[test] Wonderboy 3 The Dragon's Trap sur Game gear
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CornedBeer
sylesis
6 participants
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[test] Wonderboy 3 The Dragon's Trap sur Game gear
Éditeur : Sega
Développeur : West One
Genre : plateforme-aventure
Nombre de joueurs : un
Support: Game Gear
Existe aussi sur : Master System, PC Engine, Turbographx 16, PS2, console virtuelle Wii.
Sortie : 1992
En 1986, West One a développé le premier opus de la série Wonder Boy : on y dirigeait un héros sans nom ni chemise à la recherche de sa petite amie qui avait été enlevée par le mécréant du cru. Ce jeu a été adapté sur arcade et plusieurs autres machines, prenant le titre de Adventure Island selon les cas.
En 1987, West One sortit une suite sous le nom de Wonder Boy in Monster Land, bien que la filiation ne soit pas évidente au premier coup d'oeil : le personnage a troqué son pagne contre une armure, sa hache de pierre contre un glaive, et son ambiance tropicale contre un cadre résolument plus médiéval-fantastique. Il faudra attendre 1992 pour que sorte sur Game Gear ( et d'autres supports) la suite de Monster Land : Wonder Boy the Dragon's Trap.
Affutez vos épées, vous allez en avoir besoin.
Tout avait pourtant bien commencé pour Wonder Boy. Ou plutôt : tout semblait bien finir. Dans Monster Land, le héros était parvenu au château labyrinthique du terrifiant dragon Meka et avait affronté avec brio le seigneur des lieux. The Dragon's Trap résume l'histoire en la reprenant à l'arrivée du château : votre héros possède l'équipement légendaire, un maximum de coeurs, et reprend l'affrontement avec Meka. Très bel effort pour maintenir la continuité entre les deux opus.
Tout avait pourtant bien commencé mais hélas Meka, après avoir rendu son dernier souffle, n'avait pas dit son dernier mot : alors qu'il célébrait sa rapide victoire, le héros fut touché par une flamme bleue et reçut une malédiction qui le transforma en homme-lézard. Dés lors il ne lui restait plus qu'une seule chance de salut : trouver la croix de la salamandre. Mais ca, c'était seulement s'il arrivait à s'échapper du château qui était en train de s'effondrer.
Notre héros commence sa véritable aventure au village d'Alsedo, et cette fois son but sera un peu moins altruiste : il lui faudra reconquérir son humanité et échapper au piège du dragon.
Sous sa nouvelle apparence écailleuse, Wonder Boy ne peut plus manier épée ni bouclier, mais se défendra en crachant des flammes. Cette flamme avancera à l'écran tant que vous n'en cracherez pas une autre, et bloquera tout projectile par la même occasion. Pour se libérer, Wonder-Lizard-Boy va voir du pays, et commencera par aller chercher une clé afin d'ouvrir la tour du village et atteindre un paysage au thème égyptien. Là, il traversa le désert, viendra à bout de terrifiantes fleurs cracheuse de feu, percera les énigmes ( pas bien dures) de la pyramide, terrasera le dragon-momie après un combat épique pour finalement...
... se retrouver transformé en homme-souris, ou mouse-man.
Pour redevenir humain, le joueur devra affronter plusieurs dragons, chacun maudissant le personnage d'une nouvelle transformation. Chaque apparence dispose de capacités uniques, et vous devrez explorer les niveaux avec vos nouveaux attributs, parfois en retraverser pour atteindre des endroits inaccessibles autrefois : exit les niveaux qui s'enchainent les uns après les autres, vous avez un monde ouvert devant vous.
Comme précédemment, le joueur doit gérer l'équipement du personnage. West One a refondu le système pour faire quelque chose de bien plus agréable :
_ les bottes ne sont plus présentes : le personnage n'est plus limité dans sa vitesse ni ses sauts.
_ vous disposez d'un écran pour les épées, les armures et les boucliers. Certaines pièces ont des utilisations spéciales et devront être équipées au cas par cas. Par exemple le magical saber permet de créer des blocs solides à des endroits particuliers, ce qui donnera lieux à des petits puzzles. Certaines pièces donnent également des bonus particuliers à l'une des transformation et pas à une autre.
_ simplification au niveau de la magie aussi : vous êtes libre de sélectionner celle de votre choix et de l'utiliser en faisant bas+2 . Chaque magie a son utilisation particulière : la boule de feu avance en zigzag, la tornade avance au sol, la flèche est tirée vers le haut, le boomerang revient vers vous, et l'éclair touche tout le monde.
Nous avons également le cas particulier des pierres de charmes, dont le rôle varie en fonction du support. Sur Master System, le personnage a un troisième compteur qui désigne son charme : un vendeur ne vous montrera sa marchandise que si votre charisme est assez élevé. Le charisme dépend de la transformation, de l'équipement, mais aussi du nombre de pierres de charme. Sur Game Gear par contre, le rôle des pierres de charme est uniquement de vous ramener en ville, où on peut se soigner et obtenir un mot de passe : une fonctionnalité destinée à permettre aux utilisateurs de la portable de sauvegarder leur aventure rapidement avant une descente de train ?
Au niveau de la réalisation technique, nous avons une franche réussite sur tous les tableaux.
D'abord sur les graphismes qui sont fins et colorés : le petit écran de la Game gear est du coup extrêmement lisible avec une interface sobre. Les compteurs n'occupent qu'un bandeau étroit en haut de l'écran et ne gène pas l'action. On notera également que toutes les formes ont leur charme, y compris piranha-man. Les NPCs ne sont pas en reste avec la fée-infirmière et le vendeur sympathique. Dommage que l'on ait perdu le cochon fumeur qui ajoutait à l'ambiance humoristique.
Le titre est aussi une réussite pour les musiques : rythmées pendant les niveaux et guillerettes quand vous êtes au village, chaque environnement a la sienne. Elles s'écoutent très facilement et ne lassent pas. Mieux : on s'en souvient, en bien, des années après.
Autre sans-faute pour l'animation qui est toujours rapide quelque soit la situation. la disparition des bottes a permis de donner de la vitesse au titre : adieu les personnage qui se trainent, chacun est capable de courir et de sauter rapidement. Par chance la maniabilité est très bonne et le personnage est capable de faire du saut d'obstacle.
Mais surtout ce qui m'a marqué, c'est un gameplay très varié : un jeu dynamique où le joueur change régulièrement de personnage et de capacités au gré des boss tués. Le lézard ne fait rien de spécial mais la souris se faufile dans les trous et peut s'accrocher aux blocs en damier. Le piranha est le seul à évoluer librement dans l'eau ( ou la lave), et le lion dispose d'une grande portée de frappe qui lui permet de toucher en arc de cercle jusqu'à ses pieds. Enfin le faucon est capable de voler à sa guise et permet d'explorer dans les airs. Attention à ne pas mouiller ses plumes, par contre. Il est également possible de passer par une salle de transformation dans le village pour prendre l'une des apparences obtenues aux choix et explorer.
On pourra reprocher des niveaux très linéaires, mais en contrepartie les secrets sont extrêmement nombreux : comme le précédent opus, il y a des portes cachées qui vous amèneront vers des coffres ou des raccourcis en ville.
Au niveau de la difficulté, le titre n'est pas ardu, mais demandera tout de même un peu de pratique et de stratégie pendant les boss. Ne cédez pas non plus à l'ambiance dynamique en ne voyant que le coté plateforme, et n'oubliez pas le coté RPG en achetant régulièrement de l'équipement. Pour ce qui est de la durée de vie, comptez bien quelques heures : même pour le joueur expérimenté, le finir d'une traite prend du temps et les mots de passe sont les bienvenus pour faire une pause.
Suite directe de Wonder Boy In Monster Land, The Dragon's Trap reprend certains des codes du précédent opus en y ajoutant dynamisme et originalité. On obtient un magnifique jeu d'aventure-plateforme particulièrement plaisant à l'oeil et amusant. Indémodable et incontournable sur la portable, même des années après : on y revient toujours avec plaisir.
Note 6 suppos, un hit.
Développeur : West One
Genre : plateforme-aventure
Nombre de joueurs : un
Support: Game Gear
Existe aussi sur : Master System, PC Engine, Turbographx 16, PS2, console virtuelle Wii.
Sortie : 1992
En 1986, West One a développé le premier opus de la série Wonder Boy : on y dirigeait un héros sans nom ni chemise à la recherche de sa petite amie qui avait été enlevée par le mécréant du cru. Ce jeu a été adapté sur arcade et plusieurs autres machines, prenant le titre de Adventure Island selon les cas.
En 1987, West One sortit une suite sous le nom de Wonder Boy in Monster Land, bien que la filiation ne soit pas évidente au premier coup d'oeil : le personnage a troqué son pagne contre une armure, sa hache de pierre contre un glaive, et son ambiance tropicale contre un cadre résolument plus médiéval-fantastique. Il faudra attendre 1992 pour que sorte sur Game Gear ( et d'autres supports) la suite de Monster Land : Wonder Boy the Dragon's Trap.
Affutez vos épées, vous allez en avoir besoin.
Tout avait pourtant bien commencé pour Wonder Boy. Ou plutôt : tout semblait bien finir. Dans Monster Land, le héros était parvenu au château labyrinthique du terrifiant dragon Meka et avait affronté avec brio le seigneur des lieux. The Dragon's Trap résume l'histoire en la reprenant à l'arrivée du château : votre héros possède l'équipement légendaire, un maximum de coeurs, et reprend l'affrontement avec Meka. Très bel effort pour maintenir la continuité entre les deux opus.
Tout avait pourtant bien commencé mais hélas Meka, après avoir rendu son dernier souffle, n'avait pas dit son dernier mot : alors qu'il célébrait sa rapide victoire, le héros fut touché par une flamme bleue et reçut une malédiction qui le transforma en homme-lézard. Dés lors il ne lui restait plus qu'une seule chance de salut : trouver la croix de la salamandre. Mais ca, c'était seulement s'il arrivait à s'échapper du château qui était en train de s'effondrer.
Notre héros commence sa véritable aventure au village d'Alsedo, et cette fois son but sera un peu moins altruiste : il lui faudra reconquérir son humanité et échapper au piège du dragon.
Sous sa nouvelle apparence écailleuse, Wonder Boy ne peut plus manier épée ni bouclier, mais se défendra en crachant des flammes. Cette flamme avancera à l'écran tant que vous n'en cracherez pas une autre, et bloquera tout projectile par la même occasion. Pour se libérer, Wonder-Lizard-Boy va voir du pays, et commencera par aller chercher une clé afin d'ouvrir la tour du village et atteindre un paysage au thème égyptien. Là, il traversa le désert, viendra à bout de terrifiantes fleurs cracheuse de feu, percera les énigmes ( pas bien dures) de la pyramide, terrasera le dragon-momie après un combat épique pour finalement...
... se retrouver transformé en homme-souris, ou mouse-man.
Pour redevenir humain, le joueur devra affronter plusieurs dragons, chacun maudissant le personnage d'une nouvelle transformation. Chaque apparence dispose de capacités uniques, et vous devrez explorer les niveaux avec vos nouveaux attributs, parfois en retraverser pour atteindre des endroits inaccessibles autrefois : exit les niveaux qui s'enchainent les uns après les autres, vous avez un monde ouvert devant vous.
Comme précédemment, le joueur doit gérer l'équipement du personnage. West One a refondu le système pour faire quelque chose de bien plus agréable :
_ les bottes ne sont plus présentes : le personnage n'est plus limité dans sa vitesse ni ses sauts.
_ vous disposez d'un écran pour les épées, les armures et les boucliers. Certaines pièces ont des utilisations spéciales et devront être équipées au cas par cas. Par exemple le magical saber permet de créer des blocs solides à des endroits particuliers, ce qui donnera lieux à des petits puzzles. Certaines pièces donnent également des bonus particuliers à l'une des transformation et pas à une autre.
_ simplification au niveau de la magie aussi : vous êtes libre de sélectionner celle de votre choix et de l'utiliser en faisant bas+2 . Chaque magie a son utilisation particulière : la boule de feu avance en zigzag, la tornade avance au sol, la flèche est tirée vers le haut, le boomerang revient vers vous, et l'éclair touche tout le monde.
Nous avons également le cas particulier des pierres de charmes, dont le rôle varie en fonction du support. Sur Master System, le personnage a un troisième compteur qui désigne son charme : un vendeur ne vous montrera sa marchandise que si votre charisme est assez élevé. Le charisme dépend de la transformation, de l'équipement, mais aussi du nombre de pierres de charme. Sur Game Gear par contre, le rôle des pierres de charme est uniquement de vous ramener en ville, où on peut se soigner et obtenir un mot de passe : une fonctionnalité destinée à permettre aux utilisateurs de la portable de sauvegarder leur aventure rapidement avant une descente de train ?
Au niveau de la réalisation technique, nous avons une franche réussite sur tous les tableaux.
D'abord sur les graphismes qui sont fins et colorés : le petit écran de la Game gear est du coup extrêmement lisible avec une interface sobre. Les compteurs n'occupent qu'un bandeau étroit en haut de l'écran et ne gène pas l'action. On notera également que toutes les formes ont leur charme, y compris piranha-man. Les NPCs ne sont pas en reste avec la fée-infirmière et le vendeur sympathique. Dommage que l'on ait perdu le cochon fumeur qui ajoutait à l'ambiance humoristique.
Le titre est aussi une réussite pour les musiques : rythmées pendant les niveaux et guillerettes quand vous êtes au village, chaque environnement a la sienne. Elles s'écoutent très facilement et ne lassent pas. Mieux : on s'en souvient, en bien, des années après.
Autre sans-faute pour l'animation qui est toujours rapide quelque soit la situation. la disparition des bottes a permis de donner de la vitesse au titre : adieu les personnage qui se trainent, chacun est capable de courir et de sauter rapidement. Par chance la maniabilité est très bonne et le personnage est capable de faire du saut d'obstacle.
Mais surtout ce qui m'a marqué, c'est un gameplay très varié : un jeu dynamique où le joueur change régulièrement de personnage et de capacités au gré des boss tués. Le lézard ne fait rien de spécial mais la souris se faufile dans les trous et peut s'accrocher aux blocs en damier. Le piranha est le seul à évoluer librement dans l'eau ( ou la lave), et le lion dispose d'une grande portée de frappe qui lui permet de toucher en arc de cercle jusqu'à ses pieds. Enfin le faucon est capable de voler à sa guise et permet d'explorer dans les airs. Attention à ne pas mouiller ses plumes, par contre. Il est également possible de passer par une salle de transformation dans le village pour prendre l'une des apparences obtenues aux choix et explorer.
On pourra reprocher des niveaux très linéaires, mais en contrepartie les secrets sont extrêmement nombreux : comme le précédent opus, il y a des portes cachées qui vous amèneront vers des coffres ou des raccourcis en ville.
Au niveau de la difficulté, le titre n'est pas ardu, mais demandera tout de même un peu de pratique et de stratégie pendant les boss. Ne cédez pas non plus à l'ambiance dynamique en ne voyant que le coté plateforme, et n'oubliez pas le coté RPG en achetant régulièrement de l'équipement. Pour ce qui est de la durée de vie, comptez bien quelques heures : même pour le joueur expérimenté, le finir d'une traite prend du temps et les mots de passe sont les bienvenus pour faire une pause.
Suite directe de Wonder Boy In Monster Land, The Dragon's Trap reprend certains des codes du précédent opus en y ajoutant dynamisme et originalité. On obtient un magnifique jeu d'aventure-plateforme particulièrement plaisant à l'oeil et amusant. Indémodable et incontournable sur la portable, même des années après : on y revient toujours avec plaisir.
Note 6 suppos, un hit.
Dernière édition par sylesis le Dim 25 Jan 2015, 12:59, édité 1 fois
Re: [test] Wonderboy 3 The Dragon's Trap sur Game gear
Bon test !
Et très bon jeu au demeurant. Il faudrait que je le fasse correctement un de ces jours.
Un peu de musique pour la route :
Et très bon jeu au demeurant. Il faudrait que je le fasse correctement un de ces jours.
Un peu de musique pour la route :
CornedBeer- Patient contaminé
- Nombre de messages : 472
Age : 38
Localisation : Allemagne / Indre (Fr)
Date d'inscription : 28/12/2012
Re: [test] Wonderboy 3 The Dragon's Trap sur Game gear
Ohhhh super ... je suis justement en train de (re)découvrir la ludothèque SEGA GG, une "p'tite" portable fantastique.
J'étais déjà à la recherche du 1er WB, et maintenant je vais ce WB3 à ma liste!
Merci encore une fois pour ce test sur une machine mal aimée, et surtout ne t'arrête pas là ... continue à nous faire découvrir/redécouvrir sa ludothèque très/trop méconnue!
J'étais déjà à la recherche du 1er WB, et maintenant je vais ce WB3 à ma liste!
Merci encore une fois pour ce test sur une machine mal aimée, et surtout ne t'arrête pas là ... continue à nous faire découvrir/redécouvrir sa ludothèque très/trop méconnue!
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
- Nombre de messages : 73872
Age : 42
Localisation : Ô Toulouuuse
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: [test] Wonderboy 3 The Dragon's Trap sur Game gear
Merci pour le test
Un très bon jeu, même si je préfère y jouer sur ma MS
Un très bon jeu, même si je préfère y jouer sur ma MS
mateo- Docteur *
- Nombre de messages : 25026
Age : 45
Localisation : 92
Date d'inscription : 21/04/2005
mael_b- Patient incurable
- Nombre de messages : 1301
Age : 44
Localisation : Bourgogne
Date d'inscription : 31/05/2012
Re: [test] Wonderboy 3 The Dragon's Trap sur Game gear
génial ce test !
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