JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Maintenant, place à Chappie ...
Chappie est un film SF qui se veut avant tout émouvant et drôle et qui est assez éloigné des thématiques sociales habituelles chères à Neil Blomkamp.
En premier lieu, ce que j'ai trouvé dingue dans Chappie, c'est d'arriver à tirer autant d'émotions d'un robot. J'avais les larmes aux yeux la plupart du temps, son innocence crève l'écran et en plus il est drôle, vraiment à mourir de rire. Chappie est une I.A vraiment unique, c'est son expérience de vie, ce qu'il apprend de ces expérimentations, les décisions prises au cours du film, les personnes rencontrés ... qui permettent de parfaire son éducation. On part donc du principe qu'il est impossible de reproduire avec exactitude les conditions exactes de son "éducation". A ce titre, Chappie est bel et bien unique. Non vraiment, Chappie est un personnage fascinant, probablement le plus touchant des robots que j'ai vu dans un film SF depuis très longtemps et il le doit aussi à la performance d'acteur de Sharlto Copley (acteur fétiche du réalisateur) qui lui prête la voix.
Chappie le robot, c'est donc ce que j'ai retenu de plus fort dans le film, mais pas seulement. Hugh Jackman et sa coupe mulet vraiment dégueulasse, à la "MacGyver", est vraiment drôle lui aussi. Quant au gang interprété par les membres du groupe Dis Antwoord, ça peut faire office de délire perso de Neil Blomkamp, mais ouais ça marche vraiment bien. Le film repose entièrement sur cette promesse, celle d'un gang tellement "weird" qui élève ce robot pour en faire le "gangsta number one", ceci dans le but de commettre un braquage. Sur le papier ça tient du délire, mais dans le film les promesses sont parfaitement tenues et même largement dépassées. Les membres du gang se montrent à la fois cruels, drôles, effrayants, extrêmes dans tous les sens du terme, mais finalement très attachants. Et sans être extraordinaire, Dev Patel est très bon dans son rôle de créateur de Chappie (il fait le job, ni plus ni moins, quoi !). Quant à Sigourney Weaver, elle se contente de faire de la figuration, malheureusement. On sait que le réalisateur est fan de la franchise Alien et de Ripley, il a juste voulu se faire plaisir et diriger l'actrice dans son film. On ne lui en tiendra pas rigueur.
Non vraiment, Chappie est une totale réussite. On passe du drame à la comédie, de l'action à la SF métaphysique et le tout parfaitement bien dosé. L'écritures des personnages est fine et l'équilibre des tons est parfaitement trouvé. Et comme je le disais en début de cette critique, cette fois-ci Neil Blomkamp s'éloigne quelques peu de ses thèmes habituels et de ses obsessions développés dans District 9 et Elysium. Il s'intéresse ici à des questions plus philosophiques et métaphysiques, à savoir comment définir l'âme? Un robot peut-il être doté d'une âme, qu'elle est la part de l'inné et de l'acquis, de la nature et de l'éducation ... on a pas vraiment de réponses à ces questions, mais le film a au moins le mérite de les soulever et de susciter la réflexion.
Sur la forme, Chappie est également une grande réussite. Les scènes d'action ne sont pas très nombreuses, mais lorsqu'elles interviennent elles sont vraiment jouissives et très spectaculaires. Le style documentaire de la mise en scène chère au réalisateur est une fois de plus maitrisé et surtout parfaitement lisible. Quant aux effets spéciaux, point sur lequel on attendait Neil Blomkamp au tournant, ils ne nous déçoit vraiment pas. Le dosage entre effets numériques et animatroniques est parfait, au point où il est impossible de déceler la différence entre les passages où on passe d'une technique à l'autre. Chappie est tellement crédible, jamais un robot n'a semblé être aussi vivant.
Bref, de mon point de vue Chappie est une totale réussite, un film SF drôle, émouvant, original et audacieux ... en somme, un film digne de District 9 et Elysium.
Chappie est un film SF qui se veut avant tout émouvant et drôle et qui est assez éloigné des thématiques sociales habituelles chères à Neil Blomkamp.
En premier lieu, ce que j'ai trouvé dingue dans Chappie, c'est d'arriver à tirer autant d'émotions d'un robot. J'avais les larmes aux yeux la plupart du temps, son innocence crève l'écran et en plus il est drôle, vraiment à mourir de rire. Chappie est une I.A vraiment unique, c'est son expérience de vie, ce qu'il apprend de ces expérimentations, les décisions prises au cours du film, les personnes rencontrés ... qui permettent de parfaire son éducation. On part donc du principe qu'il est impossible de reproduire avec exactitude les conditions exactes de son "éducation". A ce titre, Chappie est bel et bien unique. Non vraiment, Chappie est un personnage fascinant, probablement le plus touchant des robots que j'ai vu dans un film SF depuis très longtemps et il le doit aussi à la performance d'acteur de Sharlto Copley (acteur fétiche du réalisateur) qui lui prête la voix.
Chappie le robot, c'est donc ce que j'ai retenu de plus fort dans le film, mais pas seulement. Hugh Jackman et sa coupe mulet vraiment dégueulasse, à la "MacGyver", est vraiment drôle lui aussi. Quant au gang interprété par les membres du groupe Dis Antwoord, ça peut faire office de délire perso de Neil Blomkamp, mais ouais ça marche vraiment bien. Le film repose entièrement sur cette promesse, celle d'un gang tellement "weird" qui élève ce robot pour en faire le "gangsta number one", ceci dans le but de commettre un braquage. Sur le papier ça tient du délire, mais dans le film les promesses sont parfaitement tenues et même largement dépassées. Les membres du gang se montrent à la fois cruels, drôles, effrayants, extrêmes dans tous les sens du terme, mais finalement très attachants. Et sans être extraordinaire, Dev Patel est très bon dans son rôle de créateur de Chappie (il fait le job, ni plus ni moins, quoi !). Quant à Sigourney Weaver, elle se contente de faire de la figuration, malheureusement. On sait que le réalisateur est fan de la franchise Alien et de Ripley, il a juste voulu se faire plaisir et diriger l'actrice dans son film. On ne lui en tiendra pas rigueur.
Non vraiment, Chappie est une totale réussite. On passe du drame à la comédie, de l'action à la SF métaphysique et le tout parfaitement bien dosé. L'écritures des personnages est fine et l'équilibre des tons est parfaitement trouvé. Et comme je le disais en début de cette critique, cette fois-ci Neil Blomkamp s'éloigne quelques peu de ses thèmes habituels et de ses obsessions développés dans District 9 et Elysium. Il s'intéresse ici à des questions plus philosophiques et métaphysiques, à savoir comment définir l'âme? Un robot peut-il être doté d'une âme, qu'elle est la part de l'inné et de l'acquis, de la nature et de l'éducation ... on a pas vraiment de réponses à ces questions, mais le film a au moins le mérite de les soulever et de susciter la réflexion.
Sur la forme, Chappie est également une grande réussite. Les scènes d'action ne sont pas très nombreuses, mais lorsqu'elles interviennent elles sont vraiment jouissives et très spectaculaires. Le style documentaire de la mise en scène chère au réalisateur est une fois de plus maitrisé et surtout parfaitement lisible. Quant aux effets spéciaux, point sur lequel on attendait Neil Blomkamp au tournant, ils ne nous déçoit vraiment pas. Le dosage entre effets numériques et animatroniques est parfait, au point où il est impossible de déceler la différence entre les passages où on passe d'une technique à l'autre. Chappie est tellement crédible, jamais un robot n'a semblé être aussi vivant.
Bref, de mon point de vue Chappie est une totale réussite, un film SF drôle, émouvant, original et audacieux ... en somme, un film digne de District 9 et Elysium.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater "the Rover" (amazon prime)
Juste pour dire que le film est pas mal (trés contemplatif puis...badaboum plein de sang...)
Mais je suis resté sur le cul devant la performance de Pattinson... il m'a tué ! il est juste extra dans le role du retardé. Et je rigole pas, je pense une des meilleures interprétation que j'ai pu voir au cinéma d'un gars qui aurait grandi avec un amiga dans sa chambre (un golmon).
Non mais serieux, chapeau bas, de twilight a ça !!!
Juste pour dire que le film est pas mal (trés contemplatif puis...badaboum plein de sang...)
Mais je suis resté sur le cul devant la performance de Pattinson... il m'a tué ! il est juste extra dans le role du retardé. Et je rigole pas, je pense une des meilleures interprétation que j'ai pu voir au cinéma d'un gars qui aurait grandi avec un amiga dans sa chambre (un golmon).
Non mais serieux, chapeau bas, de twilight a ça !!!
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Entre 2 saisons de Oz et après une rétrospective Neil Blomkamp, j'ai débuté un cycle NWR avec la trilogie Pusher, en commencant par les 2 premiers ...
Pusher c'est le premier volet d'une trilogie exceptionnelle de Nicolas Winding Refn et accessoirement son tout premier film ... et pour un premier film, c'est une p***ain de claque.
NWR nous propose ici une plongée dans le Copenhague des années 90, un Copenhague crade et peu accueillant, à l'inverse de l'image d'une carte postale. Le film est tourné caméra au poing, façon film-documentaire, ce qui renforce l'immersion. C'est ce partis-pris de mise en scène, mais aussi la performance remarquable des acteurs, qui renforce tout de suite l'impression de réalisme. Le film est violent, l'ambiance est glauque, d'une noirceur rarement égalée (si ce n'est par ses 2 suites qui vont encore plus loin dans le jusqu'auboutisme) et qui préfigure le style du réalisateur. Personne d'autre que lui-même parle mieux de son cinéma : "L'art est un acte de violence. Je m'intéresse aux extrêmes, un mélange de poésie et de violence." Et surtout, il arrive parfaitement a mettre en images ses idées et ses principes de mise en scène, tous ses films rentreront par la suite dans cet esprit. Cette noirceur âpre et crue ne peut pas plaire à tout le monde, du cinéma "sensitif" où le côté viscéral du spectateur est mis à rude épreuve. C'est du cinéma un brin hermétique, mais si on rentre dans son jeu et si on se laisse porter par sa vision d'auteur, alors c'est un régal.
Dés son premier film, on ressent le besoin d'écrire des personnages forts, un cinéma qui se concentre sur les personnages. Notre héros Franck, petit dealer malmené par la mafia locale, est pris dans un engrenage infernal. On souffre littéralement avec lui au fur et à mesure qu'il s'enfonce dans une situation insolvable. C'est la grande force de NWD, nous emporter dans son récit et susciter en nous de l'empathie pour des personnages de prime à bord répugnants. Sans être exceptionnel, Kim Bodnia est convaincant dans la peau de Franck, mais ce sont surtout les seconds couteaux qui impressionnent. La palme de l'excellence est attribuée à Mads Mikkels dans le rôle Tonny, l'ami de Frank, et à Zlakto Buric dans le rôle de Milo, le baron de la drogue serbe. D'ailleurs NWR ne s'y trompera pas, puisqu'il fera de Tony le personnage principal de Pusher 2 et pour Milo du 3. Chaque film de la trilogie est raconté du point de vue du personnage principal, à chaque fois 3 personnages différents mais qui ont un lien entre eux.
Bref Pusher c'est un film coup de poing, une œuvre parfaitement maitrisée, à l'ambiance particulièrement dérangeante et qui assurément marque les esprits.
Pusher 2 est généralement considéré comme le meilleur de la trilogie et effectivement ... c'est une tuerie.
Cette fois-ci on suit les aventures de Tonny, l'ami de Franck dans le premier volet. On retrouve donc ici Tonny qui sort de prison et retourne au garage qui sert de couverture à son père "Le Duc", un chef de gang impitoyable. Mads Mikkelsen (Tonny) passe au premier plan et devient donc le personnage principal de Pusher 2. Son interprétation est monumentale, dans un rôle pourtant casse gueule de gangster un peu simplet qui recherche désespérément l'approbation de son père et un semblant de respect (comme en atteste son tatouage à l'arrière de son crane). Mais voilà, en retour il ne reçoit que du mépris et des crachats. Tonny est donc un personnage assez pathétique qui rate tout ce qu'il entreprend, mais l'interprétation de Mads Mikkelsen le rend malgré tout attachant, ce qui n'est pas un maigre exploit. Arriver à susciter de l’empathie pour un c***ard pathétique, ça relève du miracle et il fallait un acteur de génie de la trempe de Mads Mikkelsen pour réussir cet exploit. Pusher 2 tire sa force de son personnage principal Tonny dont la dramaturgie est très intéressante, encore plus que pour le 1 (plus équilibré, mais moins poignant) et le 3 (un peu trop froid).
Pusher 2 est une œuvre coup de poing, dense, radicale, étonnamment poignante et désespérée ... un film de gangster puissant et atypique, qui n'aurait pas à rougir de la comparaison avec les meilleurs films du genre de Martin Scorsese et James Gray.
Pusher c'est le premier volet d'une trilogie exceptionnelle de Nicolas Winding Refn et accessoirement son tout premier film ... et pour un premier film, c'est une p***ain de claque.
NWR nous propose ici une plongée dans le Copenhague des années 90, un Copenhague crade et peu accueillant, à l'inverse de l'image d'une carte postale. Le film est tourné caméra au poing, façon film-documentaire, ce qui renforce l'immersion. C'est ce partis-pris de mise en scène, mais aussi la performance remarquable des acteurs, qui renforce tout de suite l'impression de réalisme. Le film est violent, l'ambiance est glauque, d'une noirceur rarement égalée (si ce n'est par ses 2 suites qui vont encore plus loin dans le jusqu'auboutisme) et qui préfigure le style du réalisateur. Personne d'autre que lui-même parle mieux de son cinéma : "L'art est un acte de violence. Je m'intéresse aux extrêmes, un mélange de poésie et de violence." Et surtout, il arrive parfaitement a mettre en images ses idées et ses principes de mise en scène, tous ses films rentreront par la suite dans cet esprit. Cette noirceur âpre et crue ne peut pas plaire à tout le monde, du cinéma "sensitif" où le côté viscéral du spectateur est mis à rude épreuve. C'est du cinéma un brin hermétique, mais si on rentre dans son jeu et si on se laisse porter par sa vision d'auteur, alors c'est un régal.
Dés son premier film, on ressent le besoin d'écrire des personnages forts, un cinéma qui se concentre sur les personnages. Notre héros Franck, petit dealer malmené par la mafia locale, est pris dans un engrenage infernal. On souffre littéralement avec lui au fur et à mesure qu'il s'enfonce dans une situation insolvable. C'est la grande force de NWD, nous emporter dans son récit et susciter en nous de l'empathie pour des personnages de prime à bord répugnants. Sans être exceptionnel, Kim Bodnia est convaincant dans la peau de Franck, mais ce sont surtout les seconds couteaux qui impressionnent. La palme de l'excellence est attribuée à Mads Mikkels dans le rôle Tonny, l'ami de Frank, et à Zlakto Buric dans le rôle de Milo, le baron de la drogue serbe. D'ailleurs NWR ne s'y trompera pas, puisqu'il fera de Tony le personnage principal de Pusher 2 et pour Milo du 3. Chaque film de la trilogie est raconté du point de vue du personnage principal, à chaque fois 3 personnages différents mais qui ont un lien entre eux.
Bref Pusher c'est un film coup de poing, une œuvre parfaitement maitrisée, à l'ambiance particulièrement dérangeante et qui assurément marque les esprits.
Pusher 2 est généralement considéré comme le meilleur de la trilogie et effectivement ... c'est une tuerie.
Cette fois-ci on suit les aventures de Tonny, l'ami de Franck dans le premier volet. On retrouve donc ici Tonny qui sort de prison et retourne au garage qui sert de couverture à son père "Le Duc", un chef de gang impitoyable. Mads Mikkelsen (Tonny) passe au premier plan et devient donc le personnage principal de Pusher 2. Son interprétation est monumentale, dans un rôle pourtant casse gueule de gangster un peu simplet qui recherche désespérément l'approbation de son père et un semblant de respect (comme en atteste son tatouage à l'arrière de son crane). Mais voilà, en retour il ne reçoit que du mépris et des crachats. Tonny est donc un personnage assez pathétique qui rate tout ce qu'il entreprend, mais l'interprétation de Mads Mikkelsen le rend malgré tout attachant, ce qui n'est pas un maigre exploit. Arriver à susciter de l’empathie pour un c***ard pathétique, ça relève du miracle et il fallait un acteur de génie de la trempe de Mads Mikkelsen pour réussir cet exploit. Pusher 2 tire sa force de son personnage principal Tonny dont la dramaturgie est très intéressante, encore plus que pour le 1 (plus équilibré, mais moins poignant) et le 3 (un peu trop froid).
Pusher 2 est une œuvre coup de poing, dense, radicale, étonnamment poignante et désespérée ... un film de gangster puissant et atypique, qui n'aurait pas à rougir de la comparaison avec les meilleurs films du genre de Martin Scorsese et James Gray.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
et pour finir, le 3 ...lessthantod a écrit:Entre 2 saisons de Oz et après une rétrospective Neil Blomkamp, j'ai débuté un cycle NWR avec la trilogie Pusher, en commençant par les 2 premiers ...
- Spoiler:
Pusher c'est le premier volet d'une trilogie exceptionnelle de Nicolas Winding Refn et accessoirement son tout premier film ... et pour un premier film, c'est une p***ain de claque.
NWR nous propose ici une plongée dans le Copenhague des années 90, un Copenhague crade et peu accueillant, à l'inverse de l'image d'une carte postale. Le film est tourné caméra au poing, façon film-documentaire, ce qui renforce l'immersion. C'est ce partis-pris de mise en scène, mais aussi la performance remarquable des acteurs, qui renforce tout de suite l'impression de réalisme. Le film est violent, l'ambiance est glauque, d'une noirceur rarement égalée (si ce n'est par ses 2 suites qui vont encore plus loin dans le jusqu'auboutisme) et qui préfigure le style du réalisateur. Personne d'autre que lui-même parle mieux de son cinéma : "L'art est un acte de violence. Je m'intéresse aux extrêmes, un mélange de poésie et de violence." Et surtout, il arrive parfaitement a mettre en images ses idées et ses principes de mise en scène, tous ses films rentreront par la suite dans cet esprit. Cette noirceur âpre et crue ne peut pas plaire à tout le monde, du cinéma "sensitif" où le côté viscéral du spectateur est mis à rude épreuve. C'est du cinéma un brin hermétique, mais si on rentre dans son jeu et si on se laisse porter par sa vision d'auteur, alors c'est un régal.
Dés son premier film, on ressent le besoin d'écrire des personnages forts, un cinéma qui se concentre sur les personnages. Notre héros Franck, petit dealer malmené par la mafia locale, est pris dans un engrenage infernal. On souffre littéralement avec lui au fur et à mesure qu'il s'enfonce dans une situation insolvable. C'est la grande force de NWD, nous emporter dans son récit et susciter en nous de l'empathie pour des personnages de prime à bord répugnants. Sans être exceptionnel, Kim Bodnia est convaincant dans la peau de Franck, mais ce sont surtout les seconds couteaux qui impressionnent. La palme de l'excellence est attribuée à Mads Mikkels dans le rôle Tonny, l'ami de Frank, et à Zlakto Buric dans le rôle de Milo, le baron de la drogue serbe. D'ailleurs NWR ne s'y trompera pas, puisqu'il fera de Tony le personnage principal de Pusher 2 et pour Milo du 3. Chaque film de la trilogie est raconté du point de vue du personnage principal, à chaque fois 3 personnages différents mais qui ont un lien entre eux.
Bref Pusher c'est un film coup de poing, une œuvre parfaitement maitrisée, à l'ambiance particulièrement dérangeante et qui assurément marque les esprits.
Pusher 2 est généralement considéré comme le meilleur de la trilogie et effectivement ... c'est une tuerie.
Cette fois-ci on suit les aventures de Tonny, l'ami de Franck dans le premier volet. On retrouve donc ici Tonny qui sort de prison et retourne au garage qui sert de couverture à son père "Le Duc", un chef de gang impitoyable. Mads Mikkelsen (Tonny) passe au premier plan et devient donc le personnage principal de Pusher 2. Son interprétation est monumentale, dans un rôle pourtant casse gueule de gangster un peu simplet qui recherche désespérément l'approbation de son père et un semblant de respect (comme en atteste son tatouage à l'arrière de son crane). Mais voilà, en retour il ne reçoit que du mépris et des crachats. Tonny est donc un personnage assez pathétique qui rate tout ce qu'il entreprend, mais l'interprétation de Mads Mikkelsen le rend malgré tout attachant, ce qui n'est pas un maigre exploit. Arriver à susciter de l’empathie pour un c***ard pathétique, ça relève du miracle et il fallait un acteur de génie de la trempe de Mads Mikkelsen pour réussir cet exploit. Pusher 2 tire sa force de son personnage principal Tonny dont la dramaturgie est très intéressante, encore plus que pour le 1 (plus équilibré, mais moins poignant) et le 3 (un peu trop froid).
Pusher 2 est une œuvre coup de poing, dense, radicale, étonnamment poignante et désespérée ... un film de gangster puissant et atypique, qui n'aurait pas à rougir de la comparaison avec les meilleurs films du genre de Martin Scorsese et James Gray.
Cette fois-ci on suit le trafiquant serbe Milo, déjà vu dans les 2 précédents volets, mais ici il a perdu de sa superbe et son pouvoir est contesté par la jeune génération montante du milieu de la drogue. Milo a pris de l'âge et on se prend tout de suite de pitié pour ce voyou vieillissant qui semble hors du coup et que tout le monde fini par mépriser, contrairement aux deux premiers volets où il semblait être un leader respecté et craint de tous. Zlatko Buric impressionne dans le rôle de Milo, son interprétation est encore plus magistrale que dans les 2 premiers films.
Cet opus fait la part belle aux règlements de compte entre gangs à Copenhague. Contrairement aux 2 premiers Pusher où on suivait la descente en enfer de Franck puis de Tonny, ici on est déjà en enfer en compagnie de Milo. Pusher 3 va encore plus loin dans le jusqu'auboutisme, toujours plus trash, plus anxiogène et plus éprouvant. On s'aperçoit aussi que Milo est le vrai fil conducteur de la trilogie, sauf qu'ici sa situation s'est dangereusement fragilisée et qu'il est passé du rôle enviable de dominant (le créancier) au rôle nettement moins enviable de dominé (le débiteur). Et de ce fait, de part sa position fragilisée, Milo apparait plus humain aussi.
Pusher III conclut la trilogie en beauté, peut-être bien le meilleur de la trilogie ... même s'il est impossible d'oublier Tonny.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Tu pousse un peu avec pusher...
...
...
non mais t'as raison, une trilogie culte. Mate "Chopper" avec Bana si tu l'a pas vu et que tu aime les films dans ce genre.
...
...
non mais t'as raison, une trilogie culte. Mate "Chopper" avec Bana si tu l'a pas vu et que tu aime les films dans ce genre.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ah oui j'ai bien aimé Chopper et j'ai encore plus aimé L'Assassinat de Jesse James et Cogan, du même réal Andrew Dominik. Seulement dommage qu'il se fasse trop rare, seulement 3 films en 20 ans. Mais je crois que L'Assassinat de Jesse James n'a pas si bien marché que ça au box office et Cogan a carrément fait un four, ceci explique cela
Edit : si pas déjà vu, L'Assassinat de Jesse James c'est à voir de toute urgence, c'est de loin le meilleur western de ces 20 dernières années
Edit : si pas déjà vu, L'Assassinat de Jesse James c'est à voir de toute urgence, c'est de loin le meilleur western de ces 20 dernières années
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Chopper, c'est moins "épique" que la trilogie Pusher (que je trouve vraiment plus réaliste qu'une trilogie genre "le parrain" en ce qui concerne la pègre, parce que a part le coté cinema parfait, le parrain, c'est quand même vachement caricatural).
J'ai tjrs trouvé que Bana etait un acteur sous estimé.
J'ai tjrs trouvé que Bana etait un acteur sous estimé.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Un film vu "au moins" pour la 7ème ou 8ème fois, Les Evadés ...
Un scénario en béton, un montage propre et inspiré, des dialogues percutants, une belle histoire d'amitié, ce petit parfum de mystère propre aux romans de Stephen King, des personnalités fortes, deux grands acteurs au sommet de leur art, une BO majestueuse de Thomas Newman, une ambiance carcérale intelligemment retranscrite à l'écran ... voilà toutes raisons qui peuvent expliquer l'aura de ce film et sa popularité.
Pour autant, est-ce légitime de le considérer comme LE meilleur film de toute l'histoire du cinéma, comme en atteste la note et le classement spectateurs sur imdb ? Non peut-être pas, mais le petit côté "feel good movie" du film joue forcément en sa faveur, un film humaniste qui fait sacrément du bien au moral et qui s'adresse à tout le homme (à toutes les populations, quel que soit leur âge ou leur culture). Mais ce n'est pas le seul atout du film, le twist final aura marqué beaucoup de spectateurs ou tout du moins ceux qui ne connaissaient pas la nouvelle de Stephen King. Et encore que, même moi qui avait lu la nouvelle avant de voir le film, je me suis laissé prendre au jeu. Les 2h20 passent comme un claquement de doigts et longtemps on se remémore ce final impossible à prévoir (ceux qui prétendent le contraire, sont forcément des menteurs). Et surtout, Les Evadés appartient à cette catégorie de films dramatiques qui parviennent à nous émouvoir, sans en rajouter des tartines de niaiserie indigestes.
Frank "le spécialiste des adaptations de Stephen King" Darabont pourra-t-il faire mieux par la suite ? Probablement pas, bien que j'ai beaucoup aimé The Mist aussi (certes dans un registre totalement différent). Toujours est-il qu'avec Les évadés, Franck Darabont a réussi là où il a échoué avec La Ligne Verte, ce dernier étant coupable "selon moi" de se complaire dans le larmoyant et dans l'outrance de la mise en scène.
Les films sur l'univers carcéral comme Midnight Express, Un Prophète ou même la série Oz, m'ont toujours captivés. Mais là où Les Evadés fait encore mieux que tous les autres, c'est de part son aspect tellement humain, prenant et poignant ... si vous ne l'avez jamais vu, courrez vite vous le procurer.
Un scénario en béton, un montage propre et inspiré, des dialogues percutants, une belle histoire d'amitié, ce petit parfum de mystère propre aux romans de Stephen King, des personnalités fortes, deux grands acteurs au sommet de leur art, une BO majestueuse de Thomas Newman, une ambiance carcérale intelligemment retranscrite à l'écran ... voilà toutes raisons qui peuvent expliquer l'aura de ce film et sa popularité.
Pour autant, est-ce légitime de le considérer comme LE meilleur film de toute l'histoire du cinéma, comme en atteste la note et le classement spectateurs sur imdb ? Non peut-être pas, mais le petit côté "feel good movie" du film joue forcément en sa faveur, un film humaniste qui fait sacrément du bien au moral et qui s'adresse à tout le homme (à toutes les populations, quel que soit leur âge ou leur culture). Mais ce n'est pas le seul atout du film, le twist final aura marqué beaucoup de spectateurs ou tout du moins ceux qui ne connaissaient pas la nouvelle de Stephen King. Et encore que, même moi qui avait lu la nouvelle avant de voir le film, je me suis laissé prendre au jeu. Les 2h20 passent comme un claquement de doigts et longtemps on se remémore ce final impossible à prévoir (ceux qui prétendent le contraire, sont forcément des menteurs). Et surtout, Les Evadés appartient à cette catégorie de films dramatiques qui parviennent à nous émouvoir, sans en rajouter des tartines de niaiserie indigestes.
Frank "le spécialiste des adaptations de Stephen King" Darabont pourra-t-il faire mieux par la suite ? Probablement pas, bien que j'ai beaucoup aimé The Mist aussi (certes dans un registre totalement différent). Toujours est-il qu'avec Les évadés, Franck Darabont a réussi là où il a échoué avec La Ligne Verte, ce dernier étant coupable "selon moi" de se complaire dans le larmoyant et dans l'outrance de la mise en scène.
Les films sur l'univers carcéral comme Midnight Express, Un Prophète ou même la série Oz, m'ont toujours captivés. Mais là où Les Evadés fait encore mieux que tous les autres, c'est de part son aspect tellement humain, prenant et poignant ... si vous ne l'avez jamais vu, courrez vite vous le procurer.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
un chef d'oeuvre en effet.
1er sur Imdb, c'est un peu le hasard ce truc non ?
1er sur Imdb, c'est un peu le hasard ce truc non ?
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Un film trop méconnu de la carrière de Peter Weir, Galipolli ...
Peter Weir nous plonge ici dans la première guerre mondiale pour nous faire découvrir cette page historique et dramatique de l'Australie que personnellement je ne connaissais pas. Galipolli c'est donc un film témoin de l'histoire, mais pas seulement, c'est aussi et surtout une histoire d'amitié belle et intense, entre un Mark Lee tout simplement poignant et un Mel Gibson chez qui on pouvait déjà déceler une stature de futur très grand acteur ... mais j'insiste, Mark Lee n'est pas en reste et n'est absolument pas dans l'ombre de Mel Gibson et même lui tient tête.
Peter Weir se concentre surtout sur le côté épique et aventure du récit, en plus de faire un effort de rappel de mémoire (et un rappel sur les vertus de la paix). Il transforme un simple récit Historique en un film d'aventure épique et flamboyant. Dés les premières minutes du film, la question se pose alors ... mais quel fut le chemin parcouru par ces jeunes hommes, jeunesse sacrifiée, pour venir mourir si loin de leur pays de naissance ? Ils se voie "contraints" de tout quitter, foyers et proches, mais ceci dans l'optique d'atteindre un but supérieur et galvanisant ... car rien ne pourra leur faire obstacle, pas même un désert. Ils partent donc enthousiastes et tout est matière à s'enivrer du bonheur de vivre, sans savoir qu'ils vivent là leurs derniers moments d'insouciance.
Mais il est clair que ce qui intéresse avant tout Peter Weir ici, c'est l'histoire d'amitié entre 2 jeunes hommes, l'un idéaliste et l'autre sans illusions, qui vont se serrer les coudes pour survivre à l'horreur de cette guerre. C'est la construction minutieuse de cette amitié tout le long du film qui va leur permettre de faire preuve de courage et de sacrifice, lorsqu'ils vont se retrouver face à l'entêtement criminel de leur officier supérieur. Alors certes, le scénario est d'un grand classicisme, mais il nous offre malgré tout de beaux moments d'émotion et surtout débouche sur une fin aussi belle que tragique ... dont on en ressort pas indemne.
Gallipoli est à voir absolument, si vous cherchez une belle et sincère histoire d'amitié et pour les personnes qui ne connaissaient pas cette partie de l'histoire Australienne.
Peter Weir nous plonge ici dans la première guerre mondiale pour nous faire découvrir cette page historique et dramatique de l'Australie que personnellement je ne connaissais pas. Galipolli c'est donc un film témoin de l'histoire, mais pas seulement, c'est aussi et surtout une histoire d'amitié belle et intense, entre un Mark Lee tout simplement poignant et un Mel Gibson chez qui on pouvait déjà déceler une stature de futur très grand acteur ... mais j'insiste, Mark Lee n'est pas en reste et n'est absolument pas dans l'ombre de Mel Gibson et même lui tient tête.
Peter Weir se concentre surtout sur le côté épique et aventure du récit, en plus de faire un effort de rappel de mémoire (et un rappel sur les vertus de la paix). Il transforme un simple récit Historique en un film d'aventure épique et flamboyant. Dés les premières minutes du film, la question se pose alors ... mais quel fut le chemin parcouru par ces jeunes hommes, jeunesse sacrifiée, pour venir mourir si loin de leur pays de naissance ? Ils se voie "contraints" de tout quitter, foyers et proches, mais ceci dans l'optique d'atteindre un but supérieur et galvanisant ... car rien ne pourra leur faire obstacle, pas même un désert. Ils partent donc enthousiastes et tout est matière à s'enivrer du bonheur de vivre, sans savoir qu'ils vivent là leurs derniers moments d'insouciance.
Mais il est clair que ce qui intéresse avant tout Peter Weir ici, c'est l'histoire d'amitié entre 2 jeunes hommes, l'un idéaliste et l'autre sans illusions, qui vont se serrer les coudes pour survivre à l'horreur de cette guerre. C'est la construction minutieuse de cette amitié tout le long du film qui va leur permettre de faire preuve de courage et de sacrifice, lorsqu'ils vont se retrouver face à l'entêtement criminel de leur officier supérieur. Alors certes, le scénario est d'un grand classicisme, mais il nous offre malgré tout de beaux moments d'émotion et surtout débouche sur une fin aussi belle que tragique ... dont on en ressort pas indemne.
Gallipoli est à voir absolument, si vous cherchez une belle et sincère histoire d'amitié et pour les personnes qui ne connaissaient pas cette partie de l'histoire Australienne.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater "Locke" avec Tom Hardy.
Pu..n de Tom Hardy, sacré film avec..un seul acteur a l’écran pendant 1h30 !
Le pitch du film n'est pas très "sexy": un homme sort du boulot, rentre dans sa voiture, et au premier feu rouge, hésite et change de direction. Et la pendant 1h30 on se retrouve avec lui dans la voiture, et au fur et a mesure de ses conversations téléphoniques, on découvre l'histoire.
Un film a regarder en VOST, pour ne pas perdre une miette des dialogues.
Pu..n de Tom Hardy, sacré film avec..un seul acteur a l’écran pendant 1h30 !
Le pitch du film n'est pas très "sexy": un homme sort du boulot, rentre dans sa voiture, et au premier feu rouge, hésite et change de direction. Et la pendant 1h30 on se retrouve avec lui dans la voiture, et au fur et a mesure de ses conversations téléphoniques, on découvre l'histoire.
Un film a regarder en VOST, pour ne pas perdre une miette des dialogues.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je suis en train de regarder monster Hunter sur ocs, dès le début magnifiques effets spéciaux des années 80.
Ayant regardé Sputnik hier je prédis une expérience toute autre
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Gilles_fx- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
je viens de regarder un film porno avec ma copine, c'était "la vie" puis je suis allé sur gamopat
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Bon ben c est fini
Pour rester polis c est un os.
Si vous voulez quand même le voir il est actuellement sur ocs
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Gilles_fx- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Genre t'as une copine toi arrête un peu ton cinémagroovykid a écrit:je viens de regarder un film porno avec ma copine, c'était "la vie" puis je suis allé sur gamopat
G-fly- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de commencer Captivity, film russe de sf sortis 2018, au moment où j'écris disponible sur OCS.
Resultat des courses dans 1h30 environ
Edit : je viens de constater que je suis inscris depuis 11 ans, encu le vieux !
Edit : à la russe peu d'effets spéciaux mais là vraiment par terrible alors qu'habituelllement je suis client de ce genre de production.
Grosso merdo un type va sur mars, il est bloqué, il y a ou pas des aliens et sa mission devient une émission tv.
Note Fx : 2/5
Regardez ou pas par vous même
Plutôt ou pas, regardez plutot The Blackout qui est très bien.
Si j'etais un intellectuel allociné je vous dirais qu'il y a une critique de Poutine mais comme je joue au jeux vidéos cela m'est impossible
Edit : Note Fx : 1/5 c'etait nul; prochaine étape russe Salyut 7
Resultat des courses dans 1h30 environ
Edit : je viens de constater que je suis inscris depuis 11 ans, encu le vieux !
Edit : à la russe peu d'effets spéciaux mais là vraiment par terrible alors qu'habituelllement je suis client de ce genre de production.
Grosso merdo un type va sur mars, il est bloqué, il y a ou pas des aliens et sa mission devient une émission tv.
Note Fx : 2/5
Regardez ou pas par vous même
Plutôt ou pas, regardez plutot The Blackout qui est très bien.
Si j'etais un intellectuel allociné je vous dirais qu'il y a une critique de Poutine mais comme je joue au jeux vidéos cela m'est impossible
Edit : Note Fx : 1/5 c'etait nul; prochaine étape russe Salyut 7
Gilles_fx- Patient incurable
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Les films russes de SF sont, il faut le dire, très souvent merdiques.
Maskass- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
On ne le présente plus, Terminator de James Cameron ...
Terminator c'est un monument des années 80 et du film d'action/SF, un film culte et sans doute le meilleur de la saga et le meilleur film de James Cameron. Bien que commençant sérieusement à dater, surtout au niveau des effets spéciaux, le film exploite au mieux les contraintes liées à un budget réduit. Du coup, Cameron ne montre que des bribes du futur post-apocalyptique et laisse l'imagination du spectateur faire le reste du travail.
James Cameron joue ici avec les codes du genre et redéfini le film d'action. On croit d'abord assister à un classique film d'horreur/slasher, un de plus, mais très vite l'histoire gagne en intensité au fur et à mesure que le T800 poursuit sa proie sans relâche. Sans jamais ralentir dans l'action, James Cameron fait entrer son film dans le domaine de la SF. Tout est raconté par l'action, pas de pause pour blablater, pas de paraphrases pour nous expliquer ce qu'on voit à l'écran ... non, pas de perte de temps, tout est au service de l'action et de l'efficacité dans Terminator. James Cameron mélange habilement les genres et va jusqu'au bout de ses ambitions, malgré un budget restreint. Et même s'il veut amener une réflexion sur l'avenir de l'homme face à la machine, il n'en oublie jamais l'essence même de son histoire, la traque "sans relâche" d'un robot à la poursuite d'une jeune femme. Et de cette jeune femme, il en fait une héroïne "badass". Et de ce robot, il en fait un "croquemitaine" effrayant. Arnold incarne à la perfection le T800, cette machine implacable et à première vue invincible. La carrure de l'acteur est impressionnante et on comprend aisément comment le T800 est devenu l'un des méchants les plus iconique de toute l'histoire du cinéma. Quant à Linda Hamilton, elle EST Sarah Connor. Michael Biehn aka Kyle Reese, quant à lui est un peu la troisième roue du carrosse. C'est le héros mâle beau, mais un peu lisse. Sarah Connor est la seule héroïne du film, c'est elle qui mène l'action et Kyle Reese finalement ne fait que la subir (je parle de l'action). Et que dire de la B.O, cette B.O de Brad Fiedel mémorable avec son thème principal tellement oppressant.
Terminator c'est donc l'histoire de homme face à la machine et rien de plus. Au final il est d'ailleurs assez ironique de voir la machine "du futur", envoyée pour tuer dans le passé celle qui dirigera la résistance, se faire aplatir comme une crêpe dans une usine par une vulgaire machine "du passé" sur une chaîne de montage robotisée ... tout un symbole.
Bref, Terminator c'est un film sombre avec une atmosphère tendue. James Cameron joue ici la carte de l'action brutale sans concession, tout juste matinée d'un semblant de SF. Ici pas de blablas inutiles, mais de l'action, toujours de l'action et rien que de l'action.
Terminator c'est un monument des années 80 et du film d'action/SF, un film culte et sans doute le meilleur de la saga et le meilleur film de James Cameron. Bien que commençant sérieusement à dater, surtout au niveau des effets spéciaux, le film exploite au mieux les contraintes liées à un budget réduit. Du coup, Cameron ne montre que des bribes du futur post-apocalyptique et laisse l'imagination du spectateur faire le reste du travail.
James Cameron joue ici avec les codes du genre et redéfini le film d'action. On croit d'abord assister à un classique film d'horreur/slasher, un de plus, mais très vite l'histoire gagne en intensité au fur et à mesure que le T800 poursuit sa proie sans relâche. Sans jamais ralentir dans l'action, James Cameron fait entrer son film dans le domaine de la SF. Tout est raconté par l'action, pas de pause pour blablater, pas de paraphrases pour nous expliquer ce qu'on voit à l'écran ... non, pas de perte de temps, tout est au service de l'action et de l'efficacité dans Terminator. James Cameron mélange habilement les genres et va jusqu'au bout de ses ambitions, malgré un budget restreint. Et même s'il veut amener une réflexion sur l'avenir de l'homme face à la machine, il n'en oublie jamais l'essence même de son histoire, la traque "sans relâche" d'un robot à la poursuite d'une jeune femme. Et de cette jeune femme, il en fait une héroïne "badass". Et de ce robot, il en fait un "croquemitaine" effrayant. Arnold incarne à la perfection le T800, cette machine implacable et à première vue invincible. La carrure de l'acteur est impressionnante et on comprend aisément comment le T800 est devenu l'un des méchants les plus iconique de toute l'histoire du cinéma. Quant à Linda Hamilton, elle EST Sarah Connor. Michael Biehn aka Kyle Reese, quant à lui est un peu la troisième roue du carrosse. C'est le héros mâle beau, mais un peu lisse. Sarah Connor est la seule héroïne du film, c'est elle qui mène l'action et Kyle Reese finalement ne fait que la subir (je parle de l'action). Et que dire de la B.O, cette B.O de Brad Fiedel mémorable avec son thème principal tellement oppressant.
Terminator c'est donc l'histoire de homme face à la machine et rien de plus. Au final il est d'ailleurs assez ironique de voir la machine "du futur", envoyée pour tuer dans le passé celle qui dirigera la résistance, se faire aplatir comme une crêpe dans une usine par une vulgaire machine "du passé" sur une chaîne de montage robotisée ... tout un symbole.
Bref, Terminator c'est un film sombre avec une atmosphère tendue. James Cameron joue ici la carte de l'action brutale sans concession, tout juste matinée d'un semblant de SF. Ici pas de blablas inutiles, mais de l'action, toujours de l'action et rien que de l'action.
Dernière édition par lessthantod le Dim 20 Juin 2021 - 19:56, édité 1 fois
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
illustrer Terminator avec une affiche de T2 c'est original !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je ne vois pas de quoi tu parles ?
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai maté le dernier film avec Jolie1974.
Petit film de "mechant" contre "brave gens" avec un fugitif trop mignon (mais le gosse joue vraiment super bien !! impressionant le gamin pour ce genre de film).
Plaisir de revoir littlefinger, Punisher etc..(sacré casting).
Film pop corn, sympas, et jolie1974 est tjrs autant craquante.
Petit film de "mechant" contre "brave gens" avec un fugitif trop mignon (mais le gosse joue vraiment super bien !! impressionant le gamin pour ce genre de film).
Plaisir de revoir littlefinger, Punisher etc..(sacré casting).
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dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
dsl pour le flood mais je galere a multi poster des images..
"Monsters of man".
Des effets speciaux trés "district 9" ou ...Chappie cités plus hauts.
Allez le film est sympas mais méga cliché : des connards de l'armée testent en situation réelle leurs prochains joujoux dans la jungle, sans le dire a leurs supérieurs.
Les robots lachés sont censé défourailler un village qui sert aux narcos mais (clichés) : des bienpensants médecins de brousse pointent et deviennent témoins, et surtout dans le village...un ancien marine (un surhomme quoi) mal rasé (normal, c'est un homme qui souffre) et tatoué va tenir tête aux casseroles robotisées qui viennent faire le ménage.
C'est pas si mal pour un premier film, pour le budget, mais a plusieurs reprise, on se retrouve a avoir envie de foutre des baffes aux acteurs tellement ils jouent mal par moment. Sans spoiler, la scène d'un des gamins du village sur la cadavre de son papa...si vous matez le film, vous comprendrez.
Puis un autre cliché..un des robot se trouve une conscience.
Un film qui donne envie par le trailer, mais qui se dégonfle un peu. Mais encore une fois, un premier film, donc...pas si mal.
"Monsters of man".
Des effets speciaux trés "district 9" ou ...Chappie cités plus hauts.
Allez le film est sympas mais méga cliché : des connards de l'armée testent en situation réelle leurs prochains joujoux dans la jungle, sans le dire a leurs supérieurs.
Les robots lachés sont censé défourailler un village qui sert aux narcos mais (clichés) : des bienpensants médecins de brousse pointent et deviennent témoins, et surtout dans le village...un ancien marine (un surhomme quoi) mal rasé (normal, c'est un homme qui souffre) et tatoué va tenir tête aux casseroles robotisées qui viennent faire le ménage.
C'est pas si mal pour un premier film, pour le budget, mais a plusieurs reprise, on se retrouve a avoir envie de foutre des baffes aux acteurs tellement ils jouent mal par moment. Sans spoiler, la scène d'un des gamins du village sur la cadavre de son papa...si vous matez le film, vous comprendrez.
Puis un autre cliché..un des robot se trouve une conscience.
Un film qui donne envie par le trailer, mais qui se dégonfle un peu. Mais encore une fois, un premier film, donc...pas si mal.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Et maintenant, T2 ...
On ne présente plus T2, c'est la définition même du gros blockbuster estival, un suspens haletant, un rythme non-stop, des rebondissements, un méchant angoissant, des effets spéciaux révolutionnaires pour son époque et des scènes d'action à couper le souffle !
Mais là où T1 était une série Z, rapidement devenue une référence du genre puis un film culte, T2 se contente d'appliquer la formule à la lettre, en beaucoup plus formaté et destiné au grand publique ... et disons-le, en beaucoup plus prétentieux aussi. T2 c'est la même recette que T1, mais servi au fast-food, vite consommé et immédiatement satisfaisant ... mais au fond de soi, on se sent un peu coupable et honteux d'avoir apprécié. Je n'irais pas jusqu'à dire que T2 est un plaisir coupable. Non au contraire, c'est un film "bulldozer" totalement maitrisé de A à Z par un James Cameron alors au sommet de sa gloire. T2 témoigne d'une maîtrise de l'écriture typiquement cameronienne avec au centre de son histoire son héroïne Linda Hamilton aka Sarah Connors toujours aussi badass (dans Aliens, c'était Sigourney Weaver aka Ellen Ripley). Linda Hamilton revient donc dans le rôle de Sarah Connors accompagnée d'Arnold dans le rôle du T800. John Connors quant à lui sera interprété par Edward Furlong et le nouvel antagoniste phare de la saga (le T1000) sera interprété par Robert Patrick. Avec T2 James Cameron continue "voir même va un peu plus loin" dans le mélange des genres, le thriller (l'hôpital psychiatrique et la forge), le film d'action (la poursuite en moto et le siège du laboratoire), le film émouvant (la relation père/fils entre John Connors et le T800) voir triste (la scène finale) ... mais aussi la comédie +/- drôle (le p'tit bémol pour ma part).
Après c'est peut-être une question de goût, mais moi j'aime beaucoup le premier Terminator pour son ambiance plus sombre, même si clairement on sent que James Cameron était alors freiné par le manque de moyens. Là avec T2 c'est open-bar (on passe d'un budget de 6,5 M pour le premier à plus de 120 M pour le second) et il s'en donne à cœur joie en nous expédiant à la figure des scènes d'action plus impressionnantes les unes que les autres. On ne peut pas le nier, T2 est sacrément divertissant et ses scènes d'action sont époustouflantes. C'est vraiment avec T2 que James Cameron gagne ses galons à Hollywood de "Roi du blockbuster" et de "machine à fric". C'est aussi un jalon (en compagnie de Jurassic Park) pour une nouvelle ère dans l'histoire des effets spéciaux et James Cameron est le chef d'orchestre de cette révolution (en compagnie de Steven Spielberg) qui fera basculer Hollywood dans le tout numérique. En 1991, c'était vraiment une révolution pour les effets spéciaux et il aura fallu attendre Matrix, presque 10 ans plus tard, pour ressentir de nouveau ce petit sentiment de "j'vais t'en mettre plein la vue, sur un scenario pas si bête".
Au final, je ne saurais dire si je préfère T1 ou T2. Autant le premier est bien plus sombre et poignant que le second, autant le second est plus fun et impressionnant que le premier (les effets spéciaux ont pris un léger coup de vieux dans T1). Dans tous les cas, ce sont deux figures marquantes du film d'action/SF.
On ne présente plus T2, c'est la définition même du gros blockbuster estival, un suspens haletant, un rythme non-stop, des rebondissements, un méchant angoissant, des effets spéciaux révolutionnaires pour son époque et des scènes d'action à couper le souffle !
Mais là où T1 était une série Z, rapidement devenue une référence du genre puis un film culte, T2 se contente d'appliquer la formule à la lettre, en beaucoup plus formaté et destiné au grand publique ... et disons-le, en beaucoup plus prétentieux aussi. T2 c'est la même recette que T1, mais servi au fast-food, vite consommé et immédiatement satisfaisant ... mais au fond de soi, on se sent un peu coupable et honteux d'avoir apprécié. Je n'irais pas jusqu'à dire que T2 est un plaisir coupable. Non au contraire, c'est un film "bulldozer" totalement maitrisé de A à Z par un James Cameron alors au sommet de sa gloire. T2 témoigne d'une maîtrise de l'écriture typiquement cameronienne avec au centre de son histoire son héroïne Linda Hamilton aka Sarah Connors toujours aussi badass (dans Aliens, c'était Sigourney Weaver aka Ellen Ripley). Linda Hamilton revient donc dans le rôle de Sarah Connors accompagnée d'Arnold dans le rôle du T800. John Connors quant à lui sera interprété par Edward Furlong et le nouvel antagoniste phare de la saga (le T1000) sera interprété par Robert Patrick. Avec T2 James Cameron continue "voir même va un peu plus loin" dans le mélange des genres, le thriller (l'hôpital psychiatrique et la forge), le film d'action (la poursuite en moto et le siège du laboratoire), le film émouvant (la relation père/fils entre John Connors et le T800) voir triste (la scène finale) ... mais aussi la comédie +/- drôle (le p'tit bémol pour ma part).
Après c'est peut-être une question de goût, mais moi j'aime beaucoup le premier Terminator pour son ambiance plus sombre, même si clairement on sent que James Cameron était alors freiné par le manque de moyens. Là avec T2 c'est open-bar (on passe d'un budget de 6,5 M pour le premier à plus de 120 M pour le second) et il s'en donne à cœur joie en nous expédiant à la figure des scènes d'action plus impressionnantes les unes que les autres. On ne peut pas le nier, T2 est sacrément divertissant et ses scènes d'action sont époustouflantes. C'est vraiment avec T2 que James Cameron gagne ses galons à Hollywood de "Roi du blockbuster" et de "machine à fric". C'est aussi un jalon (en compagnie de Jurassic Park) pour une nouvelle ère dans l'histoire des effets spéciaux et James Cameron est le chef d'orchestre de cette révolution (en compagnie de Steven Spielberg) qui fera basculer Hollywood dans le tout numérique. En 1991, c'était vraiment une révolution pour les effets spéciaux et il aura fallu attendre Matrix, presque 10 ans plus tard, pour ressentir de nouveau ce petit sentiment de "j'vais t'en mettre plein la vue, sur un scenario pas si bête".
Au final, je ne saurais dire si je préfère T1 ou T2. Autant le premier est bien plus sombre et poignant que le second, autant le second est plus fun et impressionnant que le premier (les effets spéciaux ont pris un léger coup de vieux dans T1). Dans tous les cas, ce sont deux figures marquantes du film d'action/SF.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Et ben moi je préfère Terminator 1.
Le deux est super. Mais j'aime le coté oppressant du 1.
Je trouve que le 2 est trop basé sur son..pognon. Même si il reste un de mes films préférés.
Mais Terminator... quelle baffe !
Rocky, Rambo, Alien, Terminator....qu'est ce que j'aimerai les re decouvrir...
Le deux est super. Mais j'aime le coté oppressant du 1.
Je trouve que le 2 est trop basé sur son..pognon. Même si il reste un de mes films préférés.
Mais Terminator... quelle baffe !
Rocky, Rambo, Alien, Terminator....qu'est ce que j'aimerai les re decouvrir...
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le 2 c'est le film d'action parfait, il n'a pas pris une ride, c'est assez incroyable.
D'accord il avait un budget colossal (pour l'époque, aujourd'hui ce serait limite un film d'auteur ), mais combien de blockbusters hollywoodiens sont aussi marquants ? Dans 50 ans ce sera toujours un classique.
Le 1 est excellent également évidemment, dans un autre genre.
Par contre quel dommage d'avoir bousillé la franchise avec toutes ces suites plus débiles les unes que les autres...
D'accord il avait un budget colossal (pour l'époque, aujourd'hui ce serait limite un film d'auteur ), mais combien de blockbusters hollywoodiens sont aussi marquants ? Dans 50 ans ce sera toujours un classique.
Le 1 est excellent également évidemment, dans un autre genre.
Par contre quel dommage d'avoir bousillé la franchise avec toutes ces suites plus débiles les unes que les autres...
Carzou- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
20th Century Boys !! (Le 1er Film.. )
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
They Live ! (quelques parties seulement.. faut que je me refasse le film complet)
Une bonne vielle critique de la société à la sauce SF
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Dernière édition par fofo.rider le Mar 6 Juil 2021 - 16:13, édité 1 fois
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Qu'est-ce que j'aime cette femme
Elle a sacrément bon goûts ... Phantom of the paradise, quoi
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je peux pas me la voir Delpy "heu"..."heu", il y a trop de "heux" a la fin de ses phrases, ça fait bobo parigos....pourtant oui elle a bon gout !! (fraise vanille)
...
J'ai regardé The Tommorow war (c'est pas dans le registre Delpy heux") sur amazon heux.
Bon ben il y a de la tune, du pan pan boum boum, des clichés "sacrifices sur belles musiques" etc...
C'est un super (télé) film (heux) pop corn, qui a du mal a résister a la comparaison avec "Edge of tommorow" (le tommorow dans les deux titres, c'est pas une coïncidence je pens(heux)).
Puis ça m'a permis de retrouver Yvonne, qué bonne, la copine de Chuck, et Miranda dans mass effect. et elle est pas botoxée !! champagn(heux)
...
J'ai regardé The Tommorow war (c'est pas dans le registre Delpy heux") sur amazon heux.
Bon ben il y a de la tune, du pan pan boum boum, des clichés "sacrifices sur belles musiques" etc...
C'est un super (télé) film (heux) pop corn, qui a du mal a résister a la comparaison avec "Edge of tommorow" (le tommorow dans les deux titres, c'est pas une coïncidence je pens(heux)).
Puis ça m'a permis de retrouver Yvonne, qué bonne, la copine de Chuck, et Miranda dans mass effect. et elle est pas botoxée !! champagn(heux)
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Ça s’appelle "The King Of Comedy" et c'est avec Jerry Lewis, mais ce n'est pas une "comedy" ...
La valse des pantins est connu comme étant le plus gros échec commerciale de toute la carrière de Martin Scorsese. Cependant, au fil du temps et à l'instar de Raging Bull, il a rapidement acquis un statut de film culte.
Tout d'abord, La Valse des pantins est tout sauf une comédie. C'est un film sur les humoristes, mais ce n'est pas à proprement parler un film humoristique. Certes on rit beaucoup, mais d'un rire teinté de gêne. Robert De Niro incarne donc Rupert Pupkin (prenez soin de bien prononcer son nom), un apprenti comédien/humoriste très instable psychologiquement, un paumé pathétique et envahissant. Il est prêt à tout pour obtenir seulement quelques minutes de célébrité. Le film nous questionne donc sur la recherche obsessionnelle de notoriété, ce qui d'ailleurs est encore plus vrai de nos jours avec la téléréalité et les réseaux sociaux. Et comme dans Le loup de Wall Street, on se retrouve face à une comédie qui n'en est pas vraiment une, avec un personnage qui cherche à atteindre son but quel qu'en soit le prix. Rupert Pupkin admire son idole Jerry Langford (aka Jerry Lewis), mais veut aussi l'écraser pour prendre sa place. Il veut devenir le nouveau king of comedy et pour cela il et prêt à tout, à commencer par harceler son idole, le suivre partout pour finir par le kidnapper. En cela, de part ce côté obsessionnel, Rupert Pupkin ressemble aussi beaucoup à Travis Bickle de Taxi Driver.
On peut légitimement se demander si nous n'avons pas là le plus grand rôle de Robert De Niro, car ici son talent brille de mille feux. Il campe à la perfection ce personnage à la fois inquiétant et drôle (à son insu). Il est tout le temps à l'extrême limite du surjeu, sans jamais la franchir. Il excelle tout particulièrement dans son jeu, lorsqu'il est tout seul plongé dans ses rêves de gloire, s'imaginant les situations les plus folles. Et on navigue ainsi sans aucune transition ni aucun repère entre rêves et réalité. Sandra Bernhard est également très impressionnante dans son rôle de sidekick de Robert De Niro et ceci malgré un faible temps de présence à l'écran. Elle est à la fois inquiétante, sexy, hystérique et complètement imprévisible. C'est probablement l'un des rôles féminin les plus marquant de la filmographie de Scorsese, une filmographie qui "admettons-le" est très masculin. L'écriture des personnages féminins, généralement et à quelques exceptions prés, ce n'est pas le point fort du cinéma de Scorsese. Enfin Jerry Lewis joue totalement à contre jeu, pas un seul gag ni aucune ligne de dialogue humoristique, il joue 100% sérieux, tout en sobriété.
En bref, La Valse des pantins est film inclassable, d'une richesse folle, un chef-d’œuvre de plus signé Martin Scorsese.
La valse des pantins est connu comme étant le plus gros échec commerciale de toute la carrière de Martin Scorsese. Cependant, au fil du temps et à l'instar de Raging Bull, il a rapidement acquis un statut de film culte.
Tout d'abord, La Valse des pantins est tout sauf une comédie. C'est un film sur les humoristes, mais ce n'est pas à proprement parler un film humoristique. Certes on rit beaucoup, mais d'un rire teinté de gêne. Robert De Niro incarne donc Rupert Pupkin (prenez soin de bien prononcer son nom), un apprenti comédien/humoriste très instable psychologiquement, un paumé pathétique et envahissant. Il est prêt à tout pour obtenir seulement quelques minutes de célébrité. Le film nous questionne donc sur la recherche obsessionnelle de notoriété, ce qui d'ailleurs est encore plus vrai de nos jours avec la téléréalité et les réseaux sociaux. Et comme dans Le loup de Wall Street, on se retrouve face à une comédie qui n'en est pas vraiment une, avec un personnage qui cherche à atteindre son but quel qu'en soit le prix. Rupert Pupkin admire son idole Jerry Langford (aka Jerry Lewis), mais veut aussi l'écraser pour prendre sa place. Il veut devenir le nouveau king of comedy et pour cela il et prêt à tout, à commencer par harceler son idole, le suivre partout pour finir par le kidnapper. En cela, de part ce côté obsessionnel, Rupert Pupkin ressemble aussi beaucoup à Travis Bickle de Taxi Driver.
On peut légitimement se demander si nous n'avons pas là le plus grand rôle de Robert De Niro, car ici son talent brille de mille feux. Il campe à la perfection ce personnage à la fois inquiétant et drôle (à son insu). Il est tout le temps à l'extrême limite du surjeu, sans jamais la franchir. Il excelle tout particulièrement dans son jeu, lorsqu'il est tout seul plongé dans ses rêves de gloire, s'imaginant les situations les plus folles. Et on navigue ainsi sans aucune transition ni aucun repère entre rêves et réalité. Sandra Bernhard est également très impressionnante dans son rôle de sidekick de Robert De Niro et ceci malgré un faible temps de présence à l'écran. Elle est à la fois inquiétante, sexy, hystérique et complètement imprévisible. C'est probablement l'un des rôles féminin les plus marquant de la filmographie de Scorsese, une filmographie qui "admettons-le" est très masculin. L'écriture des personnages féminins, généralement et à quelques exceptions prés, ce n'est pas le point fort du cinéma de Scorsese. Enfin Jerry Lewis joue totalement à contre jeu, pas un seul gag ni aucune ligne de dialogue humoristique, il joue 100% sérieux, tout en sobriété.
En bref, La Valse des pantins est film inclassable, d'une richesse folle, un chef-d’œuvre de plus signé Martin Scorsese.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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