[TEST] Nexzr (Super CD-ROM²)
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[TEST] Nexzr (Super CD-ROM²)
Nexzr (NEC Super CD-ROM²) 22.06.21
Développé par Naxat Soft et Kaneko, sorti fin 1992 , Nexzr (prononcez "Nexzar", comme l'écran titre en katakana le suggère) est un shmup vertical dans le haut du panier sur PC Engine.
L'intro fabuleuse (longue de près de 5 minutes) très typée manga et comportant de nombreuses digits vocales en japonais (support CD oblige) plonge immédiatement dans l'ambiance et annonce la couleur !
La quasi-intégralité des niveaux (comptez en 6, enfin 7 avec le véritable boss final) se situe dans les ténèbres spatiales. Logiquement, les arrière-plans sont donc assez peu richement décorés, malgré des corps célestes, des tirs lasers et de multiples explosions au second plan qui vous donneront le sentiment de participer à un conflit intergalactique. Seul le 6ème niveau propose un arrière-plan un peu plus travaillé, avec des structures métalliques violettes et bleutées du plus bel effet (le tout sublimé par plusieurs niveaux de parallaxes). Si les décors sont assez sobres, de nombreux effets de zooms et de déformations viennent enrichir l'expérience visuelle. Et les sprites sont souvent très imposants; vous croiserez par exemple de gigantesques croiseurs lors du premier stage (ils occupent plus de la moitié de l'écran).
Côté gameplay, un seul bouton est mis à contribution... Difficile de faire plus simple sur le papier ! Les smart bombs répondent aux abonnés absents. Malgré cela, vous disposerez d'un arsenal conséquent : arme primaire avec tir classique upgradable ou tri-directionnel, arme secondaire sous forme de tirs lasers en diagonale, lasers téléguidés, ou bien encore des petits modules qui se déplacent constamment à l'écran pour détruire les vaisseaux ennemis. Et aussi le traditionnel bouclier, qui ne sera vraiment pas du luxe !
En effet, malgré un gameplay réduit à sa plus simple expression, Nexzr est d'une difficulté assez redoutable. La vitesse de votre vaisseau n'est pas paramétrable mais surtout, les vagues d'ennemis sont quasi millimétrées et les patterns des boss ne laissent guère de place à l'improvisation. Les stages 3 et 6 comptent parmi les plus retors, vous risquez de les parcourir un bon moment et il faudra clairement vous acharner pour les passer et bien évidemment les apprendre par coeur. Heureusement, les continues sont infinis et, si vous ne recommencez pas exactement à l'endroit où vous mourrez, chaque niveau comprend en moyenne 3 checkpoints, ce qui rend la progression un peu plus digeste et moins frustrante. Surtout, contrairement à beaucoup de shmups, il est la plupart du temps possible de repartir à poil mais de s'en sortir malgré tout, le jeu étant globalement assez généreux en items et autres upgrades. Et dans le pire des cas, un cheatcode permet d'augmenter le nombre de vies et/ou de choisir le niveau par lequel vous souhaitez commencer. En allumant la console, à l'écran pour booter le CD, pressez le bouton Run et quand l'inscription "Just a moment..." apparaît, maintenez Select+Run jusqu'à l'écran titre. Plus d'excuses alors pour ne pas finir le jeu !
Impossible de ne pas évoquer les musiques, particulièrement envoûtantes (celles des 3 premiers stages mais aussi celle du niveau 6; mention très spéciale quand même pour celle du premier stage, avec sa montée crescendo et son envolée rythmée par les percussions !). Souvent à base de synthé, elles sont dignes d'un space opéra et transcendent littéralement l'expérience de jeu ! A jouer au casque pour en profiter pleinement !
A noter que le jeu existe dans 2 versions différentes : celle que je possède (cf photo) mais aussi une autre sortie un peu plus tard avec une cover blanche, amputée de la cinématique d'intro mais qui propose en contrepartie le mode Carnival (Nexzr faisait partie du Summer Carnival l'année suivante).
Sous ses airs assez austères, son relatif manque d'originalité et son gameplay assez basique se cache l'un des tous meilleurs shoots de la console (ce qui n'est pas un mince exploit). Nexzr ne renouvelle pas la formule mais tout ce qu'il propose, il le fait très bien et il ne présente quasiment aucun défaut d'après moi. Un réel coup de cœur !
Note : 17.5/20
Développé par Naxat Soft et Kaneko, sorti fin 1992 , Nexzr (prononcez "Nexzar", comme l'écran titre en katakana le suggère) est un shmup vertical dans le haut du panier sur PC Engine.
L'intro fabuleuse (longue de près de 5 minutes) très typée manga et comportant de nombreuses digits vocales en japonais (support CD oblige) plonge immédiatement dans l'ambiance et annonce la couleur !
La quasi-intégralité des niveaux (comptez en 6, enfin 7 avec le véritable boss final) se situe dans les ténèbres spatiales. Logiquement, les arrière-plans sont donc assez peu richement décorés, malgré des corps célestes, des tirs lasers et de multiples explosions au second plan qui vous donneront le sentiment de participer à un conflit intergalactique. Seul le 6ème niveau propose un arrière-plan un peu plus travaillé, avec des structures métalliques violettes et bleutées du plus bel effet (le tout sublimé par plusieurs niveaux de parallaxes). Si les décors sont assez sobres, de nombreux effets de zooms et de déformations viennent enrichir l'expérience visuelle. Et les sprites sont souvent très imposants; vous croiserez par exemple de gigantesques croiseurs lors du premier stage (ils occupent plus de la moitié de l'écran).
Côté gameplay, un seul bouton est mis à contribution... Difficile de faire plus simple sur le papier ! Les smart bombs répondent aux abonnés absents. Malgré cela, vous disposerez d'un arsenal conséquent : arme primaire avec tir classique upgradable ou tri-directionnel, arme secondaire sous forme de tirs lasers en diagonale, lasers téléguidés, ou bien encore des petits modules qui se déplacent constamment à l'écran pour détruire les vaisseaux ennemis. Et aussi le traditionnel bouclier, qui ne sera vraiment pas du luxe !
En effet, malgré un gameplay réduit à sa plus simple expression, Nexzr est d'une difficulté assez redoutable. La vitesse de votre vaisseau n'est pas paramétrable mais surtout, les vagues d'ennemis sont quasi millimétrées et les patterns des boss ne laissent guère de place à l'improvisation. Les stages 3 et 6 comptent parmi les plus retors, vous risquez de les parcourir un bon moment et il faudra clairement vous acharner pour les passer et bien évidemment les apprendre par coeur. Heureusement, les continues sont infinis et, si vous ne recommencez pas exactement à l'endroit où vous mourrez, chaque niveau comprend en moyenne 3 checkpoints, ce qui rend la progression un peu plus digeste et moins frustrante. Surtout, contrairement à beaucoup de shmups, il est la plupart du temps possible de repartir à poil mais de s'en sortir malgré tout, le jeu étant globalement assez généreux en items et autres upgrades. Et dans le pire des cas, un cheatcode permet d'augmenter le nombre de vies et/ou de choisir le niveau par lequel vous souhaitez commencer. En allumant la console, à l'écran pour booter le CD, pressez le bouton Run et quand l'inscription "Just a moment..." apparaît, maintenez Select+Run jusqu'à l'écran titre. Plus d'excuses alors pour ne pas finir le jeu !
Impossible de ne pas évoquer les musiques, particulièrement envoûtantes (celles des 3 premiers stages mais aussi celle du niveau 6; mention très spéciale quand même pour celle du premier stage, avec sa montée crescendo et son envolée rythmée par les percussions !). Souvent à base de synthé, elles sont dignes d'un space opéra et transcendent littéralement l'expérience de jeu ! A jouer au casque pour en profiter pleinement !
A noter que le jeu existe dans 2 versions différentes : celle que je possède (cf photo) mais aussi une autre sortie un peu plus tard avec une cover blanche, amputée de la cinématique d'intro mais qui propose en contrepartie le mode Carnival (Nexzr faisait partie du Summer Carnival l'année suivante).
Sous ses airs assez austères, son relatif manque d'originalité et son gameplay assez basique se cache l'un des tous meilleurs shoots de la console (ce qui n'est pas un mince exploit). Nexzr ne renouvelle pas la formule mais tout ce qu'il propose, il le fait très bien et il ne présente quasiment aucun défaut d'après moi. Un réel coup de cœur !
Note : 17.5/20
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