[TEST] Dragon Quest III (GBC)
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[TEST] Dragon Quest III (GBC)
Dragon Warrior III est le nom de la version américaine de Dragon Quest III.
Dragon Quest III est un jeu dont tout le monde a entendu parler mais c'est un jeu auquel au fond peu de personnes ont effectivement joué en France . Il suffit de voir les tops Gamopat de la Nes , de la Snes ou de la Game boy pour se rendre compte que le jeu n'est jamais cité parmi les meilleurs jeux des différentes machines. Il en va tout autrement au Japon où le jeu fait l'objet d'un véritable culte bien mérité.
Imaginez simplement une quète initiatique s'inspirant de l'atmosphère déjantée de Dragon ball d'Akira TORRIYAMA plongé dans un univers d'Héroïc-Fantasy le tout soutenu par une narration très maitrisée et une musique enchanteresse.
Cependant Dragon Quest n'est pas le premier RPG japonais comme on le lit souvent mais il a popularisé au pays du soleil levant, de façon incroyable, ce genre né aux Etats-unis sur les campus américains.
Des Wargames aux RPG sur Micro-Ordinateurs.
Le premier jeu de rôle, Donjons & Dragons est créé en 1974 par Gary Gygax et Dave Arneson.
A l'origine Gary et Dave sont des fans de Wargames, jeux hérités du kriegspiel permettant depuis le 18ème siècle aux Cadets des écoles militaires prussiennes de simuler les plus grandes batailles historiques (Platée, Azincourt, Waterloo, Alesia etc...) . Ces Wargames sont des jeux de plateaux se jouant sur une tables avec des dés, des figurines , des pions et des cartes . L'idée des 2 amis est de jouer les scènes de combats inspirées des univers mythologiques nordico-moyenâgeux de Conan le barbare de Robert HOWARD ou du Seigneur des anneaux de JRR TOLKIEN en reprenant les règles des Wargames . Les joueurs incarnent des personnages dotés de caractéristiques et de capacités, vivant des aventures parsemées de péripéties et d'embuches et évoluant dans le monde rempli de créatures fantastiques et de magie proposé par un maitre de jeu . Le jeu de rôle ne se limite pas aux combats, il permet de « jouer » des personnages ayant une personnalité propre et vivant leur vie de héros.
Donjons & Dragons (D&D) va bouleverser la vie de millions de geeks des origines (avant de bouleverser celle des otakus). D&D va devenir sur les campus américains un véritable phénomène de société avec son fandom, ses fanzines, sa terminologie, ses codes etc...
Dès 1974, l'année de naissance de D&D, les geeks des origines n'auront de cesse de vouloir adapter le jeu de Gary Gygax et Dave Arneson sur les ordinateurs des campus notamment les stations de travail PLATO conçues à l'origine pour l'université de l'Illinois. La création de jeux à cette époque est d'autant plus méritante que ceux-ci sont aussitôt effacés lorsqu'ils sont trouvés dans la mémoires des ordinateurs par des profs intransigeants à une époque où il n'y avait pas de possibilité de sauvegarde...
Comme dans le D&D papier sur table il s'agit d'explorer des labyrinthes, d'acquérir de l'expérience, de trouver des clés qui ouvrent des portes derrière lesquelles se cachent des monstres qui protègent des trèsors etc...
Très vite sur Apple II, deux jeux vont se tailler une réputation et initier la légende des RPG sur ordinateurs : le Dungeon-crawler en vue subjective Wizardry et Ultima de Richard-Lord British-GARIOTT.
Ultima
Wizardry
La genèse de Dragon Quest III.
En 1982 Yuji HORII remporte dans un concours de programmation de l'éditeur japonais Enix, un voyage à San Francisco lors duquel il va se rendre à l'applefest. C'est au cours de cet événement organisé par Apple que HORII est subjugué par le jeu Wizadry .
Entretemps au Japon dès 1984, de nombreux jeux influencés par l'heroic-fantasy et D&D vont se succéder : Tower of druaga de Namco en arcade est un A-RPG mettant en scène un chevalier dans des labyrinthes vu de dessus à la recherche de clés et de trésors qui lui permettront d'accéder à des niveaux toujours plus élevés de la tour de Druaga . The Black Onyx sur micro-ordinateurs japonais est un D-RPG en vue subjective inspiré de Wizardry . Dragon slayer de Falcom est un A-RPG où un chevalier se déplace sur une carte vue de dessus. Mais tous ces jeux restent toutefois assez rudimentaires .
Tower of Druaga
The Black Onyx
Dragon Slayer
Yuji HORII n'a pas renoncé à son idée de créer un véritable RPG et décide de réunir une dream team capable de donner au RPG japonais ses lettres de noblesses . Autour de sa personne il attire Akira TORIYAMA la star du manga qui triomphe avec la série Dragon ball pour le character design et Koichi SUGIYAMA, un compositeur de musiques pour des séries télés ou de publicité, pour la bande son.
L'idée de Yuji HORII est de faire un clone d'Ultima III (déplacement sur une carte vue de dessus) mais avec le système de combat de Wizardry (vue subjective). L'équipe se met au travail en 1985 et le jeu sort en 1986 appuyé par le magazine de mangas Shonen jump dans lequel sont publiés les mangas d'Akira TORIYAMA et où Yuji HORII écrit des articles. Tous les ingrédients du succès sont réunis . Alors que les RPG occidentaux sont compliqués, ampoulés de grandiloquence et de tout un pathos gothique et sombre issu de l'univers de D&D, Dragon Quest est un RPG simplifié, avec un univers manga à la Dragon ball dans une parodie pleine d'humour des univers d'héroïc-fantasy.
Akira TORIYAMA
Yuji HORII
Koichi SUGIYAMA
« Draque » (ou « Dorakue ») 1 et 2 sortent au Japon sur Famicom respectivement en 1986 et 1987 déclenchant une véritable vague d'hystérie collective autour de cette série où le jeu est aussi important dans la culture populaire des Otakus qu'un Mario et plus important que Zelda ...
Les jeux Dragon Quest sont construits autour d'histoires et de thèmes simples mais efficaces le tout narré de main de maître. Dans DQ 1 on doit récupérer la fille du Roi Lorik XVI ainsi que son Orbe de lumière enlevés par le démoniaque DragonLord. Dragon Quest 2 quant à lui commence 100 ans après DQ 1 et cette fois la menace est le sorcier Hargon qui étend sa main noire sur le monde .
Dès le premier épisode on a la plupart des ingrédients qui codifieront la série voire le RPG japonais tout entier ... Un bestiaire de monstres délirants et/ou loufoques , des univers aux graphismes colorés, les aller/Retour Cave/Donjons et Village/chateau pour collecter des infos auprès des villageois, tuer les méchants et se procurer les objets nécessaires à la poursuite de l'aventure, avec des déplacements sur une carte le tout vu de dessus , les combats se font au tour par tour , les menus s'ouvrant dans des fenêtres, les gains d'expérience s'effectuent après chaque combat pour monter en expérience... etc... Dragon quest 2 apporte son lot de nouveautés comme la chaine des personnages se suivant à la queuleuleu , les moyens de transport (bateau) , une carte avec un monde complet comprenant des océans des rivières et des continents ... On progresse sur terre, sous terre , sur mer et sous mer , dans les montagnes , les univers glacés jusqu'à arriver dans l'antre du Démon après bien des péripéties (inutile de tenter de terminer DQ2 sans une soluce). Le jeu est bourré de secrets et d'énigmes parfois bien tordues que les magazines de mangas et la presse vidéoludique japonaise dévoilent au compte goutte participant à la folie de la culture famicom qui embrase le Japon dans les années 80.
Le phénomène Dragon Quest III au Japon
Dragon Quest III sort le 10 février 1988 sur Famicom dans une atmosphère d'hystérie collective autour de ce titre. Cette cartouche bénéficie de la technique de bankswitching permettant d'avoir plus de rom (jusqu'à 256Ko) et bénéficie d'une pile de sauvegarde grâce à la toute nouvelle puce MMC1. Dragon Quest 1 et 2 s'étant vendus respectivement à 1,3 millions et 2,4 millions et Enix ayant annoncé que seul 1 million d'exemplaires seraient mis en vente le jour de lancement, des files monstrueuses se sont formées devant les boutiques de jeux vidéos, certains gamers campant même dans la rue pour être sur de se procurer ce saint graal.
Ce 10 février le taux d'absentéisme au travail et dans les écoles ayant battu tous les records ce n'est pas moins de 680 plaintes d'établissements scolaires auprès des autorités qui ont été déposées … La police et le ministère de l'éducation nationale demandèrent alors aux éditeurs de jeux de lancer les jeux à fort potentiel de vente les jours fériés ou pendant les weekends... Au final Dorakue 3 se vendit à 3,8 miilions d'exemplaires sur Famicom.
En France, dans les annés 80, les magazines relataient parfois la folie autour de ce jeu s'attardant sur les émeutes (les enfants les plus grands volant le jeu aux plus petits) et expliquaient avec un ton condescendant que rien ne justifiait cet engouement et que ce jeu était réservé au public nippon, le jeu n'étant qu'une simplification consolesque et niaise d'Ultima III . La série Dragon quest n'est donc jamais sortie en Europe sur Nes … De même aux Etats-unis, où les épisodes de DQ sont sortis sur la Nes américaine sous le nom de Dragon Warrior, la presse vidéoludique estimait qu'il valait mieux jouer à Ultima qu'à ces mauvais clones.
Cependant les japonais n'avaient cure des critiques malveillantes des occidentaux. Dorakue 3 a poursuivi sa brillante carrière sur Super famicom où le remake amélioré dans tous les domaines de DQ III s'est vendu à 1,4 million d'unités.
En 2000 Bandaï annonce une version couleur de sa console portable la Wonderswan tandis que l'éditeur Square annonce la sortie sur cette console d'une foule de titres à succès issus du catalogue de la Super famicom . Bandaï s'étant dans le même temps rapproché Sony pour connecter la Wonderswan, à la Playsation (Projet WonderWave). La guerre est déclarée entre Bandaï et Nintendo . Et quoi de mieux pour Nintendo que de collaborer avec Enix ??? ainsi pour contrer la sortie d'un Bundle collector Wonderswan et Final fantasy 1 pendant les fêtes de Noël de l'année 2000 Enix et Nintendo répliqueront avec Dragon quest III sur Game boy color qui se vendra à plus de 600 mille exemplaires …
Bandaï et Nintendo appuyés l'un par Square et l'autre par Enix, se livreront une lutte sans merci à coups de Final fantasy vs Dragon Quest et nul doute que la face du marché des consoles portables eût été changé si Dragon Quest n'était venu à la rescousse de la Game boy color (dans l'attente de la sortie de la GBA)...
Une quête initiatique dans un univers bigarré.
Les américains ont l'habitude de brocarder la pauvreté des scénarios de Dragon Quest et le manque de consistance des personnages : « aller collecter des informations dans les villages pour débusquer et tuer le vilain méchant ». Bien que réductrice cette vision n'est pas fausse et je conseille d'ailleurs le jeu « Half minute Hero » sur PSP et PC parodiant les RPG japonais .
En effet le scénario n'est qu'un prétexte. Dragon quest 3 est la préquelle de Dragon quest 1 et 2 nous proposant de jouer la geste du héros légendaire Roto partant venger son père tué par le démon et accessoirement sauver le monde . Dragon quest 3 se rattache aux deux premiers épisodes en nous proposant de jouer à la fin du jeu dans le monde d'Alefgard, le monde où prenait lieu l'action de Dragon quest 1 et 2.
Tout comme le manga Dragonball l'aventure est le prétexte à une quête initiatique à travers un univers pétri de fantaisie et d'humour Torriyamesque. Au lieu de partir à la recherche des boules de cristal comme dans Dragon ball on va chercher les clés, les orbes et tous les objets essentiels de l'aventure occasionnant toutes sortes de situations cocasses et de péripéties dans un monde imaginaire qui s'inspire du vrai. En effet les continents du monde de Dragon Quest sont identiques au notre et même la toponymie des lieux est ressemblante. Tous les continents comme l'Afrique, l'Europe , l'Amérique etc... existent dans Dragon Quest III. Par exemple une ville qu'on peut assimiler à Edimbourg en Ecosse s'appelle dans DQ3 Eginbear, les villes portent des noms comme Ashalam ou Isis (où le donjon est une pyramide dans un désert) au moyen-orient et en Afrique du Nord tandis que le peuple qui réside dans le continent d''Amérique du Nord s'appelle les Sioux (dans la région de Soo), et que le Japon s'appelle Zipangu etc... Seul le continent de départ où se trouve la ville d'Aliahan n'existe pas dans la réalité vraie et se situe quelque part entre l'Amérique du Sud et l'Australie (sans doute inspiré par l'Atlantide ou une référence au continent perdu de Mu).
Dans Dragon Quest 3 le personnage principal va grandir en expérience et en puissance afin de rencontrer sa destinée de héros au fil de ses pérégrinations à pied, en bateau ou à dos de Lamia un Phénix géant, dans un univers délirant . On a par exemple , à un moment donné du jeu la possibilité de devenir le roi d'un pays à la place du roi . Mais comme on s'ennuie à périr (il n'y a rien à faire) on finit par renoncer à notre tour au trône pour reprendre la quête et accomplir la prophétie.
Toute la trame de l'aventure est amenée de main de maître grâce à une narration très maîtrisée par un orfèvre en la matière puisque Yuji HORII diplomé de lettres est un amoureux des mots et les dialogues ou les énigmes ne manquent pas de saveur.
Classes et personnalités des personnages.
Les occidentaux se moquent souvent de la personnalité terne du héros de Dragon quest 3 soulignant juste que la seule originalité de Dragon quest 3 réside dans un système de métier repompé sur Final Fantasy.
Et en effet le gameplay de Dragon Quest 3 est ultra classique: combats au tour par tour, système Porte Monstre Trésor à outrance, rencontres aléatoires incessantes pour monter en niveau etc...
Enix a corrigé le défaut des personnages joués inconsistants dans les remakes sur Super Famicom et Game boy color. Il a été rajouté un système de métier et de personnalité des héros qui est beaucoup plus complexe et fin qu'il n'y paraît au premier abord . La personnalité va avoir des effets en fonction du niveau, du sexe et de la classe des personnages . En tout début de jeu le héros va subir un test psychologique qui va le placer dans une des 30 personnalités disponibles au départ (Agile, heureux, chanceux, romantique etc...). Les personnages recrutés quant à eux ont une personnalité sur la base de leurs statistiques de départ, leur sexe et leur classe de métier . Ces personnalités peuvent être modifiés au cours du jeu avec l'utilisation de livres et/ou en équipant certains objets. Il y a un total de 45 personnalités possibles (certaines ne sont accessibles qu'à certaines classes ou uniquement aux femmes). La personnalité sexy par exemple est souvent considérée comme la meilleure en raison de son bonus de 70 % sur les statistiques mais n'est accessible qu'aux persos féminins. La personnalité ne modifie pas le cours du scénario mais modifie les statistiques globales et les capacités du joueur ce qui permet d'équiper certains objets ou d'apprendre certains sorts de magie .
Les classes de personnages sont: héros (uniquement pour le personnage principal), Soldat, Clerc, Magicien, Guerrier, marchand, Bouffon ou voleur . Une dernière classe vient s'ajouter à partir du moment où on va en Inde dans la ville de Dharma. Après une initiation on peut choisir la classe de "Sage" ou changer de classe.
A noter que la classe de bouffon est particulièrement inutile (mais très amusante) puisque ses stats sont mauvaises dans tous les domaines et que le seul sort de magie qu'il connaisse « whistle » siffle les monstres qui rappliquent totalement déchainés ... Le personnage féminin du bouffon fait penser au personnage de Bulma dans Dragonball quand elle est vêtue de portes jarretelles d'un juste au corps et d'oreilles de lapin.
Un jeu à l'atmosphère singulière.
L'une des particularités de Dragon Quest 3 c'est l'alternance de jour et de nuit. Certains lieux ne sont visitables ou certains événements ne surviennent que le jour ou la nuit.
Outre l'atmosphère délirante ce qui fait que Dragon Quest est unique c'est la patte d'Akira TORIYAMA . Ceux qui aiment le premier Dragonball, lorsque Sangoku est encore un enfant, ne seront pas dépaysés. Le bestiaire, les tours, les caves, les villes et les PNJ semblent tout droit sortis du manga.
Exemple de scène Toriyamesque à laquelle le héros sera confronté. . Ainsi à Ashalam, ville de plaisir la nuit s'il en est, une danseuse sexy vient racoler le héros pour lui proposer un « powder puff massage ». Après avoir demandé aux personnages de monter un par un dans la chambre, la danseuse demande au héros de s'étendre sur le lit puis éteint la lumière. Après moults soupirs et témoignages de plaisir de la part du héros, la lumière se rallume et près du lit il y a une sorte de catcheur en habit sado-maso. La danseuse déclare alors « Papa est un expert en powder puff massages Mouhahaha ».
Autres éléments proche de l'univers de TORIYAMA ce sont le jeu de Pachisi sorte de jeu de l'oie inspiré des jeux de plateaux, la possibilité de parier de l'argent dans des arènes de combats de monstres peuplées d'ouvreuses sexy .
Autre élément qui fait de Dragon Quest une série à part c'est la musique de Koichi SUGIYAMA, remarquable, avec de véritables morceaux de bravoures comme lorsque le héros visite des châteaux celui-ci est accompagné par une musique inspirée de BACH. Toutefois même si la musique est sublime, comme d'habitude dans un Dragon Quest, elle reste à mon goût en dessous de celle de Dragon Quest 2 que je place au dessus de toutes les autres.
Mais si Dragon quest III a un univers singulier il cède également à la facilité de la mode en s'inspirant de la Pokemon mania et incite à la collectionnite au moins dans sa version Game boy Color. Ainsi on peut découvrir dans les éléments du décor des « Tiny medals » qui donneront la possibilité de débloquer de nouvelles armes dans les sous sols de la ville d'Aliahan lorsqu'on en a collecté un certain nombre . De même les monstres délivrent parfois, quand on les a vaincus,de grosses médailles que l'on collectionne dans un album virtuel.
Différence entre la version Famicom et la version Game Boy Color.
La différence sautant aux yeux est graphique . La version Game Boy Color bénéficie de graphismes améliorés qui collent remarquablement au support avec des monstres et des persos Super Deformed splendides.
En outre la version Game boy Color ajoute, par rapport à la version Famicom des origines, une classe supplémentaire (la classe de voleur), plus de 80 armes et armures nouvelles, 2 donjons bonus supplémentaires avec de nouveaux monstres et boss, le jeu de Pachisi, le système des personnalités, la possibilité de collectionner des médailles que laissent tomber les monstres, les « Tiny medals », la possibilité de chercher des objets dans des éléments du décor tels que les bibliothèques, les pots, les barrils etc... , la possibilité de descendre dans les puits (où se cachent parfois des choses bien curieuses), le nom des personnages peut être changé dans la ville de Dharma …
Conclusion la version Game boy color est sublime, elle est la plus complète et constitue quasiment un nouveau jeu par rapport à la version Famicom … Par ailleurs par rapport à la version super Famicom la version GBC dispose d'un donjon supplémentaire et de la possibilité de collectionner les médailles . Si le jeu avait été commercialisé sur Nes en France du temps du club Do et de l'engouement autour de DragonBall le jeu aurait fait un tabac ... On aurait rêvé que des créateurs français ou européen eussent été capables de s'emparer de l'univers symbolique et légendaire européen pour créer de tels jeux aussi brillants avec un univers aussi humoristique .
Note : 6 suppos /6
Ouvrages consultés:
Sites consultés:
Dragon Quest III est un jeu dont tout le monde a entendu parler mais c'est un jeu auquel au fond peu de personnes ont effectivement joué en France . Il suffit de voir les tops Gamopat de la Nes , de la Snes ou de la Game boy pour se rendre compte que le jeu n'est jamais cité parmi les meilleurs jeux des différentes machines. Il en va tout autrement au Japon où le jeu fait l'objet d'un véritable culte bien mérité.
Imaginez simplement une quète initiatique s'inspirant de l'atmosphère déjantée de Dragon ball d'Akira TORRIYAMA plongé dans un univers d'Héroïc-Fantasy le tout soutenu par une narration très maitrisée et une musique enchanteresse.
Cependant Dragon Quest n'est pas le premier RPG japonais comme on le lit souvent mais il a popularisé au pays du soleil levant, de façon incroyable, ce genre né aux Etats-unis sur les campus américains.
Des Wargames aux RPG sur Micro-Ordinateurs.
Le premier jeu de rôle, Donjons & Dragons est créé en 1974 par Gary Gygax et Dave Arneson.
A l'origine Gary et Dave sont des fans de Wargames, jeux hérités du kriegspiel permettant depuis le 18ème siècle aux Cadets des écoles militaires prussiennes de simuler les plus grandes batailles historiques (Platée, Azincourt, Waterloo, Alesia etc...) . Ces Wargames sont des jeux de plateaux se jouant sur une tables avec des dés, des figurines , des pions et des cartes . L'idée des 2 amis est de jouer les scènes de combats inspirées des univers mythologiques nordico-moyenâgeux de Conan le barbare de Robert HOWARD ou du Seigneur des anneaux de JRR TOLKIEN en reprenant les règles des Wargames . Les joueurs incarnent des personnages dotés de caractéristiques et de capacités, vivant des aventures parsemées de péripéties et d'embuches et évoluant dans le monde rempli de créatures fantastiques et de magie proposé par un maitre de jeu . Le jeu de rôle ne se limite pas aux combats, il permet de « jouer » des personnages ayant une personnalité propre et vivant leur vie de héros.
Donjons & Dragons (D&D) va bouleverser la vie de millions de geeks des origines (avant de bouleverser celle des otakus). D&D va devenir sur les campus américains un véritable phénomène de société avec son fandom, ses fanzines, sa terminologie, ses codes etc...
Dès 1974, l'année de naissance de D&D, les geeks des origines n'auront de cesse de vouloir adapter le jeu de Gary Gygax et Dave Arneson sur les ordinateurs des campus notamment les stations de travail PLATO conçues à l'origine pour l'université de l'Illinois. La création de jeux à cette époque est d'autant plus méritante que ceux-ci sont aussitôt effacés lorsqu'ils sont trouvés dans la mémoires des ordinateurs par des profs intransigeants à une époque où il n'y avait pas de possibilité de sauvegarde...
Comme dans le D&D papier sur table il s'agit d'explorer des labyrinthes, d'acquérir de l'expérience, de trouver des clés qui ouvrent des portes derrière lesquelles se cachent des monstres qui protègent des trèsors etc...
Très vite sur Apple II, deux jeux vont se tailler une réputation et initier la légende des RPG sur ordinateurs : le Dungeon-crawler en vue subjective Wizardry et Ultima de Richard-Lord British-GARIOTT.
Ultima
Wizardry
La genèse de Dragon Quest III.
En 1982 Yuji HORII remporte dans un concours de programmation de l'éditeur japonais Enix, un voyage à San Francisco lors duquel il va se rendre à l'applefest. C'est au cours de cet événement organisé par Apple que HORII est subjugué par le jeu Wizadry .
Entretemps au Japon dès 1984, de nombreux jeux influencés par l'heroic-fantasy et D&D vont se succéder : Tower of druaga de Namco en arcade est un A-RPG mettant en scène un chevalier dans des labyrinthes vu de dessus à la recherche de clés et de trésors qui lui permettront d'accéder à des niveaux toujours plus élevés de la tour de Druaga . The Black Onyx sur micro-ordinateurs japonais est un D-RPG en vue subjective inspiré de Wizardry . Dragon slayer de Falcom est un A-RPG où un chevalier se déplace sur une carte vue de dessus. Mais tous ces jeux restent toutefois assez rudimentaires .
Tower of Druaga
The Black Onyx
Dragon Slayer
Yuji HORII n'a pas renoncé à son idée de créer un véritable RPG et décide de réunir une dream team capable de donner au RPG japonais ses lettres de noblesses . Autour de sa personne il attire Akira TORIYAMA la star du manga qui triomphe avec la série Dragon ball pour le character design et Koichi SUGIYAMA, un compositeur de musiques pour des séries télés ou de publicité, pour la bande son.
L'idée de Yuji HORII est de faire un clone d'Ultima III (déplacement sur une carte vue de dessus) mais avec le système de combat de Wizardry (vue subjective). L'équipe se met au travail en 1985 et le jeu sort en 1986 appuyé par le magazine de mangas Shonen jump dans lequel sont publiés les mangas d'Akira TORIYAMA et où Yuji HORII écrit des articles. Tous les ingrédients du succès sont réunis . Alors que les RPG occidentaux sont compliqués, ampoulés de grandiloquence et de tout un pathos gothique et sombre issu de l'univers de D&D, Dragon Quest est un RPG simplifié, avec un univers manga à la Dragon ball dans une parodie pleine d'humour des univers d'héroïc-fantasy.
Akira TORIYAMA
Yuji HORII
Koichi SUGIYAMA
« Draque » (ou « Dorakue ») 1 et 2 sortent au Japon sur Famicom respectivement en 1986 et 1987 déclenchant une véritable vague d'hystérie collective autour de cette série où le jeu est aussi important dans la culture populaire des Otakus qu'un Mario et plus important que Zelda ...
Les jeux Dragon Quest sont construits autour d'histoires et de thèmes simples mais efficaces le tout narré de main de maître. Dans DQ 1 on doit récupérer la fille du Roi Lorik XVI ainsi que son Orbe de lumière enlevés par le démoniaque DragonLord. Dragon Quest 2 quant à lui commence 100 ans après DQ 1 et cette fois la menace est le sorcier Hargon qui étend sa main noire sur le monde .
Dès le premier épisode on a la plupart des ingrédients qui codifieront la série voire le RPG japonais tout entier ... Un bestiaire de monstres délirants et/ou loufoques , des univers aux graphismes colorés, les aller/Retour Cave/Donjons et Village/chateau pour collecter des infos auprès des villageois, tuer les méchants et se procurer les objets nécessaires à la poursuite de l'aventure, avec des déplacements sur une carte le tout vu de dessus , les combats se font au tour par tour , les menus s'ouvrant dans des fenêtres, les gains d'expérience s'effectuent après chaque combat pour monter en expérience... etc... Dragon quest 2 apporte son lot de nouveautés comme la chaine des personnages se suivant à la queuleuleu , les moyens de transport (bateau) , une carte avec un monde complet comprenant des océans des rivières et des continents ... On progresse sur terre, sous terre , sur mer et sous mer , dans les montagnes , les univers glacés jusqu'à arriver dans l'antre du Démon après bien des péripéties (inutile de tenter de terminer DQ2 sans une soluce). Le jeu est bourré de secrets et d'énigmes parfois bien tordues que les magazines de mangas et la presse vidéoludique japonaise dévoilent au compte goutte participant à la folie de la culture famicom qui embrase le Japon dans les années 80.
Le phénomène Dragon Quest III au Japon
Dragon Quest III sort le 10 février 1988 sur Famicom dans une atmosphère d'hystérie collective autour de ce titre. Cette cartouche bénéficie de la technique de bankswitching permettant d'avoir plus de rom (jusqu'à 256Ko) et bénéficie d'une pile de sauvegarde grâce à la toute nouvelle puce MMC1. Dragon Quest 1 et 2 s'étant vendus respectivement à 1,3 millions et 2,4 millions et Enix ayant annoncé que seul 1 million d'exemplaires seraient mis en vente le jour de lancement, des files monstrueuses se sont formées devant les boutiques de jeux vidéos, certains gamers campant même dans la rue pour être sur de se procurer ce saint graal.
Ce 10 février le taux d'absentéisme au travail et dans les écoles ayant battu tous les records ce n'est pas moins de 680 plaintes d'établissements scolaires auprès des autorités qui ont été déposées … La police et le ministère de l'éducation nationale demandèrent alors aux éditeurs de jeux de lancer les jeux à fort potentiel de vente les jours fériés ou pendant les weekends... Au final Dorakue 3 se vendit à 3,8 miilions d'exemplaires sur Famicom.
En France, dans les annés 80, les magazines relataient parfois la folie autour de ce jeu s'attardant sur les émeutes (les enfants les plus grands volant le jeu aux plus petits) et expliquaient avec un ton condescendant que rien ne justifiait cet engouement et que ce jeu était réservé au public nippon, le jeu n'étant qu'une simplification consolesque et niaise d'Ultima III . La série Dragon quest n'est donc jamais sortie en Europe sur Nes … De même aux Etats-unis, où les épisodes de DQ sont sortis sur la Nes américaine sous le nom de Dragon Warrior, la presse vidéoludique estimait qu'il valait mieux jouer à Ultima qu'à ces mauvais clones.
Cependant les japonais n'avaient cure des critiques malveillantes des occidentaux. Dorakue 3 a poursuivi sa brillante carrière sur Super famicom où le remake amélioré dans tous les domaines de DQ III s'est vendu à 1,4 million d'unités.
En 2000 Bandaï annonce une version couleur de sa console portable la Wonderswan tandis que l'éditeur Square annonce la sortie sur cette console d'une foule de titres à succès issus du catalogue de la Super famicom . Bandaï s'étant dans le même temps rapproché Sony pour connecter la Wonderswan, à la Playsation (Projet WonderWave). La guerre est déclarée entre Bandaï et Nintendo . Et quoi de mieux pour Nintendo que de collaborer avec Enix ??? ainsi pour contrer la sortie d'un Bundle collector Wonderswan et Final fantasy 1 pendant les fêtes de Noël de l'année 2000 Enix et Nintendo répliqueront avec Dragon quest III sur Game boy color qui se vendra à plus de 600 mille exemplaires …
Bandaï et Nintendo appuyés l'un par Square et l'autre par Enix, se livreront une lutte sans merci à coups de Final fantasy vs Dragon Quest et nul doute que la face du marché des consoles portables eût été changé si Dragon Quest n'était venu à la rescousse de la Game boy color (dans l'attente de la sortie de la GBA)...
Une quête initiatique dans un univers bigarré.
Les américains ont l'habitude de brocarder la pauvreté des scénarios de Dragon Quest et le manque de consistance des personnages : « aller collecter des informations dans les villages pour débusquer et tuer le vilain méchant ». Bien que réductrice cette vision n'est pas fausse et je conseille d'ailleurs le jeu « Half minute Hero » sur PSP et PC parodiant les RPG japonais .
En effet le scénario n'est qu'un prétexte. Dragon quest 3 est la préquelle de Dragon quest 1 et 2 nous proposant de jouer la geste du héros légendaire Roto partant venger son père tué par le démon et accessoirement sauver le monde . Dragon quest 3 se rattache aux deux premiers épisodes en nous proposant de jouer à la fin du jeu dans le monde d'Alefgard, le monde où prenait lieu l'action de Dragon quest 1 et 2.
Tout comme le manga Dragonball l'aventure est le prétexte à une quête initiatique à travers un univers pétri de fantaisie et d'humour Torriyamesque. Au lieu de partir à la recherche des boules de cristal comme dans Dragon ball on va chercher les clés, les orbes et tous les objets essentiels de l'aventure occasionnant toutes sortes de situations cocasses et de péripéties dans un monde imaginaire qui s'inspire du vrai. En effet les continents du monde de Dragon Quest sont identiques au notre et même la toponymie des lieux est ressemblante. Tous les continents comme l'Afrique, l'Europe , l'Amérique etc... existent dans Dragon Quest III. Par exemple une ville qu'on peut assimiler à Edimbourg en Ecosse s'appelle dans DQ3 Eginbear, les villes portent des noms comme Ashalam ou Isis (où le donjon est une pyramide dans un désert) au moyen-orient et en Afrique du Nord tandis que le peuple qui réside dans le continent d''Amérique du Nord s'appelle les Sioux (dans la région de Soo), et que le Japon s'appelle Zipangu etc... Seul le continent de départ où se trouve la ville d'Aliahan n'existe pas dans la réalité vraie et se situe quelque part entre l'Amérique du Sud et l'Australie (sans doute inspiré par l'Atlantide ou une référence au continent perdu de Mu).
Dans Dragon Quest 3 le personnage principal va grandir en expérience et en puissance afin de rencontrer sa destinée de héros au fil de ses pérégrinations à pied, en bateau ou à dos de Lamia un Phénix géant, dans un univers délirant . On a par exemple , à un moment donné du jeu la possibilité de devenir le roi d'un pays à la place du roi . Mais comme on s'ennuie à périr (il n'y a rien à faire) on finit par renoncer à notre tour au trône pour reprendre la quête et accomplir la prophétie.
Toute la trame de l'aventure est amenée de main de maître grâce à une narration très maîtrisée par un orfèvre en la matière puisque Yuji HORII diplomé de lettres est un amoureux des mots et les dialogues ou les énigmes ne manquent pas de saveur.
Classes et personnalités des personnages.
Les occidentaux se moquent souvent de la personnalité terne du héros de Dragon quest 3 soulignant juste que la seule originalité de Dragon quest 3 réside dans un système de métier repompé sur Final Fantasy.
Et en effet le gameplay de Dragon Quest 3 est ultra classique: combats au tour par tour, système Porte Monstre Trésor à outrance, rencontres aléatoires incessantes pour monter en niveau etc...
Enix a corrigé le défaut des personnages joués inconsistants dans les remakes sur Super Famicom et Game boy color. Il a été rajouté un système de métier et de personnalité des héros qui est beaucoup plus complexe et fin qu'il n'y paraît au premier abord . La personnalité va avoir des effets en fonction du niveau, du sexe et de la classe des personnages . En tout début de jeu le héros va subir un test psychologique qui va le placer dans une des 30 personnalités disponibles au départ (Agile, heureux, chanceux, romantique etc...). Les personnages recrutés quant à eux ont une personnalité sur la base de leurs statistiques de départ, leur sexe et leur classe de métier . Ces personnalités peuvent être modifiés au cours du jeu avec l'utilisation de livres et/ou en équipant certains objets. Il y a un total de 45 personnalités possibles (certaines ne sont accessibles qu'à certaines classes ou uniquement aux femmes). La personnalité sexy par exemple est souvent considérée comme la meilleure en raison de son bonus de 70 % sur les statistiques mais n'est accessible qu'aux persos féminins. La personnalité ne modifie pas le cours du scénario mais modifie les statistiques globales et les capacités du joueur ce qui permet d'équiper certains objets ou d'apprendre certains sorts de magie .
Les classes de personnages sont: héros (uniquement pour le personnage principal), Soldat, Clerc, Magicien, Guerrier, marchand, Bouffon ou voleur . Une dernière classe vient s'ajouter à partir du moment où on va en Inde dans la ville de Dharma. Après une initiation on peut choisir la classe de "Sage" ou changer de classe.
A noter que la classe de bouffon est particulièrement inutile (mais très amusante) puisque ses stats sont mauvaises dans tous les domaines et que le seul sort de magie qu'il connaisse « whistle » siffle les monstres qui rappliquent totalement déchainés ... Le personnage féminin du bouffon fait penser au personnage de Bulma dans Dragonball quand elle est vêtue de portes jarretelles d'un juste au corps et d'oreilles de lapin.
Un jeu à l'atmosphère singulière.
L'une des particularités de Dragon Quest 3 c'est l'alternance de jour et de nuit. Certains lieux ne sont visitables ou certains événements ne surviennent que le jour ou la nuit.
Outre l'atmosphère délirante ce qui fait que Dragon Quest est unique c'est la patte d'Akira TORIYAMA . Ceux qui aiment le premier Dragonball, lorsque Sangoku est encore un enfant, ne seront pas dépaysés. Le bestiaire, les tours, les caves, les villes et les PNJ semblent tout droit sortis du manga.
Exemple de scène Toriyamesque à laquelle le héros sera confronté. . Ainsi à Ashalam, ville de plaisir la nuit s'il en est, une danseuse sexy vient racoler le héros pour lui proposer un « powder puff massage ». Après avoir demandé aux personnages de monter un par un dans la chambre, la danseuse demande au héros de s'étendre sur le lit puis éteint la lumière. Après moults soupirs et témoignages de plaisir de la part du héros, la lumière se rallume et près du lit il y a une sorte de catcheur en habit sado-maso. La danseuse déclare alors « Papa est un expert en powder puff massages Mouhahaha ».
Autres éléments proche de l'univers de TORIYAMA ce sont le jeu de Pachisi sorte de jeu de l'oie inspiré des jeux de plateaux, la possibilité de parier de l'argent dans des arènes de combats de monstres peuplées d'ouvreuses sexy .
Autre élément qui fait de Dragon Quest une série à part c'est la musique de Koichi SUGIYAMA, remarquable, avec de véritables morceaux de bravoures comme lorsque le héros visite des châteaux celui-ci est accompagné par une musique inspirée de BACH. Toutefois même si la musique est sublime, comme d'habitude dans un Dragon Quest, elle reste à mon goût en dessous de celle de Dragon Quest 2 que je place au dessus de toutes les autres.
Mais si Dragon quest III a un univers singulier il cède également à la facilité de la mode en s'inspirant de la Pokemon mania et incite à la collectionnite au moins dans sa version Game boy Color. Ainsi on peut découvrir dans les éléments du décor des « Tiny medals » qui donneront la possibilité de débloquer de nouvelles armes dans les sous sols de la ville d'Aliahan lorsqu'on en a collecté un certain nombre . De même les monstres délivrent parfois, quand on les a vaincus,de grosses médailles que l'on collectionne dans un album virtuel.
Différence entre la version Famicom et la version Game Boy Color.
La différence sautant aux yeux est graphique . La version Game Boy Color bénéficie de graphismes améliorés qui collent remarquablement au support avec des monstres et des persos Super Deformed splendides.
En outre la version Game boy Color ajoute, par rapport à la version Famicom des origines, une classe supplémentaire (la classe de voleur), plus de 80 armes et armures nouvelles, 2 donjons bonus supplémentaires avec de nouveaux monstres et boss, le jeu de Pachisi, le système des personnalités, la possibilité de collectionner des médailles que laissent tomber les monstres, les « Tiny medals », la possibilité de chercher des objets dans des éléments du décor tels que les bibliothèques, les pots, les barrils etc... , la possibilité de descendre dans les puits (où se cachent parfois des choses bien curieuses), le nom des personnages peut être changé dans la ville de Dharma …
Conclusion la version Game boy color est sublime, elle est la plus complète et constitue quasiment un nouveau jeu par rapport à la version Famicom … Par ailleurs par rapport à la version super Famicom la version GBC dispose d'un donjon supplémentaire et de la possibilité de collectionner les médailles . Si le jeu avait été commercialisé sur Nes en France du temps du club Do et de l'engouement autour de DragonBall le jeu aurait fait un tabac ... On aurait rêvé que des créateurs français ou européen eussent été capables de s'emparer de l'univers symbolique et légendaire européen pour créer de tels jeux aussi brillants avec un univers aussi humoristique .
Note : 6 suppos /6
Ouvrages consultés:
- Game Museum : articles sur la Famicom et la Wonderswan .
- RPG : le jeu de rôle: du papier au pixel (Hors série IG mag)
- IG mag n°4: article « la narration dans Dragon Quest »
- IG mag n°26: articles « Du plateau dans mon jeu vidéo » et « RPG l'histoire d'une méprise ».
Sites consultés:
- Wikipedia english : article Dragon quest
- StrategyWiki
Dernière édition par Evola le Sam 26 Avr 2014 - 19:41, édité 19 fois
Evola- Docteur agrégé **
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Bravo pour le test !! Et merci :)
Je ne l'ai pas encore lu mais je suis déjà content
Petit PS : quelques petites images motiverai un bon nombres supplémentaires ^^
Je ne l'ai pas encore lu mais je suis déjà content
Petit PS : quelques petites images motiverai un bon nombres supplémentaires ^^
marchapite- Patient incurable
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
marchapite a écrit:Bravo pour le test !! Et merci :)
Je ne l'ai pas encore lu mais je suis déjà content
Petit PS : quelques petites images motiverai un bon nombres supplémentaires ^^
Hâte de lire ton test de Mother 3
Pour les photos j'essaierai d'en voler quelques unes sur le net demain ...
Evola- Docteur agrégé **
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Bordel !!!! C'est énorme ton dossier !!!!!! Et je confirme que ce DQIII est l'un, sinon peut etre le meilleur, RPG Japonais de tous les temps.
Je m'avance en fait... j'ai eu le jeu hier Mais je suis emballé. On restait vraiment dan sl'esprit Ultima à l'epoque, loin des JRPG de kéké d'aujourd'hui.
sur GBA AGS101 c'est tout simplement sublime visuellement en plus.
Je m'avance en fait... j'ai eu le jeu hier Mais je suis emballé. On restait vraiment dan sl'esprit Ultima à l'epoque, loin des JRPG de kéké d'aujourd'hui.
sur GBA AGS101 c'est tout simplement sublime visuellement en plus.
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Oui c'est assez énorme !!! car depuis le temps que je te l'avais promis , j'ai eu le temps d'y penser et de pondre un truc proportionnel en longueur à l'attente
Moi aussi j'y joue sur GBA Brighter en ce moment ... Mais rien ne vaut la GBC si on a l'éclairage suffisant !!!
Moi aussi j'y joue sur GBA Brighter en ce moment ... Mais rien ne vaut la GBC si on a l'éclairage suffisant !!!
Evola- Docteur agrégé **
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Publication en plusieurs fois pour le suspens
10 suppo$ direct !!!!!!!! Ce dossier fait rêver.
10 suppo$ direct !!!!!!!! Ce dossier fait rêver.
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
A savoir aussi qu'on croirait un jeu GBA tellement c'est sublime visuellement.
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
j'ai séparé cet article génial en deux parties :
La génèse de Dragon Quest, publié :
http://gamopat.com/2014/04/retrogaming-dragon-quest-iii-game-boy-color.html
et le test de DQIII, à venir.
La génèse de Dragon Quest, publié :
http://gamopat.com/2014/04/retrogaming-dragon-quest-iii-game-boy-color.html
et le test de DQIII, à venir.
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Moi j'accroche moyen avec la série Dragon Quest... Comme beaucoup j'ai commencé avec celui sur PS2 mais je n'ai pas aimé du tout.
Sinon ton dossier et ton test sont super bons, j'ai bien aimé la petite vidéo, je trouve ça beaucoup plus parlant que les images.
Sinon ton dossier et ton test sont super bons, j'ai bien aimé la petite vidéo, je trouve ça beaucoup plus parlant que les images.
FK-corporation- Docteur Chef de Service ***
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Dragon Quest c'est fait pour etre joué sur Game Boy ou DS, pas sur PS2.
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Je suis en train de rejouer à Game Center Cx (Retro game challenge aux USA) sur DS, jeu dans lequel on incarne des enfants découvrant la famicom au Japon et jouant à des jeux imaginaires parodiant des jeux réellement sortis . Il y a des clones de Galaga, Star soldier, Exciting rally, Ninja jajamaru-kun et entre autres ... Dragon quest.
Les enfants se font des réflexions en découvrant les jeux et la presse vidéoludique inspirés par les réflexions réelles des enfants de l'époque , par le courrier des lecteurs des magazines et la mémoire collective des japonais ...
Tout d'abord les deux enfants apprennent par Gamefan magazine (nom totalement inventé) d'avril 1986 qu'un RPG, "le jeu le plus attendu de tous les temps", créé par une équipe incroyablement talentueuse, va bientôt sortir. Ce jeu qui s'appelle Guadia Quest permettra d'utiliser des épées et la magie dans une aventure épique . Il y aura plusieurs héros et chacun aura ses propres compétences et techniques ...
Dans le numéro de Gamefan magazine de juillet 1986 la sortie de Guadia Quest prévue pour septembre 1986 est repoussée à décembre 1986 ... Les enfants sont trop déçus !!!
Dans le numéro de Gamefan magazine de Janvier 1987, le jeu n'étant toujours pas sorti, l'éditeur dévoile des screenshots du jeu ... ^^
Dans le numéro de Gamefan magazine de février 1987 on apprend que Guadia quest, dont la sortie était prévue en décembre 1986, est encore retardé parce que le jeu est beaucoup trop grand pour les capacités de stockage des cartouches . Pour des raisons de qualité du produit le jeu est encore reporté à une date indéterminée ... Les enfants sont consternés et ne croient plus vraiment à la sortie du jeu ...
Dans le magazine d'octobre 1987 on apprend que l'attente est terminée .... Guadia quest est là !!!!! un vrai RPG créé par les plus grands noms de l'industrie du jeu vidéo qui ont collaboré pour créer un jeu hallucinant . Les enfants exultent ... On apprend que l'un d'entre eux a attendu toute la nuit dans une file d'attente gigantesque et sa mère lui a même acheté le véritable magazine où se trouve la soluce officielle ...
Dans Game Center Cx 2, toujours sur DS, une suite de Guadia Quest sort sur une machine qui ressemble furieusement à la GameBoy Color !!!
Une discussion autour de Game Center Cx a été ouverte sur Gamopat ici
Les enfants se font des réflexions en découvrant les jeux et la presse vidéoludique inspirés par les réflexions réelles des enfants de l'époque , par le courrier des lecteurs des magazines et la mémoire collective des japonais ...
Tout d'abord les deux enfants apprennent par Gamefan magazine (nom totalement inventé) d'avril 1986 qu'un RPG, "le jeu le plus attendu de tous les temps", créé par une équipe incroyablement talentueuse, va bientôt sortir. Ce jeu qui s'appelle Guadia Quest permettra d'utiliser des épées et la magie dans une aventure épique . Il y aura plusieurs héros et chacun aura ses propres compétences et techniques ...
Dans le numéro de Gamefan magazine de juillet 1986 la sortie de Guadia Quest prévue pour septembre 1986 est repoussée à décembre 1986 ... Les enfants sont trop déçus !!!
Dans le numéro de Gamefan magazine de Janvier 1987, le jeu n'étant toujours pas sorti, l'éditeur dévoile des screenshots du jeu ... ^^
Dans le numéro de Gamefan magazine de février 1987 on apprend que Guadia quest, dont la sortie était prévue en décembre 1986, est encore retardé parce que le jeu est beaucoup trop grand pour les capacités de stockage des cartouches . Pour des raisons de qualité du produit le jeu est encore reporté à une date indéterminée ... Les enfants sont consternés et ne croient plus vraiment à la sortie du jeu ...
Dans le magazine d'octobre 1987 on apprend que l'attente est terminée .... Guadia quest est là !!!!! un vrai RPG créé par les plus grands noms de l'industrie du jeu vidéo qui ont collaboré pour créer un jeu hallucinant . Les enfants exultent ... On apprend que l'un d'entre eux a attendu toute la nuit dans une file d'attente gigantesque et sa mère lui a même acheté le véritable magazine où se trouve la soluce officielle ...
Dans Game Center Cx 2, toujours sur DS, une suite de Guadia Quest sort sur une machine qui ressemble furieusement à la GameBoy Color !!!
Une discussion autour de Game Center Cx a été ouverte sur Gamopat ici
Evola- Docteur agrégé **
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Retro Game Challenge je l'ai zappé (essayé 10 min), je n'aurai peut etre pas dû...
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Les jeux de rétro game challenge sont très inégaux ... Star Prince est génial ... Mon shoot préféré sur DS ...
Mais au delà du coté "petits jeux" il y a la re-création de l'ambiance de la folie Famicom au Japon ...
Les enfants parlent des super players ou de leur mère qui joue en cachette la nuit et qui fait des scores de malade alors qu'elle leur interdit de jouer ...
Mais au delà du coté "petits jeux" il y a la re-création de l'ambiance de la folie Famicom au Japon ...
Les enfants parlent des super players ou de leur mère qui joue en cachette la nuit et qui fait des scores de malade alors qu'elle leur interdit de jouer ...
Evola- Docteur agrégé **
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Re: [TEST] Dragon Quest III (GBC)
Article élu ARTICLE du mois (à égalité avec l'rticle DIABLO de Sylesys)
+ 10 SUPPO$ pour Evola.
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Evola- Docteur agrégé **
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