JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
RetroBalboa007 a écrit:Franchement par rapport à beaucoup d'autres de la liste celui-ci est très dispensable. Il n'est pas nul mais alors autant le premier est une reussite effectivement à tous les niveaux autant celui-ci c'est assez douloureux à voir.
hey bien tu avais raison, je viens de mater Glass Onion (un cluedo like, suite de "A couteaux tirés")
Avec du joli monde encore une fois : Daniel Craig, Edward Norton, Janelle Monáe, Kathryn Hahn...
Assez prenant dès le départ, je cite :
Direction la Grèce pour le célèbre détective Benoit Blanc, qui doit élucider un mystère entourant un milliardaire de la technologie et son groupe d'amis hauts en couleur.
personnages un peu trop stéréotypés à mon goùt, mais Norton joue bien.
je dirais : 1ere partie du film, sympa, mais voila, à la moitié en gros, j'ai pas regardé le minutage non plus, j'avais trouvé qui était coupable...
assez agréable tout de même, plus de 2 heures, sur une ile paradisiaque, mais qui ne vaut pas le 1er opus, loin de là...
Neflix oblige, on a un peu de tout dans la distribution, bon on s'y habitue avec les années vous me direz, mais parfois c'est trop...
voilà, il pleut à donf ici, donc au lieu de glander, j'ai vu ce film, sans regret !
Dernière édition par Anarwax le Jeu 17 Oct 2024 - 7:50, édité 1 fois
Anarwax- Docteur *
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Vu ce soir, merci pour le conseil de visionnageCakeBoy a écrit:
Boy Kills World
Origine: Etats Unis
Réalisateur: Moritz Mohr
Durée: 1h51
Très sympa, une ambiance assez chiadée et stylisée qui m'a un peu fait penser à un Kick-Ass avec moins de moyens.
J'ai bien aimé l'histoire même si c'est au départ un peu trop "les méchants dictateurs contre les gentils rebelles", ça évolue assez vite et surtout ça devient vraiment cool ensuite.
Les chorégraphies sont bonnes, il y a de supers idées en terme de cadrage et réalisation qui donnent du rythme et du style.
Reste que les acteurs, bien que loin d'être débutants, ont parfois un peu de mal à porter leur rôle. Boy m'a paru un peu trop lisse tout du long par exemple et j'ai peu accroché à l'acteur et donc au personnage.
J'ai également trouvé les effets spéciaux (échanges de tirs, blessures par balle, impacts, etc...) un peu trop cheap parfois, rappelant plus des films ou court métrage amateurs/fan fiction (de qualité) qu'un réel film.
Pour autant j'ai passé un bon moment.
C'est un peu dommage, je suis sûr qu'avec pas grand chose de plus, on avait le nouveau Kick-Ass ou équivalent.
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui, ce n'est pas un navet non plus, mais par rapport à la qualité du premier de bout en bout, rien à voir.Anarwax a écrit:RetroBalboa007 a écrit:Franchement par rapport à beaucoup d'autres de la liste celui-ci est très dispensable. Il n'est pas nul mais alors autant le premier est une reussite effectivement à tous les niveaux autant celui-ci c'est assez douloureux à voir.
hey bien tu avais raison, je viens de mater Glass Onion (un cluedo like, suite de "A couteaux tirs")
Avec du joli monde encore une fois : Daniel Craig, Edward Norton, Janelle Monáe, Kathryn Hahn...
Assez prenant dès le départ, je cite :
Direction la Grèce pour le célèbre détective Benoit Blanc, qui doit élucider un mystère entourant un milliardaire de la technologie et son groupe d'amis hauts en couleur.
personnages un peu trop stéréotypés à mon goùt, mais Norton joue bien.
je dirais : 1ere partie du film, sympa, mais voila, à la moitié en gros, j'ai pas regardé le minutage non plus, j'avais trouvé qui était coupable...
assez agréable tout de même, plus de 2 heures, sur une ile paradisiaque, mais qui ne vaut pas le 1er opus, loin de là...
Neflix oblige, on a un peu de tout dans la distribution, bon on s'y habitue avec les années vous me direz, mais parfois c'est trop...
voilà, il pleut à donf ici, donc au lieu de glander, j'ai vu ce film, sans regret !
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Alien : Romulus
Des enfants et un cyborg veulent s'enfuir d'une colonie minière.
Alors ils prennent un vaisseau et se rendent sur une station laissée à l'abandon pour lui piquer du carburant qui leur permettra d'aller sur la terre de leurs rêves. Ou quelque chose comme ca. Puis voila, sur la station, ya un Alien, ca part en sucette rapidement. Woua. C'est tellement inattendu. Quelle surprise.
C'est Alien version film pour ados. C'est bien simple, les acteurs ont tellement de personnalité qu'on pourrait tous les remplacer par des endives sans que ca change quoi que ce soit au film. Ca recycle à tout va, en version light sans gluten.
Dans les films Alien on peut s'attendre à une bonne dose de poisse, de trouille, d'urgence, de gueules cassées et de héros badass ? Oubliez ca, ils auraient du appeler ca Alien Vs TikTok. Cette daube ne vaut même pas la bande passante utilisée pour le streamer. Incontestablement le plus nul des aliens, et quand je dis nul, je mesure mes propos.
A partir de la moitié du film j'ai zappé des passages par tranches de 5 minutes plusieurs fois et j'ai laissé tomber aux 2/3 du film. Ca prend le chemin de Star Wars, de l'essorage de license sans vergogne aucune. Notez bien que dans les films Alien, il y a du bon et du moins bon, mais la on frole en quelque sorte l'étron cinématographique ultime. Pourtant les images sont jolies, on peut pas dire que c'est mal fait, mais j'aurai passé un meilleur moment en me cognant l'orteil contre une table en chêne. C'est juste pas possible.
Ma note : totalement pourri sur 20. Berk. Fuyez.
Des enfants et un cyborg veulent s'enfuir d'une colonie minière.
Alors ils prennent un vaisseau et se rendent sur une station laissée à l'abandon pour lui piquer du carburant qui leur permettra d'aller sur la terre de leurs rêves. Ou quelque chose comme ca. Puis voila, sur la station, ya un Alien, ca part en sucette rapidement. Woua. C'est tellement inattendu. Quelle surprise.
C'est Alien version film pour ados. C'est bien simple, les acteurs ont tellement de personnalité qu'on pourrait tous les remplacer par des endives sans que ca change quoi que ce soit au film. Ca recycle à tout va, en version light sans gluten.
Dans les films Alien on peut s'attendre à une bonne dose de poisse, de trouille, d'urgence, de gueules cassées et de héros badass ? Oubliez ca, ils auraient du appeler ca Alien Vs TikTok. Cette daube ne vaut même pas la bande passante utilisée pour le streamer. Incontestablement le plus nul des aliens, et quand je dis nul, je mesure mes propos.
A partir de la moitié du film j'ai zappé des passages par tranches de 5 minutes plusieurs fois et j'ai laissé tomber aux 2/3 du film. Ca prend le chemin de Star Wars, de l'essorage de license sans vergogne aucune. Notez bien que dans les films Alien, il y a du bon et du moins bon, mais la on frole en quelque sorte l'étron cinématographique ultime. Pourtant les images sont jolies, on peut pas dire que c'est mal fait, mais j'aurai passé un meilleur moment en me cognant l'orteil contre une table en chêne. C'est juste pas possible.
Ma note : totalement pourri sur 20. Berk. Fuyez.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai maté Coup de torchon ...
Sorti en 1981 (quelle belle année ^^) et réalisé par Bertrand Tavernier, Coup de torchon est un film policier assez étrange, un mélange entre la comédie absurde et le drame le plus sombre. C'est un film noir, adapté d'un roman de la série noire (1275 âmes de Jim Thompson) dont l'action se situe dans un petit village du Sud des États-Unis. Le scénario de Bertrand Tavernier replace donc l'histoire dans l'Afrique noire, les Afro-Américains sont alors remplacés par les indigènes des colonies françaises. Bertrand Tavernier nous montre sa vision de l'humanité, une vision sombre et pessimiste de l'Homme. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas pas beau à voir, avec son lot de trahisons, complots et autre manigances.
Nous sommes en 1938, juste avant l'arrivée de la seconde guerre mondiale qui est teasée durant tout le film et nous allons suivre les pérégrinations d'un policier, unique flic dans un village africain. Ce flic, c'est Lucien (Philippe Noiret) et il s'avère être paresseux et lâche. Qui plus est, il est méprisé et ridiculisé par tout le monde au sein du village, à commencer par sa femme Huguette (Stéphane Audran) qui héberge son frère/amant demeuré au prénom ridicule de Nono (Eddy Mitchell), par son collègue/patron Marcel (Guy Marchand) qui lui met littéralement des coups de pied au derrière et par le duo de brigands incarnés par Jean-Pierre Marielle et Gérard Hernandez qui sévissent impunément. Et puis, il y a sa maitresse Rose (Isabelle Huppert) battue par son mari et qui elle aussi essaie de tirer profit de leur relation. Mais voilà qu'un beau jour, Lucien pète les plombs et décide d'éliminer un à un tout ceux qui l'ont humilié par le passé.
C'est une histoire terrible, avec un humour très acerbe et des dialogues dignes des meilleurs films de Michel Audiard. Quant à Philippe Noiret, il est formidable en flic paumé et un peu pathétique, qui se transforme peu à peu en tueur de sang froid. Et puis, il y a Eddy Mitchell qui joue l'abruti de service, mais l'est-il tant que ça ? En tout cas, c'est le personnage comic relief du film et ses répliques son mémorables. Sans oublier bien sûr, Isabelle Huppert qui joue la nymphomane délurée, Stéphane Audran qui est délicieusement maléfique et Jean-Pierre Marielle qui joue à cœur joie le marlou d’opérette.
Bref, Coup de torchon est un chef d’œuvre de cynisme et de noirceur, en même temps qu'un mélange subtil d'humour grinçant et de situations comiques atroces. Et que dire du casting, une distribution cinq étoiles ... non, que dis-je ... une distribution six étoiles avec Noiret, Huppert, Audran, Marchand, Mitchell et Marielle. Mais celui qui impressionne le plus, c'est incontestablement Philippe Noiret, qui est immense ici, à la fois bouleversant, doux, naïf, impitoyable et terrifiant. Si certains en doutaient encore (mais comment est-ce possible ?), ici il prouve définitivement qu'il faisait parti des plus grands.
Sorti en 1981 (quelle belle année ^^) et réalisé par Bertrand Tavernier, Coup de torchon est un film policier assez étrange, un mélange entre la comédie absurde et le drame le plus sombre. C'est un film noir, adapté d'un roman de la série noire (1275 âmes de Jim Thompson) dont l'action se situe dans un petit village du Sud des États-Unis. Le scénario de Bertrand Tavernier replace donc l'histoire dans l'Afrique noire, les Afro-Américains sont alors remplacés par les indigènes des colonies françaises. Bertrand Tavernier nous montre sa vision de l'humanité, une vision sombre et pessimiste de l'Homme. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas pas beau à voir, avec son lot de trahisons, complots et autre manigances.
Nous sommes en 1938, juste avant l'arrivée de la seconde guerre mondiale qui est teasée durant tout le film et nous allons suivre les pérégrinations d'un policier, unique flic dans un village africain. Ce flic, c'est Lucien (Philippe Noiret) et il s'avère être paresseux et lâche. Qui plus est, il est méprisé et ridiculisé par tout le monde au sein du village, à commencer par sa femme Huguette (Stéphane Audran) qui héberge son frère/amant demeuré au prénom ridicule de Nono (Eddy Mitchell), par son collègue/patron Marcel (Guy Marchand) qui lui met littéralement des coups de pied au derrière et par le duo de brigands incarnés par Jean-Pierre Marielle et Gérard Hernandez qui sévissent impunément. Et puis, il y a sa maitresse Rose (Isabelle Huppert) battue par son mari et qui elle aussi essaie de tirer profit de leur relation. Mais voilà qu'un beau jour, Lucien pète les plombs et décide d'éliminer un à un tout ceux qui l'ont humilié par le passé.
C'est une histoire terrible, avec un humour très acerbe et des dialogues dignes des meilleurs films de Michel Audiard. Quant à Philippe Noiret, il est formidable en flic paumé et un peu pathétique, qui se transforme peu à peu en tueur de sang froid. Et puis, il y a Eddy Mitchell qui joue l'abruti de service, mais l'est-il tant que ça ? En tout cas, c'est le personnage comic relief du film et ses répliques son mémorables. Sans oublier bien sûr, Isabelle Huppert qui joue la nymphomane délurée, Stéphane Audran qui est délicieusement maléfique et Jean-Pierre Marielle qui joue à cœur joie le marlou d’opérette.
Bref, Coup de torchon est un chef d’œuvre de cynisme et de noirceur, en même temps qu'un mélange subtil d'humour grinçant et de situations comiques atroces. Et que dire du casting, une distribution cinq étoiles ... non, que dis-je ... une distribution six étoiles avec Noiret, Huppert, Audran, Marchand, Mitchell et Marielle. Mais celui qui impressionne le plus, c'est incontestablement Philippe Noiret, qui est immense ici, à la fois bouleversant, doux, naïf, impitoyable et terrifiant. Si certains en doutaient encore (mais comment est-ce possible ?), ici il prouve définitivement qu'il faisait parti des plus grands.
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François et Kulten offrent 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'adore ce film. cette ambiance particulière, surannée, le ton, les personnages, de très bons acteurs, une belle réussite
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai maté Un singe en hiver ...
Sorti en 1962 et réalisé par le grand Henri Verneuil, Un singe en hiver est une comédie dramatique adaptée du roman du même nom d'Antoine Blondin et scénarisé par Michel Audiard, dont on reconnait tout de suite le talent de dialoguiste. En têtes d'affiche, on retrouve le duo de choc Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo. C'est un film qui est généralement cité dans tous les sondages comme le meilleur film d'Henri Verneuil, mais aussi de Jean Gabin et de Jean-Paul Belmondo ... et l'un des meilleurs films traitant des problèmes de l'alcool. Tout ici respire le grand cinéma d'antan, en premier lieu grâce aux dialogues de Michel Audiard qui sonnent si bien dans la bouche de Jean Gabin ("Tu m’emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour, mais tu m’emmerdes…") et bien sûr aussi pour ses deux interprètes principaux qui sont absolument monstrueux.
En 1944, nous retrouvons Albert Quentin (Jean Gabin), le propriétaire d'un hôtel qui aime bien l'alcool ... en fait, il est complètement bourré ! Et alors que le village est bombardé, il fait une promesse à sa femme Suzanne (Suzanne Flon) que s'ils en ressortent vivant, il arrête de boire ... et en effet, sa vie et celle de femme sont épargnées durant le bombardement et son hôtel tient toujours debout. Nous faisons un petit saut dans le temps (15 ans après), Albert possède toujours son hôtel, mais cette fois-ci il est sobre ... jusqu'à l'arrivée de Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), un jeune homme venu d'Espagne qui va raviver en lui l'envie de boire. Gabriel noie son chagrin dans l'alcool après un chagrin amoureux et il se retrouve là, dans un petit village sur la côte normande, pour revoir sa fille (sans trop vouloir en dire plus). Et ce qui au départ aurait pu être un choc des générations, se transforme en une véritable complicité entre les deux hommes, Albert se reconnaissant en lui plus jeune.
La rencontre entre Jean Gabin, qui est alors au sommet de son art et Jean-Paul Belmondo, qui est la star montante, tient toutes ses promesses. L'alchimie est évidente entre les deux acteurs, l'un représentant la vieillesse tranquille et l'autre l'envie de liberté. Jean-Paul Belmondo redonne vie au vieil homme et s'ensuit un véritable artifice, au sens propre comme au sens figuré. La mise en scène d'Henri Verneuil n'a rien de révolutionnaire ici, mais l'intérêt est ailleurs, elle est là pour mettre en valeur les deux acteurs (et Suzanne Flon aussi) et elle le fait bien. On a la scène où Bebel joue le taureador avec des voitures, le duo Bebel-Gabin dans la maison de passe/le restaurant chinois, le feu d'artifice final et ce tout dernier plan sur Gabin qui valide toute la construction de leur relation.
Bref, Henri Verneuil nous offre une œuvre qui va bien au delà du sujet sur l'alcoolisme et réussit à rendre son film passionnant de bout en bout en l’agrémentant de scènes inoubliables et qui plus est, avec deux acteurs à l'unisson. C'est un film beau et profond sur l'amitié, les souvenirs et sur la vie qui doit aussi beaucoup à ses dialogues extrêmement bien écrits de Michel Audiard et à sa très belle musique de Michel Magne. (8,5/10)
Sorti en 1962 et réalisé par le grand Henri Verneuil, Un singe en hiver est une comédie dramatique adaptée du roman du même nom d'Antoine Blondin et scénarisé par Michel Audiard, dont on reconnait tout de suite le talent de dialoguiste. En têtes d'affiche, on retrouve le duo de choc Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo. C'est un film qui est généralement cité dans tous les sondages comme le meilleur film d'Henri Verneuil, mais aussi de Jean Gabin et de Jean-Paul Belmondo ... et l'un des meilleurs films traitant des problèmes de l'alcool. Tout ici respire le grand cinéma d'antan, en premier lieu grâce aux dialogues de Michel Audiard qui sonnent si bien dans la bouche de Jean Gabin ("Tu m’emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour, mais tu m’emmerdes…") et bien sûr aussi pour ses deux interprètes principaux qui sont absolument monstrueux.
En 1944, nous retrouvons Albert Quentin (Jean Gabin), le propriétaire d'un hôtel qui aime bien l'alcool ... en fait, il est complètement bourré ! Et alors que le village est bombardé, il fait une promesse à sa femme Suzanne (Suzanne Flon) que s'ils en ressortent vivant, il arrête de boire ... et en effet, sa vie et celle de femme sont épargnées durant le bombardement et son hôtel tient toujours debout. Nous faisons un petit saut dans le temps (15 ans après), Albert possède toujours son hôtel, mais cette fois-ci il est sobre ... jusqu'à l'arrivée de Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), un jeune homme venu d'Espagne qui va raviver en lui l'envie de boire. Gabriel noie son chagrin dans l'alcool après un chagrin amoureux et il se retrouve là, dans un petit village sur la côte normande, pour revoir sa fille (sans trop vouloir en dire plus). Et ce qui au départ aurait pu être un choc des générations, se transforme en une véritable complicité entre les deux hommes, Albert se reconnaissant en lui plus jeune.
La rencontre entre Jean Gabin, qui est alors au sommet de son art et Jean-Paul Belmondo, qui est la star montante, tient toutes ses promesses. L'alchimie est évidente entre les deux acteurs, l'un représentant la vieillesse tranquille et l'autre l'envie de liberté. Jean-Paul Belmondo redonne vie au vieil homme et s'ensuit un véritable artifice, au sens propre comme au sens figuré. La mise en scène d'Henri Verneuil n'a rien de révolutionnaire ici, mais l'intérêt est ailleurs, elle est là pour mettre en valeur les deux acteurs (et Suzanne Flon aussi) et elle le fait bien. On a la scène où Bebel joue le taureador avec des voitures, le duo Bebel-Gabin dans la maison de passe/le restaurant chinois, le feu d'artifice final et ce tout dernier plan sur Gabin qui valide toute la construction de leur relation.
Bref, Henri Verneuil nous offre une œuvre qui va bien au delà du sujet sur l'alcoolisme et réussit à rendre son film passionnant de bout en bout en l’agrémentant de scènes inoubliables et qui plus est, avec deux acteurs à l'unisson. C'est un film beau et profond sur l'amitié, les souvenirs et sur la vie qui doit aussi beaucoup à ses dialogues extrêmement bien écrits de Michel Audiard et à sa très belle musique de Michel Magne. (8,5/10)
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
The First Slam Dunk, le seul film de la saga, pour une durée de 2h.
Regardé en VF sur Canal avec une de mes filles.
Grosso modo un match de basket entrecoupé de scènes sur la vie des différents protagonistes.
Mise en scène excellente du début à la fin, je le conseille à tous ceux qui aiment les animes de Sport.
=> J'achète.
(en même temps j'achète que des films d'animations, jamais de live)
Gilles_fx- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Hier soir on a regardé "Le robot sauvage" et c'est vraiment bien.
Pas mal fait, rien de whaouh mais c'est propre. L'histoire trimballe le message de la tolérance, du dépassement de soi, de l'entraide, famille etc....mais rien de lourdingue.
Les gosses vont adorer, et on se marre bien.
Pas mal fait, rien de whaouh mais c'est propre. L'histoire trimballe le message de la tolérance, du dépassement de soi, de l'entraide, famille etc....mais rien de lourdingue.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
La séance au ciné est prévue semaine prochaine pdt les vacances, ça me semblait effectivement très sympa et bien faitRomano a écrit:Hier soir on a regardé "Le robot sauvage" et c'est vraiment bien.
Pas mal fait, rien de whaouh mais c'est propre. L'histoire trimballe le message de la tolérance, du dépassement de soi, de l'entraide, famille etc....mais rien de lourdingue.
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RetroBalboa007- Infirmier
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Romano offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Revu Le Prestige (2006)
Je n'en avais que peu de souvenirs sinon la toute fin, ce qui m'a permis de revoir avec plaisir tout le déroulement du film (que j'ai trouvé excellent et mené de main de maître par tous les acteurs et actrices) avec un œil un peu différent.
Toujours aussi bon, un plaisir à revoir.
Revu également Identity (2003)
Pareil je ne me souvenais que de très peu de choses voire rien (juste la fin) ce qui m'a permis de prendre beaucoup de plaisir en suivant tout le déroulement jusqu'au bout.
C'est très bien joué, l'ambiance du motel sous cette pluie diluvienne est incroyable, tout est vraiment prenant.
J'ai finalement juste un petit bémol sur la résolution qui, si elle fait son effet, m'a quand même semblé aujourd'hui un brin exagérée (même si, vu le contexte du film, ça reste plausible)
En tous cas, d'excellents films comme il pouvait y en avoir plein chaque année, pas comme aujourd'hui (mode "vieux con")
Je n'en avais que peu de souvenirs sinon la toute fin, ce qui m'a permis de revoir avec plaisir tout le déroulement du film (que j'ai trouvé excellent et mené de main de maître par tous les acteurs et actrices) avec un œil un peu différent.
Toujours aussi bon, un plaisir à revoir.
Revu également Identity (2003)
Pareil je ne me souvenais que de très peu de choses voire rien (juste la fin) ce qui m'a permis de prendre beaucoup de plaisir en suivant tout le déroulement jusqu'au bout.
C'est très bien joué, l'ambiance du motel sous cette pluie diluvienne est incroyable, tout est vraiment prenant.
J'ai finalement juste un petit bémol sur la résolution qui, si elle fait son effet, m'a quand même semblé aujourd'hui un brin exagérée (même si, vu le contexte du film, ça reste plausible)
En tous cas, d'excellents films comme il pouvait y en avoir plein chaque année, pas comme aujourd'hui (mode "vieux con")
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Romano a écrit:Hier soir on a regardé "Le robot sauvage" et c'est vraiment bien.
Pas mal fait, rien de whaouh mais c'est propre. L'histoire trimballe le message de la tolérance, du dépassement de soi, de l'entraide, famille etc....mais rien de lourdingue.
Les gosses vont adorer, et on se marre bien.
Apparemment il y a de bons retours, on le regardera sur canal en temps voulu
Gilles_fx- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Alors Slam Dunk j'avais lu les premiers tomes il y a quelques années et j'avais lâché car je trouvais qu'il n'y avait aucun moment épique. Je commence aussi Blue Lock mais pas sûr que je poursuive malgré une vision intéressante du foot.Gilles_fx a écrit:The First Slam Dunk, le seul film de la saga, pour une durée de 2h.
Regardé en VF sur Canal avec une de mes filles.
Grosso modo un match de basket entrecoupé de scènes sur la vie des différents protagonistes.
Mise en scène excellente du début à la fin, je le conseille à tous ceux qui aiment les animes de Sport.
Le dernier manga sportif à m'avoir fait vibré c'est Eyeshield. J'essaie de lui trouver un successeur depuis plusieurs années sans succès.
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Eyeshield j'étais tombé dessus à plusieurs reprises sur No-Life ou Gameone je ne sais plus ça fait des années et des années, et étonnamment j'avais beaucoup aimé, si bien que j'avais suivi quelques fois (tout au plus une 10aine d'épisodes)
Il y avait effectivement un coté sympa et prenant.
(D'ailleurs, j'ai appris il y a peu que Eyeshield et One Punch Man était du même dessinateur !)
Il y avait effectivement un coté sympa et prenant.
(D'ailleurs, j'ai appris il y a peu que Eyeshield et One Punch Man était du même dessinateur !)
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ah ouais... Tu n'as pas accroché à Slam Dunk, le manga de sport le plus vénéré au Japon.CakeBoy a écrit:Alors Slam Dunk j'avais lu les premiers tomes il y a quelques années et j'avais lâché car je trouvais qu'il n'y avait aucun moment épique. Je commence aussi Blue Lock mais pas sûr que je poursuive malgré une vision intéressante du foot.
Le dernier manga sportif à m'avoir fait vibré c'est Eyeshield. J'essaie de lui trouver un successeur depuis plusieurs années sans succès.
J'ai jamais vu Eyeshield donc je ne sais pas ce qui te passionne dans les mangas de sport mais les derniers gros succès sont Kuroko no Basket, Haikyuu (volley) et Yowamushi Pedal (cyclisme). C'est pas vraiment du sport mais il y a aussi Chihayafuru (tournois de jeu de cartes hanafuda).
xinyingho- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui j'étais choqué car j'ai pas du tout reconnu le style de dessin...RetroBalboa007 a écrit:(D'ailleurs, j'ai appris il y a peu que Eyeshield et One Punch Man était du même dessinateur !)
Après, je suis pas un lecteur assidu de One Punch Man car ça traîne en longueur je trouve.
Dans Eyeshield, je trouvais les persos (y compris les ennemis) très attachants. J'ai bien aimé le soin apporté au background de chaque personnage. Il y a des scènes bien badass et une narration dans les matchs très prenante. Je connaissais pas le foot US donc je découvrais en même temps toutes les règles du jeu qui sont amenées au fur et à mesure.xinyingho a écrit:
Ah ouais... Tu n'as pas accroché à Slam Dunk, le manga de sport le plus vénéré au Japon.
J'ai jamais vu Eyeshield donc je ne sais pas ce qui te passionne dans les mangas de sport mais les derniers gros succès sont Kuroko no Basket, Haikyuu (volley) et Yowamushi Pedal (cyclisme). C'est pas vraiment du sport mais il y a aussi Chihayafuru (tournois de jeu de cartes hanafuda).
- Spoiler:
- Et j'avoue que j'ai tiré quelques larmes lors de certains passages du manga
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ben, c'est souvent le cas dans la plupart des séries japonaises de sport, Slam Dunk y compris. A mon avis, tu t'es arrêté trop tôt car, au début, on voit surtout Hanamishi faire le pitre et essayer petit à petit à vraiment s'intéresser au basket avant qu'on ait le développement des autres personnages. Bon, par contre, il y aura pas forcément de la larmichette, hein.CakeBoy a écrit:Dans Eyeshield, je trouvais les persos (y compris les ennemis) très attachants. J'ai bien aimé le soin apporté au background de chaque personnage. Il y a des scènes bien badass et une narration dans les matchs très prenante.
xinyingho- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai lu les 3 ou 4 premiers tomes et je n'ai pas insisté. Dans Eyeshield le perso principal a un caractère plus introverti ce qui fait ressortir plus vite les personnages secondaires. Je vais tenter le film Slam Dunk et voir s'il peut me relancer dans le manga!
Pour la larmichette, il m'en faut pas beaucoup donc Slam Dunk a ses chances
Pour la larmichette, il m'en faut pas beaucoup donc Slam Dunk a ses chances
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Vous m'avez aussi convaincu de regarder the first Slam Dunk alors que je ne suis pas un grand fan des manga de sport. Le seul que j'ai vraiment aimé c'est ping pong en animé. D'ailleurs c'est ici qu'il m'avait été conseillé. Il était diffusé par France Télévisions et gratuit sur youtube.
anachronox- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Green Book ...
Sorti en 2019 et réalisé par Peter Farrelly, Green Book - Sur les routes du Sud est un film basé sur l'histoire vraie d'un pianiste noir et de son chauffeur blanc se déroulant aux USA dans les années 60 sur fond de ségrégation raciale. Le duo d'acteurs est géniale et leur complicité à l'écran fait plaisir à voir. Et Peter Farrelly oblige, on est bien sûr face à une comédie. Tout le monde connait les comédies potaches des frères Farrelly (Dumb & Dumber, Fous D'Irène, Mary à tout prix ...), mais ici c'est son premier film en solo. Avec ce film, le réalisateur a voulu délivrer un véritable message de tolérance et on y retrouve le côté road trip de Dumb & Dumber et de Fous D'Irène. C'est à la fois léger et grave, bien écrit avec des dialogues vifs et percutants qui font mouche. Et bien que très classique, la réalisation est très soignée, qui plus est, boosté par une BO vintage excellente.
C'est donc l'histoire vraie de Donald Shirley (Mahershala Ali) un pianiste virtuose et accessoirement noir (et homosexuel pour couronner le tout) qui, dans les années 60, a sillonné les routes du sud pour donner des concerts à des endroits où les noirs étaient plutôt mal vus. Pour assurer sa sécurité, il décide de s'attacher les services d'un chauffeur/garde du corps italien Tony 'Lip' Vallelonga (Viggo Mortensen). Une relation amicale naît peu à peu entre les deux individus que tout oppose, l'un étant très raffiné et l'autre plus brute de décoffrage. C'est un beau message de courage, d'optimisme, de tolérance et d'amitié. Donald et Tony vont prouver à la Terre entière qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Green Book c'est un vrai bon feel good movie, qui fait du bien au moral. Mahershala Ali et Viggo Mortensen nous livrent une prestation de grande classe. C'est un vrai film de personnages et donc d'acteurs. Tout ou presque repose sur leurs performances et ils ne déçoivent pas. C'est un road trip centré autour des deux personnages qui partent en sorte de pèlerinage, pour démontrer que les noirs ont leur place partout aux États-Unis, y compris dans un Sud raciste et ségrégationniste. Le duo fonctionne parce que la force de l'un masque la faiblesse de l'autre. Ce sont vraiment deux personnages diamétralement opposés. L'un est riche, cultivé et solitaire, tandis que l'autre est un tchatcheur rustre, raciste et qui vit dans la pauvreté avec une famille nombreuse. Et chacun va apprendre de l'autre, se rapprocher et finir par se rejoindre dans l'amitié. Lui, le pianiste érudit qui souffrait de sa solitude, va se trouver une nouvelle famille avec ce tchatcheur italien manquant de finesse, mais possédant un grand cœur.
Green Book est un film qui appuie sur la corde sensible, parfois un peu trop, à l'image de cette scène finale en mode happy-end un peu forcé ...
Sorti en 2019 et réalisé par Peter Farrelly, Green Book - Sur les routes du Sud est un film basé sur l'histoire vraie d'un pianiste noir et de son chauffeur blanc se déroulant aux USA dans les années 60 sur fond de ségrégation raciale. Le duo d'acteurs est géniale et leur complicité à l'écran fait plaisir à voir. Et Peter Farrelly oblige, on est bien sûr face à une comédie. Tout le monde connait les comédies potaches des frères Farrelly (Dumb & Dumber, Fous D'Irène, Mary à tout prix ...), mais ici c'est son premier film en solo. Avec ce film, le réalisateur a voulu délivrer un véritable message de tolérance et on y retrouve le côté road trip de Dumb & Dumber et de Fous D'Irène. C'est à la fois léger et grave, bien écrit avec des dialogues vifs et percutants qui font mouche. Et bien que très classique, la réalisation est très soignée, qui plus est, boosté par une BO vintage excellente.
C'est donc l'histoire vraie de Donald Shirley (Mahershala Ali) un pianiste virtuose et accessoirement noir (et homosexuel pour couronner le tout) qui, dans les années 60, a sillonné les routes du sud pour donner des concerts à des endroits où les noirs étaient plutôt mal vus. Pour assurer sa sécurité, il décide de s'attacher les services d'un chauffeur/garde du corps italien Tony 'Lip' Vallelonga (Viggo Mortensen). Une relation amicale naît peu à peu entre les deux individus que tout oppose, l'un étant très raffiné et l'autre plus brute de décoffrage. C'est un beau message de courage, d'optimisme, de tolérance et d'amitié. Donald et Tony vont prouver à la Terre entière qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Green Book c'est un vrai bon feel good movie, qui fait du bien au moral. Mahershala Ali et Viggo Mortensen nous livrent une prestation de grande classe. C'est un vrai film de personnages et donc d'acteurs. Tout ou presque repose sur leurs performances et ils ne déçoivent pas. C'est un road trip centré autour des deux personnages qui partent en sorte de pèlerinage, pour démontrer que les noirs ont leur place partout aux États-Unis, y compris dans un Sud raciste et ségrégationniste. Le duo fonctionne parce que la force de l'un masque la faiblesse de l'autre. Ce sont vraiment deux personnages diamétralement opposés. L'un est riche, cultivé et solitaire, tandis que l'autre est un tchatcheur rustre, raciste et qui vit dans la pauvreté avec une famille nombreuse. Et chacun va apprendre de l'autre, se rapprocher et finir par se rejoindre dans l'amitié. Lui, le pianiste érudit qui souffrait de sa solitude, va se trouver une nouvelle famille avec ce tchatcheur italien manquant de finesse, mais possédant un grand cœur.
Green Book est un film qui appuie sur la corde sensible, parfois un peu trop, à l'image de cette scène finale en mode happy-end un peu forcé ...
- Spoiler:
- C'est le miracle de Noël, ça se termine en repas familial avec Don qui est invité dans la famille de Tony, accolade générale et tout le monde est heureux ... tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, quoi ! C'est un peu le monde des bisounours, quand même ! Et même si c'est une histoire vraie et que ça s'est réellement passé comme ça, ça fait trop cliché à mon goût !
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Hier soir je suis tombé sur LES DENTS DE LA MER sur une chaine de CANAL.
Je me dit, chouette, allez c'est parti
10 minutes après, j'ai tout stoppé !
'tain c'est quoi ce nouveau doublage FR ????
La version Originale était top, maintenant c'est insipide, le doublage est bof.
à priori ça date de 2005 pour faire du 7.1. qu'elle horreur
Heureusement l'ancienne VF est dispo en 2.0 sur le Blu-ray...
Je me dit, chouette, allez c'est parti
10 minutes après, j'ai tout stoppé !
'tain c'est quoi ce nouveau doublage FR ????
La version Originale était top, maintenant c'est insipide, le doublage est bof.
à priori ça date de 2005 pour faire du 7.1. qu'elle horreur
Heureusement l'ancienne VF est dispo en 2.0 sur le Blu-ray...
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Hier, j'ai regardé Survivre, de Frédéric Jardin, en VOD.
C'est une catastrophe.
Rien à sauver.
C'est une catastrophe.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
rhod-atari a écrit:Hier soir je suis tombé sur LES DENTS DE LA MER sur une chaine de CANAL.
Je me dit, chouette, allez c'est parti
10 minutes après, j'ai tout stoppé !
'tain c'est quoi ce nouveau doublage FR ????
La version Originale était top, maintenant c'est insipide, le doublage est bof.
à priori ça date de 2005 pour faire du 7.1. qu'elle horreur
Heureusement l'ancienne VF est dispo en 2.0 sur le Blu-ray...
Le nouveau doublage est en effet réputé pour être raté, sans aucune réelle implication des doubleurs. Quel gâchis quand on pense à l'énorme classique que sont Les Dents de la Mer...
François- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Green Book est un film qui appuie sur la corde sensible, parfois un peu trop, à l'image de cette scène finale en mode happy-end un peu forcé
Fin plus réaliste : Tony vire Don et Don vote Donald
François- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Moonlight ...
Sorti en 2016 et réalisé par Barry Jenkins, Moonlight est surtout connu pour être le film qui a privé La La Land de l'Oscar du meilleur film. C'est en tout cas de cette façon que j'ai appris l'existence de ce film et c'est ce qui m'a donné envie de le découvrir, sachant que j'aime beaucoup La La Land. Moonlight c'est donc l'adaptation d'une pièce de théâtre assez originale, puisqu'on va suivre la trajectoire d'un jeune afro-américain sur trois étapes de sa vie (à neuf ans, seize ans et vingt-six ans). On va suivre son évolution dans un contexte très difficile, puisqu'il est victime de harcèlement scolaire, il est chétif et ne sait pas se défendre et qui plus est, sa mère est une junkie. Et en plus, ce jeune garçon va peu à peu découvrir son homosexualité, chose qui n'est pas facile à assumer dans un milieu où règne la "culture de la rue". Vous l'aurez compris, Moonlight est une œuvre très sombre et très forte d'un point de vue émotionnel.
Moonlight se joue en trois actes, les 3 étapes de la vie de Chiron Harris (enfant, adolescent et adulte). Le premier acte est intitulé Little, le surnom du petit Chiron neuf ans (Alex R. Hibbert). Chiron (aka Little) est martyrisé par ses camarades, qui le traitent de mauviette et il n'a qu'un seul ami Kevin. Et alors qu'il fuit ses oppresseurs, il rencontre Juan (Mahershala Ali) un dealer d'origine cubaine qui va devenir son protecteur. Et pour couronner le tout, la mère de Chiron (Naomie Harris) est une Héroïnomane. Bref, le film est centré sur les noirs américain, dans une communauté noires américaine pas très tendre avec Chiron. Ce premier acte met tout de suite dans l'ambiance. C'est clairement, selon moi, le meilleur des trois actes. Il y a de nombreuses scènes à la fois déchirantes et tendres. Dans le rôle de Juan, Mahershala Ali apporte beaucoup au film, il crée une dynamique très intéressante avec le jeune garçon. Je pense notamment à cette magnifique scène dans l'eau où il lui apprend à nager, très belle scène, très bien filmée et qui dégage beaucoup d'émotions. Mahershala Ali a bien mérité son Oscar pour le meilleur acteur dans un second rôle. (8.5/10 pour le premier acte)
Le deuxième acte est intitulé Chiron et on le retrouve à seize ans (Ashton Sanders). Premier fait majeur, Juan a malheureusement disparu du récit. En effet, on apprend sa disparition de façon détournée, au détour d'une conversation. Chiron se retrouve donc sans protecteur et il va en baver durant cet acte. D'une part, il devra faire face à la haine de ses camarades de classe et d'autre part, sa relation avec sa mère ne va pas s'arranger, au contraire. Sa mère est complètement défoncée et folle avec lui. Et même si c'est une mère indigne, on sent qu'il y a toujours de l'amour pour son fils. Mais voilà, elle est incapable de se reprendre, elle est complètement accroc à l'héroïne. C'est aussi durant cette étape de la vie, à l'adolescence, qu'il va découvrir son homosexualité, lors d'un baiser avec Kevin sur la plage. Cette partie est la plus dramatique et intense des trois actes. C'est Naomie Harris qui interprète la mère de Chiron dans les trois actes et sa performance est à chaque fois excellente. Mais c'est vraiment dans ce second acte que son rôle prend de l'ampleur dramatique. Naomie Harris, elle aussi, a bien mérité sa nomination pour l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. (8/10 pour le second acte)
Le troisième acte est intitulé Black (le nouveau surnom de Chiron) et on retrouve Chiron dix après, à l'âge adulte (Trevante Rhodes). Chiron (aka Black) a complètement changé de vie, il sort de prison et est devenu dealer à l'image de son protecteur et modèle Juan. Cet acte se concentre sur les retrouvailles entre Chiron et son ami/amant d'enfance Kevin. C'est Andre Holland (le chirurgien noir dans la série The Knick) qui interprète Kevin à l'âge adulte. Pour tout dire, je n'ai pas complètement adhéré à ce troisième et dernier acte. Je n'ai rien contre les deux acteurs qui interprètent Chiron et Kevin à l'âge adulte, mais je n'y crois plus. Que ce soit physiquement ou dans le jeu des acteurs, je ne reconnais pas les deux gamins des deux premiers actes. Alors certes, dix ans se sont écoulés entre-temps, mais tout de même. Chiron a pris vingt kilo de muscles et Kevin, qui vit maintenant seul avec son fils, veut renouer le contact avec son ami pas revu depuis plus de dix ans. C'est tellement gros et cliché comme situation, à l'inverse des deux premiers actes qui sont tellement réalistes. De cet acte, il n'y a qu'une seule scène à sauver, celle des retrouvailles entre Chiron et sa mère, une très belle scène de rédemption. Sa mère s'excuse et son fils s'excuse à son tour, c'est très émouvant. Mais sinon, je ne me suis pas autant impliqué émotionnellement dans cet acte, que dans les deux premiers. Sur la fin (les vingt dernières minutes), le film devient long, pompeux et se conclue avec un happy-end mal venu (6/10 pour le troisième acte)
Au final, Moonlight est un film vraiment prenant émotionnellement, même si inégal selon les trois actes. Toujours est-il que parler d'homosexualité, qui plus est dans le milieu noir américain, c'est osé et salutaire. Il faut aussi mentionner que c'est un film avec que des acteurs noirs et pourtant, il n'évoque pas une seule fois le racisme ou la ségrégation des noirs, puisque ce n'est pas le sujet ici (contrairement à Green Book par exemple). Le film n'est donc pas tombé dans ce piège, chose qui aurait été pourtant facile. Par contre, il tombe malheureusement dans le cliché complet dans son troisième acte, chose que je regrette, tellement les deux premiers actes sont réussis. (7.5/10 pour le film)
Sorti en 2016 et réalisé par Barry Jenkins, Moonlight est surtout connu pour être le film qui a privé La La Land de l'Oscar du meilleur film. C'est en tout cas de cette façon que j'ai appris l'existence de ce film et c'est ce qui m'a donné envie de le découvrir, sachant que j'aime beaucoup La La Land. Moonlight c'est donc l'adaptation d'une pièce de théâtre assez originale, puisqu'on va suivre la trajectoire d'un jeune afro-américain sur trois étapes de sa vie (à neuf ans, seize ans et vingt-six ans). On va suivre son évolution dans un contexte très difficile, puisqu'il est victime de harcèlement scolaire, il est chétif et ne sait pas se défendre et qui plus est, sa mère est une junkie. Et en plus, ce jeune garçon va peu à peu découvrir son homosexualité, chose qui n'est pas facile à assumer dans un milieu où règne la "culture de la rue". Vous l'aurez compris, Moonlight est une œuvre très sombre et très forte d'un point de vue émotionnel.
Moonlight se joue en trois actes, les 3 étapes de la vie de Chiron Harris (enfant, adolescent et adulte). Le premier acte est intitulé Little, le surnom du petit Chiron neuf ans (Alex R. Hibbert). Chiron (aka Little) est martyrisé par ses camarades, qui le traitent de mauviette et il n'a qu'un seul ami Kevin. Et alors qu'il fuit ses oppresseurs, il rencontre Juan (Mahershala Ali) un dealer d'origine cubaine qui va devenir son protecteur. Et pour couronner le tout, la mère de Chiron (Naomie Harris) est une Héroïnomane. Bref, le film est centré sur les noirs américain, dans une communauté noires américaine pas très tendre avec Chiron. Ce premier acte met tout de suite dans l'ambiance. C'est clairement, selon moi, le meilleur des trois actes. Il y a de nombreuses scènes à la fois déchirantes et tendres. Dans le rôle de Juan, Mahershala Ali apporte beaucoup au film, il crée une dynamique très intéressante avec le jeune garçon. Je pense notamment à cette magnifique scène dans l'eau où il lui apprend à nager, très belle scène, très bien filmée et qui dégage beaucoup d'émotions. Mahershala Ali a bien mérité son Oscar pour le meilleur acteur dans un second rôle. (8.5/10 pour le premier acte)
Le deuxième acte est intitulé Chiron et on le retrouve à seize ans (Ashton Sanders). Premier fait majeur, Juan a malheureusement disparu du récit. En effet, on apprend sa disparition de façon détournée, au détour d'une conversation. Chiron se retrouve donc sans protecteur et il va en baver durant cet acte. D'une part, il devra faire face à la haine de ses camarades de classe et d'autre part, sa relation avec sa mère ne va pas s'arranger, au contraire. Sa mère est complètement défoncée et folle avec lui. Et même si c'est une mère indigne, on sent qu'il y a toujours de l'amour pour son fils. Mais voilà, elle est incapable de se reprendre, elle est complètement accroc à l'héroïne. C'est aussi durant cette étape de la vie, à l'adolescence, qu'il va découvrir son homosexualité, lors d'un baiser avec Kevin sur la plage. Cette partie est la plus dramatique et intense des trois actes. C'est Naomie Harris qui interprète la mère de Chiron dans les trois actes et sa performance est à chaque fois excellente. Mais c'est vraiment dans ce second acte que son rôle prend de l'ampleur dramatique. Naomie Harris, elle aussi, a bien mérité sa nomination pour l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. (8/10 pour le second acte)
Le troisième acte est intitulé Black (le nouveau surnom de Chiron) et on retrouve Chiron dix après, à l'âge adulte (Trevante Rhodes). Chiron (aka Black) a complètement changé de vie, il sort de prison et est devenu dealer à l'image de son protecteur et modèle Juan. Cet acte se concentre sur les retrouvailles entre Chiron et son ami/amant d'enfance Kevin. C'est Andre Holland (le chirurgien noir dans la série The Knick) qui interprète Kevin à l'âge adulte. Pour tout dire, je n'ai pas complètement adhéré à ce troisième et dernier acte. Je n'ai rien contre les deux acteurs qui interprètent Chiron et Kevin à l'âge adulte, mais je n'y crois plus. Que ce soit physiquement ou dans le jeu des acteurs, je ne reconnais pas les deux gamins des deux premiers actes. Alors certes, dix ans se sont écoulés entre-temps, mais tout de même. Chiron a pris vingt kilo de muscles et Kevin, qui vit maintenant seul avec son fils, veut renouer le contact avec son ami pas revu depuis plus de dix ans. C'est tellement gros et cliché comme situation, à l'inverse des deux premiers actes qui sont tellement réalistes. De cet acte, il n'y a qu'une seule scène à sauver, celle des retrouvailles entre Chiron et sa mère, une très belle scène de rédemption. Sa mère s'excuse et son fils s'excuse à son tour, c'est très émouvant. Mais sinon, je ne me suis pas autant impliqué émotionnellement dans cet acte, que dans les deux premiers. Sur la fin (les vingt dernières minutes), le film devient long, pompeux et se conclue avec un happy-end mal venu (6/10 pour le troisième acte)
Au final, Moonlight est un film vraiment prenant émotionnellement, même si inégal selon les trois actes. Toujours est-il que parler d'homosexualité, qui plus est dans le milieu noir américain, c'est osé et salutaire. Il faut aussi mentionner que c'est un film avec que des acteurs noirs et pourtant, il n'évoque pas une seule fois le racisme ou la ségrégation des noirs, puisque ce n'est pas le sujet ici (contrairement à Green Book par exemple). Le film n'est donc pas tombé dans ce piège, chose qui aurait été pourtant facile. Par contre, il tombe malheureusement dans le cliché complet dans son troisième acte, chose que je regrette, tellement les deux premiers actes sont réussis. (7.5/10 pour le film)
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syl02- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
bien aimé ce film justement ! décalé ! long comme j'aime, bien ficelé...
Demi à poil et pas qu'à moitié justement :)
je conseille vivement ! un OVNI, certes, mais un bel ovni
Demi à poil et pas qu'à moitié justement :)
je conseille vivement ! un OVNI, certes, mais un bel ovni
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syl02 offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Et personne n'est allé voir le dernier Clint Eastwood, Juré n°2 ? Il est pourtant excellent, je vous le conseille vivement ...
- Spoiler:
Et voilà que débarque en salle le dernier film de Clint Eastwood dans, semble-t-il, l'indifférence générale ... très bien distribué en France, alors qu'aux Etats-Unis ce n'est malheureusement pas trop le cas. Nous petits français, on pourra donc le découvrir en salle. Et tant mieux, car ce serait dommage de le louper, tellement ce film Juré n°2 est un véritable coup de maitre. Certains imaginent même que ça pourrait être son dernier film, mais rien n'est moins sûr avec ce bon vieux Clint (94 ans quand même). A l'image de Douze Hommes en colère de Sidney Lumet, Juré n°2 est à la fois un film de procès et un huis clos et surtout, il ne souffre nullement de la comparaison avec ce qui est généralement considéré comme la référence du genre. En tout cas, si Monsieur Eastwood termine sa carrière là-dessus, il aura sacrément bien réussi sa sortie.
Justin Kemp (Nicholas Hoult) est convoqué pour être juré dans une affaire criminelle et comme le dévoile le titre du film, il sera le juré n°2. Très vite, on comprend qu'il n'a pas très envie, car sa femme Allison Crewson (Zoey Deutch) attend un heureux évènement. L'affaire semble simple à résoudre de prime abord, puisque le coupable est tout désigné. Ce serait un cas de féminicide commis par un jeune gars (Gabriel Basso) sur sa copine interprétée par la propre fille de Clint Estwood (Francesca Eastwood). Le gars en question a un passé sombre et tout semble le désigner comme coupable des faits qui lui sont reprochés. De ce fait, tous les jurés semblent se mettre d'accord sur l'issu du verdict, à l'exception de notre juré n°2 qui a un doute. Ce doute s'explique par un dilemme personnel et moral, mais je m'arrête là pour ne pas trop en dire. Bon, en même temps l'explication arrive très vite, dans les quinze premières minutes, et c'est l'élément qui constitue tout l'intérêt de ce récit ...
Juré n°2 est un film assez classique sur la forme, mais qui brille sur le fond. Clint Eastwood ne s'est pas trompé en choisissant ce scénario, c'est un petit bijou du genre. Le film reprend donc le synopsis de Douze Hommes en colère, avec un des douze jurés qui doute et petit à petit, il a va retourner la situation. Mais la comparaison s'arrête la, car ici le juré n°2 n'a rien à voir avec le personnage interprété par Henry Fonda dans le film de Sidney Lumet. Nicholas Hoult interprète ici un personnage plus ambiguë que dans Douze homme en colère. C'est un gars qui s'apprête à être papa et qui veut être un bon père de famille et un bon époux, mais qui possède lui aussi un passé ténébreux, comme l'accusé en fait. En effet, c'est un ancien alcoolique, mais est-il réellement guéri ? Rien n'est moins sûr et le doute est permis, j'ai envie de dire ! La question du doute est donc le thème central du film.
Et c'est là qu'un autre thème fait irruption dans le récit du film, celui du droit à une seconde chance. Il ne faut pas juger les personnes sur un ressenti, une impression ou sur des erreurs passées. Un ancien alcoolique a le droit à une seconde chance, tout comme l'accusé qui possède sur le cou un tatouage marquant l'appartenance à un gang. Et en plus, le fait qu'il soit assez rustre avec sa copine en fait le coupable idéal. Et pourtant, son apparence physique, son langage et son comportement bestial ne font pas de lui le coupable. Alors oui c'est un gros goujat, mais ça n'en fait pas obligatoirement le tueur de sa copine. Et puis, vous avez la procureure (Toni Collette ) qui veut absolument faire condamner l'accusé, pour assouvir des ambitions politiques et personnelles.
Le film est d'une grande efficacité, le scénario de Jonathan Abrams est très malin et c'est parfaitement exécuté par Clint Eastwood. Et si le film est aussi passionnant, c'est parce que le personnage du juré n°2 cache un terrible secret ...- Spoiler:
- C'est probablement lui qui a tué la copine de l'accusé, par accident. Alors qu'il revenait du bar, sous la pluie et dans la nuit, il l'aurait renversé. Il pensait avoir percuté un cerf, mais non, tout porte à croire que c'était la femme de l'accusé. Il n'était pas ivre ce soir là, il n'avait même pas touché à son verre d'alcool, mais qui va croire un ancien alcoolique ? Il se retrouve donc coupable pour la justice, mais pas forcément 100% responsable. A contrario, l'accusé est innocent pour la justice, mais il est coupable d'avoir négligé sa femme, de l'avoir laissée rentrer seule en talons aiguilles, sous la pluie et dans la nuit.
Que ce soit en tant qu'acteur ou réalisateur, Clint Eastwood est un immense cinéaste et à 94 ans il arrive encore à nous surprendre. Juré n°2 est probablement l'un de ses meilleurs films et son meilleur depuis longtemps ... depuis Gran Torino (2008), en fait ! Tout est abouti dans ce film, sans la moindre faute de goût. C'est prenant, intelligent, riche en thématiques et le final est juste parfait.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pour être honnête, je n'avais pas aimé Douze Hommes en Colère pourtant considéré comme un classique, autant dire que je ne suis pas pressé d'aller voir celui-là...
François- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Comme excellent film de procès, injustement passé sous les radars, vous pouvez foncer sur l'Affaire de la mutinerie du Caine, qui est le dernier film de William Friedkin.
Très sobre, mais très riche et précis.
Très sobre, mais très riche et précis.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
rhod-atari a écrit:Hier soir je suis tombé sur LES DENTS DE LA MER sur une chaine de CANAL.
Je me dit, chouette, allez c'est parti
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'tain c'est quoi ce nouveau doublage FR ????
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