Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !

[rhod-atari]

Oui très bonne. ça change des merdes qui sortent tous les ans...

Notre Bacri national, RIP
Le Marié, la tête à claque de première

Oui, un bon moment

[lessthantod]

Comme toi Less j'apprécie cette comédie.

un extrait :

Spoiler:

Il est vraiment très Alban Ivanov, mais ils sont tous très bons.

[lessthantod]

Je viens de mater Nos Jours Heureux d'Olivier Nakache et Eric Toledano ...


Les colonies de vacances est un sujet qui n'est pas si souvent exploité dans le cinéma français. Néanmoins, trente ans avant Nos Jours Heureux, La Meilleure Façon De Marcher de Claude Miller (1976) mettait en scène Patrick Deweare et Patrick Bouchitey, deux moniteurs d'une colonie de vacances que tout oppose. Je pense aussi à Scout Toujours de Gérard Jugnot (1985), mais en mode grosse farce. Et puis, il y a aussi le cinéma américain et Les Valeurs de la Famille Addams de Barry Sonnenfeld, en mode comédie complètement barrée (et noire). Mais ici, dans Nos Jours Heureux, c’est une véritable colonie de vacances pour ados et enfants qui est représenté ici.

Nous sommes en 1992, Vincent (Jean Paul Rouve) doit diriger un camp de vacances pour enfants pendant trois semaines et faire face à toutes sortes d'imprévus, l'incompétence des moniteurs, divers problèmes liés aux enfants, l'attribution des chambres, les voyages, leurs affaires. Très souvent, ce qui semble au début n'être que de petits problèmes, finissent par devenir de grands problèmes.

Entre Caroline la timide, la séduisante Lisa qui ne laisse pas Vincent indifférent, le grande gueule Daniel ... le film n'a pas peur des clichés. Mais parce que c’est le ton voulu par Olivier Nakache et Eric Toledano pour raconter ces trois semaines folles, j'ai vite admis la chose. Ces stéréotypes sont les moteurs de plusieurs séquences comiques très bien pensées, ce qui justifie le choix des deux réalisateurs/scénaristes. Mais toujours est-il que j’aurais aimé un peu plus d’originalité et de réalisme dans les situations proposées. Et il en va de même pour les enfants, entre le surdoué, l’angoissé qui continue à poser mille questions sur tout et rien, la jeune timide toute mignonne ... tous les clichés sont représentés. Et bien sûr, les filles sont l’un de leurs plus grands intérêts pendant leurs vacances, que ces soit chez les moniteurs ou chez les jeunes garçons.

Toujours est-il que la magie opère, l’énergie des acteurs, le regard nostalgique adopté par les deux réalisateurs sur un domaine qu'ils ont eux-même bien connu, la façon dont les problèmes sont résolus ou contournés, suffisent pour nous divertir et nous faire passer un très bon moment. Il faut aborder Nos jours heureux pour ce qu'il est, une gentille comédie familiale qui fleurte avec le feel-good movie pour ados. Et puis tant pis pour les nombreux clichés qui jalonnent le film, qui ne sont pas trop gênants de toute façon. On oubliera aussi un final vraiment trop convenu.

[lessthantod]

Je viens de mater The Banshees of Inisherin de Martin McDonagh ...


Encore plus que Bon Baiser de Bruges et 3 Billboards de Martin McDonagh, The Banshees of Inisherin du même réalisateur c'est un mélange idiosyncratique de situations absurdes, de mélancolie, d'humour noir et surtout de grande solitude. C'est aussi et surtout l'une des meilleures performances d'un ensemble d'acteurs que j'ai vu depuis très longtemps (Colin Farrell et Brendan Gleeson bien sûr, mais aussi et surtout Kerry Condon et Barry Keoghan).

Pádraic (Colin Farrell) et Colm (Brendan Gleeson) sont deux amis qui se disputent parce que l’un ne veut tout simplement plus être ami avec l’autre. Pourquoi ? Parce qu’il a pris conscience de la rapidité avec laquelle sa vie passe et qu’il ne veut pas la gaspiller avec des gens ennuyeux. L’autre s’offusque (évidemment) et commence à essayer de reconquérir l’autre jusqu’à ce que l’obstination de son ami fasse déborder son animosité qui couve.

En réalité, le film tourne autour de trois histoires, qui ont ont toutes leurs conclusions parfaites et qui se croisent intelligemment. Comme dans 3 Billboards, il y a un mélange parfait d’humour et de tragédie. Les trois histoires tournent autour de Pádraic qui accepte difficilement que son meilleur ami Colm ne veuille plus rien faire avec lui, de sa sœur Siobhan qui essaie de trouver un but dans sa vie et de Dominic qui vit la pire des situation possible dans sa vie (je n'en dirai pas plus, pour ne pas spoiler).

Au début, je m’identifiais beaucoup au personnage interprété par Brendan Gleeson, parce que je me sentais comme lui. La vie est trop courte pour la consacrer à des relations qui n’ajoutent pas de valeur à la sienne. Mais voilà, son comportement devient de plus en plus "extrême" (pour le moins qu'on puisse dire) et j'ai fini par réaliser à quel point ce bonhomme est malade. Ma sympathie s'est alors reporté sur le personnage interprété par Colin Farrell ... jusqu’à ce que je commence à réaliser à quel point il est égoïste et à quel point ses propres actions sont davantage motivées par le désir d’être aimé que d'aider son ami.

Ce sont tous des personnages qui traitent de l’existentialisme inhérent au fait d’être des êtres humains vivants sur la planète, avec tous leurs défauts. Et nous nous voyons en eux, à la fois dans le bon et dans le mauvais. Bien que le film se déroule en 1923, on a vraiment l'impression que Martin McDonagh a cherché l'inspiration du côté de la dernière pandémie, pour montrer l’isolement et la solitude provoqués par le covid.

Kerry Condon vole la vedette à tout le monde dans le rôle de Siobhan, la sœur de Farrell. Elle est un antidote à l’angoisse masculine qui imprègne ce petit village irlandais. Alors que les hommes se contentent de mijoter, de pleurnicher et de se plaindre de vies ennuyeuses et inutiles (alors qu’ils ne font rien pour la changer), elle en a marre de voir à quel point sa vie à elle est ennuyeuse et décide de saisir sa chance pour trouver son propre bonheur. Quant à Barry Keoghan qui joue l'idiot du village (et amoureux de Siobhan), c'est peut-être le personnage le plus déchirant du film ... mais une fois encore, je n'en dirai pas plus, pour ne pas spoiler.

Et puis il y a Colin Farrell dans le rôle de Pádraic. Colin Farrell nous a habitué à de grandes performances au cours de ces 20 dernières années (Le Nouveau Monde, Miami Vice, Le Rêve de Cassandre, Bons baisers de Bruges, The Lobster ...), mais Banshees c'est vraiment son moment "Eureka". Pádraic c'est un rôle en or pour lui et sa performance ne déçoit vraiment pas, son timing comique et la profondeur de son jeu sont juste incroyables.

J'aurais souhaité peut-être davantage de profondeur sur le développement du personnage de Colm. J'ai pensé tout le long du film que ses agissements (pour certains assez extrêmes) cachaient quelque chose de plus profond, que jusque là il dissimulait. Mais finalement non, ce qui m'a empêché d'éprouver suffisamment d'empathie pour bien le comprendre. Ses réactions extrêmes sont assez irrationnelles et cela semble fou qu'on puisse aller aussi loin pour une simple histoire d'amitié qui prend fin.

De peur que tout ce que j’ai écrit jusque là vous donne l'impression que ce film est sombre et déprimant ... ai-je également mentionné qu’il est très, mais alors vraiment très drôle ? Alors certes, c’est drôle à la façon Martin McDonagh, c’est sûr ... mais si vous êtes adepte comme moi de l'humour noir et décalé, vous allez rire de bon cœur (tout du moins au début, dans la première moitié du film). Il m'a peut-être finalement manqué un impact émotionnel similaire à celui de 3 Billboards pour être totalement convaincu, mais c'est bien sûr très personnel. En revanche, rien à redire sur le jeu des acteurs, tous sont absolument excellents.

[lessthantod]

Je viens de mater Top Gun de Tony Scott ...


Top Gun c'est du 100% Tony Scott, c'est donc un film qui mise tout sur le tape à l'œil. Sur un plan strictement visuellement, c'est époustouflant et Tony Scott fait son maximum pour vous proposer des plans à vous couper le souffle. Les scènes de combats aériens sont parfaitement chorégraphiées et l'immersion est totale. Cependant, les séquences d’avions de chasse ne font pas un film et c’est au niveau de l’intrigue que Top Gun rencontre quelques problèmes occasionnels.

Plus de 35 ans après sa sortie (1986), Top
Gun a pris un sacré coup de vieux sur le plan strictement narratif. L'histoire peut paraître bien ringarde sur pleins d'aspects (le patriotisme exacerbé et l'amitié viril notamment) et le film n'a pas peur d'accumuler les clichés. La fierté d’être américain est omniprésent, tout le film tourne autour de ce thème central. C'est lourd, c'est répétitif et si vous êtes allergique à ça, vous allez très vite décrocher. La relation pseudo paternelle qui unit Tom Cruise et Tom Skerrit est d'un tel ennui, c'est redondant et c'est bien niais comme il faut. Je suis OK pour un peu de bons sentiments, tant que ce n’est pas pris trop au sérieux. Or là, c'est du 100% premier degré et c’est sur ce point bien précis que ça tombe à plat.

Néanmoins, il y a des moments dans Top Gun où on prend vraiment son pied. Ce sont ces petites scènes bien ringardes comme il faut, qui sont les plus amusantes. La scène du volleyball est vraiment un classique du genre et les quatre acteurs impliqués s’amusent vraiment à jouer les apollons torses nus. La relation entre Tom Cruise et Anthony Edwards est également très émouvante par moments et l'alchimie entre les deux acteurs est évidente.

Le jeu des acteurs. C'est justement ce qui sauve Top Gun de l'ennui. C'est ce film qui a vraiment lancé la carrière de Tom Cruise. Son sourire arrogant le rend parfait pour ce rôle et il se donne réellement à fond pour dépeindre ce personnage déterminé et passionné. C'est dans les moments forts en emotions que Tom Cruise se distingue vraiment de ses compères.

Anthony Edwards est lui aussi très bon dans le rôle de Goose, celui qui prend la deuxième place derrière le Maverick de Tom Cruise. Il remporte instantanément l'adhésion des spectateurs, avec son esprit de camaraderie, son humour et son charme.

Val Kilmer est également excellent en tant que principal rival de Maverick. Il joue très bien face à Tom Cruise et fait un travail fantastique pour personnifier l’arrogance. Quant à Michael "fucking" Ironside, une fois de plus il fait ce qu’il sait faire le mieux, c'est à dire faire la gueule. Il parvient à parcourir tout un film, sans décrocher le moindre sourire.

L’histoire entre Tom Cruise et Kelly McGillis est très romantique et sensuelle. La chaleur entre eux est très bien transmise à l’écran et c’est ce qui place Top Gun au-dessus du blockbuster lambda.

"Take My Breath Away" de Berlin est une chanson qui parvient encore aujourd'hui, plus de 35 ans après, à remporter l'adhésion des spectateurs. C’est complètement ringard et ça colle parfaitement avec l'ambiance années 80.

Top Gun de Tony Scott est un film qui atteint son objectif, nous divertir. Si vous recherchez une écriture soignée et un film qui vous fasse réfléchir, ce film n’est pas fait pour vous. Top Gun, c'est le film parfait pour éteindre son cerveau et profiter pleinement du spectacle.

[lessthantod]

Je viens de remater Le Goût des autres d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ...



Le Goût des autres, c'est d'abord et avant tout un film d'acteurs. Le film de (et avec) Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri réunit un ensemble de personnages minutieusement choisis et assemblés, comme un puzzle humain et le résultat est tout simplement jubilatoire.

La structure du scénario et la qualité de son écriture nous pousse à tout repenser sur les personnages que nous tenions déjà pour acquis. Cette qualité d'écriture se voit surtout dans les dialogues, tous d'une finesse incroyable. Quant au scénario, il s'articule autour de différents arcs narratifs de personnages tous complexes et ambivalents. Lorsque le visionnage sera terminé, vous n’en croirez pas vos yeux, tellement votre cerveau en sera retourné.

Le thème principal du film, ce sont les paires de couples dépareillés. M. Castella (Jean-Pierre Bacri) est dans un mariage malheureux, dû au fait que sa femme déteste les gens et préfère les animaux, ce qui en fait une bien mauvaise partenaire pour lui. Quand le chien de cette terrible femme mord un passant, au lieu de montrer de la sympathie, elle blâme le pauvre homme. Ensuite, vous découvrez que son chien mord les gens tout le temps, mais c’est toujours la faute de la victime. Ensuite, M. et Mme Castella vont à une pièce de théâtre et Mme Castella trouve à redire sur tout.

M. Castella déteste généralement le théâtre, mais est hypnotisé par la performance de l’une des actrices, la même femme qui lui donne des cours d’anglais. M. Castella passe une grande partie du film à tenter de se rapprocher de cette actrice (Anne Alvaro) et de ses amis bohèmes, même s’il n’a vraiment rien en commun avec eux et semble n’avoir aucune chance avec elle.

D'autres personnages secondaires qui gravitent autour du couple Castella, exploitent également le thème des couples dépareillés. Mme Castella essaie, pour une fois, de tendre la main à sa belle-sœur séparée. Il y a aussi Agnès Jaoui qui travaille dans un bar et qui tour à tour est séduite par le chauffeur de M. Castella (Alain Chabat) puis par son garde du corps (Gérard Lanvin). Toutes ces relations sont difficiles, voire impossibles. Certaines fonctionnent malgré tout, d’autres non. Bien que je ne croie pas vraiment au vieil axiome selon lequel « les contraires s’attirent », le film est suffisamment intelligent et bien fait, avec un jeu d'acteurs très crédible, pour nous faire croire que ce sont de vraies personnes.

La confiance, l’intelligence et l’humour avec lesquels Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri présentent ces vies enchevêtrées, sont un plaisir certain et offre une alternative rafraîchissante aux comedies romantiques plus classiques. Et puis, Jean-Pierre Bacri est une fois de plus formidable et c'est probablement son plus grand rôle. J'aime vraiment ce personnage de vieux bougon fort sympathique, qu'il interprète films après films.

Le film est magnifiquement rythmé et stimulant. Les prémisses du film n’est pas de savoir si les contraires s'attirent (ce qui ne serait pas nouveau), mais si nos idées préconçues nous maintiennent fermés à de nouvelles personnes et à de nouvelles expériences. Avec un petit coup du destin, les personnages de ce film si charmant prennent de profondes respirations, regardent à nouveau les gens et les situations, et voient ce qui leur manquait dans leur vie auparavant. L'art (ici le théâtre) nous enrichit et nous aide à abandonner les vieilles idées préconçues.

Même plus de 20 ans après, Le Goût des autres c'est un film qui n'a rien perdu de sa fraicheur et l’un des meilleurs films d’acteurs que vous puissiez voir.

[RPG]

Le film veut tellement avoir l'air cool qu'il en devient une purge indigeste !
Quand tu essayes d’être ce que tu n'es pas , cela fini toujours mal.

Film qui essaye de choqué avec quelque scène "PIPI CACA" mais qui en même temps te sors toujours les mêmes discourt comme quoi "Hollywood te brise les gens"

Soit tu fonces droit dans le mur soit tu fais un film engagé  mais les 2 ensembles cela donne un truc ridicule ou tu as l'impression de regarder des morceaux mis bout a bout sans réel fil conducteur.

Enfin voila si vous voulez pas perdre 3h00 de votre vie en regardant un truc pédant qui n'a pas grand chose a raconter , je vous conseille de rester sur votre console de jeu !

[Carzou]

Le goût des autres, un de mes films français préférés.

Babylon me tentait énormément sur le papier, ça traite d'une période que j'adore, mais la bande annonce et les critiques m'ont bien refroidi...

[lessthantod]

Je viens de mater Avatar La voie de l'eau ...


La leçon du jour, ne jamais douter, même pas un seul instant, de la force créative de James Cameron. J'ai toujours été un grand fan de sa filmographie, mais pour Avatar et une fois n'est pas coutume, j'étais assez assez septique quant à une suite sur Pandora. En tout cas, une seule recommandation s'impose, allez le voir en 3D ça vaut vraiment le coup d'œil !

Personnellement, je ne suis pas non plus le plus grand fan de la 3D, mais là, en 3D IMAX et dans une salle super confort, j'ai pris une véritable claque. Sur le plan strictement technique et visuel, avec une 3D somptueuse et ultra immersive ... ça prouve que film été fait pour.

Ce que j'ai lu/entendu ailleurs et qui me semble très juste, c'est que scénario tient sur une page et qu'il est très naïf. Devant Avatar, j'ai eu un peu le même plaisir qu'avec Pacific Rim, avec des robots géants qui se tapent dessus ! C'est comme voir des rêves d'enfant prendre vie, comme quand je jouais avec mes jouets Transformers et que je m'inventais des histoires entre les gentils et les méchants.

Je me suis montré très indulgent avec le scénario du film, car je voulais tout simplement voyager. La fuite dans une île insulaire n'est qu'un prétexte pour James Cameron, afin d'explorer les oceans (étant lui-même un passionné des océans) comme dans Abyss ou Titanic. J'ai été assez surpris par le côté activiste du film (la dénonciation de la maltraitance animale), qui est encore plus poussé que sur le premier. Et puis, il y a une forte thématique centrée sur la famille. On sent que c'était quelque chose d'important pour James Cameron et le retournement des forces rappelle beaucoup Terminator 2 avec Sarah et John, mais en plus poussé ici encore.

Beaucoup de personnages interagissent, mais le plus intéressant de tous dans ce second opus, c’est le personnage de Kiri joué par Sigourney Weaver. Très charmante, on reconnaît tout de suite les traits de Sigourney plus jeune. Elle est très attachante et je vais porter plus particulièrement mon attention sur l'évolution de son personnage dans les deux suites.

Pour moi, il est évident que Quaritch (Stephen Lang) aura une sorte de rédemption dans Avatar 3. Pourquoi ? Parce que je pense que le message de James Cameron est que les humains peuvent changer. James Cameron est un optimiste, ou tout du moins il veut promouvoir l'optimisme. Si même le pire salaud peut changer, alors tout le monde le peut. C'est pourquoi il utilise de nouveau ce personnage, qu'il fait "renaitre" dans la peau de son ennemi les Na'vi. C'est pourquoi Spider le sauve, même si cet arc narratif (Quaritch qui découvre qu'il a un fils) aurait pu être un peu plus appuyé dans ce deuxième Avatar.

Pour revenir au personnage de Spider, sa position est assez ambigüe et j'ai trouvé ça plutôt intéressant qu'il reste dans un "entre-deux". Il reste attaché à la famille Sully et aux Na'vis, mais il épouse aussi la cause de Quaritch, d'une certaine manière ...

Spoiler:

On a vraiment un personnage partagé entre deux pères potentiels, comme Quaritch pourrait être bientôt partagé entre deux races/identités différentes.
Le principal reproche que j'ai à faire sur le film, c’est un manque certain d’enjeux. Contrairement au premier film, où les Na'vis doivent défendre leur territoire contre l’envahisseur, ici nous sommes sur une histoire de vengeance familiale, beaucoup trop fade et pas franchement palpitante. Même si visuellement c'est sublissime, ça manque cruellement d'enjeu.

Ensuite et un peu comme pour Star Wars VII, il y a beaucoup de redites avec le premier Avatar. Je regrette aussi que la BO manque d'ampleur et ne soit pas assez présente. Aussi, la richesse du monde marin a manqué un poil d'éducation.

Enfin, j'ai trouvé que les Na'vis des eaux étaient trop peu presents dans le film. Les enfants du chef de clan de l'île sont très présents au début du film, mais par la suite ils disparaissent complètement. De même, le chef du clan (Cliff Curtis) et sa femme (Kate Winslet) sont trop en retrait et ne jouent pas un rôle assez important, alors que les parents de Ney'tiri (Zoe Saldana) étaient essentiels dans le premier Avatar. Enfin, lors de la bataille finale, les Na'vis des eaux balancent deux ou trois grenades durant l'assaut et ensuite on ne les voit plus du tout.

Bref, j’ai pleuré tellement c’est beau techniquement et visuellement. Le scénario est simple, mais pas simpliste et à aucun moment je ne me suis réellement ennuyé. J'ai réellement pris une claque niveau aventure, action et immersion.

[lessthantod]

Babylon me tentait énormément sur le papier, ça traite d'une période que j'adore, mais la bande annonce et les critiques m'ont bien refroidi...

Moi j'ai franchement adoré, en plus vu dans une salle Dolby surround avec sièges en cuir ultra conforts.

[lessthantod]

Je viens de mater Le come Back avec Drew Barrymore et Hugh Grant ...


La Saint-Valentin pointe le bout de son nez. C'est donc l’occasion de découvrir ou faire découvrir les meilleures comédies romantiques, celles qu'on aime voir et revoir, encore et encore … Et puis avouons-le, nous aimons tous les comédie romantiques (aka films à l'eau de rose). Elles sont là pour nous remonter le moral, à chaque étape de notre vie. Mais à quoi reconnait-on une bonne comédie romantique, me direz-vous ? Il faut un cadre romantique, des acteurs qui font bien le job et un peu de dramaturgie pour pimenter le tout (infidélité, rupture amoureuse, déceptions personnelles ou professionnelles ...).

Au cas où vous auriez le moindre doute, Le Come Back commence avec un clip vidéo en mode George Michael des années 80 (du Wham-like) qui met en scène un groupe appelé PoP. Résolument rétro-chic, Hugh Grant est Alex Fletcher, le chanteur has-been qui maintenant sévit sur le circuit de la nostalgie, pour les femmes au foyer d’âge moyen. Il rencontre la pétillante Sophie Fisher (Drew Barrymore) qui arrose les plantes de son appartement et qui découvre qu'elle a un don pour écrire des paroles de chansons. Elle lui sauve la donne, lorsque la diva pop du moment Cora (une parodie Christina Aguilera/Britney Spears) lui demande d’écrire et enregistrer un duo avec elle.

L’intrigue est assez simple, Hugh Grant joue une pop star des années 80 sur le retour (aka Le Come Back), avec un talent certain pour trouver des mélodies, mais pas très doué pour écrire des paroles. Sophie quant elle est une jeune femme quelque peu maladroite et étourdie, mais qui écrit des paroles avec une facilité désarmante. Drew Barrymore et Hugh Grant forment un très beau couple, surtout quand on se souvient que Drew Barrymore n'avait que 31 ans et Hugh Grant en avait 47 au moment de la sortie du film. Il n’y a rien de mal là-dedans, je dis simplement que l'alchimie est évidente entre les deux acteurs et c'est bien là l'essentiel.

Tous les 10 ans environ, une comédie musicale qui correspond parfaitement à son époque, rentre dans l'inconscient collectif. Vous avez Chantons sous la pluie et Un Américain à Paris pour les années 50, West Side Story et My Fair Lady pour les années 60, Grease et La Fièvre du samedi soir pour les années 70, Fame et Dirty Dancing dans les années 80 ... et ici, mesdames et messieurs de la génération des années 80, nous avons Le Come Back avec le groupe Pop. Ceci dit, ma période préférée, c'est les années 70 version Phantom of the Paradise et The Rocky Horror Picture Show.

Je ne sais pas si les personnes nées après les années 80 comprendraient l’humour de ce film, mais personnellement j'ai tout de suite accroché. Le film commence par une interprétation embarrassante, mais sacrément bien faite, d'un clip vidéo des années 80 : coupes de cheveux destructurées (à la cure), pantalons serrés, infirmières aux décolletés éclatants, tenues provocantes et hautes en couleur (dans un esprit Fame) ... À bien des égards, c’est si précis et juste, qu’on ne peut même pas parler de satire.

Encore plus drôle, est la parodie de la diva pop des années 2000 (le film est sorti en 2007) et la tentative d’Alex de faire son come back, dans un univers musical qui ne lui correspond plus. Mais l’intrigue n’est vraiment pas l'intérêt principal ici. Un peu dans l’esprit de Spinal Tap, le but ici est de se moquer gentiment de l'engouements pour la pop culture du moment, en particulier de la musique des années 80 que nous connaissons tous si bien (même si nous sommes trop gênés pour l’admettre). Si vous êtes allergique à la mode des années 80, si c’est votre catharsis, ce film c'est une bonne façon d’exorciser tous les démons de vos placards. Vous allez beaucoup rire et vous vous reconnaitrez dans ce portrait des années 80.

Hugh Grant et Drew Barrymore livrent tous deux de superbes performances. Ils forment un couple des plus crédibles et les dialogues sont percutants, comme dans les bonne vielles Screwball Comedies des années 30/40 avec Katharine Hepburn et Cary Grant. Et puis dans les rôles secondaires, vous retrouvez entre autres, Brad Garrett (aka Robert dans Tout le monde aime Raymond), Kristen Johnston (aka Sally dans la série 3ème planète après le soleil) et la recrue Haley Bennett (dans son premier rôle au cinéma) sont tous vraiment très drôles, ajoutant leur propre esprit comique à cette production.

Si vous pouvez acceptez l’idée que Hugh Grant chante ses propres chansons et se mette en scène dans un come back, alors rassurez-vous, c’est une comédie romantique très drôle et avec de vrais beaux et bons sentiments. Hugh Grant et Drew Barrymore, tous deux adorables, portent le film sur leurs épaules, avec une belle énergie et un enthousiasme communicatif. Bien qu’ils ne fassent peut-être guère plus que jouer avec leur propre rôle, films après films, c’est une performance délicieuse, soutenue par des chansons accrocheuses, un scénario sincère et des personnages crédibles.

[drfloyd]

Vu BULLET TRAIN sur Canal+...

Bon... Je sais que c'est de l'humour à 200% ce film, mais le train ou les passagers ne font pas attention a ce qu'il se passe c'est quand meme pas super crédible.

C'est plutot drole 1h15... après ca devient un peu chiant quand les "jumeaux" meurrent.


Mention spéciale à Aaron Taylor Johnson, tres bon et charismatique

[dav1974]

Bullet Train se fait démonter par tous les pseudo critiques de youtube (et même les pas "pseudos", les chaines un peu plus "cinéphiles")
 J'ai passé un bon moment, c'est un manga en live. Tous les perso sont traités comme des gars de bande dessinés, l'action est WTF.
Le réal se lâche complet, j'ai vraiment pas compris pourquoi tout le monde le clash.

[drfloyd]

bah car il faut comprendre et aimer les mangas, ce qui n'est pas la culture des critiques français.

Malgré tout, le fait que le réel se lache complet (comm tu dis), ca fait sortir beaucoup de gens du film...malgré l'esthétique et l'humour c'est quand même très très WTF... trop pour beaucoup. Pas pour les japonais je pense.

J'arrive à comprendre cette critique négative.

[SMR]

Ho bordel, hier je suis tombé sur Lego Batman 2 (enfin, je crois que c'est ça j'ai loupé le tout début et donc le titre, mais on y voit des Lego et Batman est la star du film).
J'avais adoré le premier il y a 5 ans, il est bourré d'humour potache dont je suis fan. Eh bien, je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec ce deuxième volet, mais l'humour est parti se faire foutre dans une batcave et il ne reste plus qu'un film d'une heure et demie où des Lego coursent d'autres Lego pour les mettre en prison.

[Lequintal]

bah car il faut comprendre et aimer les mangas, ce qui n'est pas la culture des critiques français.

Malgré tout, le fait que le réel se lache complet (comm tu dis), ca fait sortir beaucoup de gens du film...malgré l'esthétique et l'humour c'est quand même très très WTF... trop pour beaucoup. Pas pour les japonais je pense.

J'arrive à comprendre cette critique négative.

C'est un bon divertissement, j'ai pris du plaisir à le regarder c'est le principal.

Brad Pitt toujours aussi bon quelque soit le role.

[lessthantod]

Je viens de mater Babylon de Damien Chazelle ...


Babylon, le dernier film de Damien Chazelle, est un véritable hommage au cinéma du muet et au cinéma parlant ... et assurément, c'est un grand film !

On suit plusieurs personnages, c'est un véritable film choral. Nous avons celui par qui nous découvrons ce monde et auquel on s'identifie tout de suite Manny Tores (Diegao Calva), l'acteur en vogue Jack Ronrad (Brad Pitt), la future star en devenir Nellie Laroy (Margot Robbie) et le musicien de Jazz Sidney Palmer (Jovan Adepo). Damien Chazelle nous permet de voir à travers les yeux de Manny Torres, plongé dans une salle obscure et au bord des larmes, comment il se remémore le passé. Nous sommes dans une époque charnière, les années 30, lors du passage du muet au parlant. Dans Babylon, on assiste à des soirées d'orgie et de folie. Dans Babylon, on passe de la lumière à l'oublie. C'est clairement un film qui divise, un film qui provoque à la fois le rejet et l'adhésion, un film à voir ... et à coup sûr, c'est du grand cinéma.

De la première à la dernière minute du film, on sent un immense amour du cinéma. C'est à la fois un hommage au cinéma du passé (celui des débuts) et une vision optimiste de ce que va devenir le cinéma dans les années à venir, mais du cinéma confronté à la réalité. Le personnage interprété par Brad Pitt, Jack Conrad, illustre parfaitement ce constat. On le voit passer de la star intouchable, à l'acteur ringard et en fin de course. Dixit la critique de cinéma qui dans le film écrit des ragots sur les stars : "Il y aura plein d'autre Jack Conrad".

On voit les débuts chaotiques du cinéma parlant et amateur. Pour Margot Robbie, ça consiste à recommencer un nombre incalculable de fois une scène (une scène extrêmement physique), à cause des nouvelles contraintes techniques du parlant. On souffre avec elle, devant le jeu inadéquat de son personnage (l'actrice Nellie Laroy) et de sa voix de canard. Cette période d'une grande richesse d'un point de vue créatif, est un mouvement qui revient en continu et à la fin, Damien Chazelle nous offre ce montage des plus grands moments du cinéma, avec des extrait de Terminator 2, Jurassique Park puis Avatar qui ont introduit les images de synthèse et qui ont profondément modifié le cinéma, comme le parlant à son époque. C'est une magnifique lettre d'amour au cinéma, qui redonne le sourire, avec ce petit sentiment délicieux de nostalgie/mélancolie ... Dixit Geisel : "Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé".

Qu’il s’agisse de scènes d'orgies, de la présentation de divers fluides corporels, des fils de l’intrigue ou de la durée du film, Damien Chazelle est totalement libre de ses choix. La La Land et Whiplash sont parmi mes films préférés de ces dix dernières années et je suis un grand fan de son style de mise en scène. De ce fait, Babylon brille de mille feux de par sa mise en scène, couplée à une BO magistrale. C'est évident que toute la mise en scène a été pensée avec la musique en tête, à l'image de toute sa filmographie. Chez Damien Chazelle, l'image et le son sont indissociables. Et puis, Brad Pitt vieux, c'est décidément une valeur sûre.

La séquence d’ouverture est un spectacle à lui tout seul et ça s'enchaine sans temps mort pendant les deux premières heures. La dernière heure perd un peu en intérêt et on se demande : "mais où veut-il en venir ?". Plusieurs fois j'ai cru que le film était terminé, mais une autre scène apparaissait ensuite. L’exécution semble vraiment poussive sur la fin et il y a honnêtement des intrigues entières qui auraient pu être coupées, sans que ça puisse nuire au film. Je pense surtout à toute l'intrigue centrée sur le personnage interprété par Tobey Maguire, le criminel James McKay. C'est un sorte de némésis qui entre en jeu dans le dernier acte du film, un personnage complètement dépravé (le plus dépravé de tous) et effrayant. Sa présence donne le coup d’envoi à la dernière étape de l’intrigue et le fait dans la débauche la plus totale. Le film retourne donc à la débauche à laquelle il s’était livré au début du film. Seulement cette fois, les choses prennent un air beaucoup plus sinistre. On plonge clairement dans l'univers de David Lynch, maître du bizarre et de l'étrange. On a vraiment l'impression d'entrer dans un autre film, un film pas inintéressant mais complètement hors-sujet.

Il aurait fallu donner des limites à Damien Chazelle, quelqu'un qui lui dise non quand il se perd sur la fin. Un meilleur montage, combiné à une certaine retenue et ça aurait été beaucoup plus proche du statut de chef-d’œuvre absolu, chose qu’il visait clairement. En l’état, c'est un grand film ... et c'est déjà pas si mal.

[lessthantod]

Je viens de mater Un cœur en hiver de Claude Sautet ...


Dans Un cœur en hiver, Claude Sautet regarde dans le cœur de Stéphane (Daniel Auteuil), un maître violoniste brillant, mais n'y trouve que froideur (un cœur de glace). Il est complètement détaché des relations sociales, seul et sans véritables amis. Stéphane est un observateur de la vie, pas un participant. Le film révèle les conséquences de son isolement émotionnel, de ce qu’il doit abandonner pour se maintenir, ou plutôt se conforter, dans la solitude.

Un cœur en hiver c'est l'antithèse de Casablanca, c'est à dire tout le contraire d’une romance hollywoodienne classique. Le film est presque un portrait révisionniste de l’amant débonnaire et romantique habituel. Le romantique habituel, c'est celui qui privilégie les sentiments à la raison, l’intimité étant son sujet de prédilection. Stéphane, lui c'est tout le contraire. Pour lui, l'amour et la mort semblent être liés. Pour lui, les histoires d'amour finissent le plus souvent par un drame, comme dans Hernani et Ruy Blas de Victor Hugo. Alors que les belles sonates et les trios de Maurice Ravel se font entendre en arrière-plan (en mode obsédant), Stéphane parait absent. Il dégage un tel désintérêt, un tel ennui ... il semble être sans vie (c'est même palpable).

Mais voilà qu'une lueur d'espoir apparait. Stéphane semble se tenir prêt à se lancer dans une relation passionnée et passionnelle avec une belle et jeune violoniste, Camille (Emmanuelle Béart). C'est Maxime (André Dussollier), son patron et pseudo amis de 20 ans, qui lui présente Camille. Maxime est également amoureux de Camille et une rivalité s'installe entre les deux hommes. Cependant, Stéphane est incapable de comprendre l’amitié de Maxime ou son attirance pour Camille et devient alors distant, voire même manipulateur.

Freiné par la raison et par sa réticence à prendre des risques, sa relation avec Camille est sans substance. Il fuit l'intimité, jusqu'à même la repousser. Aucune interprétation psychologique n’est fournie, c'est laissé à l’interprétation du spectateur. La caméra se fait discrète et film ces petits moments d'intimité comme des petits moments volés. La plupart du temps, les émotions sont exprimées par de simples regards et des silences, plutôt que par le dialogue.

Lorsque Camille explose de frustration dans un restaurant, face à la distance émotionnelle de Stéphane, on reprend espoir qu'elle puisse briser la glace. Cependant, cette colère ne suffit pas à faire sortir l’amant de sa cachette. Dixit Camille face à Stéphane : "Il dit qu’il aime la musique parce que la musique est un rêve ... pauvre crétin, vous ne savez rien des rêves". Désignant ensuite son cœur, elle lui assène : "Il n’y a rien là-dedans, rien ... pas d’imagination, pas de cœur, pas de couilles". Stéphane reste là impassible, avec un demi-sourire sur le visage, qui cependant se transforme progressivement en gêne. On peut vraiment ressentir la frustration de Camille qui essaie de secouer un arbre fruitier sans fruits.

La performance exceptionnelle de Daniel Auteuil est à souligner ici. Il arrive à rentrer en empathie avec son personnage, le rendant presque sympathique. Ce bonhomme, c'est finalement un gars vraiment gentil, mais très triste. A plusieurs reprises, j’avais envie de le secouer de sa léthargie, de l’exposer à la joie et à la beauté de la vie, d'ajouter peut-être un peu de Mozart à son Ravel. Comment peut-il rester de marbre devant la beauté de Camille et de son interprété Emmanuelle Béart ? Sérieusement, ça dépasse mon entendement ...

Spoiler:

Un cœur en hiver, c'est l'anti feel-good movie. C'est un film très froid, très triste, mais très beau aussi.

[Paradis]

Less a écrit:

C'était pourtant pas gagné  

Avatar 2 : Ca vous tente ?

Less >> NON

[lessthantod]

Less a écrit:

C'était pourtant pas gagné  

Avatar 2 : Ca vous tente ?

Less >> NON

Je reste sur ma position, j'y suis allé parce que invité. Sinon, jamais je n'aurais mis plus de 20 euros de ma poche pour recevoir une baffe technique, aussi énorme soit-elle. 4 semaines après l'avoir vu, j'ai déjà tout oublié (j'ai rédigé cette critique 1 ou 2 jours après avoir vu le film).

[lessthantod]

Je viens de mater Une place au soleil de George Stevens ...



Une place au soleil de George Stevens est mélodrame des années 1950 réunissant en têtes d'affiche Montgomery Clift et Elizabeth Taylor. C'est donc un drame, mais c'est aussi en quelque sorte un film noir. On a la femme fatale (Elizabeth Taylor), la femme trompée (Shelly Winters) et l’attente d’un acte redouté sur le point d’être commis.

George Eastman (Montgomery Clift) se tend involontairement un piège lorsqu’il accepte un emploi de premier échelon dans l’usine de son riche oncle, qui interdit aux employés masculins de sortir avec des employées. Mais voilà, il ne peut tout simplement pas résister à l’une des filles de son département et du même rang social que lui, Alice Tripp (merveilleusement jouée par Shelley Winters). George obtient finalement une promotion et est invité à l’échelon supérieur (au même rang social de son oncle), où il rencontre la riche et belle Angela Vickers (une Elizabeth Taylor à couper le souffle). Naturellement, il tombe amoureux d’Angela. Mais une complication avec Alice le laisse incapable de rompre sa relation avec elle.

Une chose est sûre, que vous l'abordiez en tant que mélodrame ou en tant que film noir, la production du film (mise en scène, costumes, jeu des acteurs et photographie) est irréprochable. Pas étonnant qu’il soit bien mis en scène, puisque c'est George Stevens le réalisateur. Son CV parle bien sûr de lui-même. Montgomery Clift et Elizabeth Taylor sont bien évidemment les deux grandes stars du film, mais c'est Shelly Winters qui leur vole (presque) la vedette. Ce n'est pas la plus attirante des actrices de cette époque, elle n'est pas spécialement belle, mais son jeu est très subtile. On comprend très vite pourquoi elle est envahie d'un sentiment d’insécurité, d'autant plus qu'elle est en concurrence avec Elizabeth Taylor. Liz était alors à son apogée, avec un visage absolument magnifique. Et puis vous avez les somptueux costumes d’Edith Head et cette superbe cinématographie en noir et blanc, avec ces fantastiques dissolutions de plans qui se chevauchent et qui font intelligemment avancer l’intrigue.

Une place au soleil, c'est surtout une étude de caractères, la riche famille des Vickers à laquelle appartient Angela (Elizabeth Taylor) et le monde des ouvriers avec George Eastman (Montgomery Clift) et Alice Tripp (Shelly Winters). George se comporte comme la plupart d’entre nous, il est la cause de ses propres problèmes et les choses se détériorent très rapidement pour lui. L’histoire est un autre exemple de ce qui peut arriver quand on essaie de dissimuler la vérité ... tôt ou tard il revient vous hanter !

J’ai vraiment trouvé ça très rafraîchissant, de voir l’attitude de Clift à la fin. C’est exactement le contraire de ce à quoi vous vous attendiez. En fait, il assume tout simplement la responsabilité de ses actes.

L’intrigue joue clairement sur les différences de classe sociale, avec les riches hautains qui regardent de haut les ouvriers ordinaires. Le ton du film varie beaucoup tout le long du métrage, du film romantique, au drame, au suspense. Lorsque George et Alice se retrouvent sur le lac Loon, l’atmosphère devient carrément pesante et lourde, digne des meilleurs film d'Alfred Hitchcock.

Une place au soleil a été nominé pour neuf Oscars et en remporta six, dont celui du meilleur réalisateur pour George Steven ... un Oscar amplement mérité.

[dav1974]

J'ai maté "Plane" (Mayday)
 Avec le black de la série "Evil" et notre cher Leonidas.
 Juste comme ça, parce qu'on avais rien a mater, on a lancé le film.
Ça commence limite budget téléfilm, surtout en Français, les doublages sont limites (comme d'hab).
 
 Leonidas, pilote de ligne qui cours parce qu'il est en retard pour son vol, qui fait des "bisous coucou" a sa fille au tel (beau placement de produit) en lui promettant d’être la a l'heure pour le jour de l'an.
 Le vol de Léonidas est prêt a décoller quand d'un coup, vla les flics qui montent a bord avec un dangereux criminel a transférer.
 Bon, tous les clichés du monde sont la : les passagers sont des clichés, le flic est un cliché, le méchant bandit est un cliché... Mais qui dans tout ça va tenter de libérer le dangereux criminel ???
 

 Ben personne...en fait il se crashent comme des merdes sur une ile remplie de séparatistes dealer pirates preneurs d'otages (sacré CV), et le film se transforme en une sorte de "Pitch Black".
 Et la je me souviens que si j'avais téléchargé le film, c'est qu'un mec sur youtube en avait parlé comme d'un "pitch black" like pas si mal.

 Ben c'est pas si mal, c'est vrai (surtout la première baston avec Leonidas, bravo aux chorégraphes).
 Vous avez du pop corn ? vous avez du temps pour un film sans prise de tête ? Vous avez aimé le premier Riddick ? ben matez Plane, c'est pas la daubasse annoncée.

[avalon471]

Je vais t écouter mais l affiche ne donne pas plus envie que ça..

[dav1974]

Ben c'est pas un grand film, mais j'avais peur que Butler se Bruce Willise, mais ça va.

[speed4]

A propos de film,j'ai vu un thriller comme je les aimes,"One the Line" de 2022 avec Mel Gibson.
Très satisfait,à voir

[dav1974]

Ah ben je l'ai pour ce soir, et Jack Mimoun aventurier (un truc dans le genre)...

 Et la j'ai rematé Shin Godzilla (resurgence), je pense un des meilleur Godzilla de ces décennies. Bon en VOST english, mais ça va.
Le film parle surtout des soucis de l'administration Japonaise face a une catastrophe.
Ca change de nos blockbuster, Faut se faire a la gueule de godzilla mais sérieux, si vous êtes pas allergique au VOST pas Fr, ça vaut le coup.

[drfloyd]

J'ai maté "Plane" (Mayday)
 Avec le black de la série "Evil" et notre cher Leonidas.
 Juste comme ça, parce qu'on avais rien a mater, on a lancé le film.
Ça commence limite budget téléfilm, surtout en Français, les doublages sont limites (comme d'hab).
 
 Leonidas, pilote de ligne qui cours parce qu'il est en retard pour son vol, qui fait des "bisous coucou" a sa fille au tel (beau placement de produit) en lui promettant d’être la a l'heure pour le jour de l'an.
 Le vol de Léonidas est prêt a décoller quand d'un coup, vla les flics qui montent a bord avec un dangereux criminel a transférer.
 Bon, tous les clichés du monde sont la : les passagers sont des clichés, le flic est un cliché, le méchant bandit est un cliché... Mais qui dans tout ça va tenter de libérer le dangereux criminel ???
 

 Ben personne...en fait il se crashent comme des merdes sur une ile remplie de séparatistes dealer pirates preneurs d'otages (sacré CV), et le film se transforme en une sorte de "Pitch Black".
 Et la je me souviens que si j'avais téléchargé le film, c'est qu'un mec sur youtube en avait parlé comme d'un "pitch black" like pas si mal.

 Ben c'est pas si mal, c'est vrai (surtout la première baston avec Leonidas, bravo aux chorégraphes).
 Vous avez du pop corn ? vous avez du temps pour un film sans prise de tête ? Vous avez aimé le premier Riddick ? ben matez Plane, c'est pas la daubasse annoncée.

serieux ils ont appelé le héros Leonidas ?????

[JimmyDeanInTheStreets...]

Je viens de mater Babylon de Damien Chazelle ...


Babylon, le dernier film de Damien Chazelle, est un véritable hommage au cinéma du muet et au cinéma parlant ... et assurément, c'est un grand film !

On suit plusieurs personnages, c'est un véritable film choral. Nous avons celui par qui nous découvrons ce monde et auquel on s'identifie tout de suite Manny Tores (Diegao Calva), l'acteur en vogue Jack Ronrad (Brad Pitt), la future star en devenir Nellie Laroy (Margot Robbie) et le musicien de Jazz Sidney Palmer (Jovan Adepo). Damien Chazelle nous permet de voir à travers les yeux de Manny Torres, plongé dans une salle obscure et au bord des larmes, comment il se remémore le passé. Nous sommes dans une époque charnière, les années 30, lors du passage du muet au parlant. Dans Babylon, on assiste à des soirées d'orgie et de folie. Dans Babylon, on passe de la lumière à l'oublie. C'est clairement un film qui divise, un film qui provoque à la fois le rejet et l'adhésion, un film à voir ... et à coup sûr, c'est du grand cinéma.

De la première à la dernière minute du film, on sent un immense amour du cinéma. C'est à la fois un hommage au cinéma du passé (celui des débuts) et une vision optimiste de ce que va devenir le cinéma dans les années à venir, mais du cinéma confronté à la réalité. Le personnage interprété par Brad Pitt, Jack Conrad, illustre parfaitement ce constat. On le voit passer de la star intouchable, à l'acteur ringard et en fin de course. Dixit la critique de cinéma qui dans le film écrit des ragots sur les stars : "Il y aura plein d'autre Jack Conrad".

On voit les débuts chaotiques du cinéma parlant et amateur. Pour Margot Robbie, ça consiste à recommencer un nombre incalculable de fois une scène (une scène extrêmement physique), à cause des nouvelles contraintes techniques du parlant. On souffre avec elle, devant le jeu inadéquat de son personnage (l'actrice Nellie Laroy) et de sa voix de canard. Cette période d'une grande richesse d'un point de vue créatif, est un mouvement qui revient en continu et à la fin, Damien Chazelle nous offre ce montage des plus grands moments du cinéma, avec des extrait de Terminator 2, Jurassique Park puis Avatar qui ont introduit les images de synthèse et qui ont profondément modifié le cinéma, comme le parlant à son époque. C'est une magnifique lettre d'amour au cinéma, qui redonne le sourire, avec ce petit sentiment délicieux de nostalgie/mélancolie ... Dixit Geisel : "Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé".

Qu’il s’agisse de scènes d'orgies, de la présentation de divers fluides corporels, des fils de l’intrigue ou de la durée du film, Damien Chazelle est totalement libre de ses choix. La La Land et Whiplash sont parmi mes films préférés de ces dix dernières années et je suis un grand fan de son style de mise en scène. De ce fait, Babylon brille de mille feux de par sa mise en scène, couplée à une BO magistrale. C'est évident que toute la mise en scène a été pensée avec la musique en tête, à l'image de toute sa filmographie. Chez Damien Chazelle, l'image et le son sont indissociables. Et puis, Brad Pitt vieux, c'est décidément une valeur sûre.

La séquence d’ouverture est un spectacle à lui tout seul et ça s'enchaine sans temps mort pendant les deux premières heures. La dernière heure perd un peu en intérêt et on se demande : "mais où veut-il en venir ?". Plusieurs fois j'ai cru que le film était terminé, mais une autre scène apparaissait ensuite. L’exécution semble vraiment poussive sur la fin et il y a honnêtement des intrigues entières qui auraient pu être coupées, sans que ça puisse nuire au film. Je pense surtout à toute l'intrigue centrée sur le personnage interprété par Tobey Maguire, le criminel James McKay. C'est un sorte de némésis qui entre en jeu dans le dernier acte du film, un personnage complètement dépravé (le plus dépravé de tous) et effrayant. Sa présence donne le coup d’envoi à la dernière étape de l’intrigue et le fait dans la débauche la plus totale. Le film retourne donc à la débauche à laquelle il s’était livré au début du film. Seulement cette fois, les choses prennent un air beaucoup plus sinistre. On plonge clairement dans l'univers de David Lynch, maître du bizarre et de l'étrange. On a vraiment l'impression d'entrer dans un autre film, un film pas inintéressant mais complètement hors-sujet.

Il aurait fallu donner des limites à Damien Chazelle, quelqu'un qui lui dise non quand il se perd sur la fin. Un meilleur montage, combiné à une certaine retenue et ça aurait été beaucoup plus proche du statut de chef-d’œuvre absolu, chose qu’il visait clairement. En l’état, c'est un grand film ... et c'est déjà pas si mal.

Je l'ai vu aussi, mon avis est plus partagé:

Si le film est là pour nous denoncer a quel point Hollywood est malsain c'est réussi. 

Si c'est un film à la gloire du cinéma et d'Hollywood (au vu de la fin je suppose), alors c'est tombé totalement a côté. 

Tout ce que j'ai ressenti, c'est de la gêne pour les personnages, pour les situations toutes plus malades humainement parlant les unes que les autres. 

Hollywood ressemble au pire endroit sur Terre, comme un piège ou les projecteurs, le glamour, l'argent attirent pour mieux te ronger de l'intérieur et te tuer physiquement ou psychologiquement.

[lessthantod]

Je viens de mater Almost Famous de Cameron Crowe ...


Almost Famous c'est l’histoire semi-autobiographique du réalisateur/scénariste Cameron Crowe, celle d’un jeune journaliste qui, dans les années 1970, part en tournée avec un groupe de rock. Si le pitch du film vous semble familier, c’est probablement parce que l’histoire n’est pas nouvelle. Il y a eu des dizaines de films sur le style de vie rock and roll : la drogue, le sexe, les bagarres et autres obstacles à éviter pour avancer sur la route du succès.

Almost Famous s'ouvre sur une magnifique scène qui montre le jeune William Miller (Patrick Fugit) parcourir les disques que sa sœur aînée Anita (Zooey Deschanel) lui a laissés lorsqu'elle s’est enfuie de chez elle. À l’intérieur de la pochette de l’album The Who's Tommy, elle laisse une note à William, lui disant d’écouter le disque avec une bougie allumée et il pourra alors voir son avenir. Il met le disque, sur le titre Sparks, et d'un seul coup son regard s'illumine, une expression du visage que tout fan de rock reconnaîtra.

Il y a eu des tonnes de choses qui ont été écrites sur la musique rock'n roll, de ceux qui pensent, comme Elaine (Frances McDormand) la mère de William, que c’est une musique satanique (aka "la musique du diable"), ou de ceux qui insistent sur le fait que la musique n’a pas de sens et la prendre au sérieux, ce serait faire preuve de beaucoup de prétention (aka "ce n’est que de la musique").

Et puis il y a des gens comme Cameron Crowe, qui voient le rock'n roll comme une expérience qui réunit les gens, une expérience qui se partage de la même manière que le théâtre ou le cinéma. Et bien sûr, le rock'n roll c'est aussi la musique de tous les excès, un moyen de se lâcher de temps en temps, mais c’est aussi quelque chose qui parle de ce que nous aimons, de ce que nous désirons, de ce qui nous blesse à l’intérieur, de ce dont nous avons peur ... et bien plus encore !

Parce que Cameron Crowe est un fan de rock, il est capable de capturer tous ça dans une caméra. Il y a tous ces petits moments feel-good, comme quand tout le monde chante sur du Elton John dans le bus de la tournée du groupe Stillwater, ou quand le chanteur Jeff Bebe (le trop rare Jason Lee) incite tout le monde à chanter "On the Cover of Rolling Stone" quand il apprend la nouvelle, comme quoi lui et ses camarades du groupe seront sur la couverture du magazine. Il y a aussi l’esprit animal de Sapphire (Fairuza Balk), l'une des nombreuses groupies qui suit le groupe dans leur tournée, ou l’esprit plus tendre de Penny Lane (une Kate Hudson d'une incroyable beauté), une autre groupie qui croit qu’elle et les autres groupies sont des muses pour des groupes comme Stillwater. Et puis il y a William qui essaie (comme Cameron Crowe l’a fait lui-même) d'exprimer tout son amour pour le rock à travers le reportage.

Alors Certes, la route vers le succès n’est pas entièrement recouverte de roses. Il y a des moments dures, comme quand Russell (Billy Crudup) maltraite Penny, avec bien sûr l'influence de la drogue et de tous les excès. Almost Famous ce n’est pas un film parodique ou fantasmé sur le rock ou qui essaie de ridiculiser le rock. Almost Famous ce n'est pas Spinal Tap ou The Rocky Horror Picture Show, on est même à l'antipode de ce genre de film. Almost Famous capture dans le rock ce qui attire encore les gens dans cette musique et c'est évident que Cameron Crowe aime ces gens ... il en fait d'ailleurs partie.

Alors, qu’est-ce qui distingue Almost Famous des autres films du même genre, que j'appellerais pour ma part des feel-good movies ? Bah il y a tout d'abord le jeu des acteurs. Frances McDormand est absolument brillante dans le rôle de la mère bien intentionnée, mais autoritaire de William. Le jeune Patrick Fugit quant à lui, est très convaincant dans la peau d'un adolescent timide et maladroit, mais qui est prêt à tout pour appartenir à ce monde du rock'n roll. Billy Crudup et Jason Lee sont vraiment très crédibles en tant que membres du groupe Stillwater, surtout Jason Lee qui décidément m'impressionnera toujours (seulement dommage que sa carrière n'ait jamais décollé). Et puis il y a Kate Hudson et Philip Seymour Hoffman qui volent la vedette à tout le monde. Tout d'abord Kate Hudson, elle est fabuleuse, à la fois mystérieuse et terriblement intrigante. Quant à Philip Seymour Hoffman, dans la peau du légendaire journaliste rock Lester Bangson, on ne voit que lui dans chaque scène où il apparait.

L’intrigue n’est peut-être pas particulièrement originale, mais elle sonne vrai. J’aborde bien sûr cette critique en tant que fan de rock et en tant que personne intéressée par l’industrie du rock. Néanmoins, je crois que même les gens qui ne portent pas particulièrement d'intérêt pour le rock, apprécieront ce film, car il ne s’agit avant tout ici d'un film sur la vie (ou "comment trouver sa voie dans la vie ?"). Un thème central du film est le conflit intérieur de William, doit-il rester détaché et à l'écart afin d’être un journaliste impartial, ou se permettre de se lier d’amitié avec ces gens et de se sentir à sa place ? En plus de soulever des questions d’éthique journalistique, ce dilemme reflète ce à quoi nous sommes tous confrontés à un moment ou à un autre de notre vie.

Almost Famous est réaliste, drôle, touchant et l’un de ces rares films qui vous donne le sourire aux lèvres en quittant la salle de cinéma. Almost Famous c’est la preuve que le rock and roll n'est pas mort.

[iwillbeback]

Police Tactical Unit (2003)




Une bonne surprise du cinéma Chinois.
Vu via l'appli ARTE TV  

[dav1974]

Bon, je sais que c'est pas un film (jsuis pas si bête), mais la saison 02 de Carnival Row vient d'attaquer (sur Prime).
 Les deux premiers épisodes de la S02 sont supers (et superbes !!!), je pige toujours pas pourquoi cette série n'a pas la notoriété d'un GoT ou d'un Witcher. C'est même mieux que les deux autres parce que la licence est moins connue, alors toujours de bonnes surprises.
 L'univers est glauque, maitrisé, sombre, magnifique. Vraiment, vous aimez l'heroique fantasy teinté de sombritude et de complots en tout genres ? avec des effets spéciaux très bons, des acteurs charismatiques et bien dans leur rôles ? (Orlando Bloumeux dans un rôle qui lui va comme un gant, Clara Delevingne parfaite...)

 Foncez, matez la saisons 1 si vous l'avez raté, sinon, la saison 02 est sortie en catimini, et ça me fait chier que cette série ne soit pas plus connue.