[TEST] Kingdom Hearts sur PS2 By Notorious

[NotoriousJR]

Kingdom Hearts sur Playstation 2

Pour commencer en douceur, prenons l'une des consoles de salon la plus riche en matière de ludothèque. Ajoutez à cela, un développeur dont la renommée n'est plus à faire, saupoudrez le tout de souvenirs d'enfances pour les petits et les grands et vous obtenez … Kingdom Hearts sur Playstation 2



Petit tour du proprio':

Kingdom Hearts, qu'est ce que c'est ? Eh bien, mon cher internaute, c'est une licence tout droit sortie de la petite tête, un peu dérangée, de Tetsuya Nomura, qui a eu la bonne idée de mélanger l'univers des Final Fantasy, à ceux des Disney, que tout oppose en principe. Au final, le jeu sort sous la forme d'un action-RPG, développé et édité par Squaresoft, un an avant la fusion avec Enix, le tout en 2002. Eh oui, il y a 10 ans déjà que la licence a débuté !

Premier contact avec le jeu :

En un mot … Waouh ! Tout juste après avoir fébrilement pressé le bouton « X » et démarré une nouvelle partie, Squaresoft nous lâche une cinématique à nous décoller la rétine dont seul l'éditeur a le secret. C'était beau il y a 10 ans, et ça n'a pas de quoi rougir face à des consoles actuelles. Cette cinématique, dont, il faut le dire, on ne comprend rien, est une bonne mise en bouche avant le début des hostilités. Sitôt ceci passé, on rencontre le héros, Sora, un jeune garçon de 14 ans avec un look assez improbable et chaussant du 53 pour 1 mètre 50 environ … On a déjà vu plus charismatique chez Square, mais bon.
Les débuts sont un peu flous, on démarre sur une sorte de plateforme de vitrail avec les différentes princesses Disney dessinées. On nous demande de choisir ensuite entre une épée, un bouclier, et un bâton de sorcier, donc, entre l'attaque, la défense et la magie, pour ceux qui seraient carrément à la ramasse. Sitôt notre choix effectué, on nous demande de renoncer à l'un de ces 3 pouvoirs.


Square, ou la maîtrise parfaite des images de synthèses.

Juste après, on rencontre le premier « boss » du jeu. Pourquoi boss entre guillemet ? Car il est aussi facile de le battre que de mettre un but à l'équipe de France de football. En même temps, si dès les 10 premières minutes de jeu on se ferait latter, on lâcherait très vite la manette.

Le concept :

Comme je vous le disais, Kingdom Hearts est un mélange entre l'univers de Final Fantasy, et l'univers de Disney. Ainsi, après avoir fait la connaissance de Donald et Dingo, vous partirez à bord du vaisseau gummi, afin d'explorer différents mondes Disney. Chaque monde se réfère à un dessin animé des studios Disney comme Hercule, Tarzan, Alice au Pays des Merveilles ou encore Peter Pan. Il y en a en total neufs. Pendant les combats, vous ne dirigez que le héros, Sora, Donald et Dingo étant contrôlé par la console. Le jeu propose une part de jeu de rôle, notamment avec les montées de niveau, les équipements, mais aussi la possibilité de fabriquer des armes et des objets en tout genre. Dans chacun des mondes Disney que le joueur visitera, il aura la possibilité de mettre Donald ou Dingo de côté afin d'être accompagné par le héros du monde comme Peter Pan ou Tarzan.

Les personnages principaux :

Sora : Jeune garçon de 14 ans, coulant des jours paisibles sur l'île de la destinée, Sora rêve d'aventures et de nouveaux horizons. Un rêve partagé par ses amis, Riku et Kaïri, qu'il cherchera tout au long de l'aventure.

Donald : Un de vos compagnons de route. Donald est le magicien attitré du royaume de Mickey. Il possède un caractère bien trempé, ce qui ne manquera pas de provoquer quelques petites querelles bien marrantes entre lui et Sora. C'est un spécialiste de la magie.

Dingo : Chef de la garde royale, Dingo est le gaffeur du groupe. D'un naturel dévoué et particulièrement attachant, c'est un spécialiste de la défense.


Nos deux compagnons de route, un peu avant la rencontre avec Sora.


Les graphismes

Juger les graphismes d'un jeu qui a plus de 10 ans n'est pas toujours chose aisée, mais force est de constater que Kingdom Hearts était sans doute l'un des plus beau jeu de la console au moment de sa sortie, et les graphismes restent encore très agréables aujourd'hui. On est face à des mondes très colorés et à l'architecture travaillée. Un effort remarquable a été fait pour que l'on reconnaisse immédiatement dans quel monde on se trouve et pour coller le plus possible aux œuvres de Disney, le tout, en intégrant parfaitement les différents personnages issus de l'univers de Final Fantasy ou les sans cœurs. Mention spécial pour ces derniers qui changent d'apparences en fonction du niveau visité. On aura donc droit à des sans cœurs singes dans le monde de Tarzan ou encore à des ennemies en forme de bateau dans le monde de Peter Pan. Il n'y a pas besoin d'épiloguer, le jeu est beau, coloré et il l'est encore aujourd'hui !

Le gameplay

Là, il y a de quoi se fâcher un peu plus. Le jeu n'est pas spécialement dur à prendre en main, mais la caméra pose un problème majeur lors de certains endroits, et elle devient complètement folle dans des endroits étroits. Pas facile quand une horde de sans cœurs vous attaquent en même temps. On aura beau recentrer la caméra constamment avec les bouton L2/R2, le problème persiste toujours. Le système de combat n'est pas non plus ce qu'il y a de plus ergonomique. Une fenêtre est présente sur la gauche de l'écran, et c'est à partir de cette fenêtre que l'on choisira nos actions. Attaquer, Objet, Magie et une commande spécial pour les combos que vous débloquerez au fur et à mesure. Le soucis majeur est pour le choix des magies. Vous aurez bien la possibilité d'assigner 3 commandes en raccourcis, mais lorsqu'on les possèdes toutes, il faudra baisser votre curseur sur la case magie, et ensuite trouver votre magie dans la liste pour la lancer. Pas très pratique lors d'un combat contre une dizaine de sans cœurs. De plus, on rate souvent sa cible, même lorsqu'on la verrouille, notamment avec Brasier. Pour finir, les combats sont souvent brouillons, et il nous arrivera plus d'une fois de taper sans vraiment savoir qui on touche. Le gameplay n'est donc pas vraiment pratique, et on pestera de nombreuses fois contre cette maudite caméra. Donald et Dingo sont géré par l'IA, et meurt assez souvent, car pas très intelligent. Vous pouvez toutefois régler leur fréquence d'attaque, et si vous voulez que vos compagnons utilisent plus tel ou tel compétences. Malgré qu'ils foncent souvent tête baissée, et qu'ils restent parfois devant un ennemi sans l'attaquer, ils vous seront bien utile par moment. Mention spécial à Donald, qui vous sauvera plusieurs fois du game over en vous soignant immédiatement avec la magie soin, dès que vos HP commencent à être bas. Dernier point noir sur le gameplay, les phases de shoot'em up à bord du vaisseau gummi. Pas vraiment utile et ayant un décor particulièrement moche, ces phases auraient pu être gommées sans problèmes. Heureusement, une fois le monde découvert, il vous sera possible de vous téléporter directement vers le-dit monde.


Des phases de shoot'em up dispensables

La bande son

Pour les fans de la première heure des Disney et de leurs chansons, désolé, mais les thèmes des dessins animés ne sont pas présents dans Kingdom Hearts. Cette déception passée, les fans seront par contre ravis d'entendre les doubleurs français officiels pour la plupart des personnages des dessins animés. Un bon point pour un jeu qui laisse une grande place à cet univers. Les doublages des autres personnages sont plutôt bons, bien qu'un peu trop gamin par moment. Mention spécial lors des tournois du colisée à chaque fois que l'on bat un ennemi et que Sora nous sort « C'est le pouvoir de la Keyblade », si vous avez joué au jeu, vous comprendrez de quoi je parle. Dans l'ensemble, on se retrouve face à des doublages qui se laissent écouter, bien que perfectible par moment. Les musiques restent de bonne facture également, malgré des thèmes qui ont du mal à se renouveler.


Oui, ça part souvent en bordel comme ça !

Le scénario

Alors que l'on aurait pu croire à un scénario complètement bateau et enfantin à cause de la marque Disney, Kingdom Hearts surprendra par sa trame, qui se retrouvera de plus en plus étoffée à chaque épisode. Dans ce premier épisode qui posera les bases de la série, vous incarnez Sora, dont l'île à été aspiré par une sorte de trou noir géant. Il se retrouve dans la Ville de Traverse, et part à la recherche de ses amis Riku et Kaïri, avec qui il vivait sur son île. Dans un second temps, dans les mondes Disney, le roi Mickey a disparu en laissant une lettre que trouve Donald, dans laquelle il dit être parti, car les étoiles s'éteignent une à une et qu'il va essayer de rétablir la situation. Donald et Dingo se voient donc confiés d'une tâche : retrouver l'élu de la Keyblade et son porteur, Sora. La Keyblade est l'élément central du jeu, car elle sera votre arme, et servira à verrouiller les portes de passages des ténèbres dans chacun des mondes Disney. Un scénario que tout le monde n'appréciera pas, mais qui deviendra véritablement intéressant, une fois que l'on aura joué aux autres épisodes. De son côté, Sora tentera de retrouver Riku et Kaïri, tout en empéchant l'invasion des sans cœurs en fermant une à une, les serrures entre les deux mondes.

La durée de vie :

Le jeu n'est pas aussi long qu'un jeu de rôle traditionnel. Comptez entre 15 et 20 heures pour le faire en ligne droite en fonction du niveau de difficulté joué. Mais si l'on décide de remplir toutes les petites quêtes annexes, comme : Trouver tous les Dalmatiens, retrouver tous les rapports d'Ansem, les pages déchirer du livre de Winnie, bref, le finir à 100%, cette durée de vie peut facilement être doublée, d'autant plus que des boss cachés relativement durs seront de la partie, comme Sephiroth, le légendaire méchant de Final Fantasy VII. En bref, vous en aurez pour votre argent, d'autant plus qu'une scène de fin supplémentaire ouvrant sur Kindgom Hearts II sera accessible une fois le jeu finit à 100%.


Ils sont pas mignons ? Vous aurez les 99 à retrouver, courage !

Mon commentaire personnel par rapport au jeu :

Pour faire simple, Kingdom Hearts est ma licence préférée depuis mon premier contact avec le premier opus. Grand fan des RPG et de Square, le côté dynamique des combats, et l'univers particulièrement attachant m'ont définitivement fait fondre pour ce jeu et pour la licence. Bien qu'il faut rester objectif lors d'un test, je fais parti de ceux qui donnerait une excellente note à ce jeu si je n'écoutais que mon cœur. Au final, les problèmes de caméra et le gameplay pas très pratique pourra en faire râler plus d'un, mais si on accroche suffisamment au jeu et à son univers, comme moi, ce défaut peut facilement être surpassé avec un peu de pratique. En clair, ce jeu fait parti de mon top 3 de mes jeux préférés, pas spécialement pour sa qualité pure, mais surtout pour la découverte de cet univers il y a 10 ans, qui me laisse encore rêveur.


Pour les fans de FF VII, Cloud est de la partie ! Et on pourra même le combattre !

3 qualités :

- L'excellent mélange entre l'univers Final Fantasy et l'univers Disney.
- Les graphismes colorés
- Le scénario, beaucoup plus riche qu'il n'y paraît

3 défauts :

- Les thèmes des dessins animés non présent
- La jouabilité particulièrement agaçante
- Les phases de Shoot'em up ratées

[meilleuir]

LE seul dont j'ai compris l'histoire :)