[TEST] Horizon: Zero Dawn
+6
Snoz
MajorTom
drfloyd
Mbx
Ataré
Vaval
10 participants
Page 1 sur 1
[TEST] Horizon: Zero Dawn
Horizon: Zero Dawn
Support: Playstation 4
Développeur: Guerilla Games
Éditeur: Sony Computer Entertainment
Date de sortie: 1 Mars 2017
Toutes les captures illustrant ce test ont été prises par mes soins
Mai 2005. A l’occasion de la présentation de la Playstation 3 lors de l’E3, le studio hollandais Guerilla Games catapulte son trailer de Killzone 2. Gameplay bidonné, graphismes en pré calculé, le tour de passe-passe de l’un des studios interne de Sony provoquera un tollé sans précédent. Depuis, bien de l’eau a coulé sous les ponts. La franchise Killzone a fait son bout de chemin avec plus ou moins de réussite, pour finir avec un épisode « Shadow Fall » sympathique qui aura eu le mérite de mettre la Playstation 4 en orbite. Quatre ans plus tard, Guerilla nous revient avec une nouvelle franchise, à la troisième personne cette fois-ci, et portée par une héroïne à la chevelure fauve. Horizon : Zero Dawn, ou l’open world ordinaire.
Une chose est sûre, les jeux à monde ouvert ont largement été démocratisés sur cette dernière génération de consoles. La contagion est telle que chaque studio y va désormais de sa production bac à sable. En ligne de mire, Ubisoft, avec ses titres à checklist dans lesquels la carte ressemble à une liste de course. Viennent ensuite les fausses copies telles que Mad Max, L’Ombre du Mordor ou encore Just Cause 3. Enfin, dans le wagon de tête, nous retrouvons The Witcher 3, GTA V et Fallout 4. C’est chez tout ce joli petit monde que Horizon : Zero Dawn va puiser son inspiration, parfois avec panache, souvent de manière trop scolaire.
Aloy est un paria. Née d’une mère inconnue, confiée à un banni du nom de Rost, elle vivra une enfance mouvementée sur les terres sacrées de La Mère. Bien décidée à en apprendre plus sur ses origines et devenir enfin un membre éminent du clan Nora, elle s’entraînera aux arts de la chasse et du combat jusqu’à son adolescence. Il faut dire que le monde dans lequel vie la fillette abrite moult dangers, monstres mécaniques et nature sauvage gouvernant des terres ravagées par un cataclysme sans précédent. Il lui est donc indispensable de maîtriser arc et roulades pour survivre dans ce milieu plus qu’inhospitalier. C’est sur ce postulat que démarre l’aventure du jeu imaginé par Guerilla durant 6 ans de développement.
Après une première séquence infantile pas vraiment intéressante, vous voilà donc aux commandes de cette future guerrière dont l’agilité n’a d’égale que la souplesse de ses tresses. Bien vite, on se retrouve à gambader joyeusement dans les herbes hautes et à apprécier le vent caressant notre chevelure à l’orée d’un ruisseau. Puis tombe la nuit, une couleur bleuté s’abat sur la plaine, les rayons cristallins de la lune transpercent la forêt et les lucioles virevoltent au passage d’Aloy. Bien vite, on comprend que le jeu de Guerilla est une ode à la nature. Les environnements sont d’un réalisme saisissant, les effets de lumière et de particule n’ont pas d’équivalence et les panoramas sont vertigineux. Chaque parcelle de la map devient donc un prétexte à la contemplation, un mode photo tout droit sorti de PES permettant en plus d’immortaliser ces moments à nul autre pareil. Horizon : Zero Dawn est donc un jeu qui se regarde, beaucoup, et avec un plaisir immense. Car si l’ambiance et la direction artistique sont d’une telle qualité, elles le doivent en partie à un moteur graphique qui fonctionne à merveille. Textures hyper détaillées, effets météorologiques criants de vérité, couleurs explosives, tout est mis en place pour que l’expérience visuelle soit inoubliable. Les plus exigeants noteront également un framerate d’un calme olympien et l’absence de bugs, pourtant légions chez les titres concurrents. Guerilla Games étale ici tout son savoir-faire artistique et nous régal d’un niveau de finition qu’on aimerait voir plus souvent, malgré quelques textures qui pop ici et là. Horizon : Zero Dawn devient instantanément le plus beau bac à sable jamais conçu, point.
Après s’être bien régalé la rétine, il est grand temps de prendre les armes et d’aller détruire de l’animal mécanique. On constate assez vite que le gameplay ne souffre d’aucun défaut, Aloy combattant avec nervosité et aisance. On tire des flèches, on roule, on change d’arme et de munitions à la volée sans trop sourciller. Puis, sans crier gare, l’infiltration pointe le bout de son nez et le jeu commet l’irréparable : il devient mou et pénible. Le premier responsable est, comme d’habitude, une intelligence artificielle qui ne fait pas correctement son travail. Que ce soit du côté des machines ou des humains, il suffit de se planquer dans un buisson, d’attirer l’attention de l’ennemi et de lui coller la lance dans le bide. On peut donc camper tranquillement au même endroit et empiler les cadavres à l’infini sans que ça n’ait la moindre incidence.
De ce fait, et même si l’infiltration est largement favorisée par le level design, on se contente très rapidement de supprimer un ou deux bonhommes pour ensuite foncer dans le tas. A ce moment-là, tout va beaucoup mieux, l’action devenant immédiatement nerveuse et épique. On prend un malin plaisir à affronter plusieurs machines en même temps, à esquiver leurs attaques et à viser leurs points faibles avec un arsenal modulable. Chaque bestiole dispose en effet d’un talon d’Achille qui nous oblige à adapter notre stratégie en fonction de la typologie de l'affrontement. Si un Veilleur peut être abattu d’une simple flèche dans l’œil, un Cracheur nécessitera l’utilisation de bombes gelées et de pièges explosifs pour être vaincus. La richesse du jeu réside donc dans ce système de combat mêlant stratégie et rapidité d’exécution, le tout ponctué par une difficulté bien présente puisque trois à quatre coups suffisent à nous mettre au tapis. Malheureusement, les oppositions face aux humains sont mauvaises dans les deux cas, le jeu se convertissant en TPS sans âme ou s’enchaînent headshots et abus de bullet time.
Horizon : Zero Dawn souffle le chaud et le froid non seulement dans son gameplay, mais également dans sa structure. Après une introduction de haute volée, Aloy est enfin lâchée dans le monde et libre de vaquer aux tonnes d’occupation qui lui sont proposées. Le jeu commet alors un deuxième impair impardonnable : il se transforme en titre à checklist sauce Ubisoft. S’enchaînent dès lors les camps de bandits, les zones de chasse et les tours à escalader. Ce type de contenu signe depuis des années la mort du plaisir de jeu, et Guerilla y a malheureusement succombé. On se retrouve donc dans l’obligation de personnaliser l’interface pour dégager tous ces éléments polluant et ne garder que l’essentiel. Car l’essentiel, symbolisé par des quêtes intéressantes et relativement bien écrites ainsi que des tombeaux surprenants, existe bel et bien. Alors au diable tout ce contenu superflu visant à allonger artificiellement la durée de vie. Ce côté « Far Cry » s’applique à tous les niveaux, le craft et l'arbe de compétence faisant, eux aussi, parti du voyage. A nous les joies de la récolte de plantes, de peaux d’animaux et de matériaux de récupération. Indispensable, elle permettra non seulement d’améliorer les pièces d’équipements, mais également de créer munitions, potions de vie et sacs de voyages permettant de rallier rapidement l’un des innombrables feux de camps. La mécanique ne s’arrête pas là puisque, pour trouver de l’argent et ainsi commercer avec les vendeurs, il faudra une fois de plus fouiller un peu partout. Heureusement, les améliorations permettant de multiplier les quantités récoltées sont accessibles dès le début et facilitent grandement la tâche.
Le bébé de Guerilla Games lorgne sans conteste du côté des RPG, en témoigne les innombrables quêtes annexes et les roues de dialogue qui parsèment l’aventure. Certaines discussions donneront même lieu à des choix de réponse basée sur l’humeur (compassion, fermeté, malice). Ces possibilités demeurent rares, mais ont le mérite d’être bien implantées et d’avoir, parfois, un léger impact sur la trame scénaristique. En parlant de l’histoire, il est à noter que celle-ci a été écrite avec soin et maturité. Horizon : Zero Dawn aborde des thèmes aussi larges que la religion, la place de l’homme sur terre ou la relation qu’il entretient avec les machines. Le charisme d’Aloy renforce un peu plus cette trame que l’on aurait, malgré tout, aimée moins banale par moment. Rythmée par les douces mélopées imaginées par Joris de Man et le groupe The Flight, l’aventure scénaristique est donc une réussite assez inattendue qui devrait se poursuivre dans un deuxième épisode quasiment acté.
Horizon : Zero Dawn est-il un bon jeu ? La réponse est oui, sans aucun doute. Le titre de Guerilla Games souffle un vent de mysticisme qui sort de nulle part, et étreint le joueur dans sa douce ambiance de fin du monde au cœur d’une nature aussi belle que sauvage. Ce cadre idyllique est malheureusement plombé par une nuée d’activités polluantes et de combats humanoïdes à l’intérêt inexistant. Le constat devient donc étrange, car les nouveautés proposées par le titre, notamment les combats face aux monstres mécaniques, sont excellentes. A côté de ça, il a la mauvaise idée de puiser les idées essorées de la concurrence. Des titres comme Red Dead Redemption ou Shadow of the Colossus marquent une génération parce qu’ils laissent le joueur respirer. Si Horizon : Zero Dawn en avait fait autant, il ne serait pas qu’un simple bon jeu, il serait une œuvre culte.
SUPPOS: 4/6
Support: Playstation 4
Développeur: Guerilla Games
Éditeur: Sony Computer Entertainment
Date de sortie: 1 Mars 2017
Toutes les captures illustrant ce test ont été prises par mes soins
Mai 2005. A l’occasion de la présentation de la Playstation 3 lors de l’E3, le studio hollandais Guerilla Games catapulte son trailer de Killzone 2. Gameplay bidonné, graphismes en pré calculé, le tour de passe-passe de l’un des studios interne de Sony provoquera un tollé sans précédent. Depuis, bien de l’eau a coulé sous les ponts. La franchise Killzone a fait son bout de chemin avec plus ou moins de réussite, pour finir avec un épisode « Shadow Fall » sympathique qui aura eu le mérite de mettre la Playstation 4 en orbite. Quatre ans plus tard, Guerilla nous revient avec une nouvelle franchise, à la troisième personne cette fois-ci, et portée par une héroïne à la chevelure fauve. Horizon : Zero Dawn, ou l’open world ordinaire.
Une chose est sûre, les jeux à monde ouvert ont largement été démocratisés sur cette dernière génération de consoles. La contagion est telle que chaque studio y va désormais de sa production bac à sable. En ligne de mire, Ubisoft, avec ses titres à checklist dans lesquels la carte ressemble à une liste de course. Viennent ensuite les fausses copies telles que Mad Max, L’Ombre du Mordor ou encore Just Cause 3. Enfin, dans le wagon de tête, nous retrouvons The Witcher 3, GTA V et Fallout 4. C’est chez tout ce joli petit monde que Horizon : Zero Dawn va puiser son inspiration, parfois avec panache, souvent de manière trop scolaire.
Aloy est un paria. Née d’une mère inconnue, confiée à un banni du nom de Rost, elle vivra une enfance mouvementée sur les terres sacrées de La Mère. Bien décidée à en apprendre plus sur ses origines et devenir enfin un membre éminent du clan Nora, elle s’entraînera aux arts de la chasse et du combat jusqu’à son adolescence. Il faut dire que le monde dans lequel vie la fillette abrite moult dangers, monstres mécaniques et nature sauvage gouvernant des terres ravagées par un cataclysme sans précédent. Il lui est donc indispensable de maîtriser arc et roulades pour survivre dans ce milieu plus qu’inhospitalier. C’est sur ce postulat que démarre l’aventure du jeu imaginé par Guerilla durant 6 ans de développement.
Après une première séquence infantile pas vraiment intéressante, vous voilà donc aux commandes de cette future guerrière dont l’agilité n’a d’égale que la souplesse de ses tresses. Bien vite, on se retrouve à gambader joyeusement dans les herbes hautes et à apprécier le vent caressant notre chevelure à l’orée d’un ruisseau. Puis tombe la nuit, une couleur bleuté s’abat sur la plaine, les rayons cristallins de la lune transpercent la forêt et les lucioles virevoltent au passage d’Aloy. Bien vite, on comprend que le jeu de Guerilla est une ode à la nature. Les environnements sont d’un réalisme saisissant, les effets de lumière et de particule n’ont pas d’équivalence et les panoramas sont vertigineux. Chaque parcelle de la map devient donc un prétexte à la contemplation, un mode photo tout droit sorti de PES permettant en plus d’immortaliser ces moments à nul autre pareil. Horizon : Zero Dawn est donc un jeu qui se regarde, beaucoup, et avec un plaisir immense. Car si l’ambiance et la direction artistique sont d’une telle qualité, elles le doivent en partie à un moteur graphique qui fonctionne à merveille. Textures hyper détaillées, effets météorologiques criants de vérité, couleurs explosives, tout est mis en place pour que l’expérience visuelle soit inoubliable. Les plus exigeants noteront également un framerate d’un calme olympien et l’absence de bugs, pourtant légions chez les titres concurrents. Guerilla Games étale ici tout son savoir-faire artistique et nous régal d’un niveau de finition qu’on aimerait voir plus souvent, malgré quelques textures qui pop ici et là. Horizon : Zero Dawn devient instantanément le plus beau bac à sable jamais conçu, point.
Après s’être bien régalé la rétine, il est grand temps de prendre les armes et d’aller détruire de l’animal mécanique. On constate assez vite que le gameplay ne souffre d’aucun défaut, Aloy combattant avec nervosité et aisance. On tire des flèches, on roule, on change d’arme et de munitions à la volée sans trop sourciller. Puis, sans crier gare, l’infiltration pointe le bout de son nez et le jeu commet l’irréparable : il devient mou et pénible. Le premier responsable est, comme d’habitude, une intelligence artificielle qui ne fait pas correctement son travail. Que ce soit du côté des machines ou des humains, il suffit de se planquer dans un buisson, d’attirer l’attention de l’ennemi et de lui coller la lance dans le bide. On peut donc camper tranquillement au même endroit et empiler les cadavres à l’infini sans que ça n’ait la moindre incidence.
De ce fait, et même si l’infiltration est largement favorisée par le level design, on se contente très rapidement de supprimer un ou deux bonhommes pour ensuite foncer dans le tas. A ce moment-là, tout va beaucoup mieux, l’action devenant immédiatement nerveuse et épique. On prend un malin plaisir à affronter plusieurs machines en même temps, à esquiver leurs attaques et à viser leurs points faibles avec un arsenal modulable. Chaque bestiole dispose en effet d’un talon d’Achille qui nous oblige à adapter notre stratégie en fonction de la typologie de l'affrontement. Si un Veilleur peut être abattu d’une simple flèche dans l’œil, un Cracheur nécessitera l’utilisation de bombes gelées et de pièges explosifs pour être vaincus. La richesse du jeu réside donc dans ce système de combat mêlant stratégie et rapidité d’exécution, le tout ponctué par une difficulté bien présente puisque trois à quatre coups suffisent à nous mettre au tapis. Malheureusement, les oppositions face aux humains sont mauvaises dans les deux cas, le jeu se convertissant en TPS sans âme ou s’enchaînent headshots et abus de bullet time.
Horizon : Zero Dawn souffle le chaud et le froid non seulement dans son gameplay, mais également dans sa structure. Après une introduction de haute volée, Aloy est enfin lâchée dans le monde et libre de vaquer aux tonnes d’occupation qui lui sont proposées. Le jeu commet alors un deuxième impair impardonnable : il se transforme en titre à checklist sauce Ubisoft. S’enchaînent dès lors les camps de bandits, les zones de chasse et les tours à escalader. Ce type de contenu signe depuis des années la mort du plaisir de jeu, et Guerilla y a malheureusement succombé. On se retrouve donc dans l’obligation de personnaliser l’interface pour dégager tous ces éléments polluant et ne garder que l’essentiel. Car l’essentiel, symbolisé par des quêtes intéressantes et relativement bien écrites ainsi que des tombeaux surprenants, existe bel et bien. Alors au diable tout ce contenu superflu visant à allonger artificiellement la durée de vie. Ce côté « Far Cry » s’applique à tous les niveaux, le craft et l'arbe de compétence faisant, eux aussi, parti du voyage. A nous les joies de la récolte de plantes, de peaux d’animaux et de matériaux de récupération. Indispensable, elle permettra non seulement d’améliorer les pièces d’équipements, mais également de créer munitions, potions de vie et sacs de voyages permettant de rallier rapidement l’un des innombrables feux de camps. La mécanique ne s’arrête pas là puisque, pour trouver de l’argent et ainsi commercer avec les vendeurs, il faudra une fois de plus fouiller un peu partout. Heureusement, les améliorations permettant de multiplier les quantités récoltées sont accessibles dès le début et facilitent grandement la tâche.
Le bébé de Guerilla Games lorgne sans conteste du côté des RPG, en témoigne les innombrables quêtes annexes et les roues de dialogue qui parsèment l’aventure. Certaines discussions donneront même lieu à des choix de réponse basée sur l’humeur (compassion, fermeté, malice). Ces possibilités demeurent rares, mais ont le mérite d’être bien implantées et d’avoir, parfois, un léger impact sur la trame scénaristique. En parlant de l’histoire, il est à noter que celle-ci a été écrite avec soin et maturité. Horizon : Zero Dawn aborde des thèmes aussi larges que la religion, la place de l’homme sur terre ou la relation qu’il entretient avec les machines. Le charisme d’Aloy renforce un peu plus cette trame que l’on aurait, malgré tout, aimée moins banale par moment. Rythmée par les douces mélopées imaginées par Joris de Man et le groupe The Flight, l’aventure scénaristique est donc une réussite assez inattendue qui devrait se poursuivre dans un deuxième épisode quasiment acté.
Horizon : Zero Dawn est-il un bon jeu ? La réponse est oui, sans aucun doute. Le titre de Guerilla Games souffle un vent de mysticisme qui sort de nulle part, et étreint le joueur dans sa douce ambiance de fin du monde au cœur d’une nature aussi belle que sauvage. Ce cadre idyllique est malheureusement plombé par une nuée d’activités polluantes et de combats humanoïdes à l’intérêt inexistant. Le constat devient donc étrange, car les nouveautés proposées par le titre, notamment les combats face aux monstres mécaniques, sont excellentes. A côté de ça, il a la mauvaise idée de puiser les idées essorées de la concurrence. Des titres comme Red Dead Redemption ou Shadow of the Colossus marquent une génération parce qu’ils laissent le joueur respirer. Si Horizon : Zero Dawn en avait fait autant, il ne serait pas qu’un simple bon jeu, il serait une œuvre culte.
SUPPOS: 4/6
Vaval- Patient contaminé
- Nombre de messages : 519
Age : 32
Localisation : Romainville
Date d'inscription : 17/01/2017
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
les photos sont magnifiques
ton analyse est posée et très juste ( je n'ai pas le jeu)
chaque mots est bien choisi
bravo pour ce test haut niveau qui met les points sur le i
ton analyse est posée et très juste ( je n'ai pas le jeu)
chaque mots est bien choisi
bravo pour ce test haut niveau qui met les points sur le i
Ataré- Dr du Suppo Suprême *****
- Nombre de messages : 19991
Age : 47
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/01/2012
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Vaval, tu as su écrire ce que je pense de ce jeu que je sirote depuis des semaines, malheureusement, je ne sais coucher sur pc mes pensées aussi brillamment que toi. Merci. TOP
Mbx- Infirmier
- Nombre de messages : 4070
Age : 47
Localisation : Lost somewhere on Earth, but in Belgium.
Date d'inscription : 31/07/2015
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
quel talent Vaval ! Merci pour ce test
Hélas tous les jeux des gros studios ne sont fait qu'avec des "game maker", tous basés sur la meme structure....
Ca reste le plus gros lancement d'une licence de Sony je crois... le buuzz marketing fait tout dans ce monde moderne.
Je pense qu'on peut adorer si on a jamais eu de PS3-X360 ni de TPS récents sur PS4... mais aujourd'hui les jeux de type Gears of War ou Far Cry, c'est l'overdose pour tout lesgamers gamopats
Hélas tous les jeux des gros studios ne sont fait qu'avec des "game maker", tous basés sur la meme structure....
Ca reste le plus gros lancement d'une licence de Sony je crois... le buuzz marketing fait tout dans ce monde moderne.
Je pense qu'on peut adorer si on a jamais eu de PS3-X360 ni de TPS récents sur PS4... mais aujourd'hui les jeux de type Gears of War ou Far Cry, c'est l'overdose pour tout les
_______________________________________________________
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Test complet
Sans faute
Très belle écriture
Sans faute
Avis de Gamopat poilu
C'est le grand retour de Vaval !!!!!
12 suppo$
Sans faute
Très belle écriture
Sans faute
Avis de Gamopat poilu
C'est le grand retour de Vaval !!!!!
12 suppo$
_______________________________________________________
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Merci pour cet excellent test. J'ai mis 2 ans à finir far cry4, j'ai voulu enchaîner sur Primal, ce fut une erreur. L'overdose du gameplay m'a submergé. Peut être un jour je me pencherai sur ce soft (si l'on s'en rappelle.)
MajorTom- Guéri miraculeux
- Nombre de messages : 2572
Age : 50
Localisation : par ci par là
Date d'inscription : 03/11/2012
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
on l'oubliera vite, il sort 20 jeux de ce type par an.....
_______________________________________________________
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Merci à vous pour vos encouragements, et un grand merci au Doc pour le jeu surtout
Le jeu s'est effectivement écoulé à 2,5 millions d'exemplaires en 15 jours, un record pour Sony! Quel dommage qu'il ait les défauts inhérents aux mauvais open world, il aurait pu être tellement excellent. Comme vous l'avez souligné, on risque de ne pas 'en souvenir, ou de ne garder que l'aspect visuel à l'esprit.
Le jeu s'est effectivement écoulé à 2,5 millions d'exemplaires en 15 jours, un record pour Sony! Quel dommage qu'il ait les défauts inhérents aux mauvais open world, il aurait pu être tellement excellent. Comme vous l'avez souligné, on risque de ne pas 'en souvenir, ou de ne garder que l'aspect visuel à l'esprit.
Vaval- Patient contaminé
- Nombre de messages : 519
Age : 32
Localisation : Romainville
Date d'inscription : 17/01/2017
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
So true.drfloyd a écrit:on l'oubliera vite, il sort 20 jeux de ce type par an.....
Snoz- Interne
- Nombre de messages : 7543
Age : 36
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Quel dommage que Zelda n'ait pas les qualités graphiques de ce soft, ça aurait été un sacré trip au vu de tes captures d'écran
MajorTom- Guéri miraculeux
- Nombre de messages : 2572
Age : 50
Localisation : par ci par là
Date d'inscription : 03/11/2012
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
MajorTom a écrit:Quel dommage que Zelda n'ait pas les qualités graphiques de ce soft, ça aurait été un sacré trip au vu de tes captures d'écran
Les graphismes ne sont pas tout la preuve historique avec ce jeu zelda
Ataré- Dr du Suppo Suprême *****
- Nombre de messages : 19991
Age : 47
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/01/2012
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Désolé de ramener Zelda sur ce topic, décidément, il est partout. Je joue sur wii u c'est peut-être pour ça, le zelda du pauvre
Fin du HS
Fin du HS
MajorTom- Guéri miraculeux
- Nombre de messages : 2572
Age : 50
Localisation : par ci par là
Date d'inscription : 03/11/2012
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Belle synthese vaval!
Comme je pourrais le resumer : "une vraie identité graphique mais aucune pour le reste"
Comme je pourrais le resumer : "une vraie identité graphique mais aucune pour le reste"
Invité- Invité
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Je n'ai pas joué au jeu... mais il me semble quand même qu'il n'a pas qu'une identité graphique mais aussi une identité scénaristique et un background qui a l'air développé.
Après les défauts liés aux TPS/open world ca me surprend pas... c'est pour ca que j'achète quasiment pas ce genre de jeu. J'ai l'impression de jouer a farcry/tomb raider/uncharted... avec des skins différents.
Donc ma conclusion : je me prendrais sans doute ce jeu, grâce à son univers SF très glamour. Mais je risque de pas le finir :-( (lassitude)
Après les défauts liés aux TPS/open world ca me surprend pas... c'est pour ca que j'achète quasiment pas ce genre de jeu. J'ai l'impression de jouer a farcry/tomb raider/uncharted... avec des skins différents.
Donc ma conclusion : je me prendrais sans doute ce jeu, grâce à son univers SF très glamour. Mais je risque de pas le finir :-( (lassitude)
aariciae- Infirmier
- Nombre de messages : 4583
Age : 50
Localisation : Maine et Loire
Date d'inscription : 04/10/2014
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
aariciae a écrit:Je n'ai pas joué au jeu... mais il me semble quand même qu'il n'a pas qu'une identité graphique mais aussi une identité scénaristique et un background qui a l'air développé.
Et des bonnes idées de gameplay comme je l'ai précisé dans le test. Le jeu n'est pas si creux qu'il en a l'air
Vaval- Patient contaminé
- Nombre de messages : 519
Age : 32
Localisation : Romainville
Date d'inscription : 17/01/2017
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Très bon test
Je fais pas grand chose sur PS4 mais celui-ci est intéressant.
Je le ferai quand il aura baissé de prix. J'adore le background du jeu et qu'il y ait pas mal de combats/action me va très bien. C'est le genre de divertissement parfait après une journée de boulot
Je fais pas grand chose sur PS4 mais celui-ci est intéressant.
Je le ferai quand il aura baissé de prix. J'adore le background du jeu et qu'il y ait pas mal de combats/action me va très bien. C'est le genre de divertissement parfait après une journée de boulot
Invité- Invité
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Moi pareil je le ferai surement dans quelques mois on en trouvera plein d'okaz vu que le jeu c'est bien vendu.
C'est surtout le coté graphisme qui m'attire et bien sûr l'open world
C'est surtout le coté graphisme qui m'attire et bien sûr l'open world
sadani- Patient contaminé
- Nombre de messages : 559
Age : 44
Localisation : Saint-Brice-sous-Forêt (Région Parisienne)
Date d'inscription : 10/08/2013
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Un jeu pour les plus jeunes, pas encore dégouté de ces jeux Ubisofesques.
Perso j'ai eu l'oversode, c'est fini pour moi
je me tourne à 100% vers la Switch, ses jeux cartouches et ses jeux démat rétro... je ne joue plus qu'à ZELDA et METAL SLUG 3 depuis 3 jours
Pour la PS4 ca sera les jeux de niche, comme Flatout 4, ou de sport comme PES et NBA 2K.... ou de caisse avec du lourd à venir....
Perso j'ai eu l'oversode, c'est fini pour moi
je me tourne à 100% vers la Switch, ses jeux cartouches et ses jeux démat rétro... je ne joue plus qu'à ZELDA et METAL SLUG 3 depuis 3 jours
Pour la PS4 ca sera les jeux de niche, comme Flatout 4, ou de sport comme PES et NBA 2K.... ou de caisse avec du lourd à venir....
_______________________________________________________
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Mon dieu, c'est la guerre dans les commentaires, les rageux sont de sortie
Mention spéciale @Loneken, qui fait preuve d'un grand courage en se cachant sur le blog au lieu de venir dire les choses ici.
Mention spéciale @Loneken, qui fait preuve d'un grand courage en se cachant sur le blog au lieu de venir dire les choses ici.
Vaval- Patient contaminé
- Nombre de messages : 519
Age : 32
Localisation : Romainville
Date d'inscription : 17/01/2017
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Oui le blog c'est la zone des parias... perso j'en bannirais beaucoup si j'en avais le pouvoir :)
aariciae- Infirmier
- Nombre de messages : 4583
Age : 50
Localisation : Maine et Loire
Date d'inscription : 04/10/2014
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Vaval a écrit:
Mention spéciale @Loneken, qui fait preuve d'un grand courage en se cachant sur le blog au lieu de venir dire les choses ici.
Je suis prêt à parier qu'il est inscrit.
En fait c'est surtout Loneken et Dr Klaoui, les grands acteurs des commentaires du blog.
Ouais_supère- Docteur agrégé **
- Nombre de messages : 2189
Age : 44
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 27/06/2015
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Oui c est pompé sur des mécanismes à la Ubisoft mais c est bien fait. Et l' univers envoutant rattrape un peu les quelques aspects négatifs. Un très bon jeu que j ai mis en pause pour faire Zelda sur Switch. Pour ma part c est 4 suppos/6 + un suppo enfant^^) donc 4'5/6.
Mastergurt- Docteur *
- Nombre de messages : 4798
Age : 46
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 31/10/2010
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Ouais_supère a écrit:Je suis prêt à parier qu'il est inscrit.
Il est inscrit, et nous gratifie d'un pavé de temps à autre sur le forum. Par contre quand il s'agit de dire les choses "en face", ça parle chinois.
Mastergurt a écrit:Un très bon jeu
Oui, c'est un bon jeu, avec des défauts trop visibles et contraignants. 4/6 c'est une bonne note, ça fait un 14/20
Vaval- Patient contaminé
- Nombre de messages : 519
Age : 32
Localisation : Romainville
Date d'inscription : 17/01/2017
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
Mastergurt a écrit:Oui c est pompé sur des mécanismes à la Ubisoft mais c est bien fait. Et l' univers envoutant rattrape un peu les quelques aspects négatifs. Un très bon jeu que j ai mis en pause pour faire Zelda sur Switch. Pour ma part c est 4 suppos/6 + un suppo enfant^^) donc 4'5/6.
côté mécanismes, tant que ça marche et que ça m'amuse, je suis OK
que ce soit ubi, EA ou une boité indé inconnue ça ne change rien pour moi... en plus sur celui-ci le background est vraiment fait pour moi, c'est pas gnan-gnan
Invité- Invité
Re: [TEST] Horizon: Zero Dawn
j'ai eu l'occaz de tester hier soir..... je kiffe
il sera mien un jour
il sera mien un jour
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum