LES SORTIES CINE
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Re: LES SORTIES CINE
Disney qui vient de se chier dessus avec ses idées "progressistes" ...
Après avoir annoncé la production de Blanche Neige et son actrice principal latinos , il y avait eu une polémique du fait de prendre des nains pour jouer le rôle de nains justement ... (polémique mis en avant par l'acteur de GOT)
Donc Disney avait annoncé supprimer les nains et prendre a la place des vagabonds de toutes sortes de tailles/genres/couleurs ...
(Photo prise sur le tournage du film)
Mais voila , Disney vient de montrer la première image du film (repoussé d'un an) et le résultat est bien différent !
Que des nains/hommes/blancs ... En image de synthèse !
Le fait d'avoir fait pas mal de flop dernièrement au ciné a sans doute fait peur a Disney. (ils ont des convictions que quand les $ sont la , sinon ils retournent vite leurs vestes ^^)
Par contre la prod a du prendre un sacré coup au niveau du budget et cela risque au final de faire encore bider un de leur film.
Après avoir annoncé la production de Blanche Neige et son actrice principal latinos , il y avait eu une polémique du fait de prendre des nains pour jouer le rôle de nains justement ... (polémique mis en avant par l'acteur de GOT)
Donc Disney avait annoncé supprimer les nains et prendre a la place des vagabonds de toutes sortes de tailles/genres/couleurs ...
(Photo prise sur le tournage du film)
Mais voila , Disney vient de montrer la première image du film (repoussé d'un an) et le résultat est bien différent !
Que des nains/hommes/blancs ... En image de synthèse !
Le fait d'avoir fait pas mal de flop dernièrement au ciné a sans doute fait peur a Disney. (ils ont des convictions que quand les $ sont la , sinon ils retournent vite leurs vestes ^^)
Par contre la prod a du prendre un sacré coup au niveau du budget et cela risque au final de faire encore bider un de leur film.
RPG- Patient incurable
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Re: LES SORTIES CINE
realisé par Zelda Williams,la fille du regretté Robin..
avalon471- Dr Grand Professeur ****
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Re: LES SORTIES CINE
ça s'annonce plutot bien:
avalon471- Dr Grand Professeur ****
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dami1- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
Des volontaires ? Ça sort le 29/11
Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu'à son accession aux sommets de la cruauté aux portes de notre monde.
Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu'à son accession aux sommets de la cruauté aux portes de notre monde.
jeff buckley- Guéri miraculeux
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Re: LES SORTIES CINE
Je vous rassure c'est en Inde, (quoique avec nos petits anges faut s'attendre à tout )
jeff buckley- Guéri miraculeux
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Re: LES SORTIES CINE
Une "relecture féminine du mythe" et alleeez, on saupoudre d'un peu de wokisme et ça devrait être vraiment vraiment super.jeff buckley a écrit:Des volontaires ? Ça sort le 29/11
Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu'à son accession aux sommets de la cruauté aux portes de notre monde.
Qu'est-ce que j'en ai marre de cette guerre des sexes constante partout, pour tout et rien...
Comme pour le blackwashing, plutôt que de créer de nouveaux mythes, de nouveaux personnages badass-cultes-hauts en couleur, et de nouvelles histoires pour les mettre en valeur, non, il faut faire dans le cancel et la réécriture de personnages et histoires qui existent déjà. Parce que même si on est engagé, ça reste plus facile de récupérer quelque chose qui a déjà été fait.
Quant au public en Inde, nul doute que ça arrivera ou est déjà arrivé chez nous aussi. Il n'y a qu'à se remémorer les séances de Jujutsu Kaisen, One Pièce Red, Démon Slayer et d'autres...
Chaque fois d'ailleurs, nous rappelant les joies et bienfaits de la diversité positive et de l'enrichissement culturel de nos petits anges effectivement.
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: LES SORTIES CINE
RPG a écrit:
C'est fou au centre on jurerait que c'est Philippe Duquesne, des Deschiens... Je l'imagine très bien chez Disney
Laucops- Patient contaminé
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Re: LES SORTIES CINE
Je suis allé voir Le Garçon et le Héron d'Hayao Miyazaki ...
Le Garçon et le Héron est dans la lignée du précédent film d'Hayao Miyazaki, Le Vent Se Lève, c'est-à-dire un film hanté par la guerre, la séparation et le deuil. C'est aussi un film qui ressemble en de nombreux point au Voyage de Chihiro et donc à Alice au pays des merveilles, mais l'aspect conte merveilleux, ou conte de fées, ne fait son apparition que dans la deuxième partie du film. Les films qui développent des univers fantastiques comme Le Château dans le ciel, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro ou Le Château Ambulant, ont fait le succès du studio Ghibli pour leur originalité et leur univers féérique fascinant, mais la souffrance qu'on voit dans les deux derniers films d'Hayao Miyazaki et l'héritage qu'il semble vouloir laisser à travers eux, portent des messages beaucoup plus sombres ... mais pas moins magnifiques, pour autant !
Les cinq premières minutes du film sont une véritable claque en terme d'animation. Le traitement du feu et des ombres est superbe. En terme d'animation pure, c'est assez proche de ce que nous avait proposé Isao Takahata avec son dernier film Le Conte de la princesse Kaguya. Ensuite, on revient à une animation plus classique à la Hayao Miyazaki. C'est alors que le film aborde le thème du deuil et prend vraiment son temps pour installer tous les tenants et aboutissants du récit. Ceci étant dit, voir un film d'Hayao Miyazaki c'est aussi s'émerveiller devant son univers féérique et nimbé de surnaturel. Alors devoir patienter presque une heure avant de voir ne serait-ce le début du commencement d'un univers fantastique, c'est un peu long. Une fois la première moitié du film passée, les messages et les intrigues s'additionnent, puis disparaissent sans véritable résolution. On se retrouve à la fin avec un sentiment mitigé, accentué par un final abrupt qui semble vraiment trop précipité. En même temps, c'est un peu la marque de fabrique du maitre de l'animation japonaise. Tous ses films se terminent de façon précipitée et c'est à vous d'imaginer la suite.
La première partie du film se concentre sur le deuil de Mahito. C’est lent, parce que c’est pensé pour être lent et froid. Ensuite, passé la première heure de film, on plonge dans un rêve avec son lot de joies et de peines. Mais Il est vrai que la fin donne une sensation d'inachevé, car on se pose encore beaucoup de questions, notamment sur le devenir du monde des morts, de l'entité qui était derrière le portail ouvert par les pélicans, savoir qui va reprendre la relève et si quelqu'un va reprendre la succession de l'oncle. Et puis, la mère de Mahito est-elle vraiment morte dans les flammes ? La version plus jeune de sa mère dit clairement que le feu ne lui fait rien et qu'elle n'a rien à craindre des flammes. D'ailleurs Mahito ne sait pas qu'elle est en réalité sa mère, ce qui rend le final encore plus émouvant.
Il y a plein de petits détails qui semblent anodins au premier abord, mais qui ont leur importance, à commencer par le kimono de la belle-mère à motifs de flèches, les grands-mères qui ressemblent à des divinités avec leurs grosses têtes, la pierre avec laquelle Mahito se blesse qui fait écho au cœur de pierre du monde, son sang qui rappelle la confiture qu'il mange goulument ... et l'image du héron qui représente la partie sombre qui nous habite, le masque social et même la monstruosité à l'intérieur de nous, évoqué aussi avec le poisson qu'il ouvre et donc la mortalité qui nous habite. Et au final, un mystère demeure, ou tout du moins pour moi, c'est la belle-mère qui tombe malade. Subit-elle un épisode dépressif prénatal ou une est-ce une fausse couche ? Pourquoi se rend-elle dans la tour ? Pourquoi dit-elle qu'elle déteste Mahito ? Le personnage de la belle mère reste une énigme pour moi !
Il y a aussi beaucoup de citations/clins d'œil aux autres œuvres de Miyazaki. Lorsque Mahito et le héron marchent dans une forêt aux grands arbres et passent à coté d’un plan d’eau, ça m'a tout de suite fait penser à Princesse Mononoké avec la forêt et les esprits qui y vivent. On a aussi la maison de sa mère ainsi que ses pouvoirs qui font penser au château ambulent, le passage dans la mer qui rappelle Ponyo sur la falaise, ou les créatures qui s'envolent dans le ciel qui font penser au Voyage de Chihiro. Ce sont plus des sortes de clins d’œil, que des citations littérales. Ce sont des petits éléments narratifs qui se rajoutent les uns aux autres et qui donnent de l'épaisseur au récit et ça joue aussi beaucoup sur l’ambiance du film. Et il ne faudrait surtout pas croire que ces clins d’œil sont gratuits. C'est clairement un monde à l'image du grand oncle qui est l'incarnation d'Hayao Miyazaki lui-même.
Généralement, j'aime surtout les films d'Hayao Miyazaki pour leur univers féérique, mais ici j'ai beaucoup plus aimé la première partie du film plus réaliste sur les trauma de Mahito et ses difficultés à accepter sa nouvelle situation. Il y a aussi le parallèle entre le grand-oncle mourant qui ne trouve pas de successeur à sa tour et Miyazaki qui cherche une succession pour le studio Ghibli, qui est très intéressant, mais qui arrive trop tard dans le film (à la toute fin). Et puis, ce monde surnaturel m'a beaucoup moins émerveillé que ceux du Château dans le ciel et du Voyage de Chihiro (mes deux Miyazaki préférés). D'ailleurs, le film souffre beaucoup de la comparaison avec le Voyage de Chihiro qui est non seulement un peu plus dingue dans son univers, mais aussi plus clair dans sa narration et avec des personnages plus attachants.
Alors certes, Le Garçon et le Héron ce n'est certainement pas un film parfait, ou tout du moins pas très attachant. Les thématiques chères à Hayao Miyazaki y sont bien présents (le traumatisme, la guerre, la relation à la mère, l'aspect sauvage de la nature et son rapport à l'homme ...), mais les personnage (pour la plupart) ne suscitent pas suffisamment d'empathie et le récit est un peu trop brouillon. Sinon, pour aborder plus sereinement le film, il faut apprendre à lâcher prise (Porco Rosso nous y avait déjà habitué à son époque) et se dire qu'à son âge et avec sa réputation bien établie, Hayao Miyazaki fait bien ce qu'il lui plait maintenant. Quant à la pure logique du film, je pense que parfois il faut simplement se laisser porter par la beauté de l’œuvre.
Le Garçon et le Héron est dans la lignée du précédent film d'Hayao Miyazaki, Le Vent Se Lève, c'est-à-dire un film hanté par la guerre, la séparation et le deuil. C'est aussi un film qui ressemble en de nombreux point au Voyage de Chihiro et donc à Alice au pays des merveilles, mais l'aspect conte merveilleux, ou conte de fées, ne fait son apparition que dans la deuxième partie du film. Les films qui développent des univers fantastiques comme Le Château dans le ciel, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro ou Le Château Ambulant, ont fait le succès du studio Ghibli pour leur originalité et leur univers féérique fascinant, mais la souffrance qu'on voit dans les deux derniers films d'Hayao Miyazaki et l'héritage qu'il semble vouloir laisser à travers eux, portent des messages beaucoup plus sombres ... mais pas moins magnifiques, pour autant !
Les cinq premières minutes du film sont une véritable claque en terme d'animation. Le traitement du feu et des ombres est superbe. En terme d'animation pure, c'est assez proche de ce que nous avait proposé Isao Takahata avec son dernier film Le Conte de la princesse Kaguya. Ensuite, on revient à une animation plus classique à la Hayao Miyazaki. C'est alors que le film aborde le thème du deuil et prend vraiment son temps pour installer tous les tenants et aboutissants du récit. Ceci étant dit, voir un film d'Hayao Miyazaki c'est aussi s'émerveiller devant son univers féérique et nimbé de surnaturel. Alors devoir patienter presque une heure avant de voir ne serait-ce le début du commencement d'un univers fantastique, c'est un peu long. Une fois la première moitié du film passée, les messages et les intrigues s'additionnent, puis disparaissent sans véritable résolution. On se retrouve à la fin avec un sentiment mitigé, accentué par un final abrupt qui semble vraiment trop précipité. En même temps, c'est un peu la marque de fabrique du maitre de l'animation japonaise. Tous ses films se terminent de façon précipitée et c'est à vous d'imaginer la suite.
La première partie du film se concentre sur le deuil de Mahito. C’est lent, parce que c’est pensé pour être lent et froid. Ensuite, passé la première heure de film, on plonge dans un rêve avec son lot de joies et de peines. Mais Il est vrai que la fin donne une sensation d'inachevé, car on se pose encore beaucoup de questions, notamment sur le devenir du monde des morts, de l'entité qui était derrière le portail ouvert par les pélicans, savoir qui va reprendre la relève et si quelqu'un va reprendre la succession de l'oncle. Et puis, la mère de Mahito est-elle vraiment morte dans les flammes ? La version plus jeune de sa mère dit clairement que le feu ne lui fait rien et qu'elle n'a rien à craindre des flammes. D'ailleurs Mahito ne sait pas qu'elle est en réalité sa mère, ce qui rend le final encore plus émouvant.
Il y a plein de petits détails qui semblent anodins au premier abord, mais qui ont leur importance, à commencer par le kimono de la belle-mère à motifs de flèches, les grands-mères qui ressemblent à des divinités avec leurs grosses têtes, la pierre avec laquelle Mahito se blesse qui fait écho au cœur de pierre du monde, son sang qui rappelle la confiture qu'il mange goulument ... et l'image du héron qui représente la partie sombre qui nous habite, le masque social et même la monstruosité à l'intérieur de nous, évoqué aussi avec le poisson qu'il ouvre et donc la mortalité qui nous habite. Et au final, un mystère demeure, ou tout du moins pour moi, c'est la belle-mère qui tombe malade. Subit-elle un épisode dépressif prénatal ou une est-ce une fausse couche ? Pourquoi se rend-elle dans la tour ? Pourquoi dit-elle qu'elle déteste Mahito ? Le personnage de la belle mère reste une énigme pour moi !
Il y a aussi beaucoup de citations/clins d'œil aux autres œuvres de Miyazaki. Lorsque Mahito et le héron marchent dans une forêt aux grands arbres et passent à coté d’un plan d’eau, ça m'a tout de suite fait penser à Princesse Mononoké avec la forêt et les esprits qui y vivent. On a aussi la maison de sa mère ainsi que ses pouvoirs qui font penser au château ambulent, le passage dans la mer qui rappelle Ponyo sur la falaise, ou les créatures qui s'envolent dans le ciel qui font penser au Voyage de Chihiro. Ce sont plus des sortes de clins d’œil, que des citations littérales. Ce sont des petits éléments narratifs qui se rajoutent les uns aux autres et qui donnent de l'épaisseur au récit et ça joue aussi beaucoup sur l’ambiance du film. Et il ne faudrait surtout pas croire que ces clins d’œil sont gratuits. C'est clairement un monde à l'image du grand oncle qui est l'incarnation d'Hayao Miyazaki lui-même.
Généralement, j'aime surtout les films d'Hayao Miyazaki pour leur univers féérique, mais ici j'ai beaucoup plus aimé la première partie du film plus réaliste sur les trauma de Mahito et ses difficultés à accepter sa nouvelle situation. Il y a aussi le parallèle entre le grand-oncle mourant qui ne trouve pas de successeur à sa tour et Miyazaki qui cherche une succession pour le studio Ghibli, qui est très intéressant, mais qui arrive trop tard dans le film (à la toute fin). Et puis, ce monde surnaturel m'a beaucoup moins émerveillé que ceux du Château dans le ciel et du Voyage de Chihiro (mes deux Miyazaki préférés). D'ailleurs, le film souffre beaucoup de la comparaison avec le Voyage de Chihiro qui est non seulement un peu plus dingue dans son univers, mais aussi plus clair dans sa narration et avec des personnages plus attachants.
Alors certes, Le Garçon et le Héron ce n'est certainement pas un film parfait, ou tout du moins pas très attachant. Les thématiques chères à Hayao Miyazaki y sont bien présents (le traumatisme, la guerre, la relation à la mère, l'aspect sauvage de la nature et son rapport à l'homme ...), mais les personnage (pour la plupart) ne suscitent pas suffisamment d'empathie et le récit est un peu trop brouillon. Sinon, pour aborder plus sereinement le film, il faut apprendre à lâcher prise (Porco Rosso nous y avait déjà habitué à son époque) et se dire qu'à son âge et avec sa réputation bien établie, Hayao Miyazaki fait bien ce qu'il lui plait maintenant. Quant à la pure logique du film, je pense que parfois il faut simplement se laisser porter par la beauté de l’œuvre.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: LES SORTIES CINE
Vu NAPOLEON
je ne comprend pas les critiques hyper negatives, c'est très bon ! Juste un poil trop romancé, et trop de coupures (je comprends qu'il va exister une version longue de plus de 4h ???), mais très bon.
je ne comprend pas les critiques hyper negatives, c'est très bon ! Juste un poil trop romancé, et trop de coupures (je comprends qu'il va exister une version longue de plus de 4h ???), mais très bon.
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Re: LES SORTIES CINE
Idem, unique film qu’on aura vu cette année et pas déçu, exactement ce à quoi je m’attendais !
Re: LES SORTIES CINE
Franchement le fait de ne pas m'etre ennuyé une seconde est un signe.
Je ne comprend pa sla critique, qui envoie des fleurs à des daubes absolues comme Killers of theflowerMoon et descend ce film
Après si il y a des erreurs historiques, je ne sais pas trop....
Mais on est vraiment plongé au début du 19eme siecle, c'est top.
Je ne comprend pa sla critique, qui envoie des fleurs à des daubes absolues comme Killers of theflowerMoon et descend ce film
Après si il y a des erreurs historiques, je ne sais pas trop....
Mais on est vraiment plongé au début du 19eme siecle, c'est top.
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Re: LES SORTIES CINE
drfloyd a écrit:Vu NAPOLEON
je ne comprend pas les critiques hyper negatives, c'est très bon ! Juste un poil trop romancé, et trop de coupures (je comprends qu'il va exister une version longue de plus de 4h ???), mais très bon.
Je voulais le voir au ciné mais l'annonce de sa sortie prochaine en version longue (peut-être en bluray ?) me donne envie d'attendre un peu.
dami1- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
Tu me donnes envie de m'y intéressé.
La thématique ne m'attire pas, mais le réalisateur comme l'acteur à l'inverse me titillent un peu plus.
C'est surtout la durée qui m'inquiétait, car si je n'entre pas dans un film après 30min qu'il dure 1h30 ou 3h30 c'est du pareil au même : je décroche complètement et c'est terminé.
Du coup vos le conseillez ?
Ce n'est pas trop longuet et ennuyeux et au contraire le rythme et l'équilibre sont bons ?
La thématique ne m'attire pas, mais le réalisateur comme l'acteur à l'inverse me titillent un peu plus.
C'est surtout la durée qui m'inquiétait, car si je n'entre pas dans un film après 30min qu'il dure 1h30 ou 3h30 c'est du pareil au même : je décroche complètement et c'est terminé.
Du coup vos le conseillez ?
Ce n'est pas trop longuet et ennuyeux et au contraire le rythme et l'équilibre sont bons ?
RetroBalboa007- Infirmier
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Re: LES SORTIES CINE
Je viens de voir Napoléon.
Ca se laisse regarder mais c'est pas un film inoubliable non plus. Une grosse partie du film se concentre sur la relation entre Napoléon et Joséphine. Il y a les grosses étapes de la vie de l'Empereur mais il n'y a pas de liant entre toutes ces étapes. L'histoire du film est complètement décousu. Et ça se termine sur une grosse bataille et hop à la fin une liste de toutes les batailles et de tous les morts pour dire que Napoléon est un massacreur de soldats... C'est quoi le rapport avec le reste du film ?
En dehors du scénario décousu, reste des acteurs qui ont de la prestance, de belles images et une belle reconstitution des décors de l'époque.
Je sais pas si la version longue corrigera ce problème du scénario. Mais bon, je pense pas que j'irai le voir. Je préfère revoir les autres classiques de Ridley Scott.
Ca se laisse regarder mais c'est pas un film inoubliable non plus. Une grosse partie du film se concentre sur la relation entre Napoléon et Joséphine. Il y a les grosses étapes de la vie de l'Empereur mais il n'y a pas de liant entre toutes ces étapes. L'histoire du film est complètement décousu. Et ça se termine sur une grosse bataille et hop à la fin une liste de toutes les batailles et de tous les morts pour dire que Napoléon est un massacreur de soldats... C'est quoi le rapport avec le reste du film ?
En dehors du scénario décousu, reste des acteurs qui ont de la prestance, de belles images et une belle reconstitution des décors de l'époque.
Je sais pas si la version longue corrigera ce problème du scénario. Mais bon, je pense pas que j'irai le voir. Je préfère revoir les autres classiques de Ridley Scott.
xinyingho- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
le fait que le vrai film fasse 4h15 doit aussi etre une des raisons de ce manque de liant
Et en meme temps faire un film de 2h15 sur sa vie c'etait totalement impossible....
Et en meme temps faire un film de 2h15 sur sa vie c'etait totalement impossible....
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Re: LES SORTIES CINE
Oui, parfois ça fait la différence.
D'autant que les producteurs ont, sans doute, charcuté le film pour un format plus conforme aux salles.
D'autant que les producteurs ont, sans doute, charcuté le film pour un format plus conforme aux salles.
dami1- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
Effectivement, doubler la durée d'un film peut faire la différence. En même temps, si les cinéastes deviennent incapables de raconter une histoire en moins de 3 heures, c'est peut-être qu'ils ont bien régressé aussi ?
Personne n'a demandé que le film raconte tous les détails de la biographie de Napoléon. C'est clair que, sur une durée de 2h38 (pas 2h15), il faut faire des sélections et se concentrer que sur certains aspects de sa vie. S'ils sont incapables de faire ça correctement, c'est peut-être qu'il ne fallait pas ce lancer dans ce projet avec un scénariste, un réalisateur de 85 ans et un monteur incapables de rester dans le format cinéma.
Personne n'a demandé que le film raconte tous les détails de la biographie de Napoléon. C'est clair que, sur une durée de 2h38 (pas 2h15), il faut faire des sélections et se concentrer que sur certains aspects de sa vie. S'ils sont incapables de faire ça correctement, c'est peut-être qu'il ne fallait pas ce lancer dans ce projet avec un scénariste, un réalisateur de 85 ans et un monteur incapables de rester dans le format cinéma.
xinyingho- Interne
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Re: LES SORTIES CINE
C'est le genre de sujet, ou deux films auraient été parfaits. mais pas pour les financiers d'Hollywood
ou mieux, une série sur 1 ou 2 saisons
ou mieux, une série sur 1 ou 2 saisons
Re: LES SORTIES CINE
Je suis allé voir Simple comme Sylvain de Monia Chokri ...
Simple comme Sylvain est la troisième réalisation de Monia Chokri. C'est avec ce film que je découvre la réalisatrice canadienne et c'est un film qui me donne très envie de découvrir ses autres réalisations. Les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier ce film, drôle, touchant, intelligent, inventif, savoureux ... c'est une vraie bonne et belle surprise pour moi.
Sophia (Magalie Lépine-Blondeau) est un professeur de philosophie vivant à Montréal et en couple avec Xavier (Francis-William Rhéaume) depuis dix ans. Sylvain (Pierre-Yves Cardinal) est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne, nouvellement acquise. Mais voilà, quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. C'est bien connu, les opposés s'attirent ... mais cela peut-il durer ?
Cette comédie au fort accent québécois est arrivée sur nos écrans précédée d'une belle réputation (festival de Cannes et de Toronto) et honnêtement, c'est amplement mérité. C’est un vrai bon feel-good movie comme je les aime. C'est le mariage parfait entre la comédie populaire et le cinéma d'auteur, pour nous offrir un film drôle et intelligent. Les situations comiques, bien soutenus par des dialogues parfaitement ciselés, s'enchainent à un rythme très soutenu. Et quel plaisir de repérer toutes les références cinématographiques (et philosophiques) qui témoignent d'un vrai amour du cinéma de la part de sa réalisatrice. La mise en scène de Monia Chokri est très soignée et inventive, avec l'utilisation fréquente du zoom (parfois à outrance, certes), rendant ainsi un bel hommage au cinéma des années 70 et à la Nouvelle Vague.
Le film n'évite pas les gros clichés, mais ce n'est pas bête et méchant pour autant. Au contraire, le film a cette capacité rare de nous faire rire, émouvoir et pleurer lors d'une même scène et il ne nous impose jamais quoi penser, quoi dire ou quoi faire. Le propos sur les rapports de classe et les rapports de sexe sont traités avec beaucoup de subtilité et ne viennent jamais occuper tout l'espace, sauf sur la fin (la fête d'anniversaire) où Monia Chokri force volontairement le trait. Et si en effet le propos qui tourne autour du mépris de classe occupe une place importante dans le scénario, Simple comme Sylvain c'est aussi et surtout un film sur le désir amoureux (et sexuel). Sans jamais être vulgaire, le film nous offre quand même plusieurs scènes de sexe assez crues et particulièrement intenses. De mémoire, jamais l'irrésistible attraction des corps n'aura été aussi bien montrée à l'écran.
L’amour est-il possible entre Sophia, une professeure de philosophie citadine et Sylvain, un charpentier brut de décoffrage amoureux de la nature ? Ce couple qui vit entre Montréal et les Laurentides, peut-il résister au choc des cultures ? Tout les oppose dans leurs milieux respectifs et c'est là où le drame et la comédie se mêlent à la perfection. Le film a le mérite de poser la question et tente même d’apporte quelques réponses et ceci en évitant tout cynisme. Tout les oppose, mais la complicité entre les deux personnages/acteurs est évidente et c'est une histoire d'amour à laquelle on a envie d'y croire ... et on y croit vraiment. Peut être que sur la fin, la fête d'anniversaire manque de cette subtilité qu'avait su tenir le film jusque là, mais c'est bien le seul reproche que je pourrais adresser au film.
Monia Chokri aborde d'une manière très personnelle la crise de la quarantaine et le désir amoureux. Elle laisse parler sa sensibilité à travers ses personnages, car Simple comme Sylvain c'est d'abord un film de personnages. Sophia occupe tout l'écran et il n'y a pas un seul plan du film où elle n'est pas présente. C'est à travers le personnage de Sophia et de l'actrice Magalie Lépine-Blondeau que Monia Choukri parle d'elle-même, c'est évident ! Le ton du film est très caustique, mais sans jamais oublier la tendresse et sans jamais être méchant (ou alors très peu). Ajoutez à cela des dialogues ciselés et jubilatoires et vous obtenez la comédie romantique parfaite. Dans ses moments de grâce, le film m'a rappelé le cinéma de Woody Allen et le meilleur de Woody Allen (Annie Hall et Manhattan). C'est comme si Woody Allen avait changé de sexe, avait rajeuni de 40 ans et avait migré à Montréal.
Pour finir, un petit mot sur les acteurs qui sont tous formidables, à commencer par les deux têtes d'affiche, Magalie Lépine-Blondeau et Pierre-Yves Cardinal. Tous les deux sont excellents et ne tombent jamais dans la caricature, bien aidés il faut dire par l'écriture ciselée de leurs personnages. Mais c'est surtout Magalie Lépine-Blondeau qui impressionne le plus de part la finesse de son jeu et la large palette d'émotions qu'elle est capable d'exprimer d'une scène à l'autre et parfois même dans la même scène. Pierre-Yves Cardinal sans sort également avec les honneurs, mais son personnages est plus "simple" à interpréter, plus "monolithique". Il faut également mettre en avant les seconds rôles, tous plus truculents les uns que les autres et interprétés par des actrices aussi drôles que touchantes, à l'image des deux mamans (Marie-Ginette Guay et Linda Sorgini), de la belle sœur (Christine Beaulieu) et de la meilleure amie (Monia Chokri) ... surtout des personnages féminins, en fait ! C'est vrai que les personnages masculins restent au second plan et semblent parfois bien fades comparé aux personnages féminins.
Bref, Simple comme Sylvain est un film truculent, qui mêle avec virtuosité, des moments drôles, graves et tendres. On y retrouve toute la candeur, la sophistication et l'humour décapant de Monia Chokri. Simple comme Sylvain c'est une sorte de Bridget Jones venue du Canada et c'est la meilleure version de Bridget Jones.
Simple comme Sylvain est la troisième réalisation de Monia Chokri. C'est avec ce film que je découvre la réalisatrice canadienne et c'est un film qui me donne très envie de découvrir ses autres réalisations. Les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier ce film, drôle, touchant, intelligent, inventif, savoureux ... c'est une vraie bonne et belle surprise pour moi.
Sophia (Magalie Lépine-Blondeau) est un professeur de philosophie vivant à Montréal et en couple avec Xavier (Francis-William Rhéaume) depuis dix ans. Sylvain (Pierre-Yves Cardinal) est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne, nouvellement acquise. Mais voilà, quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. C'est bien connu, les opposés s'attirent ... mais cela peut-il durer ?
Cette comédie au fort accent québécois est arrivée sur nos écrans précédée d'une belle réputation (festival de Cannes et de Toronto) et honnêtement, c'est amplement mérité. C’est un vrai bon feel-good movie comme je les aime. C'est le mariage parfait entre la comédie populaire et le cinéma d'auteur, pour nous offrir un film drôle et intelligent. Les situations comiques, bien soutenus par des dialogues parfaitement ciselés, s'enchainent à un rythme très soutenu. Et quel plaisir de repérer toutes les références cinématographiques (et philosophiques) qui témoignent d'un vrai amour du cinéma de la part de sa réalisatrice. La mise en scène de Monia Chokri est très soignée et inventive, avec l'utilisation fréquente du zoom (parfois à outrance, certes), rendant ainsi un bel hommage au cinéma des années 70 et à la Nouvelle Vague.
Le film n'évite pas les gros clichés, mais ce n'est pas bête et méchant pour autant. Au contraire, le film a cette capacité rare de nous faire rire, émouvoir et pleurer lors d'une même scène et il ne nous impose jamais quoi penser, quoi dire ou quoi faire. Le propos sur les rapports de classe et les rapports de sexe sont traités avec beaucoup de subtilité et ne viennent jamais occuper tout l'espace, sauf sur la fin (la fête d'anniversaire) où Monia Chokri force volontairement le trait. Et si en effet le propos qui tourne autour du mépris de classe occupe une place importante dans le scénario, Simple comme Sylvain c'est aussi et surtout un film sur le désir amoureux (et sexuel). Sans jamais être vulgaire, le film nous offre quand même plusieurs scènes de sexe assez crues et particulièrement intenses. De mémoire, jamais l'irrésistible attraction des corps n'aura été aussi bien montrée à l'écran.
L’amour est-il possible entre Sophia, une professeure de philosophie citadine et Sylvain, un charpentier brut de décoffrage amoureux de la nature ? Ce couple qui vit entre Montréal et les Laurentides, peut-il résister au choc des cultures ? Tout les oppose dans leurs milieux respectifs et c'est là où le drame et la comédie se mêlent à la perfection. Le film a le mérite de poser la question et tente même d’apporte quelques réponses et ceci en évitant tout cynisme. Tout les oppose, mais la complicité entre les deux personnages/acteurs est évidente et c'est une histoire d'amour à laquelle on a envie d'y croire ... et on y croit vraiment. Peut être que sur la fin, la fête d'anniversaire manque de cette subtilité qu'avait su tenir le film jusque là, mais c'est bien le seul reproche que je pourrais adresser au film.
Monia Chokri aborde d'une manière très personnelle la crise de la quarantaine et le désir amoureux. Elle laisse parler sa sensibilité à travers ses personnages, car Simple comme Sylvain c'est d'abord un film de personnages. Sophia occupe tout l'écran et il n'y a pas un seul plan du film où elle n'est pas présente. C'est à travers le personnage de Sophia et de l'actrice Magalie Lépine-Blondeau que Monia Choukri parle d'elle-même, c'est évident ! Le ton du film est très caustique, mais sans jamais oublier la tendresse et sans jamais être méchant (ou alors très peu). Ajoutez à cela des dialogues ciselés et jubilatoires et vous obtenez la comédie romantique parfaite. Dans ses moments de grâce, le film m'a rappelé le cinéma de Woody Allen et le meilleur de Woody Allen (Annie Hall et Manhattan). C'est comme si Woody Allen avait changé de sexe, avait rajeuni de 40 ans et avait migré à Montréal.
Pour finir, un petit mot sur les acteurs qui sont tous formidables, à commencer par les deux têtes d'affiche, Magalie Lépine-Blondeau et Pierre-Yves Cardinal. Tous les deux sont excellents et ne tombent jamais dans la caricature, bien aidés il faut dire par l'écriture ciselée de leurs personnages. Mais c'est surtout Magalie Lépine-Blondeau qui impressionne le plus de part la finesse de son jeu et la large palette d'émotions qu'elle est capable d'exprimer d'une scène à l'autre et parfois même dans la même scène. Pierre-Yves Cardinal sans sort également avec les honneurs, mais son personnages est plus "simple" à interpréter, plus "monolithique". Il faut également mettre en avant les seconds rôles, tous plus truculents les uns que les autres et interprétés par des actrices aussi drôles que touchantes, à l'image des deux mamans (Marie-Ginette Guay et Linda Sorgini), de la belle sœur (Christine Beaulieu) et de la meilleure amie (Monia Chokri) ... surtout des personnages féminins, en fait ! C'est vrai que les personnages masculins restent au second plan et semblent parfois bien fades comparé aux personnages féminins.
Bref, Simple comme Sylvain est un film truculent, qui mêle avec virtuosité, des moments drôles, graves et tendres. On y retrouve toute la candeur, la sophistication et l'humour décapant de Monia Chokri. Simple comme Sylvain c'est une sorte de Bridget Jones venue du Canada et c'est la meilleure version de Bridget Jones.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: LES SORTIES CINE
xinyingho a écrit:Effectivement, doubler la durée d'un film peut faire la différence. En même temps, si les cinéastes deviennent incapables de raconter une histoire en moins de 3 heures, c'est peut-être qu'ils ont bien régressé aussi ?
Personne n'a demandé que le film raconte tous les détails de la biographie de Napoléon. C'est clair que, sur une durée de 2h38 (pas 2h15), il faut faire des sélections et se concentrer que sur certains aspects de sa vie. S'ils sont incapables de faire ça correctement, c'est peut-être qu'il ne fallait pas ce lancer dans ce projet avec un scénariste, un réalisateur de 85 ans et un monteur incapables de rester dans le format cinéma.
Il raconte toute sa carriere, et c'est impossible en 2h20.... Essaye de faire mieux en si court !!!!!!!!!
Disons ca aurait pu etre un poil mieux avec un poil moins de scenes romanesques + un poil + de combats.....
_______________________________________________________
Re: LES SORTIES CINE
Je suis allé voir La Passion de Dodin Bouffant ...
La Passion de Dodin Bouffant de Trần Anh Hùng est un long, très long, beaucoup trop long métrage se déroulant à la fin du dix-neuvième siècle. Les trente premières minutes du film montrent la préparation d'un repas pour des convives (apparemment des habitués de la maison), ça poêle, ça mijote, ça tranche ... et tout ça, sans le moindre dialogue. C'est surprenant au début, mais passé la surprise, l'ennuie pointe rapidement le bout de son nez.
Et puis, La Passion de Dodin Bouffant s'est aussi une grande histoire d'amour entre Dodin Bouffant (Benoît Magimel) et sa cuisinière/maitresse Eugénie (Juliette Binoche). Eugénie refuse d'être sa femme et préfère conserver son statut de cuisinière, pour je ne sais quelle raison ... si ce n'est peut-être par pudeur ? Mais non, ça j'en doute, puisque le film ne laisse aucun doute sur la relation charnelle entre Dodin et Eugénie. C'est d'ailleurs assez lourdement suggéré par la mise en scène, avec la fameuse scène des poires pochées ...
La photographie est très chaude et ensoleillée, trop chaude et ensoleillée. Quand à la mise en scène, elle est très découpée, trop découpée, au point où tout ça, ça en devient très désagréable. C'est alors à se demander comment on a pu lui attribuer le prix de la mise en scène au Festival de Cannes. Et deuxième surprise, c'est le film français qui a été retenu pour concourir aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger. Non mais sérieusement ?
On peut tout de même reconnaitre que le film nous met en appétit ! La dimension sensorielle donnée à la préparation de ces plats n'est pas totalement déplaisante. Tout l’intérêt du film, passe d'ailleurs par la préparation de ces plats, filmée de façon sensuelle, voire même érotique (les poires pochées). Malheureusement, tout ce qui gravite autour de la préparation de ces plats sonne faux, ou est sans grand intérêt. Et puis le film se termine de façon abrupte et à ma grande surprise je ne suis pas mécontent que ça s'arrête là, ayant très vite eu l'impression d'en avoir fait le tour.
La Passion de Dodin Bouffant de Trần Anh Hùng est un long, très long, beaucoup trop long métrage se déroulant à la fin du dix-neuvième siècle. Les trente premières minutes du film montrent la préparation d'un repas pour des convives (apparemment des habitués de la maison), ça poêle, ça mijote, ça tranche ... et tout ça, sans le moindre dialogue. C'est surprenant au début, mais passé la surprise, l'ennuie pointe rapidement le bout de son nez.
Et puis, La Passion de Dodin Bouffant s'est aussi une grande histoire d'amour entre Dodin Bouffant (Benoît Magimel) et sa cuisinière/maitresse Eugénie (Juliette Binoche). Eugénie refuse d'être sa femme et préfère conserver son statut de cuisinière, pour je ne sais quelle raison ... si ce n'est peut-être par pudeur ? Mais non, ça j'en doute, puisque le film ne laisse aucun doute sur la relation charnelle entre Dodin et Eugénie. C'est d'ailleurs assez lourdement suggéré par la mise en scène, avec la fameuse scène des poires pochées ...
- Spoiler:
- Trần Anh Hùng fait un montage malaisant entre des poires pochées, à la forme ronde et courbée, préparées par Benoît Magimel et le corps nue de Juliette Binoche sur un lit (ou plutôt la doublure corps de Juliette Binoche, qui en paraît trente ans de moins).
La photographie est très chaude et ensoleillée, trop chaude et ensoleillée. Quand à la mise en scène, elle est très découpée, trop découpée, au point où tout ça, ça en devient très désagréable. C'est alors à se demander comment on a pu lui attribuer le prix de la mise en scène au Festival de Cannes. Et deuxième surprise, c'est le film français qui a été retenu pour concourir aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger. Non mais sérieusement ?
On peut tout de même reconnaitre que le film nous met en appétit ! La dimension sensorielle donnée à la préparation de ces plats n'est pas totalement déplaisante. Tout l’intérêt du film, passe d'ailleurs par la préparation de ces plats, filmée de façon sensuelle, voire même érotique (les poires pochées). Malheureusement, tout ce qui gravite autour de la préparation de ces plats sonne faux, ou est sans grand intérêt. Et puis le film se termine de façon abrupte et à ma grande surprise je ne suis pas mécontent que ça s'arrête là, ayant très vite eu l'impression d'en avoir fait le tour.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: LES SORTIES CINE
Mon dieu, j'ai hâte.
jeff buckley- Guéri miraculeux
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Re: LES SORTIES CINE
oh putain,qui a validé ça????
avalon471- Dr Grand Professeur ****
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Re: LES SORTIES CINE
jeff buckley a écrit:Mon dieu, j'ai hâte.
il ne manque que Depardieu
_______________________________________________________
Re: LES SORTIES CINE
Ça manque de BO avec auto-tune pour vraiment attirer les connaisseurs de grosse bouse.
J'aime beaucoup le comique D'jal sinon. En acteur non merci.
J'aime beaucoup le comique D'jal sinon. En acteur non merci.
Maxicrash- Interne
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Date d'inscription : 21/11/2017
Re: LES SORTIES CINE
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/EXCLU-Premiere-photo-dEmmanuelle-avec-Noemie-Merlant
avalon471- Dr Grand Professeur ****
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Re: LES SORTIES CINE
avalon471 a écrit:https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/EXCLU-Premiere-photo-dEmmanuelle-avec-Noemie-Merlant
de la fesse au cinéma en 2024 ca marche encore ?????
_______________________________________________________
Re: LES SORTIES CINE
Ah oui, quand mêmejeff buckley a écrit:Mon dieu, j'ai hâte.
Le pire c'est que j'ai rien contre une bonne comédie un peu nulle, de temps en temps avec les enfants c'est même sympa (et puis c'est ce que je regardai à leur âge et j'en garde de bons souvenirs) C'est pour ça que j'apprécie relativement les films de Philippe LACHEAU type babysitting.
Là j'ai quand même l'impression de voir un melting-pot des "Visiteurs + les Tuches + Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu" dans un seul et même film.
Ce qui m'interpelle c'est que c'est apparemment le "2".
Qui sait, au mieux un jour avec les enfants qui se marreront peut-être devant certains gag potaches
Ils refont un Emmanuelle ?
Dingue que ce film continue de faire "fantasmer" ou "rêver" aujourd'hui alors que c'était quand même bien nul (bon, ok, pas à l'époque de sa sortie mais bon, depuis y'a des torrents qui ont coulé sous les ponts)
RetroBalboa007- Infirmier
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Date d'inscription : 08/05/2023
Re: LES SORTIES CINE
Dommage, j'avais aimé à la verticale de l'été et l'odeur de la papaye verte mais çà commence à dater.lessthantod a écrit:La Passion de Dodin Bouffant de Trần Anh Hùng est un long, très long, beaucoup trop long métrage se déroulant à la fin du dix-neuvième siècle. Les trente premières minutes du film montrent la préparation d'un repas pour des convives (apparemment des habitués de la maison), ça poêle, ça mijote, ça tranche ... et tout ça, sans le moindre dialogue. C'est surprenant au début, mais passé la surprise, l'ennuie pointe rapidement le bout de son nez.
Benoit Magimel était pour moi l'acteur français le plus sous côté, peut être qu'avec ses 2 césars la donne va changer.
Elritone- Patient contaminé
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Localisation : Evry / Tours
Date d'inscription : 15/11/2023
Re: LES SORTIES CINE
Le pire c'est qu'ils te montre le "meilleur" pauvre cinéma
c'est financé avec mes impôts ...
c'est financé avec mes impôts ...
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