Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !

[Invité]

E.T je kiffe l'ambiance, la musique, les bmx....y'a pleins de trucs un peu bancals, mais tout comme goonies, ça fonctionne sur moi (plus que goonies car un peu mieux construit). 

Bon, vous en voulez du bon nanard? 

Je vous présente "hell comes to frogtown" ou "transmitation" par chez nous.

Le pitch? 
L'humanité est ravagée par les guerres atomiques, et le peu de survivants est stérile.
Le gouvernement (un conglomérat d'infirmières) parvient à réunir quelques femmes encore fertiles, mais elles sont capturées par des mutants.
On découvre ensuite notre héros, Sam Hell (L'ancien catcheur Rody Piper bien connu des fans de Crapenter -wink Less!), sorte de croisement entre Madmax, Russel Crowe et Patrick Sebastien, qui devra investir la cité des mutants pour délivrer les donzelles afin de repeupler la terre.
 
Alors, c'est pas vraiment un grand film comme vous vous en doutez, mais c 'est un de mes plaisirs coupables.
Le film ne se prend jamais au sérieux, c'est cheap, souvent surjoué, mais c'est plein d'humour, pas trop dégueux à la réalisation pour de la série B , et les personnages sont attachants.

[Sybillin]

.

[wiiwii007]

De notre en entendant Pearl Harbor au début j'étais confiant ^^

Puis quand j'ai compris qu'on été en chine, je me suis dit que j'allais galérer... Je ne connaissais pas l'histoire de ce côté là. Du coup entre ça et le petit qui est complètement paumé et nous paume au passage (si on ne connait pas l'histoire) c'est chaud. Je t'imagine bien, gamin, ne rien comprendre au film.

[wiiwii007]

Hier soir on s'est fait Schindler's List



Une claque celui-ci...

Forcément, lorsque le sujet est aussi tendu car venu d'un passé catastrophique, le résultat ne peut qu'être bon si le réalisateur assure. Pour le coup, je trouve que Spielberg a réussi.

La reconstitution historique semble fidèle à ce que l'on peut savoir sur le sujet, certaines scènes dérangent fortement, d'autres émeuvent malgré nous etc.

Le film débute lentement laissant place à l'exposition du délire dans lequel étaient les nazis. On se prend en pleine face toutes les folies allemandes de cette période noire : Des humiliations juives en passant par leurs galères sans fin, les pillages, les exécutions, les maladies, le froid... Tout cela sans musique ou presque, laissant de côté l'émotion sonore. On prend les événements tel quel, brutalement. Puis vient le sommet de l'enfer : l'incinération des cadavres déterrés... La musique s'emballe, nous prend aux tripes et nous les tords sans concession. Une épreuve visuelle pourtant tellement insignifiante face à cette ancienne réalité.

J'ai ressenti un gros mal être pendant le film, à me donner mal au bide tout le long du visionnage. Je pensais pourtant en avoir déjà assez vu lors de mes recherches sur le sujet. J'étais bien loin du compte : j'avais "oublié". En réalité j'ai voulu oublié...

Enfin voilà, je n'irais pas plus loin que ça.

Un film à voir, histoire de remettre certaines idées en place.

[JSR]

Je viens de voir balle perdue avec ramsy et re21,pour un film français netflix cela ce sait regarder.Tous les clichés sont la,rien de nouveau mais pour 1h30 avec un dimanche pluvieux sa passe.

[lessthantod]

Un Hitchcock que je n'avais toujours pas vu, Rebecca ...


Rebecca est le seul film de toute la carrière d'Alfred Hitchcock à avoir reçu un Oscar, celui du meilleur film en 1940. C'est aussi son premier film américain qui inaugurera une longue et fructueuse collaboration, plus de 30 ans et presque 30 films. Rebecca se révèle être son premier vrai chef-d’œuvres (à mes yeux) et certainement son meilleur film des années 40 devant (ou derrière, selon les goûts) Les Enchaînés.
A l'image de Stanley Kubrick, Alfred Hitchchcock avait la réputation d'être un tyran sur les plateaux de tournage avec ses acteurs (et surtout actrices), mais le résultat en valait vraiment la chandelle. C'est aussi et surtout très vrai avec Rebecca, il démontre là une fois encore que c'est un directeur d'acteur exceptionnel. Il "dirige" réellement ses acteurs et ça se voit dans l'évolution des personnages entre le début, le milieu et la fin du film et l'interprétation des 2 têtes d'affiche (et de la gouvernante aussi) suit cette évolution. Pendant toute la première partie du film l’interprétation de Joan Fontaine et Laurence Olivier semblent étranges, mais tout prend sens au milieu du film lorsqu'une première révélation (et donc pas la dernière) est révélée au spectateur. Le film enchaîne ensuite les rebondissements jusqu'à la toute dernière minute. Il ne faut pas chercher bien loin la source d'inspiration pour Les Autres d'Alejandro Amenábar et L'Orphelinat de Juan Antonio Bayona. Non seulement ils en reprennent la structure et la construction scénaristique, mais aussi la direction artistique. La maison isolée dans Les autres et l'orphelinat sont clairement inspirées de la demeure de Rebecca et on pourrait continuer longtemps à lister ici les emprunts aux films et à l'univers d’Alfred Hitchcock, mais Rebecca bien plus encore est vraiment une oeuvre fondatrice pour le genre thriller/drame/suspense.
Et ce qui est génial aussi avec ce film c'est que Rebecca en est le personnage principal, mais qu'on ne la voit jamais à l'écran. Pour cause, c'est la précédente épouse de Maxime De Winter (Laurence Olivier) morte 1 an avant que ne débute le film, mais sa présence est réelle puisque la nouvelle épouse de Maxime (Joan Fontaine) est sans arrêt comparée à elle. Rebecca est donc à la fois omniprésente et totalement absente du film. Hitchcock a fait le choix de ne jamais la montrer à l'écran, même pas à travers des flashback, mais il arrive quand même à l'imposer comme personnage central du film grâce à l'atmosphère, l'ambiance, les dialogues et la mise en scène qu'il met en place.
C'est une prouesse technique et encore un coup de maître, faire un film de fantôme ... sans fantôme.
Non vraiment, Rebecca frôle la perfection et c'est un grand Hitchcock ... une fois encore !

[Invité]

Je viens de voir balle perdue avec ramsy et re21,pour un film français netflix cela ce sait regarder.Tous les clichés sont la,rien de nouveau mais pour 1h30 avec un dimanche pluvieux sa passe.

un fast and furious à la française?
ça a pas l'air dégueulasse (à voir si Ramzy est supportable en jouant un rôle "sérieux")

[Invité]

Hier soir on s'est fait Schindler's List

Une claque celui-ci...

Forcément, lorsque le sujet est aussi tendu car venu d'un passé catastrophique, le résultat ne peut qu'être bon si le réalisateur assure. Pour le coup, je trouve que Spielberg a réussi.

La reconstitution historique semble fidèle à ce que l'on peut savoir sur le sujet, certaines scènes dérangent fortement, d'autres émeuvent malgré nous etc.

Le film débute lentement laissant place à l'exposition du délire dans lequel étaient les nazis. On se prend en pleine face toutes les folies allemandes de cette période noire : Des humiliations juives en passant par leurs galères sans fin, les pillages, les exécutions, les maladies, le froid... Tout cela sans musique ou presque, laissant de côté l'émotion sonore. On prend les événements tel quel, brutalement. Puis vient le sommet de l'enfer : l'incinération des cadavres déterrés... La musique s'emballe, nous prend aux tripes et nous les tords sans concession. Une épreuve visuelle pourtant tellement insignifiante face à cette ancienne réalité.

J'ai ressenti un gros mal être pendant le film, à me donner mal au bide tout le long du visionnage. Je pensais pourtant en avoir déjà assez vu lors de mes recherches sur le sujet. J'étais bien loin du compte : j'avais "oublié". En réalité j'ai voulu oublié...

Enfin voilà, je n'irais pas plus loin que ça.

Un film à voir, histoire de remettre certaines idées en place.

première fois que tu le voyais?

[Cathedrale]

Vu The Wild Goose lake- Diao Yi'nan (2019)



Par le réalisateur de Black Coal, avec des acteurs en commun également, (et avec Black Coal, et avec Ash is the Purest White (les Eternels, en français)). 

J'avais eu la flemme de bouger mes fesses au cinéma lorqu'il passait, voici mon erreur réparée. J'ai beaucoup aimé. Le film possède l'une des meilleures introductions de tous les temps, comprenez par là que le premier quart d'heure est par-fait. 

Ensuite, certains passages sont fous, et surtout, c'est la cinématographie son point fort, j'ai tout de suite reconnu Dong Jinsong, le même aux manettes de l'inoubliable Long Day's Journey Into the Night. Donc voilà, un bon film de gangsters sur deux roues doublé d'une belle errance poétique, que je recommande chaudement.

[Cathedrale]

Un film doux, qui donne salement faim, même s'il n'est pas spécialement dingue (surtout au niveau des plans, de la réalisation, très classique).


Ramen Shop - Eric Khoo (2018) 

[JSR]

Je viens de voir balle perdue avec ramsy et re21,pour un film français netflix cela ce sait regarder.Tous les clichés sont la,rien de nouveau mais pour 1h30 avec un dimanche pluvieux sa passe.

un fast and furious à la française?
ça a pas l'air dégueulasse (à voir si Ramzy est supportable en jouant un rôle "sérieux")

il est supportable pour 2 raison,une c'est un role a contre courant et 2 je te laisse voir le film pour pas spoiler .

[Still good]

Un Hitchcock que je n'avais toujours pas vu, Rebecca ...
[...]
Non vraiment, Rebecca frôle la perfection et c'est un grand Hitchcock ... une fois encore !

Très bon ton retour sur ce film, ça doit bien faire 20 ans que je l'ai pas revu et après ta critique j'ai bien envie de me le remater maintenant pour le coup. Je me souviens bien de l'ombre de Rebecca qui planait pendant tout le film et la progression en puissance tout en suspense toujours si bien orchestrée. En lisant ta critique j'ai revu mentalement certaines scènes du film alors que ça fait pourtant super longtemps. Ah il était fort ce Alfred!

[Tryphon]

Je viens de mater la première moitié de l'animé Spiderman. C'est effectivement très sympa, et étonnamment réussi visuellement...

[lessthantod]

Un Hitchcock que je n'avais toujours pas vu, Rebecca ...
[...]
Non vraiment, Rebecca frôle la perfection et c'est un grand Hitchcock ... une fois encore !

Très bon ton retour sur ce film, ça doit bien faire 20 ans que je l'ai pas revu et après ta critique j'ai bien envie de me le remater maintenant pour le coup. Je me souviens bien de l'ombre de Rebecca qui planait pendant tout le film et la progression en puissance tout en suspense toujours si bien orchestrée. En lisant ta critique j'ai revu mentalement certaines scènes du film alors que ça fait pourtant super longtemps. Ah il était fort ce Alfred!

En fait, après réflexion je lui trouve quand même 1 défaut, c'est cette fin en semi "happy end" qui retombe comme un soufflé ...

Spoiler:

Il a surement voulu faire un compromis pour plaire plaire à un plus large public (probablement sous l'influence des studios), c'est dommage !

[Cathedrale]

Helloo !! Cette nuit j'ai vu 


After Midnight- Jeremy Gardner / Christian Stella (2019)



Un bon petit film d'horreur/sf/drame porté par un acteur assez génial, Jeremy Gardner (justement l'un des réals), que j'avais déjà adoré dans The Battery. (le film de zombies trop cool, là, où l'on suivait la survie de 2 meilleurs potes)  
Il a vraiment un bouille de geek sympathique, un peu blasé, fou amoureux de sa nana qu'il embarque dans sa maison familiale flippante comme pas permis. 
C'est pas dans mes habitudes de raconter les pitchs, je trouve que ça spoil, moi j'avais vu que l'affiche, sublime d'ailleurs, et bref, je vous le conseille chaudement.

[wiiwii007]

Hier soir on s'est fait Schindler's List

Une claque celui-ci...

Forcément, lorsque le sujet est aussi tendu car venu d'un passé catastrophique, le résultat ne peut qu'être bon si le réalisateur assure. Pour le coup, je trouve que Spielberg a réussi.

La reconstitution historique semble fidèle à ce que l'on peut savoir sur le sujet, certaines scènes dérangent fortement, d'autres émeuvent malgré nous etc.

Le film débute lentement laissant place à l'exposition du délire dans lequel étaient les nazis. On se prend en pleine face toutes les folies allemandes de cette période noire : Des humiliations juives en passant par leurs galères sans fin, les pillages, les exécutions, les maladies, le froid... Tout cela sans musique ou presque, laissant de côté l'émotion sonore. On prend les événements tel quel, brutalement. Puis vient le sommet de l'enfer : l'incinération des cadavres déterrés... La musique s'emballe, nous prend aux tripes et nous les tords sans concession. Une épreuve visuelle pourtant tellement insignifiante face à cette ancienne réalité.

J'ai ressenti un gros mal être pendant le film, à me donner mal au bide tout le long du visionnage. Je pensais pourtant en avoir déjà assez vu lors de mes recherches sur le sujet. J'étais bien loin du compte : j'avais "oublié". En réalité j'ai voulu oublié...

Enfin voilà, je n'irais pas plus loin que ça.

Un film à voir, histoire de remettre certaines idées en place.

première fois que tu le voyais?

Non, je l'avais déjà vu mais j'avais tout oublié... J'ai du le voir quand j'étais gosse.

Du coup ça a été une bonne tarte.

[Lequintal]

J'ai commencé Jeanne..

Quelqu'un a pu le finir ? Parce que j'ai l'impression que c'est un film du Palmashow..

Ça vaut le coup d'aller au bout parce que vu le jeu des acteurs, j'ai un GROS doute.

[Lequintal]

Je viens de voir balle perdue avec ramsy et re21,pour un film français netflix cela ce sait regarder.Tous les clichés sont la,rien de nouveau mais pour 1h30 avec un dimanche pluvieux sa passe.

Je l'ai regardé hier soir..

J'ai trouvé Ramzy plutôt bon dans ce rôle, sinon le film c'est compliqué 

Heureusement c'est court, et comme tu as dit beaucoup de clichés mais quand même de très gros 

[lessthantod]

Une belle surprise, Dans ses yeux ...
(El secreto de sus ojos dans son titre original, titre bien plus évocateur)


Dans ses yeux c'est le film argentin qui a obtenu l'Oscar 2009 du meilleur film étranger, dans la même sélection que le film français Un prophète. J'avais adoré et j'aime toujours le film de Jacques Audiard (comme "presque" tous les Jacques Audiard), mais maintenant je comprends mieux pourquoi notre emblème national a perdu face à son homologue argentin Juan José Campanella, tellement Dans Ses Yeux est une totale réussite. L'histoire est adaptée d'un roman à succès et c'est bien là l'atout majeur du réalisateur argentin, l'écriture très travaillée et très solide (à la fois complexe et limpide). Le film s'articule donc sur 2 histoires et mêle 2 ou 3 genres, une histoire d'amour (la romance) et une enquête criminelle (le thriller) sur fond de drame. C'est la romance qui prend clairement le pas sur le Thriller et c'est ce qui a tout de suite remporté mon adhésion. L'enquête est malgré tout captivante et vaut à elle seul la découverte du film, surtout que le final ne déçoit vraiment pas. Et tout aussi captivante est la performance de l'actrice principale Soledad Villamil, tout simplement magnifique ... et OMG ce regard, juste envoûtant. Par contre j'émets quelques réserves quant à la performance de Ricardo Darín qui lui donne la réplique, une interprétation un peu trop "mou du genou" et "sirupeuse" ... ça manque de force et de virilité dans son jeu, quoi ! Mais bon l'émotion est palpable et la complicité est évidente entre les 2 acteurs, l'essentiel est là. Et puis la mise en scène n'est pas en reste, certains plans (et plans séquences) sont magnifiques et très inventifs d'un point de vue visuelle. Je pense notamment à l'ouverture du film dans la gare, filmée avec un effet de flou pour évoquer des souvenirs, c'est littéralement à couper le souffle !
Bref, Dans ses yeux est un petit bijou et mérite amplement sa réputation, l'un des tout meilleur thriller de ses 20 dernières années.

[Cathedrale]

Hello !! 
hier j'ai maté 
Un tranquillo posto di campagna d'Elio Petri (1968)


Un cauchemar éveillé, de bout en bout, ce qui fait que c'était parfois éreintant, mais toujours passionnant. J'ai au final pas aimé plus que ça, mais ça valait le coup d'être vu !

[Cathedrale]

Ah oui j'suis bête, j'ai aussi maté 
Eternal Summer de Leste Chen (2006)


Beeeaucoup trop classique dans son déroulement et sa mise en scène, son montage, pour me plaire totalement mais choupi tout plein. Et quelques scènes filent des frissons. 

et 
Like Me de Robert Mockler (2017)


Je m'attendais à une sorte de Natural Born Killer Lynchiesque et moderne, ben en fait pas du tout. ça m'a saoulée de la première à la dernière minute (quoique non, la scène d'introduction est très forte). Mais la réalisation est pénible (assez trashy (comprenez par là saccadée) mais dans le mauvais sens du terme). Bref, y'a probablement un fond à tout cela (y'a qu'à voir la personnification du troll internet, haha) mais je suis passée à côté. Tant pis.

[petitevieille]

Vu avec 10 ans de retard donc, Rubber.



C'est évidemment une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant à l'aube d'une vie consacrée au meurtre par tous les moyens possibles,  de préférence une explosion capitale, l'autre étant simplement sur la route d'un retour à la maison, et n'avait pas demandé à être le réceptacle du déficit affectif d'une entité solitaire abandonnée. Le fait que cette histoire soit déployée sous les yeux d'un auditoire brisant le quatrième mur, et dont les acteurs de l'histoire semblent vouloir se défaire pour reprendre leur liberté, met en exergue les conventions cinématographiques avec lesquelles nous composons plus ou moins consciemment, en les plaçant dans un registre tragi-comique. Avec de la gomme.

[L2L]

Hier soir on s'est fait Schindler's List



Une claque celui-ci...

Forcément, lorsque le sujet est aussi tendu car venu d'un passé catastrophique, le résultat ne peut qu'être bon si le réalisateur assure. Pour le coup, je trouve que Spielberg a réussi.

La reconstitution historique semble fidèle à ce que l'on peut savoir sur le sujet, certaines scènes dérangent fortement, d'autres émeuvent malgré nous etc.

Le film débute lentement laissant place à l'exposition du délire dans lequel étaient les nazis. On se prend en pleine face toutes les folies allemandes de cette période noire : Des humiliations juives en passant par leurs galères sans fin, les pillages, les exécutions, les maladies, le froid... Tout cela sans musique ou presque, laissant de côté l'émotion sonore. On prend les événements tel quel, brutalement. Puis vient le sommet de l'enfer : l'incinération des cadavres déterrés... La musique s'emballe, nous prend aux tripes et nous les tords sans concession. Une épreuve visuelle pourtant tellement insignifiante face à cette ancienne réalité.

J'ai ressenti un gros mal être pendant le film, à me donner mal au bide tout le long du visionnage. Je pensais pourtant en avoir déjà assez vu lors de mes recherches sur le sujet. J'étais bien loin du compte : j'avais "oublié". En réalité j'ai voulu oublié...

Enfin voilà, je n'irais pas plus loin que ça.

Un film à voir, histoire de remettre certaines idées en place.

C'est bien fait, mais ca reste du Spielberg et du ciné US.

2 livres que je te conseille de lire sur le sujet :

- "La Mort est mon métier" de Robert Merle
- "Si c'était un homme" de Primo Levi

Bien loin du mélo US que reste la liste de Schindler.

[Tryphon]

Vu Rebelle avec les enfants. Un Pixar mineur, assez Disnéen et manquant de poésie. La VF est particulièrement mauvaise, l'actrice principale jouant assez mal et les chansons traduites perdant tout le charme des originales.

[Cathedrale]

Hier soir on s'est fait Schindler's List



Une claque celui-ci...

Forcément, lorsque le sujet est aussi tendu car venu d'un passé catastrophique, le résultat ne peut qu'être bon si le réalisateur assure. Pour le coup, je trouve que Spielberg a réussi.

La reconstitution historique semble fidèle à ce que l'on peut savoir sur le sujet, certaines scènes dérangent fortement, d'autres émeuvent malgré nous etc.

Le film débute lentement laissant place à l'exposition du délire dans lequel étaient les nazis. On se prend en pleine face toutes les folies allemandes de cette période noire : Des humiliations juives en passant par leurs galères sans fin, les pillages, les exécutions, les maladies, le froid... Tout cela sans musique ou presque, laissant de côté l'émotion sonore. On prend les événements tel quel, brutalement. Puis vient le sommet de l'enfer : l'incinération des cadavres déterrés... La musique s'emballe, nous prend aux tripes et nous les tords sans concession. Une épreuve visuelle pourtant tellement insignifiante face à cette ancienne réalité.

J'ai ressenti un gros mal être pendant le film, à me donner mal au bide tout le long du visionnage. Je pensais pourtant en avoir déjà assez vu lors de mes recherches sur le sujet. J'étais bien loin du compte : j'avais "oublié". En réalité j'ai voulu oublié...

Enfin voilà, je n'irais pas plus loin que ça.

Un film à voir, histoire de remettre certaines idées en place.

C'est bien fait, mais ca reste du Spielberg et du ciné US.

2 livres que je te conseille de lire sur le sujet :

- "La Mort est mon métier" de Robert Merle
- "Si c'était un homme" de Primo Levi

Bien loin du mélo US que reste la liste de Schindler.

Purée MERCI !!!

Je me sentais tellement seule, ici, à penser ça. 
Et ouais, La mort est mon métier je l'ai lu y'a pas si longtemps que ça, je ne crois pas m'en être remise depuis.

[Cathedrale]

Vu avec 10 ans de retard donc, Rubber.



C'est évidemment une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant à l'aube d'une vie consacrée au meurtre par tous les moyens possibles,  de préférence une explosion capitale, l'autre étant simplement sur la route d'un retour à la maison, et n'avait pas demandé à être le réceptacle du déficit affectif d'une entité solitaire abandonnée. Le fait que cette histoire soit déployée sous les yeux d'un auditoire brisant le quatrième mur, et dont les acteurs de l'histoire semblent vouloir se défaire pour reprendre leur liberté, met en exergue les conventions cinématographiques avec lesquelles nous composons plus ou moins consciemment, en les plaçant dans un registre tragi-comique. Avec de la gomme.

AAAh Rubber  

Il est tellement FUN !

[L2L]

C'est bien fait, mais ca reste du Spielberg et du ciné US.

2 livres que je te conseille de lire sur le sujet :

- "La Mort est mon métier" de Robert Merle
- "Si c'était un homme" de Primo Levi

Bien loin du mélo US que reste la liste de Schindler.

Purée MERCI !!!

Je me sentais tellement seule, ici, à penser ça. 
Et ouais, La mort est mon métier je l'ai lu y'a pas si longtemps que ça, je ne crois pas m'en être remise depuis.

Il faut que tu lises aussi "Si c'était un homme" de Primo Levi.

Si possible, relire "La mort est mon métier" juste avant ou après. Ce sont deux livres qui prennent toutes leur cohérence en se lisant à la suite.

[Cathedrale]

Je l'avais lu étant plus jeune, Si c'est un homme, et sincèrement, je ne souhaite pas le relire (vraiment dur, une fois suffit pour ma part.) 
D'autant que je m'en rappelle comme si c'était hier..

[wiiwii007]

Vu Rebelle avec les enfants. Un Pixar mineur, assez Disnéen et manquant de poésie. La VF est particulièrement mauvaise, l'actrice principale jouant assez mal et les chansons traduites perdant tout le charme des originales.

Un DA sympa mais super convenu ^^

En revanche, si tu peux imposer la VO aux enfants fais le ! Moi c'est terminé la VF même avec le gosse. Pour y arriver je l'ai appâté avec DBZ 

Hier soir on s'est fait Schindler's List



Une claque celui-ci...

Forcément, lorsque le sujet est aussi tendu car venu d'un passé catastrophique, le résultat ne peut qu'être bon si le réalisateur assure. Pour le coup, je trouve que Spielberg a réussi.

La reconstitution historique semble fidèle à ce que l'on peut savoir sur le sujet, certaines scènes dérangent fortement, d'autres émeuvent malgré nous etc.

Le film débute lentement laissant place à l'exposition du délire dans lequel étaient les nazis. On se prend en pleine face toutes les folies allemandes de cette période noire : Des humiliations juives en passant par leurs galères sans fin, les pillages, les exécutions, les maladies, le froid... Tout cela sans musique ou presque, laissant de côté l'émotion sonore. On prend les événements tel quel, brutalement. Puis vient le sommet de l'enfer : l'incinération des cadavres déterrés... La musique s'emballe, nous prend aux tripes et nous les tords sans concession. Une épreuve visuelle pourtant tellement insignifiante face à cette ancienne réalité.

J'ai ressenti un gros mal être pendant le film, à me donner mal au bide tout le long du visionnage. Je pensais pourtant en avoir déjà assez vu lors de mes recherches sur le sujet. J'étais bien loin du compte : j'avais "oublié". En réalité j'ai voulu oublié...

Enfin voilà, je n'irais pas plus loin que ça.

Un film à voir, histoire de remettre certaines idées en place.

C'est bien fait, mais ca reste du Spielberg et du ciné US.

2 livres que je te conseille de lire sur le sujet :

- "La Mort est mon métier" de Robert Merle
- "Si c'était un homme" de Primo Levi

Bien loin du mélo US que reste la liste de Schindler.

Purée MERCI !!!

Je me sentais tellement seule, ici, à penser ça. 
Et ouais, La mort est mon métier je l'ai lu y'a pas si longtemps que ça, je ne crois pas m'en être remise depuis.

J'avoue ne pas avoir une grosse connaissance sur le sujet Schindler, mais pour le peu que j'en avais lu, le film me semblait bien retranscrire l'histoire  Après, je vous fais confiance, si il y a plus précis dans l'histoire Schindler je m'y intéresserais surement. En tout cas, merci L2L pour les deux références, j'y jetterais un œil  

[L2L]

J'avoue ne pas avoir une grosse connaissance sur le sujet Schindler, mais pour le peu que j'en avais lu, le film me semblait bien retranscrire l'histoire  Après, je vous fais confiance, si il y a plus précis dans l'histoire Schindler je m'y intéresserais surement. En tout cas, merci L2L pour les deux références, j'y jetterais un œil  

Ce n'est pas vraiment une question de précision. Les deux livres cités ne parlent pas de Schindler.

Mais la Liste de Schindler, c'est la shoah à la sauce Hollywodienne.

Aucune trace du pourquoi du comment. Aucune nuance dans le comportement de chaque protagoniste. Aucune psychologie ni des bourreaux, ni des victimes.

Très manichéen, le gentil est très gentil, le méchant est très très méchant, les victimes sont de pauvres victimes innocentes qui subissent leur sort sans rien avoir à se reprocher. Et le tout sous un ton mélodramatique.

Je te conseille de lire les deux livres cité à la suite, peu importe l'ordre (ils ne sont pas excessivement gros).

"La mort est mon métier" est une biographie fictive de Rudolph Höss, le dernier dirigeant du camp de Auschwitz-Birkenau, dont l'écriture est basée sur le témoignage exhaustif que ce dernier a donné aux forces alliées lors de sa capture.

Elle permet de "comprendre" la psychologie et la personnalité de ceux qui ont gérés ces camps (et qui vaut aussi pour d'autres dirigeants nazi)

"Si c'est un homme" est le témoignage de la vie dans le camp de Auschwitz, écrit par l'un des rescapés.

Il y est décrit les rapports entre prisonniers, pas vraiment tendre, qui permet de mettre en relief les différentes réactions possibles face à cette situation. Que pour survivre, il fallait avoir l'instinct, et ne pas hésiter marcher sur les autres....ce qui expliquera, à mon sens, le sentiment de culpabilité qu'ont ressentis de nombreux rescapés de ces camps.

Alors ce sera plus froid et plus violent que la Liste de Schindler. Beaucoup moins manichéens et dépourvus de tout sens mélodramatique.

Mais ce sont deux livres essentiels (selon moi) pour comprendre le fonctionnement de ces camps et ce qu'il s'y passait.

[Kenshinro]

Capture d’ecran de ton post L2L pour les deux bouquins cités merci à toi!