JE VIENS DE MATER UN FILM !
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Désolé si tu n'apprécies pas mon style, mais non jamais dans mon esprit j'ai l'impression de m'enfermer dans un monologue, au contraire j'invite au débat. Et je le répète les arguments sont nombreux sur lesquels on peut débattre.ichigobankai a écrit:C'est pas vraiment argumenter dans mon esprit, mais plutot un monologue (oui, je suis méchant, mais bon vu que t'es plus ou moins le seul à poster ici). A mon sens tu n'as pas à "défendre ton point de vue" car personne ne te contredira si tu dis que tu aimes ou pas pour X ou Y raisons et c'est génial de détailler "le pourquoi" (que tu fais tres bien ), mais l'exacerbation à un point de non retour, perso j'ai - vraiment, mais alors vraiment - beaucoup de mal.
Allez, revenons sur Equilibrium si tu le veux bien et sur les incohérences que je pointe sur le film. Si dans le film on supprime toutes les émotions, ils devraient tous se comporter comme des zombies. Mais pour le bien du film et du spectateur, ce n'est pas possible. Les acteurs son obligés de jouer des émotions, sinon le spectateur décroche du film et ça le réalisateur l'a bien compris. Du coup, durant tout le film, les personnages expriment leurs émotions, le meilleur exemple étant le collègue black de Christian Bale, qui transpire d'orgueil, d'ambition, de fierté, de colère ... pareil pour le Big Boss de la secte. Ou alors il faut m'expliquer qu'ils ne prennent pas la drogue censée les inhiber. Mais du coup il trahit complètement ses intentions de base et moi je décroche :/
Promis, je ferai un effort dans l'avenirichigobankai a écrit:Un peu plus de retenu (et de sauts de lignes, pour respirer ), même si je vois bien la dévorante passiondu christdans tes propos !
Tu confonds cohérence et réalisme.ichigobankai a écrit:Si les films devaient etre réalistes et tenir debout, faudrait virer la très grande majorité d'entre eux et n'en garder qu'une poignée ; les typés drame/tranche de vie. Argh. Avoue qu'on se ferait quand même un peu chier, pour parler poliment.
Non, c'est un art aussi et moi je le prends très au sérieux.ichigobankai a écrit:Le cinéma ca n'est que du divertissement
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
j'ai regardé Salt avec Angelina Jolie, ça date un peu mais je l'ai trouvé sympa même si le physique de miss Jolie ne correspond pas tout à fait aux prouesses physiques que réalisent parfois son personnage dans le film
quelques scènes un peu too much aussi, quelques facilités scénaristiques comme souvent dans ce type de film mais dans l'ensemble, ce fut un bon divertissement pour moi, j'ai pas décroché en route
bon film donc malgré les critiques moyennes à l'époque...
quelques scènes un peu too much aussi, quelques facilités scénaristiques comme souvent dans ce type de film mais dans l'ensemble, ce fut un bon divertissement pour moi, j'ai pas décroché en route
bon film donc malgré les critiques moyennes à l'époque...
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Superbe analyse en vidéo de M. Bobine sur Scott Pilgrim, un film que j'adore ...
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater Way of Gun ...
Pour sa première réalisation, Christopher McQuarrie se lance dans de polar noir. Il y a tous les codes du polar dans Way of Gun, le gangster et la tenue de gangster (costume noir, cravate, lunettes de soleil noires), le kidnapping et la demande de rançon, la valise d'argent et le revolver. Mais son originalité vient du fait que c'est filmé et traité comme un western bien âpre des 70's à la Sam Peckinpah. Les emprunts et les références sont très nombreux à La Horde Sauvage, mais aussi et surtout à Butch Cassidy and the Sundance Kid de George Roy Hill.
Les 2 ravisseurs Benicio Del Toro et Ryan Phillippe sont la copie conforme de Paul Newman et Robert Redford dans Butch Cassidy and the Sundance Kid, mais ici en version beaucoup moins sympathiques. Il n'est nullement question ici de les rendre attachants, ce sont 2 vrais bad guy prêts à tout, y compris tuer des innocents, pour remporter les 13 M de dollars de la rançon. Il est donc difficile de s'identifier à eux. Et en face nous avons le clan des gangsters avec son porte-valise James Caan, dans un rôle de grand caïd qui décidément lui va si bien (la trilogie Le Parrain, Le Solitaire, The Yards ...). Inutile de vous dire qu'ils sont encore moins sympathiques que nos deux ravisseurs de service et là non plus il ne faut nullement chercher la moindre tentative du réalisateur à susciter de l'empathie chez le spectateur. Et coincée entre les deux camps qui s'affrontent, nous avons Juliette Lewis, objet du kidnapping des deux ravisseurs et accessoirement mère porteuse du future fils du boss des caïds. Juliette Lewis sera le seul rayon de soleil de tout le film, ne cherchez pas ailleurs c'est là et uniquement là que vous trouverez un peu de réconfort. Et encore que, elle est le point d'accoucher, ce qui rend sa situation encore plus inconfortable qu'elle ne l'était déjà.
Way of Gun ressemble à son auteur, avec son récit aux nombreuses pistes enchevêtrées, beaucoup de personnages et une narration confuse. Ce n'est donc pas un film aimable au premier abord et il va mettre vos méninges à dure épreuve, mais si vous surmontez cet écueil, vous devriez apprécier l'expérience. Le film est vraiment soigné sur la forme, une atmosphère pesante, une BO magnifique et une interprétation impeccable (le casting cinq étoiles aide bien aussi). Et puis le film contient également pas mal de second degré fort appréciable, une scène de bagarre improbable et sans la moindre justification scénaristique pour ouvrir le film, une scène de poursuite en voiture grotesque digne d'un Charlie Chaplin ... et des cadavres, vraiment beaucoup de cadavres.
Non vraiment, Way of Gun est une jolie pépite cachée, une perle méconnue à cause de son cuisant échec au box office. Si vous aimez les polar noir et si vous aimez les western âpre, je vous recommande vraiment l'expérience Way of Gun.
Pour sa première réalisation, Christopher McQuarrie se lance dans de polar noir. Il y a tous les codes du polar dans Way of Gun, le gangster et la tenue de gangster (costume noir, cravate, lunettes de soleil noires), le kidnapping et la demande de rançon, la valise d'argent et le revolver. Mais son originalité vient du fait que c'est filmé et traité comme un western bien âpre des 70's à la Sam Peckinpah. Les emprunts et les références sont très nombreux à La Horde Sauvage, mais aussi et surtout à Butch Cassidy and the Sundance Kid de George Roy Hill.
Les 2 ravisseurs Benicio Del Toro et Ryan Phillippe sont la copie conforme de Paul Newman et Robert Redford dans Butch Cassidy and the Sundance Kid, mais ici en version beaucoup moins sympathiques. Il n'est nullement question ici de les rendre attachants, ce sont 2 vrais bad guy prêts à tout, y compris tuer des innocents, pour remporter les 13 M de dollars de la rançon. Il est donc difficile de s'identifier à eux. Et en face nous avons le clan des gangsters avec son porte-valise James Caan, dans un rôle de grand caïd qui décidément lui va si bien (la trilogie Le Parrain, Le Solitaire, The Yards ...). Inutile de vous dire qu'ils sont encore moins sympathiques que nos deux ravisseurs de service et là non plus il ne faut nullement chercher la moindre tentative du réalisateur à susciter de l'empathie chez le spectateur. Et coincée entre les deux camps qui s'affrontent, nous avons Juliette Lewis, objet du kidnapping des deux ravisseurs et accessoirement mère porteuse du future fils du boss des caïds. Juliette Lewis sera le seul rayon de soleil de tout le film, ne cherchez pas ailleurs c'est là et uniquement là que vous trouverez un peu de réconfort. Et encore que, elle est le point d'accoucher, ce qui rend sa situation encore plus inconfortable qu'elle ne l'était déjà.
Way of Gun ressemble à son auteur, avec son récit aux nombreuses pistes enchevêtrées, beaucoup de personnages et une narration confuse. Ce n'est donc pas un film aimable au premier abord et il va mettre vos méninges à dure épreuve, mais si vous surmontez cet écueil, vous devriez apprécier l'expérience. Le film est vraiment soigné sur la forme, une atmosphère pesante, une BO magnifique et une interprétation impeccable (le casting cinq étoiles aide bien aussi). Et puis le film contient également pas mal de second degré fort appréciable, une scène de bagarre improbable et sans la moindre justification scénaristique pour ouvrir le film, une scène de poursuite en voiture grotesque digne d'un Charlie Chaplin ... et des cadavres, vraiment beaucoup de cadavres.
Non vraiment, Way of Gun est une jolie pépite cachée, une perle méconnue à cause de son cuisant échec au box office. Si vous aimez les polar noir et si vous aimez les western âpre, je vous recommande vraiment l'expérience Way of Gun.
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drfloyd offre 1 suppo à ce post!
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Cette semaine j'ai également vu Au bout de la nuit ...
Au bout de la nuit est le second polar de David Ayer après l'excellent Bad Times. Mais cette fois-ci on ne le retrouve qu'à la réalisation et non à l'écriture, James Ellroy étant l'auteur du scénario.
Au bout de la nuit a de part certains côtés un petit air de Training Day, David Ayer était donc tout naturellement désigné pour réaliser le film. Sa mise en scène est une fois de plus très efficace et bien nerveuse comme il faut (surtout dans les scènes d'action). Il n'abuse pas de la caméra à l'épaule et sait stabiliser sa caméra quand il le faut, pour magnifier la performance des acteurs. D'ailleurs Keanu Reeves est excellentissime dans son rôle de flic torturé, c'est la vraie bonne surprise au sein d'un casting assez prestigieux. Jugez plutôt, face à lui nous avons Forrest Whitaker en capitaine de police (il cabotine, mais il le fait bien), Hugh Laurie en police de la police (on en oublie très vite sa blouse du Dr. House) et Chris Evan en jeune flic pas encore corrompu par le système (et avant son entrée dans la grande famille du MCU). Et pour finir avec les points positifs, le film est juste beau, tout particulièrement la photographie qui est sublime pendant les scènes de nuit, une photographie très colorée à l'image de la ville Los Angeles.
Passons maintenant aux points négatifs. Le scénario est malheureusement assez prévisible et n'évite pas les clichés du genre. IRien ne nous est épargné, l'inspecteur efficace mais alcoolique qui a perdu sa femme dans des circonstances atroces, le capitaine ambitieux qui veut gravir tous échelons coûte que coûte, une brigade de police corrompue, et ainsi de suite. Alors pour faire passer la pilule, James Elroy n'a rien trouvé de mieux que d'enchainer rebondissement après rebondissement pour donner un semblant de cachet à son scénario. Malheureusement tout ça, tous ces retournements de situation, c'est un peu trop tiré par les cheveux pour moi ... et à trop tirer sur la corde, elle casse et moi je décroche. Néanmoins, l'évocation en toile de fond des émeutes de 1992 à Los Angeles est intéressante et finalement peu importe toute les invraisemblances du scénario, tant que le contexte est bon.
Alors certes, avec Au Bout de la Nuit le fond n'égale malheureusement pas la forme, mais peu importe car l'intérêt du film repose surtout sur son ambiance âpre et tendue. La réalisation est soignée, l'interprétation est impeccable et on ne voit pas le temps passer. Ce n'est clairement pas le meilleur de tous les David Ayer, mais ça reste du bon David Ayer, à découvrir si vous aimez le bonhomme. Mais si vous ne connaissiez pas du tout la filmographie de David Ayer, préférez lui plutôt Training Day, Dark Blue, Bad Times et End of Watch.
Au bout de la nuit est le second polar de David Ayer après l'excellent Bad Times. Mais cette fois-ci on ne le retrouve qu'à la réalisation et non à l'écriture, James Ellroy étant l'auteur du scénario.
Au bout de la nuit a de part certains côtés un petit air de Training Day, David Ayer était donc tout naturellement désigné pour réaliser le film. Sa mise en scène est une fois de plus très efficace et bien nerveuse comme il faut (surtout dans les scènes d'action). Il n'abuse pas de la caméra à l'épaule et sait stabiliser sa caméra quand il le faut, pour magnifier la performance des acteurs. D'ailleurs Keanu Reeves est excellentissime dans son rôle de flic torturé, c'est la vraie bonne surprise au sein d'un casting assez prestigieux. Jugez plutôt, face à lui nous avons Forrest Whitaker en capitaine de police (il cabotine, mais il le fait bien), Hugh Laurie en police de la police (on en oublie très vite sa blouse du Dr. House) et Chris Evan en jeune flic pas encore corrompu par le système (et avant son entrée dans la grande famille du MCU). Et pour finir avec les points positifs, le film est juste beau, tout particulièrement la photographie qui est sublime pendant les scènes de nuit, une photographie très colorée à l'image de la ville Los Angeles.
Passons maintenant aux points négatifs. Le scénario est malheureusement assez prévisible et n'évite pas les clichés du genre. IRien ne nous est épargné, l'inspecteur efficace mais alcoolique qui a perdu sa femme dans des circonstances atroces, le capitaine ambitieux qui veut gravir tous échelons coûte que coûte, une brigade de police corrompue, et ainsi de suite. Alors pour faire passer la pilule, James Elroy n'a rien trouvé de mieux que d'enchainer rebondissement après rebondissement pour donner un semblant de cachet à son scénario. Malheureusement tout ça, tous ces retournements de situation, c'est un peu trop tiré par les cheveux pour moi ... et à trop tirer sur la corde, elle casse et moi je décroche. Néanmoins, l'évocation en toile de fond des émeutes de 1992 à Los Angeles est intéressante et finalement peu importe toute les invraisemblances du scénario, tant que le contexte est bon.
Alors certes, avec Au Bout de la Nuit le fond n'égale malheureusement pas la forme, mais peu importe car l'intérêt du film repose surtout sur son ambiance âpre et tendue. La réalisation est soignée, l'interprétation est impeccable et on ne voit pas le temps passer. Ce n'est clairement pas le meilleur de tous les David Ayer, mais ça reste du bon David Ayer, à découvrir si vous aimez le bonhomme. Mais si vous ne connaissiez pas du tout la filmographie de David Ayer, préférez lui plutôt Training Day, Dark Blue, Bad Times et End of Watch.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Une bonne grosse daube, long et ennuyeux. Surement pas cher à faire et à produire.
En gros 1h40 en gros plan sur le visage de Mélanie Laurent et qui tape la causette à son ordinateur de bord.
jeff buckley- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai pas tenu 1h40
Mélanie Laurent est impeccable dans ce rôle mais le film m'a très vite ennuyé.
Mélanie Laurent est impeccable dans ce rôle mais le film m'a très vite ennuyé.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je viens de mater L'Élite de Brooklyn ...
Avec L'Élite de Brooklyn c'est le retour au polar pour Antoine Antoine Fuqua et il retrouve Ethan Hawke pour l'occasion. Et même si le film n'est pas aussi bon que Training Day, c'est tout de même un retour au genre très réussi pour lui.
Avec L'Élite de Brooklyn c'est le retour au polar pour Antoine Antoine Fuqua et il retrouve Ethan Hawke pour l'occasion. Et même si le film n'est pas aussi bon que Training Day, c'est tout de même un retour au genre très réussi pour lui.
On retrouve les thèmes de la corruption (ou de la tentation de corruption) qui gangrène la police, mais aussi de toute la pression qui pèse sur les épaules des flics. On suit donc trois histoires en parallèles pour trois personnages principaux, trois flics qui ont pour point commun d'être au bord de la rupture. Don Cheadle est Tango un flic infiltré, c'est un super flic, ultra compétent et avec une éthique qui pourrait poser problème à ses supérieurs. Pour le coup, Don Cheadle est vraiment excellent, très charismatique et attachant. Ethan Hawke quant à lui est Sal, bon flic et père aimant de cinq enfants. C'est un bon père et un bon mari, mais il est criblé de dettes et sa femme est enceinte de deux jumeaux. Clairement il ne va pas bien, il se sent abandonné de Dieu (il est croyant) et finit par céder à la tentation de corruption. C'est un personne tragique, qui fait tout le temps les mauvais choix. J'adore Ethan Hawke, un acteur d'une sensibilité rare et là "une fois encore" il est parfait. Enfin, nous avons Richard Gere en vieux flic qui en est à 7 jours de la retraite. Eddie est un flic qui en a trop vu, alcoolique et suicidaire. C'est un chouette rôle de flic au bord du rouleau, mais Richard Gere n'est pas crédible une seule seconde et son jeu manque tellement d'ampleur. Et puis il y a Wesley Snipes en dealer qui sort de prison, ça fait plaisir de le revoir en forme et sorti de sa période "direct-to-vidéo".
C'est un polar à l'ancienne, d'un grand classicisme et je suis clairement la cible de ce genre de polar typé 70's. L'intrigue est prenante et les histoires croisées de ces trois flics sonnent très juste. Le film semble avoir été écrit pour Ethan Hawke et Don Cheadle tellement ils se fondent naturellement dans leurs personnages, ils sont vraiment excellent ... seulement dommage pour l'erreur de casting avec Richard Gere.
L'Élite de Brooklyn c'est vraiment un très bon polar et une très bonne tragédie, avec un scénario prenant et un casting "presque" parfait.
Avec L'Élite de Brooklyn c'est le retour au polar pour Antoine Antoine Fuqua et il retrouve Ethan Hawke pour l'occasion. Et même si le film n'est pas aussi bon que Training Day, c'est tout de même un retour au genre très réussi pour lui.
Avec L'Élite de Brooklyn c'est le retour au polar pour Antoine Antoine Fuqua et il retrouve Ethan Hawke pour l'occasion. Et même si le film n'est pas aussi bon que Training Day, c'est tout de même un retour au genre très réussi pour lui.
On retrouve les thèmes de la corruption (ou de la tentation de corruption) qui gangrène la police, mais aussi de toute la pression qui pèse sur les épaules des flics. On suit donc trois histoires en parallèles pour trois personnages principaux, trois flics qui ont pour point commun d'être au bord de la rupture. Don Cheadle est Tango un flic infiltré, c'est un super flic, ultra compétent et avec une éthique qui pourrait poser problème à ses supérieurs. Pour le coup, Don Cheadle est vraiment excellent, très charismatique et attachant. Ethan Hawke quant à lui est Sal, bon flic et père aimant de cinq enfants. C'est un bon père et un bon mari, mais il est criblé de dettes et sa femme est enceinte de deux jumeaux. Clairement il ne va pas bien, il se sent abandonné de Dieu (il est croyant) et finit par céder à la tentation de corruption. C'est un personne tragique, qui fait tout le temps les mauvais choix. J'adore Ethan Hawke, un acteur d'une sensibilité rare et là "une fois encore" il est parfait. Enfin, nous avons Richard Gere en vieux flic qui en est à 7 jours de la retraite. Eddie est un flic qui en a trop vu, alcoolique et suicidaire. C'est un chouette rôle de flic au bord du rouleau, mais Richard Gere n'est pas crédible une seule seconde et son jeu manque tellement d'ampleur. Et puis il y a Wesley Snipes en dealer qui sort de prison, ça fait plaisir de le revoir en forme et sorti de sa période "direct-to-vidéo".
C'est un polar à l'ancienne, d'un grand classicisme et je suis clairement la cible de ce genre de polar typé 70's. L'intrigue est prenante et les histoires croisées de ces trois flics sonnent très juste. Le film semble avoir été écrit pour Ethan Hawke et Don Cheadle tellement ils se fondent naturellement dans leurs personnages, ils sont vraiment excellent ... seulement dommage pour l'erreur de casting avec Richard Gere.
L'Élite de Brooklyn c'est vraiment un très bon polar et une très bonne tragédie, avec un scénario prenant et un casting "presque" parfait.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
J'ai maté le dernier vandame , j'ai bouffé le titre deja, mais je crois que c'est le dernier mercenaire.
Allez plutot faire les corvées ou visiter vos belles mères (mortes ou pas) que de perdre du temps avec ce film.
Allez plutot faire les corvées ou visiter vos belles mères (mortes ou pas) que de perdre du temps avec ce film.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
ça fait un bail que j'ai pas regardé un film avec JCVD, le dernier vu dans lequel il apparaît est The Expendables 2 (la trilogie pastiche des pastiches de film d’action d'époque 80/90)
Sinon j'ai maté Lucy de Besson. Je sais pas trop quoi en penser, le concept est bon, du moins j'aime bien le sujet de fond mais gâché par des scènes d'action inutiles et surréalistes (est-il obligé de copier sans cesse les américains ?), un scénar un peu bordélique et de gros raccourcis parfois
Sinon j'approuve la perf de Scarlett J., une actrice que j'aime bien et qui a du punch à l'écran, et de Morgan F aussi mais pas non plus au top de son talent, quelques situations cocasses plutôt bien amenées mais un goût de pas fini au bout du film quand même. Une fin un peu en trompette et minimaliste et grandiloquente alors que le sujet est scientifiquement intéressant (même si déjà exploré au ciné).
Bon après Besson fait pas de documentaire mais du film grand public donc je m'attendais pas non plus au concept poussé au max
Mitigé donc, ça se regarde une fois pas plus je pense.
Sinon j'ai maté Lucy de Besson. Je sais pas trop quoi en penser, le concept est bon, du moins j'aime bien le sujet de fond mais gâché par des scènes d'action inutiles et surréalistes (est-il obligé de copier sans cesse les américains ?), un scénar un peu bordélique et de gros raccourcis parfois
- gros spoil:
- la scène avec la "Lucy préhistorique" est ridicule je trouve...
Sinon j'approuve la perf de Scarlett J., une actrice que j'aime bien et qui a du punch à l'écran, et de Morgan F aussi mais pas non plus au top de son talent, quelques situations cocasses plutôt bien amenées mais un goût de pas fini au bout du film quand même. Une fin un peu en trompette et minimaliste et grandiloquente alors que le sujet est scientifiquement intéressant (même si déjà exploré au ciné).
Bon après Besson fait pas de documentaire mais du film grand public donc je m'attendais pas non plus au concept poussé au max
Mitigé donc, ça se regarde une fois pas plus je pense.
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
T'as eu bien du courage pour t'infliger Lucy ...Jack O'Lantern a écrit:Sinon j'ai maté Lucy de Besson. Je sais pas trop quoi en penser, le concept est bon, du moins j'aime bien le sujet de fond mais gâché par des scènes d'action inutiles et surréalistes (est-il obligé de copier sans cesse les américains ?), un scénar un peu bordélique et de gros raccourcis parfoisEt puis cette façon de filmer qui rappelle trop le 5ème élément comme à chaque fois avec lui ou presque, comme si Besson ne pouvait pas faire autre chose en terme de plans et de réa...
- gros spoil:
la scène avec la "Lucy préhistorique" est ridicule je trouve...
Sinon j'approuve la perf de Scarlett J., une actrice que j'aime bien et qui a du punch à l'écran, et de Morgan F aussi mais pas non plus au top de son talent, quelques situations cocasses plutôt bien amenées mais un goût de pas fini au bout du film quand même. Une fin un peu en trompette et minimaliste et grandiloquente alors que le sujet est scientifiquement intéressant (même si déjà exploré au ciné).
Bon après Besson fait pas de documentaire mais du film grand public donc je m'attendais pas non plus au concept poussé au max
Mitigé donc, ça se regarde une fois pas plus je pense.
Moi et Besson, c'est fini ! Depuis Le Cinquième Elément, je ne peux plus soutenir ce cinéma.
Par contre, c'est vrai que rien pour Scarlett Johansson, je serais prêt à m'infliger de nouveau du Besson ... mais alors vraiment rien que pour Scarlett
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Lucy, c'est comme un plat raté mais tu sais pas trop pourquoi.
Le truc quépamal, mais il manque un ingrédient pour que ce soit bon. un film qui manque de sel ?
D’après moi, c'est un film qui aurai du durer 1 heure de plus, pour développer les persos et les relations, et pas foirer cette fin un peu...pourrie.
Le truc quépamal, mais il manque un ingrédient pour que ce soit bon. un film qui manque de sel ?
D’après moi, c'est un film qui aurai du durer 1 heure de plus, pour développer les persos et les relations, et pas foirer cette fin un peu...pourrie.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le sujet,genre exploiter 100% de notre cerveau ?Jack O'Lantern a écrit:le sujet est scientifiquement intéressant (même si déjà exploré au ciné).
Ça existe déjà et ça s'appelle un épileptique en pleine crise.(en temps normal on utilise l'intégralité de notre cerveau mais jamais en même temps,chaque zone étant dédié à une tache précise)
Un peu pourrie,ça va t'es pas difficile.dav1974 a écrit:c'est un film qui aurai du durer 1 heure de plus, pour développer les persos et les relations, et pas foirer cette fin un peu...pourrie.
Besson que ce soit en tant que producteur ou réal,tu vois sa patte à des kilomètres (et c'est pas un compliment),perso comme Less j'ai décroché depuis un moment.
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
avalon471 a écrit:Le sujet,genre exploiter 100% de notre cerveau ?Jack O'Lantern a écrit:le sujet est scientifiquement intéressant (même si déjà exploré au ciné).
perso je trouve le sujet intéressant pour un film grand public, donc pas forcément un film d'auteur non plus, mais du coup la référence ne sera pas Lucy pour moi !
sinon oui ce film a un méchant goût d'inachevé, un truc pas fini et c'est dommage... et c'est vrai que j'ai l'impression que tout s'arrête au 5ème élément avec Besson, la suite n'étant que copié collé fade ou film à la ramasse (doit-on parler d'Angel-A ? )
je garde surtout le souvenir de 3 films (qui sont dans ma collection bluray du coup) : Le grand bleu, Nikita et Léon. Et le 5ème élément un ton en dessous ensuite, qui marque la rupture de Besson.
Ce Lucy lui va gentiment partir à la revente car je ne garde vraiment que les meilleurs dans la collec
j'ai enchaîné hier soir avec The Dark Crystal, en version bluray qui restitue quand même pas mal l'image par rapport à la version DVD (même celle du collector)
et je reste toujours autant bluffé par ce film, qui d'abord est un merveilleux souvenir d'enfance (je l'ai vu la première fois à la TV dans les années 80 et j'en garde ce souvenir magique du gosse ébahi devant l'écran par des marionnettes et des décors fantastiques de toute bôôôté !)
je trouve que le film n'a pas mal vieilli (il a 39 ans !) et la magie opère encore, dans un domaine que j'aime particulièrement : le fantastique et l'imaginaire
et plus d'ailleurs sur une grande TV d'aujourd'hui en bluray... merci à Jim Henson, le roi de la marionnette cinématographique et télévisuelle, qui nous avait pondu cet excellent Dark Crystal 8 ans avant sa mort (quelle perte en 90 !) ; même s'il n'est pas seul sur le coup (Franck Oz notamment)
dans la foulée je pense me relancer Labyrinth qui est pour moi un autre film culte des années 80 que je n'ai pas vu depuis un bail
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Besson, c'est vrai que ses films sont tous pourris depuis longtemps. Et Anna, son dernier film, ne vaut pas mieux que Lucy.
Maskass- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le souci de Besson, c'est qu'il est très mauvais en écriture de scénario et qu'il refuse de déléguer... C'est dommage, un réalisateur Français avec des ambitions et des moyens, ça aurait pu donner un truc génial.
Carzou- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
j'ai voulu lui redonner une chance avec Lucy mais non finalement
ce n'est pas une bouse intersidérale mais ce n'est pas du cinéma qui m’intéresse même si, comme on dit souvent, "ça se regarde"... une fois, pas plus
je n'ai pas encore osé Adèle Blanc-Sec, ni Valérian et encore moins Anna
ce n'est pas une bouse intersidérale mais ce n'est pas du cinéma qui m’intéresse même si, comme on dit souvent, "ça se regarde"... une fois, pas plus
je n'ai pas encore osé Adèle Blanc-Sec, ni Valérian et encore moins Anna
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Adèle Blanc-Sec est très sympa par contre, totalement dans l'esprit de la BD dont je suis un grand fan.
Carzou- Guéri miraculeux
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
le choix de Louise Bourgoin semble ne pas faire l'unanimité pour ce film, par contre je connais très peu la BD (pourtant je collectionne, mais pas cette série)
je pourrais me faire un avis si un jour je le regarde...
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
le seul JCVD que j'ai vu, je pense, c'est Bloodsport.
J'ai raté quelque chose ?
J'ai raté quelque chose ?
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Universal soldier, time cops.... kitch 90 a fond, mais c'est les moins pires.
JCVD jle kiff pour une seule et bonne raison : il se fout pas de la gueule des spectateurs, et surtout de ses fans.
Aprés les films "pim pam poum" me font chier depuis que j'ai passé l'age d'acheter du biactol (il y a 2 ans).
Mais surtout la "mini serie" avec jean clahude qui est pas mal, auto dérision au max, et bien réalisée: Jean claude Van Johnson.
Si tu veux un cours de rattrapage sur le "souple belge" pour briller en soirée mondaine, c'est vraiment sympas cette série.
JCVD jle kiff pour une seule et bonne raison : il se fout pas de la gueule des spectateurs, et surtout de ses fans.
Aprés les films "pim pam poum" me font chier depuis que j'ai passé l'age d'acheter du biactol (il y a 2 ans).
Mais surtout la "mini serie" avec jean clahude qui est pas mal, auto dérision au max, et bien réalisée: Jean claude Van Johnson.
Si tu veux un cours de rattrapage sur le "souple belge" pour briller en soirée mondaine, c'est vraiment sympas cette série.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Double impact, full contact, kickboxer, ceux là tu peux les voir sans problème. Chasse à l'homme si tu ne détestes pas les ralentis à outrance.
Maxicrash- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Je croyais l'avoir déjà vu, mais en fait non ...
(je crois que j'avais confondu avec Bronson)
Chopper, premier long-métrage d’Andrew Dominik, raconte la vie d'un tueur en série Mark "Chopper" Read, véritable bête de foire et ennemi public "number one" en Australie dans les années 70/80 ... et le plus dingue dans tout ça, c'est qu'il existe vraiment. C’est sans doute ce qui est le plus impressionnant, c'est à dire qu'il s'agit d'un film inspiré de faits réels ou plutôt supposément "réels".
Basé sur l'autobiographie de Chopper himself, Andrew Dominik nous pond un scénario fascinant. Le film laisse tout le temps le doute planer sur la véracité des faits racontés par Chopper et mis en scène par Andrew Dominik. Le subterfuge est sacrément ingénieux, parfois les même faits sont racontés de deux façons différentes et on est jamais sûr de savoir qui dit vrai, qui dit faux. Et il fait des miracles avec un tout petit budget, car jamais on ne ressent le manque de moyens. Au contraire, le manque de moyens a semble-t-il été source de motivation pour le réalisateur. Tous les décors semblent vrais (probablement filmés sur des lieux réels et non en studio), la photographie est très belle et surtout la mise en scène est toujours inventive.
Avec son rythme décousu, le récit sur des petites frappes et le portrait d'une humanité crasseuse, Chopper me rappelle beaucoup son troisième film Cogan. Mais à l'inverse de Cogan, on trouve dans Chopper une pointe de dérision assez délicieuse. On peut aussi le comparer à Bronson de Nicolas Winding Refn, pour la description de la vie carcérale et pour la performance d'acteur Eric Bana/Tom Hardy (aka Chopper/Bronson).
Mais vous l'aurez deviné, l'atout numéro un du film, c'est Eric Bana. Il est littéralement "monstrueux" dans le rôle titre, physiquement impressionnant et limite méconnaissable (tu le peins en vert et c'est Hulk), bourru, violent ... même son changement de voix impressionne. Il donne vie à un personnage insaisissable, tantôt manipulateur, tantôt sarcastique, parfois sensible et fragile ou très violent.
Chopper est un film vraiment très intéressant et atypique, qui porte la marque de fabrique de son réalisateur Andrew Dominik, c'est à dire un film à la fois très beau et très lent. Certains vont trouver ça terriblement chiant, d'autres (comme moi) vont se focaliser sur la beauté formelle du film.
(je crois que j'avais confondu avec Bronson)
Chopper, premier long-métrage d’Andrew Dominik, raconte la vie d'un tueur en série Mark "Chopper" Read, véritable bête de foire et ennemi public "number one" en Australie dans les années 70/80 ... et le plus dingue dans tout ça, c'est qu'il existe vraiment. C’est sans doute ce qui est le plus impressionnant, c'est à dire qu'il s'agit d'un film inspiré de faits réels ou plutôt supposément "réels".
Basé sur l'autobiographie de Chopper himself, Andrew Dominik nous pond un scénario fascinant. Le film laisse tout le temps le doute planer sur la véracité des faits racontés par Chopper et mis en scène par Andrew Dominik. Le subterfuge est sacrément ingénieux, parfois les même faits sont racontés de deux façons différentes et on est jamais sûr de savoir qui dit vrai, qui dit faux. Et il fait des miracles avec un tout petit budget, car jamais on ne ressent le manque de moyens. Au contraire, le manque de moyens a semble-t-il été source de motivation pour le réalisateur. Tous les décors semblent vrais (probablement filmés sur des lieux réels et non en studio), la photographie est très belle et surtout la mise en scène est toujours inventive.
Avec son rythme décousu, le récit sur des petites frappes et le portrait d'une humanité crasseuse, Chopper me rappelle beaucoup son troisième film Cogan. Mais à l'inverse de Cogan, on trouve dans Chopper une pointe de dérision assez délicieuse. On peut aussi le comparer à Bronson de Nicolas Winding Refn, pour la description de la vie carcérale et pour la performance d'acteur Eric Bana/Tom Hardy (aka Chopper/Bronson).
Mais vous l'aurez deviné, l'atout numéro un du film, c'est Eric Bana. Il est littéralement "monstrueux" dans le rôle titre, physiquement impressionnant et limite méconnaissable (tu le peins en vert et c'est Hulk), bourru, violent ... même son changement de voix impressionne. Il donne vie à un personnage insaisissable, tantôt manipulateur, tantôt sarcastique, parfois sensible et fragile ou très violent.
Chopper est un film vraiment très intéressant et atypique, qui porte la marque de fabrique de son réalisateur Andrew Dominik, c'est à dire un film à la fois très beau et très lent. Certains vont trouver ça terriblement chiant, d'autres (comme moi) vont se focaliser sur la beauté formelle du film.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
ca semble épique DUNE vu comme ça
_______________________________________________________
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Le Dune de 1984 de Lynch a mal vieilli sur mes souvenirs mais il avait une grande ambition, c'était l'époque des projets importants basés sur le fantastique et l'imaginaire dans le cinéma américain notamment.
Il est temps de redonner un nouvel élan à l’œuvre littéraire d'origine qui, comme le seigneur des anneaux par exemple, est complexe et ne peut pas être adaptée 100% fidèle au cinéma sinon il faudrait 10 films
Déjà Lynch avait pris quelques libertés à l'époque, plutôt mal vues par la presse critique d'ailleurs, mais ça fait longtemps que je n'ai pas vu le premier Dune en fait et c'était en qualité DVD. Il est certainement préférable de le regarder aujourd'hui en BR voir BR 4K si une version remaster ou rescan des négatifs originaux pour éviter de se brûler les yeux sur la planète- désert ! Je crois que ça existe pour ce film en plus...
Le dormeur doit se réveiller
(et je parle pas du titre de Pleasure Game de 1991 hein)
Il est temps de redonner un nouvel élan à l’œuvre littéraire d'origine qui, comme le seigneur des anneaux par exemple, est complexe et ne peut pas être adaptée 100% fidèle au cinéma sinon il faudrait 10 films
Déjà Lynch avait pris quelques libertés à l'époque, plutôt mal vues par la presse critique d'ailleurs, mais ça fait longtemps que je n'ai pas vu le premier Dune en fait et c'était en qualité DVD. Il est certainement préférable de le regarder aujourd'hui en BR voir BR 4K si une version remaster ou rescan des négatifs originaux pour éviter de se brûler les yeux sur la planète- désert ! Je crois que ça existe pour ce film en plus...
Le dormeur doit se réveiller
(et je parle pas du titre de Pleasure Game de 1991 hein)
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Me semble que je t'en avais parlé (enfin je suis certain d'en avoir parlé sur le fofo avec Pusher et Bronson).lessthantod a écrit:Je croyais l'avoir déjà vu, mais en fait non ...
(je crois que j'avais confondu avec Bronson)
Chopper, premier long-métrage d’Andrew Dominik, raconte la vie d'un tueur en série Mark "Chopper" Read, véritable bête de foire et ennemi public "number one" en Australie dans les années 70/80 ... et le plus dingue dans tout ça, c'est qu'il existe vraiment. C’est sans doute ce qui est le plus impressionnant, c'est à dire qu'il s'agit d'un film inspiré de faits réels ou plutôt supposément "réels".
Basé sur l'autobiographie de Chopper himself, Andrew Dominik nous pond un scénario fascinant. Le film laisse tout le temps le doute planer sur la véracité des faits racontés par Chopper et mis en scène par Andrew Dominik. Le subterfuge est sacrément ingénieux, parfois les même faits sont racontés de deux façons différentes et on est jamais sûr de savoir qui dit vrai, qui dit faux. Et il fait des miracles avec un tout petit budget, car jamais on ne ressent le manque de moyens. Au contraire, le manque de moyens a semble-t-il été source de motivation pour le réalisateur. Tous les décors semblent vrais (probablement filmés sur des lieux réels et non en studio), la photographie est très belle et surtout la mise en scène est toujours inventive.
Avec son rythme décousu, le récit sur des petites frappes et le portrait d'une humanité crasseuse, Chopper me rappelle beaucoup son troisième film Cogan. Mais à l'inverse de Cogan, on trouve dans Chopper une pointe de dérision assez délicieuse. On peut aussi le comparer à Bronson de Nicolas Winding Refn, pour la description de la vie carcérale et pour la performance d'acteur Eric Bana/Tom Hardy (aka Chopper/Bronson).
Mais vous l'aurez deviné, l'atout numéro un du film, c'est Eric Bana. Il est littéralement "monstrueux" dans le rôle titre, physiquement impressionnant et limite méconnaissable (tu le peins en vert et c'est Hulk), bourru, violent ... même son changement de voix impressionne. Il donne vie à un personnage insaisissable, tantôt manipulateur, tantôt sarcastique, parfois sensible et fragile ou très violent.
Chopper est un film vraiment très intéressant et atypique, qui porte la marque de fabrique de son réalisateur Andrew Dominik, c'est à dire un film à la fois très beau et très lent. Certains vont trouver ça terriblement chiant, d'autres (comme moi) vont se focaliser sur la beauté formelle du film.
Ce que j'aime dans ce genre de film de "banditos" c'est ce coté "froid", limite reportage. Avec le perso principal qui ne surjoue pas comme (le quand meme trés bon) Tony Montana par exemple.
Les Promesses de l'ombre, c'est pas mal aussi.
dav1974- Interne
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
DUNE il y a 50% du film que j'aime et 50% non, en gros...
et les SFX ont vraiment pris une grosse claque.
et les SFX ont vraiment pris une grosse claque.
Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
Oui c'est possible, mais je pense que j'avais confondu avec Bronson. D'ailleurs au final je préfère Chopper à Bronson. Je ne suis pas très fan de Bronson, trop "théâtral" pour moi en fait.dav1974 a écrit:Me semble que je t'en avais parlé (enfin je suis certain d'en avoir parlé sur le fofo avec Pusher et Bronson).lessthantod a écrit:Je croyais l'avoir déjà vu, mais en fait non ...
(je crois que j'avais confondu avec Bronson)
- Spoiler:
Chopper, premier long-métrage d’Andrew Dominik, raconte la vie d'un tueur en série Mark "Chopper" Read, véritable bête de foire et ennemi public "number one" en Australie dans les années 70/80 ... et le plus dingue dans tout ça, c'est qu'il existe vraiment. C’est sans doute ce qui est le plus impressionnant, c'est à dire qu'il s'agit d'un film inspiré de faits réels ou plutôt supposément "réels".
Basé sur l'autobiographie de Chopper himself, Andrew Dominik nous pond un scénario fascinant. Le film laisse tout le temps le doute planer sur la véracité des faits racontés par Chopper et mis en scène par Andrew Dominik. Le subterfuge est sacrément ingénieux, parfois les même faits sont racontés de deux façons différentes et on est jamais sûr de savoir qui dit vrai, qui dit faux. Et il fait des miracles avec un tout petit budget, car jamais on ne ressent le manque de moyens. Au contraire, le manque de moyens a semble-t-il été source de motivation pour le réalisateur. Tous les décors semblent vrais (probablement filmés sur des lieux réels et non en studio), la photographie est très belle et surtout la mise en scène est toujours inventive.
Avec son rythme décousu, le récit sur des petites frappes et le portrait d'une humanité crasseuse, Chopper me rappelle beaucoup son troisième film Cogan. Mais à l'inverse de Cogan, on trouve dans Chopper une pointe de dérision assez délicieuse. On peut aussi le comparer à Bronson de Nicolas Winding Refn, pour la description de la vie carcérale et pour la performance d'acteur Eric Bana/Tom Hardy (aka Chopper/Bronson).
Mais vous l'aurez deviné, l'atout numéro un du film, c'est Eric Bana. Il est littéralement "monstrueux" dans le rôle titre, physiquement impressionnant et limite méconnaissable (tu le peins en vert et c'est Hulk), bourru, violent ... même son changement de voix impressionne. Il donne vie à un personnage insaisissable, tantôt manipulateur, tantôt sarcastique, parfois sensible et fragile ou très violent.
Chopper est un film vraiment très intéressant et atypique, qui porte la marque de fabrique de son réalisateur Andrew Dominik, c'est à dire un film à la fois très beau et très lent. Certains vont trouver ça terriblement chiant, d'autres (comme moi) vont se focaliser sur la beauté formelle du film.
Un très bon David Cronenberg, dans la lignée de History of Violence.dav1974 a écrit:Les Promesses de l'ombre, c'est pas mal aussi.
Pas revu depuis au moins 30 ans et je n'en garde pas beaucoup de souvenirs ...rhod-atari a écrit:DUNE il y a 50% du film que j'aime et 50% non, en gros...
et les SFX ont vraiment pris une grosse claque.
Par contre, j'ai souvenir que déjà à l'époque les SFX étaient datés.
lessthantod- Docteur Chef de Service ***
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
non Dune version Jodorowsky ça c'était de l'ambition,Lynch s'est planté sur toute la ligne en faisant un film bâclé et incompréhensible (j'ai dû lire le livre pour comprendre et même après ça je ne pige toujours rien au film tellement il y a d'ellipse) en plus d'avoir des effets spéciaux cheapos.Jack O'Lantern a écrit:Le Dune de 1984 de Lynch a mal vieilli sur mes souvenirs mais il avait une grande ambition
https://www.telerama.fr/sortir/la-folle-histoire-de-dune-le-film-impossible-de-jodorowsky,150677.php
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Re: JE VIENS DE MATER UN FILM !
la version Lynch de Dune, il faudrait que je la regarde à nouveau mais je n'ai pas un bon souvenir non plus... et oui les effets sont totalement affreux aujourd'hui et n'étaient pas la crème à l'époque non plus
d'où l'importance de regarder dans une version remaster si possible
d'où l'importance de regarder dans une version remaster si possible
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