JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est clairement son meilleur film et c'est ce qui se rapproche le plus d'un film des frères Coen.Carzou a écrit:Et surtout l'absolument génial No pain no gain, que je vous recommande vivement.
Sinon, Rock est très bon lui aussi, avec un super casting, Nicolas Cage, Sean Connery et Ed Harris (également dans No Pain no gain, comme par hasard).
Et puis The Island est étonnement bon lui aussi, surement parce que sous la surveillance de Steven Spielberg.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ah mais on reconnais bien dans "Ambulance" la pâte Bay, perso j'aime bien les transformer (même si pareil c'est complètement wtf) mais je les trouve, comment vous dites..généreux ?
Mais la je pige pas. C'est pas le scenario bateau, c'est pas les persos débiles ou les clichés a répétition qui me gênent, c'est vraiment le montage même des cascades non stop mal filmées, mal gérées. Un gosse de 12 ans qui joue aux petites voitures fait mieux.
Et les mecs gueulent, et ils gueulent, je sais même pas si il y a un dialogue cohérent dans le film. A part des punchline et des aboiements couverts par le bruits des moteurs ou de la musique, c'est que des bouts de dialogues qu'ils se jettent aux visages.
Et l'autre connasse, la femme du frère black: son gosse est greffé a son bras ou quoi ?
Bref rien, la mort cérébrale du cinéma d'action cette année. Encore une fois, merci Tom Cruise de rester la pour jouer le rôle du taulier.
Mais la je pige pas. C'est pas le scenario bateau, c'est pas les persos débiles ou les clichés a répétition qui me gênent, c'est vraiment le montage même des cascades non stop mal filmées, mal gérées. Un gosse de 12 ans qui joue aux petites voitures fait mieux.
Et les mecs gueulent, et ils gueulent, je sais même pas si il y a un dialogue cohérent dans le film. A part des punchline et des aboiements couverts par le bruits des moteurs ou de la musique, c'est que des bouts de dialogues qu'ils se jettent aux visages.
Et l'autre connasse, la femme du frère black: son gosse est greffé a son bras ou quoi ?
Bref rien, la mort cérébrale du cinéma d'action cette année. Encore une fois, merci Tom Cruise de rester la pour jouer le rôle du taulier.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Carzou a écrit:Il a certes fait beaucoup de daubes irregardables, mais aussi plusieurs divertissements bien sympathiques. Et surtout l'absolument génial No pain no gain, que je vous recommande vivement.
Clairement, il a tout donné pour ce film là!
dav1974 a écrit:Ah mais on reconnais bien dans "Ambulance" la pâte Bay, perso j'aime bien les transformer (même si pareil c'est complètement wtf) mais je les trouve, comment vous dites..généreux ?
Mais la je pige pas. C'est pas le scenario bateau, c'est pas les persos débiles ou les clichés a répétition qui me gênent, c'est vraiment le montage même des cascades non stop mal filmées, mal gérées. Un gosse de 12 ans qui joue aux petites voitures fait mieux.
Et les mecs gueulent, et ils gueulent, je sais même pas si il y a un dialogue cohérent dans le film. A part des punchline et des aboiements couverts par le bruits des moteurs ou de la musique, c'est que des bouts de dialogues qu'ils se jettent aux visages.
Et l'autre connasse, la femme du frère black: son gosse est greffé a son bras ou quoi ?
Bref rien, la mort cérébrale du cinéma d'action cette année. Encore une fois, merci Tom Cruise de rester la pour jouer le rôle du taulier.
Le premier Transformers est jouissif et concrétise un fantasme de gosse.
Après, il en a fait une franchise avec des films qui n'apportent rien au regard de l'original et des histoires WTF (le dernier en tient une couche).
Maintenant, pour en revenir à ce que tu dis sur Ambulance, poses toi la question si ce film est pire qu'une saloperie comme Bad Boys 2 et si oui, pourquoi ?
Sur l'échelle de la "Bay", tu devrais relativiser...
dami1- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je pensais que Bad boys 2 avait touché le fond. Il a réussi a faire pire avec Abulance (et le dernier transformer peu être)
Bon, Bad boys 2 a un autre handicap : Will Smith, qui pour moi est devenu une sorte de..je sais pas, je peux plus me le voir, sauf pour la baffe qu'il a mit a l'autre trouduc, ou il est enfin un peu remonté dans mon estime (perso, un mec parle de ma femme comme ça, j'aurai fait pareil).
On a matté Waldo (amazon), et Under the Silver lake (amazon aussi).
Waldo, c'est bien, ça vole pas haut, mais j'ai passé un bon moment, bien rigolé.
Under the silver lake, est le genre d'ovni que j'adore. Faut pas chercher a comprendre, c'est une ballade sous acide dans un monde de barjo. Un los angeles fantasmé et deformé par le prisme d'un réal sous exta, je kiff.
Bon, Bad boys 2 a un autre handicap : Will Smith, qui pour moi est devenu une sorte de..je sais pas, je peux plus me le voir, sauf pour la baffe qu'il a mit a l'autre trouduc, ou il est enfin un peu remonté dans mon estime (perso, un mec parle de ma femme comme ça, j'aurai fait pareil).
On a matté Waldo (amazon), et Under the Silver lake (amazon aussi).
Waldo, c'est bien, ça vole pas haut, mais j'ai passé un bon moment, bien rigolé.
Under the silver lake, est le genre d'ovni que j'adore. Faut pas chercher a comprendre, c'est une ballade sous acide dans un monde de barjo. Un los angeles fantasmé et deformé par le prisme d'un réal sous exta, je kiff.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Tenet
J'ai rien pigé. Autant une réalité qui va vers le futur et l'autre vers le passé, c'est compréhensible.
Mais on mélange les voyages dans le temps des 2 côtés et avec des contraintes physiques.
J'ai rien pigé. Autant une réalité qui va vers le futur et l'autre vers le passé, c'est compréhensible.
Mais on mélange les voyages dans le temps des 2 côtés et avec des contraintes physiques.
Maxicrash- Interne
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Kristof offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Vu, il y a quelques temps.
L'affiche et le titre sont très cool, j'ai regretté le rythme un peu haché mais dans l'ensemble un OVNI intéressant.
Maxicrash a écrit:Tenet
J'ai rien pigé. Autant une réalité qui va vers le futur et l'autre vers le passé, c'est compréhensible.
Mais on mélange les voyages dans le temps des 2 côtés et avec des contraintes physiques.
Après Interstellar, Nolan semble avoir tout donné, tant ses films précédents furent décevants.
J'ai surtout trouvé Tenet prétentieux, beaucoup de charabia incompréhensible et pseudo-intellectualiste pour au final accoucher d'un pétard mouillé.
dami1- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pareil pour Tenet,
C'est super beau. Et c'est pas le fait que j'ai rien pigé au truc qui me turlupine,c'est le fait que j'en ai rien a faire de ne rien avoir pigé au truc.
Il y a des films qui me donnent envie d'aller en parler pour comprendre, ou d'aller chercher sur le Net, pas Tenet.
C'est super beau. Et c'est pas le fait que j'ai rien pigé au truc qui me turlupine,c'est le fait que j'en ai rien a faire de ne rien avoir pigé au truc.
Il y a des films qui me donnent envie d'aller en parler pour comprendre, ou d'aller chercher sur le Net, pas Tenet.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Aujourd'hui j'ai regarder une nouvelle fois (encore et toujours) "l'Homme Puma", un classique du genre que j'avais découvert en VHS à l'époque, un super film.
Un film que j'aimerais voir un jour (impérativement en français) mais que je n'arrive pas à trouver "Doc Savage arrive" qui à l'air d'être au niveau de l'Homme Puma
Si certains d'entre vous connaissent un site où je pourrais le trouver n'hésitez pas, il m'intéresse depuis longtemps mais impossible de le trouver que ce soit en VHS ou en téléchargement (la version française je parle).
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'ai fait un effort afin de limiter les films un peu graveleux pour une fois.
Feyd- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Excellente ref l'homme puma Un nanar inoubliable tellement tout est à côté de la plaque dans ce film. Raah c'est malin, maintenant j'ai envie de le revoir
Still good- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Vu "The comeback trail"
Remake du film de 1982,Arnaque à Hollywood est une petite comédie sympa pour passer un bon moment.
Même si j'ai bien aimé,il faut reconnaitre que les acteurs principaux (freeman,de niro,Jones) font le minimum et que l'idée de base n'est pas assez exploitée. Pour une durée de 1h40 je pense que le film aurait gagné à étoffer un peu son histoire avec 20min supplémentaires
Bref,un petit film sympathique mais dont le manque de budget/d'idée se fait vite ressentir..
Remake du film de 1982,Arnaque à Hollywood est une petite comédie sympa pour passer un bon moment.
Même si j'ai bien aimé,il faut reconnaitre que les acteurs principaux (freeman,de niro,Jones) font le minimum et que l'idée de base n'est pas assez exploitée. Pour une durée de 1h40 je pense que le film aurait gagné à étoffer un peu son histoire avec 20min supplémentaires
- Spoiler:
- La scene ou defile les réalisateurs est cool mais pourquoi seulement trois??
Le tournage du film en lui même semble durer 4 jours,je m'attendais à un peu plus après le face à face de niro/freeman devant l'écran geant.
Pourquoi ne pas avoir developpé un peu plus le personnage de la réalisatrice Megan albert (la plus ou moins inconnue Kate katzman)???
Bref,un petit film sympathique mais dont le manque de budget/d'idée se fait vite ressentir..
avalon471- Dr Grand Professeur ****
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
dav1974 a écrit:Pareil pour Tenet,
C'est super beau. Et c'est pas le fait que j'ai rien pigé au truc qui me turlupine,c'est le fait que j'en ai rien a faire de ne rien avoir pigé au truc.
Il y a des films qui me donnent envie d'aller en parler pour comprendre, ou d'aller chercher sur le Net, pas Tenet.
dami1- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Une éducation ...
Je vous pose le contexte du film, nous sommes en 1961, à Londres. Prenez Jenny (Carey Mulligan) une jeune lycéenne brillante de 16 ans, destinée à intégrer la prestigieuse université d'Oxford. Ajoutez-y David (Peter Sarsgaard), un homme charmant de 30 ans et quelques, qui séduit la jeune fille (et vous par la même occasion) avec son éloquence, son intelligence, sa nature douce et généreuse.
Vous pouvez tous deviner ce qui va s'ensuivre et d’une certaine manière, c’est ce qui déçoit le plus dans ce film de la réalisatrice danoise Lone Scherfig. Une éducation c'est en quelque sorte Raison et Sentiments transposé dans les années 60. Jenny va devoir faire un choix dans son existence, entre Oxford (la raison) et David (les sentiments). Oxford c'est les années 50 et l'assurance d'une brillante carrière, tandis que David c'est la découverte de la vie, l'amour, Paris et la folle exubérance des années 60.
Une grande part de l’attrait du film réside dans la période étudiée ici, celle au tout début des années 60, alors que l’Angleterre sort enfin des énormes dettes et du marasme de la Seconde Guerre mondiale. Les années 60 sont prêtes à s'envoler avec les Beatles (ils sont déjà ensemble, mais pas encore bien connus), la révolution sexuelle, le renouveau de la pop culture et de la mode. Les années 50 c'est le monde des gens conservateurs, celui de Jenny et de sa famille, un monde lugubre et en même temps confortable, à la fois grisâtre et orné de petites décorations colorées.
David quant lui, fait entrer Jenny dans le monde de demain (les années 60), dans la modernité avec ses clubs jazzy et ses voyages à Paris. Il est difficile de ne pas se dire, que sa version de la vie à David est bien plus séduisante, que la sienne à Jenny. On entrevoit la folle exubérance des Sixties, ce n'est pas encore là, mais on la sent venir pointer le bout de son nez. A l'opposé, Oxford appartient au passé, c'est le monde d'avant (les années 50), de la vieille école.
L’idée développée ici par Lone Scherfig est simple, mais elle se déploie avec une telle délicatesse et un jeu d’acteur tellement juste, qu'on est tout de suite captivé. Peter Sarsgaard est totalement convaincant dans le rôle de David "le séducteur", même si nous savons assez tôt qu'il n'est pas tout à fait l'homme qu'il prêtant être. Au fur et à mesure qu'on avance dans le récit, son personnage évolue et certains indices sont donnés au spectateur sur les réelles intentions du bonhomme. Et puis arrive la scène finale du film censée être un twist bouleversant, mais qui au final ne fait que confirmer ce qu'on avait déjà deviné depuis bien longtemps ... la déception est d'autant plus grande.
L’héroïne du film Jenny est jouée avec grande délicatesse par Carey Mulligan et elle est vraiment surprenante pour son premier grand rôle au cinéma. Elle est autant crédible en jeune fille de 16 ans, alors qu'en réalité elle avait 22 ans au moment du tournage, que dans le rôle de la femme libre (sans culpabilité) et mondaine. Par moment j'ai vraiment eu l'impression de voir Audrey Hepburn sous les trait de Carey Mulligan et ce n'est pas un mince compliment.
Un petit mot enfin sur les seconds rôles, tous vraiment excellents. Le couple d’amis de David est joué par Dominic Cooper et Rosamund Pike. Tous deux sont très à l'aise dans leurs rôles respectifs, lui en homme d'affaire mondain et elle en blonde piquante et écervelée (et terriblement attirante). Quant à Alfred Molina, il joue le rôle du père de Jenny, un père qui prône une éducation rigoureuse. C'est un homme radin et apparemment triste (mais seulement en surface). C'est aussi un père tendre, aimant sincèrement sa fille, mais incapable de lui dire. Nous avons là le meilleur d'Alfred Molina, à la fois coléreux, sensible et surtout très drôle. Et puis nous avons le bonheur de voir Emma Thompson (la proviseur du Lycée) et Olivia Williams (la professeur en littérature de Jenny), deux actrices que j'adore, mais qui ici ont bien trop peu de choses à jouer pour réellement exister.
Une éducation est, à bien des niveaux (mise en scène, direction artistique et performances d'acteurs), un film réjouissant. Malheureusement, il n'arrive pas à maintenir un aspect crédible et naturel à son ensemble, quelques-unes des scènes semblant forcées et l’intrigue manquant de complexité. Ce n'est pas que la complexité soit toujours nécessaire, mais il faut quelque chose en plus pour donner à réfléchir et surprendre le spectateur.
Mais le plus embêtant dans tout ça, c'est Jenny qui semble être beaucoup trop précoce pour son âge. Ses discours face à son professeur (et à David) sonnent comme de la littérature et pas comme une vraie jeune fille de 16 ans. Certains dialogues sonnent faux, alors que pourtant le film dépend beaucoup de ça, c'est à dire de sa crédibilité. C'est ce défaut de véracité, ainsi que la tournure trop prévisible du scénario, qui font que le contrat n'est pas totalement rempli pour moi. Du coup, je ressors du film avec une légère impression de "quoique ... mouais".
Je vous pose le contexte du film, nous sommes en 1961, à Londres. Prenez Jenny (Carey Mulligan) une jeune lycéenne brillante de 16 ans, destinée à intégrer la prestigieuse université d'Oxford. Ajoutez-y David (Peter Sarsgaard), un homme charmant de 30 ans et quelques, qui séduit la jeune fille (et vous par la même occasion) avec son éloquence, son intelligence, sa nature douce et généreuse.
Vous pouvez tous deviner ce qui va s'ensuivre et d’une certaine manière, c’est ce qui déçoit le plus dans ce film de la réalisatrice danoise Lone Scherfig. Une éducation c'est en quelque sorte Raison et Sentiments transposé dans les années 60. Jenny va devoir faire un choix dans son existence, entre Oxford (la raison) et David (les sentiments). Oxford c'est les années 50 et l'assurance d'une brillante carrière, tandis que David c'est la découverte de la vie, l'amour, Paris et la folle exubérance des années 60.
Une grande part de l’attrait du film réside dans la période étudiée ici, celle au tout début des années 60, alors que l’Angleterre sort enfin des énormes dettes et du marasme de la Seconde Guerre mondiale. Les années 60 sont prêtes à s'envoler avec les Beatles (ils sont déjà ensemble, mais pas encore bien connus), la révolution sexuelle, le renouveau de la pop culture et de la mode. Les années 50 c'est le monde des gens conservateurs, celui de Jenny et de sa famille, un monde lugubre et en même temps confortable, à la fois grisâtre et orné de petites décorations colorées.
David quant lui, fait entrer Jenny dans le monde de demain (les années 60), dans la modernité avec ses clubs jazzy et ses voyages à Paris. Il est difficile de ne pas se dire, que sa version de la vie à David est bien plus séduisante, que la sienne à Jenny. On entrevoit la folle exubérance des Sixties, ce n'est pas encore là, mais on la sent venir pointer le bout de son nez. A l'opposé, Oxford appartient au passé, c'est le monde d'avant (les années 50), de la vieille école.
L’idée développée ici par Lone Scherfig est simple, mais elle se déploie avec une telle délicatesse et un jeu d’acteur tellement juste, qu'on est tout de suite captivé. Peter Sarsgaard est totalement convaincant dans le rôle de David "le séducteur", même si nous savons assez tôt qu'il n'est pas tout à fait l'homme qu'il prêtant être. Au fur et à mesure qu'on avance dans le récit, son personnage évolue et certains indices sont donnés au spectateur sur les réelles intentions du bonhomme. Et puis arrive la scène finale du film censée être un twist bouleversant, mais qui au final ne fait que confirmer ce qu'on avait déjà deviné depuis bien longtemps ... la déception est d'autant plus grande.
L’héroïne du film Jenny est jouée avec grande délicatesse par Carey Mulligan et elle est vraiment surprenante pour son premier grand rôle au cinéma. Elle est autant crédible en jeune fille de 16 ans, alors qu'en réalité elle avait 22 ans au moment du tournage, que dans le rôle de la femme libre (sans culpabilité) et mondaine. Par moment j'ai vraiment eu l'impression de voir Audrey Hepburn sous les trait de Carey Mulligan et ce n'est pas un mince compliment.
Un petit mot enfin sur les seconds rôles, tous vraiment excellents. Le couple d’amis de David est joué par Dominic Cooper et Rosamund Pike. Tous deux sont très à l'aise dans leurs rôles respectifs, lui en homme d'affaire mondain et elle en blonde piquante et écervelée (et terriblement attirante). Quant à Alfred Molina, il joue le rôle du père de Jenny, un père qui prône une éducation rigoureuse. C'est un homme radin et apparemment triste (mais seulement en surface). C'est aussi un père tendre, aimant sincèrement sa fille, mais incapable de lui dire. Nous avons là le meilleur d'Alfred Molina, à la fois coléreux, sensible et surtout très drôle. Et puis nous avons le bonheur de voir Emma Thompson (la proviseur du Lycée) et Olivia Williams (la professeur en littérature de Jenny), deux actrices que j'adore, mais qui ici ont bien trop peu de choses à jouer pour réellement exister.
Une éducation est, à bien des niveaux (mise en scène, direction artistique et performances d'acteurs), un film réjouissant. Malheureusement, il n'arrive pas à maintenir un aspect crédible et naturel à son ensemble, quelques-unes des scènes semblant forcées et l’intrigue manquant de complexité. Ce n'est pas que la complexité soit toujours nécessaire, mais il faut quelque chose en plus pour donner à réfléchir et surprendre le spectateur.
Mais le plus embêtant dans tout ça, c'est Jenny qui semble être beaucoup trop précoce pour son âge. Ses discours face à son professeur (et à David) sonnent comme de la littérature et pas comme une vraie jeune fille de 16 ans. Certains dialogues sonnent faux, alors que pourtant le film dépend beaucoup de ça, c'est à dire de sa crédibilité. C'est ce défaut de véracité, ainsi que la tournure trop prévisible du scénario, qui font que le contrat n'est pas totalement rempli pour moi. Du coup, je ressors du film avec une légère impression de "quoique ... mouais".
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater La Chair et le Sang ...
La Chair et le Sang a pour réputation d'être l’un des meilleurs films, si ce n'est LE meilleur film se déroulant au Moyen Age. C’est une aventure violente, amorale et hypnotique. Le monde dépeint ici est très brutal, avec les paysans pauvres et ignorants, portant des vêtements sales, vivant dans dans la saleté et dans la boue ... une collection de sales gueules aux dents gâtées. C'est par conséquent une vision totalement différente des films hollywoodiens, où tout est bien propre et bien rangé, avec des châteaux majestueux et des villages avec que de belles personnes.
1501 en Europe occidentale, à une époque où la peste noire met en péril tout le continent, une armée de paysans mercenaires dirigée par Martin (Rutger Hauer) se bat côte à côte avec le noble Arnolfini (Fernando Hilbeck) pour récupérer son château. Cependant, le groupe est trahi par Arnolfini et tous décident de se venger. Déguisés en pèlerins, ils attaquent par surprise une caravane sous le commandement d’Arnolfini et de son fils, le jeune prince Steven (Tom Burlinson). Dans l’un des wagons voyage la fiancée de Steven, Agnès (Jennifer Jason Leigh), qui est accidentellement kidnappée et plus tard violée par le groupe. Agnès devient la compagne de Martin et les mercenaires décident d’envahir un château, sans savoir que l’armée d’Arnolfini sont à leur poursuite.
Martin est un personnage non héroïque, c'est même l'anti héros par excellence, extrêmement ambigu et violent. C'est un personnage solitaire qui ne semble être animé que par l'action, n'agissant non pas par intelligence, mais par instinct. On le voit au début du film, armé d'une simple épée et portant un baluchon, il se bat tout au long du film et fait beaucoup de victimes ... et à la fin il repart seul (la troupe de mercenaire étant décimée) vers d'autres aventures, toujours armé de son épée et portant son baluchon. La seule femme qui semble l'émouvoir est Agnès, mais c'est un désir violent et possessif. D'ailleurs, sachant qu'elle risque de lui échapper, il préfère tenter de l'assassiner plutôt que de la perdre au profit du jeune prince.
Agnès est au contraire un personnage qui compte sur son intelligence et qui joue de son physique "avantageux" pour essayer de survivre. Elle est belle, maligne et rusée ... et terriblement manipulatrice. C'est d'ailleurs ce dernier don qui va lui permette de se sortir de toutes les mauvaises embuches. C'est elle la véritable héroïne du film, ce n'est pas Martin et c'est encore moins le jeune prince.
La Chair et le Sang est un exercice de style, une aventure médiévale déchaînée qui ne manque aucune occasion pour se vautrer dans la débauche la plus extrême. En cela, c'est le film de tous les excès. L’approche insouciante de Verhoeven se reflète dans l’intrigue scandaleuse du film, un mépris général pour l’exactitude historique (des explosions faisant penser à la seconde guerre mondiale), du sexe et de la violence gratuite, de nombreux personnages absurdes et grotesques.
Le ton du film est très sombre, ce qui colle parfaitement avec l'imagerie du réalisateur et pour l’époque étudiée. Quelques scènes mettent tout de suite les choses au clair, nous sommes au Moyen Age, tout est sale et répugnant. L’une des scènes qui illustre le mieux cette idée, c'est celle où Agnès et Steven flirtent ensembles sous les cadavres suspendus, ne semblant être nullement gênés par la vue d’un tel "spectacle". Une autre scène soulignant cette idée intervient vers la fin, quand l’une des femmes de la troupe de mercenaires a été capturée et est violée sous les yeux du seigneur, qui semble nullement s'en soucier. Je ne sais pas si ces scènes ont pour seul but de choquer le spectateur ou si Paul Verhoeven voulait signifier qu’on ne peut pas juger les mœurs, la morale et les coutumes du Moyen Age selon les normes de nos jours.
Paul Verhoeven s'amuse à remplir son film d'innombrables scènes conçues pour repousser toutes les limites de l'indécence, à commencer donc par la scène de séduction au dessous de cadavres pendus, mais aussi un bébé mort-né enterré dans un tonneau, Agnès qui apprend par sa femme de chambre, une religieuse à moitié nue souffrant de convulsions, le viol collectif d’Agnès par Martin et ses hommes, une scène de sexe torride dans le jacuzzi dans laquelle Jennifer Jason Leigh laisse peu de place à l’imagination ... je m'arrête là, la liste est trop longue !
Il s'amuse aussi à tester la suspension d’incrédulité du spectateur. Je pense surtout à deux scènes bien casses gueules qui me font dire, soit ça passe soit ça casse. Ces deux scènes charnières sont l’introduction d’un char médiéval qui se transforme en une échelle extensible et l’évasion de Steven qui se libère de ses chaînes à l'aide d'un éclair (et qui manque échappe de peu à l'électrocution).
Rutger Hauer c'est Martin et comme toujours avec l'acteur hollandais, il est ultra charismatique. C'est un triste rappel d'un temps (les années 80) où il nourrissait tant de promesses (aka le réplicant dans Blade Runner), avant de disparaitre du grand écran dans les années 90 pour enchainer les direct-to-video. Tom Burlinson joue le rôle du jeune prince Steven. Il fait ce qu'il peut pour exister, mais son personnage est clairement la troisième roue du carrosse dans ce triangle amoureux Martin-Agnès-Steven. Et comme le dit Agnès : "Steven c'est Martin en plus jeune et Martin c'est Steven en plus vieux". Steven c'est la modernité et Martin c'est la vieille tradition.
Jennifer Jason Leigh c'est Agnès et elle est à l'image de son personnage, brillante, courageuse, intrépide et n'hésitant pas à jouer de son physique juvénile pour séduire le jeune prince puis Martin (et nous spectateurs par la même occasion). Au lieu d’aller à l'encontre du ton "too much" du film, elle s’y vautre en quelque sorte, mais tout le monde dans La chaire et le sang joue de façon exagérée, de sorte que le film n'en souffre pas trop et est même revigoré par l'exubérance de l'interprétation.
La troupe de mercenaires est incarnée par une collection de sales gueules, que des acteurs spécialisés dans les seconds rôles. Ils expriment à la perfection cette folie démente, à commencer parPaul mon petit chouchou Brion James (aka Requin dans Tango & Cash et l'un des réplicant dans Blade Runner) dans le rôle du mercenaire Karsthans, Ronald Lacey (aka le commandant en chef de la Gestapo dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue) dans le rôle d’un cardinal déviant et Susan Tyrell dans le rôle de Céline, une pute effrontée et nauséabonde. Le film bénéficie également d’une excellente cinématographie de Jan De Bont (réalisateur par la suite de Speed et Twister) et d’une BO toujours aussi entrainante de Basil Poledouris, qui par la suite récidivera sur Robocop et Starship Troopers.
Au final, c'est quoi au juste La Chair et le Sang ? C'est du pur Paul Verhoeven, beaucoup de sexe et beaucoup de violence. Il aime voir ses acteurs se promener nus, en particulier Jennifer Jason Leigh. C’est depuis devenu sa signature, c’est exagéré, c'est grandiloquent ... c'est Paul "le hollandais violent" Verhoeven.
La Chair et le Sang a pour réputation d'être l’un des meilleurs films, si ce n'est LE meilleur film se déroulant au Moyen Age. C’est une aventure violente, amorale et hypnotique. Le monde dépeint ici est très brutal, avec les paysans pauvres et ignorants, portant des vêtements sales, vivant dans dans la saleté et dans la boue ... une collection de sales gueules aux dents gâtées. C'est par conséquent une vision totalement différente des films hollywoodiens, où tout est bien propre et bien rangé, avec des châteaux majestueux et des villages avec que de belles personnes.
1501 en Europe occidentale, à une époque où la peste noire met en péril tout le continent, une armée de paysans mercenaires dirigée par Martin (Rutger Hauer) se bat côte à côte avec le noble Arnolfini (Fernando Hilbeck) pour récupérer son château. Cependant, le groupe est trahi par Arnolfini et tous décident de se venger. Déguisés en pèlerins, ils attaquent par surprise une caravane sous le commandement d’Arnolfini et de son fils, le jeune prince Steven (Tom Burlinson). Dans l’un des wagons voyage la fiancée de Steven, Agnès (Jennifer Jason Leigh), qui est accidentellement kidnappée et plus tard violée par le groupe. Agnès devient la compagne de Martin et les mercenaires décident d’envahir un château, sans savoir que l’armée d’Arnolfini sont à leur poursuite.
Martin est un personnage non héroïque, c'est même l'anti héros par excellence, extrêmement ambigu et violent. C'est un personnage solitaire qui ne semble être animé que par l'action, n'agissant non pas par intelligence, mais par instinct. On le voit au début du film, armé d'une simple épée et portant un baluchon, il se bat tout au long du film et fait beaucoup de victimes ... et à la fin il repart seul (la troupe de mercenaire étant décimée) vers d'autres aventures, toujours armé de son épée et portant son baluchon. La seule femme qui semble l'émouvoir est Agnès, mais c'est un désir violent et possessif. D'ailleurs, sachant qu'elle risque de lui échapper, il préfère tenter de l'assassiner plutôt que de la perdre au profit du jeune prince.
Agnès est au contraire un personnage qui compte sur son intelligence et qui joue de son physique "avantageux" pour essayer de survivre. Elle est belle, maligne et rusée ... et terriblement manipulatrice. C'est d'ailleurs ce dernier don qui va lui permette de se sortir de toutes les mauvaises embuches. C'est elle la véritable héroïne du film, ce n'est pas Martin et c'est encore moins le jeune prince.
La Chair et le Sang est un exercice de style, une aventure médiévale déchaînée qui ne manque aucune occasion pour se vautrer dans la débauche la plus extrême. En cela, c'est le film de tous les excès. L’approche insouciante de Verhoeven se reflète dans l’intrigue scandaleuse du film, un mépris général pour l’exactitude historique (des explosions faisant penser à la seconde guerre mondiale), du sexe et de la violence gratuite, de nombreux personnages absurdes et grotesques.
Le ton du film est très sombre, ce qui colle parfaitement avec l'imagerie du réalisateur et pour l’époque étudiée. Quelques scènes mettent tout de suite les choses au clair, nous sommes au Moyen Age, tout est sale et répugnant. L’une des scènes qui illustre le mieux cette idée, c'est celle où Agnès et Steven flirtent ensembles sous les cadavres suspendus, ne semblant être nullement gênés par la vue d’un tel "spectacle". Une autre scène soulignant cette idée intervient vers la fin, quand l’une des femmes de la troupe de mercenaires a été capturée et est violée sous les yeux du seigneur, qui semble nullement s'en soucier. Je ne sais pas si ces scènes ont pour seul but de choquer le spectateur ou si Paul Verhoeven voulait signifier qu’on ne peut pas juger les mœurs, la morale et les coutumes du Moyen Age selon les normes de nos jours.
Paul Verhoeven s'amuse à remplir son film d'innombrables scènes conçues pour repousser toutes les limites de l'indécence, à commencer donc par la scène de séduction au dessous de cadavres pendus, mais aussi un bébé mort-né enterré dans un tonneau, Agnès qui apprend par sa femme de chambre, une religieuse à moitié nue souffrant de convulsions, le viol collectif d’Agnès par Martin et ses hommes, une scène de sexe torride dans le jacuzzi dans laquelle Jennifer Jason Leigh laisse peu de place à l’imagination ... je m'arrête là, la liste est trop longue !
Il s'amuse aussi à tester la suspension d’incrédulité du spectateur. Je pense surtout à deux scènes bien casses gueules qui me font dire, soit ça passe soit ça casse. Ces deux scènes charnières sont l’introduction d’un char médiéval qui se transforme en une échelle extensible et l’évasion de Steven qui se libère de ses chaînes à l'aide d'un éclair (et qui manque échappe de peu à l'électrocution).
Rutger Hauer c'est Martin et comme toujours avec l'acteur hollandais, il est ultra charismatique. C'est un triste rappel d'un temps (les années 80) où il nourrissait tant de promesses (aka le réplicant dans Blade Runner), avant de disparaitre du grand écran dans les années 90 pour enchainer les direct-to-video. Tom Burlinson joue le rôle du jeune prince Steven. Il fait ce qu'il peut pour exister, mais son personnage est clairement la troisième roue du carrosse dans ce triangle amoureux Martin-Agnès-Steven. Et comme le dit Agnès : "Steven c'est Martin en plus jeune et Martin c'est Steven en plus vieux". Steven c'est la modernité et Martin c'est la vieille tradition.
Jennifer Jason Leigh c'est Agnès et elle est à l'image de son personnage, brillante, courageuse, intrépide et n'hésitant pas à jouer de son physique juvénile pour séduire le jeune prince puis Martin (et nous spectateurs par la même occasion). Au lieu d’aller à l'encontre du ton "too much" du film, elle s’y vautre en quelque sorte, mais tout le monde dans La chaire et le sang joue de façon exagérée, de sorte que le film n'en souffre pas trop et est même revigoré par l'exubérance de l'interprétation.
La troupe de mercenaires est incarnée par une collection de sales gueules, que des acteurs spécialisés dans les seconds rôles. Ils expriment à la perfection cette folie démente, à commencer parPaul mon petit chouchou Brion James (aka Requin dans Tango & Cash et l'un des réplicant dans Blade Runner) dans le rôle du mercenaire Karsthans, Ronald Lacey (aka le commandant en chef de la Gestapo dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue) dans le rôle d’un cardinal déviant et Susan Tyrell dans le rôle de Céline, une pute effrontée et nauséabonde. Le film bénéficie également d’une excellente cinématographie de Jan De Bont (réalisateur par la suite de Speed et Twister) et d’une BO toujours aussi entrainante de Basil Poledouris, qui par la suite récidivera sur Robocop et Starship Troopers.
Au final, c'est quoi au juste La Chair et le Sang ? C'est du pur Paul Verhoeven, beaucoup de sexe et beaucoup de violence. Il aime voir ses acteurs se promener nus, en particulier Jennifer Jason Leigh. C’est depuis devenu sa signature, c’est exagéré, c'est grandiloquent ... c'est Paul "le hollandais violent" Verhoeven.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ne me jetez pas de cailloux, mais je trouve un peu de ce film dans "The Northmen".
Quand j'ai vu le film sur le petit viking vénère, sa froideur et les sales gueules m'ont direct fait penser a La chair et le Sang.
Voila voila...
Quand j'ai vu le film sur le petit viking vénère, sa froideur et les sales gueules m'ont direct fait penser a La chair et le Sang.
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dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de regarder The Northman, malgré le casting on dirait un film de Max Pecas..
Une belle bouze
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Lequintal- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
merde on me l'a bien vendu pourtant, d'un ami vraiment cinéphile
Anarwax- Docteur *
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ca reste subjectif mais j'en attendais peut etre trop, j'adore la série Viking, j'ai cru que ca y ressemblerait mais pas du tout..
Tu me diras ce que tu en penses, mais oui j'ai vraiment eu l'impression de regarder un nanard..
La réalisation et un scénario tellement cousu de fil blanc..
Pourtant le casting est plutot relevé..
Tu me diras ce que tu en penses, mais oui j'ai vraiment eu l'impression de regarder un nanard..
La réalisation et un scénario tellement cousu de fil blanc..
Pourtant le casting est plutot relevé..
Lequintal- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Verhoeven pour moi c'est avant tout Starship Troopers de 1997, Hauer c'est surtout Hitcher de 1986.
Du coup, La Chair et le Sang me donne envie là
Du coup, La Chair et le Sang me donne envie là
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Jack O'Lantern a écrit:Verhoeven pour moi c'est avant tout Starship Troopers de 1997, Hauer c'est surtout Hitcher de 1986.
Du coup, La Chair et le Sang me donne envie là
Y a aussi Robocop
kainrijames- Docteur *
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est mon Verhoeven préférékainrijames a écrit:Y a aussi RobocopJack O'Lantern a écrit:Verhoeven pour moi c'est avant tout Starship Troopers de 1997, Hauer c'est surtout Hitcher de 1986.
Du coup, La Chair et le Sang me donne envie là
[Sondage Cinéma] Quel est votre Verhoeven préféré ?
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai maté Fantastic Beast les secrets de Dumbledore (bref le dernier Harry empoter)
Tout le monde le casse, j'ai bien aimé. Même je le trouve mieux que les deux autres films de cette "série".
En fait j’étais parti pour voir un film "irregardable et lourd", mais vraiment, une mega bonne surprise. Puis il y a plus Depp (que je peux pas me supporter, jle trouve nul comme acteur), les effets spéciaux sont superbes et les combats sont badass.
Et j'adore l'univers de Potter.
Tout le monde le casse, j'ai bien aimé. Même je le trouve mieux que les deux autres films de cette "série".
En fait j’étais parti pour voir un film "irregardable et lourd", mais vraiment, une mega bonne surprise. Puis il y a plus Depp (que je peux pas me supporter, jle trouve nul comme acteur), les effets spéciaux sont superbes et les combats sont badass.
Et j'adore l'univers de Potter.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Contracted (prime)
Une fille fait une mauvaise rencontre et dès le lendemain son corps réagit assez violemment.
C'est assez moyen. C'est surtout parfois bien crade et le film est assez court. Moins d'1h20.
Comme disait François Damiens (sur un autre sujet) dans les Kaïra "au plus c'est crade, au plus ça marche".
Une fille fait une mauvaise rencontre et dès le lendemain son corps réagit assez violemment.
C'est assez moyen. C'est surtout parfois bien crade et le film est assez court. Moins d'1h20.
Comme disait François Damiens (sur un autre sujet) dans les Kaïra "au plus c'est crade, au plus ça marche".
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
dav1974 a écrit:J'ai maté Fantastic Beast les secrets de Dumbledore (bref le dernier Harry empoter)
Tout le monde le casse, j'ai bien aimé. Même je le trouve mieux que les deux autres films de cette "série".
En fait j’étais parti pour voir un film "irregardable et lourd", mais vraiment, une mega bonne surprise. Puis il y a plus Depp (que je peux pas me supporter, jle trouve nul comme acteur), les effets spéciaux sont superbes et les combats sont badass.
Et j'adore l'univers de Potter.
ah yes je comptais le mater moi aussi !!! pas regardé les critiques mais j'aime cet univers moi aussi, restons enfants un minimum
Anarwax- Docteur *
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Everybody Wants Some !! ...
Everybody Wants Some !! est un vrai bon feel good movie et c'est surtout un film qui symbolise tout ce que j'aime dans le cinéma de Richard Linklater. C'est un film qui s'inscrit dans la parfaite continuité de Boyhood et c'est aussi en quelque sorte le pendant de Dazed and Confused, dans les années 80.
J'adore le cinéma de Richard Linklater et même plus que ça, j'adore ce bonhomme. J'ai plus que de l'amour pour sa trilogie des Before, ça va même au delà de l'amour, tellement cette trilogie me touche au plus profond de mon cœur. Et bien sûr il y a Boyhood, très certainement mon film préféré de ces 10 dernières années. Son cinéma transpire la sincérité et lorsqu'on regarde un film de Richard Linklater, on a vraiment l'impression de le voir lui à l'écran. C'est donc un vrai auteur, avec une vraie patte personnelle.
Everybody Wants Some !! c'est du 100% Richard Linklater, il y développe tous les thèmes qui lui son chers, les rapports humains forts, le passage à l'âge adulte (ou le refus du passage à l'âge adulte), l'esprit de camaraderie et son amour pour la jeunesse. C'est aussi un film plein de mélancolie, mais de la mélancolie avec un sourire au coin des lèvres et un rapport très personnel à la nostalgie, mais une nostalgie heureuse, sans le moindre regret.
Nous sommes en 1980, trois jours avant la rentrée universitaire et nous suivons une équipe de baseball gentiment couillonne, qui va expérimenter tout ce que des jeune hommes gentiment couillons peuvent expérimenter à cet âge là. Le héros de cette troupe de couillons est Jake (Blake Jenner), un lanceur de première année, qui rejoint le reste de l’équipe dans l’une des deux maisons mises à disposition par le programme universitaire ... et situées hors du campus et donc sans surveillance.
Nous sommes donc en 1980 et on a vraiment l’impression d’être en 1980. La jeunesse déborde d’optimisme et veut tout expérimenter, l'alcool, les drogues et le sexe bien sûr. Nous suivons cette bande de couillons qui nous parlent de leur passion pour le baseball et des jolies filles. Dixit le très grand philosophe hippie Willoughby interprété par Wyatt Russell (le fils de Kurt) : "Don't be afraid to let the experience find you". C'est complètement dans l'esprit du film, car c'est à 20 ans que nous faisons de nouvelles expériences, qui nous transforment.
Tous les personnages ont leur propre personnalité et on sent que le film laisse une grande part à l'improvisation. Si tous les acteurs su film semblent jouer avec une telle aisance, c'est peut-être bien parce qu'ils ne jouent pas justement, ou dit autrement, ils jouent leurs propres rôles à l'écran. Mais si je ne devais retenir qu'un seul personnage du film, ce serait probablement Finn (Glen Powell), l’homme de ces dames qui délivre des aphorismes très Linklateriens tout au long du film. Richard Linklater trouve en lui le messager parfait pour transporter à l’écran ses pensées philosophiques et poétiques, toujours bien placées entre deux couillonnades.
Ce qui rend ce film si différent, c’est que dès le début cette bande de sportifs universitaire savent très bien qu’ils ne deviendront jamais pros, mais ils voient tout du côté positif, avec la bonne attitude et avec réalisme. Dans Boyhood, Richard Linklater montrait de façon unique, comment un jeune garçon grandit. Dans Dazed And Confused, il montrait les derniers jours au Lycée. Dans Everybody Wants Some !! il dresse le portrait de jeunes hommes, qui doivent rapidement passer à l'âge adulte.
Au cours de cette histoire de passage à l’âge adulte, ils vivent la vie universitaire avec le même enthousiasme que pour la pratique du baseball, ne marquant pas toujours des points, mais toujours avec un esprit de conquête, comme si les deux matchs étaient une mise à l'épreuve et un passage obligé vers le succès (très certainement une caractéristique de la mentalité américaine). En voyant un ouvrier peindre une maison près du terrain d'entrainement, en hauteur au dessus de tribunes, tous imaginent que c'est un recruteur déguisé pour les observer discrètement ... alors que c'est très probablement un simple ouvrier peintre et rien d'autre. Tout ce qu'on peut en déduire, c'est qu'il faut toujours se tenir prêt au cas où une opportunité se présente et si elle se présente, il faut la saisir (aka adoptez la mentalité de winner).
Everybody Wants Some !! est une comédie en mode teenage movie, mais un teenage movie qui défend son propos avec bien plus de force et de sincérité que les autres films avec lesquels on le compare. Le passage à l'âge adulte et l'esprit de compétition très fort à cet âge là, est abordé ici avec beaucoup de finesse, au milieu de toutes ces couillonnades. Il y a toujours une action ou une ligne de dialogue qui va nous rappeler que nous sommes ici dans le vrai, avec de vrais personnages, des personnalité forte qui éprouvent de vrais sentiments. En gros, Everybody Wants Some !! ce n'est pas American Pie, c'est même l'anti American Pie. Ici, pas d'humour trash (ou à la limite gentiment trash), Richard Linklater préfère les bons sentiments et célèbre l’esprit de camaraderie, en témoignent les "fuck" utilisées plus d’une fois, non pas pour rabaisser l'autre, mais pour l’endurcir (avec un esprit de camaraderie, quoi !)
Tout ça, c'est un gros foutoir, mais un très bon et beau foutoir ... tellement bordélique que ça en devient jubilatoire. Il n'y a pas spécialement de fil rouge dans cette histoire, c'est comme la vie, c'est le grand bordel. Le seul personnage un minimum sensé dans tout ça et qui pourrait être considéré comme le fil rouge de l'histoire, c'est le personnage interprété par Zoey "la trop craquante" Deutch et le rapport intime qui va s'établir entre elle et Jake. C'est l'objectif à atteindre pour Jake, il veut conquérir Zoey et inversement, car après tout, c'est bien Zoey qui a fait le premier pas et non lui.
Au milieu des VHS de Twilight Zone, de Van Halen et de Carl Sagan (dixit Willoughby : “Chapter 9, It’ll blow your mind”), Richard Linklater nous ramène dans les années 80. Et même si je n'ai jamais réellement connu cette époque (je n'étais même pas encore né en 1980) et que le film est vu sous le prisme américain, j'ai quand même ressenti un fort sentiment de nostalgie et ça c'est très fort.
Bref, Everybody Wants Some !! est un excellent teenage movie, avec une ambiance années 80 superbement magnifiée. Avec ce film, le banal devient poétique et touchant, agrémenté d'une forte sensation de mélancolie. C'est le genre de film que j'adore, le genre de film qui me fait du bien. On sort du film avec le sourire aux lèvres et c'est ça, la marque de fabrique d'un bon feel good movie.
Everybody Wants Some !! est un vrai bon feel good movie et c'est surtout un film qui symbolise tout ce que j'aime dans le cinéma de Richard Linklater. C'est un film qui s'inscrit dans la parfaite continuité de Boyhood et c'est aussi en quelque sorte le pendant de Dazed and Confused, dans les années 80.
J'adore le cinéma de Richard Linklater et même plus que ça, j'adore ce bonhomme. J'ai plus que de l'amour pour sa trilogie des Before, ça va même au delà de l'amour, tellement cette trilogie me touche au plus profond de mon cœur. Et bien sûr il y a Boyhood, très certainement mon film préféré de ces 10 dernières années. Son cinéma transpire la sincérité et lorsqu'on regarde un film de Richard Linklater, on a vraiment l'impression de le voir lui à l'écran. C'est donc un vrai auteur, avec une vraie patte personnelle.
Everybody Wants Some !! c'est du 100% Richard Linklater, il y développe tous les thèmes qui lui son chers, les rapports humains forts, le passage à l'âge adulte (ou le refus du passage à l'âge adulte), l'esprit de camaraderie et son amour pour la jeunesse. C'est aussi un film plein de mélancolie, mais de la mélancolie avec un sourire au coin des lèvres et un rapport très personnel à la nostalgie, mais une nostalgie heureuse, sans le moindre regret.
Nous sommes en 1980, trois jours avant la rentrée universitaire et nous suivons une équipe de baseball gentiment couillonne, qui va expérimenter tout ce que des jeune hommes gentiment couillons peuvent expérimenter à cet âge là. Le héros de cette troupe de couillons est Jake (Blake Jenner), un lanceur de première année, qui rejoint le reste de l’équipe dans l’une des deux maisons mises à disposition par le programme universitaire ... et situées hors du campus et donc sans surveillance.
Nous sommes donc en 1980 et on a vraiment l’impression d’être en 1980. La jeunesse déborde d’optimisme et veut tout expérimenter, l'alcool, les drogues et le sexe bien sûr. Nous suivons cette bande de couillons qui nous parlent de leur passion pour le baseball et des jolies filles. Dixit le très grand philosophe hippie Willoughby interprété par Wyatt Russell (le fils de Kurt) : "Don't be afraid to let the experience find you". C'est complètement dans l'esprit du film, car c'est à 20 ans que nous faisons de nouvelles expériences, qui nous transforment.
Tous les personnages ont leur propre personnalité et on sent que le film laisse une grande part à l'improvisation. Si tous les acteurs su film semblent jouer avec une telle aisance, c'est peut-être bien parce qu'ils ne jouent pas justement, ou dit autrement, ils jouent leurs propres rôles à l'écran. Mais si je ne devais retenir qu'un seul personnage du film, ce serait probablement Finn (Glen Powell), l’homme de ces dames qui délivre des aphorismes très Linklateriens tout au long du film. Richard Linklater trouve en lui le messager parfait pour transporter à l’écran ses pensées philosophiques et poétiques, toujours bien placées entre deux couillonnades.
Ce qui rend ce film si différent, c’est que dès le début cette bande de sportifs universitaire savent très bien qu’ils ne deviendront jamais pros, mais ils voient tout du côté positif, avec la bonne attitude et avec réalisme. Dans Boyhood, Richard Linklater montrait de façon unique, comment un jeune garçon grandit. Dans Dazed And Confused, il montrait les derniers jours au Lycée. Dans Everybody Wants Some !! il dresse le portrait de jeunes hommes, qui doivent rapidement passer à l'âge adulte.
Au cours de cette histoire de passage à l’âge adulte, ils vivent la vie universitaire avec le même enthousiasme que pour la pratique du baseball, ne marquant pas toujours des points, mais toujours avec un esprit de conquête, comme si les deux matchs étaient une mise à l'épreuve et un passage obligé vers le succès (très certainement une caractéristique de la mentalité américaine). En voyant un ouvrier peindre une maison près du terrain d'entrainement, en hauteur au dessus de tribunes, tous imaginent que c'est un recruteur déguisé pour les observer discrètement ... alors que c'est très probablement un simple ouvrier peintre et rien d'autre. Tout ce qu'on peut en déduire, c'est qu'il faut toujours se tenir prêt au cas où une opportunité se présente et si elle se présente, il faut la saisir (aka adoptez la mentalité de winner).
Everybody Wants Some !! est une comédie en mode teenage movie, mais un teenage movie qui défend son propos avec bien plus de force et de sincérité que les autres films avec lesquels on le compare. Le passage à l'âge adulte et l'esprit de compétition très fort à cet âge là, est abordé ici avec beaucoup de finesse, au milieu de toutes ces couillonnades. Il y a toujours une action ou une ligne de dialogue qui va nous rappeler que nous sommes ici dans le vrai, avec de vrais personnages, des personnalité forte qui éprouvent de vrais sentiments. En gros, Everybody Wants Some !! ce n'est pas American Pie, c'est même l'anti American Pie. Ici, pas d'humour trash (ou à la limite gentiment trash), Richard Linklater préfère les bons sentiments et célèbre l’esprit de camaraderie, en témoignent les "fuck" utilisées plus d’une fois, non pas pour rabaisser l'autre, mais pour l’endurcir (avec un esprit de camaraderie, quoi !)
Tout ça, c'est un gros foutoir, mais un très bon et beau foutoir ... tellement bordélique que ça en devient jubilatoire. Il n'y a pas spécialement de fil rouge dans cette histoire, c'est comme la vie, c'est le grand bordel. Le seul personnage un minimum sensé dans tout ça et qui pourrait être considéré comme le fil rouge de l'histoire, c'est le personnage interprété par Zoey "la trop craquante" Deutch et le rapport intime qui va s'établir entre elle et Jake. C'est l'objectif à atteindre pour Jake, il veut conquérir Zoey et inversement, car après tout, c'est bien Zoey qui a fait le premier pas et non lui.
Au milieu des VHS de Twilight Zone, de Van Halen et de Carl Sagan (dixit Willoughby : “Chapter 9, It’ll blow your mind”), Richard Linklater nous ramène dans les années 80. Et même si je n'ai jamais réellement connu cette époque (je n'étais même pas encore né en 1980) et que le film est vu sous le prisme américain, j'ai quand même ressenti un fort sentiment de nostalgie et ça c'est très fort.
Bref, Everybody Wants Some !! est un excellent teenage movie, avec une ambiance années 80 superbement magnifiée. Avec ce film, le banal devient poétique et touchant, agrémenté d'une forte sensation de mélancolie. C'est le genre de film que j'adore, le genre de film qui me fait du bien. On sort du film avec le sourire aux lèvres et c'est ça, la marque de fabrique d'un bon feel good movie.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Un des meilleurs film de SF!Jack O'Lantern a écrit:Verhoeven pour moi c'est avant tout Starship Troopers
il commence a dater celui la, film moyen certes mais son approche d'un genre bien connu est plutôt originale.Maxicrash a écrit:Contracted
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai aussi rematé L'Ultime Razzia ...
L'Ultime Razzia est un film dont l’héritage peut encore se voir dans de nombreux films aujourd’hui. Non seulement c'est le premier grand film de Stanley Kubrick, mais il est également connu pour avoir introduit au cinéma le concept de narration non linéaire. De nombreux réalisateurs vont le réutiliser par la suite, comme Quentin Tarantino (Réservoir Dogs et Pulp Fiction), Christopher Nolan (Memento et Le Prestige), Doug Liman (Go), Bryan Singer (The Usual Suspects), Guy Ritchie (Snatch), Alejandro Inarritu (Amours chiennes) ou encore Gus Van Sant (Paranoïde Park). C'est une technique de narration très efficace pour dynamiser le scénario et monopoliser l'attention du spectateur du début à la fin du film.
L'émergence de Stanley Kubrick au milieu des années 50 va tout chambouler sur son passage. Par le biais d’une narration éclatée et de quelques plans séquences astucieux pour l'époque (et qu'Orson Welles n'aurait pas renié), Stanley Kubrick ajoute un poids et une ampleur considérable à un récit de braquage finalement assez banal, prenant place dans le milieu des courses hippiques.
Johnny Clay (Sterling Hayden) est un ancien détenu de prison qui après sa libération, monte un dernier coup à plusieurs millions de dollars (2 millions pour être plus exacte). Il a pour idée de dévaliser un hippodrome à l'aide d'une fine équipe de spécialistes, tous ayant un rôle bien précis dans le braquage. C'est le plan parfait, de ceux qui aurait dû se dérouler sans accro …
Difficile de ne pas penser à Bob Le Flambeur de JP Melville après avoir vu L'ultime Razzia, tout deux pourtant sorti la même année ... coïncidence ? En tout cas, si les deux films se ressemblent sur le fond, ils sont totalement opposés sur la forme (sans que j'en préfère l'un plus que l'autre).
Stanley Kubrick a magnifiquement construit son scénario et sa mise en scène, à l’exception évidente d’une narration en voix-off qui parait horriblement lourde aujourd'hui. Préoccupé par la planification du braquage, Johnny ne va pas voir que l'un des membres de la fine équipe va tout raconter à sa femme qui est avide d'argent (et qui le trompe, soit dit en passant). A son tour elle va tout raconter à son amant, visiblement un truand lui aussi, afin de les doubler et voler le butin après l'opération finalisée.
Tout est bien pensé dans le scénario, notamment concernant les motivations des différents protagonistes. On distingue facilement les membres du gang, parce que justement ils sont motivés par des buts différents, allant du remboursement des dettes de la pègre (Ted Corsia aka Randy), à l’espoir d’offrir une vie meilleure à sa femme malade (Joe Sawyer aka Mike), ou la vaine ambition de plaire à sa femme vamp en faisant quelque chose de spécial (Elisha Cook aka George).
Malgré les qualités du film, le traitement des rôles féminins par Stanley Kubrick semble plus que caricatural aujourd’hui. Les femmes ici sont soit du type douce et inoffensive (Coleen Gray aka Fay), soit du type femme fatale et venimeuse à la Bette Davis (Marie Windsor aka Sherry). Les deux seules personnages féminins du films sont écrits comme les deux côtés d'une même pièce.
La vraie star du film c'est bien Stanley Kubrick himself. L’intrigue est complexe et ça fourmille d’idées de mise en scène. Le montage a dû être une véritable épreuve de force. Dans le découpage et la construction des plans, c'est un film d'une précision extrême, comme le seront toutes les œuvres suivantes de Stanley Kubrick. On suit les opérations du braquage en passant d'un membre à l'autre de l'équipe et le tout au moyen du flashback. Stanley Kubrick joue avec la perception du spectateur, qui doit faire l'effort de tout reconstruire dans sa tête.
Le film dure moins de 1h30, est super bien rythmé et on ne s'ennuie pas une seule seconde. A partir du moment où on comprend les règles du jeu, à savoir la narration éclatée, on prend un malin plaisir à essayer d'anticiper les évènements à venir. Et puis il y a le grand final, une fin en apothéose qui se pose là, comme une cerise sur le gâteau.
Le travail sur la structure narrative, avec les différents points de vue, est remarquable. C'est tout ce travail minutieux en amont et en aval du tournage, qui permet de hisser le film à un niveau qu'il n'était pas censé prétendre. Résultat, ce qui aurait dû être un banal film de braquage, devient instantanément un classique de genre.
L'Ultime Razzia est un film dont l’héritage peut encore se voir dans de nombreux films aujourd’hui. Non seulement c'est le premier grand film de Stanley Kubrick, mais il est également connu pour avoir introduit au cinéma le concept de narration non linéaire. De nombreux réalisateurs vont le réutiliser par la suite, comme Quentin Tarantino (Réservoir Dogs et Pulp Fiction), Christopher Nolan (Memento et Le Prestige), Doug Liman (Go), Bryan Singer (The Usual Suspects), Guy Ritchie (Snatch), Alejandro Inarritu (Amours chiennes) ou encore Gus Van Sant (Paranoïde Park). C'est une technique de narration très efficace pour dynamiser le scénario et monopoliser l'attention du spectateur du début à la fin du film.
L'émergence de Stanley Kubrick au milieu des années 50 va tout chambouler sur son passage. Par le biais d’une narration éclatée et de quelques plans séquences astucieux pour l'époque (et qu'Orson Welles n'aurait pas renié), Stanley Kubrick ajoute un poids et une ampleur considérable à un récit de braquage finalement assez banal, prenant place dans le milieu des courses hippiques.
Johnny Clay (Sterling Hayden) est un ancien détenu de prison qui après sa libération, monte un dernier coup à plusieurs millions de dollars (2 millions pour être plus exacte). Il a pour idée de dévaliser un hippodrome à l'aide d'une fine équipe de spécialistes, tous ayant un rôle bien précis dans le braquage. C'est le plan parfait, de ceux qui aurait dû se dérouler sans accro …
Difficile de ne pas penser à Bob Le Flambeur de JP Melville après avoir vu L'ultime Razzia, tout deux pourtant sorti la même année ... coïncidence ? En tout cas, si les deux films se ressemblent sur le fond, ils sont totalement opposés sur la forme (sans que j'en préfère l'un plus que l'autre).
Stanley Kubrick a magnifiquement construit son scénario et sa mise en scène, à l’exception évidente d’une narration en voix-off qui parait horriblement lourde aujourd'hui. Préoccupé par la planification du braquage, Johnny ne va pas voir que l'un des membres de la fine équipe va tout raconter à sa femme qui est avide d'argent (et qui le trompe, soit dit en passant). A son tour elle va tout raconter à son amant, visiblement un truand lui aussi, afin de les doubler et voler le butin après l'opération finalisée.
Tout est bien pensé dans le scénario, notamment concernant les motivations des différents protagonistes. On distingue facilement les membres du gang, parce que justement ils sont motivés par des buts différents, allant du remboursement des dettes de la pègre (Ted Corsia aka Randy), à l’espoir d’offrir une vie meilleure à sa femme malade (Joe Sawyer aka Mike), ou la vaine ambition de plaire à sa femme vamp en faisant quelque chose de spécial (Elisha Cook aka George).
Malgré les qualités du film, le traitement des rôles féminins par Stanley Kubrick semble plus que caricatural aujourd’hui. Les femmes ici sont soit du type douce et inoffensive (Coleen Gray aka Fay), soit du type femme fatale et venimeuse à la Bette Davis (Marie Windsor aka Sherry). Les deux seules personnages féminins du films sont écrits comme les deux côtés d'une même pièce.
La vraie star du film c'est bien Stanley Kubrick himself. L’intrigue est complexe et ça fourmille d’idées de mise en scène. Le montage a dû être une véritable épreuve de force. Dans le découpage et la construction des plans, c'est un film d'une précision extrême, comme le seront toutes les œuvres suivantes de Stanley Kubrick. On suit les opérations du braquage en passant d'un membre à l'autre de l'équipe et le tout au moyen du flashback. Stanley Kubrick joue avec la perception du spectateur, qui doit faire l'effort de tout reconstruire dans sa tête.
Le film dure moins de 1h30, est super bien rythmé et on ne s'ennuie pas une seule seconde. A partir du moment où on comprend les règles du jeu, à savoir la narration éclatée, on prend un malin plaisir à essayer d'anticiper les évènements à venir. Et puis il y a le grand final, une fin en apothéose qui se pose là, comme une cerise sur le gâteau.
Le travail sur la structure narrative, avec les différents points de vue, est remarquable. C'est tout ce travail minutieux en amont et en aval du tournage, qui permet de hisser le film à un niveau qu'il n'était pas censé prétendre. Résultat, ce qui aurait dû être un banal film de braquage, devient instantanément un classique de genre.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pareil et je n'en avais gardé quasi aucun souvenir, mis à part le masque de clown du braqueur.rhod-atari a écrit:ça fait un moment que je ne l'ai pas vu.
Et très surpris à quel point il est en avance sur son temps, la narration non linéaire a dû surprendre plus d'un spectateur à l'époque.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Hier soir, j'ai maté Warm Bodies ...
Il y a beaucoup, mais alors vraiment beauuucouuup de films de zombies qui sont sortis dans les années 2000 puis 2010, grâce au succès de la saga Residence Evil (une immondice indigne de mon intérêt) et de 28 jours plus tard (un must du genre). Il n’est donc pas surprenant de voir les pontes des studios, tous les uns après les autres, essayer de tirer profit du phénomène. Les zombies sont plus rapides, plus lents, plus drôles et parfois même parodiés. Avec Warm Bodies, maintenant les zombies tombent amoureux.
R (Nicholas Hoult) est un zombie, mais il essaie de se souvenir de sa vie passée, lorsqu'il était humain. Il est à peine capable de grogner un mot et il a même un ami M (Rob Corddry) avec lequel il passe le plus clair de son temps. En chassant, R rencontre Julie (Teresa Palmer), une humaine qui s'est aventurée sur le territoire des zombie pour se ravitailler. R tombe immédiatement amoureux de la fille et la sauve de la meute de zombies.
Vous l'aurez compris, Warm Bodies c'est en quelque sorte Romeo & Juliette au pays des Zombies (R pour Roméo et Julie pour Juliette). C'est une comédie romantico-horrifique assez équilibrée, bien que ce soit la romance qui domine sur tout le reste. C'est gentiment gore sur les bords, mais rien de bien choquant pour le spectateur lambda. Le film est sorti avec la recommandation Rated PG-13 seulement. C'est assez drôle aussi par moment, mais jamais hilarant. Le réalisateur Jonathan Levine n'a jamais voulu tendre vers la parodie, ce qui "je pense" fut un choix judicieux.
Le film m’a bien sûr fait penser à Roméo & Juliette, mais aussi à Edward aux mains d'argent. A plusieurs repises, le jeu (et le physique) de Nicholas Hoult m'a rappelé celui de Johnny Depp (aka Edward Scissorhands) et je ne serais pas surpris d'apprendre que c'était une directive du réalisateur pour guider son jeu. Il y a un peu cette idée que R est un zombie, mais est aussi la créature de Frankenstein.
Rendre crédible une histoire d'amour entre une humaine et un zombie, ce n'était pas chose facile. Et pourtant, ça fonctionne, c'est la magie du cinéma qui opère à fond. Par contre, Warm Bodies ne respecte pas toujours ses propres règles du film de zombies et parfois ça m'a fait sortir du film. Notre héros R nous dit que les zombies ne peuvent pas courir, mais peu de temps après, nous voyons des zombies courir. En outre, pour une raison que j'ignore, les osseux se déplacent plus rapidement encore que les zombies, bien qu’ils soient à un stade plus avancé de zombification.
De part sa courte durée (1h38), le film profite d'un très bon rythme et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Par contre, les zombies évoluent trop vite à mon goût, surtout M le meilleur ami de R. M s'humaine trop rapidement, sans qu'on puisse l'expliquer. Tout le film repose sur les épaules Nicolas Hoult, ça ne peut fonctionner que si on croit que c'est réellement un zombie. Il arrive à nous faire croire en ce monstre gentil et intelligent, assez solitaire et ayant du mal à exprimer ses sentiments en mots ou en actions, mais qui lentement s'humanise au contact de Julie. Warm Bodies pourrait même être considéré comme une allégorie sur la solitude, R qui n'arrive pas à s'intégrer, ce qui montre à quel point il est difficile de se connecter aux autres dans la société moderne.
Le maquillage des zombie est assez minimaliste et jamais vraiment effrayant. Et pour cause, il fallait rendre notre héros suffisamment attrayant, d’une manière gothique (aka Edward Scissorhands encore une fois), pour nous faire croire qu'une humaine puisse tomber amoureuse d'un zombie. De ce fait, il y a très peu de sang montré à l'écran et pas ou peu de scènes gores. La seule scène du film que je pourrais qualifier de "gore", c'est lorsqu'un zombie s'arrache la peau du visage pour devenir un osseux et encore que ... même ça, ce n'est pas très effrayant. Cette directive amoindrie forcément l'aspect horrifique du film, mais c'était difficile de faire autrement, j'imagine !
Warm Bodies repose sur un concept franchement casse-gueule et finalement, il ne s'en sort pas si mal ! Alors certes il ne réussi pas tout ce qu'il entreprend, mais il a au moins le mérite d'être originale au milieu de tous ces films de zombies.
Il y a beaucoup, mais alors vraiment beauuucouuup de films de zombies qui sont sortis dans les années 2000 puis 2010, grâce au succès de la saga Residence Evil (une immondice indigne de mon intérêt) et de 28 jours plus tard (un must du genre). Il n’est donc pas surprenant de voir les pontes des studios, tous les uns après les autres, essayer de tirer profit du phénomène. Les zombies sont plus rapides, plus lents, plus drôles et parfois même parodiés. Avec Warm Bodies, maintenant les zombies tombent amoureux.
R (Nicholas Hoult) est un zombie, mais il essaie de se souvenir de sa vie passée, lorsqu'il était humain. Il est à peine capable de grogner un mot et il a même un ami M (Rob Corddry) avec lequel il passe le plus clair de son temps. En chassant, R rencontre Julie (Teresa Palmer), une humaine qui s'est aventurée sur le territoire des zombie pour se ravitailler. R tombe immédiatement amoureux de la fille et la sauve de la meute de zombies.
Vous l'aurez compris, Warm Bodies c'est en quelque sorte Romeo & Juliette au pays des Zombies (R pour Roméo et Julie pour Juliette). C'est une comédie romantico-horrifique assez équilibrée, bien que ce soit la romance qui domine sur tout le reste. C'est gentiment gore sur les bords, mais rien de bien choquant pour le spectateur lambda. Le film est sorti avec la recommandation Rated PG-13 seulement. C'est assez drôle aussi par moment, mais jamais hilarant. Le réalisateur Jonathan Levine n'a jamais voulu tendre vers la parodie, ce qui "je pense" fut un choix judicieux.
Le film m’a bien sûr fait penser à Roméo & Juliette, mais aussi à Edward aux mains d'argent. A plusieurs repises, le jeu (et le physique) de Nicholas Hoult m'a rappelé celui de Johnny Depp (aka Edward Scissorhands) et je ne serais pas surpris d'apprendre que c'était une directive du réalisateur pour guider son jeu. Il y a un peu cette idée que R est un zombie, mais est aussi la créature de Frankenstein.
Rendre crédible une histoire d'amour entre une humaine et un zombie, ce n'était pas chose facile. Et pourtant, ça fonctionne, c'est la magie du cinéma qui opère à fond. Par contre, Warm Bodies ne respecte pas toujours ses propres règles du film de zombies et parfois ça m'a fait sortir du film. Notre héros R nous dit que les zombies ne peuvent pas courir, mais peu de temps après, nous voyons des zombies courir. En outre, pour une raison que j'ignore, les osseux se déplacent plus rapidement encore que les zombies, bien qu’ils soient à un stade plus avancé de zombification.
De part sa courte durée (1h38), le film profite d'un très bon rythme et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Par contre, les zombies évoluent trop vite à mon goût, surtout M le meilleur ami de R. M s'humaine trop rapidement, sans qu'on puisse l'expliquer. Tout le film repose sur les épaules Nicolas Hoult, ça ne peut fonctionner que si on croit que c'est réellement un zombie. Il arrive à nous faire croire en ce monstre gentil et intelligent, assez solitaire et ayant du mal à exprimer ses sentiments en mots ou en actions, mais qui lentement s'humanise au contact de Julie. Warm Bodies pourrait même être considéré comme une allégorie sur la solitude, R qui n'arrive pas à s'intégrer, ce qui montre à quel point il est difficile de se connecter aux autres dans la société moderne.
Le maquillage des zombie est assez minimaliste et jamais vraiment effrayant. Et pour cause, il fallait rendre notre héros suffisamment attrayant, d’une manière gothique (aka Edward Scissorhands encore une fois), pour nous faire croire qu'une humaine puisse tomber amoureuse d'un zombie. De ce fait, il y a très peu de sang montré à l'écran et pas ou peu de scènes gores. La seule scène du film que je pourrais qualifier de "gore", c'est lorsqu'un zombie s'arrache la peau du visage pour devenir un osseux et encore que ... même ça, ce n'est pas très effrayant. Cette directive amoindrie forcément l'aspect horrifique du film, mais c'était difficile de faire autrement, j'imagine !
Warm Bodies repose sur un concept franchement casse-gueule et finalement, il ne s'en sort pas si mal ! Alors certes il ne réussi pas tout ce qu'il entreprend, mais il a au moins le mérite d'être originale au milieu de tous ces films de zombies.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Date d'inscription : 28/07/2009
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oulaaaaaa, dans 28 jours plus tard ce ne sont pas des zombies, mais des contaminés.
Même si je te l'accorde, ça ne change pas grand-chose. Mais c'est un débat qui me faisait marrer à l'époque.
Pas de nouvelles du projet 28 semaines plus tard d'ailleurs ?
Même si je te l'accorde, ça ne change pas grand-chose. Mais c'est un débat qui me faisait marrer à l'époque.
Pas de nouvelles du projet 28 semaines plus tard d'ailleurs ?
Carzou- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pour moi, les zombies ce sont des contaminés et franchement c'est un débat qui ne m'intéresse pas beaucoup ... parce que en effet, ça ne change pas grand-chose, voire rien du tout.Carzou a écrit:Oulaaaaaa, dans 28 jours plus tard ce ne sont pas des zombies, mais des contaminés.
Même si je te l'accorde, ça ne change pas grand-chose. Mais c'est un débat qui me faisait marrer à l'époque.
SiCarzou a écrit:Pas de nouvelles du projet 28 semaines plus tard d'ailleurs ?
- Spoiler:
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