Test : Les Schtroumpfs sur game gear
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Test : Les Schtroumpfs sur game gear
Éditeur : Infogramme
Développeur : Bit Managers
Nombre de joueurs : un joueur
Genre : Plateforme
Support: Game Gear
Existe aussi sur Master System, Megadrive, game Boy, Nes, Super Nes
Sortie : 1994
Voir "Infogramme" sur une boite donne généralement un hoquet aux joueurs : le souvenir de multiples adaptations douloureuses de bds en jeux vidéos est parfois cause de traumatismes. C'est pourtant à eux qu'on doit Alone in The Dark, un pionnier dans son genre donc laissons à ce jeu le bénéfice du doute et voyons ce qu'il a dans la cartouche.
Pour la petite histoire, j'ai acheté Les Schtroumpfs durant juillet 1996 à 50 francs : je n'étais pas un aficionado de la série mais à ce prix là, on se posait pas trop de questions.
Les Schtroumpfs est l'adaptation de la bd franco-belge du même nom, dessinée et scénarisée par Peyo. A titre de rappel, les albums mettent en scène des petits lutins bleus appelés Les Schtroumpfs et dirigés le Grand Schtroumpf. Ils vivent en harmonie avec la nature, habitent dans des champignons etfument mangent de la salsepareille. Les Schtroumpfs sont pourchassés sans répit par le sorcier Gargamel et son chat Azrael afin de créer la pierre philosophale.
Dans le présent jeu, la Schtroumpfette, le Schtroumpf farceur et le Schtroumpf à lunettes ont été enlevés par le méchant sorcier. C'est au Schtroumpf costaud qu'il incombe d'aller les délivrer à travers douze niveaux, avant que tout le village ne finisse dans le chaudron du méchant sorcier.
Les Schtroumpfs est un jeu de plateforme qui commence par vous demander de choisir votre langue parmi quatre. Ainsi pas de problème, l'introduction, la fin et les entractes seront lisibles même par le réfractaire à Shakespeare.
Le jeu vous permet de choisir la difficulté parmi trois niveaux, et également de rentrer un mot de passe. La présence de l'un est justifié par l'importance de l'autre : j'expliquerai plus loin.
Les commandes du jeu sont relativement simples : vous avez un bouton pour courir, et un pour sauter. Appuyer sur le bas permet de ramasser des objets comme les clés de cage ou cadeaux explosifs.
Chaque niveau comporte cinq étoiles, dont le nombre ramassé est visible en appuyant sur pause. Ramasser toutes les étoiles vous permet d'accéder à la fin du niveau à un stage bonus au hasard parmi trois (le barrage, la bulle, les champignons). Ce niveau bonus est l'occasion de gagner une vie supplémentaire mais aussi de ramasser des feuilles de salsepareille. Les feuilles présentes partout dans le jeu ne sont pas à négliger : vous gagnez une vie supplémentaire pour chaque vingt-cinq ramassées.
Tous les quatre niveaux, vous affronterez un boss : le serpent du marais, le dragon du volcan, puis enfin Gargamel en personne. Suite à l'affrontement, vous obtiendrez un mot de passe vous permettant de reprendre votre progression plus tard, mais ne sauvegardant ni score, ni nombre de vies.
Les niveaux du jeu sont variés, et aucun ne se ressemble. Vous avez donc la possibilité de traverser une rivière sur un rondin, d'arpenter un marais angoissant, puis de faire un voyage paisible à dos de cigogne avant de foncer à vive allure dans le chariot d'une mine. La diversité va jusque dans les affrontements des boss où tous seront vaincus de manière différente.
Même pour une console 8 bits, les décors sont toujours bien détaillés et c'est un plaisir de voir les graphismes.
Autre constat, la maniabilité est au rendez-vous : le personnage répond bien et précisément. Heureusement car il faut parfois être extrêmement précis dans ses mouvements.
Niveau bande-son, là encore on ne se plaindra pas : les bruitages sont anecdotiques (comprenez "je n'y pas prêté beaucoup d'attention mais ils ne m'ont pas écorché mes oreilles"), mais les musiques sont agréables et s'adaptent au niveau.
En conclusion, le jeu se défend très bien au niveau technique pour la petite portable de Sega.
Là où on aurait envie de se plaindre par contre, c'est au niveau de la difficulté.
En facile le premier niveau est une ballade.
Le deuxième est une promenade de santé.
Le troisième vous fait pousser des gémissement de douleurs.
Le quatrième vous donnera envie de passer les marécages au napalm.
En fait, certains stages sont véritablement des calvaires, comme l'intérieur du volcan que vous devez escalader le plus rapidement possible pour échapper à la lave qui monte, ou la falaise. Les mots de passe permettent de ne pas avoir à recommencer ces supplices pour enfin assister à la fin du jeu.
Mais attention : pourquoi ai-je dit "Là où on aurait envie de se plaindre" et pas directement "Là où on se plaindra" ?
Tout simplement parce que finalement, ce n'est pas insurmontable et qu'avec un peu d'entrainement, on peut passer les niveaux sans crise de nerfs.
Regardez sur mon image combien de vies j'ai devant le dernier boss (qui se bat très facilement une fois qu'on a trouvé le truc) : aucun Action Replay utilisé ni savestates, j'ai fait la même chose en live devant mon neveu sur Master System il y a deux semaines. Et pourtant je ne suis pas un mutant ni même un dieu de la console (ok, j'ai joué à Alf sans devenir fou et fini Back to the future 3 lors de mon premier essai, mais n'empêche), et je n'ai pas passé quinze ans sur ce jeu.
En conclusion, si je l'ai fait, c'est faisable par tous. L'une des choses à retenir est de ne surtout pas oublier le bouton de course.
Oui, même le fameux niveau de la falaise où vous avancez sur une poutre en rotation peut être passé sans stress. Je vous assure : il suffit d'essayer un peu et de persévérer pour trouver la technique. La mienne est la suivante : je me déplace uniquement par des sauts longs en appuyant sur les deux boutons (vous serez encore en l'air pendant la rotation du tronc).
Et il faut voir aussi que l'on peut gagner des vies très facilement : soit par un one-up facile d'accès durant le niveau, grâce à celles obtenues durant le niveau bonus, et avec les feuilles de salsepareilles ramassées. Certains niveaux permettent également de faire une pause entre deux épreuves, comme le bucolique voyage en cigogne. De ce coté là, la qualité de la réalisation aide car les beaux graphismes soulagent un peu la frustration et incitent à voir la suite.
Malgré leur présence, il est finalement recommandé de ne pas utiliser les mots de passe : commencer au début avec des niveaux simples permet de se constituer un stock de vies pour les véritables épreuves plus loin.
Alors non, ce jeu n'est pas impossible à finir : simplement il vous proposera du challenge. Et si vous en voulez encore plus, trouvez toutes les zones secrètes et obtenez toutes les étoiles de chaque niveau : personnellement, je délaisse avec joie celles du volcan en préférant jouer la sécurité et finir le niveau sans encombre.
Que l'on soit fan ou non de la bande-dessinée, le constat est le même : la version Game Gear des Schtroumpfs est une réussite au point de vue technique. A des graphismes fins et colorés sont associés des niveaux variés renouvelant le plaisir de jeu.
Le joueur débutant pourra toutefois être rebuté par une certaine difficulté même en mode facile. Avec un peu de persévérance toutefois, on pourra finir et apprécier ce jeu de plateforme qui, sans révolutionner le genre, s'avère sympathique.
Note 5 suppos sur 6.
Développeur : Bit Managers
Nombre de joueurs : un joueur
Genre : Plateforme
Support: Game Gear
Existe aussi sur Master System, Megadrive, game Boy, Nes, Super Nes
Sortie : 1994
Voir "Infogramme" sur une boite donne généralement un hoquet aux joueurs : le souvenir de multiples adaptations douloureuses de bds en jeux vidéos est parfois cause de traumatismes. C'est pourtant à eux qu'on doit Alone in The Dark, un pionnier dans son genre donc laissons à ce jeu le bénéfice du doute et voyons ce qu'il a dans la cartouche.
Pour la petite histoire, j'ai acheté Les Schtroumpfs durant juillet 1996 à 50 francs : je n'étais pas un aficionado de la série mais à ce prix là, on se posait pas trop de questions.
Les Schtroumpfs est l'adaptation de la bd franco-belge du même nom, dessinée et scénarisée par Peyo. A titre de rappel, les albums mettent en scène des petits lutins bleus appelés Les Schtroumpfs et dirigés le Grand Schtroumpf. Ils vivent en harmonie avec la nature, habitent dans des champignons et
Dans le présent jeu, la Schtroumpfette, le Schtroumpf farceur et le Schtroumpf à lunettes ont été enlevés par le méchant sorcier. C'est au Schtroumpf costaud qu'il incombe d'aller les délivrer à travers douze niveaux, avant que tout le village ne finisse dans le chaudron du méchant sorcier.
Les Schtroumpfs est un jeu de plateforme qui commence par vous demander de choisir votre langue parmi quatre. Ainsi pas de problème, l'introduction, la fin et les entractes seront lisibles même par le réfractaire à Shakespeare.
Le jeu vous permet de choisir la difficulté parmi trois niveaux, et également de rentrer un mot de passe. La présence de l'un est justifié par l'importance de l'autre : j'expliquerai plus loin.
Les commandes du jeu sont relativement simples : vous avez un bouton pour courir, et un pour sauter. Appuyer sur le bas permet de ramasser des objets comme les clés de cage ou cadeaux explosifs.
Chaque niveau comporte cinq étoiles, dont le nombre ramassé est visible en appuyant sur pause. Ramasser toutes les étoiles vous permet d'accéder à la fin du niveau à un stage bonus au hasard parmi trois (le barrage, la bulle, les champignons). Ce niveau bonus est l'occasion de gagner une vie supplémentaire mais aussi de ramasser des feuilles de salsepareille. Les feuilles présentes partout dans le jeu ne sont pas à négliger : vous gagnez une vie supplémentaire pour chaque vingt-cinq ramassées.
Tous les quatre niveaux, vous affronterez un boss : le serpent du marais, le dragon du volcan, puis enfin Gargamel en personne. Suite à l'affrontement, vous obtiendrez un mot de passe vous permettant de reprendre votre progression plus tard, mais ne sauvegardant ni score, ni nombre de vies.
Les niveaux du jeu sont variés, et aucun ne se ressemble. Vous avez donc la possibilité de traverser une rivière sur un rondin, d'arpenter un marais angoissant, puis de faire un voyage paisible à dos de cigogne avant de foncer à vive allure dans le chariot d'une mine. La diversité va jusque dans les affrontements des boss où tous seront vaincus de manière différente.
Même pour une console 8 bits, les décors sont toujours bien détaillés et c'est un plaisir de voir les graphismes.
Autre constat, la maniabilité est au rendez-vous : le personnage répond bien et précisément. Heureusement car il faut parfois être extrêmement précis dans ses mouvements.
Niveau bande-son, là encore on ne se plaindra pas : les bruitages sont anecdotiques (comprenez "je n'y pas prêté beaucoup d'attention mais ils ne m'ont pas écorché mes oreilles"), mais les musiques sont agréables et s'adaptent au niveau.
En conclusion, le jeu se défend très bien au niveau technique pour la petite portable de Sega.
Là où on aurait envie de se plaindre par contre, c'est au niveau de la difficulté.
En facile le premier niveau est une ballade.
Le deuxième est une promenade de santé.
Le troisième vous fait pousser des gémissement de douleurs.
Le quatrième vous donnera envie de passer les marécages au napalm.
En fait, certains stages sont véritablement des calvaires, comme l'intérieur du volcan que vous devez escalader le plus rapidement possible pour échapper à la lave qui monte, ou la falaise. Les mots de passe permettent de ne pas avoir à recommencer ces supplices pour enfin assister à la fin du jeu.
Mais attention : pourquoi ai-je dit "Là où on aurait envie de se plaindre" et pas directement "Là où on se plaindra" ?
Tout simplement parce que finalement, ce n'est pas insurmontable et qu'avec un peu d'entrainement, on peut passer les niveaux sans crise de nerfs.
Regardez sur mon image combien de vies j'ai devant le dernier boss (qui se bat très facilement une fois qu'on a trouvé le truc) : aucun Action Replay utilisé ni savestates, j'ai fait la même chose en live devant mon neveu sur Master System il y a deux semaines. Et pourtant je ne suis pas un mutant ni même un dieu de la console (ok, j'ai joué à Alf sans devenir fou et fini Back to the future 3 lors de mon premier essai, mais n'empêche), et je n'ai pas passé quinze ans sur ce jeu.
En conclusion, si je l'ai fait, c'est faisable par tous. L'une des choses à retenir est de ne surtout pas oublier le bouton de course.
Oui, même le fameux niveau de la falaise où vous avancez sur une poutre en rotation peut être passé sans stress. Je vous assure : il suffit d'essayer un peu et de persévérer pour trouver la technique. La mienne est la suivante : je me déplace uniquement par des sauts longs en appuyant sur les deux boutons (vous serez encore en l'air pendant la rotation du tronc).
Et il faut voir aussi que l'on peut gagner des vies très facilement : soit par un one-up facile d'accès durant le niveau, grâce à celles obtenues durant le niveau bonus, et avec les feuilles de salsepareilles ramassées. Certains niveaux permettent également de faire une pause entre deux épreuves, comme le bucolique voyage en cigogne. De ce coté là, la qualité de la réalisation aide car les beaux graphismes soulagent un peu la frustration et incitent à voir la suite.
Malgré leur présence, il est finalement recommandé de ne pas utiliser les mots de passe : commencer au début avec des niveaux simples permet de se constituer un stock de vies pour les véritables épreuves plus loin.
Alors non, ce jeu n'est pas impossible à finir : simplement il vous proposera du challenge. Et si vous en voulez encore plus, trouvez toutes les zones secrètes et obtenez toutes les étoiles de chaque niveau : personnellement, je délaisse avec joie celles du volcan en préférant jouer la sécurité et finir le niveau sans encombre.
Que l'on soit fan ou non de la bande-dessinée, le constat est le même : la version Game Gear des Schtroumpfs est une réussite au point de vue technique. A des graphismes fins et colorés sont associés des niveaux variés renouvelant le plaisir de jeu.
Le joueur débutant pourra toutefois être rebuté par une certaine difficulté même en mode facile. Avec un peu de persévérance toutefois, on pourra finir et apprécier ce jeu de plateforme qui, sans révolutionner le genre, s'avère sympathique.
Note 5 suppos sur 6.
Dernière édition par sylesis le Mar 26 Nov 2013 - 18:54, édité 3 fois
Re: Test : Les Schtroumpfs sur game gear
sympa le test
Ca à l'air schtroumpfement bien ce jeu !
Ca à l'air schtroumpfement bien ce jeu !
fiston- Patient incurable
- Nombre de messages : 1208
Age : 46
Date d'inscription : 22/04/2011
Re: Test : Les Schtroumpfs sur game gear
J'essaye de corriger ça pour ce soir.
Merci sylesis.
Merci sylesis.
Invité- Invité
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