Re: Aujourd'hui j'ai branché ma saturn et j'ai joué à....

[lessthantod]

Oui, c'est ce que je disais un peu plus haut ... la ludothèque PAL justifiait bien à elle seule l'achat de la SATURN. Il n'empêche que la SATURN JAP reste un achat obligatoire pour le 60 HZ et pour une ludothèque qui bonifie encore plus celle que nous avons connu en Europe.

[petitevieille]

Évidemment si on peut avoir les deux c'est mieux.

Par curiosité j'ai fait un sondage :

https://www.gamopat-forum.com/t73695-votre-saturn-c-etait-quand

[lessthantod]

Bonne idée ton sondage!

[fairyliar]

Hier soir j ai fini Earthworm Jim 2, jeu sympa mais gamellay un peu bricolé, le coté délirant est un peu bancal, on sent que l envie de proposer une expérience différente est là mais qq chose ne prend pas.
Les hitbox sont a l ouest total en plus et la difficulté varie du pas dur du tout (genre le dernier niveau) au vraiment infame avec le 3e niveau de sauvetage des chiots, vraiment crispants.
Bref un jeu moyen :/

J ai commencé megaman 8, et il me plait bien pour le moment :)

[lessthantod]

EWJ 1 >>> EWJ2

[fairyliar]

Je l ai sur snes mais encore sur ma liste de jeux a faire...

[SMR]

Le niveau des chiots dans EWJ2 argh cette horreur! Niveau qui revient plusieurs fois dans le jeu! Et pourtant, je l'aime bien ce jeu, avec ce niveau délirant dans un genre de corps humain alors qu'on a l'apparence d'un loutre (?).
EWJ1, je trouve lui trouve une difficulté encore plus ardue, je crois que je n'ai jamais réussi à dépasser le niveau du saut à l'élastique.

[Rudolf III.]

C'est à peu près le seul topic "généraliste" Saturn que j'ai trouvé en cherchant un peu, donc je me permets de le remonter.

J'ai découvert la Saturn sur le tard vers 2007 ou 2008 : je l'avais achetée spécialement pour jouer aux Panzer Dragoon qui m'avaient fasciné quand j'ai découvert leur existence via plusieurs articles et des images. Mais jusqu'à maintenant, je n'avais joué qu'à peu de jeux Saturn : Rayman (excellent, l'un des jeux de plate-forme majeurs de l'histoire), les trois Panzer Dragoon (de vraies merveilles) et Nights into Dreams (très poétique, original et reposant, j'avais beaucoup apprécié). J'avais aussi un tout petit peu joué à Clockwork Knight.

Depuis je n'ai que très peu joué à la Saturn, parce que c'était compliqué de trouver des jeux pas trop chers (pas mal de jeux hors de prix comme Guardian Heroes ou même Panzer Dragoon Saga que j'avais réussi malgré tout à trouver pas trop cher), parce que je ne vis plus depuis longtemps dans la chambre où toutes mes anciennes consoles sont restées, et parce que l'émulation Saturn était ce qu'elle était.

Maintenant, de l'eau a coulé sous les ponts et je trouve que l'émulation Saturn a fait de gros progrès. J'ai testé pas mal de jeux et franchement ça marche bien dans l'ensemble (mis à part Astal qui est très capricieux, et Tengai Makyo The 4th Apocalypse qui plante systématiquement au même endroit, un saloon de Tomb Stone, quelle que soit la rom et quel que soit l'émulateur que je choisis). 

Du coup, grâce à ça, je peux enfin poursuivre ma découverte de la ludothèque Saturn. Je vous parlerai de Tengai Makyo un peu plus tard (toute une aventure, il a fallu que je recommence tout le jeu depuis le début dans sa version PSP afin d'arriver au bout, et puis ce RPG est tellement génial et atypique qu'il y a plein de choses à en dire). Déjà, je voudrais vous parler un peu des deux Clockwork Knight.



J'ai beaucoup aimé dans l'ensemble, quand bien même il s'agit de jeux avec un gameplay très simple et une durée de vie assez courte. On peut juste courir, sauter, attraper des objets et attaquer avec notre clé (avant la "keyblade" du héros de Kingdom Hearts ^^). Le 2 proposera comme petite nouveauté quelques sympathiques niveaux à scrolling automatique à dos de cheval. Les niveaux présentent quelques petits secrets à découvrir quand on les explore. 



Mais l'ambiance fait tout dans ces deux jeux ! La ressemblance avec Toy Story est particulièrement troublante, sachant que Clockwork Knight est sorti avant le dessin animé de Pixar (c'est sûrement une coïncidence quand même). A chaque fois qu'on termine un monde, on a une sympathique cinématique de transition avant de passer au niveau suivant.



Là où les deux jeux tirent leur épingle du jeu par rapport à d'autres jeux de plate-forme de l'ère 16 bits, c'est dans ce mélange entre 2D et 3D, avec des éléments qui viennent de l'arrière-plan et se déplacent vers l'arrière-plan (chose qui sera un peu mieux exploitée dans Clockwork Knight 2). 



Les boss sont très sympas également, avec une bonne mise en scène. Et puis la patte graphique fait toujours mouche, même aujourd'hui : je trouve les deux jeux très beaux dans leur style, ça leur donne un charme fou.




Et ce qui contribue encore plus à la magie de ces deux jeux, c'est la bande-son jazzy ! L'introduction du premier volet est géniale :



Celle du 2 aussi, excellente avec sa chanson d'inspiration mexicaine :



Et alors la chanson qui conclut chacun des deux volets est extra, composée en hommage à la naissance de la fille du compositeur :



En tout cas, je considère les deux volets comme un seul et même jeu coupé en deux, donc je conseille de faire les deux à la suite. Le 2 bénéficie d'ailleur d'un meilleur level-design et est un peu plus beau que le premier. Il faut savoir que Clockwork Knight 2 commence directement à la fin du premier, au point que le jeu démarre en nous faisant carrément affronter à nouveau le boss final du premier épisode (dans une version plus simple quand même) et sachant que son introduction résume un peu l'histoire du premier (qui se termine en points de suspension vu que la princesse Chelsea n'est toujours pas tirée d'affaire à la fin du 1). Et puis le héros Pepperouchau III est sympa avec son côté Don Quichotte épris de Chelsea et en concurrence avec son rival Ginger.



Bref, pour leur gameplay certes simple mais contre-balancé par une ambiance magique, je trouve que Clockwork Knight 1 et 2 sont à la Saturn ce que Mickey Castle of Illusion (qui comporte lui-même un niveau dans un monde de jouets) et World of Illusion sont à la Megadrive. C'est le genre de jeu de plate-forme poétique qu'on refait avec un grand plaisir. :-)

Quel dommage qu'ils ne soient JAMAIS ressortis sur d'autres supports (de quoi les faire tomber dans l'oubli malheureusement) ! 

[Djam]

(Désolé, je passe à côté du titre que tu traites principalement ci-dessus)
Aah, enfin quelqu'un qui a joué à Tengai Makyo 4 ! (avant la sortie du 3, c'est fort). Perso, c'est l'épisode que je préfère dans l'une de mes séries préférées. Cette aventure haute en couleurs aux quatre coins du monde, avec un humour génial, j'avais adoré malgré le fait qu'à l'époque je ne pigeais rien au japonais.
La rom a été traduite sur émulateur ? Ca devrait permettre à plus de monde d'y goûter, c'est cool :)
Pour moi, à l'époque, la Saturn était la reine des rpg japonais, et de loin. Aujourd'hui j'ai moins de temps, donc c'est plus les shoot, mais je garde toujours plein d'excellents souvenirs (Grandia, les Lunar, Tengai 4, Les Langrisser, la trilogie Shining Force, Gulliver Boy aussi sorti sur PCE, etc).

[Rudolf III.]

Non malheureusement, le jeu est toujours en japonais. Je ne parle ni ne lis cette langue, mais je me suis quand même débrouillé : le jeu est assez accessible, pas trop tordu dans son déroulement (sauf à un ou deux endroits comme le mini-jeu "Challenge the Trap ! in USA !!" où il fallait comprendre comment on disait "haut", "bas", "gauche" et "droite" en japonais, et un autre passage en Floride où il fallait comprendre le japonais pour une énigme concernant un pilier dans une maison), assez facile, plutôt clair dans son interface quand on achète des équipements ou quand on combat. J'utilisais la faq essentiellement pour comprendre un peu plus le scénario quand j'avais suffisamment avancé.

Le seul Tengai Makyo qui a été traduit officieusement en anglais, c'est le Zero paru sur Super Famicom (c'est depuis très récemment qu'il est maintenant jouable en anglais).

Quand je serai motivé, je parlerai un peu plus longuement du jeu et j'essaierai de donner quelques infos pour pouvoir y jouer sans comprendre le japonais.

Mais oui, j'ai trouvé le jeu exceptionnel, complètement barré dans ses situations (et en même temps assez sombre par moments, il y a des morts et tout, des passages assez glauques parfois), les sprites des ennemis et surtout des boss sont impressionnants, le jeu est joli, il y a de bonnes musiques. Pour ce côté décalé où on enchaîne situation WTF sur situation WTF, ça m'a pas mal rappelé Earthbound franchement (sans parler de cet univers d'inspiration "Amérique contemporaine"). C'est con que ce jeu ne soit jamais sorti du Japon alors qu'il se passe aux Etats-Unis (enfin, dans une version un peu fantaisiste et anachronique, mais avec plein d'éléments culturels qui renvoient à ce pays) et qu'il est tout à fait accessible pour un joueur occidental (de ce que j'ai compris, les deux épisodes PC Engine sont beaucoup plus tordus dans leur déroulement et demandent une bonne culture du Japon).

En tout cas, ce jeu a dû coûter vachement cher à produire à l'époque, entre les nombreuses cinématiques en dessin animé (et de qualité, ça pixélise très peu comparé à plein d'autres jeux Saturn ! ), ce doublage audio (ça n'existait pas dans Final Fantasy VII), les sprites monumentaux, et toutes les chansons qu'on entend ! Une vraie superproduction de l'époque, sortie la même année, voire carrément le même mois au Japon que Final Fantasy VII, je suis étonné. C'est le genre de jeu qui nous montre une voie possible qu'aurait pu prendre le RPG japonais, en misant sur la 2D et un rendu davantage "dessin animé" plutôt que de basculer complètement dans la 3D, mais du coup cette voie-là n'a pas été suivie, c'est la pure 3D qui a gagné et dominé (du moins sur consoles de salon).

Et oui, j'ai bien remarqué que la Saturn a une ludothèque de dingue en matière de RPG, dont pratiquement aucun n'est sorti du Japon ! A côté, la Dreamcast est beaucoup plus pauvre en RPG par rapport à la Saturn.

[erikrom2]

j'ai deux Saturn , et je ne joue pas suffisamment je le concede. Mais bien qu'ayant a l'epoque choisit la psx , pour des raison évidente de fossé techno je m’interroge encore sur les choix de puce graphique . 
comment ce géant de l'arcade super en avance avec ses hit arcade 3d comme sega rally un et deux , a t il pu se faire larguer comme ça par un petit nouveau . 

sega s'est a mon sens précipité sur les choix de la saturn , et s'est rattrapé trop tard avec une dreamcast incroyable.

la masse des gamer était partie chez sony et se sera fatal pour sega avec une ps2 qui écrasera tout alors que contrairement a la psx elle n’était plus si en avance que cela . 
je dirai que ce qui a tué sega en 2000 c'est la saturn et ces choix technique . 

a rallumer ma saturn , ce sera du shoot 2d , et virtua fighter 2. et un petit panzer dragoon pour la santé au passage , c'est un minimum .

[Rudolf III.]

Sega ne s'est pas du tout rattrapé avec la Dreamcast, ils ont fait aussi n'importe quoi avec cette dernière : c'est juste qu'en tant que joueurs occidentaux qui avons eu une console davantage tournée vers l'occident, nous nous en rendons moins compte. Ainsi, la Dreamcast comme la Saturn ont été toutes deux victimes de cette stupide guerre intestine entre Sega of Japan et Sega of America (qui a commencé depuis le Mega CD). Ainsi, à mon avis, je pense que la Dreamcast doit être peu appréciée des Japonais et bien appréciée des occidentaux, alors que pour la Saturn ce doit être l'inverse.

En gros, la Megadrive se vendait bien en occident, mais misérablement au Japon. Du coup, ils ont fait un Mega CD qui a été bien accueilli au Japon (et sorti là-bas avec le bon timing pour concurrencer la PC Engine) en partie grâce aux RPG sortis dessus, mais qui a fait un flop en occident (sorti plus tard, avec moins de jeux). Ensuite, il y a eu cette idée à la con de confier le 32X à Sega of America, mais Sega of Japan leur a donné un bon coup de poignard dans le dos en sortant la Saturn en même temps. 
Ensuite, autant la Saturn a eu un succès d'estime au Japon, autant pas du tout en occident, pour plusieurs raisons :

- disparition de l'"identité Megadrive" car la Saturn a manqué manqué de certaines licences Sega qui avaient été populaires sur Megadrive, comme Sonic ou Streets of Rage, voire Ecco the Dolphin. Il n'y a même pas eu de nouveau Phantasy Star non plus. A l'époque, ça a été l'incompréhension pour les joueurs occidentaux, cette disparition de leurs licences Megadrive de coeur sur la Saturn.
- disparition des jeux de sport qui étaient très populaires sur Megadrive aux Etats-Unis. C'est Sony qui a tout raflé.
- Sega a totalement loupé le coche concernant le petit "boom" du RPG japonais en occident : là encore, c'est Sony qui a tout raflé en sortant Final Fantasy VII et pas mal d'autres RPG. Mais côté Sega, non, ils n'ont pas jugé utile de sortir Grandia en occident (pourtant sorti la même année que Final Fantasy VII au Japon, il a fallu attendre le portage Playstation deux ans plus tard pour l'avoir en occident), pas de Tengai Makyo Apocalypse, pas de Lunar, etc. Quand Sega s'est décidé à sortir des RPG en occident, il était déjà trop tard pour le marché japonais (Panzer Dragoon Saga et Shining Force III Episode 1 maintenant très rares, les scénarios 2 et 3 ne sont même pas sortis du Japon).

Sega n'aurait jamais pu vaincre Sony, mais ils auraient pu s'en tirer honorablement avec la Saturn s'ils n'avaient pas fait n'importe quoi avec le marché occidental.

Et pour la Dreamcast, là encore, c'était du grand n'importe quoi. En gros, en 1997, il y avait deux Sega : le Sega of Japan qui voulait arrêter les consoles pour devenir éditeur-tier, et Sega of America qui voulait continuer le hardware. Mais il faut croire que Sega of Japan a délibérément saboté la Dreamcast et la tache de Sega of America :

- ils changent au dernier moment la carte graphique 3DFX au profit d'une carte graphique de NEC, se mettant à dos EA qui était l'un des principaux actionnaires et l'un des plus gros studios ayant le plus de succès à l'époque ;
- Sega a viré le PDG de Sega of America, au profit de Peter Moore qui était anti-hardware ;
- Sega of Japan ne s'est pas du tout investi pour le marché japonais, du coup la console a été un échec cuisant là-bas.

Ils ont fait aussi deux autres grosses erreurs dans la conception de la Dreamcast :
- absence de rétro-compatibilité avec la Saturn ! Un gros atout de la PS2, hormis son lecteur DVD, et qui était très bien accueilli par les joueurs, c'était sa rétro-compatibilité avec la première Playstation ! Si la Dreamcast avait été rétro-compatible Saturn, cette dernière aurait pu vivre un peu plus longtemps (au moins pour le marché japonais) et les autres joueurs ne l'ayant pas eue à l'époque auraient eu un catalogue de jeux plus étendu ;
- ils ont fait l'énorme connerie d'adopter le format GDROM, alors que c'était le moment où jamais d'adopter le format DVD et de devancer ou concurrencer Sony pour fournir une console faisant également office de lecteur DVD ! Là encore, c'est incompréhensible car jusqu'à maintenant, Sega avait pourtant sorti des consoles qui permettaient au joueurs d'écouter des CD audio comme le Mega-CD ou la Saturn justement, donc ils avaient déjà sorti des consoles avec des fonctions "multimédia" en plus du jeu vidéo. Bref, Sega avait complètement loupé le coche avec le DVD sur Dreamcast !

Sega a aussi perdu beaucoup d'argent avec le jeu en ligne : le marché n'était pas encore prêt pour ça, c'était trop tôt.

Bon et après, la suite, on la connaît : Sony a sorti sa PS2, la nouvelle console de Nintendo est devenue très attendue, Shenmue 1 et 2 ont été très chers à produire, Sega a très mal assuré la publicité et le suivi de la console après son lancement américain pourtant réussi, Sega n'a pas su rassurer les plus gros studios de l'époque qu'étaient Squaresoft (pour le Japon) et EA (pour les Etats-Unis) pour qu'ils sortent leur jeu à succès sur Dreamcast. La Dreamcast se tapait aussi la réputation (injustifiée) de "console de portages de jeux 32/64 bits", ce qui faisait que certains joueurs n'avaient pas l'impression qu'il s'agissait d'un vrai changement de génération de console. Du coup, Sega a carrément "euthanasié" la Dreamcast, après l'avoir sabotée dès sa conception vu que dès 1997 Sega of Japan ne voulait déjà plus continuer à faire des consoles afin de devenir éditeur-tiers.

Donc non, ce n'est pas la Saturn qui a tué la Dreamcast : cette dernière avait quand même bénéficié d'un bon lancement américain, comme quoi, ce n'est pas parce que Sega avait eu une mauvaise image en occident depuis le Mega CD et la Saturn que ça allait être forcément le cas pour la Dreamcast. Mais autrement, c'est Sega et en particulier Sega of Japan qui a tué la Dreamcast.

[Invité]

Moi j'ai compris son post comme "pourquoi la saturn n'est pas plus avancé que la PS1 niveau gestion de la 3D" , alors qu'on sait que sega était pionner dedans dans le domaine de l'arcade.
Et il a raison quand il dit que la Dreamcast est une réussite (d'un point de vue technique) parce qu'ils ont bien réutilisé leur expérience du hardware 3d de leur borne d'arcade.
Et c'est dommage que cela n'a pas était fait pour la saturn .

[erikrom2]

rudolf tu développe bien je suis assez d'accord , mais la saturn ayant considérablement affaiblie séga , qui sortait d'un succès terrible avec la megadrive , la Dreamcast fabuleuse a mon sens a souffert du retard accumulé par la saturn .

bon tous ça c'est bien gentil mais a quoi avez vous ou allez vous jouer sur saturn ; la tout de sujet , ou se week end 

[Rudolf III.]

Je ne trouve pas que la Dreamcast ait tant souffert que ça du bide de la Saturn en occident. Les exemples existent dans l'histoire du jeu vidéo. Par exemple, Nintendo a connu le pire fiasco de son histoire des consoles de salon avec la Wii U au niveau des ventes, et pourtant ils cartonnent avec la Switch. De plus, Sega était parvenu à changer (du moins temporairement) son image en occident avec le lancement réussi de la Dreamcast aux Etats-Unis. Comme quoi, l'échec cuisant sur une génération n'implique pas forcément un échec pour la génération suivante, si on prend les bonnes décisions, et malheureusement, une fois de plus, Sega a pris les mauvaises décisions pendant la période de la Dreamcast (peut-être sortie un an trop tôt).

Et même concernant les difficultés de programmation d'une console, ce n'est pas non plus déterminant pour la réussite d'une console : il n'y a qu'à voir la PS2 et la PS3 qui étaient aussi réputées pour leur architecture complexe, et pourtant ces consoles n'ont pas trop bidé (la PS3 quand même au début, lancement raté, mais après ils ont remonté la pente). ^^

Bref, je pense que c'est vraiment au niveau des jeux que ça a péché pour la Saturn et la Dreamcast. Pas au niveau de leur qualité, mais plutôt de leur choix non adapté au marché japonais ou au marché occidental selon les cas, ainsi que l'absence de gros studios à succès qui se sont détournés de Sega (à cause de leur instabilité et de leur faculté à changer au dernier moment un composant essentiel de leur hardware). Du coup, vu qu'ils s'étaient mis EA à dos, c'est Sega qui a dû développer lui-même les jeux de sport emblématiques de la Dreamcast, qui avaient forcément moins de notoriété auprès du grand public américain que les jeux EA Sports.

On peut évidemment trouver ça injuste pour la Saturn et la Dreamcast car leurs ludothèques respectives étaient vraiment de qualité.

En tout cas, si Sony a tout raflé et a eu un marketing redoutable, ce n'est clairement pas eux qui ont "tué" la Saturn et la Dreamcast (qui auraient pu avoir un succès d'estime pour permettre à Sega de rentrer dans leurs frais, comme la Nintendo 64).

[avalon471]

Sega ne s'est pas du tout rattrapé avec la Dreamcast, ils ont fait aussi n'importe quoi avec cette dernière
(..)
 Mais autrement, c'est Sega et en particulier Sega of Japan qui a tué la Dreamcast.

ça me fait penser à la signature de marmotjoy
Il y a un proverbe qui dit (à propos des constructeurs):
"ils sont tous méchants, sauf SEGA qui est juste con"

[petitevieille]

Je réclame un droit d'auteur.

https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=14494&forum=2&cible=411998#411998

[Djam]

Oui, ça me faisait exactement penser à ce que tu dis (radotes ? ) souvent sur la Saturn. Comme quoi, les grands esprits se rencontrent !

[Rudolf III.]

Du coup, je continue un peu à parler des quelques jeux Saturn que j'ai faits dernièrement. :-)

Je vais parler d'Astal.



Il s'agit de l'un des premiers jeux Saturn, développé par Sega. Le jeu est réputé pour sa beauté graphique et effectivement, c'est une 2D magnifique avec une chouette DA. Il s'agit d'un jeu de plate-forme dans lequel on dirige Astal, un petit garçon aux cheveux rouges doté d'une force inimaginable (effectivement, on peut vraiment soulever et jeter certains objets de très grande taille), ce qui lui a joué des tours (la première fois qu'il a sauvé Leda, il a pratiquement tout détruit dans le monde de Quartalia, pour cela la déesse Antowas l'a puni). 



Son but est de libérer le monde de Quartalia, sous l'empris du démon Jerado qui a également enlevé la "soeur" d'Astal appelée Leda. Astal et Leda ont été créés par la déesse Antowas afin de donner vie au monde de Quartalia qu'elle a créé et de le protéger, mais le démon Jerada convoite évidemment ce monde et cherche à le dominer (celui-ci a d'ailleurs créé une sorte de double maléfique d'Astal, appelé Geist). Au fur et à mesure de notre progression, on aura quelques cinématiques en images fixes et doublées (soit en japonais, soit en anglais selon la version du jeu qu'on a choisie) qui font avancer l'histoire. Pour plus d'information sur l'histoire, vous pouvez lire la notice et voir l'introduction du jeu :



Astal est un jeu de plate-forme assez classique dans son level-design, même s'il y a quelques idées très sympas dans la plupart des niveaux (notamment dans la seconde moitié, je pense à ce niveau impressionnant où il faut passer à travers les pattes d'un mille-pattes géant, celui où on se retrouve dans l'arrière-plan pour progresser de cristal en cristal, j'ai bien aimé aussi le traditionnel niveau à scrolling automatique où on sert d'un monstre géant comme monture). 



Ce n'est pas non plus un jeu très difficile car Astal est assez puissant : il peut sauter sur les ennemis, leur donner des coups de poing (depuis le sol, en sautant ou en courant), soulever certains objets énormes pour les lancer et prendre une pose pour faire un souffle puissant qui balaie les ennemis et certains éléments de décor (parfois ça peut servir à éteindre des flammes). 



On a aussi un oiseau qu'on sauve dès le début et qui nous accompagne tout au long de l'aventure : grâce à lui, Astal dispose en plus de pouvoirs magiques (en quantité limitée) assez dévastateurs. En fait, il faut savoir que le jeu peut se jouer à deux en coopératif, le premier joueur dirigeant Astal et le second dirigeant l'oiseau, ce qui est l'occasion d'utiliser des combos d'attaque qu'on ne peut pas faire en mode un joueur (c'est plutôt bien fichu).

J'ai bien aimé les boss dans l'ensemble, ils sont assez nombreux, avec des attaques variées, une bonne mise en scène et ils demandent vraiment des techniques différentes.



Mais évidemment, ce qui fait vraiment mouche, la raison essentielle pour laquelle on joue à ce jeu, c'est sa réaliation graphique de toute beauté. Il s'agit de l'un des plus beaux jeux 2D de la Saturn, plus beau que n'importe quel jeu 2D de la Playstation. Les images parlent d'elles-mêmes. Les musiques sont vachement cool également, très reposantes pour la plupart.

Notez toutefois qu'il y a une (chouette) vidéo d'introduction qui est différente dans la version japonais et la version américaine. En fait, la version japonaise comporte une sympathique chanson, mais celle-ci a été complètement supprimée dans la version occidentale (pour une raison que j'ignore, mais c'est vraiment dommage, ça nuit un peu à la qualité de cette intro car on n'entend plus que la musique de fond).

Version japonaise :



Version américaine :



Fait amusant : cette intro en dessin animé montre la plupart des boss du jeu et donne quelques petites indices sur la manière de les battre. ^^

Par contre, pour ceux qui veulent jouer à Astal, je vous préviens qu'il est très récalcitrant pour le faire fonctionner en émulation. En effet, j'ai essayé la version japonaise avec SSF (l'émulateur par défaut que j'utilise tout le temps, le plus performant à mes yeux) et Kronos, mais l'écran reste désespérément noir. Parmi tous les émulateurs que j'ai testés, le seul qui a fonctionné est uoYabause... et encore, au prix de coupures sonores ou bugs sonores désagréables par moments (parfois j'arrivais à remettre le son en fermant et en rouvrant l'émulateur, parfois non et j'ai dû faire quelques passages sans le son). Sinon évidemment, l'autre solution pour y jouer, c'est de l'acheter (pas hyper donné quand même, surtout en version US).

En tout cas, c'est un petit jeu de plate-forme très sympathique, qui doit beaucoup à sa réalisation graphique, mais rien que pour sa 2D et son ambiance magique, il vaut le coup. :-)

[Rudolf III.]

J'ai terminé Keio Flying Squadron et Keio Flying Squadron 2. Je vais faire un petit HS pour parler du premier épisode qui est sorti uniquement sur Mega CD, mais comme je ne me vois pas faire deux messages séparés alors que les deux jeux vont ensemble, autant en parler ici.

Keio Flying Squadron, sur Mega CD :




Il s'agit d'un shoot'em up très coloré et bien délirant, où on incarne Rami (une fillette qui se transforme en une sorte de pom-pom girl en costume de lapin avec son espèce de dragon volant kawai : ah, ces japs ! XD). 



L'histoire est bien démentielle : ça se passe dans une sorte de Japon coincée entre l'ancienne époque féodale et l'"invasion" occidentale du début du XXème siècle. L'héroïne Rami doit parler récupérer une mystérieuse clé qui lui a été volée par Pan, un tanuki au QI surdimensionné. Elle va parcourir le Japon, mais  aussi la Russie, le Mont Ararat (le haut sommet montagneux à la frontière turque), la Mer Caspienne, pour terminer dans l'espace. Elle sera confrontée à la fois aux sbires de Pan et carrément à la US Navy, c'est n'importe nawak ! XD
Le bestiaire n'est pas en reste : ne vous étonnez pas si on combat des petits chiens qui font "ouah ! ouah ! " sur des tapis volants, un chariot tiré par des bovins qui font "meuuuh ! " (tandis qu'un singe nous balance des bananes) ou des machines en forme de chat mécanique géant qui fait "miaou ! miaou ! " et qui fonctionne avec un moteur à roue de hamster. :-p
Le doublage anglais est bien nanardesque aussi. 



Bref, le jeu est franchement délirant, c'est très "japonais" dans l'âme, ça part dans tous les sens, je me suis bien marré. ^^

Sinon, le gameplay est assez classique et simple, mais très sympa. On a deux types de tirs (un horizontal et un triple tir plus lent) qu'on peut améliorer, ainsi que trois armes secondaires (ma préférée est l'oiseau vert tête chercheuse). Le jeu est plutôt joli et assez fluide dans l'ensemble, sauf à quelques endroits. Les musiques sont vachement cool également, je les ai beaucoup appréciées.



Mega CD oblige, on a régulièrement des cinématiques quand on change de niveau. Le menu Options nous permet de désactiver les illustrations et cinématiques si on le souhaite, la notice explique la chose de manière assez humoristique d'ailleurs en disant "If you are one of the real hard core players who doesn't want your shooting game to be interrupted with the visuals or want to concentrate on the game once you have already seen them, you can skip them. Press A, B or C to select ''off'' to bypass all visuals except the ending scene". J'avoue que j'ai halluciné de voir une telle option pour l'époque, et avec ce genre de remarque aussi ironique qu'on trouverait plutôt aujourd'hui dans des jeux indés. 

Le jeu est loin d'être simple : en mode normal, j'ai franchement galéré ! En mode facile, le jeu est vraiment facile, mais attention, même dans ce mode les derniers niveaux peuvent être assez retors. 



En tout cas, un bon jeu à l'ambiance colorée, agréable à jouer, sûrement l'un des meilleurs jeux du Mega CD, original et bien délirant dans son ambiance et son scénario.

Keio Flying Squadron 2, sur Saturn :





C'est la suite du premier épisode sorti sur Saturn. Le jeu se passe un an après la fin de l'épisode Mega CD, alors qu'un énorme cratère a ravagé Tokyo suite à une sorte d'apocalypse. Ceci explique pourquoi le monde est en pleine récession et essaie de se reconstruire et que le professeur Pan a perdu lui-même en puissance. Cette fois, l'histoire tourne autour d'un parchemin volée à l'héroïne d'abord par une autre fille (la reine Himiko), puis par le tanuki Pan, ainsi qu'autour de six orbes, dans le but de trouver un énorme trésor. L'héroïne Rami part donc à la chasse de ces artefacts et du trésor légendaire. Mais rassurez-vous, le jeu est toujours bien délirant, à l'image de son introduction joyeusement débile (et il y aura d'autres cinématiques bien délirantes au fil de l'aventure). ^^



Cette fois, on n'a plus du tout affaire à un shoot'em up (sauf à l'occasion de deux niveaux), mais à un jeu de plate-forme. Les graphismes ont fait un bond en avant par rapport à l'épisode Mega CD (qui, après tout, n'était rien moins qu'une Megadrive avec un support CD) : le jeu est très joli (même si Astal l'est davantage). 



Là encore, on a un gameplay assez classique : on peut courir (après avoir marché suffisamment longtemps), sauter sur les ennemis, ramasser trois types d'armes (un marteau, un parapluie et un arc) et ramasser des objets pour les lancers (sur des ennemis ou sur des éléments du décor pour actionner certains mécanismes).


Le genre d'objet débile et décalé qu'on peut soulever pour activer un bouton !

Comparé à Astal, Keio 2 est nettement plus inventif dans son gameplay et son level-design. Autant dans Astal, on ne faisait pratiquement qu'avancer de gauche à droite, là cette fois c'est un peu plus recherché. Il y a un peu plus d'idées dans le déroulement des niveaux assez diversifiés. 



Les boss sont très sympas, eux-mêmes bien délirants et très "japonais" dans l'âme (ça fait un peu comme Goemon par moments). L'espèce de parodie de Street Fighter II ou de tournoi de Dragon Ball m'a bien fait marrer.



On a également deux niveaux shoot'em up qui reprennent en partie le gameplay de l'épisode Mega CD. Et comme dans le premier volet, les musiques sont assez chouettes.



Bref, un bon jeu de plate-forme de la Saturn, coloré, délirant, charmant, agréable à jouer, j'ai bien aimé.



Sinon, je vous ai donc parlé des deux Clockwork Knight, d'Astal et de Keio pour citer des jeux de plate-forme de la Saturn. Ce sont de bons jeux, mais on ne va pas se mentir : à la même époque est sorti le premier Rayman qui les surclasse totalement. Ce dernier est l'un des meilleurs jeux de plate-forme 2D jamais créés, le seul jeu de plate-forme 2D de la Saturn qui rivalise vraiment avec les meilleurs jeux de plate-forme de l'ère 16 bits, il est beaucoup plus riche, long et abouti. Même chose pour Oddworld L'Odyssée d'Abe (puis l'Exode d'Abe) qui est aussi plus profond, riche et marquant.

Qu'à cela ne tienne, tous ces jeux de plate-forme 2D de la Saturn ont une chouette ambiance assez unique, une très jolie patte graphique, de belles musiques et un gameplay à la fois simple et accrocheur : ils sont un peu de la même veine que certains bons jeux Disney signés Capcom ou Disney à l'époque 16 bits (qui n'avaient pas pour prétention de rivaliser avec Yoshi's Island, Sonic 3 & Knuckles ou Donkey Kong Country 2 et 3). :-)

[petitevieille]

Précisons que Rayman est sorti sur Saturn aussi, pour dissiper les éventuels doutes.

[Rudolf III.]

En fait, il y a pas mal de jeux sortis à la fois sur Saturn et sur Playstation (parfois en même temps, parfois d'abord sur Saturn, ou bien d'abord sur Playstation). Rayman, c'est loin d'être le seul : Tomb Raider (bon, sans le français il me semble), Rayman, Gex, Wipeout, Resident Evil, Castlevania Symphony of the Night (mais tardivement et uniquement au Japon), Destruction Derby, plusieurs Mega Man, divers jeux d'aventure sortis d'abord sur PC, Pandemonium, Tactics Ogre (d'abord sorti sur Saturn, mais uniquement au Japon malheureusement), Grandia (idem), Devil Summoner et Soul Hackers (uniquement au Japon, mais c'est pareil pour les versions Playstation), pas mal de jeux de baston (les Street Fighter) ou d'autres jeux 2D (Silhouette Mirage, Metal Slug), et j'en passe.
A côté, la Nintendo 64 faisait beaucoup plus "bande à part" au niveau de sa ludothèque (même s'il y avait eu aussi quelques jeux multisupports sortis également sur N64).

Rayman, je le possède et y ai joué sur Saturn justement (il y a quelques effets graphiques en plus et quelques décors différents dans certains niveaux par rapport à la version playstation). ^^

Quel jeu, n'empêche !

Par contre, je n'ai pas encore vraiment joué à Gex (je l'ai testé un peu sur la 3DO de mon frère il y a bien des années, mais je n'étais pas allé au-delà du premier monde par manque de temps).

[Sylver78]

Aujourd'hui j'ai réparé une Saturn v2 (une première pour moi, c'est la 1ère fois que j'en touche une pour de vrai), la panne était "classique" : un composant dans l'alimentation qui rend l'âme, donc après changement de ce composant, je l'ai allumée et j'ai joué au seul jeu que j'ai dessus : Rayman justement
J'y ai joué dans de mauvaises conditions (via câble composite soudé sur la carte mère car je n'ai pas encore reçu mon câble RGB, et sans son), mais c'est un bonheur ce jeu ! J'ai hâte de pouvoir découvrir les pépites sur cette console :)

[PLISSKEN]

J'ai une saturn depuis quelques mois mais j'avoue avoir du mal à me fixer sur un jeu après avoir testé des shoots et jeux de course et de combat. Mais  y a en a un qui me travaille c'est Shinobi X. J'en suis au 6ème niveau et le jeu reste plaisant. La difficulté est bien dosée, les animations sont plaisantes et le parti pris kitch des digitalisations lui donne une certaine personnalité.
Grand fan des shinobi arcade, SMS et MD je trouve ce jeu très différent car les combats se jouent beaucoup plus au sabre qu'aux shurikens. Du coup je suis en terrain connu, l'ensemble n'étant pas hyper original mais l'esthétique et le gameplay un peu différent par rapport à la série donnent envie de s'accrocher.

https://www.youtube.com/watch?v=Wt_Nef4Dx_Q

[Nimysam]

Marvel Super Heroes et X-Men vs Street... indémodables !!!

[saeba13]

Aujourd'hui j'ai branché ma Saturn pour jouer a Darius Gaiden et elle ne marche plus 

[mossaab88]

Aujourd'hui j'ai branché ma Saturn pour jouer a Darius Gaiden et elle ne marche plus 

Toutes mes condoléances 

[Invité]

Aujourd'hui j'ai branché ma Saturn pour jouer a Darius Gaiden et elle ne marche plus 

Ah merde...

Elle ne s'allume plus du tout?

[saeba13]

Elle s'allume, j'ai le menu de démarrage, le jeu se lance puis écran noir….j'ai un peu insisté et un jeux sur 5 marche. La lentille probablement non ?

[Invité]

Elle s'allume, j'ai le menu de démarrage, le jeu se lance puis écran noir….j'ai un peu insisté et un jeux sur 5 marche. La lentille probablement non ?

Je ne suis pas technicien mais oui j'imagine que ça doit se passer au niveau de la lentille.
Sauf si le jeu sur 5 qui fonctionne est toujours le même, et alors ce sont peut-être tes 4 premiers jeux qui déconnent...

[Njut]

Aujourd'hui c'était Lunar The Silver Star Story, toujours un plaisir de se replonger dedans !