Le paradoxe de l'abondance
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drfloyd
CTJ
Chô Aniki
Jon
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Le paradoxe de l'abondance
Les collectionneurs compulsifs que nous sommes souvent seront d'accord avec cette regle universelle de l'humanité qui se retrouve à toutes les échelles : on en a jamais assez.
J'ai pourtant été personnellement confronté à un problème, ou plutot à un cas curieux depuis quelques année, depuis que le téléchargement domestique existe plus précisément.
Prenons un cas concret : j'ai une Xbox 360 et un seul jeu (que je n'ai pas choisit), et pas les moyens d'en prendre un autre. J'y joue à fond, le finis à 100%, me lance des minis défis, etc.
Admettons maintenant que je puisse en prendre un nouveau au magasin.
Dès lors, la promesse d'un renouvellement du jeu suscitée par cet achat va venir parasiter notre expérience : c'est pas mal, mais vivement le prochain, nous dirons nous alors. Mais pour cela, il faut attendre d'avoir un peu d'argent et de retourner au magasin.
Pour ne pas se ruiner en jeux, on passe par le gravage. Catastrophe ! Tout les jeux de monde sont maintenant à notre portée. Ce qui devrait être une fête tourne au vinaigre, l’instantanéité du passage au prochain jeu nous prive de tout plaisir provoqué par le domptage de notre loisir favoris.
J'ai ressenti le même malaise avec les films, alors que j'ai vu au moins deux fois chacun de mes films en DVD et autre, je me retrouve souvent incapable d'arriver au bout d'un film en streaming, ou téléchargé.
Plus grave, je me retrouve souvent idiot, assis dans mon fauteuil, au milieu de ma collection grandissante, à ne pas savoir auquel de mes jeux, si ardemment désiré plus tot, je vais m'attaquer. Bien souvent, je me relance dans un classique que je connais par coeur.
Des réactions ou explications de votre part là dessus ?
Moi je vais me coucher
J'ai pourtant été personnellement confronté à un problème, ou plutot à un cas curieux depuis quelques année, depuis que le téléchargement domestique existe plus précisément.
Prenons un cas concret : j'ai une Xbox 360 et un seul jeu (que je n'ai pas choisit), et pas les moyens d'en prendre un autre. J'y joue à fond, le finis à 100%, me lance des minis défis, etc.
Admettons maintenant que je puisse en prendre un nouveau au magasin.
Dès lors, la promesse d'un renouvellement du jeu suscitée par cet achat va venir parasiter notre expérience : c'est pas mal, mais vivement le prochain, nous dirons nous alors. Mais pour cela, il faut attendre d'avoir un peu d'argent et de retourner au magasin.
Pour ne pas se ruiner en jeux, on passe par le gravage. Catastrophe ! Tout les jeux de monde sont maintenant à notre portée. Ce qui devrait être une fête tourne au vinaigre, l’instantanéité du passage au prochain jeu nous prive de tout plaisir provoqué par le domptage de notre loisir favoris.
J'ai ressenti le même malaise avec les films, alors que j'ai vu au moins deux fois chacun de mes films en DVD et autre, je me retrouve souvent incapable d'arriver au bout d'un film en streaming, ou téléchargé.
Plus grave, je me retrouve souvent idiot, assis dans mon fauteuil, au milieu de ma collection grandissante, à ne pas savoir auquel de mes jeux, si ardemment désiré plus tot, je vais m'attaquer. Bien souvent, je me relance dans un classique que je connais par coeur.
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Jon- Infirmier
- Nombre de messages : 4047
Date d'inscription : 14/09/2009
Re: Le paradoxe de l'abondance
Tout cela est exact et justifie l'importance qu'ont à nos yeux les jeux que nous avions "à l'époque" s'agissant de retro gaming (8-16bits), nous n'avons pas du tout le même rapport avec ces jeux, qui s'ils étaient difficiles, ne nous permettaient pas toujours de faire du zapping comme maintenant : on devait se débrouiller avec.
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Plus on collectionne moins on joue, je m'en suis rendu compte quand je faisais le full set snes, je passais mon temps sur ebay et sur les forums à guetter les jeux, quand je recevais les jeux généralement en lot, je les testais et les rangeais la plupart du temps, faut dire aussi qu'il y avait pas mal de daubes.
Re: Le paradoxe de l'abondance
Ce qui devrait être une fête tourne au vinaigre, l’instantanéité du
passage au prochain jeu nous prive de tout plaisir provoqué par le
domptage de notre loisir favoris.
je sais qu'il y a des temps que les gens de vingt ans ne peuvent pas connaitre , mais perso a l'époque atari 8bits et c64 , c'etait comme ca , et meme si j'avais une chiée de jeux , des centaines et que je les finissait pas tous , je me remémore cette periode comme excellente . Pas eu de coup de blous ou de désintérêt par le trop plein ...
Mais quand j'étais a ma période sfc/md, il est évident qu'avec les peu de sous que je gagnais, je finissait chaque jeu et c'était plus gratifiant ...
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Je pense personellement qu'avoir "beaucoup" de jeu permet au contraire de ne pas s'attarder sur ceux qui nous plaisent moins.
Effectivement si je n'ai qu'un jeu, et qu'il est très moyen, je n'ai pas le choix. Je dois jouer avec celui là. Par contre si j'en ai tout un tas d'autres, je zappe et je passe à autre chose.
Cette réflexion est valable aussi pour le prix. Je n'ai pas de problème à ne pas, ou peu, jouer avec un jeu payé 3€. Avec un jeu à 70€ ça me semble plus complexe. D'ailleurs quand je mets un peu d'argent dans un jeu (disons 20€) c'est en général avec la certitude que je vais beaucoup y jouer.
L'intérêt est aussi dans le fait de pouvoir jouer à des jeux qui n'aurait pas eu notre priorité. S'il ne doit y en avoir q'un alors je prendrais le block buster, celui qui reçoit les meilleures critiques. Mais puisque j'ai "beaucoup" de jeux, alors au milieu de tout cela il y aussi ceux qui finalement valaient largement le coup d'oeil et qui valent sans problème leurs 3€
Effectivement si je n'ai qu'un jeu, et qu'il est très moyen, je n'ai pas le choix. Je dois jouer avec celui là. Par contre si j'en ai tout un tas d'autres, je zappe et je passe à autre chose.
Cette réflexion est valable aussi pour le prix. Je n'ai pas de problème à ne pas, ou peu, jouer avec un jeu payé 3€. Avec un jeu à 70€ ça me semble plus complexe. D'ailleurs quand je mets un peu d'argent dans un jeu (disons 20€) c'est en général avec la certitude que je vais beaucoup y jouer.
L'intérêt est aussi dans le fait de pouvoir jouer à des jeux qui n'aurait pas eu notre priorité. S'il ne doit y en avoir q'un alors je prendrais le block buster, celui qui reçoit les meilleures critiques. Mais puisque j'ai "beaucoup" de jeux, alors au milieu de tout cela il y aussi ceux qui finalement valaient largement le coup d'oeil et qui valent sans problème leurs 3€
CTJ- Infirmier
- Nombre de messages : 3182
Age : 41
Localisation : ??!!
Date d'inscription : 04/08/2009
Re: Le paradoxe de l'abondance
C'est vrai, on peut mieux affiner, le piège étant de ranger et ne jamais ressortir pour faire une belle vitrine ou une belle étagère/bibliothèque, sans jouer vraiment. ^^
Mine de rien, ça prend du temps. :)
Mine de rien, ça prend du temps. :)
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Pour l'aspect pécuniaire, toute proportion gardée, c'est pour cela que l'on paye une séance de psychanalyse: c'est un contrat que tu passes avec toi-même, tu as payé donc tu y vas, c’est un engagement qui fait que la séance sera profitable et pas prise par dessus la jambe, "il faut que ça vaille le coup".
Donc, lorsque tu achètes un jeu vidéo, de la même manière, tu engages quelque chose de toi pour le jeu, donc tu noues une sorte de pacte, de contrat moral avec lui: payer pour rien, c'est injuste, donc en jouant tu te rends toi-même justice en faisant en sorte que l'argent n'ait pas été gaspillé.
Pour ce qui concerne l'abondance qui ruine le plaisir de jeu, c'est souvent parce que celle-ci tue le désir et dilue la concentration.
Quand on était môme, à moins d'avoir été gâtés-pourris, on rêvait tellement longtemps à l'avance d'un jeu que lorsqu'enfin on l'obtenait, on vivait encore pendant plusieurs mois sur le désir de ce jeu, parce que le désir, sauf exception (je sens venir les blagues), ça ne se tue pas facilement, souvent ça s'estompe avec du temps, pas mal de temps.
Donc, lorsque tu achètes un jeu vidéo, de la même manière, tu engages quelque chose de toi pour le jeu, donc tu noues une sorte de pacte, de contrat moral avec lui: payer pour rien, c'est injuste, donc en jouant tu te rends toi-même justice en faisant en sorte que l'argent n'ait pas été gaspillé.
Pour ce qui concerne l'abondance qui ruine le plaisir de jeu, c'est souvent parce que celle-ci tue le désir et dilue la concentration.
Quand on était môme, à moins d'avoir été gâtés-pourris, on rêvait tellement longtemps à l'avance d'un jeu que lorsqu'enfin on l'obtenait, on vivait encore pendant plusieurs mois sur le désir de ce jeu, parce que le désir, sauf exception (je sens venir les blagues), ça ne se tue pas facilement, souvent ça s'estompe avec du temps, pas mal de temps.
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Jon a écrit:
J'ai ressenti le même malaise avec les films, alors que j'ai vu au moins deux fois chacun de mes films en DVD et autre, je me retrouve souvent incapable d'arriver au bout d'un film en streaming, ou téléchargé.
Plus grave, je me retrouve souvent idiot, assis dans mon fauteuil, au milieu de ma collection grandissante, à ne pas savoir auquel de mes jeux, si ardemment désiré plus tot, je vais m'attaquer. Bien souvent, je me relance dans un classique que je connais par coeur.
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Moi je vais me coucher
Il m'arrive exactement la même chose avec tous mes jeux "récents" ( jeux à partir de 98 environ )... Il y en a beaucoup que je veux faire et je n'arrive pas à dépasser les débuts... Mon envie de les terminer est tellement grande que je redémarre le jeu pour X raison que je ne connais pas moi même... Peut-être la peur d'être déçu par le jeu et de me dire que l'ayant terminé, je sais à l'avance ce qui m'attend... Je rejoue donc souvent aux mêmes, je passe à d'autres pour calmer mon énervement et je tourne en rond depuis des années si bien que je me retrouve le plus souvent sur le net et sur les forums... Pour ce qui est des films, je n'ai pas ce problème... Je le regarde du début à la fin... Finalement, pour ce qui est des jeux, c'est comme si je ne me sentais jamais à la hauteur...
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Rien de bien surprenant, je tourne également souvent en rond devant mes jeux PS3 et X360, je regarde 10 minutes les boites, l'air idiot, et finalement je n'en sort aucun, et je rejoue à Galaga ou Pooyan...
Le docteur est aussi dingue que vous !
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Re: Le paradoxe de l'abondance
Ha cool, ça me le fait aussi, mais je finis sur Gamopat ! :lol:
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Plus j'ai des jeux, moins j'y joue :/
PrimeviL- Infirmier
- Nombre de messages : 4428
Age : 50
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 02/08/2010
Re: Le paradoxe de l'abondance
J'ai passé un temps ou je téléchargeais beaucoup.....pourquoi ? Rien !
Je ne regardais jamais les films, ou sautait les passages chiants. ( donc le film n'a plus d'intérêt ).
Après pour les jeux vidéos, je joue peu, mais pas moins que j'aurai voulu y toucher, ça me suffit !
La personne est importante dans ce débat.
Je ne regardais jamais les films, ou sautait les passages chiants. ( donc le film n'a plus d'intérêt ).
Après pour les jeux vidéos, je joue peu, mais pas moins que j'aurai voulu y toucher, ça me suffit !
La personne est importante dans ce débat.
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Je suis d'accord avec ta reflexion très intéressante, Jon
j'ai eu pareil avec la musique, je me suis mis a en ecouter beaucoup moins a partir du moment où elle était à portée de clic de manière illimitée. Car l'attente, les conseils de potes, la recherche personnelle, etc tout ça crée le désir. J'achète souvent des jeux en me disant que j'y jouerai plus tard quand j'aurai envie. Et souvent, je.me retrouve a pas savoir quoi jouer.
Avec l'emulation j'ai plein de jeux, et je m'y perd, mais le jour ou quelqu'un.me parle d'un jeu, j'ai grand plaisir a m'y essayer.
c'est aussi pour cela que je kiffe le concours de scoring, car ça me "force" a jouer a des jeux très bons auxquels j'ai pu passer a côté. donc venez participer :)
et en vieillissant, on manque aussi de temps, et on devient nostalgiques de ces moments passé où l'on découvrait tout, et pas des galères de la vie a s'occuper
j'ai eu pareil avec la musique, je me suis mis a en ecouter beaucoup moins a partir du moment où elle était à portée de clic de manière illimitée. Car l'attente, les conseils de potes, la recherche personnelle, etc tout ça crée le désir. J'achète souvent des jeux en me disant que j'y jouerai plus tard quand j'aurai envie. Et souvent, je.me retrouve a pas savoir quoi jouer.
Avec l'emulation j'ai plein de jeux, et je m'y perd, mais le jour ou quelqu'un.me parle d'un jeu, j'ai grand plaisir a m'y essayer.
c'est aussi pour cela que je kiffe le concours de scoring, car ça me "force" a jouer a des jeux très bons auxquels j'ai pu passer a côté. donc venez participer :)
et en vieillissant, on manque aussi de temps, et on devient nostalgiques de ces moments passé où l'on découvrait tout, et pas des galères de la vie a s'occuper
Re: Le paradoxe de l'abondance
l'essence même du jeu vidéo c'est le jeu, la compétition, et donc le scoring. Ces jeux sont immortels.
Dans 100 ans on jouera encore à Galaga, mais plus personne ne jouera à Gears of War ou Uncharted qui ne sont que des films interactifs.
Dans 100 ans on jouera encore à Galaga, mais plus personne ne jouera à Gears of War ou Uncharted qui ne sont que des films interactifs.
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Re: Le paradoxe de l'abondance
drfloyd a écrit:l'essence même du jeu vidéo c'est le jeu, la compétition, et donc le scoring. Ces jeux sont immortels.
Dans 100 ans on jouera encore à Galaga, mais plus personne ne jouera à Gears of War ou Uncharted qui ne sont que des films interactifs.
tout a fait d'accord ...
mais aussi il est plus facile de lancer et sombrer (dans le sens s'adonner à) dans un galaga ... que devoir comprendre la maniabilité d'un uncharted qui te fait des cut-scenes toutes les 30 s et que tu t'emmerdes a mort ...
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Moi, j'ai ressenti ce dont Jon parle quand j'ai acheté un linker pour ma ds lite (l'un des premiers linker sortis, c'était en 2007 je crois).
J'était tout content au début et j'ai du télécharger 20 jeux d'un coup...
Au final, je sais même pas si j'ai fini un jeu... peut être 1 ou 2.
Je survolais tous les jeux, à la moindre difficulté, je passais à un autre jeu. Ca a finit par me lasser rapidement.
Le même sentiment que quand je faisait des codes dans Gta : ça tue le plaisir.
Depuis, je me procure les jeux au compte goutte. De toute façon, la principale erreur est de tout vouloir en une fois en se disant "tiens, je vais le prendre au cas où, ce jeu là aussi m'a lair bien".
Bref, c'est un peu comme les bonbons en final. Quand j'étais petit, mes parents m'en donnaient rarement et j'en voulais toujours plus.
Une fois que j'ai pu m'en procurer beaucoup, j'ai été ecoeuré.
Ca doit pas être si simple que ça d'être riche... lol.
J'était tout content au début et j'ai du télécharger 20 jeux d'un coup...
Au final, je sais même pas si j'ai fini un jeu... peut être 1 ou 2.
Je survolais tous les jeux, à la moindre difficulté, je passais à un autre jeu. Ca a finit par me lasser rapidement.
Le même sentiment que quand je faisait des codes dans Gta : ça tue le plaisir.
Depuis, je me procure les jeux au compte goutte. De toute façon, la principale erreur est de tout vouloir en une fois en se disant "tiens, je vais le prendre au cas où, ce jeu là aussi m'a lair bien".
Bref, c'est un peu comme les bonbons en final. Quand j'étais petit, mes parents m'en donnaient rarement et j'en voulais toujours plus.
Une fois que j'ai pu m'en procurer beaucoup, j'ai été ecoeuré.
Ca doit pas être si simple que ça d'être riche... lol.
gigoutou- Patient incurable
- Nombre de messages : 1545
Age : 33
Date d'inscription : 13/04/2010
Re: Le paradoxe de l'abondance
J'ai fait quelques petites recherches (le phénomène est connu depuis bien longtemps en psychanalyse), j'en ai tiré un fait intéressant, les artistes ont en effet su tirer profit par effet inverse dans de nombreuses matières, en littérature par exemple, où l'on rencontre les figures de styles, les textes rythmés ou encore les aikus japonais pour ne citer qu'eux.
Sans contrainte, il aurait été impossible d'arriver à un résultat aussi satisfaisant (pour l'auteur et son destinataire). Il en va de même en peinture et en musique, les possibilité sont infinis, mais si on se met pas de mur, on arrive pas à en profiter.
En fait, c'est que fait Psyho avec son one life gaming, il a tout compris !
Sans contrainte, il aurait été impossible d'arriver à un résultat aussi satisfaisant (pour l'auteur et son destinataire). Il en va de même en peinture et en musique, les possibilité sont infinis, mais si on se met pas de mur, on arrive pas à en profiter.
En fait, c'est que fait Psyho avec son one life gaming, il a tout compris !
Jon- Infirmier
- Nombre de messages : 4047
Date d'inscription : 14/09/2009
Re: Le paradoxe de l'abondance
il en va de meme pour la thune ... si on peut tout s'acheter , ca devient lassant ...
j'aimerai bien etre blasé en tout moa 8)
j'aimerai bien etre blasé en tout moa 8)
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
BigB a écrit:il en va de meme pour la thune ... si on peut tout s'acheter , ca devient lassant ...
j'aimerai bien etre blasé en tout moa 8)
Et après tu va être trop malheureux comme dans un film de Coppola et te suicider de bonheur :O
Jon- Infirmier
- Nombre de messages : 4047
Date d'inscription : 14/09/2009
Re: Le paradoxe de l'abondance
je le sais et je te +100 !Jon a écrit:
Et après tu va être trop malheureux comme dans un film de Coppola et te suicider de bonheur :O
Invité- Invité
Re: Le paradoxe de l'abondance
Lorsque j'etais gamin , je n'avais pas les moyens de m'acheter beaucoup de jeux. Donc c'etait à mon anniversaire , fête , ou bien lorsque j'avais assez économisé pour m'en payer un. Du coup je prenais un plaisir de terminer mes jeux plusieurs fois en attendant d'en avoir un autre. Je savais apprecier le peu que j'avais . Maintenant que tout est accessible en etant adulte , je peux m'acheter autant que je le souhaite dans la limite de mon salaire evidemment. Du coup j'ai basculé progressivement dans la pathologie de collectionnite aigüe. En effet je ne joue quasiment plus aux jeux que j'achete. C'est plus le plaisir d'avoir une belle collection , de me rememorer un autre moment lointain de ma vie de gamin insouciant.
Et avec les recentes consoles , je trouve que mon interet pour les jeux video s'estompe. En fait c'est la generation actuelle de jeux et consoles qui me donnent la gerbe. Je m'y retrouve plus que ce soit en qualite ou en bonne experience de gaming. Aucun jeu de cette gen' m'a marqué , j'en suis même dégoûté. Tout ce genre de titre comme Gears of war,Uncharted,Assassin.creed , Call off etc , je trouve ca moche et ininteressant,insipide.
Je continue cependant à jouer sur pc ou à des titres classiques retros. Mais 90% des jeux que je me procure actuellement , je n'y joue pas. Je n'ai pas cette volonté de plonger dans ces jeux comme lorsque j'etais un mioche.
Et avec les recentes consoles , je trouve que mon interet pour les jeux video s'estompe. En fait c'est la generation actuelle de jeux et consoles qui me donnent la gerbe. Je m'y retrouve plus que ce soit en qualite ou en bonne experience de gaming. Aucun jeu de cette gen' m'a marqué , j'en suis même dégoûté. Tout ce genre de titre comme Gears of war,Uncharted,Assassin.creed , Call off etc , je trouve ca moche et ininteressant,insipide.
Je continue cependant à jouer sur pc ou à des titres classiques retros. Mais 90% des jeux que je me procure actuellement , je n'y joue pas. Je n'ai pas cette volonté de plonger dans ces jeux comme lorsque j'etais un mioche.
Re: Le paradoxe de l'abondance
Intéressant vos réflexions.
J'ajouterai à mon premier post que ces titres que j'ai et auxquels je n'ai pas encore joué, je serais bien embêté de ne pas les avoir.
Car là, si je veux y jouer je peux. Ce serait embêtant que je veuille y jouer et que je ne puisse pas
J'ajouterai à mon premier post que ces titres que j'ai et auxquels je n'ai pas encore joué, je serais bien embêté de ne pas les avoir.
Car là, si je veux y jouer je peux. Ce serait embêtant que je veuille y jouer et que je ne puisse pas
CTJ- Infirmier
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Date d'inscription : 04/08/2009
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