mercury semble être né un peu trop tôt pour être accepté pour ce qu’il était, à savoir un homme complexe sur tous les plans, flamboyant, outrancier et génialement doué dans son job.
On retrouve également Joseph Mazzello dans le rôle de John Deacon, le bassiste de Queen. Joseph Mazzello, ce nom ne vous dit rien ? Mais si, souvenez-vous du petit garçon dans Jurassique Park, c'était lui et depuis il a bien grandi. C'est également amusant de retrouver Aidan Gillen (Littlefinger dans Game of Thrones) en manager de Queen et un Mike Myers méconnaissable dans le rôle "fictionnel" du patron d'EMI. C'est aussi l'occasion de rappeler que dans ce film, le vrai côtoie le faux, puisque Mike Myers incarne un personnage qui n'a pas existé. C'est également amusant de se rappeler que Mike Myers s'est fait d'abord connaitre avec une comédie sur le rock'n roll, Wayne's World.
Bohemian Rhapsody est plus un film sur Freddy Mercury que sur Queen, puisque dés le début du film on se concentre sur son background à lui et pas sur celui des autres membres du groupe. Et si Freddy Mercury n'est rien sans Queen, il faut dire aussi que Queen n'est rien sans Freddy Mercury. De son vrai nom Farrokh Bulsara, il est montré comme un homme qui a du mal à accepter son origine, mais aussi son physique. Il est fragile mentalement, ne supporte pas la solitude et le succès ne va rien arranger. Il va s'adonner à de nombreux excès, drogues, alcool et sexe (amant ou amantes). C'est une vraie rock star, quoi !
Attention, Bohemian Rhapsody n'est pas un documentaire. On raconte bien l'histoire de Queen, mais c'est fortement romancé. Les inexactitudes sont là pour les besoins dramatiques du film, ça aide notamment à comprendre les mauvais choix de Freddy Mercury. Résultat, c'est vraiment un film poignant qui va vous prendre aux trippes. Et le film m'a pris par surprise en se terminant avec le Live Aid en entier (20 minutes). Et puis le générique apparait avec le fameux The Show Must Go On qui est la dernière composition du vivant de Freddie Mercury. On voit donc un Freddy Mercury qui se donne à fond, pour tous ses fans, malgré la souffrance et la solitude et malgré même la certitude de la mort.
Bref, Bohemian Rhapsody dresse un portrait touchant de Freddy Mercury. Et même sans être un grand fan (j'aimais bien Queen), je me suis passionné pour le destin de cet artiste écorché vif. Quant à Rami Malek, il est vraiment époustouflant. Et même si la ressemblance n'est pas particulièrement frappante, on oublie complètement Rami Malek et on voit Freddy Mercury. Et même si le film peut sembler un peu trop sage comparé à ce que représente Queen, la scène de clôture du film mettra tout le monde d'accord.
Sorti en 2018 et réalisé par Bryan Singer, Bohemian Rhapsody est un film à voir avec les oreilles grandes ouvertes, un film qui risque de vous mettre en PLS. Pourtant c’était loin d’être gagné, car ce biopic de Queen (ou plutôt de Freddy Mercury) a connu une production pour le moins houleuse, puisque Bryan Singer a été évincé à la toute fin du tournage, remplacé par le monteur du film Dexton Fletcher. Mais cette réalisation bicéphale et les problèmes de tournages ne se ressentent absolument pas à l’écran. Bohemian Rhapsody raconte donc l'histoire du groupe Queen ou une partie de son histoire, avec du vrai mais aussi avec pas mal de faux. Mais peu importe, je ne suis pas un spécialiste du groupe et j'ai abordé le film tel quel, comme un docu fiction et un mélodrame.
Dans le rôle de Freddy Mercury, nous retrouvons Rami Malek affublé d’une prothèse pour accentuer sa dentition en avant (Freddy Mercury était né avec des dents surnuméraires) qu’on trouve bizarre au début, puis à laquelle on finit par s'y habituer. Il campe un Freddy Mercury toujours tiraillé entre ce qu’il est, ce qu’il incarne en public et ce qu’il voudrait être. C'est un homme tourmenté, qui n’arrive pas à se positionner face aux gens qu’il aime. Gay, sans jamais le revendiquer, mais sans jamais le cacher non plus, Freddy Mercury semble être né un peu trop tôt pour être accepté pour ce qu’il était, à savoir un homme complexe sur tous les plans, flamboyant, outrancier et génialement doué dans son job.
On retrouve également Joseph Mazzello dans le rôle de John Deacon, le bassiste de Queen. Joseph Mazzello, ce nom ne vous dit rien ? Mais si, souvenez-vous du petit garçon dans Jurassique Park, c'était lui et depuis il a bien grandi. C'est également amusant de retrouver Aidan Gillen (Littlefinger dans Game of Thrones) en manager de Queen et un Mike Myers méconnaissable dans le rôle "fictionnel" du patron d'EMI. C'est aussi l'occasion de rappeler que dans ce film, le vrai côtoie le faux, puisque Mike Myers incarne un personnage qui n'a pas existé. C'est également amusant de se rappeler que Mike Myers s'est fait d'abord connaitre avec une comédie sur le rock'n roll, Wayne's World.
Bohemian Rhapsody est plus un film sur Freddy Mercury que sur Queen, puisque dés le début du film on se concentre sur son background à lui et pas sur celui des autres membres du groupe. Et si Freddy Mercury n'est rien sans Queen, il faut dire aussi que Queen n'est rien sans Freddy Mercury. De son vrai nom Farrokh Bulsara, il est montré comme un homme qui a du mal à accepter son origine, mais aussi son physique. Il est fragile mentalement, ne supporte pas la solitude et le succès ne va rien arranger. Il va s'adonner à de nombreux excès, drogues, alcool et sexe (amant ou amantes). C'est une vraie rock star, quoi !
Attention, Bohemian Rhapsody n'est pas un documentaire. On raconte bien l'histoire de Queen, mais c'est fortement romancé. Les inexactitudes sont là pour les besoins dramatiques du film, ça aide notamment à comprendre les mauvais choix de Freddy Mercury. Résultat, c'est vraiment un film poignant qui va vous prendre aux trippes. Et le film m'a pris par surprise en se terminant avec le Live Aid en entier (20 minutes). Et puis le générique apparait avec le fameux The Show Must Go On qui est la dernière composition du vivant de Freddie Mercury. On voit donc un Freddy Mercury qui se donne à fond, pour tous ses fans, malgré la souffrance et la solitude et malgré même la certitude de la mort.
Bref, Bohemian Rhapsody dresse un portrait touchant de Freddy Mercury. Et même sans être un grand fan (j'aimais bien Queen), je me suis passionné pour le destin de cet artiste écorché vif. Quant à Rami Malek, il est vraiment époustouflant. Et même si la ressemblance n'est pas particulièrement frappante, on oublie complètement Rami Malek et on voit Freddy Mercury. Et même si le film peut sembler un peu trop sage comparé à ce que représente Queen, la scène de clôture du film mettra tout le monde d'accord.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai regardé "Un p'tit truc en plus"Maxicrash a écrit:Bref, tu ne connais pas Artus.
Fais toi ta propre opinion.
Ça reste dans la réalisation traditionnelle d'une comédie estivale française.
J'avais un peur que les 1h40 soient un peu longues.
Au final j'ai pas vu le temps passé: certaines situations et répliques sont bien trouvées et on se laisse porter par l'histoire (qui reste classique).
La valeur ajoutée de ce film par rapport aux autres comédies c'est qu'on s'attache vite aux personnages (à tel point que j'aurai aimé que certains personnages soient plus développés). Résultat: j'étais surpris que la fin arrive si vite (par contre elle est bien pourrie ).
Si vous avez (comme moi) une petite aversion pour les comédies française, je vous conseille quand même de laisser sa chance à "Un p'tit truc en plus" (à regarder en gardant en tête la difficulté et la patience qu'Artus a dû avoir pour faire jouer les acteurs handicapés car leurs interprétations sont impeccables sur cette comédie).
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RetroBalboa007 et Maxicrash offrent 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Il sortira mercredi prochain en blu Ray / dvd.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Beetlejuice Beetlejuice
Pays: USA
Réalisateur: Tim Burton
Sortie Ciné FR: 11/09/2024
Durée: 1h45
Vu hier au ciné.
L'histoire se passe quelques années après le 1er. Lydia est devenu maman et névrosée depuis les événements du 1er film.
Sa fille Astrid est lycéenne et leurs relations sont distantes depuis la mort du père d'Astrid.
Ajouté à cela, Astrid ne croit pas du tout au paranormal, ce qui l'énerve car sa mère Lydia anime une émission TV où elle aide des personnes grâce à son don
de voir les fantômes.
Lydia va cependant devoir affronter ses peurs en rappelant à contre coeur Beetlejuice pour l'aider à sauver Astrid.
Pour ceux qui ont aimé l'ambiance et l'humour du 1er film vous pouvez y aller les yeux fermés car tous les codes y sont présents. Tim Burton n'a pas cherché à changer ou améliorer l'atmosphère loufoque et horrifique
du 1er film et c'est tant mieux.
Pour ce qui est de l'intrigue principale c'est pauvre malgré le fait qu'il y ait des sous intrigues. Le problème de ces sous-intrigues est qu'elles ne vont pas très loin et ne servent finalement qu'à introduire très temporairement des personnages
dans l'intrigue principale (exemple avec l'intrigue de Monica Belluci qui est transparente dans le film tellement elle apparaît et parle que très peu).
J'ai passé quand même un bon moment tellement l'ambiance WTF m'a scotché devant l'écran (les effets spéciaux ne sont pas dingues car ils tentent de coller au plus possible à ceux du 1er afin de conserver son atmosphère).
Et je ne peux que vous conseiller de (re)voir le 1er avant d'aller voir celui-là.
En gros:
- Si t'as pas aimé le 1er film: perd pas ton temps à voir ce film car tu ne l'aimeras pas pour les mêmes raison que le 1er
- Si t'as aimé le 1er film: si tu t'en souviens tu passseras un bon moment et tu comprendras certaines allusions au 1er film
- Si t'as jamais vu le 1er mais que tu veux aller voir ce film: débranche ton cerveau et accepte l'univers proposé sans te poser des questions (surtout si tu aimes les univers de Tim Burton à ses débuts). Par contre, il y a des allusions au 1er donc ça serait peut être plus dur de rentrer dans le film qui ne fait aucun récap' de l'histoire du 1er film...
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater L'Aventure de Mme Muir ...
Sorti en 1947 et réalisé par Joseph L. Mankiewicz, L'Aventure de Mme Muir est un film de fantôme surprenant pour l'époque, un détonant mélange de comédie fantastique et de romance. C'est également la seconde collaboration entre le réalisateur multi-oscarisé et la magnifique Gene Tierney, après Le Château du dragon. Bien qu’un peu prétentieux par moments, L'Aventure de Mme Muir est l’un des meilleurs films romantiques de l'âge d'or d’Hollywood. L'aspect comédie fantastique pourra en déconcerter certains, mais c'est ce qui fait toute l'originalité de cette comédie romantique.
L’intrigue suit Lucy Muir (Gene Tierney) une veuve qui emménage dans une maison au bord de la mer avec sa femme de chambre et sa fille (Natalie Wood), afin d’échapper à ses beaux-parents. Elle sait que la maison est hantée avant d’y emménager, mais l’idée de vivre dans une maison hantée la fascine plus encore. Et elle est encore plus fascinée lorsqu’elle se retrouve face au fantôme de l’ancien propriétaire, un capitaine de mer au fort caractère (Rex Harrison) qui s’oppose à tout autre être vivant à Gull Cottage. La façon dont leur relation évolue, est la base du reste de son fantasme ...
Pour moi, le fantôme est l'incarnation du fantasme de l'héroïne. La fin vient quelque peu contredire mon interprétation, puisque sa fille elle aussi a vu le fantôme, mais c'est la beauté d'un film qui peut être vu sous différents angles.
Plus de quatre décennies avant que Demi Moore ne tombe amoureuse d’un fantôme dans Ghost, Gene Tierney en faisait de même, mais avec beaucoup plus de finesse et de grâce. L’ambiance et la fantaisie de l'époque est renforcée par la partition d’une sensibilité exquise de Bernard Herrmann, capturant l’atmosphère de la maison de bord de mer au bord à falaise. Mais comme on peut s’y attendre d’un film qui met en scène une femme tombant amoureuse d’un esprit, L'Aventure de Mme Muir met à rude épreuve votre suspension consentie de l'incrédulité. Cependant, le film a cette grande capacité à nous faire croire en ses personnages et c'est principalement dû aux performances fabuleuses des deux acteurs, ou plutôt devrais-je dire des trois acteurs têtes d'affiche.
Gene Tierney est la jeune et (très) jolie veuve entêtée, tandis que Rex Harrison est le marin acariâtre. Gene Tierney tient ici son meilleur rôle après Laura, s'engageant dans de nombreux dialogues pleins de malices avec le fantôme incarné par Rex Harrison. Leur relation occupe toujours le devant de la scène et c’est le plus grand attrait du film. Les touches d’humour abondent dans les premières scènes de Giene Tierney avec ses proches qui s’opposent à sa décision de prendre son indépendance, quitter le cocon familial et commencer une nouvelle vie. Quant à George Sanders, il est très amusant dans le rôle d'un homme qui tente de convaincre la veuve qu’il n’est pas un homme marié.
Bref, L'Aventure de Mme Muir est un film fortement poétique et mélancolique, apportant une réflexion intéressante sur le temps qui passe, la solitude et la relation amoureuse. Dans un monde actuel où les réseaux sociaux prennent le pas sur le réel, il est bon de voir des sentiments franchir la frontière de la mort.
Sorti en 1947 et réalisé par Joseph L. Mankiewicz, L'Aventure de Mme Muir est un film de fantôme surprenant pour l'époque, un détonant mélange de comédie fantastique et de romance. C'est également la seconde collaboration entre le réalisateur multi-oscarisé et la magnifique Gene Tierney, après Le Château du dragon. Bien qu’un peu prétentieux par moments, L'Aventure de Mme Muir est l’un des meilleurs films romantiques de l'âge d'or d’Hollywood. L'aspect comédie fantastique pourra en déconcerter certains, mais c'est ce qui fait toute l'originalité de cette comédie romantique.
L’intrigue suit Lucy Muir (Gene Tierney) une veuve qui emménage dans une maison au bord de la mer avec sa femme de chambre et sa fille (Natalie Wood), afin d’échapper à ses beaux-parents. Elle sait que la maison est hantée avant d’y emménager, mais l’idée de vivre dans une maison hantée la fascine plus encore. Et elle est encore plus fascinée lorsqu’elle se retrouve face au fantôme de l’ancien propriétaire, un capitaine de mer au fort caractère (Rex Harrison) qui s’oppose à tout autre être vivant à Gull Cottage. La façon dont leur relation évolue, est la base du reste de son fantasme ...
Pour moi, le fantôme est l'incarnation du fantasme de l'héroïne. La fin vient quelque peu contredire mon interprétation, puisque sa fille elle aussi a vu le fantôme, mais c'est la beauté d'un film qui peut être vu sous différents angles.
Plus de quatre décennies avant que Demi Moore ne tombe amoureuse d’un fantôme dans Ghost, Gene Tierney en faisait de même, mais avec beaucoup plus de finesse et de grâce. L’ambiance et la fantaisie de l'époque est renforcée par la partition d’une sensibilité exquise de Bernard Herrmann, capturant l’atmosphère de la maison de bord de mer au bord à falaise. Mais comme on peut s’y attendre d’un film qui met en scène une femme tombant amoureuse d’un esprit, L'Aventure de Mme Muir met à rude épreuve votre suspension consentie de l'incrédulité. Cependant, le film a cette grande capacité à nous faire croire en ses personnages et c'est principalement dû aux performances fabuleuses des deux acteurs, ou plutôt devrais-je dire des trois acteurs têtes d'affiche.
Gene Tierney est la jeune et (très) jolie veuve entêtée, tandis que Rex Harrison est le marin acariâtre. Gene Tierney tient ici son meilleur rôle après Laura, s'engageant dans de nombreux dialogues pleins de malices avec le fantôme incarné par Rex Harrison. Leur relation occupe toujours le devant de la scène et c’est le plus grand attrait du film. Les touches d’humour abondent dans les premières scènes de Giene Tierney avec ses proches qui s’opposent à sa décision de prendre son indépendance, quitter le cocon familial et commencer une nouvelle vie. Quant à George Sanders, il est très amusant dans le rôle d'un homme qui tente de convaincre la veuve qu’il n’est pas un homme marié.
Bref, L'Aventure de Mme Muir est un film fortement poétique et mélancolique, apportant une réflexion intéressante sur le temps qui passe, la solitude et la relation amoureuse. Dans un monde actuel où les réseaux sociaux prennent le pas sur le réel, il est bon de voir des sentiments franchir la frontière de la mort.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Forever Ambre ...
Sorti en 1947 et réalisé par Otto Preminger, Forever Amber est l’un de ces projets maudits des grands studios et un projet trop ambitieux pour son propre bien. Le résultat est loin d’être aussi mauvais qu’on pourrait le croire, mais les stigmates de sa production chaotique sont bien visibles. Basé sur un roman de Kathleen Winsor, qui avait certainement lu et/ou vu Autant en emporte le vent sorti huit ans plus tôt, le roman Forever Amber fit scandale en 1944. Il a été censuré dans de nombreux pays, mais pourquoi me direz-vous ? Parce qu’il s’agissait essentiellement d’une femme, Ambre, qui passe de l’obscurité à la lumière en séduisant des hommes de pouvoir plus âgées qu'elle. C'est donc une histoire immorale. Aujourd’hui, ça ne choquerait personne, mais dans les années 40, il a fait sensation.
Ambre (Linda Darnell) est une jeune femme d'une grande beauté et une femme ambitieuse qui n'a d'attrait que pour les plus belles choses de la vie, à la Madame Bovary. Elle refuse d'épouser l’homme qu’on lui dit d’épouser et fuit une vie promise à la pauvreté en suivant Bruce Carlton (Cornel Wilde) et Lord Almsbury (Richard Greene), deux aventuriers qui se rendent à Londres pour réclamer leur dû auprès du roi Charles II (George Sanders). Ambre tombe immédiatement amoureuse de Bruce et parvient sans mal à le séduire. Mais pour lui, ce n'est qu'une aventure amoureuse de courte durée avant de repartir en mer. Il quitte donc Ambre, mais sans savoir qu'elle est enceinte de lui. C'est le début des ennuis pour Ambre, qui se fait escroquer de l’argent qu’il lui a donné et est arrêtée pour dettes.
Ambre parvient néanmoins à s’échapper de prison avec l’aide d’un bandit de grand chemin (John Russell). Une nuit, alors que la police la poursuit, elle entre dans la maison du capitaine Rex Morgan (Glenn Langan) pour se cacher. Comme tous les hommes qui croisent la route d'Ambre, il est séduit par la jeune femme et la convainc d'accepter un emploie de comédienne de théâtre, pour avoir la protection du roi. Finalement, elle finit par devenir la favorite du roi Charles II et vit dans le palais avec son fils.
A l'origine, c'est Peggy Cummins qui devait interpréter Ambre, mais elle a été évincé du tournage. Apparemment, Elle ne correspondait pas au rôle, trop juvénile et pas assez sexy. Elle a donc été remplacée par Linda Darnell et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. C'est l'une des plus belles actrices du Hollywood des années 40/50 et ici elle aussi belle en blonde qu'en brune. Elle incarne une Ambre très sensuelle et aguicheuse et ses costumes sont absolument magnifiques. D'ailleurs, toute la production la production du film est sublime. Belle et sexy, Linda Darnell illumine le film de sa beauté et les différents hommes qui tombent sous sont charme sont très bons dans leurs rôles, sauf Cornel Wilde. Il est absolument transparent et il n'y a aucune alchimie avec Linda Darnell. Dommage qu’un Errol Flynn par exemple, n’ait pas pu obtenir son rôle. Vincent Price devait jouer le rôle du roi Charles II, mais il a été remplacé par George Sanders et il ne démérite absolument pas. C'est même l'une des grosses satisfactions du film, son interprétation du roi est absolument jouissive.
Certaines coupes et certains raccourcis scénaristiques sont très visibles. La plus visible concerne Ambre qui, par un tour de passe-passe, se retrouve enceinte en prison, sans trop savoir qui est le père ni quand exactement elle est tombée enceinte. On finit par comprendre que c'est Bruce le père, mais aucune scène pour l'affirmer avec certitude. Et après la naissance du bébé, vous n’en entendez presque plus parler, avant que Bruce revienne une dernière fois le récupérer. Les personnages se téléportent d'un endroit à un autre, Bruce ne fait que passer devant la caméra et on ne comprend pas pourquoi Ambre est tombée amoureuse de lui. Et des raccourcis scénaristiques comme ceux-là, il y en a plein ...
Bref, Forever Amber souffre de pas mal de longueurs et l'absence d'alchimie entre Linda Darnell et Cornel Wilde plombe pas mal le film. Otto Preminger signe un film résolument bancal, mais qui vaut la peine d’être vu rien que pour la grande beauté de Linda Darnell.
Sorti en 1947 et réalisé par Otto Preminger, Forever Amber est l’un de ces projets maudits des grands studios et un projet trop ambitieux pour son propre bien. Le résultat est loin d’être aussi mauvais qu’on pourrait le croire, mais les stigmates de sa production chaotique sont bien visibles. Basé sur un roman de Kathleen Winsor, qui avait certainement lu et/ou vu Autant en emporte le vent sorti huit ans plus tôt, le roman Forever Amber fit scandale en 1944. Il a été censuré dans de nombreux pays, mais pourquoi me direz-vous ? Parce qu’il s’agissait essentiellement d’une femme, Ambre, qui passe de l’obscurité à la lumière en séduisant des hommes de pouvoir plus âgées qu'elle. C'est donc une histoire immorale. Aujourd’hui, ça ne choquerait personne, mais dans les années 40, il a fait sensation.
Ambre (Linda Darnell) est une jeune femme d'une grande beauté et une femme ambitieuse qui n'a d'attrait que pour les plus belles choses de la vie, à la Madame Bovary. Elle refuse d'épouser l’homme qu’on lui dit d’épouser et fuit une vie promise à la pauvreté en suivant Bruce Carlton (Cornel Wilde) et Lord Almsbury (Richard Greene), deux aventuriers qui se rendent à Londres pour réclamer leur dû auprès du roi Charles II (George Sanders). Ambre tombe immédiatement amoureuse de Bruce et parvient sans mal à le séduire. Mais pour lui, ce n'est qu'une aventure amoureuse de courte durée avant de repartir en mer. Il quitte donc Ambre, mais sans savoir qu'elle est enceinte de lui. C'est le début des ennuis pour Ambre, qui se fait escroquer de l’argent qu’il lui a donné et est arrêtée pour dettes.
Ambre parvient néanmoins à s’échapper de prison avec l’aide d’un bandit de grand chemin (John Russell). Une nuit, alors que la police la poursuit, elle entre dans la maison du capitaine Rex Morgan (Glenn Langan) pour se cacher. Comme tous les hommes qui croisent la route d'Ambre, il est séduit par la jeune femme et la convainc d'accepter un emploie de comédienne de théâtre, pour avoir la protection du roi. Finalement, elle finit par devenir la favorite du roi Charles II et vit dans le palais avec son fils.
A l'origine, c'est Peggy Cummins qui devait interpréter Ambre, mais elle a été évincé du tournage. Apparemment, Elle ne correspondait pas au rôle, trop juvénile et pas assez sexy. Elle a donc été remplacée par Linda Darnell et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. C'est l'une des plus belles actrices du Hollywood des années 40/50 et ici elle aussi belle en blonde qu'en brune. Elle incarne une Ambre très sensuelle et aguicheuse et ses costumes sont absolument magnifiques. D'ailleurs, toute la production la production du film est sublime. Belle et sexy, Linda Darnell illumine le film de sa beauté et les différents hommes qui tombent sous sont charme sont très bons dans leurs rôles, sauf Cornel Wilde. Il est absolument transparent et il n'y a aucune alchimie avec Linda Darnell. Dommage qu’un Errol Flynn par exemple, n’ait pas pu obtenir son rôle. Vincent Price devait jouer le rôle du roi Charles II, mais il a été remplacé par George Sanders et il ne démérite absolument pas. C'est même l'une des grosses satisfactions du film, son interprétation du roi est absolument jouissive.
Certaines coupes et certains raccourcis scénaristiques sont très visibles. La plus visible concerne Ambre qui, par un tour de passe-passe, se retrouve enceinte en prison, sans trop savoir qui est le père ni quand exactement elle est tombée enceinte. On finit par comprendre que c'est Bruce le père, mais aucune scène pour l'affirmer avec certitude. Et après la naissance du bébé, vous n’en entendez presque plus parler, avant que Bruce revienne une dernière fois le récupérer. Les personnages se téléportent d'un endroit à un autre, Bruce ne fait que passer devant la caméra et on ne comprend pas pourquoi Ambre est tombée amoureuse de lui. Et des raccourcis scénaristiques comme ceux-là, il y en a plein ...
Bref, Forever Amber souffre de pas mal de longueurs et l'absence d'alchimie entre Linda Darnell et Cornel Wilde plombe pas mal le film. Otto Preminger signe un film résolument bancal, mais qui vaut la peine d’être vu rien que pour la grande beauté de Linda Darnell.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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François offre 1 suppo à ce post!
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