LES SORTIES CINE
+81
Top l'âne
extros
jeuxnes
Arrakis
TheoSaeba
killvan
François
ace76
lessthantod
Samus le Hareng
Elritone
le gamer
Kulten
Laharl
Kristof
RetroBalboa007
VieuxBouz1
Cormano
Nanaki
Horizon
thief
Vortex
on-off
Bob90
Maskass
RPG
Feldo
Anarwax
dami1
MajorTom
G-fly
Laucops
Wabs
Jacques Atari
invité
salocin
ArchieForEver
Mbx
groovykid
Jack O'Lantern
Matari
eraserhead
Révo
Kenji Ōba
Papy cpc
iwillbeback
SMR
kain
Carzou
Kenshinro
spip
Maxicrash
Ataré
M. Korekuta
Solon Jee
kainrijames
ika62
xinyingho
ekarrissor
djbegi
SoLamoi
MonsieurBouboule
xtopher
wiiwii007
Kouris
jeff buckley
Lequintal
mateo
TrAkA
Noiraude
vingazole
Supasaya
Cathedrale
Tryphon
antifrog
rhod-atari
Captain Obvious
dav1974
avalon471
Urbinou
drfloyd
85 participants
Page 29 sur 32
Page 29 sur 32 • 1 ... 16 ... 28, 29, 30, 31, 32
Re: LES SORTIES CINE
Arrakis a écrit:Beaucoup de suite cinéma cette année :Furiosa ,Gladiator II ,Beetljuice II ,Venom 3 ,Alien XYZ ,Sonic 3 etc
Georges Miller n'a jamais fait de navet.
Pour le reste, on peut être sceptique, en effet. Sauf pour Venom. Les deux premiers film étant indigestes, je mise volontiers sur la même qualité.
Comme pour le JV, le cinéma ne prend plus de risque. Les enjeux étant colossaux.
dami1- Interne
- Nombre de messages : 5515
Date d'inscription : 26/04/2012
Re: LES SORTIES CINE
C est clair ,trop de budget tue le budget ,stop à la foire à la saucisse numérique
J ai une info concernant la réalisation de Beetlejuice 2me du nom ,la suite d un de mes films cultes !
Parait il que les conditions de tournage sont similaires par rapport au 1er Beetlejuice (1988) :
"Tim Burton semble essayer de réaliser le film un peu dans les mêmes conditions de travail que le premier ,pour garder le
même état d esprit et de budget."
Avec des effets spéciaux numériques limités au stict minimum ,c est une solution intéressante pour resserrer cette masse d argent astronomique sans contrôle concernant les films typés blockbusters ,des grands moyens pour un résultat souvent bof bof
Exemple d une suite pris au hasard ,Total recall (1990) avec Schwarzy :
Si une suite est de prévue ,conceptualiser une sorte de tournage se rapprochant plus ou moins de l époque
,qui soit en rapport niveau technique ,budget ,gestion ,pour limiter les coûts
C est peut être un début de réponse pour éviter cette spirale infernale technologique qui mène nulle part
Qui sait
J ai une info concernant la réalisation de Beetlejuice 2me du nom ,la suite d un de mes films cultes !
Parait il que les conditions de tournage sont similaires par rapport au 1er Beetlejuice (1988) :
"Tim Burton semble essayer de réaliser le film un peu dans les mêmes conditions de travail que le premier ,pour garder le
même état d esprit et de budget."
Avec des effets spéciaux numériques limités au stict minimum ,c est une solution intéressante pour resserrer cette masse d argent astronomique sans contrôle concernant les films typés blockbusters ,des grands moyens pour un résultat souvent bof bof
Exemple d une suite pris au hasard ,Total recall (1990) avec Schwarzy :
Si une suite est de prévue ,conceptualiser une sorte de tournage se rapprochant plus ou moins de l époque
,qui soit en rapport niveau technique ,budget ,gestion ,pour limiter les coûts
C est peut être un début de réponse pour éviter cette spirale infernale technologique qui mène nulle part
Qui sait
Arrakis- Patient contaminé
- Nombre de messages : 195
Age : 51
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 20/02/2017
Re: LES SORTIES CINE
J'avais deja relevé l'info ici mais je croyais même qu'il n'y aurait pas du tout de CGI, certainement un peu quand même du coup ^^ En tous cas hâte de voir ce film, petit j'etais fan du 1er film, j'adorais l'animé, et donc hâte de revoir du cinema artisanal de nos jours
Kenshinro- Interne
- Nombre de messages : 5538
Age : 38
Localisation : Metz
Date d'inscription : 11/10/2016
Re: LES SORTIES CINE
Bonsoir messieurs dames,
Je vais au ciné ce soir et j'hésite entre "les guetteurs" et "les intrus".
Votre avis?
Je vais au ciné ce soir et j'hésite entre "les guetteurs" et "les intrus".
Votre avis?
jeuxnes- Docteur agrégé **
- Nombre de messages : 1543
Age : 40
Localisation : Avignon
Date d'inscription : 29/01/2016
Re: LES SORTIES CINE
Réponse à moi-même:
Je suis finalement allé voir "Les Guetteurs", et c'était pas mal du tout: histoire un peu (trop) prévisible mais une bonne réa, des plans soignés, de la symbolique, du détail, de belles images, une ambiance shyamalanesque.
J'ai passé un bon moment
Je suis finalement allé voir "Les Guetteurs", et c'était pas mal du tout: histoire un peu (trop) prévisible mais une bonne réa, des plans soignés, de la symbolique, du détail, de belles images, une ambiance shyamalanesque.
J'ai passé un bon moment
jeuxnes- Docteur agrégé **
- Nombre de messages : 1543
Age : 40
Localisation : Avignon
Date d'inscription : 29/01/2016
Re: LES SORTIES CINE
on attends ton retour sur "les intrus" maintenant
avalon471- Dr Grand Professeur ****
- Nombre de messages : 23801
Age : 38
Localisation : un peu partout
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: LES SORTIES CINE
Sortie fin juillet
dami1- Interne
- Nombre de messages : 5515
Age : 40
Localisation : Oise
Date d'inscription : 26/04/2012
Re: LES SORTIES CINE
Je suis allé voir le dernier film de Jeff Nichols, The Bickeriders ...
Réalisé par Jeff Nichols, The Bikeriders s'inspire d'un livre d’entretiens et de photos du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon. Jeff Nichols est l'un des réalisateurs américains les plus prometteurs de sa génération, un "jeune" réalisateur que je suis avec le plus grand intérêt depuis 2012 et son formidable Mud. À "seulement" 45 ans et déjà 16 années d'une carrière qui a débuté avec Shotgun Stories (2007), il jouit d'une réputation plutôt flatteuse auprès des cinéphiles. Depuis ma découverte de son cinéma avec Mud, il ne m’a jamais déçu. Et pourtant, son dernier film Midnight Spécial remonte à 2016 (8 ans déjà) et depuis ... plus rien !
Heureusement, il nous revient aujourd'hui, 8 ans après, avec ces presque deux heures d'une vision d'une Amérique pauvre du sud, qu'on ne voit pas beaucoup en dehors de son cinéma. Dans les années 60, au cœur de l'Amérique (dans le Midwest), on suit un gang de bikers, les Vandals de Chicago. Le gang est dirigé par Johnny (Tom Hardy), un leader redoutable, mais au cœur tendre. Quant à Kathy (la formidable Jodie Comer), c'est une jeune femme totalement hermétique à ce monde des motards, mais dés qu'elle croise le regard de Benny (Austin Butler) dans un bar, elle tombe immédiatement amoureuse de lui. Elle va épouser Benny et son mode de vie, ce qui ne se fera pas sans douleurs ...
Le film est un condensé du livre de Danny Lyon qui est à la fois un album photo et un livre d'entretiens, puisque le photo reporter (Mike Faist) ne se contente pas de prendre des photos, il enregistre également le témoignage de Kathy et des motards. C'est donc sur une période de 1965 à 1973 que nous allons suivre l'évolution des Vandals, passant du club amical de motards dans les années 60 à un véritable gang dangereux dans les années 70. Le film prend alors la forme d'une enquête pour démêler le pourquoi du comment de cette transformation. Et je ne pensais vraiment pas me passionner autant pour une intrigue se déroulant dans le monde des motards. Mais c’est la magie du cinéma de Jeff Nichols, qui sait raconter des histoires, créer une atmosphère et nous emporter dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Jeff Nichols est comme un explorateur qui creuse pour déterrer les "trésors enfouis" au tréfonds de l’âme humaine.
The Bikeriders est donc un film sur une bande de motards, mais c'est aussi et surtout une histoire d'amour, ou plutôt des histoires d'amours. Vous avez donc Kathy qui est amoureuse de Benny, mais vous avez aussi Johnny qui tient en haute estime Benny. C'est un sorte de triangle amoureux, avec Benny qui devra choisir entre sa femme Kathy et Johnny qui symbolise le monde des motards. Benny est donc tiraillé entre sa femme Benny qu'il aime profondément et son amour pour ce gang de motards qu'il considère comme sa propre famille. Peu importe donc, que vous aimiez les moteurs ou que vous n'aimiez pas les moteurs, car The Bikeriders parle à tout le monde. C'est avant tout une histoire d'amour qui questionne le bonheur, la famille et l’amitié viril, au son des hymnes rock et folk des années 60/70. Le gang vogue sans but de bars en bars, d'un parkings à un autre, pour finir en pique-nique entre assoiffés. Cette bande de motards désespérés, enivrés et à moitié amorphes, de gueules cassées et de réacs, nous répugnent et en même temps, ils nous fascinent.
Côté casting, c'est un sans faute absolu. Austin Butler (Feyd-Rautha dans Dune Deuxième partie), qui n'est pas sans rappeler un Brad Pitt jeune, impose son sex-appeal dés qu'il apparait à l'écran. Je pense notamment à ce moment au tout début du film, lorsque Kathy l'aperçoit pour la première fois appuyé sur le billard, avec ses airs penchés à la James Dean. L'ombre de James Dean dans La Fureur de vivre plane au-dessus du film dés la première scène d'ouverture. Et puis, il y a Jodie Comer (Marguerite de Carrouges dans Le Dernier Duel) qui crève l’écran à chacune de ses apparitions. Non seulement elle est sublime, mais en plus elle est talentueuse. Elle a travaillé son accent et sa posture pour paraitre faussement ingénue, c'est absolument jubilatoire. Jodie Comer est l'atout féminin et féministe d'un film qui transpirent la testostérone et la bagarre. Vous avez Tom Hardy excellent en leader torturé qui va très vite se sentir dépassé par les événements, ainsi que toute une collection de salles gueules, à commencer par Michael Shannon qui apparait dans tous les film de Jeff Nichols, ou Norman Reedus qui s'est échappé de Walking Dead.
Attention, The Bikeriders est un film à voir absolument en VO, pour apprécier cet accent du MidWest inimitable (ou presque) et incompréhensible (les sous-titres sont obligatoires). Et si certaines critiques reprochent au film sa lenteur et de ne pas raconter grand chose, c'est mal connaitre le cinéma de Jeff Nichols. Ses films ne sont pas lents, ils sont contemplatifs. Ses films ne racontent pas grand chose en surface, mais au fond ils racontent beaucoup de choses. Beau, lyrique, captivant, mélancolique, sauvage, tragique, The Bickeriders signe le grand retour de Jeff Nichols au premier plan. C'est pour l'instant et à mes yeux, l'un des meilleurs films de 2024 et peut-être bien le plus beau film de Jeff Nichols !
Réalisé par Jeff Nichols, The Bikeriders s'inspire d'un livre d’entretiens et de photos du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon. Jeff Nichols est l'un des réalisateurs américains les plus prometteurs de sa génération, un "jeune" réalisateur que je suis avec le plus grand intérêt depuis 2012 et son formidable Mud. À "seulement" 45 ans et déjà 16 années d'une carrière qui a débuté avec Shotgun Stories (2007), il jouit d'une réputation plutôt flatteuse auprès des cinéphiles. Depuis ma découverte de son cinéma avec Mud, il ne m’a jamais déçu. Et pourtant, son dernier film Midnight Spécial remonte à 2016 (8 ans déjà) et depuis ... plus rien !
Heureusement, il nous revient aujourd'hui, 8 ans après, avec ces presque deux heures d'une vision d'une Amérique pauvre du sud, qu'on ne voit pas beaucoup en dehors de son cinéma. Dans les années 60, au cœur de l'Amérique (dans le Midwest), on suit un gang de bikers, les Vandals de Chicago. Le gang est dirigé par Johnny (Tom Hardy), un leader redoutable, mais au cœur tendre. Quant à Kathy (la formidable Jodie Comer), c'est une jeune femme totalement hermétique à ce monde des motards, mais dés qu'elle croise le regard de Benny (Austin Butler) dans un bar, elle tombe immédiatement amoureuse de lui. Elle va épouser Benny et son mode de vie, ce qui ne se fera pas sans douleurs ...
Le film est un condensé du livre de Danny Lyon qui est à la fois un album photo et un livre d'entretiens, puisque le photo reporter (Mike Faist) ne se contente pas de prendre des photos, il enregistre également le témoignage de Kathy et des motards. C'est donc sur une période de 1965 à 1973 que nous allons suivre l'évolution des Vandals, passant du club amical de motards dans les années 60 à un véritable gang dangereux dans les années 70. Le film prend alors la forme d'une enquête pour démêler le pourquoi du comment de cette transformation. Et je ne pensais vraiment pas me passionner autant pour une intrigue se déroulant dans le monde des motards. Mais c’est la magie du cinéma de Jeff Nichols, qui sait raconter des histoires, créer une atmosphère et nous emporter dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Jeff Nichols est comme un explorateur qui creuse pour déterrer les "trésors enfouis" au tréfonds de l’âme humaine.
The Bikeriders est donc un film sur une bande de motards, mais c'est aussi et surtout une histoire d'amour, ou plutôt des histoires d'amours. Vous avez donc Kathy qui est amoureuse de Benny, mais vous avez aussi Johnny qui tient en haute estime Benny. C'est un sorte de triangle amoureux, avec Benny qui devra choisir entre sa femme Kathy et Johnny qui symbolise le monde des motards. Benny est donc tiraillé entre sa femme Benny qu'il aime profondément et son amour pour ce gang de motards qu'il considère comme sa propre famille. Peu importe donc, que vous aimiez les moteurs ou que vous n'aimiez pas les moteurs, car The Bikeriders parle à tout le monde. C'est avant tout une histoire d'amour qui questionne le bonheur, la famille et l’amitié viril, au son des hymnes rock et folk des années 60/70. Le gang vogue sans but de bars en bars, d'un parkings à un autre, pour finir en pique-nique entre assoiffés. Cette bande de motards désespérés, enivrés et à moitié amorphes, de gueules cassées et de réacs, nous répugnent et en même temps, ils nous fascinent.
Côté casting, c'est un sans faute absolu. Austin Butler (Feyd-Rautha dans Dune Deuxième partie), qui n'est pas sans rappeler un Brad Pitt jeune, impose son sex-appeal dés qu'il apparait à l'écran. Je pense notamment à ce moment au tout début du film, lorsque Kathy l'aperçoit pour la première fois appuyé sur le billard, avec ses airs penchés à la James Dean. L'ombre de James Dean dans La Fureur de vivre plane au-dessus du film dés la première scène d'ouverture. Et puis, il y a Jodie Comer (Marguerite de Carrouges dans Le Dernier Duel) qui crève l’écran à chacune de ses apparitions. Non seulement elle est sublime, mais en plus elle est talentueuse. Elle a travaillé son accent et sa posture pour paraitre faussement ingénue, c'est absolument jubilatoire. Jodie Comer est l'atout féminin et féministe d'un film qui transpirent la testostérone et la bagarre. Vous avez Tom Hardy excellent en leader torturé qui va très vite se sentir dépassé par les événements, ainsi que toute une collection de salles gueules, à commencer par Michael Shannon qui apparait dans tous les film de Jeff Nichols, ou Norman Reedus qui s'est échappé de Walking Dead.
Attention, The Bikeriders est un film à voir absolument en VO, pour apprécier cet accent du MidWest inimitable (ou presque) et incompréhensible (les sous-titres sont obligatoires). Et si certaines critiques reprochent au film sa lenteur et de ne pas raconter grand chose, c'est mal connaitre le cinéma de Jeff Nichols. Ses films ne sont pas lents, ils sont contemplatifs. Ses films ne racontent pas grand chose en surface, mais au fond ils racontent beaucoup de choses. Beau, lyrique, captivant, mélancolique, sauvage, tragique, The Bickeriders signe le grand retour de Jeff Nichols au premier plan. C'est pour l'instant et à mes yeux, l'un des meilleurs films de 2024 et peut-être bien le plus beau film de Jeff Nichols !
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
antifrog et Maxicrash offrent 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
Je viens de mater Drunk ...
Drunk est un film de Thomas Vinterberg, le célèbre réalisateur Danois de La Chasse et Festen. C'est un drame social, humaniste et psychologique avec pour tête d'affiche le non moins célèbre (et à la renommée internationale) Mads Mikkelsen. Le film parle du métier de professeur, de la dépression et du mal être. Et peu importe que vous soyez prof ou pas prof, le sujet du "mal être" ça parle à tout monde. Tout le monde a connu, ou va connaitre un jour, un coup de moins bien, c'est naturel.
On suit donc les aventures de Martin (Mads Mikkelsen), Tommy (Thomas Bo Larsen), Peter (Lars Ranthe) et Nikolaj (Magnus Millang) qui sont quatre enseignants au Lycée. Ils sont amis et ont entre 40 et 50 ans, soit l'âge "de la crise du milieu". Ils vivent donc une période de remise en question profonde et sont un peu dépressifs (surtout Martin). Ils se posent des questions sur les élèves, sur leurs femmes, sur leurs enfants. Martin, plus encore que les autres, ressent un sentiment de profonde tristesse, d’isolement et d’oppression, ce qui les pousse un beau jour à mettre en pratique la théorie d'un professeur et psychiatre norvégien, qui aurait avancé l'idée que l'homme naît avec un déficit de 0,5g d'alcool dans le sang. L'objectif pour les quatre amis, c'est d'être désinhibé par la consommation d’alcool, pour se sentir mieux, être plus sociable et être meilleur avec les élèves, leur femme et leurs enfants.
Le quatuor d'acteurs est extraordinaire, ils sont très drôles et très touchants. On voit qu'il y a une vraie cohésion, au point même où on croirait presque qu'ils sont potes dans la vraie vie. On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran. Et si s'ils sont tous si touchants, c'est parce qu'ils sont faillibles. Comme il est dit dans le film, "si je n'ai pas failli, je ne peux pas aimer les autres et être aimé des autres". En gros, on a le droit de faire des erreurs, c'est humain. Quand on se sent pas bien, c'est même nécessaire de faire de faire des erreurs ... encore faut-il savoir comment apprendre de ses erreurs ! Il aura fallu passer par là, par l'ébriété, pour avoir l'illusion que ça va mieux ... mais ce n'est qu'une illusion !
Parmi les quatre amis, chacun rencontre ses propres difficultés dans la vie. Peter est célibataire et sans enfants. Il se sent seul et ça semble lui peser. Nikolaj quant à lui, le plus jeune des quatre, il a des problèmes de parentalité, il ne s'en sort pas avec ses gosses. Martin rencontre des difficultés d'un point de vue professionnel et familial. Dans son métier de prof, il n'arrive plus à capter l'attention de ses élèves, il est démotivé, il a perdu la flamme. Avec sa femme et ses enfants, il n'arrive plus à communiquer, il a perdu le lien avec eux. C'est semble-t-il un père et un mari absent. Tout ça, ce sont les aléas de la vie, mais certains s'en sortent mieux que les autres ...
Drunk apporte également une réflexion sur le métier d'enseignant. Etant moi même prof depuis pas mal d'années maintenant (et ayant la quarantaine moi aussi), je me suis reconnu dans le mal être des personnages face à leurs élèves. Comme Martin, j'ai rencontré (et je rencontre encore) des difficultés à capter leur attention et je me pose des questions sur le but de ce métier, sur la vocation. Qui sont les profs heureux ? Où sont les profs heureux ? Je suis prof parce que je rêvais de transmettre avec passion. Et puis l'ironie de ce métier, c'est que je n'ai jamais vraiment quitté l'école.
Bref, Drunk est un très bon film, drôle, émouvant et profond. Le film n'est pas moralisateur, il n'y aucune leçon de morale à la fin. Au contraire, le film ne nous dit pas "l'alcool ce n'est pas bien", non c'est bien plus complexe que ça. Sans en faire l'apologie, Thomas Vinterberg nous montre que l'alcool peut créer des liens. La Scandinavie est l'antre des beuveries, mais aussi des liens d'amitié. Le drame qui se joue devant nos yeux aurait pu nous laisser sur un sentiment de malaise, mais non, le film fait une pirouette et s'achève sur un ballet de danse de Mads Mikkelsen qui nous redonne foi en l'amitié. Drunk est un très beau film, un film à consommer sans modération ... oui je sais, elle était facile celle-là !
Drunk est un film de Thomas Vinterberg, le célèbre réalisateur Danois de La Chasse et Festen. C'est un drame social, humaniste et psychologique avec pour tête d'affiche le non moins célèbre (et à la renommée internationale) Mads Mikkelsen. Le film parle du métier de professeur, de la dépression et du mal être. Et peu importe que vous soyez prof ou pas prof, le sujet du "mal être" ça parle à tout monde. Tout le monde a connu, ou va connaitre un jour, un coup de moins bien, c'est naturel.
On suit donc les aventures de Martin (Mads Mikkelsen), Tommy (Thomas Bo Larsen), Peter (Lars Ranthe) et Nikolaj (Magnus Millang) qui sont quatre enseignants au Lycée. Ils sont amis et ont entre 40 et 50 ans, soit l'âge "de la crise du milieu". Ils vivent donc une période de remise en question profonde et sont un peu dépressifs (surtout Martin). Ils se posent des questions sur les élèves, sur leurs femmes, sur leurs enfants. Martin, plus encore que les autres, ressent un sentiment de profonde tristesse, d’isolement et d’oppression, ce qui les pousse un beau jour à mettre en pratique la théorie d'un professeur et psychiatre norvégien, qui aurait avancé l'idée que l'homme naît avec un déficit de 0,5g d'alcool dans le sang. L'objectif pour les quatre amis, c'est d'être désinhibé par la consommation d’alcool, pour se sentir mieux, être plus sociable et être meilleur avec les élèves, leur femme et leurs enfants.
Le quatuor d'acteurs est extraordinaire, ils sont très drôles et très touchants. On voit qu'il y a une vraie cohésion, au point même où on croirait presque qu'ils sont potes dans la vraie vie. On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran. Et si s'ils sont tous si touchants, c'est parce qu'ils sont faillibles. Comme il est dit dans le film, "si je n'ai pas failli, je ne peux pas aimer les autres et être aimé des autres". En gros, on a le droit de faire des erreurs, c'est humain. Quand on se sent pas bien, c'est même nécessaire de faire de faire des erreurs ... encore faut-il savoir comment apprendre de ses erreurs ! Il aura fallu passer par là, par l'ébriété, pour avoir l'illusion que ça va mieux ... mais ce n'est qu'une illusion !
Parmi les quatre amis, chacun rencontre ses propres difficultés dans la vie. Peter est célibataire et sans enfants. Il se sent seul et ça semble lui peser. Nikolaj quant à lui, le plus jeune des quatre, il a des problèmes de parentalité, il ne s'en sort pas avec ses gosses. Martin rencontre des difficultés d'un point de vue professionnel et familial. Dans son métier de prof, il n'arrive plus à capter l'attention de ses élèves, il est démotivé, il a perdu la flamme. Avec sa femme et ses enfants, il n'arrive plus à communiquer, il a perdu le lien avec eux. C'est semble-t-il un père et un mari absent. Tout ça, ce sont les aléas de la vie, mais certains s'en sortent mieux que les autres ...
- Spoiler:
- Parmi les quatre, il y an a un qui ne s'en sort pas ... et c'est Tommy, le prof d'EPS. On sent assez rapidement que c'est celui qui a le plus de difficulté à contrôler sa consommation d'alcool. Un jour, alors qu'il a trop bu, il pars en bateau avec son chien. On ne sait pas vraiment comment il disparait exactement, mais on peut supposer qu'il s'est noyé (on a un plan avec le bateau qui vogue sans équipage). A l'enterrement, c'est le petit "binoclard" (le surnom donné par son prof) qui dépose une rose sur son cercueil. Tommy a compté pour ce gamin, car il a réussi à lui redonner confiance en lui. La mort de Tommy et cette scène avec le petit binoclard est absolument bouleversante.
Drunk apporte également une réflexion sur le métier d'enseignant. Etant moi même prof depuis pas mal d'années maintenant (et ayant la quarantaine moi aussi), je me suis reconnu dans le mal être des personnages face à leurs élèves. Comme Martin, j'ai rencontré (et je rencontre encore) des difficultés à capter leur attention et je me pose des questions sur le but de ce métier, sur la vocation. Qui sont les profs heureux ? Où sont les profs heureux ? Je suis prof parce que je rêvais de transmettre avec passion. Et puis l'ironie de ce métier, c'est que je n'ai jamais vraiment quitté l'école.
Bref, Drunk est un très bon film, drôle, émouvant et profond. Le film n'est pas moralisateur, il n'y aucune leçon de morale à la fin. Au contraire, le film ne nous dit pas "l'alcool ce n'est pas bien", non c'est bien plus complexe que ça. Sans en faire l'apologie, Thomas Vinterberg nous montre que l'alcool peut créer des liens. La Scandinavie est l'antre des beuveries, mais aussi des liens d'amitié. Le drame qui se joue devant nos yeux aurait pu nous laisser sur un sentiment de malaise, mais non, le film fait une pirouette et s'achève sur un ballet de danse de Mads Mikkelsen qui nous redonne foi en l'amitié. Drunk est un très beau film, un film à consommer sans modération ... oui je sais, elle était facile celle-là !
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
François, dami1 et retroactionman offrent 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
De mémoire je dirai que c'est dans Les soldats de l'ombre (Flammen & Citronen) que j'ai découvert Mikkelsen, il m'avait littéralement scotché, ce personnage Citron est un régal, son interprétation d'alcoolique m'a rappelé le fantastique Dean Martin dans Rio Bravo.lessthantod a écrit:Je viens de mater Drunk ...
On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran.
Drunk reste un film sympathique mais ne m'a pas laissé un souvenir indélébile.
Sinon c'est un visionnage récent au cinéma pour cette critique ?
Elritone- Patient contaminé
- Nombre de messages : 176
Age : 52
Localisation : Evry / Tours
Date d'inscription : 15/11/2023
Re: LES SORTIES CINE
J'adore Rio Bravo, mais Dean Martin surjoue pas mal. Dans Drunk, le jeu des acteurs est beaucoup plus subtil quand ils jouent l'ébriété.Elritone a écrit:son interprétation d'alcoolique m'a rappelé le fantastique Dean Martin dans Rio Bravo.
Un visionnage récent sur support physique.Elritone a écrit:Sinon c'est un visionnage récent au cinéma pour cette critique ?
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: LES SORTIES CINE
Je viens de mater À couteaux tirés ...
Rian Johnson revient aux affaires après s'être aventuré dans une galaxie très très lointaine (pour le meilleur et surtout pour le pire) et il est de retour en de bien meilleurs dispositions. Ecrit et réalisé par Rian Johnson, À couteaux tirés est ce qu'on pourrait appeler un film "whodunit" à l'ancienne (qui l’a fait ?) comme Le Crime de l'Orient-Express et les Sherlock Holmes. La première chose qui frappe dans ce film, c'est son casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Daniel Craig, Chris Evans, Ana de Armas, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Toni Collette et Christopher Plummer ... rien de moins. C'est donc un film policier inspiré des romans d'Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.
Harlan Thrombey (Christopher Plummer) est un écrivain qui fête, un soir dans son manoir, son 85ème anniversaire. Malheureusement, il va se faire assassiner et tout un jeu à la Cluedo va se mettre en place avec l'inspecteur Benoit Blanc (Daniel Craig) qui mène l'enquête auprès des membres de la famille du défunt, ainsi que de l'infirmière Marta Cabrera (Ana de Armas). Benoit Blanc va passer sous crible tous les membres de la famille qui s'entre-déchirent pour hériter de la fortune du défunt. Et bien sûr, l'infirmière d'origine hispanique et pauvre sera la parfaite coupable.
Ryan Johnson joue avec les codes du genre pendant plus de deux heures pour distiller le suspense, avec une dose d'humour et d'une ambiance sulfureuse. Les fausses révélations se succèdent les unes après les autres dans un film où il faut repérer/démasquer les faux-semblants. C'est assez sulfureux, puisqu'il prend la forme d'un brulot très cynique et subversif envers les riches familles qui s'en prennent aux plus pauvres et aux étrangers. C'est très drôle de les voir faire semblant (les faux-semblants encore une fois) de la considérer comme une membre de la famille et à la première occasion venue, elle devient la coupable idéale. D'où le titre du film (À couteaux tirés), chaque membre de la famille est prêt à se donner des coups de couteaux dans le dos pour récupérer l'héritage.
À couteaux tirés c'est donc un peu le bal des faux culs et des faux-semblants. Le scénario est cousu de fil blanc et le film requiert toute votre attention pour démêler le faux du vrai dans tout ça ... mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler. Je dirai juste que les rebondissements dans le scénario sont nombreux et que les révélations sur chaque membre de la famille sont révélés en quelque sorte à contre-temps. On croit avoir tout deviné et puis non, la seconde d'après, tout est remis en cause. Comme dans tout bon film cluedo/whodunit, on croit savoir qui a fait quoi ... et en fait, non toutes les cartes sont rabattues. Le scénario joue là dessus et vous prend tout le temps par surprise.
Bref, À couteaux tirés est un très bon film policier avec de nombreux rebondissements ... peut-être un peu trop, d'ailleurs. C'est le seul reproche que je ferai au film, c'est d'abuser des retournements de situations et d'avoir quelques longueurs sur la fin. Mais pris tel quel, comme un film de divertissement, c'est une belle réussite.
Rian Johnson revient aux affaires après s'être aventuré dans une galaxie très très lointaine (pour le meilleur et surtout pour le pire) et il est de retour en de bien meilleurs dispositions. Ecrit et réalisé par Rian Johnson, À couteaux tirés est ce qu'on pourrait appeler un film "whodunit" à l'ancienne (qui l’a fait ?) comme Le Crime de l'Orient-Express et les Sherlock Holmes. La première chose qui frappe dans ce film, c'est son casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Daniel Craig, Chris Evans, Ana de Armas, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Toni Collette et Christopher Plummer ... rien de moins. C'est donc un film policier inspiré des romans d'Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.
Harlan Thrombey (Christopher Plummer) est un écrivain qui fête, un soir dans son manoir, son 85ème anniversaire. Malheureusement, il va se faire assassiner et tout un jeu à la Cluedo va se mettre en place avec l'inspecteur Benoit Blanc (Daniel Craig) qui mène l'enquête auprès des membres de la famille du défunt, ainsi que de l'infirmière Marta Cabrera (Ana de Armas). Benoit Blanc va passer sous crible tous les membres de la famille qui s'entre-déchirent pour hériter de la fortune du défunt. Et bien sûr, l'infirmière d'origine hispanique et pauvre sera la parfaite coupable.
Ryan Johnson joue avec les codes du genre pendant plus de deux heures pour distiller le suspense, avec une dose d'humour et d'une ambiance sulfureuse. Les fausses révélations se succèdent les unes après les autres dans un film où il faut repérer/démasquer les faux-semblants. C'est assez sulfureux, puisqu'il prend la forme d'un brulot très cynique et subversif envers les riches familles qui s'en prennent aux plus pauvres et aux étrangers. C'est très drôle de les voir faire semblant (les faux-semblants encore une fois) de la considérer comme une membre de la famille et à la première occasion venue, elle devient la coupable idéale. D'où le titre du film (À couteaux tirés), chaque membre de la famille est prêt à se donner des coups de couteaux dans le dos pour récupérer l'héritage.
À couteaux tirés c'est donc un peu le bal des faux culs et des faux-semblants. Le scénario est cousu de fil blanc et le film requiert toute votre attention pour démêler le faux du vrai dans tout ça ... mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler. Je dirai juste que les rebondissements dans le scénario sont nombreux et que les révélations sur chaque membre de la famille sont révélés en quelque sorte à contre-temps. On croit avoir tout deviné et puis non, la seconde d'après, tout est remis en cause. Comme dans tout bon film cluedo/whodunit, on croit savoir qui a fait quoi ... et en fait, non toutes les cartes sont rabattues. Le scénario joue là dessus et vous prend tout le temps par surprise.
Bref, À couteaux tirés est un très bon film policier avec de nombreux rebondissements ... peut-être un peu trop, d'ailleurs. C'est le seul reproche que je ferai au film, c'est d'abuser des retournements de situations et d'avoir quelques longueurs sur la fin. Mais pris tel quel, comme un film de divertissement, c'est une belle réussite.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
retroactionman offre 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
Très bon film
Le second est bien plus quelconque voire raté (mais sympa à regarder malgré tout)
Le second est bien plus quelconque voire raté (mais sympa à regarder malgré tout)
RetroBalboa007- Infirmier
- Nombre de messages : 3495
Age : 24
Localisation : Philadelphie
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LES SORTIES CINE
Je viens de mater Glass ...
Glass est la conclusion de la trilogie sur les super héros pensée par M. Night Shyamalan. Personnellement, j'avais surtout apprécié le premier volet Incassable et un peu moins sa suite Split. alors, qu'en est-il de ce troisième volet ? Bah, c'est compliqué ! C'est un film plein de bonnes intentions, mais quand on voit le résultat ... c'est tellement maladroit ! C'est un film qui semble appartenir au passé, un film des années 90, un film qui a vingt ans de retard.
Le film fait immédiatement suite à Split, ou tout du moins "devine-t-on" quelques mois après la fin de Split. James McAvoy revient dans la peau de Kevin et de ses personnalités multiples, ainsi qu'Anya Taylor-Joy dans la peau de Casey. La bête a pris le dessus sur les autre personnalités de Kevin et continue de kidnapper des jeunes filles comme ce fut le cas dans Split. C'est alors que David Dunn (Bruce Willis) fait son grand retour dans la saga (on l'aperçoit à peine quelques secondes à la fin de Split). Il est à la recherche de la bête pour l'empêcher de nuire. Et bien sûr, Elijah Price (Samuel L. Jackson) est également de retour, enfermé dans un hôpital psychiatrique. Et une chose entrainant une autre, Kevin, David et Elijah vont se retrouver réunis dans cet hôpital, lors de séances psychiatriques dirigées par le Dr. Ellie Staple (Sarah Paulson).
James McAvoy nous ressert toute sa panoplie vue dans Split et Samuel L. Jackson est égal à lui-même, c'est à dire très bon. Kevin et Elijah sont vraiment les deux personnages les plus mis en avant. Bruce Willis est bien plus en retrait, tout comme Anya Taylor-Joy qui se contente de quelques apparitions. Le personnage de Casey est mis de côté et si elle n'avait pas été là, ça n'aurait aucune incidence sur le film. Pour ce qui est de David, aucune scène marquante, mais c'est peut-être dû à la santé déclinante de Bruce Willis ?! Toujours est-il que, de mémoire, jamais Bruce Willis n'a été aussi "absent" dans son rôle (si mes souvenirs ne me font pas défaut). Quant à la nouvelle venue Sarah Paulson, elle a hérité du rôle le plus ingrat. Tous ces longs discours de psychiatre, ça se veut profond et philosophique ... en réalité, ce n'est que pacotille et ridicule.
Le gros problème du film se tient là, dans la thérapie suivie par nos trois super héros et dirigée par le Dr. Ellie Staple. C'est une pirouette de la part M. Night Shyamalan pour faire croire à nous spectateurs et à eux trois nos super héros, qu'en fait non ce ne sont pas des super héros. C'est à coup de dialogues assommants et disons-le franchement, ridicules, que le le Dr. Ellie Staple essaie de nous convaincre qu'ils ne possèdent aucunes particularités hors du commun et qu'ils ne sont en rien des super héros. Et bien sûr, à la fin M. Night Shyamalan nous prépare le twist final ...
La mise en scène de M. Night Shyamalan manque vraiment d'ampleur et d'inventivité ... un comble pour le réalisateur du Sixième Sens. Ici, aucune scène ne m'a vraiment marqué, pas même la scène d'ouverture et encore moins les scènes d'introduction des personnages, qui sont généralement la force des films du réalisateur inconditionnel du cinéma de Steven Spielberg. On le compare depuis ses débuts à tonton Spielberg, mais avec Glass on se demande bien pourquoi ? Et en plus le film n'est pas particulièrement beau, la photographie est insipide et l'image n'a pas de caché particulier ... en fait, ça fait très téléfilm tout ça. La réalisation est donc très académique et on se dit que si on mettait n'importe quel réalisateur derrière la caméra, on obtiendrait probablement le même film.
Bref, Glass souffre d'un gros manque de crédibilité dans le scénario. Moi je n'y crois jamais à cet hôpital psychiatrique et du coup je me désintéresse de tout le reste. Les twists s'enchainent les uns après les autres et ça me fait ni chaud ni froid. Alors ce n'est pas un mauvais film en soit, ni une mauvaise conclusion à la trilogie. Il apporte ses réponses aux questions posées dans les deux premiers film, mais qu'on savait déjà. Le film reste assez divertissant, James McAvoy cabotine toujours autant et on aime ça, mais la déception est là ... j'en attendais tellement plus !
Glass est la conclusion de la trilogie sur les super héros pensée par M. Night Shyamalan. Personnellement, j'avais surtout apprécié le premier volet Incassable et un peu moins sa suite Split. alors, qu'en est-il de ce troisième volet ? Bah, c'est compliqué ! C'est un film plein de bonnes intentions, mais quand on voit le résultat ... c'est tellement maladroit ! C'est un film qui semble appartenir au passé, un film des années 90, un film qui a vingt ans de retard.
Le film fait immédiatement suite à Split, ou tout du moins "devine-t-on" quelques mois après la fin de Split. James McAvoy revient dans la peau de Kevin et de ses personnalités multiples, ainsi qu'Anya Taylor-Joy dans la peau de Casey. La bête a pris le dessus sur les autre personnalités de Kevin et continue de kidnapper des jeunes filles comme ce fut le cas dans Split. C'est alors que David Dunn (Bruce Willis) fait son grand retour dans la saga (on l'aperçoit à peine quelques secondes à la fin de Split). Il est à la recherche de la bête pour l'empêcher de nuire. Et bien sûr, Elijah Price (Samuel L. Jackson) est également de retour, enfermé dans un hôpital psychiatrique. Et une chose entrainant une autre, Kevin, David et Elijah vont se retrouver réunis dans cet hôpital, lors de séances psychiatriques dirigées par le Dr. Ellie Staple (Sarah Paulson).
James McAvoy nous ressert toute sa panoplie vue dans Split et Samuel L. Jackson est égal à lui-même, c'est à dire très bon. Kevin et Elijah sont vraiment les deux personnages les plus mis en avant. Bruce Willis est bien plus en retrait, tout comme Anya Taylor-Joy qui se contente de quelques apparitions. Le personnage de Casey est mis de côté et si elle n'avait pas été là, ça n'aurait aucune incidence sur le film. Pour ce qui est de David, aucune scène marquante, mais c'est peut-être dû à la santé déclinante de Bruce Willis ?! Toujours est-il que, de mémoire, jamais Bruce Willis n'a été aussi "absent" dans son rôle (si mes souvenirs ne me font pas défaut). Quant à la nouvelle venue Sarah Paulson, elle a hérité du rôle le plus ingrat. Tous ces longs discours de psychiatre, ça se veut profond et philosophique ... en réalité, ce n'est que pacotille et ridicule.
Le gros problème du film se tient là, dans la thérapie suivie par nos trois super héros et dirigée par le Dr. Ellie Staple. C'est une pirouette de la part M. Night Shyamalan pour faire croire à nous spectateurs et à eux trois nos super héros, qu'en fait non ce ne sont pas des super héros. C'est à coup de dialogues assommants et disons-le franchement, ridicules, que le le Dr. Ellie Staple essaie de nous convaincre qu'ils ne possèdent aucunes particularités hors du commun et qu'ils ne sont en rien des super héros. Et bien sûr, à la fin M. Night Shyamalan nous prépare le twist final ...
- Spoiler:
- David et Kevin sont des super héros et Elijah est le grand super-vilain. Or, Incassable et Split sont déjà passés par là, c'est inutile de nous convaincre du potentiel extraordinaire qui habitent nos trois super héros ... on le savait déjà !
La mise en scène de M. Night Shyamalan manque vraiment d'ampleur et d'inventivité ... un comble pour le réalisateur du Sixième Sens. Ici, aucune scène ne m'a vraiment marqué, pas même la scène d'ouverture et encore moins les scènes d'introduction des personnages, qui sont généralement la force des films du réalisateur inconditionnel du cinéma de Steven Spielberg. On le compare depuis ses débuts à tonton Spielberg, mais avec Glass on se demande bien pourquoi ? Et en plus le film n'est pas particulièrement beau, la photographie est insipide et l'image n'a pas de caché particulier ... en fait, ça fait très téléfilm tout ça. La réalisation est donc très académique et on se dit que si on mettait n'importe quel réalisateur derrière la caméra, on obtiendrait probablement le même film.
Bref, Glass souffre d'un gros manque de crédibilité dans le scénario. Moi je n'y crois jamais à cet hôpital psychiatrique et du coup je me désintéresse de tout le reste. Les twists s'enchainent les uns après les autres et ça me fait ni chaud ni froid. Alors ce n'est pas un mauvais film en soit, ni une mauvaise conclusion à la trilogie. Il apporte ses réponses aux questions posées dans les deux premiers film, mais qu'on savait déjà. Le film reste assez divertissant, James McAvoy cabotine toujours autant et on aime ça, mais la déception est là ... j'en attendais tellement plus !
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: LES SORTIES CINE
Incassable : très sympa
Split : Mweh
Glass : Encore plus mweh
Split : Mweh
Glass : Encore plus mweh
RetroBalboa007- Infirmier
- Nombre de messages : 3495
Age : 24
Localisation : Philadelphie
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LES SORTIES CINE
Oui j'ai lu des retours assez mitigés sur le second. Aprés j'avoue que le concept est limité et un film ça suffisait amplement.RetroBalboa007 a écrit:Très bon film
Le second est bien plus quelconque voire raté (mais sympa à regarder malgré tout)
C'est plutôt bien résumé :)RetroBalboa007 a écrit:Incassable : très sympa
Split : Mweh
Glass : Encore plus mweh
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: LES SORTIES CINE
drfloyd a écrit:la semaine prochaine
C’est pas avec le chauve avec une barbe blanche normalement ???
Ataré- Dr du Suppo Suprême *****
- Nombre de messages : 19997
Age : 47
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/01/2012
Re: LES SORTIES CINE
Des cobayes pour la dernière version du Comte de Monte-Cristo ?
François- Patient incurable
- Nombre de messages : 1203
Age : 47
Localisation : Chatville
Date d'inscription : 21/04/2022
Re: LES SORTIES CINE
Je crois qu'ils ont passé la version avec Depardieu hier à la télé (mais flemme de le regarder, trop long + télé + pubs)François a écrit:Des cobayes pour la dernière version du Comte de Monte-Cristo ?
Ceci dit je ne l'ai jamais vu et il me fait envie (plus que la nouvelle version)
Si quelqu'un a vu l'ancien et va voir le nouveau je suis preneur d'un avis (encore mieux s'il a lu le livre)
RetroBalboa007- Infirmier
- Nombre de messages : 3495
Age : 24
Localisation : Philadelphie
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LES SORTIES CINE
le trailer d'Emmanuelle est sorti,ça pas l'air terrible..
avalon471- Dr Grand Professeur ****
- Nombre de messages : 23801
Age : 38
Localisation : un peu partout
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: LES SORTIES CINE
Pinaise ça fait pas envie du tout (mais l'original etait naze aussi)
Dans les vieilles croûtes de retour, je me suis maté Le flic de Beverly Hills 4, c'était moins pire que ce a quoi je m'attendais....
Et sinon ma grosse claque de la semaine, c'était In a violent nature
trés trés trés bon
Dans les vieilles croûtes de retour, je me suis maté Le flic de Beverly Hills 4, c'était moins pire que ce a quoi je m'attendais....
Et sinon ma grosse claque de la semaine, c'était In a violent nature
trés trés trés bon
antifrog- Docteur *
- Nombre de messages : 26771
Age : 44
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 10/12/2005
Re: LES SORTIES CINE
Je suis allé voir Vice-Versa 2 ...
Sorti neuf ans après le premier film, Vice-Versa 2 suscitait beaucoup d'enthousiasme et d'attente et ceci pour plusieurs raisons. Premièrement, Vice-Versa premier du nom était une merveille d'inventivité, un film drôle et émouvant. A mes yeux, c'est le meilleur film d'animation made in Pixar, d'où les attentes des fans du premier film lorsqu'une suite a été annoncée. Deuxièmement, la firme à la lampe a perdu de sa superbe ces dernières années et ils n'ont plus le droit à l'erreur.
Riley fête ses 13 ans et est à l'aube de la puberté. Aux cinq émotions de base (Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur) se rajoutent quatre nouvelle émotions, Ennuie, Embarras, Envie et surtout Anxiété qui trépigne dans tous les sens. C'est l'anxiété qui dicte les émotions et la vie de Riley, ce qui lui mène à la catastrophe. Il y a même une onzième émotion qui pointe le bout de son nez, c'est la mamie Nostalgie ... mais non, finalement ce n'est pas encore son heure. On la verra dans Vice-Versa 10, quand Riley aura trente ans de plus. Mais tout ça, ça fait quand même beaucoup de personnages et mis à part Anxiété, ils sont tous sous-exploités, malheureusement !
Vice-Versa 2 n'exploite pas suffisamment son sujet. Le scénario dans l'univers des émotions est beaucoup, mais alors beaucoup trop similaire au premier film. Les cinq émotions de base, découvertes dans le premier film, sont envoyées dans les fins fonds du cerveau de Riley et doivent rejoindre le cortex cérébral pour "sauver" Riley en ramenant un McGuffin hyper important. Remplacez le duo Joie-Tristesse qui doivent sauver Riley des griffes de Colère, Dégout et Peur (à l'insu de leur plein gré), par toutes les émotions originales qui doivent sauver Riley des griffes d'Anxiété et de ses acolytes (une nouvelle fois, à l'insu de leur plein gré).
Comme dans le premier Vice-Versa, on alterne entre deux univers (d'où le titre du filme, Vice-Versa) qui interagissent l'une sur l'autre, c'est le concept du film. Dans le monde des humains on suit la vraie vie de Riley dans son quotidien, tandis que dans le monde des émotions on suit les émotions de Riley dans son cerveau. Dans Vice-Versa 2, la moitié du film est donc un simple copier-coller du premier. Comment comprendre alors qu’en lieu et place de l’aventure promise, on nous sort ce gloubi-boulga de scènes s'enchainent sans queue ni tête ? L'aventure proposée est très mal racontée et le montage-découpage du film est très mal foutu. On passe d'un monde à l'autre sans réelle logique, ça manque de clarté conceptuelle et de cohérence.
Les nouveaux concepts sont vite expédiés et pour tout dire, de toute façon ils n'étaient pas très intéressants. Par exemple, dans le monde des émotions, on découvre la zone des souvenirs cachés ou enfouis (honteux, quoi !) avec trois personnages qui vont être à peine esquissés. On a le personnage de jeux vidéos/beau gosse avec le design qui va bien avec, mais qui ne sert à rien. On a le personnage de dessin animé en 2D et son sidekick comique la banana-outils qui nous irrite plus qu'autre chose. Et puis, nous avons le personnage du "dark secret" (un sombre secret), un sombre personnage qui se cache sous sa capuche. Le film ne sait pas quoi en faire, si ce n'est au moment de la scène post générique qui, je vous préviens, est très malaisante.
Dans le monde de la vraie vie de Riley, on ne rencontre que des personnages totalement clichés. Tout est polissé, c'est le monde du "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentils". Et puis où sont passé les parents de Riley, qui étaient si attachants dans le premier ? Ils sont complètement mis dans cette suite. Le film nous vend une crise d'adolescence et le passage de la puberté, mais il n'exploite en rien le concept qu'il vend ... à ce niveau là, c'est quasiment de la publicité mensongère. Le stage de stage de hockey sur glace ne sert à rien, c'es juste exploité comme une épreuve sportive. Alorsque moi, quand je pense adolescence, , je pense aux premiers flirts, premières dragues, découverte de son orientation sexuelle, découverte de son corps, accepter sa personne, dépression, forte émotions, émancipations avec ses parents, manque de confiance en soit ... mais ici, rien de tout ça !
Cette suite est donc en conduite automatique, on reprend l'univers du premier (la quartier cérébral, les îles, la zone de souvenirs et l'imaginaire) sans rien apporter de plus. L'effet de surprise a disparu et plus grave encore, les émotions ont disparu. Autant le premier était émouvant (l'ami imaginaire), autant Vice-Versa 2 est juste un film pop-corn. Et puis, tout comme le premier film, Vice-Versa 2 fait un "vice-versa" entre l'univers des émotions et la vraie de Riley. La vraie de Riley justement, est remplie de clichés, tandis que du côté des émotions c'est le grand bazar. De mon point de vue, il y a un gros problème au niveau de l'écriture, trop de personnages, des enjeux qui ont du mal à me passionner et un gros manque d'implication émotionnel me concernant.
J'avais adoré le premier film que je trouve très touchant et surtout au concept très original et bien trouvé. Le second film perd vraiment en amour, en âme et en humanité. C'est un reboot du premier, beaucoup trop rapide, qui use des mêmes "formes" que son prédécesseur, sans véritablement les comprendre ou les utiliser pour raconter quelque chose d'intéressant. L'immense force du premier film était dû en partie à l'effet de surprise. Cette fois on revoit un univers connu et donc de ce fait, en terme de sensations, il ne peut se positionner qu'en dessous. Une fois qu'on a admis cela, ce nouvel opus reste amusant. Alors certes, ça va trop vite, les nouvelles émotions jouent les faire-valoir et ne sont là que pour amuser la galerie.
Bref, j'ai trouvé le film très mal développé, inintéressant au possible dans les phases avec Riley dans la vraie vie. J'ai juste l'impression d'avoir vu un copier-coller du premier film, mais en moins bien (moins impactant émotionnellement, surtout). Je ne comprend pas pourquoi ils ont attendus neuf ans pour nous sortir ça ?! Le départ de Pete Docter à la réalisation n'a pas aidé non plus ... (5.5/10)
Sorti neuf ans après le premier film, Vice-Versa 2 suscitait beaucoup d'enthousiasme et d'attente et ceci pour plusieurs raisons. Premièrement, Vice-Versa premier du nom était une merveille d'inventivité, un film drôle et émouvant. A mes yeux, c'est le meilleur film d'animation made in Pixar, d'où les attentes des fans du premier film lorsqu'une suite a été annoncée. Deuxièmement, la firme à la lampe a perdu de sa superbe ces dernières années et ils n'ont plus le droit à l'erreur.
Riley fête ses 13 ans et est à l'aube de la puberté. Aux cinq émotions de base (Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur) se rajoutent quatre nouvelle émotions, Ennuie, Embarras, Envie et surtout Anxiété qui trépigne dans tous les sens. C'est l'anxiété qui dicte les émotions et la vie de Riley, ce qui lui mène à la catastrophe. Il y a même une onzième émotion qui pointe le bout de son nez, c'est la mamie Nostalgie ... mais non, finalement ce n'est pas encore son heure. On la verra dans Vice-Versa 10, quand Riley aura trente ans de plus. Mais tout ça, ça fait quand même beaucoup de personnages et mis à part Anxiété, ils sont tous sous-exploités, malheureusement !
Vice-Versa 2 n'exploite pas suffisamment son sujet. Le scénario dans l'univers des émotions est beaucoup, mais alors beaucoup trop similaire au premier film. Les cinq émotions de base, découvertes dans le premier film, sont envoyées dans les fins fonds du cerveau de Riley et doivent rejoindre le cortex cérébral pour "sauver" Riley en ramenant un McGuffin hyper important. Remplacez le duo Joie-Tristesse qui doivent sauver Riley des griffes de Colère, Dégout et Peur (à l'insu de leur plein gré), par toutes les émotions originales qui doivent sauver Riley des griffes d'Anxiété et de ses acolytes (une nouvelle fois, à l'insu de leur plein gré).
Comme dans le premier Vice-Versa, on alterne entre deux univers (d'où le titre du filme, Vice-Versa) qui interagissent l'une sur l'autre, c'est le concept du film. Dans le monde des humains on suit la vraie vie de Riley dans son quotidien, tandis que dans le monde des émotions on suit les émotions de Riley dans son cerveau. Dans Vice-Versa 2, la moitié du film est donc un simple copier-coller du premier. Comment comprendre alors qu’en lieu et place de l’aventure promise, on nous sort ce gloubi-boulga de scènes s'enchainent sans queue ni tête ? L'aventure proposée est très mal racontée et le montage-découpage du film est très mal foutu. On passe d'un monde à l'autre sans réelle logique, ça manque de clarté conceptuelle et de cohérence.
Les nouveaux concepts sont vite expédiés et pour tout dire, de toute façon ils n'étaient pas très intéressants. Par exemple, dans le monde des émotions, on découvre la zone des souvenirs cachés ou enfouis (honteux, quoi !) avec trois personnages qui vont être à peine esquissés. On a le personnage de jeux vidéos/beau gosse avec le design qui va bien avec, mais qui ne sert à rien. On a le personnage de dessin animé en 2D et son sidekick comique la banana-outils qui nous irrite plus qu'autre chose. Et puis, nous avons le personnage du "dark secret" (un sombre secret), un sombre personnage qui se cache sous sa capuche. Le film ne sait pas quoi en faire, si ce n'est au moment de la scène post générique qui, je vous préviens, est très malaisante.
Dans le monde de la vraie vie de Riley, on ne rencontre que des personnages totalement clichés. Tout est polissé, c'est le monde du "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentils". Et puis où sont passé les parents de Riley, qui étaient si attachants dans le premier ? Ils sont complètement mis dans cette suite. Le film nous vend une crise d'adolescence et le passage de la puberté, mais il n'exploite en rien le concept qu'il vend ... à ce niveau là, c'est quasiment de la publicité mensongère. Le stage de stage de hockey sur glace ne sert à rien, c'es juste exploité comme une épreuve sportive. Alorsque moi, quand je pense adolescence, , je pense aux premiers flirts, premières dragues, découverte de son orientation sexuelle, découverte de son corps, accepter sa personne, dépression, forte émotions, émancipations avec ses parents, manque de confiance en soit ... mais ici, rien de tout ça !
Cette suite est donc en conduite automatique, on reprend l'univers du premier (la quartier cérébral, les îles, la zone de souvenirs et l'imaginaire) sans rien apporter de plus. L'effet de surprise a disparu et plus grave encore, les émotions ont disparu. Autant le premier était émouvant (l'ami imaginaire), autant Vice-Versa 2 est juste un film pop-corn. Et puis, tout comme le premier film, Vice-Versa 2 fait un "vice-versa" entre l'univers des émotions et la vraie de Riley. La vraie de Riley justement, est remplie de clichés, tandis que du côté des émotions c'est le grand bazar. De mon point de vue, il y a un gros problème au niveau de l'écriture, trop de personnages, des enjeux qui ont du mal à me passionner et un gros manque d'implication émotionnel me concernant.
J'avais adoré le premier film que je trouve très touchant et surtout au concept très original et bien trouvé. Le second film perd vraiment en amour, en âme et en humanité. C'est un reboot du premier, beaucoup trop rapide, qui use des mêmes "formes" que son prédécesseur, sans véritablement les comprendre ou les utiliser pour raconter quelque chose d'intéressant. L'immense force du premier film était dû en partie à l'effet de surprise. Cette fois on revoit un univers connu et donc de ce fait, en terme de sensations, il ne peut se positionner qu'en dessous. Une fois qu'on a admis cela, ce nouvel opus reste amusant. Alors certes, ça va trop vite, les nouvelles émotions jouent les faire-valoir et ne sont là que pour amuser la galerie.
Bref, j'ai trouvé le film très mal développé, inintéressant au possible dans les phases avec Riley dans la vraie vie. J'ai juste l'impression d'avoir vu un copier-coller du premier film, mais en moins bien (moins impactant émotionnellement, surtout). Je ne comprend pas pourquoi ils ont attendus neuf ans pour nous sortir ça ?! Le départ de Pete Docter à la réalisation n'a pas aidé non plus ... (5.5/10)
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: LES SORTIES CINE
Je te trouve vraiment dur et je ne m'explique pas pourquoi, car je ne me retrouve pas du tout dans les critiques que tu formules
Je suis allé le voir avec les enfants durant la fête du cinéma et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Je l'ai trouvé aussi juste et intéressant que le 1er, les nouvelles émotions fonctionnent très bien, sont bien raccord avec le fait que Riley soit devenu pré-adolescente et apportent un renouveau suffisant pour relancer l'intérêt. Les gags fonctionnent bien, c'est touchant, le film n'est ni trop court ni trop long.
Bien sûr que l'univers est le même, il eut été difficile de faire autrement (d'ailleurs les "îles" apparaissent cette fois très rapidement, contrairement à leur importance dans le 1er et il y a également plus de scènes dans la "vraie" vie qui permettent de rythmer agréablement le film, ce qui est là encore asez différent du précédent qui se passait presque exclusivement dans la psyché)
J'avais peur d'une suite expédiée et de qualité moindre mais on a vraiment passé un bon moment, je le conseille à ceux qui ont apprécié le 1, encore plus s'ils ont des enfants avec qui le partager.
Je suis allé le voir avec les enfants durant la fête du cinéma et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Je l'ai trouvé aussi juste et intéressant que le 1er, les nouvelles émotions fonctionnent très bien, sont bien raccord avec le fait que Riley soit devenu pré-adolescente et apportent un renouveau suffisant pour relancer l'intérêt. Les gags fonctionnent bien, c'est touchant, le film n'est ni trop court ni trop long.
Bien sûr que l'univers est le même, il eut été difficile de faire autrement (d'ailleurs les "îles" apparaissent cette fois très rapidement, contrairement à leur importance dans le 1er et il y a également plus de scènes dans la "vraie" vie qui permettent de rythmer agréablement le film, ce qui est là encore asez différent du précédent qui se passait presque exclusivement dans la psyché)
J'avais peur d'une suite expédiée et de qualité moindre mais on a vraiment passé un bon moment, je le conseille à ceux qui ont apprécié le 1, encore plus s'ils ont des enfants avec qui le partager.
RetroBalboa007- Infirmier
- Nombre de messages : 3495
Age : 24
Localisation : Philadelphie
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LES SORTIES CINE
J'ai bien apprécié Vice et Versa 2, ils ont bien su renouveler le 1er, avec les nouvelles émotions + le fait que l'on passe d'une enfant à une ado. Ca laisse clairement présagé un 3è film possible (encore de nouvelles émotions, passage à l'âge adulte...). J'ai passé un bon moment tout le long du film en tout cas :)
killvan- Docteur *
- Nombre de messages : 12030
Age : 40
Localisation : Nan ! Si !
Date d'inscription : 04/03/2015
Re: LES SORTIES CINE
Ma compagne et moi n'avons pas trop aimé. Les filles ont plus aimé, même si celle de 10 ans l'a trouvé trop long et celle de 15 ans l'a trouvé "bien, sans plus". En tout cas, tout le monde est d'accord pour dire que le 1 est largement mieux.RetroBalboa007 a écrit:Je te trouve vraiment dur et je ne m'explique pas pourquoi, car je ne me retrouve pas du tout dans les critiques que tu formules
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
RetroBalboa007 offre 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
rhod-atari a écrit:
Hitchcock avec LA CORDE avait déjà réalisé ça en 1950 :-)
bon c'était un huis clos !
C'est un film sympa, mais c'est pas non plus un chef-d'oeuvre.
Le côté artisanal du film reste inégalé : outre les caméras qui pèsent trois tonnes et parviennent malgré tout à simuler un long plan séquence, je reste à chaque fois admiratif devant le décor de la ville, aperçu à travers une grande baie vitrée et qui évolue au fil de la journée. Il fallait une somme d'ingéniosité et d'astuce pour rendre ce diorama crédible, là où les CGI mâchent le boulot. Alors oui, ce n'est sans doute pas un chef-d'oeuvre, mais La Corde reste un film épatant, 76 ans après sa sortie. Imaginez vous seulement un film actuel dont on parlera encore dans 80 balais ?
François- Patient incurable
- Nombre de messages : 1203
Age : 47
Localisation : Chatville
Date d'inscription : 21/04/2022
Re: LES SORTIES CINE
Après avoir bousillé Alien, Ridley Scott s'est dit qu'il aimerait bien détruire un autre de ses chefs-d'oeuvre avant de passer à trépas : Gladiator.
Ce trailer fait peur : non seulement le film ne semble pas avoir de véritable proposition mais en plus, il nous colle une musique "hip-hop/netflixé" qui fait vraiment tâche.
En espérant être agréablement surpris cet automne.
dami1- Interne
- Nombre de messages : 5515
Age : 40
Localisation : Oise
Date d'inscription : 26/04/2012
Re: LES SORTIES CINE
Vu moi moche et méchant 4 hier au ciné. On s'est bien marré. Le rythme est bien soutenu et le film travaillé. Ca reste pour les gamins, mais pas mal de références aussi pour les adultes.
Re: LES SORTIES CINE
Encore un truc woke de plus, entre la musique hip hop et Macrinus , empereur romain , qui est noir...dami1 a écrit:Après avoir bousillé Alien, Ridley Scott s'est dit qu'il aimerait bien détruire un autre de ses chefs-d'oeuvre avant de passer à trépas : Gladiator.Ce trailer fait peur : non seulement le film ne semble pas avoir de véritable proposition mais en plus, il nous colle une musique "hip-hop/netflixé" qui fait vraiment tâche.En espérant être agréablement surpris cet automne.
Alors il y a certes eu des empereurs romains africains, mais les scénaristes n'ont pas du comprendre le concept d'empereur africain.
Vortex- Interne
- Nombre de messages : 6061
Age : 49
Localisation : Riom
Date d'inscription : 27/03/2011
Re: LES SORTIES CINE
Je suis allé voir Le Comte de Monte-Cristo ...
Le Comte de Monte-Cristo est le troisième volet du "Dumasverse", après l'adaptation en deux volets des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas. Pour l'occasion, le duo Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte passent cette fois-ci derrière la caméra, puisque c'est eux qui avaient écrit le scénario des Trois Mousquetaires. Alors je vous préviens tout de suite, je n'ai pas lu le roman, ni aucun autre roman d'Alexandre Dumas d'ailleurs ... Les Trois Mousquetaires et La Reine Margot, c'est de lui aussi. Je ne vais donc pas me risquer à faire des comparaisons entre le film et le roman dont il est adapté.
Au début du film, nous sommes en 1815, sous le régime du roi Louis XVIII. Nous découvrons Edmond Dantès (Pierre Niney) en pleine mer, faisant parti d'un équipage sur un bateau pris au piège en pleine tempête. C'est alors qu'Edmond sauve des flots une jeune femme qui s'avère être une Bonapartiste. Et pour cela, il a désobéi au capitaine du navire Danglar (Patrick Mille) qui ne voulait pas dévier de sa trajectoire et qui va vouloir se venger. Cet événement va lui procurer beaucoup de problèmes, puisqu'il va être arrêté au milieu de son mariage avec Mercédès (Anaïs Demoustier) sous l'ordre du procureur Gérard de Villefort (Laurent Lafitte) qui l'accuse de Bonapartisme. C'est Danglar qui l'a dénoncé, avec le soutient du cousin de Mercedes Fernand de Morcef (Bastien Bouillon) qui est amoureuse d'elle en secret et qui donc ne voit pas d'un bon œil son union avec Emond. C'est donc une histoire de complot et de conspiration fomenté par une minorité active, qui va aboutir à l'emprisonnement d'Edmond sur l'île du château d’If. Il y restera quatorze longues années dans la tristement célèbre forteresse de l'île ...
Le Comte de Monte-Cristo c'est l'histoire d'un amour impossible entre Edmond et Mercédès, un amour qu'il essaiera de récupérer au milieu de sa vengeance. Cette vengeance justement va s'élargir et impliquer les enfants des protagonistes principaux. On voit alors la montée en puissance de notre Dark Vador qui va peu à peu tomber du côté obscur. Quand je dis peu à peu, en fait je devrais dire assez soudainement, trop soudainement à mon goût. Le film ne montre pas assez son passage vers le côté obscur, un peu le même défaut qu'on retrouve dans Star Wars III - La Revanche des Sith avec le personnage d'Anakin Skywalker.
Le film est un gros blockbuster à la française, avec un casting prestigieux, des décors et des costumes splendides, une mise en scène qui veux nous en mettre plein les yeux (un peu trop peut-être) et une BO grandiose mais alors trop, mais beaucoup trop omniprésente. La musique appuie toutes les émotions et la mise en scène est beaucoup trop démonstrative. Tout ça, ça sent quand même la grosse production française bien calibrée et bien millimétrée comme il faut. Il lui manque une vision d'auteur, ça manque de souffle et on voit tout venir à l'avance. Tout y passe, les histoires d'amour contrariées, le jeu des masques, les complots et autres manigances, les duels à l'épée et au pistolet, les retournements de situation à la pelle ...
Par contr côté casting, c'est un sans faute absolu. Pierre Niney porte littéralement le film sur ses épaules et confirme une fois de plus que c'est l'acteur le plus prometteur de sa génération. D'ailleurs, on ne peut plus parler de promesse le concernant, mais de confirmation. Laurent Laffite est excellent comme à son habitude lorsqu'il joue les types détestables (Au revoir là-haut et Elle), il est délicieusement détestable et on aime le détester. Anaïs Demoustuer qui a déjà joué avec Pierre Niney (Sauver ou périr), est une nouvelle fois parfaite. Et concernant tous les acteurs de seconds rôles, ils sont tous parfaits
Au final, Le Comte de Monte-Cristo c'est un très bon film de divertissement avec un très très bon casting, mais il ne faut pas lui en demander plus. C'est un film fait par des "bons faiseurs". Ne vous attendez pas à un film d'auteur, car c'est calibré très grand public. C'est du grand spectacle pour toute la famille, on ne s'ennuie pas une seule seconde durant les presque trois heures du film, la direction artitique et les acteurs sont impeccables, mais mon âme de cinéphile en attendait peut-être un peu plus que ça
Le Comte de Monte-Cristo est le troisième volet du "Dumasverse", après l'adaptation en deux volets des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas. Pour l'occasion, le duo Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte passent cette fois-ci derrière la caméra, puisque c'est eux qui avaient écrit le scénario des Trois Mousquetaires. Alors je vous préviens tout de suite, je n'ai pas lu le roman, ni aucun autre roman d'Alexandre Dumas d'ailleurs ... Les Trois Mousquetaires et La Reine Margot, c'est de lui aussi. Je ne vais donc pas me risquer à faire des comparaisons entre le film et le roman dont il est adapté.
Au début du film, nous sommes en 1815, sous le régime du roi Louis XVIII. Nous découvrons Edmond Dantès (Pierre Niney) en pleine mer, faisant parti d'un équipage sur un bateau pris au piège en pleine tempête. C'est alors qu'Edmond sauve des flots une jeune femme qui s'avère être une Bonapartiste. Et pour cela, il a désobéi au capitaine du navire Danglar (Patrick Mille) qui ne voulait pas dévier de sa trajectoire et qui va vouloir se venger. Cet événement va lui procurer beaucoup de problèmes, puisqu'il va être arrêté au milieu de son mariage avec Mercédès (Anaïs Demoustier) sous l'ordre du procureur Gérard de Villefort (Laurent Lafitte) qui l'accuse de Bonapartisme. C'est Danglar qui l'a dénoncé, avec le soutient du cousin de Mercedes Fernand de Morcef (Bastien Bouillon) qui est amoureuse d'elle en secret et qui donc ne voit pas d'un bon œil son union avec Emond. C'est donc une histoire de complot et de conspiration fomenté par une minorité active, qui va aboutir à l'emprisonnement d'Edmond sur l'île du château d’If. Il y restera quatorze longues années dans la tristement célèbre forteresse de l'île ...
- Spoiler:
- Il va donc s'en évader au bout de quatorze ans grâce à l'aide de l'Abbé Faria (Pierfrancesco Favino) qui va lui révéler l'existence d'un trésor sur l'île de Monte-Crito. Il va retrouver ce trésor qui va faire sa fortune et revient en France sous le nom du Comte de Monte-Cristo, d'où le titre du film. Assoiffé de vengeance, il va tout faire pour retrouver les trois hommes responsables de son arrestation (le procureur, Danglar et le cousin de Mercédès qui l'a d'ailleurs épousé entre-temps) et leur faire payer leur trahison.
Le Comte de Monte-Cristo c'est l'histoire d'un amour impossible entre Edmond et Mercédès, un amour qu'il essaiera de récupérer au milieu de sa vengeance. Cette vengeance justement va s'élargir et impliquer les enfants des protagonistes principaux. On voit alors la montée en puissance de notre Dark Vador qui va peu à peu tomber du côté obscur. Quand je dis peu à peu, en fait je devrais dire assez soudainement, trop soudainement à mon goût. Le film ne montre pas assez son passage vers le côté obscur, un peu le même défaut qu'on retrouve dans Star Wars III - La Revanche des Sith avec le personnage d'Anakin Skywalker.
Le film est un gros blockbuster à la française, avec un casting prestigieux, des décors et des costumes splendides, une mise en scène qui veux nous en mettre plein les yeux (un peu trop peut-être) et une BO grandiose mais alors trop, mais beaucoup trop omniprésente. La musique appuie toutes les émotions et la mise en scène est beaucoup trop démonstrative. Tout ça, ça sent quand même la grosse production française bien calibrée et bien millimétrée comme il faut. Il lui manque une vision d'auteur, ça manque de souffle et on voit tout venir à l'avance. Tout y passe, les histoires d'amour contrariées, le jeu des masques, les complots et autres manigances, les duels à l'épée et au pistolet, les retournements de situation à la pelle ...
Par contr côté casting, c'est un sans faute absolu. Pierre Niney porte littéralement le film sur ses épaules et confirme une fois de plus que c'est l'acteur le plus prometteur de sa génération. D'ailleurs, on ne peut plus parler de promesse le concernant, mais de confirmation. Laurent Laffite est excellent comme à son habitude lorsqu'il joue les types détestables (Au revoir là-haut et Elle), il est délicieusement détestable et on aime le détester. Anaïs Demoustuer qui a déjà joué avec Pierre Niney (Sauver ou périr), est une nouvelle fois parfaite. Et concernant tous les acteurs de seconds rôles, ils sont tous parfaits
Au final, Le Comte de Monte-Cristo c'est un très bon film de divertissement avec un très très bon casting, mais il ne faut pas lui en demander plus. C'est un film fait par des "bons faiseurs". Ne vous attendez pas à un film d'auteur, car c'est calibré très grand public. C'est du grand spectacle pour toute la famille, on ne s'ennuie pas une seule seconde durant les presque trois heures du film, la direction artitique et les acteurs sont impeccables, mais mon âme de cinéphile en attendait peut-être un peu plus que ça
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73874
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
Page 29 sur 32 • 1 ... 16 ... 28, 29, 30, 31, 32
Sujets similaires
» LES SORTIES CINE
» LES SORTIES CINE
» LES SORTIES CINE
» Question recherches : doubleur sorties péritel OUT et doubleur sorties hdmi OUT
» Le planning des sorties sur WII U et 3DS
» LES SORTIES CINE
» LES SORTIES CINE
» Question recherches : doubleur sorties péritel OUT et doubleur sorties hdmi OUT
» Le planning des sorties sur WII U et 3DS
Page 29 sur 32
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum