Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !

[Kenji Ōba]

Je dois être le seul à préférer "Pour une poignée de dollars" à "Pour quelques dollars de plus".
Attention j'adore le second, mais dans le 1er je sais pas, je le trouve plus sombre et mystérieux.
Et puis la gueule de Gian Maria Volonte quoi, je le préfère dans ce rôle.

[Fleetwood]

Les cruels un  western-spaghetti de 1967 plutôt atypique et original par contre la vf moderne est plutôt mauvaise 



"La guerre de Sécession s'est soldée par la victoire des Nordistes. Pourtant, Jonas, un ex-soldat Sudiste, ne peut se résoudre à cette fin. Il établit un plan pour reformer l'armée Sudiste : voler une importante somme d'argent à leurs ennemis. Une fois l'embuscade réussie, en compagnie de son fils et de sa prétendue femme, ils essayent de traverser le pays en dissimulant l'argent dans un cercueil. La route sera semée d'embûches..."

[drfloyd]

La meilleure gueule ?

[Tryphon]

Je dois être le seul à préférer "Pour une poignée de dollars" à "Pour quelques dollars de plus".

J'aime beaucoup "pour une poignée de dollars", mais malheureusement, j'ai vu "Yojimbô" avant. Et comme en plus c'était mon premier chambara, il m'a davantage marqué...

[Tryphon]

La meilleure gueule ?

Et voilà, maintenant j'ai la musique dans la tête (on l'avait appris au pipo quand j'étais au collège )...

[Tryphon]

Prof, perso je vais le racheter en bluray 4K quand j'aurai la PS5

car la version DVD c'est vraiment plus possible

Celle que j'avais c'était celle avec cette jaquette (fabuleuse) :



J'avais pas à me plaindre de l'image

Mais si y'a une intégrale Leone, ou même deux coffrets par trilogie, je prends, mais j'ai pas trouvé

[Kenji Ōba]

Je dois être le seul à préférer "Pour une poignée de dollars" à "Pour quelques dollars de plus".

J'aime beaucoup "pour une poignée de dollars", mais malheureusement, j'ai vu "Yojimbô" avant. Et comme en plus c'était mon premier chambara, il m'a davantage marqué...

Je connaissais pas, je viens de voir un extrait, merci pour la découverte c'est tout à fait le genre de film qui peut me plaire

[Tryphon]

Pour une poignée de dollars est un (excellent) remake de Yojimbo (c'est assumé par Leone, il a d'ailleurs insisté pour qu'il y ait des instruments de musique japonais dans l'OST, en clin d'œil).

[Kenji Ōba]

C'est ce que je viens de voir en effet, car l'extrait que j'ai vu m'a bien rappelé quelque chose

[lessthantod]

Prof, perso je vais le racheter en bluray 4K quand j'aurai la PS5

car la version DVD c'est vraiment plus possible

Celle que j'avais c'était celle avec cette jaquette (fabuleuse) :

Spoiler:

J'avais pas à me plaindre de l'image

Mais si y'a une intégrale Leone, ou même deux coffrets par trilogie, je prends, mais j'ai pas trouvé

[avalon471]

J'ai vu un film auquel je n'ai pas accroché hier mais il faut que j'en parle!




Déjà il faut savoir que j'adore le premier film de Christian Volckman, Renaissance, une enquête policière dans un Paris futuriste le tout en animation noir et blanc.
Donc forcement apprendre que le monsieur s'est remis derrière la caméra 14 ans plus tard avait de quoi me donner envie.

l'histoire:
Kate et Matt quittent la ville pour s'installer à la campagne dans une grande maison dont les occupants ont été retrouvés assassinés il y a longtemps. Peu après leur déménagement, ils découvrent une chambre qui a le pouvoir d'exaucer tous leurs désirs..

Bon bah la il y a déjà de quoi faire et on s’attend déjà a du lourd puisque les possibilités sont infinies,à l'image de tout ce que peuvent vouloir nos deux héros. Sauf que..le film va prendre un tournant inattendu qui va l'orienter dans une tout autre direction.Cette orientation intéressante est à mon sens très mal amené,peut être déjà parce que tout s'enchaine très vite..trop vite!
Les deux personnages principaux sont beaucoup trop survolés,entre le moment ou le film débute et celui ou la porte est découverte il ne doit pas se passer plus de 8 minutes et pire encore, leurs "folies" lorsqu’ils se rendent compte du potentiel de la maison sont zappé en l'espace de 2min dans un tourbillon très Gaspard Noesque.Résultat aucuns attachement possible à ce qui peut leur arriver par la suite.

Alors que reste il? Pourquoi l'événement suivant ne m'a pas accroché plus que ça (même si j'ai trouvé l'idée excellente) et bien je pense que l'actrice Olga Kurylenko n'y es pas étrangère.Entre situation très mal amené et jeu d'actrice très moyen à aucuns moment on n’éprouve de l'empathie pour son personnage,ce qui est peut s’avérer fâcheux vu le nombre très limité de personne et son rôle dans le film.

Rajoutez à ça quelques petites incohérences et facilitées scénaristique et je pense qu'on à un bon tableau de l'ensemble.Bon alors pourquoi je vous en parle? Eh bien parce que justement tout n'est pas à jeter dans ce film,à commencer par le scénario que je trouve excellent. Je pense qu'en modifiant deux trois petits trucs on pourrait vraiment obtenir quelque chose de dingue,ne serait ce que sur l'exploitation de la chambre. Ensuite les acteurs,deux d'entre eux sont bons voir même très bons et ça amène à quelques bonnes scènes. Et puis Volckman bien qu'assez conventionnel maitrise sa camera et va nous sortir deux,trois plans (mais pas plus) assez sympathique.
Donc globalement je vous conseillerais de voir ce film pour "l'expérience" mais ne vous attendez pas à ce qu'elle soit transcendante.

ps: n'essayez pas d'en savoir plus sur l'histoire,l'info que je n'ai pas donnée se trouve beaucoup trop facilement et gâche un peu l'effet de surprise.

[Tryphon]

C'était assez sympa Renaissance en effet...

[lessthantod]

Jusqu'à hier soir, je n'avais jamais vu Super 8 ...


Déjà le film s'ouvre sur le magnifique logo Amblin, on sait tout de suite où on met les pieds.
Ensuite ce qui impressionne au premier coup d’œil, c'est la reconstitution des années 80. La réalisation et la direction artistique sont fantastiques, on croirait réellement découvrir un film jusqu’alors oublié des années 80. La mise en scène et le visuel, c'est une fois encore la grande force de JJ Abrams.
L'histoire est par contre très classique, pas la moindre prise de risque mais pas de fautes de goûts non plus ... prévisible certes, mais aussi et surtout très satisfaisant. Toujours est-il que si vous cherchez un scénario originale, passez votre chemin. L'écriture c'est une fois encore, la petite faiblesse de JJ Abrams.
La direction d'acteurs et le casting sont au top, tout du moins concernant la partie jeune du casting et en premier lieu le "jusqu'alors inconnu" Joel Courtney (joe) et la "maintenant reconnue" Elle Fanning (Alice). Les gamins ont tous une personnalité bien définie et forment un groupe soudé. Le casting des adultes est malheureusement moins convaincant, pas catastrophique mais un peu léger pour un film bénéficient d'un tel budget. Les 2 adultes têtes d'affiche Kyle Chandler et Ron Eldard, qui jouent respectivement le père de Joe et Alice, semblent être plus taillés pour le petit que pour le grand écran. En comparaison des jeunes, les adultes paraissent vraiment fades, peut-être aussi parce que mal écrits.
Mais le gros défaut du film, c'est la séquence de l'accident de train qui est too much, surréaliste et visuellement moche. Cette séquence qui arrive au bout de seulement 10 ou 15 minutes m'a fait craindre le pire pour la suite, mais heureusement le film ne retombe plus jamais dans ce piège du trop plein du numérique.
Non vraiment, malgré certaines maladresses super 8 est un excellent divertissement et à mes yeux c'est d'assez loin LE meilleur JJ Abrams (j'ai aussi un petit faible pour MI 3).

[Invité]

Super 8 est vraiment sympa en effet. 

Nous avant hier soir, on s'est fair une seance famille avec Sonic le Film...

Et ben, en fait on est loin de la catastrophe annoncée, il s'en tire mëme bien, c'est mignon en toit cas. Le seul vrai bémol c'est d'avoir choisi Jim Carrey en robotnik, question gabarit ça colle pas, mais pour le coté savant fou il fait le boulot.

On a tous passé un bon moment, un bon divertissement familial, en somme. Meme ma femme qui n'est pas du tout JV, mais qui avait jouée à Sonic sur MD dans son jeune temps s'est prise dedans

[rhod-atari]

Jason Robards

J'aime revoir de temps en temps : Un nommé Cable Hogue

[lessthantod]

Hier soir j'ai débuté un cycle Clint Eastwood, le réalisateur.
J'ai beaucoup de retard sur sa filmographie +/- récente, celle de ses 15 dernières années. C'est tout naturellement que pour commencer, j'ai enchaîné l'un après l'autre Mémoire de nos pères et Lettres d'Iwo Jima, 2 films indissociables ...



Mémoire de nos pères et Lettres d'Iwo Jima, ce sont à la fois 2 films très différents mais aussi un tout qui forme un grand film somme. Tournés en même temps, il s'agit de suivre la bataille d'Iwo jima vue du côté des américain pour le premier, puis vu du côté des japonais pour le second.
Mémoire de nos pères ressemble beaucoup à Band of Brothers. Normal me direz-vous, puisque que c'est Papa Spielberg et sa société de production Amblin qui se sont associés à Clint Eastwood pour mener à bien le projet. Du coup on y retrouve les mêmes qualités, mais aussi et surtout les mêmes défauts (et même ici, encore plus amplifiés). Il y a trop de personnages et qui plus est, difficiles à différencier sous leurs casques. On suit une troupe de soldats américains en première ligne, 3 personnages principaux + 5 ou 6 personnages secondaires et sans arrêt on se demande qui est qui. Ce n'est pas très bien écrit et la narration qui fait d'innombrables sauts dans le temps (pendant la guerre, après la guerre et dans le présent) est sacrément bordélique, ce qui n'aide pas à y voir plus clair dans tout ça. Heureusement que la direction artistique (très proche de celle de Band of Brothers et The Pacific) est irréprochable, c'est ce qui sauve le film de l'ennuie. Rien à reprocher à la mise en scène de Clint, mais ce n'est pas flamboyant non plus.
Après Mémoires de nos pères, Lettres à Iwo Jima relève largement le niveau. On sent que pour ce dyptique, Clint était beaucoup plus intéressé par l'histoire des combattants japonais voués au sacrifice et à l'opposée de la philosophie américaine. Tourné entièrement en langue étrangère (le japonais donc) le film essaie d'être le plus fidèle possible à la réalité en partant pourtant sur un scénario 100% original. La plupart des personnages et les relations qu'ils nouent entre eux sont fictifs, mais le film essaie au mieux d'être le plus proche de la "réalité". Pendant un peu plus de 2 heures, on suit l'évolution de 4 personnages principaux sur l'île Iowo Jima avant, pendant et après la guerre. Les personnages du récit sont moins nombreux que dans Mémoire de nos pères et il y a beaucoup moins de sauts dans le temps. La narration en devient plus clair et on s'attache vraiment à tous les personnages. Quant à la fabuleuse direction artistique, ici c'est juste la cerise sur le gâteau. Et puis il y a le charisme fou de Ken Watanabe, dans un rôle taillé pour lui.
Autant Mémoires de nos pères m'a laissé un avis plutôt mitigé, autant Lettres à Iwo Jisma m'a enthousiasmé. Toujours est-il qu'il faut voir les 2 films pour apprécier à sa juste valeur le second, car il fait de nombreuses références narratives au premier. Sans arrêt les 2 films se répondent l'un à l'autre, c'est pourquoi il faut vraiment le voir comme une oeuvre somme.

[lessthantod]

J'ai longtemps repoussé "l'épreuve", mais hier soir je me suis enfin décidé à mater Cloud Atlas ...


C'est probablement un film qui mériterait 1 ou 2 visionnages supplémentaires pour bien l'appréhender, tellement le montage est complexes et chaotique. Toujours est-il que dés le premier visionnage j'ai tout de suite aimé son originalité, l'ambition, l'ampleur et la force émotionnelle du (ou des) récit(s).
Chaque histoire comptée à différentes époques "s'autosuffisent", mais c'est à travers les âges que ces histoires prennent réellement tout leur sens. Ces histoires sont liées par des thématiques purement émotionnelles et humaines et surtout sont liées par des acteurs qui jouent jusqu'à 6 rôles différents ... d'où une thématique essentielle pour le film, celle de la réincarnation et de la vie éternelle.
Raconter 6 histoires à diverses époques dans différents pays est chose complexe, mais quand en plus le montage s'amuse à faire des sauts d'une époque et d'un récit à l'autre toutes les 5 minutes ... là ça nécessite beaucoup d'attention et de concentration de la part du spectateur pour ne pas décrocher au bout de 20 minutes. Au début il est vraiment difficile de cerner les enjeux de chaque récit et de voir les éléments qui les relient entre eux, mais plus le film avance plus on prend conscience de l'ampleur du projet et c'est seulement à l'amorce du grand final qu'on saisit enfin toutes les subtilité du scénario. De nombreux éléments (musiques, personnages, objets du décor ...) permettent de créer une certaine continuité à travers le temps et entres les différents récits. Le thème central du film est la réincarnation, mais ce n'est pas le seul ni forcément le plus important. Pour moi c'est Tom Hanks qui, à la fin du film, donne la clé pour entrer dans cet univers ... “qu’est-ce qu’un océan, si ce n’est une multitude de gouttes d’eau ?”
Et puis clairement, ce film n'aurait pas été possible sans Tom Hanks, le plus grand acteur de son époque. Il réussit à nous faire croire en tous ses personnages à leur donner à tous une profonde humanité. Ce n'est malheureusement pas le cas pour tous, si la grande majorité du casting s'en sort avec les honneurs et ceci malgré le maquillage parfois un peu too much, Hught Grant et Susan Sarandon quant à eux arrivent difficilement à nous faire oublier leur "statut" de star d'Hollywood.
Cloud Atlas est film inclassable, tantôt léger et comique, tantôt triste et sentimental, toute une gamme d'émotions, toute une palette de sentiments teintent et résonnent dans l'œuvre entière ... un film à voir absolument !

[drfloyd]

je crois en la concience éternelle et la fabrication du monde par cette même conscience (et donc quelque part aux mutiples vies)

mais ce film, non, j'ai pas aimé à l'époque... à noter qu'en VF c'est affreux

[avalon471]

Pas accroché non plus,pourtant j'adore le concept de plusieurs histoires liées entre elles.

[Urbinou]

Un peu déçu au premier visionnage, revu récemment et ai bien plus apprécié cette fois. VF très satisfaisante pour ma part.

[drfloyd]

Faudrait que je le revois quand meme

[Tryphon]

Je voulais me le mater. Durendal a fait un excellent (peut-être son meilleur) PJREVAT sur les frères / sœurs Wachowsky. Si vous n'aimez pas Durendal (ce qui se conçoit), regardez-le, peut-être que vous changerez d'avis.

[lessthantod]

Plutôt que de mater Durendal, tu devrais mater des films

Sérieux Tryphon, y a Sueurs Froides et La mort aux trousses qui t'attendent
On ne peut pas se dire cinéphile, sans connaitre son Hitchcock

[Tryphon]

Je peux mater Durendal sur mon smartphone en faisant la vaisselle. Les films, c'est plus délicat

(et celui-là, je pense pas que bobonne va accrocher)

[lessthantod]

Je peux mater Durendal sur mon smartphone en faisant la vaisselle. Les films, c'est plus délicat

Oui mais déjà, vaisselle ou pas vaisselle, Durendal c'est mauvais pour la santé, et en plus ça gâche le premier visionnage du film en révélant tous les éléments narratifs qui le compose.

[Tryphon]

Tu l'as vu son PJREVAT sur les Wachowsky ? Sérieusement, il est très bien et a réussi à m'intéresser à ces deux réalisateurs.trices alors que je ne m'y attendais pas du tout...

En l'occurrence, non, ça gâche pas, parce que si je l'avais pas vu j'aurais jamais eu envie de regarder ce film...

[lessthantod]

Durendal ne m'intéresse pas, ses analyses ne m'intéresse pas, son existence même ne m'intéresse pas ...
Raconter ce qui se passe dans le film plan après plan, c'est sans le moindre intérêt.
Et puis un type qui chie sur Kubrick et idolâtre Besson ...no comments !

Durendal c'est l'exact opposé du Fossoyeur, c'est pourquoi j'aime beaucoup le Fossoyeur et pourquoi je déteste Durendal.

En l'occurrence, non, ça gâche pas, parce que si je l'avais pas vu j'aurais jamais eu envie de regarder ce film...

Spoiler:

[Tryphon]

Durendal ne m'intéresse pas, ses analyses ne m'intéresse pas, son existence même ne m'intéresse pas ...

Bah je te forcerai pas hein, mais à mon avis tu perds un truc. Tant pis. Cela dit :

Raconter ce qui se passe dans le film plan après plan, c'est sans le moindre intérêt.

C'est caricatural, ce n'est pas ce qu'il fait.

Et puis un type qui chie sur Kubrick et idolâtre Besson ...no comments !

C'est caricatural, ses avis ne se résument pas à ça (même si j'avoue que moi aussi ça me choque )

Durendal c'est l'exact opposé du Fossoyeur,

Durendal parle de cinéma. Le Fossoyeur parle surtout du fossoyeur (je n'ai d'ailleurs pas du tout réussi à entrer dans sa nouvelle série). Cela dit, ils ne sont pas si opposés que ça (je crois d'ailleurs qu'ils ont fait des vidéos ensemble).

Spoiler:

Sinon, au cas où d'autres seraient intéressés :







Même Speed Racer me fait envie, c'est dire

(Cloud Atlas c'est dans la partie 3)

[lessthantod]

Je continue mon périple Clint Eastwood avec American Sniper ...



Réalisé par Clint Eastwood, American Sniper c'est l'histoire vraie du soldat américain Chris Kyle, celle d'un gamin élevé à la dure qui une fois adulte trouve un but à sa vie dans l'armée et une nouvelle famille au sein d'une unité spéciale des SEAL. On retrouve ici un lien avec Mémoire de nos pères également réalisé par Clint Eastwood et une fois encore avec Band of Brothers (et donc papa Spielberg pas loin derrière ce projet de film). Le film reflète bien le stress, les doutes et les angoisses d'un sniper qui, dans sa lunette de tir, possède le droit de vie et surtout de mort sur toute personne y compris femmes et enfants. Il relate aussi avec beaucoup de justesse les événements du moyen orient des années 2000-2010 et ne tombe pas dans le piège de la diabolisation du peuple musulman. Mais le thème essentiel et central du film c'est surtout, comment le soldat gère psychologiquement son retour au sein de la cellule familiale et le traumatisme de guerre. Ce genre de film qui se concentre sur l’après guerre (ou plus précisément ici, l’après déploiement en Irak) se fait plutôt rare aujourd'hui. Dans le genre le dernier qui m'a réellement marqué, c'est finalement Né un 4 Juillet d'Oliver Stone.
Côté casting, Bradley Cooper porte littéralement le film sur son dos. Il est méconnaissable et s'est réellement transformé physiquement pour ce rôle, il a dû prendre au moins 20 kg de muscles. Et son alchimie avec Sienna Miller (actrice magnifique) qui joue sa femme est selon moi la grande réussite du film.
Petit reproche, même si le film aborde le problème du traumatisme des soldats avec beaucoup de justesse, il a un peu trop tendance à virer à la gloire de Chris Kyle. C'est chose assez révélatrice des contradictions américaines, ce besoin de se trouver un héros tout puissant (et médiatique) et une certaine fascination pour la violence ... et en même temps ce rejet du traumatisme de guerre et la honte de l’après guerre.
Bref, même si le film est irréprochable sur le plan technique (Clint Eastwood maîtrise toujours aussi bien son sujet) et si Bradley Cooper est très convaincant dans son rôle, je regrette que le caractère et la personnalité même de Chris Kyle soient un peu trop romancés.

[dav1974]

Tu as vu "tu ne tueras point" ? (De Mel Gibson)..
c'est pareil très beau film, très patriochard . Je crois que le Mel et le Clint doivent se toucher devant le drapeau américain régulièrement....

[lessthantod]

Mel Gibson est un putain de réal, Braveheart, Apocalypto et Tu ne tueras point ... 3 putains de bon films.

c'est pareil très beau film, très patriochard . Je crois que le Mel et le Clint doivent se toucher devant le drapeau américain régulièrement....

A mes yeux, le film de Mel est trèèès supérieur à celui de Clint.
American Sniper est un film assez mineur dans la filmo de Clint, alors que Tu ne tueras point est peut-être LE chef d'oeuvre de Mel (mais pas mon préféré, mon Mel de cœur c'est Braveheart )