LES SORTIES CINE
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Re: LES SORTIES CINE
80 ou 100 peu importe... budget maitrisé ou pas...
tant de pognon pour un truc qui est deja oublié 1 semaine après sa sortie.... à juste titre, une daube immense.
a voir si le film va etre rentabilisé, sinon ce réalisateur risque d'etre blacklisté rapidos.
tant de pognon pour un truc qui est deja oublié 1 semaine après sa sortie.... à juste titre, une daube immense.
a voir si le film va etre rentabilisé, sinon ce réalisateur risque d'etre blacklisté rapidos.
Re: LES SORTIES CINE
Merci pour ce retour, je me tâtais pour aller le voir, ça fera toujours quelques euros d'économisés, je le regarderai sur Canal dans 6 mois.drfloyd a écrit:Bonne critique
Quel gachi, autant d'effest spéciaux superbes pour un film que tout le monde aura oublié dans 2 semaines....
Une centaine de millions gaspillés....
Vortex- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
et effectivement le chapitrage n'apporte rien sur the creator, pire ça te coupe le film pour rien. je me demande pourquoi ils ont fait ça........... pour le "style"?.........
le gamer- Patient incurable
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Re: LES SORTIES CINE
drfloyd a écrit:je trouve que ca allait encore ce film... Serieux, qui n'en fait pas des tonnes
le cinéma US d'action a encore bien regressé depuis !
Ton commentaire résume le problème du long-métrage : de l'action et des zombies. Un oxymore.
Aucune tension, aucun frisson, des effets parfois dég, des persos peu attachants...
Sans Brad Pitt en tête d'affiche, le film serait passé inaperçu.
Et dire que David Fincher bossait sur la suite...
Bref, côté film de zombies bourrin, je lui préfère largement le solide l'Armée des morts de Snyder.
dami1- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
J'avais bien aimé World War Z avec des scènes apocalyptiques à faire froid dans le dos car désespérément "réaliste" compte tenu du monde individualiste et égoïste dans lequel on vit. Personnellement c'est surtout ça qui m'a marqué. Le comportement des gens (pour ne pas dire la connerie) qui, si une telle mésaventure devait arriver un jour, serait exactement le même sinon pire, et nous mettrait immédiatement dans la merde sans possibilité de retour.
Le personnage de Brad Pitt est limite ce qui m'avait le moins plu, sans que ça soit non plus dérangeant.
Je ne me souviens d'ailleurs plus de la fin. Avait on eu droit à un happy end ? Je ne crois pas, car je crois me rappeler que c'est aussi ce que j'avais apprécié et qui était raccord avec ce que je dis au dessus (mais ça date tellement que je ne sais plus)
The Creator je n'ai même pas vu les trailer tant j'ai senti le pétard mouillé direct.
On est en 2023, tous ces films qui se disent révolutionnaires, critiques sur la société, etc... ne sont généralement qu'un ramassis de clichés et autres poncifs tout sauf dérangeants. Ce sont des films lisses, ennuyeux qui ne vont surtout par faire de vagues mais se présenter malgré tout comme des productions rebelles.
Je le regarderai certainement par curiosité d'ici quelques mois en version tipiak, avec tous ces à priori en moi. Cela aura pour effet de transformer le film en bonne surprise, ou de confirmer son statut de grosse daube (que je couperai peut-être même au bout d'1h de visionnage comme le dernier Spiderman Spiderverse mes couill**)
Le personnage de Brad Pitt est limite ce qui m'avait le moins plu, sans que ça soit non plus dérangeant.
Je ne me souviens d'ailleurs plus de la fin. Avait on eu droit à un happy end ? Je ne crois pas, car je crois me rappeler que c'est aussi ce que j'avais apprécié et qui était raccord avec ce que je dis au dessus (mais ça date tellement que je ne sais plus)
The Creator je n'ai même pas vu les trailer tant j'ai senti le pétard mouillé direct.
On est en 2023, tous ces films qui se disent révolutionnaires, critiques sur la société, etc... ne sont généralement qu'un ramassis de clichés et autres poncifs tout sauf dérangeants. Ce sont des films lisses, ennuyeux qui ne vont surtout par faire de vagues mais se présenter malgré tout comme des productions rebelles.
Je le regarderai certainement par curiosité d'ici quelques mois en version tipiak, avec tous ces à priori en moi. Cela aura pour effet de transformer le film en bonne surprise, ou de confirmer son statut de grosse daube (que je couperai peut-être même au bout d'1h de visionnage comme le dernier Spiderman Spiderverse mes couill**)
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: LES SORTIES CINE
RetroBalboa007 a écrit:J'avais bien aimé World War Z avec des scènes apocalyptiques à faire froid dans le dos car désespérément "réaliste" compte tenu du monde individualiste et égoïste dans lequel on vit. Personnellement c'est surtout ça qui m'a marqué. Le comportement des gens (pour ne pas dire la connerie) qui, si une telle mésaventure devait arriver un jour, serait exactement le même sinon pire, et nous mettrait immédiatement dans la merde sans possibilité de retour.
Le personnage de Brad Pitt est limite ce qui m'avait le moins plu, sans que ça soit non plus dérangeant.
Je ne me souviens d'ailleurs plus de la fin. Avait on eu droit à un happy end ? Je ne crois pas, car je crois me rappeler que c'est aussi ce que j'avais apprécié et qui était raccord avec ce que je dis au dessus (mais ça date tellement que je ne sais plus)
Les films de zombies sont toujours un prétexte pour mettre en exergue une critique sociétale.
dami1- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
dami1 a écrit:drfloyd a écrit:je trouve que ca allait encore ce film... Serieux, qui n'en fait pas des tonnes
le cinéma US d'action a encore bien regressé depuis !
Ton commentaire résume le problème du long-métrage : de l'action et des zombies. Un oxymore.
Aucune tension, aucun frisson, des effets parfois dég, des persos peu attachants...
Sans Brad Pitt en tête d'affiche, le film serait passé inaperçu.
Et dire que David Fincher bossait sur la suite...
Bref, côté film de zombies bourrin, je lui préfère largement le solide l'Armée des morts de Snyder.
ah ouais, ok, bah là on a des gouts 100% à l'opposé
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Re: LES SORTIES CINE
Dans le genre je te sors du film, la musique lors du raid (atterrissage) sur le laboratoire?le gamer a écrit:et effectivement le chapitrage n'apporte rien sur the creator, pire ça te coupe le film pour rien. je me demande pourquoi ils ont fait ça........... pour le "style"?.........
Super remix,rien à dire mais bordel ça collait absolument pas avec la scène!!
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Re: LES SORTIES CINE
The Creator, c'est le Shadow of the Beast du cinéma
Une démo technique, mais aucune prodondeur
Une démo technique, mais aucune prodondeur
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Re: LES SORTIES CINE
Je viens de mater The Creator de Gareth Edwards ...
Présenté comme le film qui allait redonner un coup de fouet au genre science-fiction, The Creator de Gareth Edwards débarque enfin sur grand écran (et en IMAX). Sept ans après un Rogue One très réussi, mais dont la production fut chaotique (et éprouvante pour le réalisateur), Gareth Edwards délaisse les franchises (Star Wars et Godzilla) pour s'atteler de nouveau, après Monster, à un projet 100% original (ou presque). The Creator est une production imposante au budget relativement modeste (80 millions de dollars seulement) qui rappelle bons nombres de standards du genre, à commencer par A.I. Intelligence Artificielle, Akira, Blade Runner, Terminator, Ghost in the Shell, Elysium, Chappie, Ex Machina ... je m'arrête là, la liste est trop longue. Les emprunts au genre SF sont donc nombreux, mais il les digère avec suffisamment de recul et d'intelligence, pour nous proposer un monde nouveau auquel on peut y croire ... en tout cas, sur la forme.
Dans un futur proche, après qu'une bombe nucléaire ait détruit Los Angeles, les américains décident d'exterminer les robots. Et pour lutter contre cette IA, l'armée américaine rappelle un ancien agent des forces spéciales nommé Joshua (John David Washington), un agent aguerri, mais profondément atteint par la disparition de sa femme Maya (Gemma Chan), alors enceinte de leur premier enfant. Et pour le convaincre de réintégrer les forces spéciales, le colonel Jean Howell (Allison Janney) lui promet de retrouver sa femme qui "serait" toujours vivante. On le charge donc d'une mission cruciale, retrouver (et éliminer) l'énigmatique "créateur" et son arme secrète qui pourrait anéantir toute l'humanité ... ou tout du moins, c'est ce qu'on voudrait nous faire croire !
Le film est visuellement très abouti, imposant et immersif ... on croit à ce qu'on voit à l'écran, quoi ! Les effets numériques (machines futuristes et robots) s'intègrent parfaitement à l'environnement qui les entoure, ce qui donne à l'ensemble un aspect foisonnant, innovant et inspiré. Avec The Creator, Gareth Edwards fait mieux, voire même beaucoup mieux, que certains blockbusters qui ont un budget largement supérieur au sien. On y retrouve par moments sa mise en scène à grande échelle déjà aperçue dans Rogue One, mais aussi dans Monster et Godzilla. Non vraiment, visuellement The Creator est une grande réussite. Et pour renforcer cet aspect palpable des choses, il y injecte les codes du film de guerre, l'inspiration principale étant Apocalypse Now. En effet, difficile de ne pas penser à la guerre du Vietnam et à Heart of Darkness en regardant The Creator.
Bien que The Creator ne soit pas aussi contemplatif que je ne l'aurais espérer, le film est magnifique et chaque plan en extérieur (et en plein jour) est un émerveillement pour nos yeux. On a toujours cet aspect de gigantisme (à grande échelle) qui fait plaisir à voir et même si je n'ai pas eu cette effet waouh que j'avais pu avoir dans Rogue One, c'est tout de même très impressionnant sur grand écran et en IMAX. Les robots quand à eux sont visuellement plus vrais que nature, avec ce quelque chose de palpable ... c'est juste bluffant ! Et comme souvent avec Gareth Edwards, on est au plus prés des personnages pour donner un ton plus intimiste au film. Un peu comme dans Chappie, l'excellent film de Neill Blomkamp, les robots deviennent plus humains que les être humains eux-mêmes.
Avec The Creator, on tend plus vers le cinéma intimiste que sur le bon gros Blockbuster qui tâche, misant tout sur l'action non stop et sur le spectaculaire. Or, dans The Creator le parti pris du réalisateur est de se focaliser en premier sur l'émotion entre les personnages et l'action trépidante ne vient qu'en second. Malheureusement, The Creator n'a pas totalement fonctionné sur moi d'un point de vu émotionnel. J'ai dû attendre la fin du film pour avoir un semblant d'émotion qui traverse mon corps ...
Ensuite, je retiens surtout le personnage de Alphie (Madeleine Yuna Voyles) aka "le créateur", une jeune fille robot qui n'est sensée ressentir aucune émotion, mais qui a réussi à me faire ressentir un léger pincement au cœur. C'est une référence évidente au jeune garçon robot David (Haley Joel Osment) dans à A.I. Intelligence Artificielle, l'excellent film de Steven Spielberg. Et j'en viens donc à la relation Joshua et Alphie qui arrive a être assez touchante, mais qui aurait pu l'être beaucoup plus si elle avait été mieux gérée. Vu que les évènements s'enchaînent à une vitesse folle, c'est difficile de comprendre les états d'âme d'un Joshua qui en même temps méprise les robots et veut protéger Alphie, parfois même au risque de sa vie. Il manque clairement des scènes pour développer la relation "père-fille" entre Joshua et Alphie, car en l'état leur relation est un peu trop évasive.
Dans The Creator, il y a donc l'aspect visuel, l'aspect émotionnel, mais il y a aussi le fond. Le film se perd parfois dans des facilités scénaristiques, déroulant un récit manichéen (les gentilles IA d'un côté, les méchants humains de l'autre) et faisant le choix, pas toujours bien géré, du visuel et de l'émotion au détriment du fond. Le sujet principal du film est la place des IA dans notre société. Le film nous questionne (et des questions tout à fait légitimes) sur cette future cohabitation avec les machines. Le sujet est présenté, mais n'est absolument pas traité. C'est un peu dommage de ne pas avoir creusé un peu plus ces questionnements-là.
The Creator c'est aussi un melting pot de tous les films SF qui ont marqué notre enfance, l'IA qui développe une conscience, les hologrammes dans lequel on peut se balader, le transfert de sa conscience dans une machine. Je ne vois pas ce que ce film peut apporter de nouveau, si ce n'est ce petit côté références et nostalgie de toute la SF des années 80/90/2000, une explosion nucléaire comme dans Akira, les robots flics qui me font penser à Chappie, le gros vaisseau qui me rappelle Elysium et Oblivion, certains plans qui me rappellent Rogue One (le dernier baiser avant de mourir), la direction artistique qui me rappelle District 9 et le traitement des IA qui me rappelle Blade Runner et Blade Runner 2049. Gareth Edwards veut humaniser le plus possible l’IA, donnant à l’IA l’impression d’avoir une conscience et une conscience de soi au niveau humain (et même parfois des sentiments humains). En réalité, l’IA ne prendrait probablement pas conscience d’elle-même et ne commencerait probablement pas à traquer malicieusement les humains. Notre plus grand risque viendrait plutôt de sa décision froide et calculée d’accomplir sa tâche aussi efficacement que possible.
Bref, je sors un peu frustré face à certains choix narratifs de Gareth Edwards, mais la sincérité et la générosité dont bénéficie le film, surtout sur le plan formel, l'emporte sur tout le reste. The Creator ne va pas révolutionner le genre SF, mais c'est une œuvre qui transpire l'ambition et l'envie de bien faire, qui ne sort pas d'une franchise et qui n'est pas une énième suite, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Gareth Edwards est un réalisateur que je continuerai à suivre, parce qu'il a une patte visuelle bien à lui et ça, on ne peut pas lui enlever.
Présenté comme le film qui allait redonner un coup de fouet au genre science-fiction, The Creator de Gareth Edwards débarque enfin sur grand écran (et en IMAX). Sept ans après un Rogue One très réussi, mais dont la production fut chaotique (et éprouvante pour le réalisateur), Gareth Edwards délaisse les franchises (Star Wars et Godzilla) pour s'atteler de nouveau, après Monster, à un projet 100% original (ou presque). The Creator est une production imposante au budget relativement modeste (80 millions de dollars seulement) qui rappelle bons nombres de standards du genre, à commencer par A.I. Intelligence Artificielle, Akira, Blade Runner, Terminator, Ghost in the Shell, Elysium, Chappie, Ex Machina ... je m'arrête là, la liste est trop longue. Les emprunts au genre SF sont donc nombreux, mais il les digère avec suffisamment de recul et d'intelligence, pour nous proposer un monde nouveau auquel on peut y croire ... en tout cas, sur la forme.
Dans un futur proche, après qu'une bombe nucléaire ait détruit Los Angeles, les américains décident d'exterminer les robots. Et pour lutter contre cette IA, l'armée américaine rappelle un ancien agent des forces spéciales nommé Joshua (John David Washington), un agent aguerri, mais profondément atteint par la disparition de sa femme Maya (Gemma Chan), alors enceinte de leur premier enfant. Et pour le convaincre de réintégrer les forces spéciales, le colonel Jean Howell (Allison Janney) lui promet de retrouver sa femme qui "serait" toujours vivante. On le charge donc d'une mission cruciale, retrouver (et éliminer) l'énigmatique "créateur" et son arme secrète qui pourrait anéantir toute l'humanité ... ou tout du moins, c'est ce qu'on voudrait nous faire croire !
Le film est visuellement très abouti, imposant et immersif ... on croit à ce qu'on voit à l'écran, quoi ! Les effets numériques (machines futuristes et robots) s'intègrent parfaitement à l'environnement qui les entoure, ce qui donne à l'ensemble un aspect foisonnant, innovant et inspiré. Avec The Creator, Gareth Edwards fait mieux, voire même beaucoup mieux, que certains blockbusters qui ont un budget largement supérieur au sien. On y retrouve par moments sa mise en scène à grande échelle déjà aperçue dans Rogue One, mais aussi dans Monster et Godzilla. Non vraiment, visuellement The Creator est une grande réussite. Et pour renforcer cet aspect palpable des choses, il y injecte les codes du film de guerre, l'inspiration principale étant Apocalypse Now. En effet, difficile de ne pas penser à la guerre du Vietnam et à Heart of Darkness en regardant The Creator.
Bien que The Creator ne soit pas aussi contemplatif que je ne l'aurais espérer, le film est magnifique et chaque plan en extérieur (et en plein jour) est un émerveillement pour nos yeux. On a toujours cet aspect de gigantisme (à grande échelle) qui fait plaisir à voir et même si je n'ai pas eu cette effet waouh que j'avais pu avoir dans Rogue One, c'est tout de même très impressionnant sur grand écran et en IMAX. Les robots quand à eux sont visuellement plus vrais que nature, avec ce quelque chose de palpable ... c'est juste bluffant ! Et comme souvent avec Gareth Edwards, on est au plus prés des personnages pour donner un ton plus intimiste au film. Un peu comme dans Chappie, l'excellent film de Neill Blomkamp, les robots deviennent plus humains que les être humains eux-mêmes.
Avec The Creator, on tend plus vers le cinéma intimiste que sur le bon gros Blockbuster qui tâche, misant tout sur l'action non stop et sur le spectaculaire. Or, dans The Creator le parti pris du réalisateur est de se focaliser en premier sur l'émotion entre les personnages et l'action trépidante ne vient qu'en second. Malheureusement, The Creator n'a pas totalement fonctionné sur moi d'un point de vu émotionnel. J'ai dû attendre la fin du film pour avoir un semblant d'émotion qui traverse mon corps ...
- Spoiler:
- Alphie découvre des clones de Maya à bord de la station spatiale Nomad et décide de brancher la clé USB provenant des scanners cérébraux de la vraie Maya (encore une référence à Chappie). Alphie est contraint de laisser Joshua derrière lui, car l’écoutille de la navette ne s’ouvre pas. Joshua et l’IA de Maya sont de nouveau réunis, avant l’explosion de la station spatiale ... j'avoue avoir versé ma petite larme à ce moment là !
Ensuite, je retiens surtout le personnage de Alphie (Madeleine Yuna Voyles) aka "le créateur", une jeune fille robot qui n'est sensée ressentir aucune émotion, mais qui a réussi à me faire ressentir un léger pincement au cœur. C'est une référence évidente au jeune garçon robot David (Haley Joel Osment) dans à A.I. Intelligence Artificielle, l'excellent film de Steven Spielberg. Et j'en viens donc à la relation Joshua et Alphie qui arrive a être assez touchante, mais qui aurait pu l'être beaucoup plus si elle avait été mieux gérée. Vu que les évènements s'enchaînent à une vitesse folle, c'est difficile de comprendre les états d'âme d'un Joshua qui en même temps méprise les robots et veut protéger Alphie, parfois même au risque de sa vie. Il manque clairement des scènes pour développer la relation "père-fille" entre Joshua et Alphie, car en l'état leur relation est un peu trop évasive.
Dans The Creator, il y a donc l'aspect visuel, l'aspect émotionnel, mais il y a aussi le fond. Le film se perd parfois dans des facilités scénaristiques, déroulant un récit manichéen (les gentilles IA d'un côté, les méchants humains de l'autre) et faisant le choix, pas toujours bien géré, du visuel et de l'émotion au détriment du fond. Le sujet principal du film est la place des IA dans notre société. Le film nous questionne (et des questions tout à fait légitimes) sur cette future cohabitation avec les machines. Le sujet est présenté, mais n'est absolument pas traité. C'est un peu dommage de ne pas avoir creusé un peu plus ces questionnements-là.
The Creator c'est aussi un melting pot de tous les films SF qui ont marqué notre enfance, l'IA qui développe une conscience, les hologrammes dans lequel on peut se balader, le transfert de sa conscience dans une machine. Je ne vois pas ce que ce film peut apporter de nouveau, si ce n'est ce petit côté références et nostalgie de toute la SF des années 80/90/2000, une explosion nucléaire comme dans Akira, les robots flics qui me font penser à Chappie, le gros vaisseau qui me rappelle Elysium et Oblivion, certains plans qui me rappellent Rogue One (le dernier baiser avant de mourir), la direction artistique qui me rappelle District 9 et le traitement des IA qui me rappelle Blade Runner et Blade Runner 2049. Gareth Edwards veut humaniser le plus possible l’IA, donnant à l’IA l’impression d’avoir une conscience et une conscience de soi au niveau humain (et même parfois des sentiments humains). En réalité, l’IA ne prendrait probablement pas conscience d’elle-même et ne commencerait probablement pas à traquer malicieusement les humains. Notre plus grand risque viendrait plutôt de sa décision froide et calculée d’accomplir sa tâche aussi efficacement que possible.
Bref, je sors un peu frustré face à certains choix narratifs de Gareth Edwards, mais la sincérité et la générosité dont bénéficie le film, surtout sur le plan formel, l'emporte sur tout le reste. The Creator ne va pas révolutionner le genre SF, mais c'est une œuvre qui transpire l'ambition et l'envie de bien faire, qui ne sort pas d'une franchise et qui n'est pas une énième suite, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Gareth Edwards est un réalisateur que je continuerai à suivre, parce qu'il a une patte visuelle bien à lui et ça, on ne peut pas lui enlever.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: LES SORTIES CINE
quel gachis dingue ce film,
faire un film remplis de facilités de séries B avec de tels effets spéciaux réglés aux petits oignons, j'en reviens pas.
faire un film remplis de facilités de séries B avec de tels effets spéciaux réglés aux petits oignons, j'en reviens pas.
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Re: LES SORTIES CINE
C'est sûr que sur le plan visuel c'est un pur régal, mais sur le fond c'est juste du recyclage/best-of de tout ce qu'on a vu auparavant.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: LES SORTIES CINE
lessthantod a écrit:C'est sûr que sur le plan visuel c'est un pur régal, mais sur le fond c'est juste du recyclage/best-of de tout ce qu'on a vu auparavant.
et encore ça, on a l'habitude...
Mais les scènes d'actions et les enchainements avec des facilités et raccords pourris...
exemple parmis 1000 :
quand ils se barrent de la fourgonettes sur la route, en 10 sec ils se retrouvent à prendre un vol lunaire à l'aéroport, echappant à tout le monde
Ce type sait juste faire du visuel (du moins ses équipes), le cinéma, faut qu'il arrête.
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avalon471- Dr Grand Professeur ****
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Re: LES SORTIES CINE
Killers of the Flower Moon 18 octobre 2023 / 3h 26min
Des avis ? J'ai entendu une pub à la radio, çà parlait de "méchants blancs".
En plus 3h30 les fesses dans un fauteuil, déjà au bout d'une heure trente je me tortille de douleur.
jeff buckley- Guéri miraculeux
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Re: LES SORTIES CINE
Moi ça va mieux depuis que j'enlève mon plug quand je vais au ciné. Tu devrais en faire autant !
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jeff buckley et extros offrent 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
Il me fait très envie, mais je flippe des punaises de lit.jeff buckley a écrit:Killers of the Flower Moon 18 octobre 2023 / 3h 26min
Des avis ? J'ai entendu une pub à la radio, çà parlait de "méchants blancs".
En plus 3h30 les fesses dans un fauteuil, déjà au bout d'une heure trente je me tortille de douleur.
Carzou- Guéri miraculeux
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Re: LES SORTIES CINE
n'écoute pas les médias et tu flipperas moins.
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Re: LES SORTIES CINE
Achète un microscope,prends des fibres de ton matelas...je te garantie que tu ne dormiras plus jamais dessus et ce ne sera pas pas à cause des bed bugs!!!
avalon471- Dr Grand Professeur ****
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Re: LES SORTIES CINE
Cette année, il y aura, au moins, un truc bandant en salles...
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Matari offre 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
avalon471 a écrit:Achète un microscope,prends des fibres de ton matelas...je te garantie que tu ne dormiras plus jamais dessus et ce ne sera pas pas à cause des bed bugs!!!
deja vérifié,
c'est la folie, ou dort tous au beau milieu de millions de monstres !!!!
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Re: LES SORTIES CINE
C'est pas qu'une question de médias, des réseaux de salles de ciné ont admis le problème, et les autorités sanitaires s'en inquiètent.
On a un vrai retour en force de ces saloperies, qui avaient quasiment disparues il y a quelques décennies. Et on ne parle pas d'acariens dans les matelas ou de fourmis dans la cuisine, les punaises de lit c'est un vrai enfer, j'ai un pote qui en a eu il y a quelques années, ça a été un calvaire pour lui.
On a un vrai retour en force de ces saloperies, qui avaient quasiment disparues il y a quelques décennies. Et on ne parle pas d'acariens dans les matelas ou de fourmis dans la cuisine, les punaises de lit c'est un vrai enfer, j'ai un pote qui en a eu il y a quelques années, ça a été un calvaire pour lui.
Carzou- Guéri miraculeux
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Re: LES SORTIES CINE
alors le dernier Scorcesse ????
Perso je vais le voir demain
Perso je vais le voir demain
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Re: LES SORTIES CINE
ah oui? j'ai lu quelque part qu'il n'y en a pas vraiment beaucoup plus qu'avant en fait ( suite à un rapport sur les interventions de professionnels qui n'auraient pas augmenté dans le temps) par contre à penser que les médias nous prennent pour des cons la oui j'irais plutôt dans ce sens.Carzou a écrit:C'est pas qu'une question de médias, des réseaux de salles de ciné ont admis le problème, et les autorités sanitaires s'en inquiètent.
On a un vrai retour en force de ces saloperies, qui avaient quasiment disparues il y a quelques décennies. Et on ne parle pas d'acariens dans les matelas ou de fourmis dans la cuisine, les punaises de lit c'est un vrai enfer, j'ai un pote qui en a eu il y a quelques années, ça a été un calvaire pour lui.
bientôt un film sur les punaises de lit géantes?
Dernière édition par le gamer le Dim 22 Oct 2023 - 9:57, édité 1 fois
le gamer- Patient incurable
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Re: LES SORTIES CINE
je me laisserais tenter par
sans puces de ciné, hein
sans puces de ciné, hein
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le gamer offre 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
tu es fou? n'y va surtout pas!!!!!! blague à part je vais y aller aussi (avec un scaphandre quand même, et un masque aussi)Anarwax a écrit:je me laisserais tenter par
sans puces de ciné, hein
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Anarwax offre 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
Bon bah Scorcesse est fatigué, très fatigué...
Un film trop long, monocorde, sans aucun suspens... un peu comme The irishman....
et quelque peu malsain... difficile de prendre plaisir à regarder ça.... Je pige pas ces 2 immenses stars accepter ces roles.
On m'avais annoncer un sacré final... C'est une blague ?????
Une déception pour moi. Ou est passé notre Scorcesse de Casino ou les Affranchis ????
Un film trop long, monocorde, sans aucun suspens... un peu comme The irishman....
et quelque peu malsain... difficile de prendre plaisir à regarder ça.... Je pige pas ces 2 immenses stars accepter ces roles.
On m'avais annoncer un sacré final... C'est une blague ?????
Une déception pour moi. Ou est passé notre Scorcesse de Casino ou les Affranchis ????
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Re: LES SORTIES CINE
Anarwax a écrit:je me laisserais tenter par
sans puces de ciné, hein
Les puces de ciné me derangent moins que les racailles qui gâchent ton film.
Heureusement on peut se débarrasser de ces deux types de nuisibles
Ataré- Dr du Suppo Suprême *****
- Nombre de messages : 19976
Age : 47
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/01/2012
Anarwax offre 1 suppo à ce post!
Re: LES SORTIES CINE
par pur hasard, via le forum en plus, j'apprends la sortie de
Anarwax- Docteur *
- Nombre de messages : 21165
Age : 47
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: LES SORTIES CINE
Disney qui vient de se chier dessus avec ses idées "progressistes" ...
Après avoir annoncé la production de Blanche Neige et son actrice principal latinos , il y avait eu une polémique du fait de prendre des nains pour jouer le rôle de nains justement ... (polémique mis en avant par l'acteur de GOT)
Donc Disney avait annoncé supprimer les nains et prendre a la place des vagabonds de toutes sortes de tailles/genres/couleurs ...
(Photo prise sur le tournage du film)
Mais voila , Disney vient de montrer la première image du film (repoussé d'un an) et le résultat est bien différent !
Que des nains/hommes/blancs ... En image de synthèse !
Le fait d'avoir fait pas mal de flop dernièrement au ciné a sans doute fait peur a Disney. (ils ont des convictions que quand les $ sont la , sinon ils retournent vite leurs vestes ^^)
Par contre la prod a du prendre un sacré coup au niveau du budget et cela risque au final de faire encore bider un de leur film.
Après avoir annoncé la production de Blanche Neige et son actrice principal latinos , il y avait eu une polémique du fait de prendre des nains pour jouer le rôle de nains justement ... (polémique mis en avant par l'acteur de GOT)
Donc Disney avait annoncé supprimer les nains et prendre a la place des vagabonds de toutes sortes de tailles/genres/couleurs ...
(Photo prise sur le tournage du film)
Mais voila , Disney vient de montrer la première image du film (repoussé d'un an) et le résultat est bien différent !
Que des nains/hommes/blancs ... En image de synthèse !
Le fait d'avoir fait pas mal de flop dernièrement au ciné a sans doute fait peur a Disney. (ils ont des convictions que quand les $ sont la , sinon ils retournent vite leurs vestes ^^)
Par contre la prod a du prendre un sacré coup au niveau du budget et cela risque au final de faire encore bider un de leur film.
RPG- Patient incurable
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Localisation : 75
Date d'inscription : 29/05/2020
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