JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
rhod-atari a écrit:Hier soir je suis tombé sur LES DENTS DE LA MER sur une chaine de CANAL.
Je me dit, chouette, allez c'est parti
10 minutes après, j'ai tout stoppé !
'tain c'est quoi ce nouveau doublage FR ????
La version Originale était top, maintenant c'est insipide, le doublage est bof.
à priori ça date de 2005 pour faire du 7.1. qu'elle horreur
Heureusement l'ancienne VF est dispo en 2.0 sur le Blu-ray...
Top l'âne- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est surtout et avant tout un film de Clint. Si tu aimes Clint, il faut voir ce film, qui plus est ça pourrait très bien être son dernier. Et pour revenir à la comparaison avec Douze Hommes en Colère, le filmcen reprend juste le synopsis, mais très vite il s'en démarque.François a écrit:Pour être honnête, je n'avais pas aimé Douze Hommes en Colère pourtant considéré comme un classique, autant dire que je ne suis pas pressé d'aller voir celui-là...
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Buffet Froid de Bertrand Blier et La cérémonie de Claude chabrol ...
Sorti en 1979 et réalisé par de Bertrand Blier, Buffet froid est une comédie noire et absurde "à la Blier". Bernard Blier (le père du fils), Gérard Depardieu et Jean Carmet sont à l'honneur dans ce film à l'histoire inracontable et que donc je ne raconterai pas. Bon, je vais quand même m'y risquer. En gros, c'est la rencontre entre un homme qui veut tuer mais qui ne tue pas (Gérard Depardieu), un flic qui s'en fout (Bernard Blier) et un homme qui a tué la femme du premier homme (Jean Carmet) ... s'en suit une aventure nocturne invraisemblable pour notre trio improbable.
Buffet froid c'est sans doute l'un des films les plus étranges qui puisse exister, toutes époques confondues, un véritable ovni cinématographique, un théâtre de l’absurde qui malmène le langage, les personnages et l’intrigue. Bertrand Blier réussit un véritable tour de force, faire de l'absurde totalement maitrisé. Ce film c'est vraiment la quintessence du style Blier, très marqué comme toujours par ses répliques incroyables, un style qui aurait eu du mal à perdurer et à résister au passage des époques et de leurs mœurs.
L'absurde, ça peut-être casse-gueule, parfois ... mais avec des dialogues aussi truculents et servis par de si grands acteurs, Bertrand Blier réussit l'impossible, rendre cohérent à l'écran ce qui ne l'est pas sur le papier. Le réalisateur créé un univers à la fois surréaliste, provocateur et novateur. Le film représente parfaitement cet univers à travers des actes totalement immoraux et inexpliqués, un rapport particulier à la mort et les divagations des personnages. Il a vraiment réussi à hisser son film au niveau du chef d'œuvre de l'humour noir, absurde et grinçant.
Très vite, dés la scène d'introduction, on comprend qu'on est face à un ovni cinématographique. Nous sommes dans le métro avec Michel Serrault qui est emmerdé par Gérard Depardieu, au point où ça en devient ridicule (une histoire de couteau). Les deux bonhommes se quittent un instant, puis se retrouvent dans un couloir à la sortie du métro avec Michel Serrault affalé contre un mur, un couteau (celui de Gérard Depardieu) planté dans le ventre. Et alors que Gérard Depardieu veut l'aider, Michel Serrault lui implore de le laisser tranquille, dixit "Est-ce que vous allez finir par me foutre la paix ? Je meurs, barrez-vous !".
Ces dix premières minutes sont la quintessence du style Blier, c'est d'ailleurs la meilleure scène du film. Il fallait un acteur de cette stature pour nous faire rentrer dans le monde si singulier de Blier. A partir du moment où il se retrouve avec un couteau planté dans le ventre, le film bascule dans un sorte de rêve ...
Le trio d'acteurs têtes d'affiche est magistral et les apparitions de Jean Benguigui et de Michel Serrault sont réjouissantes, ainsi que de Carole Bouquet aussi belle qu'implacable. Avec Les valseuses, voilà sans aucun doute le meilleur film de son auteur, une œuvre insaisissable, drôle et amorale, complètement culte, qui en aura inspiré beaucoup d'autres, à commencer par Albert Dupontel et très certainement Quentin Dupieux aussi.
Sorti en 1995 et réalisé par Claude Chabrol, le Hitchcock français, La Cérémonie est un pur thriller psychologique Hitchcockien. C'est aussi un film adapté du roman britannique L'Analphabète (A Judgement in Stone), lui-même inspiré de l'affaire des sœurs Papin au Mans (1933) ... la boucle est bouclée. On y retrouve donc toute la fascination de Claude Chabrol pour Alfred Hitchcock (l'étude de la nature humaine, la pesanteur d'une société puritaine, la lutte entre le bien et le mal ...), mais aussi les fameuses scènes de bouffe et un humour décapant qui n’empêche pas la finesse d’analyse des thèmes récurrents chez Chabrol : la bourgeoisie de province, la bonne bouffe, le mal absolu, la culpabilité ... Bref, à l'image d'un Woody Allen ou des son idole Alfred Hitchcock, Claude Chabrol fait un peu toujours le même film. Mais avec La Cérémonie, nous avons peut-être là son meilleur film.
La Cérémonie c'est en quelque sorte la lutte des classes revue et corrigée par Claude Chabrol. C'est la rencontre explosive entre une famille bourgeoise de St Malo (les Lelièvre) qui ne manque de rien et deux jeunes femmes frustrées (la bonne et la postière) qui sont envieuses et (trop) curieuses. Cette petite famille "recomposée" les Lelièvre, se compose donc de George (Jean-Pierre Cassel) et sa fille Mélinda (Virginie Ledoyen), ainsi que de Catherine et son fils Gilles (Valentin Merlet). Ils sont tous très polis, très cultivés et nagent dans le parfait bonheur ... tout ça, c'est presque trop propre pour être vrai. La bonne, c'est Sophie Bonhomme (Sandrine Bonnaire), une jeune femme analphabète, timide et introvertie. La postière, c'est Jeanne Marchal (Isabelle Huppert), une jeune femme agressive, fouineuse et vulgaire. Très vite, l'atmosphère devient anxiogène entre les Lelièvre et les deux jeunes femmes et la tension monte jusqu'à l'explosion, dans un final ahurissant de violence et de froideur.
Dans La Cérémonie, toutes les relations entre personnages sont ambiguës, entre les Lelièvre et les deux jeunes femmes, mais aussi au sein de la famille Lelièvre, ou entre la bonne et la postière. Le propos n'est jamais manichéen ici, puisque cette famille bourgeoise s'avère être "des gens bien sous tous rapports", une famille qui ressemble à toutes les autres, humaine, sympathique et aimante, ne pensant pas à mal et cherchant à aider les deux jeunes femmes. A contrario, cette postière et cette bonne sont dépeintes comme les victimes d'un système, moquées pour leur apparence physique, leur timidité, leur vulgarité, ou leur manque d'éducation, mais ne sont-elles pas les plus impitoyables personnages de l'affaire ? L'ambiguïté des caractères étudiés et l'inversion progressive des rôles, créent un suspense insoutenable jusqu'à l'explosion finale.
La Cérémonie est un modèle du genre, un film noir et cynique à la mise en scène chirurgicale. Claude Chabrol film cette demeure comme un lieu étouffant, un piège des frustrations passées et à venir. Le petit jeu qui se joue entre les riches et les prolétaires, sous couvert de courtoisie, est à la fois réjouissant et glaçant. Claude Chabrol met en scène une folie à deux, entre Isabelle Huppert (César de la meilleure actrice) dont la folie maitrisée fait froid dans le dos et Sandrine Bonnaire dont la rage contenue touche par son inhumanité. La Cérémonie coche toutes les cases du grand film, avec un grand réalisateur et deux grandes actrices en parfaite communion.
Sorti en 1979 et réalisé par de Bertrand Blier, Buffet froid est une comédie noire et absurde "à la Blier". Bernard Blier (le père du fils), Gérard Depardieu et Jean Carmet sont à l'honneur dans ce film à l'histoire inracontable et que donc je ne raconterai pas. Bon, je vais quand même m'y risquer. En gros, c'est la rencontre entre un homme qui veut tuer mais qui ne tue pas (Gérard Depardieu), un flic qui s'en fout (Bernard Blier) et un homme qui a tué la femme du premier homme (Jean Carmet) ... s'en suit une aventure nocturne invraisemblable pour notre trio improbable.
Buffet froid c'est sans doute l'un des films les plus étranges qui puisse exister, toutes époques confondues, un véritable ovni cinématographique, un théâtre de l’absurde qui malmène le langage, les personnages et l’intrigue. Bertrand Blier réussit un véritable tour de force, faire de l'absurde totalement maitrisé. Ce film c'est vraiment la quintessence du style Blier, très marqué comme toujours par ses répliques incroyables, un style qui aurait eu du mal à perdurer et à résister au passage des époques et de leurs mœurs.
L'absurde, ça peut-être casse-gueule, parfois ... mais avec des dialogues aussi truculents et servis par de si grands acteurs, Bertrand Blier réussit l'impossible, rendre cohérent à l'écran ce qui ne l'est pas sur le papier. Le réalisateur créé un univers à la fois surréaliste, provocateur et novateur. Le film représente parfaitement cet univers à travers des actes totalement immoraux et inexpliqués, un rapport particulier à la mort et les divagations des personnages. Il a vraiment réussi à hisser son film au niveau du chef d'œuvre de l'humour noir, absurde et grinçant.
Très vite, dés la scène d'introduction, on comprend qu'on est face à un ovni cinématographique. Nous sommes dans le métro avec Michel Serrault qui est emmerdé par Gérard Depardieu, au point où ça en devient ridicule (une histoire de couteau). Les deux bonhommes se quittent un instant, puis se retrouvent dans un couloir à la sortie du métro avec Michel Serrault affalé contre un mur, un couteau (celui de Gérard Depardieu) planté dans le ventre. Et alors que Gérard Depardieu veut l'aider, Michel Serrault lui implore de le laisser tranquille, dixit "Est-ce que vous allez finir par me foutre la paix ? Je meurs, barrez-vous !".
Ces dix premières minutes sont la quintessence du style Blier, c'est d'ailleurs la meilleure scène du film. Il fallait un acteur de cette stature pour nous faire rentrer dans le monde si singulier de Blier. A partir du moment où il se retrouve avec un couteau planté dans le ventre, le film bascule dans un sorte de rêve ...
- Spoiler:
- Et à la fin du film c'est Carole Bouquet, la fille du comptable incarné par Michel Serrault, qui marquera la fin du rêve, en tuant Gérard Depardieu pour venger la mort de son père.
Le trio d'acteurs têtes d'affiche est magistral et les apparitions de Jean Benguigui et de Michel Serrault sont réjouissantes, ainsi que de Carole Bouquet aussi belle qu'implacable. Avec Les valseuses, voilà sans aucun doute le meilleur film de son auteur, une œuvre insaisissable, drôle et amorale, complètement culte, qui en aura inspiré beaucoup d'autres, à commencer par Albert Dupontel et très certainement Quentin Dupieux aussi.
Sorti en 1995 et réalisé par Claude Chabrol, le Hitchcock français, La Cérémonie est un pur thriller psychologique Hitchcockien. C'est aussi un film adapté du roman britannique L'Analphabète (A Judgement in Stone), lui-même inspiré de l'affaire des sœurs Papin au Mans (1933) ... la boucle est bouclée. On y retrouve donc toute la fascination de Claude Chabrol pour Alfred Hitchcock (l'étude de la nature humaine, la pesanteur d'une société puritaine, la lutte entre le bien et le mal ...), mais aussi les fameuses scènes de bouffe et un humour décapant qui n’empêche pas la finesse d’analyse des thèmes récurrents chez Chabrol : la bourgeoisie de province, la bonne bouffe, le mal absolu, la culpabilité ... Bref, à l'image d'un Woody Allen ou des son idole Alfred Hitchcock, Claude Chabrol fait un peu toujours le même film. Mais avec La Cérémonie, nous avons peut-être là son meilleur film.
La Cérémonie c'est en quelque sorte la lutte des classes revue et corrigée par Claude Chabrol. C'est la rencontre explosive entre une famille bourgeoise de St Malo (les Lelièvre) qui ne manque de rien et deux jeunes femmes frustrées (la bonne et la postière) qui sont envieuses et (trop) curieuses. Cette petite famille "recomposée" les Lelièvre, se compose donc de George (Jean-Pierre Cassel) et sa fille Mélinda (Virginie Ledoyen), ainsi que de Catherine et son fils Gilles (Valentin Merlet). Ils sont tous très polis, très cultivés et nagent dans le parfait bonheur ... tout ça, c'est presque trop propre pour être vrai. La bonne, c'est Sophie Bonhomme (Sandrine Bonnaire), une jeune femme analphabète, timide et introvertie. La postière, c'est Jeanne Marchal (Isabelle Huppert), une jeune femme agressive, fouineuse et vulgaire. Très vite, l'atmosphère devient anxiogène entre les Lelièvre et les deux jeunes femmes et la tension monte jusqu'à l'explosion, dans un final ahurissant de violence et de froideur.
Dans La Cérémonie, toutes les relations entre personnages sont ambiguës, entre les Lelièvre et les deux jeunes femmes, mais aussi au sein de la famille Lelièvre, ou entre la bonne et la postière. Le propos n'est jamais manichéen ici, puisque cette famille bourgeoise s'avère être "des gens bien sous tous rapports", une famille qui ressemble à toutes les autres, humaine, sympathique et aimante, ne pensant pas à mal et cherchant à aider les deux jeunes femmes. A contrario, cette postière et cette bonne sont dépeintes comme les victimes d'un système, moquées pour leur apparence physique, leur timidité, leur vulgarité, ou leur manque d'éducation, mais ne sont-elles pas les plus impitoyables personnages de l'affaire ? L'ambiguïté des caractères étudiés et l'inversion progressive des rôles, créent un suspense insoutenable jusqu'à l'explosion finale.
La Cérémonie est un modèle du genre, un film noir et cynique à la mise en scène chirurgicale. Claude Chabrol film cette demeure comme un lieu étouffant, un piège des frustrations passées et à venir. Le petit jeu qui se joue entre les riches et les prolétaires, sous couvert de courtoisie, est à la fois réjouissant et glaçant. Claude Chabrol met en scène une folie à deux, entre Isabelle Huppert (César de la meilleure actrice) dont la folie maitrisée fait froid dans le dos et Sandrine Bonnaire dont la rage contenue touche par son inhumanité. La Cérémonie coche toutes les cases du grand film, avec un grand réalisateur et deux grandes actrices en parfaite communion.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
des AVIS sur GLADIATOR II ?
Ce que j'ai lu, c'est un peu les deux extrêmes sur les avis, mais qu'au global, c'est moins bien. ça on s'y attendait ;-)
Ce que j'ai lu, c'est un peu les deux extrêmes sur les avis, mais qu'au global, c'est moins bien. ça on s'y attendait ;-)
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Civil War
Pfffff... quel daube...
Lent, chiant, vide, cliché, mou, rien à raconter,, on me dirait que ça a été financé par l'équivalent du CNC US que ça ne me surprendrait même pas.
Au tout début on se pose plein de questions, on se dit qu'on aura les réponses au moins en partie et que dalle, à aucun moment le film ne va développer quoique ce soit à propos des raisons qui auront poussé les différents états à entrer dans un conflit aussi violent. On ne fait que suivre un groupe de journalo-photographes allant d'un point À à un point B et qui va de scène clichée en scène clichée qui en plus de ne rien apporter au récit, n'ont même pas vocation de nous apprendre quelque chose (ni dans l'histoire ni à nous même en temps que spectateur...)
Outre avoir perdu 2h, jai vraiment eu le sentiment que ce film c'était la vision romancée de comment les bobos pourraient voir un conflit de ce genre : bien filmé, une OST a la mode, des scènes tape à l'œil pour faire classe, du sang pour faire genre la violence c'est mal mais faut choquer, tout ça sans aucune réflexion, message, rien
Du bon film actuel, et 100% snob-fog...
Certainement l'une des pires daubes cinéma que j'ai vu depuis longtemps
Pfffff... quel daube...
Lent, chiant, vide, cliché, mou, rien à raconter,, on me dirait que ça a été financé par l'équivalent du CNC US que ça ne me surprendrait même pas.
Au tout début on se pose plein de questions, on se dit qu'on aura les réponses au moins en partie et que dalle, à aucun moment le film ne va développer quoique ce soit à propos des raisons qui auront poussé les différents états à entrer dans un conflit aussi violent. On ne fait que suivre un groupe de journalo-photographes allant d'un point À à un point B et qui va de scène clichée en scène clichée qui en plus de ne rien apporter au récit, n'ont même pas vocation de nous apprendre quelque chose (ni dans l'histoire ni à nous même en temps que spectateur...)
Outre avoir perdu 2h, jai vraiment eu le sentiment que ce film c'était la vision romancée de comment les bobos pourraient voir un conflit de ce genre : bien filmé, une OST a la mode, des scènes tape à l'œil pour faire classe, du sang pour faire genre la violence c'est mal mais faut choquer, tout ça sans aucune réflexion, message, rien
Du bon film actuel, et 100% snob-fog...
Certainement l'une des pires daubes cinéma que j'ai vu depuis longtemps
Dernière édition par RetroBalboa007 le Jeu 14 Nov 2024 - 17:39, édité 2 fois
RetroBalboa007- Infirmier
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jeff buckley offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je fais All-in sur : gros navet sans intérêt totalement affligeant, à vos parisrhod-atari a écrit:des AVIS sur GLADIATOR II ?
Ce que j'ai lu, c'est un peu les deux extrêmes sur les avis, mais qu'au global, c'est moins bien. ça on s'y attendait ;-)
(je tenterai de le voir, peut-être, d'ici quelques mois, mais rien de sûr, flemme de perdre 3h à m'infliger un très mauvais film, surfant sur un précédent opus incroyable)
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est quoi l’expression "100 % snob-fog" deux posts plus haut ?
jeff buckley- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
c'est comme CTB ou skibidi toilet, vocabulaire internet genZ
ça vient de south park et ça désigne une tendance à l'autosatisfaction de l'élite pseudo-intellectuelle
http://monsieurmika.canalblog.com/archives/2010/10/22/19403822.html
ça vient de south park et ça désigne une tendance à l'autosatisfaction de l'élite pseudo-intellectuelle
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antifrog- Docteur *
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jeff buckley offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est clair que Civil War c'est une bouse intégrale. une série z
Le sujet de base pouvait être intéressant, mais on se retrouve dans un épisode d'une mauvaise série
Le sujet de base pouvait être intéressant, mais on se retrouve dans un épisode d'une mauvaise série
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
grosse daube, meme pas attendu la fin...rhod-atari a écrit:C'est clair que Civil War c'est une bouse intégrale. une série z
Le sujet de base pouvait être intéressant, mais on se retrouve dans un épisode d'une mauvaise série
Anarwax- Docteur *
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Il a pas la refjeff buckley a écrit:C'est quoi l’expression "100 % snob-fog" deux posts plus haut ?
Il a la refantifrog a écrit:c'est comme CTB ou skibidi toilet, vocabulaire internet genZ
ça vient de south park et ça désigne une tendance à l'autosatisfaction de l'élite pseudo-intellectuelle
http://monsieurmika.canalblog.com/archives/2010/10/22/19403822.html
Plus précisément S10E02 de South Park
C'est ça, et le plus mauvais épisode de la saison en plus !rhod-atari a écrit:C'est clair que Civil War c'est une bouse intégrale. une série z
Le sujet de base pouvait être intéressant, mais on se retrouve dans un épisode d'une mauvaise série
Une catastrophe ce film.
[No Spoil]
Et alors la fin (j'ai vraiment poussé "pour voir") : Oh la la... cette scène du couloir... ni queue ni tête... et ce qui aurait pu/dû être une sorte de petit "choc", bien que parfaitement compréhensible, est si mal tourné/présenté que c'est d'un nuuul.
Bref, fuyez pauvres fous !
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je l'avais trouvé sympa moi le film, de voir le point de vue d'un reporter de guerre mais dans une guerre civile qui aurait lieu dans notre monde occidental.
Le pitch en fond était attrayant et les plans sont plutôt sympa, dans mon esprit c'est à peu près comme ça que je pourrais imaginer une guerre civile aux US, avec des mecs qui s'entrebutent dans la pampa.
Bon par contre la scène du couloir était vraiment débile et même l'affrontement aux portes de la maison blanche aussi. Par contre la scène post couloir était bien pensée je trouve aussi.
Le pitch en fond était attrayant et les plans sont plutôt sympa, dans mon esprit c'est à peu près comme ça que je pourrais imaginer une guerre civile aux US, avec des mecs qui s'entrebutent dans la pampa.
Bon par contre la scène du couloir était vraiment débile et même l'affrontement aux portes de la maison blanche aussi. Par contre la scène post couloir était bien pensée je trouve aussi.
Samus le Hareng- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Alex Garland (que j'adore en temps normal,et plus encore quand il est avec Danny Boyle!) s'est un peu loupé sur civil war. Je ne sais pas ce qu'il a voulu nous démontrer sur la nature humaine mais c'est loupé, jusqu'à cette scène de charnier avec les deux militaires,pompée sur 28 jours plus tard mais sans le talent de Boyle.
Pas un navet, mais clairement pas terrible, vu le bonhomme aux commandes!
Comme syl02 j'ai tenté "The substance"
Photographie léchée,casting au top,intrique pour le moins originale, un peu too much sur la fin mais vraiment très bon. Du cinéma complétement décomplexé comme on aimerait en voir plus souvent!
Pas un navet, mais clairement pas terrible, vu le bonhomme aux commandes!
Comme syl02 j'ai tenté "The substance"
Photographie léchée,casting au top,intrique pour le moins originale, un peu too much sur la fin mais vraiment très bon. Du cinéma complétement décomplexé comme on aimerait en voir plus souvent!
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syl02 offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
En parlant de Gladiator II bon pour le coup j'ai pas encore vu ça me fait un peu peur. Le 1er (ça fait bizarre de dire ça) est tellement une légende pour moi je sais pas si je vais le tenter.
Bref revenons en au sujet j'ai maté le film enragé avec Russel gros. Bon ça partait bien mais c'est vite devenu n'importe quoi. Ça aurait pu être un thriller psychologique pas mal ! Finalement violence pour violence. Au moins ce film a le mérite de ne pas t'endormir
Bref revenons en au sujet j'ai maté le film enragé avec Russel gros. Bon ça partait bien mais c'est vite devenu n'importe quoi. Ça aurait pu être un thriller psychologique pas mal ! Finalement violence pour violence. Au moins ce film a le mérite de ne pas t'endormir
Mor4nk- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Bah moi j'ai adoré Civil War
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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antifrog offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Civil War c'est un peu chiant à regarder: j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire.
En regardant le film, quand j'ai vu la jeune actrice, je m'étais dit Internet a raison elle aurait grave pu jouer le rôle d'Ellie dans la série The Last of Us!
Je vais voir Gladiator 2 ce soir: j'attend rien du film car j'ai rematé le 1 hier soir et pfff...ça va être compliqué pour cette suite d'être à la hauteur.
En regardant le film, quand j'ai vu la jeune actrice, je m'étais dit Internet a raison elle aurait grave pu jouer le rôle d'Ellie dans la série The Last of Us!
Je vais voir Gladiator 2 ce soir: j'attend rien du film car j'ai rematé le 1 hier soir et pfff...ça va être compliqué pour cette suite d'être à la hauteur.
CakeBoy- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
lessthantod a écrit:Bah moi j'ai adoré Civil War
Tiens Less j’ai pensé à toi, après avoir vu la purge Alien Romulus, j’ai eu envie de revoir Prometheus. Je ne sais pas si tu sais mais je te suis sur Senscritique, j’ai mis 8 à Prometheus et je suis tombé sur ta critique. Content qu’on ait le même avis sur ce film trop injustement critiqué.
FK-corporation- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Les personnages de Prometheus sont mal écrits. C'est sans doute un des points forts d'Alien, mais le gros point faible de celui-ci.
D'une façon générale, d'ailleurs, le film est mal écrit, on sent qu'il n'y a que David qui intéresse Scott, très vite. Ce qui n'est pas une mauvaise idée mais ça ne dispense pas de bosser un minimum ce qu'il y a autour.
D'une façon générale, d'ailleurs, le film est mal écrit, on sent qu'il n'y a que David qui intéresse Scott, très vite. Ce qui n'est pas une mauvaise idée mais ça ne dispense pas de bosser un minimum ce qu'il y a autour.
Ouais_supère- Docteur agrégé **
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
En effet, je l'aime beaucoup, rien que pour son audace visuelle. Après, oui les persos sont complètement cons, mais j'arrive à passer outre.FK-corporation a écrit:lessthantod a écrit:Bah moi j'ai adoré Civil War
Tiens Less j’ai pensé à toi, après avoir vu la purge Alien Romulus, j’ai eu envie de revoir Prometheus. Je ne sais pas si tu sais mais je te suis sur Senscritique, j’ai mis 8 à Prometheus et je suis tombé sur ta critique. Content qu’on ait le même avis sur ce film trop injustement critiqué.
Les scientifiques ne sont pas attachants et agissent de manière complètement stupide, mais la palme de la stupidité revient au biologiste qui retire son gant pour titiller une créature des enfers ... sans oublier les scientifiques qui retirent leurs casques en milieu hostile, le géologue qui se perd et l’inoubliable sprint en tout droit de Charlize Theron.Ouais_supère a écrit:Les personnages de Prometheus sont mal écrits. C'est sans doute un des points forts d'Alien, mais le gros point faible de celui-ci.
Le personnage de David est très intéressant, mais il aurait fallu en faire un personnage central et enlever tous ces seconds couteaux insipides. Et puis, ce coup de pied au culs à Charles Darwin, c'est trop pour moi.Ouais_supère a écrit:D'une façon générale, d'ailleurs, le film est mal écrit, on sent qu'il n'y a que David qui intéresse Scott, très vite. Ce qui n'est pas une mauvaise idée mais ça ne dispense pas de bosser un minimum ce qu'il y a autour.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui, ou alors juste les écrire correctement, sans en faire trop.
Dans Alien, Brett et Parker n'ont pas 20 lignes de dialogues, mais le peu qu'ils disent et font les rend "palpables" : en tant que spectateur, on a la sensation que ces gens existaient avant que notre regard advienne, comme si on débarquait au milieu d'un truc.
Dans Prometheus, dès qu'un personnage apparaît j'ai l'impression d'entendre "here comes a new challenger !!", ce sont des clichés, des personnages de jeu vidéo qui "popent" et dont on se fout.
Pour moi le pire je crois que c'est le sacrifice final des mecs dans leur vaisseau (Elba et je ne sais plus qui, d'ailleurs combien ils sont dans ce foutu cargo en fait ?) : RIEN ne laisse entendre que leur implication dans cet histoire peut les pousser à un tel geste, et ils le font avec le naturel d'un collègue qui annonce "bon, allez la team, ce matin c'est moi qui paye le petit dej !"
Quel enfer...
Alors que, comme toi, visuellement je suis bluffé, et puis cette histoire d'Ingénieurs je suis complètement fan.
Dans Alien, Brett et Parker n'ont pas 20 lignes de dialogues, mais le peu qu'ils disent et font les rend "palpables" : en tant que spectateur, on a la sensation que ces gens existaient avant que notre regard advienne, comme si on débarquait au milieu d'un truc.
Dans Prometheus, dès qu'un personnage apparaît j'ai l'impression d'entendre "here comes a new challenger !!", ce sont des clichés, des personnages de jeu vidéo qui "popent" et dont on se fout.
Pour moi le pire je crois que c'est le sacrifice final des mecs dans leur vaisseau (Elba et je ne sais plus qui, d'ailleurs combien ils sont dans ce foutu cargo en fait ?) : RIEN ne laisse entendre que leur implication dans cet histoire peut les pousser à un tel geste, et ils le font avec le naturel d'un collègue qui annonce "bon, allez la team, ce matin c'est moi qui paye le petit dej !"
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Gladiator II
Réalisateur: Ridley Scott
Origine: Etats Unis
Durée: 2h28
Un avis à chaud:
Un très bon blockbuster mais qui n'est pas à la hauteur de son modèle. Je n'ai pas senti passer les 2h30 de film car c'est bien réalisé, l'histoire est plutôt prenante et les acteurs sont bons.
Mention spéciale à Denzel Washington qui crève l'écran par sa prestation. On retrouve un peu son personnage dans Training Day: calculateur, manipulateur, sournois et toujours sourire de faux cul
Et quand Denzel sort le grand jeu le problème c'est que tous les autres acteurs font fades à côté à commencer par l'acteur principal (Paul Mescal)... et les empereurs (ridiculement sous exploités).
Sans spoil, le scénario reprend grosso modo les ficelles du 1er mais avec plus de budget: combats WTF dans l'arène (un Colisée transformé en bassin à requins!) mais plaisants à regarder, trahisons, complots et vengeance.
J'ai passé un bon moment même si ce film est pour moi plus un hommage au 1er Gladiator qu'un film à part entière. L'ombre du 1er film plane volontairement trop sur cette suite avec des images flashback, des plans et des allusions à Maximus.
J'ai même eu parfois l'impression que les acteurs qui parlaient de Maximus avaient limite plus envie de jouer dans le 1er Gladiator que dans ce film (mais c'est mon impression pas très objective ).
Bref, un bon film si on ne le compare pas à son modèle...Dans 3 ans tout le monde aura oublié ce film alors que certains se souviennent encore des musiques et de certaines et citations du 1er Gladiator sortis il y a quand même presque 25 ans.
Réalisateur: Ridley Scott
Origine: Etats Unis
Durée: 2h28
Un avis à chaud:
Un très bon blockbuster mais qui n'est pas à la hauteur de son modèle. Je n'ai pas senti passer les 2h30 de film car c'est bien réalisé, l'histoire est plutôt prenante et les acteurs sont bons.
Mention spéciale à Denzel Washington qui crève l'écran par sa prestation. On retrouve un peu son personnage dans Training Day: calculateur, manipulateur, sournois et toujours sourire de faux cul
Et quand Denzel sort le grand jeu le problème c'est que tous les autres acteurs font fades à côté à commencer par l'acteur principal (Paul Mescal)... et les empereurs (ridiculement sous exploités).
Sans spoil, le scénario reprend grosso modo les ficelles du 1er mais avec plus de budget: combats WTF dans l'arène (un Colisée transformé en bassin à requins!) mais plaisants à regarder, trahisons, complots et vengeance.
J'ai passé un bon moment même si ce film est pour moi plus un hommage au 1er Gladiator qu'un film à part entière. L'ombre du 1er film plane volontairement trop sur cette suite avec des images flashback, des plans et des allusions à Maximus.
J'ai même eu parfois l'impression que les acteurs qui parlaient de Maximus avaient limite plus envie de jouer dans le 1er Gladiator que dans ce film (mais c'est mon impression pas très objective ).
Bref, un bon film si on ne le compare pas à son modèle...Dans 3 ans tout le monde aura oublié ce film alors que certains se souviennent encore des musiques et de certaines et citations du 1er Gladiator sortis il y a quand même presque 25 ans.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ouais_supère a écrit:Oui, ou alors juste les écrire correctement, sans en faire trop.
Dans Alien, Brett et Parker n'ont pas 20 lignes de dialogues, mais le peu qu'ils disent et font les rend "palpables" : en tant que spectateur, on a la sensation que ces gens existaient avant que notre regard advienne, comme si on débarquait au milieu d'un truc.
Dans Prometheus, dès qu'un personnage apparaît j'ai l'impression d'entendre "here comes a new challenger !!", ce sont des clichés, des personnages de jeu vidéo qui "popent" et dont on se fout.
Pour moi le pire je crois que c'est le sacrifice final des mecs dans leur vaisseau (Elba et je ne sais plus qui, d'ailleurs combien ils sont dans ce foutu cargo en fait ?) : RIEN ne laisse entendre que leur implication dans cet histoire peut les pousser à un tel geste, et ils le font avec le naturel d'un collègue qui annonce "bon, allez la team, ce matin c'est moi qui paye le petit dej !"
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Du coup je l'ai revu hier Prometheus, il y a des choses qui étaient pire dans mon souvenir.
On se moque de Charlize Theron qui court tout droit mais si tu te mets dans le contexte, pas convaincu que tu aies le temps de réfléchir et de regarder comment le vaisseau tombe vu la taille si ça nous arrive en vrai, ça se passe en 30 secondes.
Certains personnages sont très mal écrit c'est clair, ils sont clichés je le reconnais. Le sacrifice d'Elba et des 2 autres mecs arrive un peu vite aussi, il sort de nul part c'est vrai mais soit, pourquoi pas.
Dans la foulée j'ai maté Alien Covenant et là j'ai trouvé les personnages encore plus débiles ! Ils sortent carrément sans casque sur la planète, c'est totalement con. L'autre qui tire partout avec son shotgun et qui fait exploser le vaisseau aussi, elle est con-con.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Non mais Covenant c'est atroce, Ridley Scott a complètement laissé tomber, tout ce qui l'intéresse c'est son cours de philo niveau terminale via David, pitié........
Pour le truc de Charlize Theron, c'est vrai qu'on en fait trop, d'autant que si on veut vraiment capillo-tracter, c'est absolument cohérent :
Son personnage "suit des rails", dans la vie, parce qu'elle veut la reconnaissance de son père. Elle est incapable de faire un pas de côté pour prendre de la distance sur son paternel et vivre sa propre vie.
Et... elle meurt littéralement de ça : elle suit des rails, incapable de faire un "pas de côté".
Pour le truc de Charlize Theron, c'est vrai qu'on en fait trop, d'autant que si on veut vraiment capillo-tracter, c'est absolument cohérent :
Son personnage "suit des rails", dans la vie, parce qu'elle veut la reconnaissance de son père. Elle est incapable de faire un pas de côté pour prendre de la distance sur son paternel et vivre sa propre vie.
Et... elle meurt littéralement de ça : elle suit des rails, incapable de faire un "pas de côté".
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
La métaphore filée est quand même un peu hénaurme dans son dénouement :"je suis une fille à papa, donc je laisse une espèce de donut géant me rouler dessus". A part Homer Simpson, je ne vois personne d'assez demeuré pour finir ainsi
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Bien sûr que c'est pas malin, "c'est nul, mais ça a du sens", c'est ce que je veux dire.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater L'Enfer de Claude chabrol ...
Sorti en 1994 et réalisé par Claude Chabrol, L'Enfer est une œuvre et un projet assez unique en son genre. A savoir qu'à l'origine, le film a été écrit par Henri-Georges Clouzot, qui commença le tournage en 1964 avec Romy Schneider et Serge Reggiani dans les rôles principaux, mais sans pouvoir le finir. Ce n'est que trente ans plus tard, que Claude Chabrol en reprend le scénario pour faire son film avec Emmanuelle Béart et François Cluzet. Et tout comme La Cérémonie sorti l'année suivante (1995), L'Enfer est un thriller psychologique qui rend hommage à Alfred Hitchcock, en jouant sur le suspense et le faux-semblant. On pense bien sûr et en premier lieu à Sueurs Froides.
Dans L'Enfer, nous suivons Paul Prieur (François Cluzet) un aubergiste qui a tout pour être heureux, une auberge qui marche bien et sa femme Nelly (Emmanuelle Béart qui est magnifique) qu'il aime éperdument. Mais voilà, petit à petit il va développer une jalousie maladive qui le pousse à malmener sa femme, péter les plombs plus d'une fois et la vie tranquille du couple va peu à peu basculer dans l’enfer. Paul c'est le portrait parfait du mari toxique et du pervers narcissique. Le film nous fait rentrer dans sa folie et dans sa perdition, avec ce venin de la jalousie qui pénètre peu à peu dans son esprit.
Dés le début du film, on sent qu'il y a quelque chose qui cloche dans ce bonheur de façade. Claude Chabrol filme la construction du bonheur, la rencontre entre les deux futurs époux, le mariage, la naissance de l'enfant ... mais tout ça semble bien trop précipité. Le réalisateur va jouer avec la perception du spectateur qui, comme un voyeur, voit Paul perdre totalement pied avec la réalité, entre hallucination, rêve et fantasme. Ce n'est pas pour rien si on le surnomme le Hitchcock français. Admirateur obsessionnel d’Alfred Hitchcock, son influence est évidente ici avec ce jeu sur le faux-semblant et sur la perception (déformée) de la réalité.
C'est l'un des rôles les plus marquants pour François Cluzet, dans la peau d'un personnage tourmenté jusqu’à la folie. La jalousie et la parano ne font pas bon ménage et poussent Paul dans un comportement autodestructeur et excessif. L'interprétation de François Cluzet est très intense, toujours à l'extrême limite du surjeu, sans jamais le franchir. Et pour donner la réplique à François Cluzet, vous avez Emmanuelle Béart qui est bouleversante dans la peau de Nelly. Belle, rayonnante et joyeuse, on comprend tout de suite pourquoi Paul est fou amoureux d'elle.
Le film de Claude Chabrol est très certainement très différent de ce qu'aurait pu donner Henri-Georges Clouzot, s’il avait pu terminer son tournage. Henri-Georges Clouzot avait pour ambition de révolutionner le cinéma avec un côté expérimental très appuyé (plusieurs séquences de 1964 ont été retrouvées et apparaissent dans un documentaire sorti en 2009), mais l'ambition de Claude Chabrol est tout autre, montrer de façon convaincante comment la jalousie peut rendre fou. Tout comme le personnage principal, le spectateur se perd entre rêve et réalité, une descente aux enfers dont on ne ressort pas indemne.
Sorti en 1994 et réalisé par Claude Chabrol, L'Enfer est une œuvre et un projet assez unique en son genre. A savoir qu'à l'origine, le film a été écrit par Henri-Georges Clouzot, qui commença le tournage en 1964 avec Romy Schneider et Serge Reggiani dans les rôles principaux, mais sans pouvoir le finir. Ce n'est que trente ans plus tard, que Claude Chabrol en reprend le scénario pour faire son film avec Emmanuelle Béart et François Cluzet. Et tout comme La Cérémonie sorti l'année suivante (1995), L'Enfer est un thriller psychologique qui rend hommage à Alfred Hitchcock, en jouant sur le suspense et le faux-semblant. On pense bien sûr et en premier lieu à Sueurs Froides.
Dans L'Enfer, nous suivons Paul Prieur (François Cluzet) un aubergiste qui a tout pour être heureux, une auberge qui marche bien et sa femme Nelly (Emmanuelle Béart qui est magnifique) qu'il aime éperdument. Mais voilà, petit à petit il va développer une jalousie maladive qui le pousse à malmener sa femme, péter les plombs plus d'une fois et la vie tranquille du couple va peu à peu basculer dans l’enfer. Paul c'est le portrait parfait du mari toxique et du pervers narcissique. Le film nous fait rentrer dans sa folie et dans sa perdition, avec ce venin de la jalousie qui pénètre peu à peu dans son esprit.
Dés le début du film, on sent qu'il y a quelque chose qui cloche dans ce bonheur de façade. Claude Chabrol filme la construction du bonheur, la rencontre entre les deux futurs époux, le mariage, la naissance de l'enfant ... mais tout ça semble bien trop précipité. Le réalisateur va jouer avec la perception du spectateur qui, comme un voyeur, voit Paul perdre totalement pied avec la réalité, entre hallucination, rêve et fantasme. Ce n'est pas pour rien si on le surnomme le Hitchcock français. Admirateur obsessionnel d’Alfred Hitchcock, son influence est évidente ici avec ce jeu sur le faux-semblant et sur la perception (déformée) de la réalité.
C'est l'un des rôles les plus marquants pour François Cluzet, dans la peau d'un personnage tourmenté jusqu’à la folie. La jalousie et la parano ne font pas bon ménage et poussent Paul dans un comportement autodestructeur et excessif. L'interprétation de François Cluzet est très intense, toujours à l'extrême limite du surjeu, sans jamais le franchir. Et pour donner la réplique à François Cluzet, vous avez Emmanuelle Béart qui est bouleversante dans la peau de Nelly. Belle, rayonnante et joyeuse, on comprend tout de suite pourquoi Paul est fou amoureux d'elle.
Le film de Claude Chabrol est très certainement très différent de ce qu'aurait pu donner Henri-Georges Clouzot, s’il avait pu terminer son tournage. Henri-Georges Clouzot avait pour ambition de révolutionner le cinéma avec un côté expérimental très appuyé (plusieurs séquences de 1964 ont été retrouvées et apparaissent dans un documentaire sorti en 2009), mais l'ambition de Claude Chabrol est tout autre, montrer de façon convaincante comment la jalousie peut rendre fou. Tout comme le personnage principal, le spectateur se perd entre rêve et réalité, une descente aux enfers dont on ne ressort pas indemne.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Claude Chabrol filme la construction du bonheur, la rencontre entre les deux futurs époux, le mariage, la naissance de l'enfant ... mais tout ça semble bien trop précipité. Le réalisateur va jouer avec la perception du spectateur qui, comme un voyeur, voit Paul perdre totalement pied avec la réalité, entre hallucination, rêve et fantasme. Ce n'est pas pour rien si on le surnomme le Hitchcock français. Admirateur obsessionnel d’Alfred Hitchcock, son influence est évidente ici avec ce jeu sur le faux-semblant et sur la perception (déformée) de la réalité.
Bon, la première fois je n'ai rien dit, mais vu que tu cites le nom exact du principal intéressé à deux paragraphes de distance, je suis bien obligé d'intervenir : le Hitchcock français c'est et ça a toujours été Clouzot. Que ce soit dans les thématiques ou dans le style, c'est le réalisateur qui se rapproche le plus du Maître : L'Assassin habite au 21, Le Corbeau, Le Salaire de la Peur et, surtout et bien sûr, Les Diaboliques, dont tout cinéphile sait que l'adaptation a été soufflée au nez et à la barbe d'Hitchcock qui lorgnait dessus.
Les deux hommes étaient unis par un mélange d'estime réciproque et de rivalité féroce... et ils étaient aussi connus pour être des réalisateurs assez pénibles avec leurs acteurs. A quoi s'ajoute une accusation de collaborationnisme pour Clouzot dont Le Corbeau (financé par la Continental, d'où l'accusation) fait pourtant plus songer à La Peste de Camus par son ambiance qu'autre chose.
Chabrol était un très bon réalisateur mais un peu trop porté sur une critique aigüe et systématique de la bourgeoisie, ce qui donnait à ses films un petit arrière-goût de tract militant. Pas ma tasse de thé.
François- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Pour moi Clouzot c'est Clouzot, il s'est fait un nom tout seul. Parler de lui comme le "Hitchcock français" ça reviendrait à le rabaisser, il mérite mieux que ça. Et puis c'est un réalisateur de la même génération que Hitchcock. L'influence d'Alfred Hitchcock se fait surtout ressentir chez la génération suivante, avec Brian De Palma par exemple.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de regarder (enfin) Alien Romulus.
Je sais pas pourquoi, j'ai eu envie de revenir ici, poster un truc et dire à quel point il était merdique.
voilà
Du coup, ça m'a aussi donné envie de remater Prometheus (ce chef d'oeuvre) la extended fan cuts et la chaos edition de 18giga là, mais d'abord, je me suis lancé Covenant, dont je ne me rappelle QUE DALLE, si ce n'est ma note SensCritique (je lui avais mis 3) et pour le moment, j'aime beaucoup ce que je vois (j'en suis à 45 min) .
Est-ce que le film part en couille après la première heure ? ce qui expliquerait ma frustration à l'époque et ce 3 ? Ai-je perdu le peu de bon sens qu'il me restait ? Mes goûts ont-ils changé ? Pourquoi Ridley Scott n'a-t-il jamais sorti de Prometheus eXXXXtended ultra long version cut alors qu'il l'a fait pour la majorité de ses films? tant de questions.
Je sais pas pourquoi, j'ai eu envie de revenir ici, poster un truc et dire à quel point il était merdique.
voilà
Du coup, ça m'a aussi donné envie de remater Prometheus (ce chef d'oeuvre) la extended fan cuts et la chaos edition de 18giga là, mais d'abord, je me suis lancé Covenant, dont je ne me rappelle QUE DALLE, si ce n'est ma note SensCritique (je lui avais mis 3) et pour le moment, j'aime beaucoup ce que je vois (j'en suis à 45 min) .
Est-ce que le film part en couille après la première heure ? ce qui expliquerait ma frustration à l'époque et ce 3 ? Ai-je perdu le peu de bon sens qu'il me restait ? Mes goûts ont-ils changé ? Pourquoi Ridley Scott n'a-t-il jamais sorti de Prometheus eXXXXtended ultra long version cut alors qu'il l'a fait pour la majorité de ses films? tant de questions.
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
lessthantod a écrit:Je viens de mater L'Enfer de Claude chabrol ...
Sorti en 1994 et réalisé par Claude Chabrol, L'Enfer est une œuvre et un projet assez unique en son genre. A savoir qu'à l'origine, le film a été écrit par Henri-Georges Clouzot, qui commença le tournage en 1964 avec Romy Schneider et Serge Reggiani dans les rôles principaux, mais sans pouvoir le finir. Ce n'est que trente ans plus tard, que Claude Chabrol en reprend le scénario pour faire son film avec Emmanuelle Béart et François Cluzet. Et tout comme La Cérémonie sorti l'année suivante (1995), L'Enfer est un thriller psychologique qui rend hommage à Alfred Hitchcock, en jouant sur le suspense et le faux-semblant. On pense bien sûr et en premier lieu à Sueurs Froides.
Dans L'Enfer, nous suivons Paul Prieur (François Cluzet) un aubergiste qui a tout pour être heureux, une auberge qui marche bien et sa femme Nelly (Emmanuelle Béart qui est magnifique) qu'il aime éperdument. Mais voilà, petit à petit il va développer une jalousie maladive qui le pousse à malmener sa femme, péter les plombs plus d'une fois et la vie tranquille du couple va peu à peu basculer dans l’enfer. Paul c'est le portrait parfait du mari toxique et du pervers narcissique. Le film nous fait rentrer dans sa folie et dans sa perdition, avec ce venin de la jalousie qui pénètre peu à peu dans son esprit.
Dés le début du film, on sent qu'il y a quelque chose qui cloche dans ce bonheur de façade. Claude Chabrol filme la construction du bonheur, la rencontre entre les deux futurs époux, le mariage, la naissance de l'enfant ... mais tout ça semble bien trop précipité. Le réalisateur va jouer avec la perception du spectateur qui, comme un voyeur, voit Paul perdre totalement pied avec la réalité, entre hallucination, rêve et fantasme. Ce n'est pas pour rien si on le surnomme le Hitchcock français. Admirateur obsessionnel d’Alfred Hitchcock, son influence est évidente ici avec ce jeu sur le faux-semblant et sur la perception (déformée) de la réalité.
C'est l'un des rôles les plus marquants pour François Cluzet, dans la peau d'un personnage tourmenté jusqu’à la folie. La jalousie et la parano ne font pas bon ménage et poussent Paul dans un comportement autodestructeur et excessif. L'interprétation de François Cluzet est très intense, toujours à l'extrême limite du surjeu, sans jamais le franchir. Et pour donner la réplique à François Cluzet, vous avez Emmanuelle Béart qui est bouleversante dans la peau de Nelly. Belle, rayonnante et joyeuse, on comprend tout de suite pourquoi Paul est fou amoureux d'elle.
Le film de Claude Chabrol est très certainement très différent de ce qu'aurait pu donner Henri-Georges Clouzot, s’il avait pu terminer son tournage. Henri-Georges Clouzot avait pour ambition de révolutionner le cinéma avec un côté expérimental très appuyé (plusieurs séquences de 1964 ont été retrouvées et apparaissent dans un documentaire sorti en 2009), mais l'ambition de Claude Chabrol est tout autre, montrer de façon convaincante comment la jalousie peut rendre fou. Tout comme le personnage principal, le spectateur se perd entre rêve et réalité, une descente aux enfers dont on ne ressort pas indemne.
Ah bah tiens, c'est marrant, je l'ai vu y'a pas longtemps.
J'ai pas aimé du tout du tout, y'a un milliard de trucs qui vont pas, qui me font dire que c'est too much. (c'te réalisation plombée continuellement par des détails LOURDS, le fait qu'il insiste AUTANT sur absolument TOUT (de la goutte de sueur aux regards inquiets). Et j'ai trouvé les dialogues un peu chiants, pas élevés.
Néanmoins, j'avais très envie de le voir (de base j'aime bien Chabrol), et je suis contente qu'il t'ait plu.
Dans le même genre, un autre film m'a fait BEAUCOUP plus d'effets que celui-ci, Less, tu l'as déjà vu ? Le Bonheur
Je ne peux que le conseiller chaudement. Il m'avait marquée.
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le dernier bon film de Ridley Scott c'est environ Blade Runner, donc ses extended cut ou je sais plus quoi de ses dernières œuvres, merci mais non merci.
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