JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai maté le dernier Indiana Jones.
Ben c'est bien.
Je sais que le film a fait un flop, mais vraiment, j'ai aimé.
Et les effets spéciaux pour faire Indi jeune...wow
Ben c'est bien.
Je sais que le film a fait un flop, mais vraiment, j'ai aimé.
Et les effets spéciaux pour faire Indi jeune...wow
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater A Star is born ...
A Star is born de et avec Bradley Cooper illustre parfaitement la complexité des sentiments. Il vous vide émotionnellement, littéralement ! Il y a un aspect si réaliste et les relations entre (tous) les personnages sont si bien représentées. Leurs interactions sont toutes intéressantes, émouvantes, voire même bouleversantes ! Et les sujets abordés dans ce film sont très vastes et touchants : perte d’identité, addictions, amour, peur, dépression ...
On voit un homme Jack (Bradley Cooper), qui a été malheureux toute sa vie, mais qui va se relever, pour tomber encore plus bas, recommencer à se relever, avant de s’effondrer pour toujours. C'est aussi l'histoire d'un idéaliste qui n'arrive pas à s'adapter à un monde qui va trop vite pour lui. Ally (Stefani Germanotta aka Lady Gaga) cristallise ses rêves et ses espérances, elle est à la fois sa muse, son inspiration et son double artistique.
Jack se sent exister tant qu'il peut la mettre en valeur dans tout ce qu'il y a de plus pur en elle. Pour lui, l'art (ici la musique) doit servir à véhiculer de belles choses, profondes, vraies ... et l'amour le transcende, puisqu'il lui permet de partager et de créer avec quelqu'un. La question mérite d'être posée : une vie sans amour, vaut-elle (vraiment) d'être vécue ?
Mais voilà, la voir succomber au star system et céder à la musique commerciale, c'est au-delà de ses forces. Il sombre de plus en plus dans l'alcoolisme et la toxicomanie. Et surtout, il perd ses capacités auditives, comme s'il refusait de voir et d'entendre cette réalité qui s'éloigne de plus en plus de l'idéal qu'il croyait avoir atteint avec elle. Même l'amour inconditionnel d'Ally n'aura pas été suffisant et l'inévitable se produit ...
A Star is born est avant tout l'histoire d'un homme en souffrance. C'est un film d'une sensibilité très masculine et donc très loin de la midinette, puisque fait par un homme et avec Ally pour seul personnage féminin. Il n'y a que des hommes dans ce film et ça fait du bien pour une fois d'avoir accès à leurs aspirations, à leurs rêves et à leurs quêtes.
Le seul moment un peut ridicule, c'est le moment de déchéance pour Jack sur la scène des Grammys. Ils y sont allés un peu fort, pour le coup. Et puis, dans la version de La vie en rose au début du film, il y a beaucoup d'erreurs de prononciations. Le français de Lady Gaga est très approximatif, c'est à peine compréhensible. Alors certes, ça a un côté "mignon", mais peu professionnel aussi. Pourquoi ne pas avoir dépêcher un coach de pronciation en français, pour s'assurer de la bonne compréhension des paroles ? Enfin, quand on la voit chanter les chansons plus commerciales et plus pop, comme par exemple lorsqu'elle est invitée au SNL, elle en perd toute sa pureté. Je sais bien que c'est fait exprès, pour montrer qu'elle cède au star system, mais j'ai trop de mal avec ce style musical. Mais sinon, en dehors de ça, elle crève l'écran de sa pureté naturelle et c'est cette Stefani Germanotta là qui me touche le plus.
Bradley Cooper signe là un film émouvant, poignant et surtout sincère. Pour un premier film en tant que réalisateur et acteur, c'est une franche réussite. Quant à Stefani Germanotta aka Lady gaga, elle est tellement belle au naturel, sans aucun artifice et très convaincante. Avec Bradley Cooper ils forment un couple qui fonctionne vraiment bien à l'écran. L'alchimie entre les deux acteurs est évidente, en plus d'une belle complicité musicale. Et puis, les musiques sont magnifiques, notamment Shallow et I'll Never Love Again.
A Star is born de et avec Bradley Cooper illustre parfaitement la complexité des sentiments. Il vous vide émotionnellement, littéralement ! Il y a un aspect si réaliste et les relations entre (tous) les personnages sont si bien représentées. Leurs interactions sont toutes intéressantes, émouvantes, voire même bouleversantes ! Et les sujets abordés dans ce film sont très vastes et touchants : perte d’identité, addictions, amour, peur, dépression ...
On voit un homme Jack (Bradley Cooper), qui a été malheureux toute sa vie, mais qui va se relever, pour tomber encore plus bas, recommencer à se relever, avant de s’effondrer pour toujours. C'est aussi l'histoire d'un idéaliste qui n'arrive pas à s'adapter à un monde qui va trop vite pour lui. Ally (Stefani Germanotta aka Lady Gaga) cristallise ses rêves et ses espérances, elle est à la fois sa muse, son inspiration et son double artistique.
Jack se sent exister tant qu'il peut la mettre en valeur dans tout ce qu'il y a de plus pur en elle. Pour lui, l'art (ici la musique) doit servir à véhiculer de belles choses, profondes, vraies ... et l'amour le transcende, puisqu'il lui permet de partager et de créer avec quelqu'un. La question mérite d'être posée : une vie sans amour, vaut-elle (vraiment) d'être vécue ?
Mais voilà, la voir succomber au star system et céder à la musique commerciale, c'est au-delà de ses forces. Il sombre de plus en plus dans l'alcoolisme et la toxicomanie. Et surtout, il perd ses capacités auditives, comme s'il refusait de voir et d'entendre cette réalité qui s'éloigne de plus en plus de l'idéal qu'il croyait avoir atteint avec elle. Même l'amour inconditionnel d'Ally n'aura pas été suffisant et l'inévitable se produit ...
- Spoiler:
- Il ne peut plus faire face, son impuissance et la désillusion prend le dessus. Alors plutôt que de l'affronter, il préfère se pendre avec sa ceinture (et cette fois-ci, il ne se loupe pas). Et dans la scène finale on sait qu'elle a compris ce qu'il entendait par "être soi-même" puisqu'elle redevient elle-même à ce moment là ... malheureusement trop tard !
A Star is born est avant tout l'histoire d'un homme en souffrance. C'est un film d'une sensibilité très masculine et donc très loin de la midinette, puisque fait par un homme et avec Ally pour seul personnage féminin. Il n'y a que des hommes dans ce film et ça fait du bien pour une fois d'avoir accès à leurs aspirations, à leurs rêves et à leurs quêtes.
Le seul moment un peut ridicule, c'est le moment de déchéance pour Jack sur la scène des Grammys. Ils y sont allés un peu fort, pour le coup. Et puis, dans la version de La vie en rose au début du film, il y a beaucoup d'erreurs de prononciations. Le français de Lady Gaga est très approximatif, c'est à peine compréhensible. Alors certes, ça a un côté "mignon", mais peu professionnel aussi. Pourquoi ne pas avoir dépêcher un coach de pronciation en français, pour s'assurer de la bonne compréhension des paroles ? Enfin, quand on la voit chanter les chansons plus commerciales et plus pop, comme par exemple lorsqu'elle est invitée au SNL, elle en perd toute sa pureté. Je sais bien que c'est fait exprès, pour montrer qu'elle cède au star system, mais j'ai trop de mal avec ce style musical. Mais sinon, en dehors de ça, elle crève l'écran de sa pureté naturelle et c'est cette Stefani Germanotta là qui me touche le plus.
Bradley Cooper signe là un film émouvant, poignant et surtout sincère. Pour un premier film en tant que réalisateur et acteur, c'est une franche réussite. Quant à Stefani Germanotta aka Lady gaga, elle est tellement belle au naturel, sans aucun artifice et très convaincante. Avec Bradley Cooper ils forment un couple qui fonctionne vraiment bien à l'écran. L'alchimie entre les deux acteurs est évidente, en plus d'une belle complicité musicale. Et puis, les musiques sont magnifiques, notamment Shallow et I'll Never Love Again.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
dav1974 a écrit:J'ai maté le dernier Indiana Jones.
Ben c'est bien.
Je sais que le film a fait un flop, mais vraiment, j'ai aimé.
Et les effets spéciaux pour faire Indi jeune...wow
tu mérites un ban
_______________________________________________________
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
drfloyd a écrit:dav1974 a écrit:J'ai maté le dernier Indiana Jones.
Ben c'est bien.
Je sais que le film a fait un flop, mais vraiment, j'ai aimé.
Et les effets spéciaux pour faire Indi jeune...wow
tu mérites un ban
Il l’a p’têt vu bourré ?
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est parce que vous êtes des vieux mulets...
Le seul gros reproche que je ferai : un peu long. Alors c'est pas la dernière croisade, mais j'ai retrouvé un vrai film Indiana Jones. (pas comme le 4)
Le seul gros reproche que je ferai : un peu long. Alors c'est pas la dernière croisade, mais j'ai retrouvé un vrai film Indiana Jones. (pas comme le 4)
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
dav1974 a écrit:C'est parce que vous êtes des vieux mulets...
Je déconnais, l’ai même pas encore vu, vais peut-être l’apprécier moi aussi ?
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'en ai déjà parlé dans le sujet cinéma mais j'ai pas du tout le même avis que toi.dav1974 a écrit:Le seul gros reproche que je ferai : un peu long. Alors c'est pas la dernière croisade, mais j'ai retrouvé un vrai film Indiana Jones. (pas comme le 4)
Le 4 est un bon film Indiana Jones, c'est sa fin avec les extraterrestres qui a tué le film.
Le 5 est une mauvaise copie d'un film Indiana Jones, ils essayent de faire des cascades avec papy Ford qui n'a plus l'âge pour ça donc on fait quasi que des courses poursuites... Il n'y a aucune tension non plus. On ne comprend qu'à la toute fin pourquoi il est important d'empêcher les nazis d'avoir la machine d'Anticythère. Ca aurait été bien d'avoir un indice ou un faux indice avant pour apporter plus de tensions et surtout donner un vrai motif pour le Dr Jones d'aller lui-même au turbin au lieu de laisser tomber à son âge. Le début et la fin du film sont biens mais toute la partie principale est un gros ventre mou et chiant avec pleins de clins d'oeil mous aux anciens films. Au lieu de faire des rappels sans cesse aux anciens films dans des séquences molles, ça aurait été bien de mettre de la nouveauté.
Ca reste un film agréable à voir. Mais si il y a eu beaucoup de temps entre le 3 et le 4, c'est parce qu'ils n'avaient pas trouvé d'idées pour faire un grand film plus tôt à cause de la concurrence des Allan Quatermain ou autres Jack Burton. Ce 5 n'est pas un grand film. C'est un film nostalgique qui n'arrive pas à se démarquer comme d'autres films d'aventure l'ont fait, par exemple la 1ère Momie, certains Tomb Raider ou les Benjamin Gates, qui sont mieux pour le coup.
xinyingho- Interne
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Carzou offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je n'attendais pas un "grand film", j'ai juste bien aimé.
Surtout c'est pas la cata annoncée.
De toutes façons, dire que Indiana Jones sont des grands films...ce sont des produits pop corn, sans risque depuis le début.
C'est encore plus flagrant avec les analyses de film d'aujourd'hui, ou les mecs prouvent que dans le 1 par exemple, Indi ne sert a rien. Les allemands ouvrent l'arche, et ils crèvent tous. Indi ou pas, pendant 1h30, on en serait arrivé la... Est-ce un mauvais film pour autant ?
Surtout c'est pas la cata annoncée.
De toutes façons, dire que Indiana Jones sont des grands films...ce sont des produits pop corn, sans risque depuis le début.
C'est encore plus flagrant avec les analyses de film d'aujourd'hui, ou les mecs prouvent que dans le 1 par exemple, Indi ne sert a rien. Les allemands ouvrent l'arche, et ils crèvent tous. Indi ou pas, pendant 1h30, on en serait arrivé la... Est-ce un mauvais film pour autant ?
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
La conclusion du 1 est certes un retournement pas intéressant quand on analyse en détail mais, dans le flot de l'action, on ne voit que du feux.dav1974 a écrit: De toutes façons, dire que Indiana Jones sont des grands films...ce sont des produits pop corn, sans risque depuis le début.
C'est encore plus flagrant avec les analyses de film d'aujourd'hui, ou les mecs prouvent que dans le 1 par exemple, Indi ne sert a rien. Les allemands ouvrent l'arche, et ils crèvent tous. Indi ou pas, pendant 1h30, on en serait arrivé la... Est-ce un mauvais film pour autant ?
On dit que ce sont des produits pop corn. Je vois pas ce qu'il y a de péjoratif dedans. Les Indiana Jones privilégient l'action, là où les précédents films à succès avaient pas mal de scènes contemplatives. Au contraire, ils ont pris des risques à l'époque. Peut-être que le public n'aurait pas suivi des films avec des rebondissements incessants. C'est pas pour rien que ce sont devenus des films cultes... Ils ont apporté pas mal de chose au cinéma contemporain et ont servi maintes fois de modèles.
xinyingho- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
dav1974 a écrit:C'est parce que vous êtes des vieux mulets...
Le seul gros reproche que je ferai : un peu long. Alors c'est pas la dernière croisade, mais j'ai retrouvé un vrai film Indiana Jones. (pas comme le 4)
Un vrai film Indiana Jones ?
Pour moi un vrai Indiana Jones c'est de l'aventure, de l'exploration dans des tombeaux, des énigmes et de l'action, une pointe d'humour et de frisson.
Là c'était un mix pas digeste entre Uncharted et Fast And Furious.
Et la fin complétement WTF retour vers le passé en bombardier à tirer sur des galères romaine à la mitrailleuse
jeff buckley- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai trouvé cet indiana jones largement meilleur que le 4 qui est juste catastrophique.
Mais la fin du 3 suffisait amplement comme conclusion.
Mais la fin du 3 suffisait amplement comme conclusion.
thief- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le 2 C'est pas un indiana Jones a lors pour toi ?jeff buckley a écrit:dav1974 a écrit:C'est parce que vous êtes des vieux mulets...
Le seul gros reproche que je ferai : un peu long. Alors c'est pas la dernière croisade, mais j'ai retrouvé un vrai film Indiana Jones. (pas comme le 4)
Un vrai film Indiana Jones ?
Pour moi un vrai Indiana Jones c'est de l'aventure, de l'exploration dans des tombeaux, des énigmes et de l'action, une pointe d'humour et de frisson.
Là c'était un mix pas digeste entre Uncharted et Fast And Furious.
Et la fin complétement WTF retour vers le passé en bombardier à tirer sur des galères romaine à la mitrailleuse
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pour moi non, Le temple maudit n'est clairement pas un vrai Indy et perso je ne l'aime pas du tout. Tout est insupportable dans ce film :/
Je sais pas, pour moi je n'arrive pas à le considérer comme un vrai Indy, trop sombre, trop gore pour rien, trop absurde, trop de Demi-Lune, trop de Kate Capshaw qui hurle tout le temps ... et pas assez épique. Pourtant gamin, pour tous mes potes le 2 était le meilleur car c'est vraiment le Indy de ma génération.
Je sais pas, pour moi je n'arrive pas à le considérer comme un vrai Indy, trop sombre, trop gore pour rien, trop absurde, trop de Demi-Lune, trop de Kate Capshaw qui hurle tout le temps ... et pas assez épique. Pourtant gamin, pour tous mes potes le 2 était le meilleur car c'est vraiment le Indy de ma génération.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le 2 est effectivement plutôt à part, un de ceux que j'aime le moins aussi, mais il reste plus supportable que le 4 pour lequel je n'ai apprécié que le début :p
Dommage qu'ils n'aient pas fait un film avec l'histoire du jeu vidéo point and click sur l'Atlantide. C'était vraiment sympa :)
Dommage qu'ils n'aient pas fait un film avec l'histoire du jeu vidéo point and click sur l'Atlantide. C'était vraiment sympa :)
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Me suis fait les 5 cette semaine :
1 - Gentil film pour une nouvelle licence.
2 - Euh... d'une nullité affligeante.
3 - Le meilleur de la saga , toujours aussi bon même + de 30 ans après.
4 - je l'avais détesté a sa sortie et la étonnamment il est bien passé . (Avec toute la merde que nous avons aujourd’hui qui sort , cela fait relativiser sur certains anciens films)
5 - Mais qu'il est nul comme film , d'une platitude ... 300m$ de budget pour ça ? j'ai eu l'impression de voir un petit film avec un budget 3 x moindre.
1 - Gentil film pour une nouvelle licence.
2 - Euh... d'une nullité affligeante.
3 - Le meilleur de la saga , toujours aussi bon même + de 30 ans après.
4 - je l'avais détesté a sa sortie et la étonnamment il est bien passé . (Avec toute la merde que nous avons aujourd’hui qui sort , cela fait relativiser sur certains anciens films)
5 - Mais qu'il est nul comme film , d'une platitude ... 300m$ de budget pour ça ? j'ai eu l'impression de voir un petit film avec un budget 3 x moindre.
- Spoiler:
- Si tu veux parler de voyage dans le temps alors essaye de faire un minimum de voyage dans le temps justement ... Car 2h30 de film a parler de voyage dans le temps pour au final avoir 10 minutes en tout et pour tout dans la passé , putin ça fait C R E V A R D !
RPG- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
+ 10 000 c'est l'un des meilleurs PNC made in LucasArts.Feldo a écrit:Dommage qu'ils n'aient pas fait un film avec l'histoire du jeu vidéo point and click sur l'Atlantide. C'était vraiment sympa :)
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'aime beaucoup le 1 et le 2, l'un réaliste et épique, l'autre fantastique et cartoon, et j'ai bien aimé le 4, d'accord avec xinyingho :
J'ai détesté le 3, j'ai eu la même sensation de gâchis que quand j'ai vu Le retour du Jedi qui m'avait fait pensé "et putain encore une Etoile Noire ? Pas d'autres idées ?" : reboot du 1. Bon, faut que je regarde le 5 que j'ai raté pour X raisons au cinoche.
xinyingho a écrit:
Le 4 est un bon film Indiana Jones, c'est sa fin avec les extraterrestres qui a tué le film.
J'ai détesté le 3, j'ai eu la même sensation de gâchis que quand j'ai vu Le retour du Jedi qui m'avait fait pensé "et putain encore une Etoile Noire ? Pas d'autres idées ?" : reboot du 1. Bon, faut que je regarde le 5 que j'ai raté pour X raisons au cinoche.
Kulten- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Frantz de François Ozon ...
Dans Frantz de François Ozon, nous sommes transportés en 1919 au sortir de la première guerre mondiale. L'humanité tout entière est en deuil (le syndrome du nid vide) et par conséquent tout le film est empli d'une grande tristesse. Le noir et blanc montre la morosité de l'après guerre, cette jeunesse désabusée qui a vue trop d'horreurs et qui a perdue l'envie de vivre, alors que la couleur montre l'insouciance et la joie passée.
Première chose qui frappe en voyant Frantz, c'est la question du sous-texte homosexuel ! A un moment donné, j'étais même persuadé que c'était le secret bien caché par Adrien, le personnage interprété par Pierre Niney. Plusieurs scènes vont d'ailleurs dans ce sens ! J'ai même eu du mal à croire qu'Adrien ait véritablement fait ce qu'il dit avoir fait ...
La relation amoureuse Adrien-Frantz n'existe pas dans le film, mais le cinéma de François Ozon nous a tellement habitué à ce genre de liaison, qu'on est poussé à avoir cette (re)lecture du film. Peut-être que François Ozon lui-même amène cette ambiguïté, sans forcément s'en rendre compte, mais j'en doute ... tout dans sa mise en scène et dans son écriture, tend à laisser planer le doute. C'est l’art de l’iceberg ... l’écriture la plus puissante n’est pas tant ce qui est dit, que ce qui n’est pas dit.
Un autre point fort du film, c'est son casting. Que ce soient les acteurs allemands ou français, tous sont impeccables. Pierre Niney en tête, est excellent dans le rôle d'Adrien, un jeune homme torturé, tourmenté et étouffé par la culpabilité. Quand à Paula Beer, l'actrice allemande qui lui donne la réplique, elle mérite amplement le prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir féminin décerné à la Mostra de Venise. Je lui trouve une certaine ressemblance avec Romy Schneider, avec cette aura mystérieuse qui vous magnétise. Elle dégage vraiment quelque chose de fort. Et puis mention spéciale à Cyrielle Clair qui joue la mère castratrice d'Adrien. Elle est à la fois belle, élégante et d'une froideur redoutable. Elle n'est présente que sur quelques scènes, mais alors sa prestation est remarquable.
Dernier point essentiel du film, c'est la mise en scène très stylisée et recherchée de François Ozon. On sent qu'il a étudié chaque plan du film et qu'il n'a rien laissé au hasard. Ainsi, quand ressurgit le passé, l'image passe en couleurs (les faux flashbacks et le morceau de violon). A contrario, quand Anna (Paula Beer) avance pour retrouver Adrien ce n'est plus Franz (Anton von Lucke) qui l'intéresse, mais bien quelque chose de nouveau, c'est à dire son futur avec Adrien (donc noir et blanc). Et pour parler un peu de symbolisme, dès le premier plan du film, François Ozon annonce la couleur (sans mauvais jeux de mots). On voit les branches des arbres au premier plan en couleurs (donc le passé) et le village en arrière plan est en noir et blanc. On quitte le premier plan (le passé) pour entrer dans le village allemand (le présent).
François Ozon joue donc avec la pluralité des sens et ça ne se résume pas seulement à la mise en scène (le jeu avec les couleurs et le noir et blanc), mais aussi dans l'écriture où il y a de nombreux sous-textes et mensonges. Frantz peut être interprété de différentes façons et personnellement j'adore ce genre de films à plusieurs niveaux de lectures. L'ambiguïté générale plane tout au long du film. Il y a beaucoup de mensonges (ceux d'Adrien, mais aussi ceux de Nina envers sa famille) et beaucoup d'incompréhensions entre les personnages. Comme Alfred Hitchcock, François Ozon s’affranchit d’emblée de la question de la réalité et joue avec nos nerfs. L'ambiguïté, l'illusion et les faux-semblants règnent en maître et c'est ce qui fait le principal intérêt du film de François Ozon. Et même si je n'adore pas toute sa filmographie, je commence à apprécier de plus en plus ce cinéaste iconoclaste !
Dans Frantz de François Ozon, nous sommes transportés en 1919 au sortir de la première guerre mondiale. L'humanité tout entière est en deuil (le syndrome du nid vide) et par conséquent tout le film est empli d'une grande tristesse. Le noir et blanc montre la morosité de l'après guerre, cette jeunesse désabusée qui a vue trop d'horreurs et qui a perdue l'envie de vivre, alors que la couleur montre l'insouciance et la joie passée.
Première chose qui frappe en voyant Frantz, c'est la question du sous-texte homosexuel ! A un moment donné, j'étais même persuadé que c'était le secret bien caché par Adrien, le personnage interprété par Pierre Niney. Plusieurs scènes vont d'ailleurs dans ce sens ! J'ai même eu du mal à croire qu'Adrien ait véritablement fait ce qu'il dit avoir fait ...
- Spoiler:
- c'est à dire, qu'Adrien ait vraiment tué Frantz sur le champs de bataille et que c'est à ce moment là qu'il le voit pour la première fois.
La relation amoureuse Adrien-Frantz n'existe pas dans le film, mais le cinéma de François Ozon nous a tellement habitué à ce genre de liaison, qu'on est poussé à avoir cette (re)lecture du film. Peut-être que François Ozon lui-même amène cette ambiguïté, sans forcément s'en rendre compte, mais j'en doute ... tout dans sa mise en scène et dans son écriture, tend à laisser planer le doute. C'est l’art de l’iceberg ... l’écriture la plus puissante n’est pas tant ce qui est dit, que ce qui n’est pas dit.
Un autre point fort du film, c'est son casting. Que ce soient les acteurs allemands ou français, tous sont impeccables. Pierre Niney en tête, est excellent dans le rôle d'Adrien, un jeune homme torturé, tourmenté et étouffé par la culpabilité. Quand à Paula Beer, l'actrice allemande qui lui donne la réplique, elle mérite amplement le prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir féminin décerné à la Mostra de Venise. Je lui trouve une certaine ressemblance avec Romy Schneider, avec cette aura mystérieuse qui vous magnétise. Elle dégage vraiment quelque chose de fort. Et puis mention spéciale à Cyrielle Clair qui joue la mère castratrice d'Adrien. Elle est à la fois belle, élégante et d'une froideur redoutable. Elle n'est présente que sur quelques scènes, mais alors sa prestation est remarquable.
Dernier point essentiel du film, c'est la mise en scène très stylisée et recherchée de François Ozon. On sent qu'il a étudié chaque plan du film et qu'il n'a rien laissé au hasard. Ainsi, quand ressurgit le passé, l'image passe en couleurs (les faux flashbacks et le morceau de violon). A contrario, quand Anna (Paula Beer) avance pour retrouver Adrien ce n'est plus Franz (Anton von Lucke) qui l'intéresse, mais bien quelque chose de nouveau, c'est à dire son futur avec Adrien (donc noir et blanc). Et pour parler un peu de symbolisme, dès le premier plan du film, François Ozon annonce la couleur (sans mauvais jeux de mots). On voit les branches des arbres au premier plan en couleurs (donc le passé) et le village en arrière plan est en noir et blanc. On quitte le premier plan (le passé) pour entrer dans le village allemand (le présent).
François Ozon joue donc avec la pluralité des sens et ça ne se résume pas seulement à la mise en scène (le jeu avec les couleurs et le noir et blanc), mais aussi dans l'écriture où il y a de nombreux sous-textes et mensonges. Frantz peut être interprété de différentes façons et personnellement j'adore ce genre de films à plusieurs niveaux de lectures. L'ambiguïté générale plane tout au long du film. Il y a beaucoup de mensonges (ceux d'Adrien, mais aussi ceux de Nina envers sa famille) et beaucoup d'incompréhensions entre les personnages. Comme Alfred Hitchcock, François Ozon s’affranchit d’emblée de la question de la réalité et joue avec nos nerfs. L'ambiguïté, l'illusion et les faux-semblants règnent en maître et c'est ce qui fait le principal intérêt du film de François Ozon. Et même si je n'adore pas toute sa filmographie, je commence à apprécier de plus en plus ce cinéaste iconoclaste !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je peux pas me voir Pierre Niney, c'est le nouveau Romain Duris....(que je peux pas me voir non plus..puis de toutes façon j'aime personne.voila)
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'aime beaucoup Pierre Niney, c'est le nouveau Romain Duris....(que j'aime beaucoup aussi ..puis de toutes façon j'aime tout le monde.voila)
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Indiana Jones 5, je l'ai vu, je ne le reverrais pas, comme le 4.
C'est un film qui se regarde avec 2/3 conneries inside.
ça se laisse voir, c'est loin d'être pire que Uncharted par ex.
en tout cas c'est pas la mega giga énorme cata annoncé par beaucoup^.
Oui, il est très très loin des 3 premiers, mais c'est pas non plus l'hyper bouse infâme.
Fallait s'arrêter au 3eme. ou de pas attendre +20 ans...
C'est un film qui se regarde avec 2/3 conneries inside.
ça se laisse voir, c'est loin d'être pire que Uncharted par ex.
en tout cas c'est pas la mega giga énorme cata annoncé par beaucoup^.
Oui, il est très très loin des 3 premiers, mais c'est pas non plus l'hyper bouse infâme.
Fallait s'arrêter au 3eme. ou de pas attendre +20 ans...
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
lessthantod a écrit:Je viens de mater Frantz de François Ozon ...
Dans Frantz de François Ozon, nous sommes transportés en 1919 au sortir de la première guerre mondiale. L'humanité tout entière est en deuil (le syndrome du nid vide) et par conséquent tout le film est empli d'une grande tristesse. Le noir et blanc montre la morosité de l'après guerre, cette jeunesse désabusée qui a vue trop d'horreurs et qui a perdue l'envie de vivre, alors que la couleur montre l'insouciance et la joie passée.
Première chose qui frappe en voyant Frantz, c'est la question du sous-texte homosexuel ! A un moment donné, j'étais même persuadé que c'était le secret bien caché par Adrien, le personnage interprété par Pierre Niney. Plusieurs scènes vont d'ailleurs dans ce sens ! J'ai même eu du mal à croire qu'Adrien ait véritablement fait ce qu'il dit avoir fait ...
- Spoiler:
c'est à dire, qu'Adrien ait vraiment tué Frantz sur le champs de bataille et que c'est à ce moment là qu'il le voit pour la première fois.
La relation amoureuse Adrien-Frantz n'existe pas dans le film, mais le cinéma de François Ozon nous a tellement habitué à ce genre de liaison, qu'on est poussé à avoir cette (re)lecture du film. Peut-être que François Ozon lui-même amène cette ambiguïté, sans forcément s'en rendre compte, mais j'en doute ... tout dans sa mise en scène et dans son écriture, tend à laisser planer le doute. C'est l’art de l’iceberg ... l’écriture la plus puissante n’est pas tant ce qui est dit, que ce qui n’est pas dit.
Un autre point fort du film, c'est son casting. Que ce soient les acteurs allemands ou français, tous sont impeccables. Pierre Niney en tête, est excellent dans le rôle d'Adrien, un jeune homme torturé, tourmenté et étouffé par la culpabilité. Quand à Paula Beer, l'actrice allemande qui lui donne la réplique, elle mérite amplement le prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir féminin décerné à la Mostra de Venise. Je lui trouve une certaine ressemblance avec Romy Schneider, avec cette aura mystérieuse qui vous magnétise. Elle dégage vraiment quelque chose de fort. Et puis mention spéciale à Cyrielle Clair qui joue la mère castratrice d'Adrien. Elle est à la fois belle, élégante et d'une froideur redoutable. Elle n'est présente que sur quelques scènes, mais alors sa prestation est remarquable.
Dernier point essentiel du film, c'est la mise en scène très stylisée et recherchée de François Ozon. On sent qu'il a étudié chaque plan du film et qu'il n'a rien laissé au hasard. Ainsi, quand ressurgit le passé, l'image passe en couleurs (les faux flashbacks et le morceau de violon). A contrario, quand Anna (Paula Beer) avance pour retrouver Adrien ce n'est plus Franz (Anton von Lucke) qui l'intéresse, mais bien quelque chose de nouveau, c'est à dire son futur avec Adrien (donc noir et blanc). Et pour parler un peu de symbolisme, dès le premier plan du film, François Ozon annonce la couleur (sans mauvais jeux de mots). On voit les branches des arbres au premier plan en couleurs (donc le passé) et le village en arrière plan est en noir et blanc. On quitte le premier plan (le passé) pour entrer dans le village allemand (le présent).
François Ozon joue donc avec la pluralité des sens et ça ne se résume pas seulement à la mise en scène (le jeu avec les couleurs et le noir et blanc), mais aussi dans l'écriture où il y a de nombreux sous-textes et mensonges. Frantz peut être interprété de différentes façons et personnellement j'adore ce genre de films à plusieurs niveaux de lectures. L'ambiguïté générale plane tout au long du film. Il y a beaucoup de mensonges (ceux d'Adrien, mais aussi ceux de Nina envers sa famille) et beaucoup d'incompréhensions entre les personnages. Comme Alfred Hitchcock, François Ozon s’affranchit d’emblée de la question de la réalité et joue avec nos nerfs. L'ambiguïté, l'illusion et les faux-semblants règnent en maître et c'est ce qui fait le principal intérêt du film de François Ozon. Et même si je n'adore pas toute sa filmographie, je commence à apprécier de plus en plus ce cinéaste iconoclaste !
Merci de la découverte, je ne connaissais pas ce film. J'aime bien Ozon et j'ai toujours été attiré par le début du XXeme siècle.
Dans un tout autre genre, j'ai vu Donjons et Dragons, je m'attendais à un immense nanard, mais à l'arrivé, c'est vraiment pas mal. Je le conseille aux fans du genre.
chacs- Interne
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dav1974 offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai l'impression d'une régression ou d'un embourgeoisement de la culture POP.
Ou du moins un changement de catégorie.
(je parle de ça a cause de vos critiques sur Indi).
Quand les premiers star wars, les premier Indi sont sortis (entre autres, pour parler de l'époque), les gens prenaient ça comme un divertissement. Puis avec les années, ces mêmes personnes deviennent ultra exigeantes sur le produit de base et ses suites.
Faut pas me dire que Lucas quand il a fait star wars avait imaginé tout le background que les fans se sont construits autour de cette franchise (Lucas c'est pas Tolkien, on est bien d'accord ?). C'est des pouilleux qui se battent a coup de sabres lasers contre des mecs en uniformes.
Indi pareil : c'est un gars qui porte un chapeau , un fouet, et qui se balade dans un train fantôme de fêtes foraine pour atteindre le bonus de fin de stage.
Supermec pareil, les transformer, les marvel...tout ça :du divertissement !
Puis la: les fans ont changé star wars en Dynastie ou Dallas, faut tout respecter, les dernier c'est de la merde, et puis c'est pas possible que l'autre soit si forte sans s'entrainer, puis lui ça peut pas être le fils de elle...MES COUI..ES !!
Indiana Jones ? boh mais ça tient pas debout !!! des extra terrestres !!! (wesh,mais des nazis qui ouvrent l'arche d'alliance ça c'est narmol hein? des mecs en slips qui foutent une boule de 6 tonnes coincée avec deux bout de bois au fond d'une grotte, c'est finger in the nose pour le faire..:un qui pousse, un qui guide, et voila que ça va tenir 500 ans).
Sérieux : vous mangez plus de pop corn ou quoi ? Vous faites une recherche wikipedia a chaque fois qu'un dragon lâche une caisse pour voir comment ça se fait que son anus ne s’enflamme pas ?
Les seuls vrais reproches que je ferai au ciné pop: c'est les salaires des acteurs (en plus ils sont en gréve ces branlos..sérieux ! en GREVE !), et la dépense d'argent (surtout Française) pour des films "on invite tous les copains pour qu'ils payent leurs nouvelles ferrari" du type dernier asterix.
Voila
Ou du moins un changement de catégorie.
(je parle de ça a cause de vos critiques sur Indi).
Quand les premiers star wars, les premier Indi sont sortis (entre autres, pour parler de l'époque), les gens prenaient ça comme un divertissement. Puis avec les années, ces mêmes personnes deviennent ultra exigeantes sur le produit de base et ses suites.
Faut pas me dire que Lucas quand il a fait star wars avait imaginé tout le background que les fans se sont construits autour de cette franchise (Lucas c'est pas Tolkien, on est bien d'accord ?). C'est des pouilleux qui se battent a coup de sabres lasers contre des mecs en uniformes.
Indi pareil : c'est un gars qui porte un chapeau , un fouet, et qui se balade dans un train fantôme de fêtes foraine pour atteindre le bonus de fin de stage.
Supermec pareil, les transformer, les marvel...tout ça :du divertissement !
Puis la: les fans ont changé star wars en Dynastie ou Dallas, faut tout respecter, les dernier c'est de la merde, et puis c'est pas possible que l'autre soit si forte sans s'entrainer, puis lui ça peut pas être le fils de elle...MES COUI..ES !!
Indiana Jones ? boh mais ça tient pas debout !!! des extra terrestres !!! (wesh,mais des nazis qui ouvrent l'arche d'alliance ça c'est narmol hein? des mecs en slips qui foutent une boule de 6 tonnes coincée avec deux bout de bois au fond d'une grotte, c'est finger in the nose pour le faire..:un qui pousse, un qui guide, et voila que ça va tenir 500 ans).
Sérieux : vous mangez plus de pop corn ou quoi ? Vous faites une recherche wikipedia a chaque fois qu'un dragon lâche une caisse pour voir comment ça se fait que son anus ne s’enflamme pas ?
Les seuls vrais reproches que je ferai au ciné pop: c'est les salaires des acteurs (en plus ils sont en gréve ces branlos..sérieux ! en GREVE !), et la dépense d'argent (surtout Française) pour des films "on invite tous les copains pour qu'ils payent leurs nouvelles ferrari" du type dernier asterix.
Voila
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Y'a un peu de provoc dans ton post...
mais avec toi Dav !
pour les salaires des acteurs,c'est un peu comme dans tout les domaines,le haut du panier se gavent de dollars,le reste c'est loin d'être le cas.
Astérix a fait un flop,bien fait ! a force de prendre les spectateurs pour des pigeons....
mais avec toi Dav !
pour les salaires des acteurs,c'est un peu comme dans tout les domaines,le haut du panier se gavent de dollars,le reste c'est loin d'être le cas.
Astérix a fait un flop,bien fait ! a force de prendre les spectateurs pour des pigeons....
darktet- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
De la provoc, second degrés.
Mais je trouve vraiment chiant les puristes, qui en fait d’être des puristes, s'approprient une œuvre, imaginent plein de trucs que eux voudraient, et râlent si la licence va pas dans ce sens.
Pour les grèves, MON point de vue (qui ne compte pas mais pour que tu comprenne pourquoi je les traite de branlos):
Quand un film (ou un album) sort, qui prends des risques financiers ? c'est le studio qui sort le film, la boite de distribution etc...c'est pas le maquilleur, l'acteur, le technicien, eux ils n'investissent rien, si le film fait un flop, ils sont payé quand même.
C'est donc normal que les preneurs de risques soient mieux payés. Je le vois comme ça.
Et pour les acteurs: les mecs demandent des cachets de fous, et de plus en plus perchés, juste pour vendre leurs "noms" vu qu'ils ne jouent même plus toutes les scènes ou ils sont présent avec les images de synthèses ou les doublures "de corps". Si le film fait un flop, ils sont payés, si le film marche ils sont payé + une part sur les benefs.
Ça va ! tranquille quoi ...
Mais je trouve vraiment chiant les puristes, qui en fait d’être des puristes, s'approprient une œuvre, imaginent plein de trucs que eux voudraient, et râlent si la licence va pas dans ce sens.
Pour les grèves, MON point de vue (qui ne compte pas mais pour que tu comprenne pourquoi je les traite de branlos):
Quand un film (ou un album) sort, qui prends des risques financiers ? c'est le studio qui sort le film, la boite de distribution etc...c'est pas le maquilleur, l'acteur, le technicien, eux ils n'investissent rien, si le film fait un flop, ils sont payé quand même.
C'est donc normal que les preneurs de risques soient mieux payés. Je le vois comme ça.
Et pour les acteurs: les mecs demandent des cachets de fous, et de plus en plus perchés, juste pour vendre leurs "noms" vu qu'ils ne jouent même plus toutes les scènes ou ils sont présent avec les images de synthèses ou les doublures "de corps". Si le film fait un flop, ils sont payés, si le film marche ils sont payé + une part sur les benefs.
Ça va ! tranquille quoi ...
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai enchainé avec Dans la maison et c'est du même acabit que Frantz et c'est toujours un hommage appuyé à Alfred Hitchcock.chacs a écrit:lessthantod a écrit:Je viens de mater Frantz de François Ozon ...
Dans Frantz de François Ozon, nous sommes transportés en 1919 au sortir de la première guerre mondiale. L'humanité tout entière est en deuil (le syndrome du nid vide) et par conséquent tout le film est empli d'une grande tristesse. Le noir et blanc montre la morosité de l'après guerre, cette jeunesse désabusée qui a vue trop d'horreurs et qui a perdue l'envie de vivre, alors que la couleur montre l'insouciance et la joie passée.
Première chose qui frappe en voyant Frantz, c'est la question du sous-texte homosexuel ! A un moment donné, j'étais même persuadé que c'était le secret bien caché par Adrien, le personnage interprété par Pierre Niney. Plusieurs scènes vont d'ailleurs dans ce sens ! J'ai même eu du mal à croire qu'Adrien ait véritablement fait ce qu'il dit avoir fait ...
- Spoiler:
c'est à dire, qu'Adrien ait vraiment tué Frantz sur le champs de bataille et que c'est à ce moment là qu'il le voit pour la première fois.
La relation amoureuse Adrien-Frantz n'existe pas dans le film, mais le cinéma de François Ozon nous a tellement habitué à ce genre de liaison, qu'on est poussé à avoir cette (re)lecture du film. Peut-être que François Ozon lui-même amène cette ambiguïté, sans forcément s'en rendre compte, mais j'en doute ... tout dans sa mise en scène et dans son écriture, tend à laisser planer le doute. C'est l’art de l’iceberg ... l’écriture la plus puissante n’est pas tant ce qui est dit, que ce qui n’est pas dit.
Un autre point fort du film, c'est son casting. Que ce soient les acteurs allemands ou français, tous sont impeccables. Pierre Niney en tête, est excellent dans le rôle d'Adrien, un jeune homme torturé, tourmenté et étouffé par la culpabilité. Quand à Paula Beer, l'actrice allemande qui lui donne la réplique, elle mérite amplement le prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir féminin décerné à la Mostra de Venise. Je lui trouve une certaine ressemblance avec Romy Schneider, avec cette aura mystérieuse qui vous magnétise. Elle dégage vraiment quelque chose de fort. Et puis mention spéciale à Cyrielle Clair qui joue la mère castratrice d'Adrien. Elle est à la fois belle, élégante et d'une froideur redoutable. Elle n'est présente que sur quelques scènes, mais alors sa prestation est remarquable.
Dernier point essentiel du film, c'est la mise en scène très stylisée et recherchée de François Ozon. On sent qu'il a étudié chaque plan du film et qu'il n'a rien laissé au hasard. Ainsi, quand ressurgit le passé, l'image passe en couleurs (les faux flashbacks et le morceau de violon). A contrario, quand Anna (Paula Beer) avance pour retrouver Adrien ce n'est plus Franz (Anton von Lucke) qui l'intéresse, mais bien quelque chose de nouveau, c'est à dire son futur avec Adrien (donc noir et blanc). Et pour parler un peu de symbolisme, dès le premier plan du film, François Ozon annonce la couleur (sans mauvais jeux de mots). On voit les branches des arbres au premier plan en couleurs (donc le passé) et le village en arrière plan est en noir et blanc. On quitte le premier plan (le passé) pour entrer dans le village allemand (le présent).
François Ozon joue donc avec la pluralité des sens et ça ne se résume pas seulement à la mise en scène (le jeu avec les couleurs et le noir et blanc), mais aussi dans l'écriture où il y a de nombreux sous-textes et mensonges. Frantz peut être interprété de différentes façons et personnellement j'adore ce genre de films à plusieurs niveaux de lectures. L'ambiguïté générale plane tout au long du film. Il y a beaucoup de mensonges (ceux d'Adrien, mais aussi ceux de Nina envers sa famille) et beaucoup d'incompréhensions entre les personnages. Comme Alfred Hitchcock, François Ozon s’affranchit d’emblée de la question de la réalité et joue avec nos nerfs. L'ambiguïté, l'illusion et les faux-semblants règnent en maître et c'est ce qui fait le principal intérêt du film de François Ozon. Et même si je n'adore pas toute sa filmographie, je commence à apprécier de plus en plus ce cinéaste iconoclaste !
Merci de la découverte, je ne connaissais pas ce film. J'aime bien Ozon et j'ai toujours été attiré par le début du XXeme siècle.
Aprés avoir vu Frantz et Dans la maison, François Ozon remonte considérablement dans mon estime.
Je voulais le voir au ciné après avoir lu/entendu de très bons retours. Tu l'as vu comment ?chacs a écrit:Dans un tout autre genre, j'ai vu Donjons et Dragons, je m'attendais à un immense nanard, mais à l'arrivé, c'est vraiment pas mal. Je le conseille aux fans du genre.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
lessthantod a écrit:J'ai enchainé avec Dans la maison et c'est du même acabit que Frantz et c'est toujours un hommage appuyé à Alfred Hitchcock.chacs a écrit:lessthantod a écrit:Je viens de mater Frantz de François Ozon ...
Dans Frantz de François Ozon, nous sommes transportés en 1919 au sortir de la première guerre mondiale. L'humanité tout entière est en deuil (le syndrome du nid vide) et par conséquent tout le film est empli d'une grande tristesse. Le noir et blanc montre la morosité de l'après guerre, cette jeunesse désabusée qui a vue trop d'horreurs et qui a perdue l'envie de vivre, alors que la couleur montre l'insouciance et la joie passée.
Première chose qui frappe en voyant Frantz, c'est la question du sous-texte homosexuel ! A un moment donné, j'étais même persuadé que c'était le secret bien caché par Adrien, le personnage interprété par Pierre Niney. Plusieurs scènes vont d'ailleurs dans ce sens ! J'ai même eu du mal à croire qu'Adrien ait véritablement fait ce qu'il dit avoir fait ...
- Spoiler:
c'est à dire, qu'Adrien ait vraiment tué Frantz sur le champs de bataille et que c'est à ce moment là qu'il le voit pour la première fois.
La relation amoureuse Adrien-Frantz n'existe pas dans le film, mais le cinéma de François Ozon nous a tellement habitué à ce genre de liaison, qu'on est poussé à avoir cette (re)lecture du film. Peut-être que François Ozon lui-même amène cette ambiguïté, sans forcément s'en rendre compte, mais j'en doute ... tout dans sa mise en scène et dans son écriture, tend à laisser planer le doute. C'est l’art de l’iceberg ... l’écriture la plus puissante n’est pas tant ce qui est dit, que ce qui n’est pas dit.
Un autre point fort du film, c'est son casting. Que ce soient les acteurs allemands ou français, tous sont impeccables. Pierre Niney en tête, est excellent dans le rôle d'Adrien, un jeune homme torturé, tourmenté et étouffé par la culpabilité. Quand à Paula Beer, l'actrice allemande qui lui donne la réplique, elle mérite amplement le prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir féminin décerné à la Mostra de Venise. Je lui trouve une certaine ressemblance avec Romy Schneider, avec cette aura mystérieuse qui vous magnétise. Elle dégage vraiment quelque chose de fort. Et puis mention spéciale à Cyrielle Clair qui joue la mère castratrice d'Adrien. Elle est à la fois belle, élégante et d'une froideur redoutable. Elle n'est présente que sur quelques scènes, mais alors sa prestation est remarquable.
Dernier point essentiel du film, c'est la mise en scène très stylisée et recherchée de François Ozon. On sent qu'il a étudié chaque plan du film et qu'il n'a rien laissé au hasard. Ainsi, quand ressurgit le passé, l'image passe en couleurs (les faux flashbacks et le morceau de violon). A contrario, quand Anna (Paula Beer) avance pour retrouver Adrien ce n'est plus Franz (Anton von Lucke) qui l'intéresse, mais bien quelque chose de nouveau, c'est à dire son futur avec Adrien (donc noir et blanc). Et pour parler un peu de symbolisme, dès le premier plan du film, François Ozon annonce la couleur (sans mauvais jeux de mots). On voit les branches des arbres au premier plan en couleurs (donc le passé) et le village en arrière plan est en noir et blanc. On quitte le premier plan (le passé) pour entrer dans le village allemand (le présent).
François Ozon joue donc avec la pluralité des sens et ça ne se résume pas seulement à la mise en scène (le jeu avec les couleurs et le noir et blanc), mais aussi dans l'écriture où il y a de nombreux sous-textes et mensonges. Frantz peut être interprété de différentes façons et personnellement j'adore ce genre de films à plusieurs niveaux de lectures. L'ambiguïté générale plane tout au long du film. Il y a beaucoup de mensonges (ceux d'Adrien, mais aussi ceux de Nina envers sa famille) et beaucoup d'incompréhensions entre les personnages. Comme Alfred Hitchcock, François Ozon s’affranchit d’emblée de la question de la réalité et joue avec nos nerfs. L'ambiguïté, l'illusion et les faux-semblants règnent en maître et c'est ce qui fait le principal intérêt du film de François Ozon. Et même si je n'adore pas toute sa filmographie, je commence à apprécier de plus en plus ce cinéaste iconoclaste !
Merci de la découverte, je ne connaissais pas ce film. J'aime bien Ozon et j'ai toujours été attiré par le début du XXeme siècle.
Aprés avoir vu Frantz et Dans la maison, François Ozon remonte considérablement dans mon estime.Je voulais le voir au ciné après avoir lu/entendu de très bons retours. Tu l'as vu comment ?chacs a écrit:Dans un tout autre genre, j'ai vu Donjons et Dragons, je m'attendais à un immense nanard, mais à l'arrivé, c'est vraiment pas mal. Je le conseille aux fans du genre.
hum ... je l'ai téléchargé sur le successeur de t411
chacs- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Il est a la location sur amazon prime aussi.
Depuis klks temps, on se remet a louer des films comme dans les 90'...
Pour un peu qu'il y ai une promo, un location ça va de 1.99 a 4.99 le film.
Depuis klks temps, on se remet a louer des films comme dans les 90'...
Pour un peu qu'il y ai une promo, un location ça va de 1.99 a 4.99 le film.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est plutôt intéressant, mais j'aime bien avoir mes films sur support physique. Et pour le même prix et avec un peu de patience, il y a moyen de l'avoir en DVD.dav1974 a écrit:Pour un peu qu'il y ai une promo, un location ça va de 1.99 a 4.99 le film.
Dernière édition par lessthantod le Sam 9 Sep 2023 - 11:12, édité 1 fois
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Le Brio ...
Avec Le Brio d'Yvan Attal, j'ai eu la désagréable impression de voir un français (Pierre Mazard/Daniel Auteuil) tenter de faire sortir une maghrébine (Neïla Salah/Camilia Jordana) de sa mentalité d'origine, de la convertir à un mode de pensée différent de la sienne. C'est un film qui peut paraitre condescendant, au sens propre du terme, avec un professeur "blanc" qui rabaisse automatiquement ses interlocuteurs (Neïla, la petite beurette, étant sa victime préférée). Et quand il se montre ouvert, avenant et aimable, c'est pour mieux les manipuler. J'ai eu l'impression, peut être à tort, de voir un film de "droitard" tentant effectivement de montrer l'attrait d'une certaine éducation pour les jeunes issus de l'immigration. C'est une ode au multiculturalisme, mais un multiculturalisme réac, qui voit d'un mauvais œil l'identification culturelle. Il y a quand même cette idée sous-jacente que la culture arabo-musulmane pourrait nuire à l'intégration.
Le film est très ambiguë. On parle de notion de morale dans des cours d’histoire du droit à l’Université d’Assas, enseignés par des professeurs qui, paradoxalement, se moquent totalement de savoir qui a raison ou qui a tort ... ils se contrefoutent de la vérité, quoi ! C'est assez difficile de trouver une quelconque morale dans ce film, qui met au premier plan la relation entre un professeur blanc et raciste (et fort antipathique) et une jeune maghrébine pour le moins agressive. La relation professeur-élève est ici, pour le moins ambiguë. Que veut enseigner Pierre Mazart à Neïla, uniquement l'art de la rhétorique ou un mode vie qu'il juge plus convenable ?
Le premier débat au concours d'éloquence s'intitule "L'habit fait il le moine ?" avec Neïla qui doit soutenir le oui et son opposant, arrogant et bourgeois, qui doit soutenir le non. On met tout de suite les pieds dans le plat. Bien entendu, le discours de l'opposant use de la rhétorique et joue sur les provocations à caractère raciste pour la décontenancer et la faire réagir ... et bien sûr, elle tombe à pieds joints dans le piège !
Le Brio est un film tout juste moyen et qui, à titre personnel, ne mérite clairement pas les éloges reçues. Ce n'est clairement pas le film du siècle, ni de l'année, ni même un très bon film. Alors certes, il y a quelques bonnes idées de mise en scène, des cadrages originaux et l'aura de Daniel Auteuil (en petite forme, cela dit). Mais voilà, l'écriture du film est tellement convenue et stéréotypée. Et puis, Yvan Attal rate complètement l'acte final de son film ...
Encore une fois, le scénario multiplie les situations "malaisantes" et les clichés, enfilés comme des perles. Le concept du film est intéressant, mais totalement sous-exploité. Le concours d'éloquence est trop vite expédié, au profit d'un énième regard social complètement banal. Sans parler du manque flagrant d'inspiration concernant les dialogues, avec les monologues de Neïla qui ne sont jamais au niveau de ses opposants. C'est vraiment dommage, avec un tel concept il y avait de quoi faire beaucoup mieux.
Avec Le Brio d'Yvan Attal, j'ai eu la désagréable impression de voir un français (Pierre Mazard/Daniel Auteuil) tenter de faire sortir une maghrébine (Neïla Salah/Camilia Jordana) de sa mentalité d'origine, de la convertir à un mode de pensée différent de la sienne. C'est un film qui peut paraitre condescendant, au sens propre du terme, avec un professeur "blanc" qui rabaisse automatiquement ses interlocuteurs (Neïla, la petite beurette, étant sa victime préférée). Et quand il se montre ouvert, avenant et aimable, c'est pour mieux les manipuler. J'ai eu l'impression, peut être à tort, de voir un film de "droitard" tentant effectivement de montrer l'attrait d'une certaine éducation pour les jeunes issus de l'immigration. C'est une ode au multiculturalisme, mais un multiculturalisme réac, qui voit d'un mauvais œil l'identification culturelle. Il y a quand même cette idée sous-jacente que la culture arabo-musulmane pourrait nuire à l'intégration.
Le film est très ambiguë. On parle de notion de morale dans des cours d’histoire du droit à l’Université d’Assas, enseignés par des professeurs qui, paradoxalement, se moquent totalement de savoir qui a raison ou qui a tort ... ils se contrefoutent de la vérité, quoi ! C'est assez difficile de trouver une quelconque morale dans ce film, qui met au premier plan la relation entre un professeur blanc et raciste (et fort antipathique) et une jeune maghrébine pour le moins agressive. La relation professeur-élève est ici, pour le moins ambiguë. Que veut enseigner Pierre Mazart à Neïla, uniquement l'art de la rhétorique ou un mode vie qu'il juge plus convenable ?
Le premier débat au concours d'éloquence s'intitule "L'habit fait il le moine ?" avec Neïla qui doit soutenir le oui et son opposant, arrogant et bourgeois, qui doit soutenir le non. On met tout de suite les pieds dans le plat. Bien entendu, le discours de l'opposant use de la rhétorique et joue sur les provocations à caractère raciste pour la décontenancer et la faire réagir ... et bien sûr, elle tombe à pieds joints dans le piège !
Le Brio est un film tout juste moyen et qui, à titre personnel, ne mérite clairement pas les éloges reçues. Ce n'est clairement pas le film du siècle, ni de l'année, ni même un très bon film. Alors certes, il y a quelques bonnes idées de mise en scène, des cadrages originaux et l'aura de Daniel Auteuil (en petite forme, cela dit). Mais voilà, l'écriture du film est tellement convenue et stéréotypée. Et puis, Yvan Attal rate complètement l'acte final de son film ...
- Spoiler:
- C'est d'une facilité et d'une maladresse ahurissante et surtout totalement incohérent ! Comment expliquer le revirement complet de Mounir, le copain de Neïla ? Alors qu'ils se sont engueulés il y a plusieurs jours, voire même plusieurs semaines, qu'elle ne lui a pas parlé, qu'elle ne lui a rien dit de tout ce qu'elle a vécu, vu, entendu, ressenti ... il lui sort le grand discours du gars qui a tout compris, tout perçu ! Non mais sérieux, les scénaristes ont dû sortir les rames pour se sortir de ce marasme. Quant à Nëila, elle rate malgré tout la finale du concours d'éloquence et visiblement ça n'a aucune importance. Neïla devient avocate, évidemment pénaliste, évidemment commise d'office, évidemment pour un braqueur de supérette d'origine maghrébine (forcément) qui la respecte juste parce qu'elle lui parle en arabe ... Bonjour le cliché !
Encore une fois, le scénario multiplie les situations "malaisantes" et les clichés, enfilés comme des perles. Le concept du film est intéressant, mais totalement sous-exploité. Le concours d'éloquence est trop vite expédié, au profit d'un énième regard social complètement banal. Sans parler du manque flagrant d'inspiration concernant les dialogues, avec les monologues de Neïla qui ne sont jamais au niveau de ses opposants. C'est vraiment dommage, avec un tel concept il y avait de quoi faire beaucoup mieux.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater La famille Bélier ...
La Famille Bélier d'Éric Lartigau est ce que j'appelle un feel good movie, un film qui vous donne le sourire une fois le générique de fin terminé. Il met en avant les bons sentiments et pour une fois, ça fait du bien de rire sans esprit moqueur. Avec La Famille Bélier, le réalisateur du déjà fort sympathique Prête-moi ta main, arrive de nouveau à concilier humour, émotions et bons sentiments. Cette petite famille a un cœur gros comme ça et on se prend d'affection pour chacun d'entre eux.
Dans La Famille Bélier, on suit tout d'abord les aventures amoureuses et musicales de Paula Bélier incarnée par Anne Peichert (aka Louane). C'est en s'inscrivant au cours de chant de Monsieur Thomasson (Eric Elmosnino) qu'elle se découvre des talents dans le chant et que par la même occasion, elle s'éprend de son partenaire de chant Gabriel (Ilian Bergala), beau et un peu rebelle. Monsieur Thomasson est ce professeur de chant typiquement aigri, mais qui repère d'un seul coup d'œil (ou d'oreille) le talent quand il se présente à lui ... et Paula est très talentueuse. De plus, Paula sert d'interprète à ses deux parents qui sont sourds et muets. En effet, dans la famille Bélier, tout le monde est sourd ... sauf Paula.
En parallèle de la trame principale, on suit la campagne électorale dans laquelle se lance le père de Paula, Rodolphe Bélier (François Damiens). Malgré son handicap (donc sourd et muet), il voit tout et il comprend tout ... et même qu'il "entend" tout. C'est l'archétype du bon père de famille. Toute la famille Bélier le soutient dans la course à la mairie, une course qui semble perdue d'avance. Mais il ne se pose pas de questions et il fonce. Quant à Gigi Bélier (Karin Viard), la mère de Paula, elle ne vit que pour sa famille et ne peut pas envisager que sa fille "entendante" puisse un jour voler de ses propres ailes. Le film possède donc deux trames narratives, voire même une troisième (plus mineure) du frère qui tombe amoureux de la meilleure amie de Paula.
Le concept du film et son scénario sont d'une grande simplicité, ce qui pourrait facilement passer pour un téléfilm du dimanche soir sur TF1. Mais oubliez les grosses ficelles du scénario, la relative pauvreté des dialogues, ainsi que la mise en scène sans grande imagination d'Éric Lartigau. Oubliez également les chansons de Michel Sardou, si vous n'êtes pas un inconditionnel "du Mozart de la variété française". Mais pour paraphraser Monsieur Thomasson, fan inconditionnel de Michel Sardou, "Michel Sardou est à la variété française ce que Mozart est à la musique classique, intemporel". Vous oublierez d'autant plus facilement tous ses petits défauts, que le film peut compter sur d'excellents acteurs qui donnent tous le meilleur d'eux même.
Pour son premier grand rôle au cinéma, Louane s'impose avec une facilité déconcertante, tout en dégageant une belle et grande émotion. Louane EST Paula Bélier, sans recourir au moindre artifice, sans en faire des tonnes, en se laissant doucement glisser dans la peau d'une jeune fille dont le parcours lui ressemble furieusement. Quant à Eric Elmosnino, il est totalement crédible en professeur de chant qui ne vit que pour et par Michel Sardou "Parce que quand tout va mal et qu'il n'y a plus d'espoir, il reste Michel Sardou".
Mais le couple qui retient toute notre attention, ce sont bien les parents Bélier. François Damiens et son physique "atypique" est formidable. Il se dégage une telle tendresse dans son regard, qu'il en devient (presque) beau. Il est surtout connu du grand public pour sa carrière d'humoriste avec ses canulars pour la télévisions belge (Les Caméras planquées de François Damiens), mais c'est un acteur qui a mûri et gagné en notoriété au fil des ans. Au cinéma on lui propose d'abord des seconds rôles comiques où il interprète des personnages complètement déjantés et en même temps tellement attachants (dans le très bon L'Arnacœur avec Romain Duris et Vanessa Paradis). Ici il interprète toujours le même personnage déjanté et empreint d’une certaine timidité, mais avec un peu plus de nuances et une pointe de charme. Ensuite, nous avons Karin Viard qui, comme à son habitude, nous propose un personnage haut en couleurs. Elle s'amuse follement et de ce fait, elle en fait des tonnes ... peut-être trop, mais c'est tellement jubilatoire. Avec François Damiens, tous deux forment un couple déjanté, drôle et tendre.
La Famille Bélier est un film touchant, bourré de bons sentiments et surtout, c'est un film sincère. Comme dans Intouchables d'Olivier Nakache et Eric Toledano, le film ne se moque jamais du handicap. Au contraire, ici le handicap sert de moteur à tous les membres de cette petite famille. La famille Bélier donne ce qu'il promet, ni plus ni moins, à savoir un divertissement honnête et sensible, pas (trop) racoleur et qui possède deux ou trois moments de (petite) grâce. Bref, ce n'est pas un chef d'œuvre absolu, mais c'est un film qui fait du bien et dans lequel tous les acteurs s'amusent follement (et nous avec).
La Famille Bélier d'Éric Lartigau est ce que j'appelle un feel good movie, un film qui vous donne le sourire une fois le générique de fin terminé. Il met en avant les bons sentiments et pour une fois, ça fait du bien de rire sans esprit moqueur. Avec La Famille Bélier, le réalisateur du déjà fort sympathique Prête-moi ta main, arrive de nouveau à concilier humour, émotions et bons sentiments. Cette petite famille a un cœur gros comme ça et on se prend d'affection pour chacun d'entre eux.
Dans La Famille Bélier, on suit tout d'abord les aventures amoureuses et musicales de Paula Bélier incarnée par Anne Peichert (aka Louane). C'est en s'inscrivant au cours de chant de Monsieur Thomasson (Eric Elmosnino) qu'elle se découvre des talents dans le chant et que par la même occasion, elle s'éprend de son partenaire de chant Gabriel (Ilian Bergala), beau et un peu rebelle. Monsieur Thomasson est ce professeur de chant typiquement aigri, mais qui repère d'un seul coup d'œil (ou d'oreille) le talent quand il se présente à lui ... et Paula est très talentueuse. De plus, Paula sert d'interprète à ses deux parents qui sont sourds et muets. En effet, dans la famille Bélier, tout le monde est sourd ... sauf Paula.
En parallèle de la trame principale, on suit la campagne électorale dans laquelle se lance le père de Paula, Rodolphe Bélier (François Damiens). Malgré son handicap (donc sourd et muet), il voit tout et il comprend tout ... et même qu'il "entend" tout. C'est l'archétype du bon père de famille. Toute la famille Bélier le soutient dans la course à la mairie, une course qui semble perdue d'avance. Mais il ne se pose pas de questions et il fonce. Quant à Gigi Bélier (Karin Viard), la mère de Paula, elle ne vit que pour sa famille et ne peut pas envisager que sa fille "entendante" puisse un jour voler de ses propres ailes. Le film possède donc deux trames narratives, voire même une troisième (plus mineure) du frère qui tombe amoureux de la meilleure amie de Paula.
Le concept du film et son scénario sont d'une grande simplicité, ce qui pourrait facilement passer pour un téléfilm du dimanche soir sur TF1. Mais oubliez les grosses ficelles du scénario, la relative pauvreté des dialogues, ainsi que la mise en scène sans grande imagination d'Éric Lartigau. Oubliez également les chansons de Michel Sardou, si vous n'êtes pas un inconditionnel "du Mozart de la variété française". Mais pour paraphraser Monsieur Thomasson, fan inconditionnel de Michel Sardou, "Michel Sardou est à la variété française ce que Mozart est à la musique classique, intemporel". Vous oublierez d'autant plus facilement tous ses petits défauts, que le film peut compter sur d'excellents acteurs qui donnent tous le meilleur d'eux même.
Pour son premier grand rôle au cinéma, Louane s'impose avec une facilité déconcertante, tout en dégageant une belle et grande émotion. Louane EST Paula Bélier, sans recourir au moindre artifice, sans en faire des tonnes, en se laissant doucement glisser dans la peau d'une jeune fille dont le parcours lui ressemble furieusement. Quant à Eric Elmosnino, il est totalement crédible en professeur de chant qui ne vit que pour et par Michel Sardou "Parce que quand tout va mal et qu'il n'y a plus d'espoir, il reste Michel Sardou".
Mais le couple qui retient toute notre attention, ce sont bien les parents Bélier. François Damiens et son physique "atypique" est formidable. Il se dégage une telle tendresse dans son regard, qu'il en devient (presque) beau. Il est surtout connu du grand public pour sa carrière d'humoriste avec ses canulars pour la télévisions belge (Les Caméras planquées de François Damiens), mais c'est un acteur qui a mûri et gagné en notoriété au fil des ans. Au cinéma on lui propose d'abord des seconds rôles comiques où il interprète des personnages complètement déjantés et en même temps tellement attachants (dans le très bon L'Arnacœur avec Romain Duris et Vanessa Paradis). Ici il interprète toujours le même personnage déjanté et empreint d’une certaine timidité, mais avec un peu plus de nuances et une pointe de charme. Ensuite, nous avons Karin Viard qui, comme à son habitude, nous propose un personnage haut en couleurs. Elle s'amuse follement et de ce fait, elle en fait des tonnes ... peut-être trop, mais c'est tellement jubilatoire. Avec François Damiens, tous deux forment un couple déjanté, drôle et tendre.
La Famille Bélier est un film touchant, bourré de bons sentiments et surtout, c'est un film sincère. Comme dans Intouchables d'Olivier Nakache et Eric Toledano, le film ne se moque jamais du handicap. Au contraire, ici le handicap sert de moteur à tous les membres de cette petite famille. La famille Bélier donne ce qu'il promet, ni plus ni moins, à savoir un divertissement honnête et sensible, pas (trop) racoleur et qui possède deux ou trois moments de (petite) grâce. Bref, ce n'est pas un chef d'œuvre absolu, mais c'est un film qui fait du bien et dans lequel tous les acteurs s'amusent follement (et nous avec).
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