JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater La Chatte sur un toit brûlant ...
La Chatte sur un toit brûlant est un autre exemple, d'un phénomène fréquent dans les années 50. C'est l'adaptation d'une pièce de théâtre, dans laquelle toute les raisons d’être de la pièce, sont retirées lors du passage sur grand écran, ceci afin d’apaiser ces messieurs les censeurs. Tout de suite, je pense également à Sept ans de réflexion de Billy Wilder, l'adaptation d'une pièce qui traitait d'une affaire d'adultère, lui non plus ne pu passer le cap de la censure. Ici, dans La Chatte sur un toit brûlant, le sujet épineux de la pièce et dont est adapté le film, c'est l'homosexualité du personnage principal.
Pourquoi les studios veulent-ils faire des films à partir de pièces de théâtre, si c'est pour supprimer tout ce qui les rendait intéressantes en premier lieu ? Sans ce sous-texte sur l'homosexualité du personnage principal, La Chatte sur un toit brûlant perd tout ou presque des son intérêt. Au final, ça ne raconte pas grand-chose, sauf que Paul Newman et Elizabeth Taylor se détestent tout au long du film, jusqu’à ce qu’ils fassent un virage complet à 180° et se réconcilient dans la scène finale. Je suppose qu’à l’époque, réunir deux acteurs bankables était suffisant pour attirer les spectateurs dans les salles, mais ce n’est plus une raison suffisante de nos jours. Le film est tiède et fade, avec une direction artistique peu inspirée. Le résultat est tellement déceptif, que c'est à se demander pourquoi cette pièce de Tennessee Williams est considérée comme un classique du genre.
Comme pour toutes les adaptations théâtrales, de nombreuses scènes sont excessivement bavardes, surtout celles entre Brick (Paul Newman) et Big Daddy (Burl Ives) dans le dernier acte du film. Cet aspect bavard du film, c'est aussi ce qui fait sa force. Certains dialogues sont certes longs et verbeux, mais beaucoup d'autres sont très agréables, en particulier ceux impliquant le conflit entre Maggie (Elizabeth Taylor) et Mae (Madeleine Sherwood) et toute la scène au sous-sol entre Brick et Big Dady.
Toutes les performances d'acteurs sont excellentes, bien que Paul Newman dans le rôle de Brick soit un peu en retrait des autres. Ce n’est que vers la fin, dans la scène au sous-sol qu'il démontre tout son talent. Elizabeth Taylor est sur des montagnes russes émotionnelles, passant du flirt à l’agacement, du calme à l'agitation, le plus souvent dans une seule scène. Judith Anderson qui interprète Big Mama, est à la fois grossière et attendrissante, on compatit pour elle au moment où il faut soufflet les bougies du gâteau d’anniversaire et dans la scène de confrontation à la fin.
S'il y a une bonne raison pour voir ce film, c’est pour Burl Ives qui interprète big Dady. J'ai cru comprendre que son rôle a pris de l'importance dans le film par rapport à la pièce de théâtre, pour combler l'absence de propos sur l'homosexualité. Paul Newman et Elizabeth Taylor s’effacent en arrière-plan et le film devient l’histoire du Big Daddy. La performance d'acteur de Burl Ives est fascinante, en tant que patriarche aux portes de la mort. Ayant désespérément besoin d’un héritier digne de son nom pour poursuivre son héritage et les valeurs qu'il a instaurées, il se montre belliqueux et émotionnellement froid avec les membres de sa famille. C'est clairement le personnage le plus intéressant du film.
L'aspect le plus intéressant du film, c'est sa dynamique sociale. Brick et Maggie n'ont pas se plaindre, ils sont beaux, il sont jeunes et ils n'ont pas de problèmes d'argent. Ce sont de jeunes gens qui ont été gâtés par la vie et qui n'ont encore assumé aucune responsabilité, tandis qu'à l'inverse, Gooper et Mae sont l’incarnation même du couple sérieux voulant fondé une grande famille (le sixième rejeton est en route). Brick est un ancien joueur de football alcoolique, tandis que Gooper est un avocat d’entreprise. Malgré tout, Big Daddy et les spectateurs du film (et probablement aussi l'auteur de la pièce Tennessee Williams) préfèrent clairement Brick et Maggie à Gooper et Mae. Tous les aspects de la personnalité de Gooper et Mae, même ceux qui témoignent des valeurs traditionnelles, sont dépeints comme mesquins et calculateurs. Même si Gooper et Mae ont font tout ce qu'il faut pour s'attirer les bonnes faveurs de Big Dady, ils le font pour de mauvaises raisons. Ainsi, Big Dady se rend compte aux portes de la mort, que tout ce qui est important, c'est d’aimer, d'être aimé et d’exprimer cet amour.
Toujours est-il que tous ces bons points n'effacent pas le gros point noir du film, c'est à dire la censure dans les années 50. Il n’était tout simplement pas possible de filmer une pièce de théâtre sur l’incapacité d’un homme (se sachant ou pas) homosexuel à pardonner sa femme pour son rôle dans la mort de son pseudo-amant. En conséquence, le film élude toute la question et se concentre sur la sous-intrigue, à savoir qui héritera de Big Daddy quand il sera mort. Au final, le film manque de substance, c'est divertissant, mais pas particulièrement marquant.
La Chatte sur un toit brûlant est un autre exemple, d'un phénomène fréquent dans les années 50. C'est l'adaptation d'une pièce de théâtre, dans laquelle toute les raisons d’être de la pièce, sont retirées lors du passage sur grand écran, ceci afin d’apaiser ces messieurs les censeurs. Tout de suite, je pense également à Sept ans de réflexion de Billy Wilder, l'adaptation d'une pièce qui traitait d'une affaire d'adultère, lui non plus ne pu passer le cap de la censure. Ici, dans La Chatte sur un toit brûlant, le sujet épineux de la pièce et dont est adapté le film, c'est l'homosexualité du personnage principal.
Pourquoi les studios veulent-ils faire des films à partir de pièces de théâtre, si c'est pour supprimer tout ce qui les rendait intéressantes en premier lieu ? Sans ce sous-texte sur l'homosexualité du personnage principal, La Chatte sur un toit brûlant perd tout ou presque des son intérêt. Au final, ça ne raconte pas grand-chose, sauf que Paul Newman et Elizabeth Taylor se détestent tout au long du film, jusqu’à ce qu’ils fassent un virage complet à 180° et se réconcilient dans la scène finale. Je suppose qu’à l’époque, réunir deux acteurs bankables était suffisant pour attirer les spectateurs dans les salles, mais ce n’est plus une raison suffisante de nos jours. Le film est tiède et fade, avec une direction artistique peu inspirée. Le résultat est tellement déceptif, que c'est à se demander pourquoi cette pièce de Tennessee Williams est considérée comme un classique du genre.
Comme pour toutes les adaptations théâtrales, de nombreuses scènes sont excessivement bavardes, surtout celles entre Brick (Paul Newman) et Big Daddy (Burl Ives) dans le dernier acte du film. Cet aspect bavard du film, c'est aussi ce qui fait sa force. Certains dialogues sont certes longs et verbeux, mais beaucoup d'autres sont très agréables, en particulier ceux impliquant le conflit entre Maggie (Elizabeth Taylor) et Mae (Madeleine Sherwood) et toute la scène au sous-sol entre Brick et Big Dady.
Toutes les performances d'acteurs sont excellentes, bien que Paul Newman dans le rôle de Brick soit un peu en retrait des autres. Ce n’est que vers la fin, dans la scène au sous-sol qu'il démontre tout son talent. Elizabeth Taylor est sur des montagnes russes émotionnelles, passant du flirt à l’agacement, du calme à l'agitation, le plus souvent dans une seule scène. Judith Anderson qui interprète Big Mama, est à la fois grossière et attendrissante, on compatit pour elle au moment où il faut soufflet les bougies du gâteau d’anniversaire et dans la scène de confrontation à la fin.
S'il y a une bonne raison pour voir ce film, c’est pour Burl Ives qui interprète big Dady. J'ai cru comprendre que son rôle a pris de l'importance dans le film par rapport à la pièce de théâtre, pour combler l'absence de propos sur l'homosexualité. Paul Newman et Elizabeth Taylor s’effacent en arrière-plan et le film devient l’histoire du Big Daddy. La performance d'acteur de Burl Ives est fascinante, en tant que patriarche aux portes de la mort. Ayant désespérément besoin d’un héritier digne de son nom pour poursuivre son héritage et les valeurs qu'il a instaurées, il se montre belliqueux et émotionnellement froid avec les membres de sa famille. C'est clairement le personnage le plus intéressant du film.
L'aspect le plus intéressant du film, c'est sa dynamique sociale. Brick et Maggie n'ont pas se plaindre, ils sont beaux, il sont jeunes et ils n'ont pas de problèmes d'argent. Ce sont de jeunes gens qui ont été gâtés par la vie et qui n'ont encore assumé aucune responsabilité, tandis qu'à l'inverse, Gooper et Mae sont l’incarnation même du couple sérieux voulant fondé une grande famille (le sixième rejeton est en route). Brick est un ancien joueur de football alcoolique, tandis que Gooper est un avocat d’entreprise. Malgré tout, Big Daddy et les spectateurs du film (et probablement aussi l'auteur de la pièce Tennessee Williams) préfèrent clairement Brick et Maggie à Gooper et Mae. Tous les aspects de la personnalité de Gooper et Mae, même ceux qui témoignent des valeurs traditionnelles, sont dépeints comme mesquins et calculateurs. Même si Gooper et Mae ont font tout ce qu'il faut pour s'attirer les bonnes faveurs de Big Dady, ils le font pour de mauvaises raisons. Ainsi, Big Dady se rend compte aux portes de la mort, que tout ce qui est important, c'est d’aimer, d'être aimé et d’exprimer cet amour.
Toujours est-il que tous ces bons points n'effacent pas le gros point noir du film, c'est à dire la censure dans les années 50. Il n’était tout simplement pas possible de filmer une pièce de théâtre sur l’incapacité d’un homme (se sachant ou pas) homosexuel à pardonner sa femme pour son rôle dans la mort de son pseudo-amant. En conséquence, le film élude toute la question et se concentre sur la sous-intrigue, à savoir qui héritera de Big Daddy quand il sera mort. Au final, le film manque de substance, c'est divertissant, mais pas particulièrement marquant.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Top Secret des ZAZ ...
Sorti quatre ans après Y a-t-il un pilote dans l'avion, Top Secret est le second film de la fine équipe des ZAZ (les trois compères David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker). Beaucoup moins connu du grand public que son ainé, Top Secret mériterait pourtant d'être plus reconnu. Dans Top Secret on retrouve l'exacte même recette qui a fait le succès de Y a-t-il un pilote dans l'avion, à la seule différence qu'ici on passe de la parodie du film catastrophe à la parodie du film de guerre.
Une idole américaine du rock 'n' roll Nick Rivers (Val Kilmer) passe derrière le rideau de fer, en Allemagne de l'Est, pour participer à un festival culturel, mais très vite il se retrouve impliqué involontairement dans le mouvement de résistance locale.
Oubliez le plot en lui-même, l’intérêt principal du film repose sur l'envie de voir Elvis Presley jouer dans un film sur la résistance Française. Non seulement c’est un monde bizarre, mais en plus les ZAZ semblent jouer avec le temps et l’histoire, l’Allemagne de l’Est communiste étant dépeinte ici comme une sorte de dispositif nazi en temps de guerre !
Pour son tout premier film, Val Kilmer est excellent dans le registre de la comédie, au point où vous vous demandez s’il n’a pas manqué sa vocation. Il sait chanter et surtout danser, mieux que beaucoup d'autres vrais chanteurs/danseurs. Il prouvera par la suite dans The Doors qu’il est vraiment très à l'aise dans ce registre. Son jeu s'inscrit dans la grande tradition des héros à la ZAZ (aka Leslie Nielsen dans les Y-a-t-il et Charlie Sheen dans les Hot Shots), il joue donc son rôle avec grand sérieux, totalement au premier degré. C'est une condition sine qua non pour que la satire fonctionne. On a aussi droit à des petits rôles d'Omar Sharif, de Michael Gough (Alfred dans les Batman de Tim Burton) et même de Peter Cushing, à la limite du caméo pour ce dernier.
L'hystérie des fans d'Elvis est tournée en dérision ici et c'est très drôle. Et puis vous avez des gags visuels, parfois en second plans, qui sont réellement hilarants. Le gag de la statue du pigeon, avec les trois gardes nazis qui se posent dessus pour y uriner, est l’un des meilleurs gags de toute l’histoire du cinéma. Il y a aussi cet autre gag hilarant en second plan, qui voit la gare défiler au lieu du train. Je défie quiconque de ne pas en rire et pourtant ça n'a aucun sens.
Top Secret est une comédie vraiment très drôle des ZAZ. L’intrigue est une parodie des films sur la seconde guerre mondiale avec la résistance française et il est impossible de ne pas rire tout au long des aventures de Nick Rivers en Allemagne de l’Est. Val Kilmer vole la vedette à tout le monde en ersatz d'Elvis, avec des performances scéniques magnifiques. Et en plus il chante la plupart des chansons.
Edit : le gag du pigeon en question ...
Sorti quatre ans après Y a-t-il un pilote dans l'avion, Top Secret est le second film de la fine équipe des ZAZ (les trois compères David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker). Beaucoup moins connu du grand public que son ainé, Top Secret mériterait pourtant d'être plus reconnu. Dans Top Secret on retrouve l'exacte même recette qui a fait le succès de Y a-t-il un pilote dans l'avion, à la seule différence qu'ici on passe de la parodie du film catastrophe à la parodie du film de guerre.
Une idole américaine du rock 'n' roll Nick Rivers (Val Kilmer) passe derrière le rideau de fer, en Allemagne de l'Est, pour participer à un festival culturel, mais très vite il se retrouve impliqué involontairement dans le mouvement de résistance locale.
Oubliez le plot en lui-même, l’intérêt principal du film repose sur l'envie de voir Elvis Presley jouer dans un film sur la résistance Française. Non seulement c’est un monde bizarre, mais en plus les ZAZ semblent jouer avec le temps et l’histoire, l’Allemagne de l’Est communiste étant dépeinte ici comme une sorte de dispositif nazi en temps de guerre !
Pour son tout premier film, Val Kilmer est excellent dans le registre de la comédie, au point où vous vous demandez s’il n’a pas manqué sa vocation. Il sait chanter et surtout danser, mieux que beaucoup d'autres vrais chanteurs/danseurs. Il prouvera par la suite dans The Doors qu’il est vraiment très à l'aise dans ce registre. Son jeu s'inscrit dans la grande tradition des héros à la ZAZ (aka Leslie Nielsen dans les Y-a-t-il et Charlie Sheen dans les Hot Shots), il joue donc son rôle avec grand sérieux, totalement au premier degré. C'est une condition sine qua non pour que la satire fonctionne. On a aussi droit à des petits rôles d'Omar Sharif, de Michael Gough (Alfred dans les Batman de Tim Burton) et même de Peter Cushing, à la limite du caméo pour ce dernier.
L'hystérie des fans d'Elvis est tournée en dérision ici et c'est très drôle. Et puis vous avez des gags visuels, parfois en second plans, qui sont réellement hilarants. Le gag de la statue du pigeon, avec les trois gardes nazis qui se posent dessus pour y uriner, est l’un des meilleurs gags de toute l’histoire du cinéma. Il y a aussi cet autre gag hilarant en second plan, qui voit la gare défiler au lieu du train. Je défie quiconque de ne pas en rire et pourtant ça n'a aucun sens.
Top Secret est une comédie vraiment très drôle des ZAZ. L’intrigue est une parodie des films sur la seconde guerre mondiale avec la résistance française et il est impossible de ne pas rire tout au long des aventures de Nick Rivers en Allemagne de l’Est. Val Kilmer vole la vedette à tout le monde en ersatz d'Elvis, avec des performances scéniques magnifiques. Et en plus il chante la plupart des chansons.
Edit : le gag du pigeon en question ...
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Kristof offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
il était excellent ce filmlessthantod a écrit:Je viens de mater Top Secret des ZAZ ...
Sorti quatre ans après Y a-t-il un pilote dans l'avion, Top Secret est le second film de la fine équipe des ZAZ (les trois compères David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker). Beaucoup moins connu du grand public que son ainé, Top Secret mériterait pourtant d'être plus reconnu. Dans Top Secret on retrouve l'exacte même recette qui a fait le succès de Y a-t-il un pilote dans l'avion, à la seule différence qu'ici on passe de la parodie du film catastrophe à la parodie du film de guerre.
Une idole américaine du rock 'n' roll Nick Rivers (Val Kilmer) passe derrière le rideau de fer, en Allemagne de l'Est, pour participer à un festival culturel, mais très vite il se retrouve impliqué involontairement dans le mouvement de résistance locale.
Oubliez le plot en lui-même, l’intérêt principal du film repose sur l'envie de voir Elvis Presley jouer dans un film sur la résistance Française. Non seulement c’est un monde bizarre, mais en plus les ZAZ semblent jouer avec le temps et l’histoire, l’Allemagne de l’Est communiste étant dépeinte ici comme une sorte de dispositif nazi en temps de guerre !
je ne sais pas si tu l'as vu, mais "1941" de Spielberg est très bon aussi en parodie de film de guerre
tikiandskull- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Non pas vu 1941, c'est l'un des très rares Spielberg que je n'ai jamais vu avec Sugarland Express ... ce sont même les 2 seuls Spielberg que je n'ai jamais vu.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Par contre pour le trouver ça doit pas être évident, mais je pense vraiment que ça devrait te plaire y'a quelques scènes assez dingueslessthantod a écrit:Non pas vu 1941, c'est l'un des très rares Spielberg que je n'ai jamais vu avec Sugarland Express ... ce sont même les 2 seuls Spielberg que je n'ai jamais vu.
tikiandskull- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Merci pour le conseil de regardure :)
On ne voit pas souvent Spielberg s'aventurer sur le terrain de la comédie, mais j'ai vraiment beaucoup aimé de lui Attrapes-moi si tu peux et Le Terminal.
On ne voit pas souvent Spielberg s'aventurer sur le terrain de la comédie, mais j'ai vraiment beaucoup aimé de lui Attrapes-moi si tu peux et Le Terminal.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Y'a un monde entre ces 2 films et 1941
tikiandskull- Patient contaminé
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Will Sharp, un vétéran décoré fait appel à la seule personne indigne de confiance, son frère adoptif Danny pour trouver l’argent afin de couvrir les frais médicaux de sa femme. Ce dernier, un charismatique criminel au long cours, au lieu de lui donner de l’argent, lui propose un coup : le plus grand braquage de banque de l’histoire de Los Angeles : 32 millions de dollars. Will, prêt à tout pour sauver sa femme, accepte. Mais quand leur affaire prend un tour spectaculairement désastreux, les deux frères n’ont pas d’autre choix que de détourner une ambulance avec à son bord un vieux flic mortellement blessé et l’ambulancière Cam Thompson. Pendant la course poursuite infernale qui s’ensuit, Will et Danny vont devoir échapper aux forces de l’ordre surmotivées postées aux 4 coins de la ville, tenter de garder leurs otages en vie et éviter de s’entre tuer tout en exécutant l’évasion la plus spectaculaire que la ville de Los Angeles n’ait jamais vue.
Lumière criarde, des gros flingues, des persos aux Q.I. limités, une belle brune, pas de doute le nouveau Michael Bay est là.
Comme d'hab', nous pouvons débrancher les cerveaux et nous laisser porter par cette série B sans sous-texte. Une sorte de mélange de Heat et Speed (en moins bien, bien sûr) avec un fond de wokisme post BLM (deux frères : un blanc, un noir, devinez qui est l'enculé ?) et nous avons un des films les plus "décomplexés" de l'année.
Con mais divertissant.
Dernière édition par dami1 le Dim 1 Mai 2022 - 10:03, édité 1 fois
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Frankenstein Junior ...
Tout au long de sa carrière, Mel Brooks a mis tout son génie comique dans la satire et la parodie. Il s'attaqua à tous les genres, en parodiant les films de guerre, les films de science-fiction, à l'histoire ... Dans Frankenstein Junior qui nous intéresse ici, il s'attaque au film d’horreur en prenant l’un des personnages les plus emblématique d’Universal, le monstre créé par le baron von Frankenstein.
Mel Brooks fait entrer la saga Frankenstein dans la première moitié du vingtième siècle avec le petit fils du baron. Après plusieurs générations d’expérimentation sur la vie éternelle, Frankenstein Junior va-t-il assumer l'héritage de son illustre grand père et accéder à son tour au moyen de donner la vie ?
Gene Wilder porte une double casquette sur ce film. Non seulement c'est lui qui incarne Frankenstein Junior, mais c'est aussi lui qui est à l'origine du scénario (coécrit avec Mel Brooks). Cette nouvelle version de cette famille de génies la plus incomprise du monde des sciences, porte donc vraiment la patte de Gene Wilder. Mel Brooks se fait donc plus discrèt ici, lui qui est généralement à l'origine du scénario de tous ses films.
C'est fascinant de constater que le petit fils du baron reproduise les mêmes erreurs qui ont été commises par son illustre ancêtre, en donnant vie au monstre joué par Peter Boyle. L'histoire suit donc le même canevas scénaristique que les films des années 30, en piochant tous ses éléments dans Frankenstein et La fiancée de Frankenstein (et un peu dans Le fils de Frankenstein aussi). Cependant, Gene Wilder y introduit quelques nouveautés.
Ainsi, dans cette nouvelle version de Gene Wilder, lorsque les sciences échouent, la psychologie prend le relais. Le docteur pense avoir trouvé le moyen d'apaiser le cerveau malade (abnormal dans le texte) du monstre en transférant son fluide cérébral à lui. Le monstre a également une vie sexuelle dans Frankenstein Junior, lorsque Cloris Leachman (la fiancée du docteur) trouve certains de ses attributs des plus attrayants. En fin de compte, une dernière opération sur cette table chargée électriquement, semble résoudre les problèmes "psychologiques" du monstre.
La scène la plus drôle du film, c'est lorsque le docteur décide d'enseigner les sentiments humains au monstre. Le docteur et le monstre interprètent et dansent sur la chanson Puttin' On the Ritz devant un public médusé. Mais tout ça ne servira à rien lorsque Gene Wilder décide de transformer l’événement en désastre (à la manière de King Kong). C'est la scène la plus réussie du film et je me demande si c'est une idée de Mel Brooks ou si c'est du 100 % Gene Wilder.
La majeure partie des blagues sont du vaudeville et la direction artistique du film s'inspire du Frankenstein originel de 1931, allant même jusqu’à utiliser bon nombre des mêmes accessoires et décors. Bien que certaines scènes soient originales et très drôles (le passage sur Puttin' on the Ritz par exemple), la majeure partie de l’intrigue est presque un copier-coller des films originaux. A mes yeux, c'est donc un vrai hommage et non une parodie du Frankenstein originel, en témoigne également l’utilisation du noir et blanc.
Frankenstein Junior ne ressemble pas vraiment aux comédies parodiques dont nous avait habitué Mel Brooks. Prenez La Folle Histoire de l'Espace par exemple, qui parodie La Guerre des étoiles de George Lucas. Le film ne suit pas l’intrigue du film originel de trop près, s’écarte de presque toutes les manières, y incorporant d’autres références de films de science-fiction. Bien qu’il ne soit peut-être pas le meilleur film de Mel Brooks, La Folle Histoire de l'Espace est une comédie plus grand public (les gags s'enchainent à un rythme beaucoup plus élevé) avec un humour plus potache.
Frankenstein Junior est pourtant une comédie très populaire, obtenant une note de 7.3 sur senscritique (et 8/10 sur imdb) et considéré par beaucoup comme la meilleure comédie de Mel Brooks, voire même l’une des comédies les plus drôles de tous les temps. Est-ce un bon film ? Oui, c'est même selon moi le meilleur film de Mel Brooks. Est-ce drôle ? Oui et non. C'est drôle, mais pas hilarant. Je ne pense pas que ce soit la comédie la plus drôle de Mel Brooks ou l’une des comédies les drôles de tous les temps. Par contre, c'est un excellent hommage au monstre de Frankenstein.
Tout au long de sa carrière, Mel Brooks a mis tout son génie comique dans la satire et la parodie. Il s'attaqua à tous les genres, en parodiant les films de guerre, les films de science-fiction, à l'histoire ... Dans Frankenstein Junior qui nous intéresse ici, il s'attaque au film d’horreur en prenant l’un des personnages les plus emblématique d’Universal, le monstre créé par le baron von Frankenstein.
Mel Brooks fait entrer la saga Frankenstein dans la première moitié du vingtième siècle avec le petit fils du baron. Après plusieurs générations d’expérimentation sur la vie éternelle, Frankenstein Junior va-t-il assumer l'héritage de son illustre grand père et accéder à son tour au moyen de donner la vie ?
Gene Wilder porte une double casquette sur ce film. Non seulement c'est lui qui incarne Frankenstein Junior, mais c'est aussi lui qui est à l'origine du scénario (coécrit avec Mel Brooks). Cette nouvelle version de cette famille de génies la plus incomprise du monde des sciences, porte donc vraiment la patte de Gene Wilder. Mel Brooks se fait donc plus discrèt ici, lui qui est généralement à l'origine du scénario de tous ses films.
C'est fascinant de constater que le petit fils du baron reproduise les mêmes erreurs qui ont été commises par son illustre ancêtre, en donnant vie au monstre joué par Peter Boyle. L'histoire suit donc le même canevas scénaristique que les films des années 30, en piochant tous ses éléments dans Frankenstein et La fiancée de Frankenstein (et un peu dans Le fils de Frankenstein aussi). Cependant, Gene Wilder y introduit quelques nouveautés.
Ainsi, dans cette nouvelle version de Gene Wilder, lorsque les sciences échouent, la psychologie prend le relais. Le docteur pense avoir trouvé le moyen d'apaiser le cerveau malade (abnormal dans le texte) du monstre en transférant son fluide cérébral à lui. Le monstre a également une vie sexuelle dans Frankenstein Junior, lorsque Cloris Leachman (la fiancée du docteur) trouve certains de ses attributs des plus attrayants. En fin de compte, une dernière opération sur cette table chargée électriquement, semble résoudre les problèmes "psychologiques" du monstre.
La scène la plus drôle du film, c'est lorsque le docteur décide d'enseigner les sentiments humains au monstre. Le docteur et le monstre interprètent et dansent sur la chanson Puttin' On the Ritz devant un public médusé. Mais tout ça ne servira à rien lorsque Gene Wilder décide de transformer l’événement en désastre (à la manière de King Kong). C'est la scène la plus réussie du film et je me demande si c'est une idée de Mel Brooks ou si c'est du 100 % Gene Wilder.
La majeure partie des blagues sont du vaudeville et la direction artistique du film s'inspire du Frankenstein originel de 1931, allant même jusqu’à utiliser bon nombre des mêmes accessoires et décors. Bien que certaines scènes soient originales et très drôles (le passage sur Puttin' on the Ritz par exemple), la majeure partie de l’intrigue est presque un copier-coller des films originaux. A mes yeux, c'est donc un vrai hommage et non une parodie du Frankenstein originel, en témoigne également l’utilisation du noir et blanc.
Frankenstein Junior ne ressemble pas vraiment aux comédies parodiques dont nous avait habitué Mel Brooks. Prenez La Folle Histoire de l'Espace par exemple, qui parodie La Guerre des étoiles de George Lucas. Le film ne suit pas l’intrigue du film originel de trop près, s’écarte de presque toutes les manières, y incorporant d’autres références de films de science-fiction. Bien qu’il ne soit peut-être pas le meilleur film de Mel Brooks, La Folle Histoire de l'Espace est une comédie plus grand public (les gags s'enchainent à un rythme beaucoup plus élevé) avec un humour plus potache.
Frankenstein Junior est pourtant une comédie très populaire, obtenant une note de 7.3 sur senscritique (et 8/10 sur imdb) et considéré par beaucoup comme la meilleure comédie de Mel Brooks, voire même l’une des comédies les plus drôles de tous les temps. Est-ce un bon film ? Oui, c'est même selon moi le meilleur film de Mel Brooks. Est-ce drôle ? Oui et non. C'est drôle, mais pas hilarant. Je ne pense pas que ce soit la comédie la plus drôle de Mel Brooks ou l’une des comédies les drôles de tous les temps. Par contre, c'est un excellent hommage au monstre de Frankenstein.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai rematé Eyes Wide Shut ...
Eyes Wide Shut, c'est quoi au juste ? Eyes Wide Shut, c'est une méditation sur la sexualité et son lien avec le mariage, la mort et l’argent. C’est un commentaire fascinant sur le monde moderne et un film rare, qui ose examiner notre rapport avec le sexe, aussi passionnément que n’importe quelle autre question.
Dans Eyes Wide Shut, la tension ne se ressent pas dans l'intrigue, elle se ressent dans les dialogues. Concernant les questions abordées dans le film, elles ne sont pas toujours suffisamment explicites et peuvent parfois engendrer une certaine confusion. Et puis il n’y a pas de résolution nette à la fin, la vie continue, tout simplement ! Vous pouvez très bien regarder le film et penser à la fin, que tout ça, ça ne dit pas grand chose. Ensuite, vous prenez du recul et vous réalisez, qu'en réalité, le film a beaucoup de choses à dire.
Si Eyes Wide Shut est un film largement sous-estimé au sein de la filmographie de Stanley Kubrick, c'est à mon avis parce qu'il a été incompris. C’est dommage que ce film ait été vendu au grand public comme un vulgaire thriller érotique. C'est également regrettable que le film ait fait plus parler de lui pour les fantasmes qui entourent son tournage, que pour sa mise en scène ou son propos. S’il avait été encore en vie avant que le film sorte en salles, Stanley Kubrick n’aurait pas permis cette campagne de marketing pour la promotion du film.
Alors bien sûr, il y a beaucoup d’érotisme dans ce film, mais ceux qui y vont à la recherche de frissons "sexuels" vont être (et ont été) terriblement déçus. C'est une œuvre bien plus profonde qu'il n'y parait et comme à l'accoutumée avec le bonhomme, c'est un film splendide sur le plan visuel et de la musique.
La réalisation, la photographie et la direction artistiques méritent à elles seules de voir le film. Les décors sont des personnages réels du film, ils respirent, vivent et brillent de milles feux. Stanley Kubrick était un maître de mise en scène, il utilise de longs plans avec ses fameux travelling et ceux de toutes sortes (avant, arrière ...). Tom Cruise et Nicole Kidman sont à leur meilleur et le casting de seconds rôles est également très solide.
C’est la magie de Stanley Kubrick avec la caméra, qui donne de la cohérence au tout. A travers ses yeux, tout son travail sur le visuel prend forme, une technique cinématographique d’une beauté à couper le souffle, un perfectionnisme à toute épreuve, précis, réduisant les dialogues au minimum avec une musique confuse et discordante. Nous sommes là en présence d’un cérémoniel étrange et pittoresque de toute beauté.
Bref, Eyes Wide Shut n'est nullement un film mineur au sein de la filmographie de Stanley Kubrick, c'est au contraire un film digne de son grand réalisateur.
Eyes Wide Shut, c'est quoi au juste ? Eyes Wide Shut, c'est une méditation sur la sexualité et son lien avec le mariage, la mort et l’argent. C’est un commentaire fascinant sur le monde moderne et un film rare, qui ose examiner notre rapport avec le sexe, aussi passionnément que n’importe quelle autre question.
Dans Eyes Wide Shut, la tension ne se ressent pas dans l'intrigue, elle se ressent dans les dialogues. Concernant les questions abordées dans le film, elles ne sont pas toujours suffisamment explicites et peuvent parfois engendrer une certaine confusion. Et puis il n’y a pas de résolution nette à la fin, la vie continue, tout simplement ! Vous pouvez très bien regarder le film et penser à la fin, que tout ça, ça ne dit pas grand chose. Ensuite, vous prenez du recul et vous réalisez, qu'en réalité, le film a beaucoup de choses à dire.
Si Eyes Wide Shut est un film largement sous-estimé au sein de la filmographie de Stanley Kubrick, c'est à mon avis parce qu'il a été incompris. C’est dommage que ce film ait été vendu au grand public comme un vulgaire thriller érotique. C'est également regrettable que le film ait fait plus parler de lui pour les fantasmes qui entourent son tournage, que pour sa mise en scène ou son propos. S’il avait été encore en vie avant que le film sorte en salles, Stanley Kubrick n’aurait pas permis cette campagne de marketing pour la promotion du film.
Alors bien sûr, il y a beaucoup d’érotisme dans ce film, mais ceux qui y vont à la recherche de frissons "sexuels" vont être (et ont été) terriblement déçus. C'est une œuvre bien plus profonde qu'il n'y parait et comme à l'accoutumée avec le bonhomme, c'est un film splendide sur le plan visuel et de la musique.
La réalisation, la photographie et la direction artistiques méritent à elles seules de voir le film. Les décors sont des personnages réels du film, ils respirent, vivent et brillent de milles feux. Stanley Kubrick était un maître de mise en scène, il utilise de longs plans avec ses fameux travelling et ceux de toutes sortes (avant, arrière ...). Tom Cruise et Nicole Kidman sont à leur meilleur et le casting de seconds rôles est également très solide.
C’est la magie de Stanley Kubrick avec la caméra, qui donne de la cohérence au tout. A travers ses yeux, tout son travail sur le visuel prend forme, une technique cinématographique d’une beauté à couper le souffle, un perfectionnisme à toute épreuve, précis, réduisant les dialogues au minimum avec une musique confuse et discordante. Nous sommes là en présence d’un cérémoniel étrange et pittoresque de toute beauté.
Bref, Eyes Wide Shut n'est nullement un film mineur au sein de la filmographie de Stanley Kubrick, c'est au contraire un film digne de son grand réalisateur.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'adore eyes wide shut, principalement l'ambiance, l'histoire, les moments de tension. Je comprends tout à fait qu'on puisse ennuyer devant. C'est un film assez spécial.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
C'est le seul Kubrick que j'ai vu au moment de sa sortie et sur grand écran. Je m'en souviens encore comme un grand évènement et je ne suis pas prêt d'oublier le ressenti que j'ai eu en sortant de la salle. Toute la scène finale dans le manoir est assez dingue visuellement, ça prend toute son ampleur sur grand écran.
Alors ce n'est peut-être pas le meilleur de tous les Kubrick, mais c'est clairement un grand Kubrick.
Alors ce n'est peut-être pas le meilleur de tous les Kubrick, mais c'est clairement un grand Kubrick.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Visuellement sympa, belle mise en scène, mais je n'en ai pas retiré grand chose
_______________________________________________________
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le film avait un côté savoureux à sa sortie à cause du sujet (le couple, la passion qui s'estompe) et le couple qui prête ses traits dans le cadre de cette interprétation (Cruise et Kidman étaient alors en couple hors caméra).
La conclusion est en revanche...lunaire, cette histoire de société secrète, cette femme qui se sacrifie. A moins, qu'au crépuscule de son existence, Kurbrick ait voulu livrer une critique complotiste ?
Malgré ses vingt ans, le film reste toujours aussi plaisant à voir.
La conclusion est en revanche...lunaire, cette histoire de société secrète, cette femme qui se sacrifie. A moins, qu'au crépuscule de son existence, Kurbrick ait voulu livrer une critique complotiste ?
Malgré ses vingt ans, le film reste toujours aussi plaisant à voir.
dami1- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
ce coté "complotiste" ne m'a pas du tout convaincu
il aurait pu traiter le sujet du couple sans cet aspect je trouve
Sinon, rien à dire, c'est esthétiquement superbe...
(Kidman aussi )
il aurait pu traiter le sujet du couple sans cet aspect je trouve
Sinon, rien à dire, c'est esthétiquement superbe...
(Kidman aussi )
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Mel Brooks J'ai vu tous ces films, le pire pour moi reste "La folle histoire du monde" (qui fit suivi ensuite du meilleur Mel Brooks version parodique "La folle histoire de l'espace" /Space Balls) ou comment alterner le pire et le meilleur en quelques années
Le film débute bien mais s’essouffle trop, trop vite et manque de vraie scène burlesque, mais faire un film comique qui dure 1h30 sans avoir de trou d'air reste compliqué. Celui-ci est vraiment trop juste par rapport au reste de la filmographie de Mel Brooks...
A côté de ça il y a d'autres films moins connus mais qui méritent vraiment d'être vus comme La dernière folie de Mel Brooks (titre merdique FR qui donne Silent Movie en original, bien plus proche du concept film muet qu'est cet opus), Le grand frisson (High Anxiety in english que j’adore mais qui n'a pas forcément les faveurs de tout le monde) et enfin Chienne de vie, peut être le moins drôle de Brooks mais qui est intéressant et différent je trouve (à classer dans comédie tout court en fait).
Il y a d'autres films aussi mais je ne vais pas tous les citer ici.
Brooks est aussi sur le coup de la série Max la menace des années 60 et il a toujours été attaché à Broadway, donc à la comédie musicale par essence (ça se voit dans les films aussi).
Concernant Frankenstein Jr, ce n'est pas mon préféré mais il y a quand même des passages mythiques et du comique de répétition bien placé, ce film a quelque chose de toute évidence et vu qu'il englobe le regretté Gene Wilder alors je dis +1 (Charlie et la Chocolaterie de 1971).
Mel Brooks, et à un degré moindre G. Wilder, c'est la patte de l'humour américain ayant pour origine des juifs européens, humour spécifique plus ou moins ressenti dans les films d'ailleurs et parfois même reproché à M. Brooks (Le mystère des 12 chaises). On aime ou pas, c'est comme tout.
Moi j'apprécie toujours autant regarder de temps en temps un film de Brooks même si je les connais tous.
Le film débute bien mais s’essouffle trop, trop vite et manque de vraie scène burlesque, mais faire un film comique qui dure 1h30 sans avoir de trou d'air reste compliqué. Celui-ci est vraiment trop juste par rapport au reste de la filmographie de Mel Brooks...
A côté de ça il y a d'autres films moins connus mais qui méritent vraiment d'être vus comme La dernière folie de Mel Brooks (titre merdique FR qui donne Silent Movie en original, bien plus proche du concept film muet qu'est cet opus), Le grand frisson (High Anxiety in english que j’adore mais qui n'a pas forcément les faveurs de tout le monde) et enfin Chienne de vie, peut être le moins drôle de Brooks mais qui est intéressant et différent je trouve (à classer dans comédie tout court en fait).
Il y a d'autres films aussi mais je ne vais pas tous les citer ici.
Brooks est aussi sur le coup de la série Max la menace des années 60 et il a toujours été attaché à Broadway, donc à la comédie musicale par essence (ça se voit dans les films aussi).
Concernant Frankenstein Jr, ce n'est pas mon préféré mais il y a quand même des passages mythiques et du comique de répétition bien placé, ce film a quelque chose de toute évidence et vu qu'il englobe le regretté Gene Wilder alors je dis +1 (Charlie et la Chocolaterie de 1971).
Mel Brooks, et à un degré moindre G. Wilder, c'est la patte de l'humour américain ayant pour origine des juifs européens, humour spécifique plus ou moins ressenti dans les films d'ailleurs et parfois même reproché à M. Brooks (Le mystère des 12 chaises). On aime ou pas, c'est comme tout.
Moi j'apprécie toujours autant regarder de temps en temps un film de Brooks même si je les connais tous.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
effectivement déjà vu cette compil dans mes recherches
il n'y a pas tout par contre, étrange d'ailleurs que le film "Les producteurs" n'y soit pas
j'ai la totale aussi mais en combo BR + DVD parce que pas tous faciles à choper en BR
j'ai découvert Brooks un Noël du début des années 90 car la RTBF passait Space Balls (oui j'habitais le Nord à l'époque et je captais les chaînes belges)
je m'en souviens encore, j'avais enregistré sur VHS tellement j'avais kiffé ce film (je ne connaissais pas du tout Mel Brooks avant)
tu pourrais me préciser quels films ont la VF dans cette compil stp ? ce serait sympa de ta part
il n'y a pas tout par contre, étrange d'ailleurs que le film "Les producteurs" n'y soit pas
j'ai la totale aussi mais en combo BR + DVD parce que pas tous faciles à choper en BR
j'ai découvert Brooks un Noël du début des années 90 car la RTBF passait Space Balls (oui j'habitais le Nord à l'époque et je captais les chaînes belges)
je m'en souviens encore, j'avais enregistré sur VHS tellement j'avais kiffé ce film (je ne connaissais pas du tout Mel Brooks avant)
tu pourrais me préciser quels films ont la VF dans cette compil stp ? ce serait sympa de ta part
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
lessthantod a écrit:
Je viens de mater La Chatte sur un toit brûlant ...
qui oserait sortir un film avec un titre FR comme ça en 2022 ?
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
En fait, c'est pas un coffret UK mais US.Jack O'Lantern a écrit:
tu pourrais me préciser quels films ont la VF dans cette compil stp ? ce serait sympa de ta part
The twelve chairs -> fr mono
Blazing saddles -> fr mono
Young Frankenstein -> disque zoné
Silent movie -> fr mono
High anxiety -> fr 5.1
History of the world -> fr 5.1
To be or not to be -> fr mono
Spaceballs -> fr 5.1 DTS
Robin hood -> fr 5.1
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
En gros sur les 11 films de Mel Brooks, il manquerait the producer, tu sais s'il y a le français sur le blu ray anglais ?Jack O'Lantern a écrit:ah ouais intéressant sur la totalité !
merci
Chienne de vie, blu ray espagnol qué asco de vida, même question.
Young Frankenstein, le blu ray anglais semble avoir le français.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
il y a 13 films avec "To be or not to be" et "Dracula mort et heureux de l'être" (avec le mythique Leslie Nielsen) en plus
je te donne les codes barres des 5 BR FR que j'ai de M Brooks :
Le shérif est en prison 7321910828380 (qq bonus avec)
La folle histoire du monde 3344428054359 (ed simple)
Frankenstein JR 3344428054366 (ed simple)
La dernière folie de Mel Brooks 3573310010122 (quel titre de merde vraiment )
Les producteurs 50ème anniversaire 5053083168117 (version restaurée)
les autres je les ai en DVD, je peux aussi te filer les codes barres
je te donne les codes barres des 5 BR FR que j'ai de M Brooks :
Le shérif est en prison 7321910828380 (qq bonus avec)
La folle histoire du monde 3344428054359 (ed simple)
Frankenstein JR 3344428054366 (ed simple)
La dernière folie de Mel Brooks 3573310010122 (quel titre de merde vraiment )
Les producteurs 50ème anniversaire 5053083168117 (version restaurée)
les autres je les ai en DVD, je peux aussi te filer les codes barres
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ça ira merci le shérif est en prison (Blazing saddles) et to be or not to be sont dans le coffret.
Je vais essayer de trouver Frankenstein jr et les producteurs.
Je vais essayer de trouver Frankenstein jr et les producteurs.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Jack O'Lantern a écrit:Mel Brooks J'ai vu tous ces films, le pire pour moi reste "La folle histoire du monde" (qui fit suivi ensuite du meilleur Mel Brooks version parodique "La folle histoire de l'espace" /Space Balls) ou comment alterner le pire et le meilleur en quelques années
jamais été fan de ses films, je trouve ca pas très drole (ou alors c'est la traduction qui est compliqué ?)
MAIS j'avoue que SPACE BALLS me fait quand meme bien marrer sur certains passages.
_______________________________________________________
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
disons que l'humour peut paraître aujourd'hui dépassée mais j'aime l'ambiance rétro de ses films et le ridicule de certaines scènes
mais je suis bon public en comédie, ça aide, après oui je te confirme (et pas que pour les Mel Brooks), les versions FR sont pas toujours super bien traduites (les jeux de mots surtout) ou du moins arrangées d'époque et donc plus très d'actu et plus marrant au final
mais je suis bon public en comédie, ça aide, après oui je te confirme (et pas que pour les Mel Brooks), les versions FR sont pas toujours super bien traduites (les jeux de mots surtout) ou du moins arrangées d'époque et donc plus très d'actu et plus marrant au final
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Attention les versions US ont une piste fr canada avec des dialogues différents des versions truefr.
Moi, je n'aime pas du tout les mel Brooks. Mais c'est comme tout, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
Moi, je n'aime pas du tout les mel Brooks. Mais c'est comme tout, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Only God Forgives ...
Nicholas Winding Refn est-il victime du complexe d’Œdipe? Aprés avoir vu ce film, on peut légitimement se poser la question.
Tout d’abord, oubliez tout de suite son précédent film, Drive. Si vous connaissez le cinéma de Nicolas Winding Refn et que vous l’aimez, alors vous apprécierez Only God Forgives. Si du réalisateur, vous n’avez vu que Drive et que vous pensiez que son nouveau film s'inscrirait dans sa continuité (à cause du même acteur, d’une cinématographie similaire, du même style musical ...), alors vous serez déçu. La bande-annonce peut donner cette impression et ça se comprend d'un point de vu marketing, histoire d'attirer le plus de monde en salles, mais ce serait trompeur car ce film est très différent.
En vrai, Only God Forgives ressemble beaucoup à Bronson et encore plus à Valhalla Rising, s'inscrivant dans un récit onirique et s'éloignant d'une narration ancrée dans la réalité. On est donc loin du cinéma de ses débuts, de sa trilogie Pusher, qui se déroulait dans un monde bien réel et palpable.
Durant sa (jeune) carrière, Nicolas Winding Refn a effectué un virage dans son style cinématographique. Depuis Bronson il se sent plus à l'aise dans ce style onirique, limite fantastique. De plus, avant Drive, ses œuvres étaient surtout connues des plus curieux, de ceux qui recherchaient un regard nouveau sur le cinéma, bien que son style se rapproche beaucoup de ceux de William Friedkin et David Lynch. Drive fut son premier film aux Etats-Unis, mettant en vedette une star hollywoodienne (Ryan Gosling). Résultat, le film rencontra un énorme succès critique et au box-office, lui offrant son ticket d'entrée à Hollywood. Et pour son prochain projet, il choisit de s'atteler à Only God Forgives, un film qui lui permet d'approfondir son message (je dirais même qu'il se radicalise), tout en conservant un style très onirique.
Avec Only God Forgives, Nicholas Winding Refn se sent beaucoup plus philosophique, on retrouve l'esprit de Valhalla Rising. Sur la forme, le film possède de superbes décors, une photographie très travaillée, de l’action parfaitement lisible (caméra posée), des scènes qui semblent un peu détachées les unes des autres (narration onirique), peu de dialogues, des personnages qui ne manquent pas de profondeur malgré tout (ils communiquent et transmettent des émotions à travers les regards), une violence extrême mélangée à de la musique douce et/ou trance-électro. Sur le fond, le film traite de sujets philosophiques, profonds et durs, comme la recherche de vengeance, le besoin d'aimer et d'être aimé, la lutte entre bien et le mal, la famille, la relation maternelle ...
Côté casting, Ryan Gosling ne déçoit pas, une fois de plus. La poursuite de la collaboration entre l'acteur et le réalisateur danois est intéressante ici, du fait que Nicholas Winding Refn a voulu faire le contraire de ce qu’il a fait dans Drive, c'est à dire montrer la faiblesse de son personnage. Ryan Gosling n'a que 3 ou 4 lignes de dialogues tout au plus tout au long du film pour défendre son personnage et malgré tout, il s'en sort avec les louanges. Il traine son spleen, a le regard fuyant et se montre complètement soumis à sa mère, qui ne perd aucune occasion pour le rabaisser. La mère justement, Kristin Scott Thomas est très convaincante en baronne de la drogue terriblement badass. Elle apparait dans très peu de scènes, mais à chaque fois on ne voit qu'elle. Mais celui qui vole la vedette à tout le monde, c'est Vithaya Pansringarm dans le rôle du flic incorruptible et à la force mystique. L'acteur semble jouer son propre rôle, tellement il est convaincant. Il a parfaitement compris son personnage, le rendant encore plus mystérieux et fascinant encore.
Bref, Only God Forgives c’est un film qui joue beaucoup sur l'atmosphérique et l'ambiance. C'est aussi un film plus profond qu'il n'y parait, traitant de thèmes difficiles, généralement peu abordés au cinéma. Le message du film dépend vraiment de la façon dont vous l'interprétez et peut varier d’une personne à une autre. Et comme on pouvait s’y attendre avec Nicholas Winding Refn, il y a des moments de violence extrême, qui sont susceptibles de faire grimacer la plupart d'entre vous ... certaines scènes sont même à la limite du supportable ! De ce fait, Only God Forgives n'est pas fait pour tout le monde, il est même difficilement appréciable, mais je le recommanderais quand même à tous ceux qui veulent vivre une expérience nouvelle ... et très spéciale.
Nicholas Winding Refn est-il victime du complexe d’Œdipe? Aprés avoir vu ce film, on peut légitimement se poser la question.
Tout d’abord, oubliez tout de suite son précédent film, Drive. Si vous connaissez le cinéma de Nicolas Winding Refn et que vous l’aimez, alors vous apprécierez Only God Forgives. Si du réalisateur, vous n’avez vu que Drive et que vous pensiez que son nouveau film s'inscrirait dans sa continuité (à cause du même acteur, d’une cinématographie similaire, du même style musical ...), alors vous serez déçu. La bande-annonce peut donner cette impression et ça se comprend d'un point de vu marketing, histoire d'attirer le plus de monde en salles, mais ce serait trompeur car ce film est très différent.
En vrai, Only God Forgives ressemble beaucoup à Bronson et encore plus à Valhalla Rising, s'inscrivant dans un récit onirique et s'éloignant d'une narration ancrée dans la réalité. On est donc loin du cinéma de ses débuts, de sa trilogie Pusher, qui se déroulait dans un monde bien réel et palpable.
Durant sa (jeune) carrière, Nicolas Winding Refn a effectué un virage dans son style cinématographique. Depuis Bronson il se sent plus à l'aise dans ce style onirique, limite fantastique. De plus, avant Drive, ses œuvres étaient surtout connues des plus curieux, de ceux qui recherchaient un regard nouveau sur le cinéma, bien que son style se rapproche beaucoup de ceux de William Friedkin et David Lynch. Drive fut son premier film aux Etats-Unis, mettant en vedette une star hollywoodienne (Ryan Gosling). Résultat, le film rencontra un énorme succès critique et au box-office, lui offrant son ticket d'entrée à Hollywood. Et pour son prochain projet, il choisit de s'atteler à Only God Forgives, un film qui lui permet d'approfondir son message (je dirais même qu'il se radicalise), tout en conservant un style très onirique.
Avec Only God Forgives, Nicholas Winding Refn se sent beaucoup plus philosophique, on retrouve l'esprit de Valhalla Rising. Sur la forme, le film possède de superbes décors, une photographie très travaillée, de l’action parfaitement lisible (caméra posée), des scènes qui semblent un peu détachées les unes des autres (narration onirique), peu de dialogues, des personnages qui ne manquent pas de profondeur malgré tout (ils communiquent et transmettent des émotions à travers les regards), une violence extrême mélangée à de la musique douce et/ou trance-électro. Sur le fond, le film traite de sujets philosophiques, profonds et durs, comme la recherche de vengeance, le besoin d'aimer et d'être aimé, la lutte entre bien et le mal, la famille, la relation maternelle ...
Côté casting, Ryan Gosling ne déçoit pas, une fois de plus. La poursuite de la collaboration entre l'acteur et le réalisateur danois est intéressante ici, du fait que Nicholas Winding Refn a voulu faire le contraire de ce qu’il a fait dans Drive, c'est à dire montrer la faiblesse de son personnage. Ryan Gosling n'a que 3 ou 4 lignes de dialogues tout au plus tout au long du film pour défendre son personnage et malgré tout, il s'en sort avec les louanges. Il traine son spleen, a le regard fuyant et se montre complètement soumis à sa mère, qui ne perd aucune occasion pour le rabaisser. La mère justement, Kristin Scott Thomas est très convaincante en baronne de la drogue terriblement badass. Elle apparait dans très peu de scènes, mais à chaque fois on ne voit qu'elle. Mais celui qui vole la vedette à tout le monde, c'est Vithaya Pansringarm dans le rôle du flic incorruptible et à la force mystique. L'acteur semble jouer son propre rôle, tellement il est convaincant. Il a parfaitement compris son personnage, le rendant encore plus mystérieux et fascinant encore.
Bref, Only God Forgives c’est un film qui joue beaucoup sur l'atmosphérique et l'ambiance. C'est aussi un film plus profond qu'il n'y parait, traitant de thèmes difficiles, généralement peu abordés au cinéma. Le message du film dépend vraiment de la façon dont vous l'interprétez et peut varier d’une personne à une autre. Et comme on pouvait s’y attendre avec Nicholas Winding Refn, il y a des moments de violence extrême, qui sont susceptibles de faire grimacer la plupart d'entre vous ... certaines scènes sont même à la limite du supportable ! De ce fait, Only God Forgives n'est pas fait pour tout le monde, il est même difficilement appréciable, mais je le recommanderais quand même à tous ceux qui veulent vivre une expérience nouvelle ... et très spéciale.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de regarder Uncharted , vu les critiques qui le démonte je m'attendais tellement a pire que je suis surpris au final !
Je sais pas si les gens qui le démonte ont fait les jeux car étonnamment je trouve le film au niveau des jeux , bourrin , sans queue ni tête , tout dans les graphismes / FX ... Du Uncharted quoi !
Perso j'ai fait la trilogie PS3 et la duologie PS4 me manque juste l’épisode vita et le film est une bonne adaptation d'une série de jeu dans la moyenne !
Si toutes les adaptations de JVD pouvaient autant ressembler a ça se serait au final une très bonne chose !
En conclusion le film n'est pas extraordinaire tout comme la série qu'il adapte et le scénario est un mélange des épisodes qui au final n'a pas a rougir de son support d'origine.
Je sais pas si les gens qui le démonte ont fait les jeux car étonnamment je trouve le film au niveau des jeux , bourrin , sans queue ni tête , tout dans les graphismes / FX ... Du Uncharted quoi !
Perso j'ai fait la trilogie PS3 et la duologie PS4 me manque juste l’épisode vita et le film est une bonne adaptation d'une série de jeu dans la moyenne !
Si toutes les adaptations de JVD pouvaient autant ressembler a ça se serait au final une très bonne chose !
En conclusion le film n'est pas extraordinaire tout comme la série qu'il adapte et le scénario est un mélange des épisodes qui au final n'a pas a rougir de son support d'origine.
RPG- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Il y a eu un festival il y a klk temps, et les films qui y étaient projetés commencent a pointer sur le net.
alors hier soir on a maté "Ego" (le titre en version originale est horrible...)
L'histoire d'une petite danseuse qui vit dans une famille "parfaite" a la Kinder. Parfaite entre guillemets, parce qu'on se rend directement compte que tout ne tient qu'a un fil et que la mère est la somme de toutes les névroses du forum doctissimo. Dans cette maison parfaite, la jeune trouve un "œuf" dans la nature, et se met a le protéger et a le "couver" pour le sauver.
Sauf que c'est pas vraiment un oiseau qui sort de l’œuf.
Bon, c'est plein de clichés du passage de l'enfance a l'age adulte etc... mais c'est bien géré. C'est surtout le casting... :mais comment ils ont du en chier pour trouver la gamine qui tient le rôle principal ! Déjà elle est super belle, et en +, elle pourrai donner des cours dramatique a pas mal d'acteurs adultes (surtout a ceux qui sorte de ce putain d'actor studio). Et les klks effets spéciaux sont plutôt pas mal.
Bref, chelou, comme son vrai titre, mais un bon moment assez dérangeant.
alors hier soir on a maté "Ego" (le titre en version originale est horrible...)
L'histoire d'une petite danseuse qui vit dans une famille "parfaite" a la Kinder. Parfaite entre guillemets, parce qu'on se rend directement compte que tout ne tient qu'a un fil et que la mère est la somme de toutes les névroses du forum doctissimo. Dans cette maison parfaite, la jeune trouve un "œuf" dans la nature, et se met a le protéger et a le "couver" pour le sauver.
Sauf que c'est pas vraiment un oiseau qui sort de l’œuf.
Bon, c'est plein de clichés du passage de l'enfance a l'age adulte etc... mais c'est bien géré. C'est surtout le casting... :mais comment ils ont du en chier pour trouver la gamine qui tient le rôle principal ! Déjà elle est super belle, et en +, elle pourrai donner des cours dramatique a pas mal d'acteurs adultes (surtout a ceux qui sorte de ce putain d'actor studio). Et les klks effets spéciaux sont plutôt pas mal.
Bref, chelou, comme son vrai titre, mais un bon moment assez dérangeant.
dav1974- Interne
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