[TEST] God of War (PS2)
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[TEST] God of War (PS2)
God of War (PS2) 07.02.2023
Le hit issu des studios de Sony Santa Monica est sorti presque en catimini à la fin du premier semestre 2005. Vous incarnez pour la première fois Kratos, un guerrier spartiate impitoyable sur le point de sombrer dans la folie, tourmenté par un appétit insatiable de mort et de destruction. D’ailleurs, la scène d’introduction montre cet anti-héros par excellence en train de se jeter dans le vide afin de mettre fin à ses jours et ainsi de tenter de se libérer de la souffrance qui le consume peu à peu...
L’histoire prend place 3 semaines avant ce moment dramatique et fatidique. Vous en apprendrez plus sur le background du personnage, au cours de nombreuses cinématiques sous forme de flash-backs à la mise en scène très soignée. Sans trop en divulguer sur le scénario, après une bataille perdue d’avance entre les troupes spartiates et des barbares venus de l’Est en large surnombre, Kratos va vendre son âme à Arès (le Dieu de la Guerre) afin que ce dernier détruise l’armée des envahisseurs. En contrepartie, Kratos deviendra le bras armé d’Arès et commettra des exactions pour le compte de son maître jusqu’à atteindre le point de non-retour (ce qui explique d’ailleurs son look atypique, le personnage étant recouvert de cendres, mais ceci est une autre histoire)… La déesse Athéna viendra en aide à Kratos après que son cher frère a décidé de réduire sa ville, Athènes, à néant…
Kratos dispose comme arme principale des Lames des Chaos, des chaînes aux pointes acérées, incrustées à même la chair, qui lui confèrent une allonge très importante. La touche Carré correspond aux attaques faibles mais rapides, tandis que le bouton Triangle est associé aux attaques lourdes et donc plus lentes et puissantes. En maintenant le bouton Triangle appuyé, vous pourrez envoyer valdinguer votre adversaire pour ensuite l’enchaîner dans des combos aériens du plus bel effet. Avec le bouton Croix, vous effectuerez un saut ou un double saut, alors que le bouton rond vous servira à effectuer des chopes. Enfin, pour être totalement exhaustif, R2 vous servira à agir/interagir avec des éléments du décors, L2 à utiliser un objet ou une magie et le stick analogique droit à réaliser des esquives.
Plus tard dans l’aventure, vous récupérerez la Lame d’Artemis, extrêmement puissante et vous permettant de déclencher des exécutions ultra violentes (à base de décapitations et autres démembrements) mais à la portée très limitée. A privilégier en 1 contre 1 face aux monstres les plus résistants, là où les Lames du Chaos font des ravages quand les ennemis sont regroupés.
Il existe 3 jauges différentes (que l’on peut remplir en tuant des ennemis ou en ouvrant des coffres) :
* La traditionnelle jauge de santé (verte)
* La jauge de magie (bleue)
* La jauge de bonus (rouge), correspondant à une barre d’expérience. Quand vous accumulez suffisamment d’orbes rouges, vous pouvez via le menu options améliorer la puissance de vos armes ou de vos pouvoirs magiques mais aussi et surtout débloquer de nouvelles attaques et autres combos.
Une jauge de courroux divin située dans le coin inférieur droit de l’écran se remplit au fur et à mesure que Kratos combattra et vaincra ses ennemis. Une fois pleine, en pressant R3 et L3 simultanément, Kratos se transformant pour quelques secondes en un super guerrier invulnérable à la puissance décuplée.
Les divinités que vous rencontrerez au fil de votre quête vous octroieront 4 magies différentes (et upgradables comme mentionné auparavant), enrichissant considérablement votre panoplie et le gameplay :
* La Colère de Poséidon : une attaque de zone très efficace
* Le Regard de Méduse : transformez vos ennemis en pierre grâce à la tête d’une Gorgone pour vous en débarrasser plus facilement
* La Foudre de Zeus : des attaques à distance grâce aux puissants éclairs de Zeus
* L’Armée d’Hadès : invoquez les âmes des disparus pour combattre à vos côtés
Enfin, n’hésitez pas à fouiller les environnements à la recherche de coffres plus ou moins bien cachés renfermant des Yeux de Gorgone ou des Plumes de Phénix. Avec 6 éléments en votre possession, vous augmenterez respectivement votre jauge de santé ou votre jauge de magie d’un cran.
Les combats procurent un véritable sentiment de puissance. Le côté défouloir est accentué par des actions contextuelles sous forme de QTE qui vous mettront physiquement à contribution : marteler le bouton Rond pour achever un minotaure en lui plongeant votre lame dans la gorge, effectuez des manips avec le joystick pour arracher la tête d’une gorgone, etc. Ces finish moves, plus que de simples gadgets, ne sont pas à négliger dans la mesure où ils vous permettront de récupérer davantage de sphères rouges, vertes et bleues.
Techniquement, God of War en avait bluffé plus d’un à sa sortie puisqu’il poussait clairement la PS2 dans ses derniers retranchements. Superbes effets de transparence et autres reflets, modélisation de l’eau et de la pluie qui force le respect, aliasing pratiquement inexistant, animations au poil, finesse des graphismes… Du grand art ! La représentation de la Grèce Antique s’avère tout bonnement admirable, avec un souci du détail évident, des angles de caméra (fixes la plupart du temps) qui renforcent l’impression de grandeur ! Les environnements brillent par leur variété : Athènes ; le Désert des Âmes Perdues où vous progresserez péniblement au cœur d’une tempête à la recherche de 3 sirènes à trucider ; le Temple de Pandore dans lequel de nombreuses épreuves vous attendent avant de mettre la main sur la célèbre Boite, indispensable pour vous mesurer à Arès ; le Royaume des Morts d’Hadès, où les défunts chutent dans le Styx, le Mont Olympe, etc. Le bestiaire ne dépareille pas même si l’on aurait souhaité un peu plus d’ennemis différents : soldats morts-vivants, cyclopes, harpies, gorgones, naïades, spectres, sirènes, chiens de Cerbère, centaures, satyres, etc. D’ailleurs, on pourra regretter que les boss soient réduits à la portion congrue tant les affrontements sont réussis : Hydre à 9 têtes en pleine mer Égée déchaînée, gigantesque Minotaure en mode énervé, et une dernière joute spectaculaire contre Arès ! Quelques personnages (réels ou fictifs) de la Grèce Antique viennent donner de l’épaisseur à l’univers (Oracle d’Athènes, Fossoyeur d’Athènes, Calcineur de corps, Femme & fille de Kratos, Oracle du village, Architecte du Temple de Pandore, etc), tout comme les nombreuses divinités d’ailleurs : Athéna, Poséidon, Arès, Artemis, Aphrodite, Hadès, Zeus, etc.
Sorte de pot-pourri des meilleurs jeux de l’époque (influencé notamment par Prince of Persia, Devil May Cry, Onimusha, etc), God of War s’en distingue néanmoins par son aspect adulte et gore totalement assumé : combos ultra violents, sacrifice, profanation de tombes et décapitations… Et même une scène de threesome en compagnie de 2 amazones pas très farouches sous la forme de QTE, suggérée par un gros plan sur une amphore posée sur l’un des piliers du lit qui finira par se renverser et se briser à cause de vos ébats répétés !
La bande-son magistrale sied à merveille à God of War, avec des thèmes guerriers emphatiques et épiques que l’on retient instantanément. Les bruitages font mouche et renforcent ce déluge de violence et cette impression de toute-puissance. Seules les voix françaises sont légèrement en retrait par rapport à la version US, dans mes lointains souvenirs en tout cas !
God of War 2 est relativement court. Il m’aura fallu 8 heures environ pour le terminer en mode normal, en prenant mon temps et en lâchant régulièrement le pad pour prendre les photos illustrant ce test. Le jeu est grosso modo découpé en 2 parties : une première très linéaire qui fait la part belle aux combats, une seconde où vous devrez un peu plus creuser vos méninges pour déjouer quelques pièges et énigmes (assez simples puisqu’elles reposent sur le moteur physique du jeu) et réussir les défis qui vous sont imposés par les Titans et les Dieux. Le rythme dans la seconde partie m’a semblé un peu moins maîtrisé. Il convient quand même de préciser que je ne suis pas un adepte du backtracking en règle générale… En fonction du niveau de difficulté choisi, vous débloquerez pas mal d’éléments une fois le soft terminé : des niveaux supprimés, différents making-of pour découvrir comment les niveaux et les monstres ont été conçus, le Défi des Dieux, une difficulté accrue, etc. Un bon point pour la replay value !
Ci-dessous, vous trouverez le cheminement complet du jeu :
La mer Egée
Les portes d’Athènes
La route vers Athènes
La place d’Athènes
Les toits d’Athènes
Le temple de l’oracle
Les égouts d’Athènes
Le désert des âmes perdues
Le temple de Pandore
Les anneaux de Pandore
Le défi d’Atlas
Le défi de Poséidon
Le défi d’Hadès
Les falaises de la folie
La tombe de l’architecte
Les voies d’Hadès
La bataille finale & Cinématique de fin
Alors God of War, un jeu parfait ? S’il pose déjà brillamment les bases de la série et qu’il constitue plus qu’un simple beat them up (phases de plateformes, quelques énigmes, une dose d’adresse, etc), certains défauts l’empêchent encore de rentrer au Panthéon de la série : un manque de variété dans le bestiaire, un nombre de boss trop restreint, un respawn parfois abusif des ennemis et une certaine répétitivité qui se fait ressentir à plusieurs moments, surtout dans la seconde partie du jeu. Ceci dit, j’ai pris beaucoup de plaisir à refaire la première Odyssée de Kratos, et je compte enchaîner avec le second opus prochainement…
Ma note : 17/20
Quelques reviews de la presse spécialisée d’époque :
Presse papier :
Preview Consoles + #161 (juin 2005)
Review Consoles + #162 (juillet-août 2005) : 18/20
Jouabilité 5* Réalisation 4* Bande-Son 4* Durée de vie 4*
Le plus : La réalisation et l’ambiance extraordinaires vous feront oublier les autres titres du genre.
Le moins : On a beau chercher… Des passages délicats, mais c’est pour trouver quelque chose…
Cony : « Personne n’attendait ce jeu sorti de nulle part… Imaginez ma surprise lorsque je l’ai vu tourner la première fois. Jamais je n’avais vu une telle réalisation sur PS2 ! Des graphismes splendides, des animations de dingue, un character design super stylé et un gameplay ultra intuitif qui procure de nouvelles sensations… L’univers basé sur la mythologie grecque est fantastique et servi par une BO qui déchire ! Même mes jeux fétiches comme Onimusha et DMC ne tiennent pas la comparaison. God of War, c’est du bonheur ! »
Review Joypad #154 ((juillet-août 2005) : 9/10
Graphisme 6/6 Son 5/6 Maniabilité 5/6 Durée de vie 4/6
Les plus : Réalisation exemplaire. Variété incroyable. Finition irréprochable.
Les moins : Peu d’originalité. Assez court. Et c’est tout !
En résumé : « Même si God of War emprunte énormément à d’autres jeux du genre, c’est avec une adresse, une virtuosité dont peu peuvent se vanter. Du début à la fin, on ne s’ennuie jamais, grâce à un dosage idéal de différents styles de jeu. La réalisation incroyable et l’ambiance tout aussi réussie alliées à une intensité rare font de ce titre un achat indispensable, malgré sa durée de vie assez courte. Kratos rules ! »
Presse numérique :
jeuxvideo.com : 18/20
https://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00005453_test.htm
Gamekult : 8/10
https://www.gamekult.com/jeux/god-of-war-3010008813/test.html
Le hit issu des studios de Sony Santa Monica est sorti presque en catimini à la fin du premier semestre 2005. Vous incarnez pour la première fois Kratos, un guerrier spartiate impitoyable sur le point de sombrer dans la folie, tourmenté par un appétit insatiable de mort et de destruction. D’ailleurs, la scène d’introduction montre cet anti-héros par excellence en train de se jeter dans le vide afin de mettre fin à ses jours et ainsi de tenter de se libérer de la souffrance qui le consume peu à peu...
L’histoire prend place 3 semaines avant ce moment dramatique et fatidique. Vous en apprendrez plus sur le background du personnage, au cours de nombreuses cinématiques sous forme de flash-backs à la mise en scène très soignée. Sans trop en divulguer sur le scénario, après une bataille perdue d’avance entre les troupes spartiates et des barbares venus de l’Est en large surnombre, Kratos va vendre son âme à Arès (le Dieu de la Guerre) afin que ce dernier détruise l’armée des envahisseurs. En contrepartie, Kratos deviendra le bras armé d’Arès et commettra des exactions pour le compte de son maître jusqu’à atteindre le point de non-retour (ce qui explique d’ailleurs son look atypique, le personnage étant recouvert de cendres, mais ceci est une autre histoire)… La déesse Athéna viendra en aide à Kratos après que son cher frère a décidé de réduire sa ville, Athènes, à néant…
Kratos dispose comme arme principale des Lames des Chaos, des chaînes aux pointes acérées, incrustées à même la chair, qui lui confèrent une allonge très importante. La touche Carré correspond aux attaques faibles mais rapides, tandis que le bouton Triangle est associé aux attaques lourdes et donc plus lentes et puissantes. En maintenant le bouton Triangle appuyé, vous pourrez envoyer valdinguer votre adversaire pour ensuite l’enchaîner dans des combos aériens du plus bel effet. Avec le bouton Croix, vous effectuerez un saut ou un double saut, alors que le bouton rond vous servira à effectuer des chopes. Enfin, pour être totalement exhaustif, R2 vous servira à agir/interagir avec des éléments du décors, L2 à utiliser un objet ou une magie et le stick analogique droit à réaliser des esquives.
Plus tard dans l’aventure, vous récupérerez la Lame d’Artemis, extrêmement puissante et vous permettant de déclencher des exécutions ultra violentes (à base de décapitations et autres démembrements) mais à la portée très limitée. A privilégier en 1 contre 1 face aux monstres les plus résistants, là où les Lames du Chaos font des ravages quand les ennemis sont regroupés.
Il existe 3 jauges différentes (que l’on peut remplir en tuant des ennemis ou en ouvrant des coffres) :
* La traditionnelle jauge de santé (verte)
* La jauge de magie (bleue)
* La jauge de bonus (rouge), correspondant à une barre d’expérience. Quand vous accumulez suffisamment d’orbes rouges, vous pouvez via le menu options améliorer la puissance de vos armes ou de vos pouvoirs magiques mais aussi et surtout débloquer de nouvelles attaques et autres combos.
Une jauge de courroux divin située dans le coin inférieur droit de l’écran se remplit au fur et à mesure que Kratos combattra et vaincra ses ennemis. Une fois pleine, en pressant R3 et L3 simultanément, Kratos se transformant pour quelques secondes en un super guerrier invulnérable à la puissance décuplée.
Les divinités que vous rencontrerez au fil de votre quête vous octroieront 4 magies différentes (et upgradables comme mentionné auparavant), enrichissant considérablement votre panoplie et le gameplay :
* La Colère de Poséidon : une attaque de zone très efficace
* Le Regard de Méduse : transformez vos ennemis en pierre grâce à la tête d’une Gorgone pour vous en débarrasser plus facilement
* La Foudre de Zeus : des attaques à distance grâce aux puissants éclairs de Zeus
* L’Armée d’Hadès : invoquez les âmes des disparus pour combattre à vos côtés
Enfin, n’hésitez pas à fouiller les environnements à la recherche de coffres plus ou moins bien cachés renfermant des Yeux de Gorgone ou des Plumes de Phénix. Avec 6 éléments en votre possession, vous augmenterez respectivement votre jauge de santé ou votre jauge de magie d’un cran.
Les combats procurent un véritable sentiment de puissance. Le côté défouloir est accentué par des actions contextuelles sous forme de QTE qui vous mettront physiquement à contribution : marteler le bouton Rond pour achever un minotaure en lui plongeant votre lame dans la gorge, effectuez des manips avec le joystick pour arracher la tête d’une gorgone, etc. Ces finish moves, plus que de simples gadgets, ne sont pas à négliger dans la mesure où ils vous permettront de récupérer davantage de sphères rouges, vertes et bleues.
Techniquement, God of War en avait bluffé plus d’un à sa sortie puisqu’il poussait clairement la PS2 dans ses derniers retranchements. Superbes effets de transparence et autres reflets, modélisation de l’eau et de la pluie qui force le respect, aliasing pratiquement inexistant, animations au poil, finesse des graphismes… Du grand art ! La représentation de la Grèce Antique s’avère tout bonnement admirable, avec un souci du détail évident, des angles de caméra (fixes la plupart du temps) qui renforcent l’impression de grandeur ! Les environnements brillent par leur variété : Athènes ; le Désert des Âmes Perdues où vous progresserez péniblement au cœur d’une tempête à la recherche de 3 sirènes à trucider ; le Temple de Pandore dans lequel de nombreuses épreuves vous attendent avant de mettre la main sur la célèbre Boite, indispensable pour vous mesurer à Arès ; le Royaume des Morts d’Hadès, où les défunts chutent dans le Styx, le Mont Olympe, etc. Le bestiaire ne dépareille pas même si l’on aurait souhaité un peu plus d’ennemis différents : soldats morts-vivants, cyclopes, harpies, gorgones, naïades, spectres, sirènes, chiens de Cerbère, centaures, satyres, etc. D’ailleurs, on pourra regretter que les boss soient réduits à la portion congrue tant les affrontements sont réussis : Hydre à 9 têtes en pleine mer Égée déchaînée, gigantesque Minotaure en mode énervé, et une dernière joute spectaculaire contre Arès ! Quelques personnages (réels ou fictifs) de la Grèce Antique viennent donner de l’épaisseur à l’univers (Oracle d’Athènes, Fossoyeur d’Athènes, Calcineur de corps, Femme & fille de Kratos, Oracle du village, Architecte du Temple de Pandore, etc), tout comme les nombreuses divinités d’ailleurs : Athéna, Poséidon, Arès, Artemis, Aphrodite, Hadès, Zeus, etc.
Sorte de pot-pourri des meilleurs jeux de l’époque (influencé notamment par Prince of Persia, Devil May Cry, Onimusha, etc), God of War s’en distingue néanmoins par son aspect adulte et gore totalement assumé : combos ultra violents, sacrifice, profanation de tombes et décapitations… Et même une scène de threesome en compagnie de 2 amazones pas très farouches sous la forme de QTE, suggérée par un gros plan sur une amphore posée sur l’un des piliers du lit qui finira par se renverser et se briser à cause de vos ébats répétés !
La bande-son magistrale sied à merveille à God of War, avec des thèmes guerriers emphatiques et épiques que l’on retient instantanément. Les bruitages font mouche et renforcent ce déluge de violence et cette impression de toute-puissance. Seules les voix françaises sont légèrement en retrait par rapport à la version US, dans mes lointains souvenirs en tout cas !
God of War 2 est relativement court. Il m’aura fallu 8 heures environ pour le terminer en mode normal, en prenant mon temps et en lâchant régulièrement le pad pour prendre les photos illustrant ce test. Le jeu est grosso modo découpé en 2 parties : une première très linéaire qui fait la part belle aux combats, une seconde où vous devrez un peu plus creuser vos méninges pour déjouer quelques pièges et énigmes (assez simples puisqu’elles reposent sur le moteur physique du jeu) et réussir les défis qui vous sont imposés par les Titans et les Dieux. Le rythme dans la seconde partie m’a semblé un peu moins maîtrisé. Il convient quand même de préciser que je ne suis pas un adepte du backtracking en règle générale… En fonction du niveau de difficulté choisi, vous débloquerez pas mal d’éléments une fois le soft terminé : des niveaux supprimés, différents making-of pour découvrir comment les niveaux et les monstres ont été conçus, le Défi des Dieux, une difficulté accrue, etc. Un bon point pour la replay value !
Ci-dessous, vous trouverez le cheminement complet du jeu :
La mer Egée
Les portes d’Athènes
La route vers Athènes
La place d’Athènes
Les toits d’Athènes
Le temple de l’oracle
Les égouts d’Athènes
Le désert des âmes perdues
Le temple de Pandore
Les anneaux de Pandore
Le défi d’Atlas
Le défi de Poséidon
Le défi d’Hadès
Les falaises de la folie
La tombe de l’architecte
Les voies d’Hadès
La bataille finale & Cinématique de fin
Alors God of War, un jeu parfait ? S’il pose déjà brillamment les bases de la série et qu’il constitue plus qu’un simple beat them up (phases de plateformes, quelques énigmes, une dose d’adresse, etc), certains défauts l’empêchent encore de rentrer au Panthéon de la série : un manque de variété dans le bestiaire, un nombre de boss trop restreint, un respawn parfois abusif des ennemis et une certaine répétitivité qui se fait ressentir à plusieurs moments, surtout dans la seconde partie du jeu. Ceci dit, j’ai pris beaucoup de plaisir à refaire la première Odyssée de Kratos, et je compte enchaîner avec le second opus prochainement…
Ma note : 17/20
Quelques reviews de la presse spécialisée d’époque :
Presse papier :
Preview Consoles + #161 (juin 2005)
Review Consoles + #162 (juillet-août 2005) : 18/20
Jouabilité 5* Réalisation 4* Bande-Son 4* Durée de vie 4*
Le plus : La réalisation et l’ambiance extraordinaires vous feront oublier les autres titres du genre.
Le moins : On a beau chercher… Des passages délicats, mais c’est pour trouver quelque chose…
Cony : « Personne n’attendait ce jeu sorti de nulle part… Imaginez ma surprise lorsque je l’ai vu tourner la première fois. Jamais je n’avais vu une telle réalisation sur PS2 ! Des graphismes splendides, des animations de dingue, un character design super stylé et un gameplay ultra intuitif qui procure de nouvelles sensations… L’univers basé sur la mythologie grecque est fantastique et servi par une BO qui déchire ! Même mes jeux fétiches comme Onimusha et DMC ne tiennent pas la comparaison. God of War, c’est du bonheur ! »
Review Joypad #154 ((juillet-août 2005) : 9/10
Graphisme 6/6 Son 5/6 Maniabilité 5/6 Durée de vie 4/6
Les plus : Réalisation exemplaire. Variété incroyable. Finition irréprochable.
Les moins : Peu d’originalité. Assez court. Et c’est tout !
En résumé : « Même si God of War emprunte énormément à d’autres jeux du genre, c’est avec une adresse, une virtuosité dont peu peuvent se vanter. Du début à la fin, on ne s’ennuie jamais, grâce à un dosage idéal de différents styles de jeu. La réalisation incroyable et l’ambiance tout aussi réussie alliées à une intensité rare font de ce titre un achat indispensable, malgré sa durée de vie assez courte. Kratos rules ! »
Presse numérique :
jeuxvideo.com : 18/20
https://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00005453_test.htm
Gamekult : 8/10
https://www.gamekult.com/jeux/god-of-war-3010008813/test.html
kurush- Patient contaminé
- Nombre de messages : 672
Age : 41
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/01/2011
Re: [TEST] God of War (PS2)
Quelle surprise ce jeu ! Je ne l'attendais même pas... j'allais même le zapper.
Car oui, on est d'accord : il est sorti très discretement... je me demande même si Sony imaginait en faire un hit.
Car oui, on est d'accord : il est sorti très discretement... je me demande même si Sony imaginait en faire un hit.
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Re: [TEST] God of War (PS2)
Un vrai chef d'œuvre ce jeu. Autant j'ai pas accroché sur Ico ou Shadow of thé Collosus, autant j'ai adoré God of war. Les angles de vues et la notion de démesure sont fantastique dans ce jeu.
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