LES SORTIES CINE
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Re: LES SORTIES CINE
Arrakis a écrit:Beaucoup de suite cinéma cette année :Furiosa ,Gladiator II ,Beetljuice II ,Venom 3 ,Alien XYZ ,Sonic 3 etc
Georges Miller n'a jamais fait de navet.
Pour le reste, on peut être sceptique, en effet. Sauf pour Venom. Les deux premiers film étant indigestes, je mise volontiers sur la même qualité.
Comme pour le JV, le cinéma ne prend plus de risque. Les enjeux étant colossaux.
dami1- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
C est clair ,trop de budget tue le budget ,stop à la foire à la saucisse numérique
J ai une info concernant la réalisation de Beetlejuice 2me du nom ,la suite d un de mes films cultes !
Parait il que les conditions de tournage sont similaires par rapport au 1er Beetlejuice (1988) :
"Tim Burton semble essayer de réaliser le film un peu dans les mêmes conditions de travail que le premier ,pour garder le
même état d esprit et de budget."
Avec des effets spéciaux numériques limités au stict minimum ,c est une solution intéressante pour resserrer cette masse d argent astronomique sans contrôle concernant les films typés blockbusters ,des grands moyens pour un résultat souvent bof bof
Exemple d une suite pris au hasard ,Total recall (1990) avec Schwarzy :
Si une suite est de prévue ,conceptualiser une sorte de tournage se rapprochant plus ou moins de l époque
,qui soit en rapport niveau technique ,budget ,gestion ,pour limiter les coûts
C est peut être un début de réponse pour éviter cette spirale infernale technologique qui mène nulle part
Qui sait
J ai une info concernant la réalisation de Beetlejuice 2me du nom ,la suite d un de mes films cultes !
Parait il que les conditions de tournage sont similaires par rapport au 1er Beetlejuice (1988) :
"Tim Burton semble essayer de réaliser le film un peu dans les mêmes conditions de travail que le premier ,pour garder le
même état d esprit et de budget."
Avec des effets spéciaux numériques limités au stict minimum ,c est une solution intéressante pour resserrer cette masse d argent astronomique sans contrôle concernant les films typés blockbusters ,des grands moyens pour un résultat souvent bof bof
Exemple d une suite pris au hasard ,Total recall (1990) avec Schwarzy :
Si une suite est de prévue ,conceptualiser une sorte de tournage se rapprochant plus ou moins de l époque
,qui soit en rapport niveau technique ,budget ,gestion ,pour limiter les coûts
C est peut être un début de réponse pour éviter cette spirale infernale technologique qui mène nulle part
Qui sait
Arrakis- Patient contaminé
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Re: LES SORTIES CINE
J'avais deja relevé l'info ici mais je croyais même qu'il n'y aurait pas du tout de CGI, certainement un peu quand même du coup ^^ En tous cas hâte de voir ce film, petit j'etais fan du 1er film, j'adorais l'animé, et donc hâte de revoir du cinema artisanal de nos jours
Kenshinro- Infirmier
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Re: LES SORTIES CINE
Bonsoir messieurs dames,
Je vais au ciné ce soir et j'hésite entre "les guetteurs" et "les intrus".
Votre avis?
Je vais au ciné ce soir et j'hésite entre "les guetteurs" et "les intrus".
Votre avis?
jeuxnes- Docteur agrégé **
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Re: LES SORTIES CINE
Réponse à moi-même:
Je suis finalement allé voir "Les Guetteurs", et c'était pas mal du tout: histoire un peu (trop) prévisible mais une bonne réa, des plans soignés, de la symbolique, du détail, de belles images, une ambiance shyamalanesque.
J'ai passé un bon moment
Je suis finalement allé voir "Les Guetteurs", et c'était pas mal du tout: histoire un peu (trop) prévisible mais une bonne réa, des plans soignés, de la symbolique, du détail, de belles images, une ambiance shyamalanesque.
J'ai passé un bon moment
jeuxnes- Docteur agrégé **
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Re: LES SORTIES CINE
on attends ton retour sur "les intrus" maintenant
avalon471- Docteur agrégé **
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Re: LES SORTIES CINE
Sortie fin juillet
dami1- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
Je suis allé voir le dernier film de Jeff Nichols, The Bickeriders ...
Réalisé par Jeff Nichols, The Bikeriders s'inspire d'un livre d’entretiens et de photos du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon. Jeff Nichols est l'un des réalisateurs américains les plus prometteurs de sa génération, un "jeune" réalisateur que je suis avec le plus grand intérêt depuis 2012 et son formidable Mud. À "seulement" 45 ans et déjà 16 années d'une carrière qui a débuté avec Shotgun Stories (2007), il jouit d'une réputation plutôt flatteuse auprès des cinéphiles. Depuis ma découverte de son cinéma avec Mud, il ne m’a jamais déçu. Et pourtant, son dernier film Midnight Spécial remonte à 2016 (8 ans déjà) et depuis ... plus rien !
Heureusement, il nous revient aujourd'hui, 8 ans après, avec ces presque deux heures d'une vision d'une Amérique pauvre du sud, qu'on ne voit pas beaucoup en dehors de son cinéma. Dans les années 60, au cœur de l'Amérique (dans le Midwest), on suit un gang de bikers, les Vandals de Chicago. Le gang est dirigé par Johnny (Tom Hardy), un leader redoutable, mais au cœur tendre. Quant à Kathy (la formidable Jodie Comer), c'est une jeune femme totalement hermétique à ce monde des motards, mais dés qu'elle croise le regard de Benny (Austin Butler) dans un bar, elle tombe immédiatement amoureuse de lui. Elle va épouser Benny et son mode de vie, ce qui ne se fera pas sans douleurs ...
Le film est un condensé du livre de Danny Lyon qui est à la fois un album photo et un livre d'entretiens, puisque le photo reporter (Mike Faist) ne se contente pas de prendre des photos, il enregistre également le témoignage de Kathy et des motards. C'est donc sur une période de 1965 à 1973 que nous allons suivre l'évolution des Vandals, passant du club amical de motards dans les années 60 à un véritable gang dangereux dans les années 70. Le film prend alors la forme d'une enquête pour démêler le pourquoi du comment de cette transformation. Et je ne pensais vraiment pas me passionner autant pour une intrigue se déroulant dans le monde des motards. Mais c’est la magie du cinéma de Jeff Nichols, qui sait raconter des histoires, créer une atmosphère et nous emporter dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Jeff Nichols est comme un explorateur qui creuse pour déterrer les "trésors enfouis" au tréfonds de l’âme humaine.
The Bikeriders est donc un film sur une bande de motards, mais c'est aussi et surtout une histoire d'amour, ou plutôt des histoires d'amours. Vous avez donc Kathy qui est amoureuse de Benny, mais vous avez aussi Johnny qui tient en haute estime Benny. C'est un sorte de triangle amoureux, avec Benny qui devra choisir entre sa femme Kathy et Johnny qui symbolise le monde des motards. Benny est donc tiraillé entre sa femme Benny qu'il aime profondément et son amour pour ce gang de motards qu'il considère comme sa propre famille. Peu importe donc, que vous aimiez les moteurs ou que vous n'aimiez pas les moteurs, car The Bikeriders parle à tout le monde. C'est avant tout une histoire d'amour qui questionne le bonheur, la famille et l’amitié viril, au son des hymnes rock et folk des années 60/70. Le gang vogue sans but de bars en bars, d'un parkings à un autre, pour finir en pique-nique entre assoiffés. Cette bande de motards désespérés, enivrés et à moitié amorphes, de gueules cassées et de réacs, nous répugnent et en même temps, ils nous fascinent.
Côté casting, c'est un sans faute absolu. Austin Butler (Feyd-Rautha dans Dune Deuxième partie), qui n'est pas sans rappeler un Brad Pitt jeune, impose son sex-appeal dés qu'il apparait à l'écran. Je pense notamment à ce moment au tout début du film, lorsque Kathy l'aperçoit pour la première fois appuyé sur le billard, avec ses airs penchés à la James Dean. L'ombre de James Dean dans La Fureur de vivre plane au-dessus du film dés la première scène d'ouverture. Et puis, il y a Jodie Comer (Marguerite de Carrouges dans Le Dernier Duel) qui crève l’écran à chacune de ses apparitions. Non seulement elle est sublime, mais en plus elle est talentueuse. Elle a travaillé son accent et sa posture pour paraitre faussement ingénue, c'est absolument jubilatoire. Jodie Comer est l'atout féminin et féministe d'un film qui transpirent la testostérone et la bagarre. Vous avez Tom Hardy excellent en leader torturé qui va très vite se sentir dépassé par les événements, ainsi que toute une collection de salles gueules, à commencer par Michael Shannon qui apparait dans tous les film de Jeff Nichols, ou Norman Reedus qui s'est échappé de Walking Dead.
Attention, The Bikeriders est un film à voir absolument en VO, pour apprécier cet accent du MidWest inimitable (ou presque) et incompréhensible (les sous-titres sont obligatoires). Et si certaines critiques reprochent au film sa lenteur et de ne pas raconter grand chose, c'est mal connaitre le cinéma de Jeff Nichols. Ses films ne sont pas lents, ils sont contemplatifs. Ses films ne racontent pas grand chose en surface, mais au fond ils racontent beaucoup de choses. Beau, lyrique, captivant, mélancolique, sauvage, tragique, The Bickeriders signe le grand retour de Jeff Nichols au premier plan. C'est pour l'instant et à mes yeux, l'un des meilleurs films de 2024 et peut-être bien le plus beau film de Jeff Nichols !
Réalisé par Jeff Nichols, The Bikeriders s'inspire d'un livre d’entretiens et de photos du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon. Jeff Nichols est l'un des réalisateurs américains les plus prometteurs de sa génération, un "jeune" réalisateur que je suis avec le plus grand intérêt depuis 2012 et son formidable Mud. À "seulement" 45 ans et déjà 16 années d'une carrière qui a débuté avec Shotgun Stories (2007), il jouit d'une réputation plutôt flatteuse auprès des cinéphiles. Depuis ma découverte de son cinéma avec Mud, il ne m’a jamais déçu. Et pourtant, son dernier film Midnight Spécial remonte à 2016 (8 ans déjà) et depuis ... plus rien !
Heureusement, il nous revient aujourd'hui, 8 ans après, avec ces presque deux heures d'une vision d'une Amérique pauvre du sud, qu'on ne voit pas beaucoup en dehors de son cinéma. Dans les années 60, au cœur de l'Amérique (dans le Midwest), on suit un gang de bikers, les Vandals de Chicago. Le gang est dirigé par Johnny (Tom Hardy), un leader redoutable, mais au cœur tendre. Quant à Kathy (la formidable Jodie Comer), c'est une jeune femme totalement hermétique à ce monde des motards, mais dés qu'elle croise le regard de Benny (Austin Butler) dans un bar, elle tombe immédiatement amoureuse de lui. Elle va épouser Benny et son mode de vie, ce qui ne se fera pas sans douleurs ...
Le film est un condensé du livre de Danny Lyon qui est à la fois un album photo et un livre d'entretiens, puisque le photo reporter (Mike Faist) ne se contente pas de prendre des photos, il enregistre également le témoignage de Kathy et des motards. C'est donc sur une période de 1965 à 1973 que nous allons suivre l'évolution des Vandals, passant du club amical de motards dans les années 60 à un véritable gang dangereux dans les années 70. Le film prend alors la forme d'une enquête pour démêler le pourquoi du comment de cette transformation. Et je ne pensais vraiment pas me passionner autant pour une intrigue se déroulant dans le monde des motards. Mais c’est la magie du cinéma de Jeff Nichols, qui sait raconter des histoires, créer une atmosphère et nous emporter dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Jeff Nichols est comme un explorateur qui creuse pour déterrer les "trésors enfouis" au tréfonds de l’âme humaine.
The Bikeriders est donc un film sur une bande de motards, mais c'est aussi et surtout une histoire d'amour, ou plutôt des histoires d'amours. Vous avez donc Kathy qui est amoureuse de Benny, mais vous avez aussi Johnny qui tient en haute estime Benny. C'est un sorte de triangle amoureux, avec Benny qui devra choisir entre sa femme Kathy et Johnny qui symbolise le monde des motards. Benny est donc tiraillé entre sa femme Benny qu'il aime profondément et son amour pour ce gang de motards qu'il considère comme sa propre famille. Peu importe donc, que vous aimiez les moteurs ou que vous n'aimiez pas les moteurs, car The Bikeriders parle à tout le monde. C'est avant tout une histoire d'amour qui questionne le bonheur, la famille et l’amitié viril, au son des hymnes rock et folk des années 60/70. Le gang vogue sans but de bars en bars, d'un parkings à un autre, pour finir en pique-nique entre assoiffés. Cette bande de motards désespérés, enivrés et à moitié amorphes, de gueules cassées et de réacs, nous répugnent et en même temps, ils nous fascinent.
Côté casting, c'est un sans faute absolu. Austin Butler (Feyd-Rautha dans Dune Deuxième partie), qui n'est pas sans rappeler un Brad Pitt jeune, impose son sex-appeal dés qu'il apparait à l'écran. Je pense notamment à ce moment au tout début du film, lorsque Kathy l'aperçoit pour la première fois appuyé sur le billard, avec ses airs penchés à la James Dean. L'ombre de James Dean dans La Fureur de vivre plane au-dessus du film dés la première scène d'ouverture. Et puis, il y a Jodie Comer (Marguerite de Carrouges dans Le Dernier Duel) qui crève l’écran à chacune de ses apparitions. Non seulement elle est sublime, mais en plus elle est talentueuse. Elle a travaillé son accent et sa posture pour paraitre faussement ingénue, c'est absolument jubilatoire. Jodie Comer est l'atout féminin et féministe d'un film qui transpirent la testostérone et la bagarre. Vous avez Tom Hardy excellent en leader torturé qui va très vite se sentir dépassé par les événements, ainsi que toute une collection de salles gueules, à commencer par Michael Shannon qui apparait dans tous les film de Jeff Nichols, ou Norman Reedus qui s'est échappé de Walking Dead.
Attention, The Bikeriders est un film à voir absolument en VO, pour apprécier cet accent du MidWest inimitable (ou presque) et incompréhensible (les sous-titres sont obligatoires). Et si certaines critiques reprochent au film sa lenteur et de ne pas raconter grand chose, c'est mal connaitre le cinéma de Jeff Nichols. Ses films ne sont pas lents, ils sont contemplatifs. Ses films ne racontent pas grand chose en surface, mais au fond ils racontent beaucoup de choses. Beau, lyrique, captivant, mélancolique, sauvage, tragique, The Bickeriders signe le grand retour de Jeff Nichols au premier plan. C'est pour l'instant et à mes yeux, l'un des meilleurs films de 2024 et peut-être bien le plus beau film de Jeff Nichols !
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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antifrog et Maxicrash offrent 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
Je viens de mater Drunk ...
Drunk est un film de Thomas Vinterberg, le célèbre réalisateur Danois de La Chasse et Festen. C'est un drame social, humaniste et psychologique avec pour tête d'affiche le non moins célèbre (et à la renommée internationale) Mads Mikkelsen. Le film parle du métier de professeur, de la dépression et du mal être. Et peu importe que vous soyez prof ou pas prof, le sujet du "mal être" ça parle à tout monde. Tout le monde a connu, ou va connaitre un jour, un coup de moins bien, c'est naturel.
On suit donc les aventures de Martin (Mads Mikkelsen), Tommy (Thomas Bo Larsen), Peter (Lars Ranthe) et Nikolaj (Magnus Millang) qui sont quatre enseignants au Lycée. Ils sont amis et ont entre 40 et 50 ans, soit l'âge "de la crise du milieu". Ils vivent donc une période de remise en question profonde et sont un peu dépressifs (surtout Martin). Ils se posent des questions sur les élèves, sur leurs femmes, sur leurs enfants. Martin, plus encore que les autres, ressent un sentiment de profonde tristesse, d’isolement et d’oppression, ce qui les pousse un beau jour à mettre en pratique la théorie d'un professeur et psychiatre norvégien, qui aurait avancé l'idée que l'homme naît avec un déficit de 0,5g d'alcool dans le sang. L'objectif pour les quatre amis, c'est d'être désinhibé par la consommation d’alcool, pour se sentir mieux, être plus sociable et être meilleur avec les élèves, leur femme et leurs enfants.
Le quatuor d'acteurs est extraordinaire, ils sont très drôles et très touchants. On voit qu'il y a une vraie cohésion, au point même où on croirait presque qu'ils sont potes dans la vraie vie. On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran. Et si s'ils sont tous si touchants, c'est parce qu'ils sont faillibles. Comme il est dit dans le film, "si je n'ai pas failli, je ne peux pas aimer les autres et être aimé des autres". En gros, on a le droit de faire des erreurs, c'est humain. Quand on se sent pas bien, c'est même nécessaire de faire de faire des erreurs ... encore faut-il savoir comment apprendre de ses erreurs ! Il aura fallu passer par là, par l'ébriété, pour avoir l'illusion que ça va mieux ... mais ce n'est qu'une illusion !
Parmi les quatre amis, chacun rencontre ses propres difficultés dans la vie. Peter est célibataire et sans enfants. Il se sent seul et ça semble lui peser. Nikolaj quant à lui, le plus jeune des quatre, il a des problèmes de parentalité, il ne s'en sort pas avec ses gosses. Martin rencontre des difficultés d'un point de vue professionnel et familial. Dans son métier de prof, il n'arrive plus à capter l'attention de ses élèves, il est démotivé, il a perdu la flamme. Avec sa femme et ses enfants, il n'arrive plus à communiquer, il a perdu le lien avec eux. C'est semble-t-il un père et un mari absent. Tout ça, ce sont les aléas de la vie, mais certains s'en sortent mieux que les autres ...
Drunk apporte également une réflexion sur le métier d'enseignant. Etant moi même prof depuis pas mal d'années maintenant (et ayant la quarantaine moi aussi), je me suis reconnu dans le mal être des personnages face à leurs élèves. Comme Martin, j'ai rencontré (et je rencontre encore) des difficultés à capter leur attention et je me pose des questions sur le but de ce métier, sur la vocation. Qui sont les profs heureux ? Où sont les profs heureux ? Je suis prof parce que je rêvais de transmettre avec passion. Et puis l'ironie de ce métier, c'est que je n'ai jamais vraiment quitté l'école.
Bref, Drunk est un très bon film, drôle, émouvant et profond. Le film n'est pas moralisateur, il n'y aucune leçon de morale à la fin. Au contraire, le film ne nous dit pas "l'alcool ce n'est pas bien", non c'est bien plus complexe que ça. Sans en faire l'apologie, Thomas Vinterberg nous montre que l'alcool peut créer des liens. La Scandinavie est l'antre des beuveries, mais aussi des liens d'amitié. Le drame qui se joue devant nos yeux aurait pu nous laisser sur un sentiment de malaise, mais non, le film fait une pirouette et s'achève sur un ballet de danse de Mads Mikkelsen qui nous redonne foi en l'amitié. Drunk est un très beau film, un film à consommer sans modération ... oui je sais, elle était facile celle-là !
Drunk est un film de Thomas Vinterberg, le célèbre réalisateur Danois de La Chasse et Festen. C'est un drame social, humaniste et psychologique avec pour tête d'affiche le non moins célèbre (et à la renommée internationale) Mads Mikkelsen. Le film parle du métier de professeur, de la dépression et du mal être. Et peu importe que vous soyez prof ou pas prof, le sujet du "mal être" ça parle à tout monde. Tout le monde a connu, ou va connaitre un jour, un coup de moins bien, c'est naturel.
On suit donc les aventures de Martin (Mads Mikkelsen), Tommy (Thomas Bo Larsen), Peter (Lars Ranthe) et Nikolaj (Magnus Millang) qui sont quatre enseignants au Lycée. Ils sont amis et ont entre 40 et 50 ans, soit l'âge "de la crise du milieu". Ils vivent donc une période de remise en question profonde et sont un peu dépressifs (surtout Martin). Ils se posent des questions sur les élèves, sur leurs femmes, sur leurs enfants. Martin, plus encore que les autres, ressent un sentiment de profonde tristesse, d’isolement et d’oppression, ce qui les pousse un beau jour à mettre en pratique la théorie d'un professeur et psychiatre norvégien, qui aurait avancé l'idée que l'homme naît avec un déficit de 0,5g d'alcool dans le sang. L'objectif pour les quatre amis, c'est d'être désinhibé par la consommation d’alcool, pour se sentir mieux, être plus sociable et être meilleur avec les élèves, leur femme et leurs enfants.
Le quatuor d'acteurs est extraordinaire, ils sont très drôles et très touchants. On voit qu'il y a une vraie cohésion, au point même où on croirait presque qu'ils sont potes dans la vraie vie. On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran. Et si s'ils sont tous si touchants, c'est parce qu'ils sont faillibles. Comme il est dit dans le film, "si je n'ai pas failli, je ne peux pas aimer les autres et être aimé des autres". En gros, on a le droit de faire des erreurs, c'est humain. Quand on se sent pas bien, c'est même nécessaire de faire de faire des erreurs ... encore faut-il savoir comment apprendre de ses erreurs ! Il aura fallu passer par là, par l'ébriété, pour avoir l'illusion que ça va mieux ... mais ce n'est qu'une illusion !
Parmi les quatre amis, chacun rencontre ses propres difficultés dans la vie. Peter est célibataire et sans enfants. Il se sent seul et ça semble lui peser. Nikolaj quant à lui, le plus jeune des quatre, il a des problèmes de parentalité, il ne s'en sort pas avec ses gosses. Martin rencontre des difficultés d'un point de vue professionnel et familial. Dans son métier de prof, il n'arrive plus à capter l'attention de ses élèves, il est démotivé, il a perdu la flamme. Avec sa femme et ses enfants, il n'arrive plus à communiquer, il a perdu le lien avec eux. C'est semble-t-il un père et un mari absent. Tout ça, ce sont les aléas de la vie, mais certains s'en sortent mieux que les autres ...
- Spoiler:
- Parmi les quatre, il y an a un qui ne s'en sort pas ... et c'est Tommy, le prof d'EPS. On sent assez rapidement que c'est celui qui a le plus de difficulté à contrôler sa consommation d'alcool. Un jour, alors qu'il a trop bu, il pars en bateau avec son chien. On ne sait pas vraiment comment il disparait exactement, mais on peut supposer qu'il s'est noyé (on a un plan avec le bateau qui vogue sans équipage). A l'enterrement, c'est le petit "binoclard" (le surnom donné par son prof) qui dépose une rose sur son cercueil. Tommy a compté pour ce gamin, car il a réussi à lui redonner confiance en lui. La mort de Tommy et cette scène avec le petit binoclard est absolument bouleversante.
Drunk apporte également une réflexion sur le métier d'enseignant. Etant moi même prof depuis pas mal d'années maintenant (et ayant la quarantaine moi aussi), je me suis reconnu dans le mal être des personnages face à leurs élèves. Comme Martin, j'ai rencontré (et je rencontre encore) des difficultés à capter leur attention et je me pose des questions sur le but de ce métier, sur la vocation. Qui sont les profs heureux ? Où sont les profs heureux ? Je suis prof parce que je rêvais de transmettre avec passion. Et puis l'ironie de ce métier, c'est que je n'ai jamais vraiment quitté l'école.
Bref, Drunk est un très bon film, drôle, émouvant et profond. Le film n'est pas moralisateur, il n'y aucune leçon de morale à la fin. Au contraire, le film ne nous dit pas "l'alcool ce n'est pas bien", non c'est bien plus complexe que ça. Sans en faire l'apologie, Thomas Vinterberg nous montre que l'alcool peut créer des liens. La Scandinavie est l'antre des beuveries, mais aussi des liens d'amitié. Le drame qui se joue devant nos yeux aurait pu nous laisser sur un sentiment de malaise, mais non, le film fait une pirouette et s'achève sur un ballet de danse de Mads Mikkelsen qui nous redonne foi en l'amitié. Drunk est un très beau film, un film à consommer sans modération ... oui je sais, elle était facile celle-là !
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Re: LES SORTIES CINE
De mémoire je dirai que c'est dans Les soldats de l'ombre (Flammen & Citronen) que j'ai découvert Mikkelsen, il m'avait littéralement scotché, ce personnage Citron est un régal, son interprétation d'alcoolique m'a rappelé le fantastique Dean Martin dans Rio Bravo.lessthantod a écrit:Je viens de mater Drunk ...
On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran.
Drunk reste un film sympathique mais ne m'a pas laissé un souvenir indélébile.
Sinon c'est un visionnage récent au cinéma pour cette critique ?
Elritone- Patient contaminé
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Re: LES SORTIES CINE
J'adore Rio Bravo, mais Dean Martin surjoue pas mal. Dans Drunk, le jeu des acteurs est beaucoup plus subtil quand ils jouent l'ébriété.Elritone a écrit:son interprétation d'alcoolique m'a rappelé le fantastique Dean Martin dans Rio Bravo.
Un visionnage récent sur support physique.Elritone a écrit:Sinon c'est un visionnage récent au cinéma pour cette critique ?
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: LES SORTIES CINE
Je viens de mater À couteaux tirés ...
Rian Johnson revient aux affaires après s'être aventuré dans une galaxie très très lointaine (pour le meilleur et surtout pour le pire) et il est de retour en de bien meilleurs dispositions. Ecrit et réalisé par Rian Johnson, À couteaux tirés est ce qu'on pourrait appeler un film "whodunit" à l'ancienne (qui l’a fait ?) comme Le Crime de l'Orient-Express et les Sherlock Holmes. La première chose qui frappe dans ce film, c'est son casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Daniel Craig, Chris Evans, Ana de Armas, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Toni Collette et Christopher Plummer ... rien de moins. C'est donc un film policier inspiré des romans d'Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.
Harlan Thrombey (Christopher Plummer) est un écrivain qui fête, un soir dans son manoir, son 85ème anniversaire. Malheureusement, il va se faire assassiner et tout un jeu à la Cluedo va se mettre en place avec l'inspecteur Benoit Blanc (Daniel Craig) qui mène l'enquête auprès des membres de la famille du défunt, ainsi que de l'infirmière Marta Cabrera (Ana de Armas). Benoit Blanc va passer sous crible tous les membres de la famille qui s'entre-déchirent pour hériter de la fortune du défunt. Et bien sûr, l'infirmière d'origine hispanique et pauvre sera la parfaite coupable.
Ryan Johnson joue avec les codes du genre pendant plus de deux heures pour distiller le suspense, avec une dose d'humour et d'une ambiance sulfureuse. Les fausses révélations se succèdent les unes après les autres dans un film où il faut repérer/démasquer les faux-semblants. C'est assez sulfureux, puisqu'il prend la forme d'un brulot très cynique et subversif envers les riches familles qui s'en prennent aux plus pauvres et aux étrangers. C'est très drôle de les voir faire semblant (les faux-semblants encore une fois) de la considérer comme une membre de la famille et à la première occasion venue, elle devient la coupable idéale. D'où le titre du film (À couteaux tirés), chaque membre de la famille est prêt à se donner des coups de couteaux dans le dos pour récupérer l'héritage.
À couteaux tirés c'est donc un peu le bal des faux culs et des faux-semblants. Le scénario est cousu de fil blanc et le film requiert toute votre attention pour démêler le faux du vrai dans tout ça ... mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler. Je dirai juste que les rebondissements dans le scénario sont nombreux et que les révélations sur chaque membre de la famille sont révélés en quelque sorte à contre-temps. On croit avoir tout deviné et puis non, la seconde d'après, tout est remis en cause. Comme dans tout bon film cluedo/whodunit, on croit savoir qui a fait quoi ... et en fait, non toutes les cartes sont rabattues. Le scénario joue là dessus et vous prend tout le temps par surprise.
Bref, À couteaux tirés est un très bon film policier avec de nombreux rebondissements ... peut-être un peu trop, d'ailleurs. C'est le seul reproche que je ferai au film, c'est d'abuser des retournements de situations et d'avoir quelques longueurs sur la fin. Mais pris tel quel, comme un film de divertissement, c'est une belle réussite.
Rian Johnson revient aux affaires après s'être aventuré dans une galaxie très très lointaine (pour le meilleur et surtout pour le pire) et il est de retour en de bien meilleurs dispositions. Ecrit et réalisé par Rian Johnson, À couteaux tirés est ce qu'on pourrait appeler un film "whodunit" à l'ancienne (qui l’a fait ?) comme Le Crime de l'Orient-Express et les Sherlock Holmes. La première chose qui frappe dans ce film, c'est son casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Daniel Craig, Chris Evans, Ana de Armas, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Toni Collette et Christopher Plummer ... rien de moins. C'est donc un film policier inspiré des romans d'Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.
Harlan Thrombey (Christopher Plummer) est un écrivain qui fête, un soir dans son manoir, son 85ème anniversaire. Malheureusement, il va se faire assassiner et tout un jeu à la Cluedo va se mettre en place avec l'inspecteur Benoit Blanc (Daniel Craig) qui mène l'enquête auprès des membres de la famille du défunt, ainsi que de l'infirmière Marta Cabrera (Ana de Armas). Benoit Blanc va passer sous crible tous les membres de la famille qui s'entre-déchirent pour hériter de la fortune du défunt. Et bien sûr, l'infirmière d'origine hispanique et pauvre sera la parfaite coupable.
Ryan Johnson joue avec les codes du genre pendant plus de deux heures pour distiller le suspense, avec une dose d'humour et d'une ambiance sulfureuse. Les fausses révélations se succèdent les unes après les autres dans un film où il faut repérer/démasquer les faux-semblants. C'est assez sulfureux, puisqu'il prend la forme d'un brulot très cynique et subversif envers les riches familles qui s'en prennent aux plus pauvres et aux étrangers. C'est très drôle de les voir faire semblant (les faux-semblants encore une fois) de la considérer comme une membre de la famille et à la première occasion venue, elle devient la coupable idéale. D'où le titre du film (À couteaux tirés), chaque membre de la famille est prêt à se donner des coups de couteaux dans le dos pour récupérer l'héritage.
À couteaux tirés c'est donc un peu le bal des faux culs et des faux-semblants. Le scénario est cousu de fil blanc et le film requiert toute votre attention pour démêler le faux du vrai dans tout ça ... mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler. Je dirai juste que les rebondissements dans le scénario sont nombreux et que les révélations sur chaque membre de la famille sont révélés en quelque sorte à contre-temps. On croit avoir tout deviné et puis non, la seconde d'après, tout est remis en cause. Comme dans tout bon film cluedo/whodunit, on croit savoir qui a fait quoi ... et en fait, non toutes les cartes sont rabattues. Le scénario joue là dessus et vous prend tout le temps par surprise.
Bref, À couteaux tirés est un très bon film policier avec de nombreux rebondissements ... peut-être un peu trop, d'ailleurs. C'est le seul reproche que je ferai au film, c'est d'abuser des retournements de situations et d'avoir quelques longueurs sur la fin. Mais pris tel quel, comme un film de divertissement, c'est une belle réussite.
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retroactionman offre 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
Très bon film
Le second est bien plus quelconque voire raté (mais sympa à regarder malgré tout)
Le second est bien plus quelconque voire raté (mais sympa à regarder malgré tout)
RetroBalboa007- Patient incurable
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Re: LES SORTIES CINE
Je viens de mater Glass ...
Glass est la conclusion de la trilogie sur les super héros pensée par M. Night Shyamalan. Personnellement, j'avais surtout apprécié le premier volet Incassable et un peu moins sa suite Split. alors, qu'en est-il de ce troisième volet ? Bah, c'est compliqué ! C'est un film plein de bonnes intentions, mais quand on voit le résultat ... c'est tellement maladroit ! C'est un film qui semble appartenir au passé, un film des années 90, un film qui a vingt ans de retard.
Le film fait immédiatement suite à Split, ou tout du moins "devine-t-on" quelques mois après la fin de Split. James McAvoy revient dans la peau de Kevin et de ses personnalités multiples, ainsi qu'Anya Taylor-Joy dans la peau de Casey. La bête a pris le dessus sur les autre personnalités de Kevin et continue de kidnapper des jeunes filles comme ce fut le cas dans Split. C'est alors que David Dunn (Bruce Willis) fait son grand retour dans la saga (on l'aperçoit à peine quelques secondes à la fin de Split). Il est à la recherche de la bête pour l'empêcher de nuire. Et bien sûr, Elijah Price (Samuel L. Jackson) est également de retour, enfermé dans un hôpital psychiatrique. Et une chose entrainant une autre, Kevin, David et Elijah vont se retrouver réunis dans cet hôpital, lors de séances psychiatriques dirigées par le Dr. Ellie Staple (Sarah Paulson).
James McAvoy nous ressert toute sa panoplie vue dans Split et Samuel L. Jackson est égal à lui-même, c'est à dire très bon. Kevin et Elijah sont vraiment les deux personnages les plus mis en avant. Bruce Willis est bien plus en retrait, tout comme Anya Taylor-Joy qui se contente de quelques apparitions. Le personnage de Casey est mis de côté et si elle n'avait pas été là, ça n'aurait aucune incidence sur le film. Pour ce qui est de David, aucune scène marquante, mais c'est peut-être dû à la santé déclinante de Bruce Willis ?! Toujours est-il que, de mémoire, jamais Bruce Willis n'a été aussi "absent" dans son rôle (si mes souvenirs ne me font pas défaut). Quant à la nouvelle venue Sarah Paulson, elle a hérité du rôle le plus ingrat. Tous ces longs discours de psychiatre, ça se veut profond et philosophique ... en réalité, ce n'est que pacotille et ridicule.
Le gros problème du film se tient là, dans la thérapie suivie par nos trois super héros et dirigée par le Dr. Ellie Staple. C'est une pirouette de la part M. Night Shyamalan pour faire croire à nous spectateurs et à eux trois nos super héros, qu'en fait non ce ne sont pas des super héros. C'est à coup de dialogues assommants et disons-le franchement, ridicules, que le le Dr. Ellie Staple essaie de nous convaincre qu'ils ne possèdent aucunes particularités hors du commun et qu'ils ne sont en rien des super héros. Et bien sûr, à la fin M. Night Shyamalan nous prépare le twist final ...
La mise en scène de M. Night Shyamalan manque vraiment d'ampleur et d'inventivité ... un comble pour le réalisateur du Sixième Sens. Ici, aucune scène ne m'a vraiment marqué, pas même la scène d'ouverture et encore moins les scènes d'introduction des personnages, qui sont généralement la force des films du réalisateur inconditionnel du cinéma de Steven Spielberg. On le compare depuis ses débuts à tonton Spielberg, mais avec Glass on se demande bien pourquoi ? Et en plus le film n'est pas particulièrement beau, la photographie est insipide et l'image n'a pas de caché particulier ... en fait, ça fait très téléfilm tout ça. La réalisation est donc très académique et on se dit que si on mettait n'importe quel réalisateur derrière la caméra, on obtiendrait probablement le même film.
Bref, Glass souffre d'un gros manque de crédibilité dans le scénario. Moi je n'y crois jamais à cet hôpital psychiatrique et du coup je me désintéresse de tout le reste. Les twists s'enchainent les uns après les autres et ça me fait ni chaud ni froid. Alors ce n'est pas un mauvais film en soit, ni une mauvaise conclusion à la trilogie. Il apporte ses réponses aux questions posées dans les deux premiers film, mais qu'on savait déjà. Le film reste assez divertissant, James McAvoy cabotine toujours autant et on aime ça, mais la déception est là ... j'en attendais tellement plus !
Glass est la conclusion de la trilogie sur les super héros pensée par M. Night Shyamalan. Personnellement, j'avais surtout apprécié le premier volet Incassable et un peu moins sa suite Split. alors, qu'en est-il de ce troisième volet ? Bah, c'est compliqué ! C'est un film plein de bonnes intentions, mais quand on voit le résultat ... c'est tellement maladroit ! C'est un film qui semble appartenir au passé, un film des années 90, un film qui a vingt ans de retard.
Le film fait immédiatement suite à Split, ou tout du moins "devine-t-on" quelques mois après la fin de Split. James McAvoy revient dans la peau de Kevin et de ses personnalités multiples, ainsi qu'Anya Taylor-Joy dans la peau de Casey. La bête a pris le dessus sur les autre personnalités de Kevin et continue de kidnapper des jeunes filles comme ce fut le cas dans Split. C'est alors que David Dunn (Bruce Willis) fait son grand retour dans la saga (on l'aperçoit à peine quelques secondes à la fin de Split). Il est à la recherche de la bête pour l'empêcher de nuire. Et bien sûr, Elijah Price (Samuel L. Jackson) est également de retour, enfermé dans un hôpital psychiatrique. Et une chose entrainant une autre, Kevin, David et Elijah vont se retrouver réunis dans cet hôpital, lors de séances psychiatriques dirigées par le Dr. Ellie Staple (Sarah Paulson).
James McAvoy nous ressert toute sa panoplie vue dans Split et Samuel L. Jackson est égal à lui-même, c'est à dire très bon. Kevin et Elijah sont vraiment les deux personnages les plus mis en avant. Bruce Willis est bien plus en retrait, tout comme Anya Taylor-Joy qui se contente de quelques apparitions. Le personnage de Casey est mis de côté et si elle n'avait pas été là, ça n'aurait aucune incidence sur le film. Pour ce qui est de David, aucune scène marquante, mais c'est peut-être dû à la santé déclinante de Bruce Willis ?! Toujours est-il que, de mémoire, jamais Bruce Willis n'a été aussi "absent" dans son rôle (si mes souvenirs ne me font pas défaut). Quant à la nouvelle venue Sarah Paulson, elle a hérité du rôle le plus ingrat. Tous ces longs discours de psychiatre, ça se veut profond et philosophique ... en réalité, ce n'est que pacotille et ridicule.
Le gros problème du film se tient là, dans la thérapie suivie par nos trois super héros et dirigée par le Dr. Ellie Staple. C'est une pirouette de la part M. Night Shyamalan pour faire croire à nous spectateurs et à eux trois nos super héros, qu'en fait non ce ne sont pas des super héros. C'est à coup de dialogues assommants et disons-le franchement, ridicules, que le le Dr. Ellie Staple essaie de nous convaincre qu'ils ne possèdent aucunes particularités hors du commun et qu'ils ne sont en rien des super héros. Et bien sûr, à la fin M. Night Shyamalan nous prépare le twist final ...
- Spoiler:
- David et Kevin sont des super héros et Elijah est le grand super-vilain. Or, Incassable et Split sont déjà passés par là, c'est inutile de nous convaincre du potentiel extraordinaire qui habitent nos trois super héros ... on le savait déjà !
La mise en scène de M. Night Shyamalan manque vraiment d'ampleur et d'inventivité ... un comble pour le réalisateur du Sixième Sens. Ici, aucune scène ne m'a vraiment marqué, pas même la scène d'ouverture et encore moins les scènes d'introduction des personnages, qui sont généralement la force des films du réalisateur inconditionnel du cinéma de Steven Spielberg. On le compare depuis ses débuts à tonton Spielberg, mais avec Glass on se demande bien pourquoi ? Et en plus le film n'est pas particulièrement beau, la photographie est insipide et l'image n'a pas de caché particulier ... en fait, ça fait très téléfilm tout ça. La réalisation est donc très académique et on se dit que si on mettait n'importe quel réalisateur derrière la caméra, on obtiendrait probablement le même film.
Bref, Glass souffre d'un gros manque de crédibilité dans le scénario. Moi je n'y crois jamais à cet hôpital psychiatrique et du coup je me désintéresse de tout le reste. Les twists s'enchainent les uns après les autres et ça me fait ni chaud ni froid. Alors ce n'est pas un mauvais film en soit, ni une mauvaise conclusion à la trilogie. Il apporte ses réponses aux questions posées dans les deux premiers film, mais qu'on savait déjà. Le film reste assez divertissant, James McAvoy cabotine toujours autant et on aime ça, mais la déception est là ... j'en attendais tellement plus !
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Re: LES SORTIES CINE
Incassable : très sympa
Split : Mweh
Glass : Encore plus mweh
Split : Mweh
Glass : Encore plus mweh
RetroBalboa007- Patient incurable
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Re: LES SORTIES CINE
Oui j'ai lu des retours assez mitigés sur le second. Aprés j'avoue que le concept est limité et un film ça suffisait amplement.RetroBalboa007 a écrit:Très bon film
Le second est bien plus quelconque voire raté (mais sympa à regarder malgré tout)
C'est plutôt bien résumé :)RetroBalboa007 a écrit:Incassable : très sympa
Split : Mweh
Glass : Encore plus mweh
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Re: LES SORTIES CINE
drfloyd a écrit:la semaine prochaine
C’est pas avec le chauve avec une barbe blanche normalement ???
Ataré- Dr du Suppo Suprême *****
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Re: LES SORTIES CINE
Des cobayes pour la dernière version du Comte de Monte-Cristo ?
François- Patient contaminé
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Re: LES SORTIES CINE
Je crois qu'ils ont passé la version avec Depardieu hier à la télé (mais flemme de le regarder, trop long + télé + pubs)François a écrit:Des cobayes pour la dernière version du Comte de Monte-Cristo ?
Ceci dit je ne l'ai jamais vu et il me fait envie (plus que la nouvelle version)
Si quelqu'un a vu l'ancien et va voir le nouveau je suis preneur d'un avis (encore mieux s'il a lu le livre)
RetroBalboa007- Patient incurable
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