TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
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TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
CASTLEVANIA: ORDER OF ECCLESIA
Editeur: Konami
Developpeur: Konami
Support: Nintendo DS
Année: 23 octobre 2008(Japon), 21 octobre 2008 (US) et début 2009 (Europe)
De même que la GBA à son époque, la DS vient d’hériter d’un troisième épisode d’une des séries phares de Konami, en attendant (l’effrayant) Judgment sur Wii. C’est ainsi que deux ans après Portrait of Ruin, Order of Ecclesia débarque sur la portable de Nintendo. A chaque nouvel épisode, le développeur s’efforce d’apporter des nouveautés notamment au niveau du gameplay, qu’en est-il de ce nouvel opus ?
L’action du titre se situe au XIXe siècle. Le clan des Belmont, famille luttant contre Dracula depuis des centaines d’années, a mystérieusement disparu. Ainsi, pour lutter contre le mal qui revient toujours, différents ordres se sont formés. Parmi ces derniers, le seul qui a prouvé sa force, l’ordre d’Ecclesia a mis au point un glyphe (représentation graphique, ici, c’est la représentation de l’arme sous forme d’un tatouage magique) nommé Dominus (censé remplacer le fouet "Vampire Killer") et est capable de vaincre le « saigneur » du mal. Pour disposer de cette arme, il faut un élu qui lors d’un rituel reçoit son pouvoir. Et devinez quoi? Cet élu, c'est vous!!! La protagoniste (oui, une femme!!!) se nomme Shanoa. Seulement, pendant la cérémonie procédée par votre maître Barlowe(dur à porter comme nom), son autre disciple, Albus intervient et dans une rage folle s’empare du glyphe sacré avant de s’enfuir. En fait, ce dernier est jaloux, car il aurait dû être l'élu à votre place. Cette interruption fait perdre la mémoire à Shanoa qui tombe dans les pommes. Néanmoins,après une année, il lui faudra retrouver Albus et lui arracher Dominus. Une course poursuite dans la région s’engage alors…
Le premier boss du jeu ne devrait pas vous poser trop de difficultés...
Le déroulement du jeu suit la mode imposée par Symphony of the Night, à savoir se balader dans des niveaux au sein d’une carte, avec plusieurs chemins possibles, en traversant des salles où l’on peut revenir sans problème, jusqu’à un Boss qui une fois battu libère la suite de la progression et permet de temps en temps l’accès à un objet ou un pouvoir clé qui va débloquer un chemin inaccessible auparavant. Une fois tous les endroits visités, on arrive à la fin du jeu à 100%. C’est donc le 7e (9e si on compte les deux opus 3D sur PS2) jeu à exploiter ce système et pour donner une idée d’ « évolution » au concept, on ne restera pas dans un seul et même château. Ainsi , l’aventure se situera ici sur un atlas où au fur et à mesure de la quête, de nouveaux endroits se débloqueront (un peu à la Curse of Darkness) . On aura donc l’occasion de visiter des grottes, des manoirs, un phare, et divers autres lieux inhospitaliés jusqu’au château de Dracula. Bien entendu, les salles de sauvegarde sont toujours présentes et presque chaque niveau en dispose d’au moins une (sauf quand ils sont trop courts). On peut également toujours se téléporter, via des salles prévues à cet effet. Néanmoins, seules les salles au sein d’un même niveau sont connectées entre elles, ainsi il sera impossible de passer directement du château de Dracula à la grotte des Squelettes par le biais des salles de téléportation . Il y a aussi un village dans lequel on arrivera assez vite dans l’histoire. Forcément, les habitués de la série penseront à Castlevania 2 : Simon’s Quest sur Nes. Il faudra retrouver tous les habitants de ce dernier qui ont été enlevés et dispersés dans la région. Ils ont chacun des habiletés qui vous aideront dans votre quête : vendeur d’items, forgeur d’armures, cuisinier, tailleuse (seulement de vêtements)etc. Pour ce faire, il faudra effectuer les missions qu’ils vous proposeront. En effet, cela vous permettra d’obtenir des équipements plus puissants qu’il faudra payer au magasin et à un certain moment du jeu, ça se révèlera plus que nécessaire. Les quêtes ne sont pas vraiment compliquées, le forgeur d’armures vous demandera par exemple de chercher du minerai que l’on trouve dans les coffres des différents endroits que l’on visite ou sur les monstres que l’on tue. Si vous réussissez à faire toutes les quêtes de tous les habitants, vous obtiendrez une petite surprise de la part du chef du village.
Passons maintenant au système. Dès le début du jeu, la jeune femme apprend lors d’un tutorial dirigé par son maître, comment affecter les glyphes et les utiliser. Il faudra vite s’habituer, car ces tatouages magiques seront vos pouvoirs. Il vous est possible d’en affecter trois en même temps sur votre personnage. Deux glyphes seront attachés aux boutons X et Y, pour les attaques. Il y en a de différentes sortes : épées, lances, haches, couteaux, magies (ténèbres, lumière, feu, glace, etc). On a la possibilité de les utiliser en même temps pour lâcher des gros combos et terrasser les ennemis plus rapidement. Par exemple, si vous portez un glyphe épée et un glyphe lance, en appuyant sur les deux boutons en même temps, Shanoa portera un coup de chaque arme en même temps faisant deux fois plus mal aux adversaires (car ils se prendront les dommages de l’épée ajoutés à ceux de la lance). La dernière catégorie de glyphe que l’on peut porter et que l’on associe au bouton R, sert à invoquer des « Familiars » (des monstres qui vous accompagnent et qui attaquent les ennemis présents à l’écran), à se transformer (par exemple, avec le Glyphe Machina, on se transforme en robot, ce qui permet de détruire les piques sans prendre de dommages), à augmenter nos caractéristiques (l’intelligence, la force, la défense, la chance, etc), et également à utiliser des nouvelles compétences, comme le fait de pouvoir s’envoler ou encore de passer à travers certains murs, etc, ce sont les glyphes de soutien… Bref, il y en a beaucoup ce qui donne bon nombre de combinaisons possibles pour progresser dans le jeu. Pour obtenir de nouveaux pouvoirs, il vous suffit d’absorber ces fameux glyphes (en appuyant sur la touche « HAUT » de la croix multidirectionnelle) que vous trouverez soit dans la progression normale du jeu, soit sur certain ennemis ou encore dans des statues situées dans de zones de prime abord inaccessibles ou encore dans des salles cachées.A noter qu’ils ont un système de levelling assez particulier. En effet, lorsque vous accédez dans le menu, vous verrez en bas à droite de l’écran, des symboles représentant l’élément auquel est lié le glyphe , à côté de ces symboles, des chiffres sont notés et évoluent durant la partie. Ce sont des points. Plus ils augmentent et plus le glyphe devient puissant. Pour gagner des points, il y a deux manières : tuer des ennemis en utilisant bien entendu l’arme que vous voulez rendre plus puissante ou encore aspirer les glyphes que vous obtenez de temps en temps en terrassant vos adversaires. Cette dernière méthode a l’avantage d’attribuer des points à toutes vos sortes de glyphes en même temps.
L'invocation des Medusas pourra s'avérer fort utile pour vous protéger des ennemis volants.
A part cela, on dispose d’une barre de vie qui une fois à zéro est synonyme de Game Over, une barre de points magiques et une barre de cœurs. Toutes les attaques (même les coups normaux avec une épée ou un arc)se font par le biais des glyphes qui utilisent les points magiques. Oui, vous avez bien compris, si cette dernière tombe à zéro, alors vous ne pourrez plus attaquer. Néanmoins, la barre se restaure très vite, il suffit d’attendre quelques secondes qui seront parfois un peu trop longues face à un ennemi coriace. Les cœurs servent ici à utiliser une grosse attaque lancée à l’aide d’un glyphe en pressant le bouton « haut » de la manette multidirectionnelle et celui représentant le pouvoir que l’on souhaite utiliser (donc X ou Y), là encore les possibilités sont nombreuses, à noter qu’il est possible d’associer deux fois le même pouvoir (et ce, même si vous ne l’avez absorbé qu’une seule fois) en même temps, rendant alors cette « furie » encore plus puissante. Le système d’expérience des autres opus est maintenu et à chaque fois que l’on tue des ennemis, on amasse des points d’expériences qui font passer au niveau supérieur, ce qui booste les différentes capacités du perso (HP, MP, force, constitution, esprit, etc). Il est également possible d’équiper Shanoa avec des chapeaux ou des casques, des armures ou des robes, des bottes ou des chaussures, ainsi que des anneaux. Chaque pièce d’équipement peut améliorer vos statistiques ou apporter certains effets bénéfiques comme la possibilité de gagner plus d’argent, de marcher plus vite…
Moi aussi, je t'aime!
Techniquement, le jeu est très joli, la DS est bien exploitée. Les décors assez variés sont bien retranscrits et le nouveau style graphique a mis les mangas de côté pour aborder quelque chose de plus réaliste qui colle finalement davantage à l’image d’un Castlevania. Le jeu est fluide. Certains ennemis en mourant ont également droit à des animations très sympathiques (il n’y a qu’à voir Frankenstein lorsqu’il s’écroule).
Les musiques sont un des points forts du jeu. On aurait pu reprocher à Portrait of Ruin ou Dawn of Sorrow des musiques trop banales. Cet opus récupère une bande sonore de haut vol. De plus, au cours du jeu, lors de missions avec un certain villageois, il est possible de récupérer des pistes MIDI issues des épisodes Nes, ce qui ajoute un fun incontestable pour les fans de la série.
Pour les fans du stylet, mauvaise nouvelle: ce titre ne se joue qu'avec les boutons. La maniabilité peut se révéler déconcertante, car le bouton A ne sert pas à grand-chose. Néanmoins, le jeu répond très bien. Shanoa peut sauter (B), faire des glissades (Bas et B) ou encore effectuer un saut périlleux arrière (L) pour éviter les attaques. Au début, on peut se retrouver gêner avec les glyphes d’attaques situés sur les boutons Y et X (surtout X) en fait, car sauter et frapper avec X n’est pas quelque chose auquel nous avait habitué la série. Néanmoins, ça vient assez vite.
Passons maintenant à un des gros points forts du jeu, la difficulté. Order of Ecclesia est loin d’être simple, les Game Over peuvent facilement s’accumuler. Ici, pas question de bourriner, notamment contre les boss qui peuvent tuer les plus imprudents en quatre ou cinq coups, alors qu’il en faudra plusieurs dizaines pour les tuer. Pour défaire chaque boss, il existe des techniques qu’il faudra mettre au point en associant les bons glyphes, mais aussi en retenant le panel d’attaque de l’ennemi. En gros, il est mieux d’esquiver et de frapper au bon moment plutôt que d’essayer d’enchaîner le vilain à tue-tête, car ces derniers sont très endurants. Autre détail fort sympathique, le décor pourra de temps en temps servir d’arme contre le boss, ce qui rendra ces combats un peu plus techniques et moins monotones. Bref les développeurs se sont foulés pour imaginer des combats intéressants, parfois frustrants (à moins d’un bon levelling) et ce n’est pas sans une certaine appréhension que vous franchirez la porte de leurs repaires. La clé de ce jeu réside sans nul doute possible dans le système des glyphes qui, une fois bien acquis, vous permettra de progresser plus aisément.
Enfin, la durée de vie est très bonne, pour tout finir à 100%, il faudra compter une bonne vingtaine d’heures sans oublier les deux fins différentes, toutes les quêtes, les modes additionnels, comme le maintenant traditionnel Boss Rush Mode (où on doit enchaîner tous les chefs de niveaux à la suite dans un temps record), la possibilité de refaire le jeu en mode difficile, puis en mode extrême, mais également avec d’autres persos. Un mode WiFi est également présent. Dans ce dernier, on pourra notamment acheter et vendre des équipements aux autres joueurs.
Une villageoise à délivrer! C'est la tailleuse...de bijoux!!!
SCENARIO: Un effort a été fait pour apporter de la crédibilité dans la trame de la série. Les Belmont et le Vampire Killer disparu, un ordre et une nouvelle arme fait face à Dracula. Cependant, l’histoire au sein du jeu et ses rebondissements sont un peu trop prévisibles, on peut deviner aisément comment tout cela va finir… A ajouter des dialogues qui parfois frôlent le ridicule faisant perdre un peu de crédibilité à l'ambiance.
REALISATION: Très bonne, Konami n’en est pas à son premier fait d’arme et ça se voit. Le jeu est beau et fluide. Le nouveau style graphique lui apporte plus de crédibilité au sein de la série.
MUSIQUES: Enfin un nouveau Castlevania 2D avec de grandes musiques. Même s’il demeure certaines irrégularités, l’ensemble est tout de même de très bonne facture et ces petites pistes MIDI issues des versions NES sont un plus indéniable. Pour les bruitages, ils sont très bons, surtout les voix japonaises (on a le choix entre les voix anglaises et nippones).
MANIABILITE: Excellente, même si elle peut nécessiter un petit temps d’adaptation. Il vous arrivera peut-être parfois de lancer une furie alors que vous ne souhaitiez qu’attaquer normalement, parce que votre doigt touchera un peu le bouton « haut » de la manette. Rien de bien grave cependant, Shanoa dispose d’un bon panel d’actions de base.
DUREE DE VIE: Elle est très bonne, l’aventure est assez longue et est bourrée de quêtes annexes. La présence d’autres modes est également un gros plus. Enfin, la difficulté pourra ralentir le joueurs qui ne ont pas trop habitués à la série.
Même si ce troisième épisode sur DS n’est dans le fond qu’un énième clone de Symphony of the Night, il s’en sort bien mieux que ces deux prédécesseurs : le fait de s’aventurer dans les divers niveaux présents sur l’atlas, le système de glyphes (qui pourra évoquer au fans les âmes d’Aria/Dawn of Sorrow ou encore les cartes de Circle of the Moon), les différentes missions et surtout la difficulté (voire même l’originalité pour certains)des boss donnent de l’intérêt à ce jeu. Bref, on sent qu’il y a eu quand-même un certain travail de la part de Konami pour justifier ce nouveau titre. Pour les fans de jeux de plateformes/action qui recherchent du challenge, alors jetez-vous dessus les yeux fermés, c’est une valeur sûre.
5,5/6 SUPPOS.
Editeur: Konami
Developpeur: Konami
Support: Nintendo DS
Année: 23 octobre 2008(Japon), 21 octobre 2008 (US) et début 2009 (Europe)
De même que la GBA à son époque, la DS vient d’hériter d’un troisième épisode d’une des séries phares de Konami, en attendant (l’effrayant) Judgment sur Wii. C’est ainsi que deux ans après Portrait of Ruin, Order of Ecclesia débarque sur la portable de Nintendo. A chaque nouvel épisode, le développeur s’efforce d’apporter des nouveautés notamment au niveau du gameplay, qu’en est-il de ce nouvel opus ?
L’action du titre se situe au XIXe siècle. Le clan des Belmont, famille luttant contre Dracula depuis des centaines d’années, a mystérieusement disparu. Ainsi, pour lutter contre le mal qui revient toujours, différents ordres se sont formés. Parmi ces derniers, le seul qui a prouvé sa force, l’ordre d’Ecclesia a mis au point un glyphe (représentation graphique, ici, c’est la représentation de l’arme sous forme d’un tatouage magique) nommé Dominus (censé remplacer le fouet "Vampire Killer") et est capable de vaincre le « saigneur » du mal. Pour disposer de cette arme, il faut un élu qui lors d’un rituel reçoit son pouvoir. Et devinez quoi? Cet élu, c'est vous!!! La protagoniste (oui, une femme!!!) se nomme Shanoa. Seulement, pendant la cérémonie procédée par votre maître Barlowe(dur à porter comme nom), son autre disciple, Albus intervient et dans une rage folle s’empare du glyphe sacré avant de s’enfuir. En fait, ce dernier est jaloux, car il aurait dû être l'élu à votre place. Cette interruption fait perdre la mémoire à Shanoa qui tombe dans les pommes. Néanmoins,après une année, il lui faudra retrouver Albus et lui arracher Dominus. Une course poursuite dans la région s’engage alors…
Le premier boss du jeu ne devrait pas vous poser trop de difficultés...
Le déroulement du jeu suit la mode imposée par Symphony of the Night, à savoir se balader dans des niveaux au sein d’une carte, avec plusieurs chemins possibles, en traversant des salles où l’on peut revenir sans problème, jusqu’à un Boss qui une fois battu libère la suite de la progression et permet de temps en temps l’accès à un objet ou un pouvoir clé qui va débloquer un chemin inaccessible auparavant. Une fois tous les endroits visités, on arrive à la fin du jeu à 100%. C’est donc le 7e (9e si on compte les deux opus 3D sur PS2) jeu à exploiter ce système et pour donner une idée d’ « évolution » au concept, on ne restera pas dans un seul et même château. Ainsi , l’aventure se situera ici sur un atlas où au fur et à mesure de la quête, de nouveaux endroits se débloqueront (un peu à la Curse of Darkness) . On aura donc l’occasion de visiter des grottes, des manoirs, un phare, et divers autres lieux inhospitaliés jusqu’au château de Dracula. Bien entendu, les salles de sauvegarde sont toujours présentes et presque chaque niveau en dispose d’au moins une (sauf quand ils sont trop courts). On peut également toujours se téléporter, via des salles prévues à cet effet. Néanmoins, seules les salles au sein d’un même niveau sont connectées entre elles, ainsi il sera impossible de passer directement du château de Dracula à la grotte des Squelettes par le biais des salles de téléportation . Il y a aussi un village dans lequel on arrivera assez vite dans l’histoire. Forcément, les habitués de la série penseront à Castlevania 2 : Simon’s Quest sur Nes. Il faudra retrouver tous les habitants de ce dernier qui ont été enlevés et dispersés dans la région. Ils ont chacun des habiletés qui vous aideront dans votre quête : vendeur d’items, forgeur d’armures, cuisinier, tailleuse (seulement de vêtements)etc. Pour ce faire, il faudra effectuer les missions qu’ils vous proposeront. En effet, cela vous permettra d’obtenir des équipements plus puissants qu’il faudra payer au magasin et à un certain moment du jeu, ça se révèlera plus que nécessaire. Les quêtes ne sont pas vraiment compliquées, le forgeur d’armures vous demandera par exemple de chercher du minerai que l’on trouve dans les coffres des différents endroits que l’on visite ou sur les monstres que l’on tue. Si vous réussissez à faire toutes les quêtes de tous les habitants, vous obtiendrez une petite surprise de la part du chef du village.
Passons maintenant au système. Dès le début du jeu, la jeune femme apprend lors d’un tutorial dirigé par son maître, comment affecter les glyphes et les utiliser. Il faudra vite s’habituer, car ces tatouages magiques seront vos pouvoirs. Il vous est possible d’en affecter trois en même temps sur votre personnage. Deux glyphes seront attachés aux boutons X et Y, pour les attaques. Il y en a de différentes sortes : épées, lances, haches, couteaux, magies (ténèbres, lumière, feu, glace, etc). On a la possibilité de les utiliser en même temps pour lâcher des gros combos et terrasser les ennemis plus rapidement. Par exemple, si vous portez un glyphe épée et un glyphe lance, en appuyant sur les deux boutons en même temps, Shanoa portera un coup de chaque arme en même temps faisant deux fois plus mal aux adversaires (car ils se prendront les dommages de l’épée ajoutés à ceux de la lance). La dernière catégorie de glyphe que l’on peut porter et que l’on associe au bouton R, sert à invoquer des « Familiars » (des monstres qui vous accompagnent et qui attaquent les ennemis présents à l’écran), à se transformer (par exemple, avec le Glyphe Machina, on se transforme en robot, ce qui permet de détruire les piques sans prendre de dommages), à augmenter nos caractéristiques (l’intelligence, la force, la défense, la chance, etc), et également à utiliser des nouvelles compétences, comme le fait de pouvoir s’envoler ou encore de passer à travers certains murs, etc, ce sont les glyphes de soutien… Bref, il y en a beaucoup ce qui donne bon nombre de combinaisons possibles pour progresser dans le jeu. Pour obtenir de nouveaux pouvoirs, il vous suffit d’absorber ces fameux glyphes (en appuyant sur la touche « HAUT » de la croix multidirectionnelle) que vous trouverez soit dans la progression normale du jeu, soit sur certain ennemis ou encore dans des statues situées dans de zones de prime abord inaccessibles ou encore dans des salles cachées.A noter qu’ils ont un système de levelling assez particulier. En effet, lorsque vous accédez dans le menu, vous verrez en bas à droite de l’écran, des symboles représentant l’élément auquel est lié le glyphe , à côté de ces symboles, des chiffres sont notés et évoluent durant la partie. Ce sont des points. Plus ils augmentent et plus le glyphe devient puissant. Pour gagner des points, il y a deux manières : tuer des ennemis en utilisant bien entendu l’arme que vous voulez rendre plus puissante ou encore aspirer les glyphes que vous obtenez de temps en temps en terrassant vos adversaires. Cette dernière méthode a l’avantage d’attribuer des points à toutes vos sortes de glyphes en même temps.
L'invocation des Medusas pourra s'avérer fort utile pour vous protéger des ennemis volants.
A part cela, on dispose d’une barre de vie qui une fois à zéro est synonyme de Game Over, une barre de points magiques et une barre de cœurs. Toutes les attaques (même les coups normaux avec une épée ou un arc)se font par le biais des glyphes qui utilisent les points magiques. Oui, vous avez bien compris, si cette dernière tombe à zéro, alors vous ne pourrez plus attaquer. Néanmoins, la barre se restaure très vite, il suffit d’attendre quelques secondes qui seront parfois un peu trop longues face à un ennemi coriace. Les cœurs servent ici à utiliser une grosse attaque lancée à l’aide d’un glyphe en pressant le bouton « haut » de la manette multidirectionnelle et celui représentant le pouvoir que l’on souhaite utiliser (donc X ou Y), là encore les possibilités sont nombreuses, à noter qu’il est possible d’associer deux fois le même pouvoir (et ce, même si vous ne l’avez absorbé qu’une seule fois) en même temps, rendant alors cette « furie » encore plus puissante. Le système d’expérience des autres opus est maintenu et à chaque fois que l’on tue des ennemis, on amasse des points d’expériences qui font passer au niveau supérieur, ce qui booste les différentes capacités du perso (HP, MP, force, constitution, esprit, etc). Il est également possible d’équiper Shanoa avec des chapeaux ou des casques, des armures ou des robes, des bottes ou des chaussures, ainsi que des anneaux. Chaque pièce d’équipement peut améliorer vos statistiques ou apporter certains effets bénéfiques comme la possibilité de gagner plus d’argent, de marcher plus vite…
Moi aussi, je t'aime!
Techniquement, le jeu est très joli, la DS est bien exploitée. Les décors assez variés sont bien retranscrits et le nouveau style graphique a mis les mangas de côté pour aborder quelque chose de plus réaliste qui colle finalement davantage à l’image d’un Castlevania. Le jeu est fluide. Certains ennemis en mourant ont également droit à des animations très sympathiques (il n’y a qu’à voir Frankenstein lorsqu’il s’écroule).
Les musiques sont un des points forts du jeu. On aurait pu reprocher à Portrait of Ruin ou Dawn of Sorrow des musiques trop banales. Cet opus récupère une bande sonore de haut vol. De plus, au cours du jeu, lors de missions avec un certain villageois, il est possible de récupérer des pistes MIDI issues des épisodes Nes, ce qui ajoute un fun incontestable pour les fans de la série.
Pour les fans du stylet, mauvaise nouvelle: ce titre ne se joue qu'avec les boutons. La maniabilité peut se révéler déconcertante, car le bouton A ne sert pas à grand-chose. Néanmoins, le jeu répond très bien. Shanoa peut sauter (B), faire des glissades (Bas et B) ou encore effectuer un saut périlleux arrière (L) pour éviter les attaques. Au début, on peut se retrouver gêner avec les glyphes d’attaques situés sur les boutons Y et X (surtout X) en fait, car sauter et frapper avec X n’est pas quelque chose auquel nous avait habitué la série. Néanmoins, ça vient assez vite.
Passons maintenant à un des gros points forts du jeu, la difficulté. Order of Ecclesia est loin d’être simple, les Game Over peuvent facilement s’accumuler. Ici, pas question de bourriner, notamment contre les boss qui peuvent tuer les plus imprudents en quatre ou cinq coups, alors qu’il en faudra plusieurs dizaines pour les tuer. Pour défaire chaque boss, il existe des techniques qu’il faudra mettre au point en associant les bons glyphes, mais aussi en retenant le panel d’attaque de l’ennemi. En gros, il est mieux d’esquiver et de frapper au bon moment plutôt que d’essayer d’enchaîner le vilain à tue-tête, car ces derniers sont très endurants. Autre détail fort sympathique, le décor pourra de temps en temps servir d’arme contre le boss, ce qui rendra ces combats un peu plus techniques et moins monotones. Bref les développeurs se sont foulés pour imaginer des combats intéressants, parfois frustrants (à moins d’un bon levelling) et ce n’est pas sans une certaine appréhension que vous franchirez la porte de leurs repaires. La clé de ce jeu réside sans nul doute possible dans le système des glyphes qui, une fois bien acquis, vous permettra de progresser plus aisément.
Enfin, la durée de vie est très bonne, pour tout finir à 100%, il faudra compter une bonne vingtaine d’heures sans oublier les deux fins différentes, toutes les quêtes, les modes additionnels, comme le maintenant traditionnel Boss Rush Mode (où on doit enchaîner tous les chefs de niveaux à la suite dans un temps record), la possibilité de refaire le jeu en mode difficile, puis en mode extrême, mais également avec d’autres persos. Un mode WiFi est également présent. Dans ce dernier, on pourra notamment acheter et vendre des équipements aux autres joueurs.
Une villageoise à délivrer! C'est la tailleuse...de bijoux!!!
SCENARIO: Un effort a été fait pour apporter de la crédibilité dans la trame de la série. Les Belmont et le Vampire Killer disparu, un ordre et une nouvelle arme fait face à Dracula. Cependant, l’histoire au sein du jeu et ses rebondissements sont un peu trop prévisibles, on peut deviner aisément comment tout cela va finir… A ajouter des dialogues qui parfois frôlent le ridicule faisant perdre un peu de crédibilité à l'ambiance.
REALISATION: Très bonne, Konami n’en est pas à son premier fait d’arme et ça se voit. Le jeu est beau et fluide. Le nouveau style graphique lui apporte plus de crédibilité au sein de la série.
MUSIQUES: Enfin un nouveau Castlevania 2D avec de grandes musiques. Même s’il demeure certaines irrégularités, l’ensemble est tout de même de très bonne facture et ces petites pistes MIDI issues des versions NES sont un plus indéniable. Pour les bruitages, ils sont très bons, surtout les voix japonaises (on a le choix entre les voix anglaises et nippones).
MANIABILITE: Excellente, même si elle peut nécessiter un petit temps d’adaptation. Il vous arrivera peut-être parfois de lancer une furie alors que vous ne souhaitiez qu’attaquer normalement, parce que votre doigt touchera un peu le bouton « haut » de la manette. Rien de bien grave cependant, Shanoa dispose d’un bon panel d’actions de base.
DUREE DE VIE: Elle est très bonne, l’aventure est assez longue et est bourrée de quêtes annexes. La présence d’autres modes est également un gros plus. Enfin, la difficulté pourra ralentir le joueurs qui ne ont pas trop habitués à la série.
Même si ce troisième épisode sur DS n’est dans le fond qu’un énième clone de Symphony of the Night, il s’en sort bien mieux que ces deux prédécesseurs : le fait de s’aventurer dans les divers niveaux présents sur l’atlas, le système de glyphes (qui pourra évoquer au fans les âmes d’Aria/Dawn of Sorrow ou encore les cartes de Circle of the Moon), les différentes missions et surtout la difficulté (voire même l’originalité pour certains)des boss donnent de l’intérêt à ce jeu. Bref, on sent qu’il y a eu quand-même un certain travail de la part de Konami pour justifier ce nouveau titre. Pour les fans de jeux de plateformes/action qui recherchent du challenge, alors jetez-vous dessus les yeux fermés, c’est une valeur sûre.
5,5/6 SUPPOS.
Invité- Invité
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Pas tellement d'accord avec toi sur la qualité du scénario , je ne l'ai pas trouvé prévisible au contraire , il est plein de rebondissements , j'ajouterais aussi un bémol sur la réalisation , et oui le jeu rame parfois méchamment quand il y a trop d'action à l'écran.
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Lorsque j'ai fait le jeu, plus de 25 heures, il n'a pas ramé une seule fois. Après, peut-être que chez toi il ramé. Néanmoins, n'ayant pas rencontré ce problème, je ne l'ai pas mentionné.
Ensuite, désolé, mais dès le début, j'étais persuadé de ce qui allait se passer, ce genre de retournements de situation, c'est du vu et revu.
Le seul Castlevania qui m'avait vraiment mis sur le cul au niveau du scénar reste sans doute Aria of Sorrow...
Ensuite, désolé, mais dès le début, j'étais persuadé de ce qui allait se passer, ce genre de retournements de situation, c'est du vu et revu.
Le seul Castlevania qui m'avait vraiment mis sur le cul au niveau du scénar reste sans doute Aria of Sorrow...
Invité- Invité
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Du Caltlevania comme on l'aime
keneda'- Docteur *
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Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
miam !! tres bon test !!! :thumright:
chiss- Docteur agrégé **
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Localisation : Villars les dombes , le parc des oiseaux(01)
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Chisss, Keneda>>> Merci.
Un petit sujet pour ouvrir le débat.
Sous quelle forme préférez-vous les Castlevania 2D?
Etes vous plus action/plateforme comme les premiers ou action/RPG comme les derniers (à partir du SotN)?
Comment souhaiteriez-vous que cette série évolue?
Un petit sujet pour ouvrir le débat.
Sous quelle forme préférez-vous les Castlevania 2D?
Etes vous plus action/plateforme comme les premiers ou action/RPG comme les derniers (à partir du SotN)?
Comment souhaiteriez-vous que cette série évolue?
Invité- Invité
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Jamais touché à un Castlevania en 3D, pour moi il n'y que le style SON qui lui va bien.
Edit : ah non y avait l'opus 64. Ce n'était vraiment pas le même plaisir de jeu :no
Edit : ah non y avait l'opus 64. Ce n'était vraiment pas le même plaisir de jeu :no
keneda'- Docteur *
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Localisation : Forbach
Date d'inscription : 13/02/2008
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Pour les Castlevania en 3D, j'avais bien apprécié Lament of Innocence, davantage pour son côté fan service avec la création du Vampire Killer.
Les différents protagonistes tels que Leon Belmont ou Matthias Cronqvist n'ont jamais été retravaillés par la suite, ce qui est dommage...
Pour ce qui est de ceux en 2D, c'est vrai que le style SON cartonne, notamment le SON. Néanmoins, Dracula X n'est vraiment pas mal non plus...
Les différents protagonistes tels que Leon Belmont ou Matthias Cronqvist n'ont jamais été retravaillés par la suite, ce qui est dommage...
Pour ce qui est de ceux en 2D, c'est vrai que le style SON cartonne, notamment le SON. Néanmoins, Dracula X n'est vraiment pas mal non plus...
Invité- Invité
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
portrait of ruin m'a passionné et dawn of sorrow n'avait pour moi qu'un seul défaut: les boss à achever au stylet, donc celui-là semble fait pour moi aussi.
sotn a pris un coup de vieux graphiquement, plus que dracula x d'ailleurs (avis personnel gnagnagna...)
sotn a pris un coup de vieux graphiquement, plus que dracula x d'ailleurs (avis personnel gnagnagna...)
kawickboy- Interne
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Age : 46
Localisation : Paris / Eu - Le Tréport
Date d'inscription : 30/03/2008
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Ben moi, je suis pas allée au delà de SOTN, sur lequel je suis actuellement...
J'ai bien aimé ceux sur Nes, le IV et surtout, gros coup de coeur pour Vampire Kiss, même s'il est beaucoup décrié, je l'adore !
Du coup, pour moi, un Castlevania c'est forcément en 2D, car l'épisode 64 m'a beaucoup déçue...
J'ai bien aimé ceux sur Nes, le IV et surtout, gros coup de coeur pour Vampire Kiss, même s'il est beaucoup décrié, je l'adore !
Du coup, pour moi, un Castlevania c'est forcément en 2D, car l'épisode 64 m'a beaucoup déçue...
elodiebo- Interne
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Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
elodiebo a écrit:
Du coup, pour moi, un Castlevania c'est forcément en 2D, car l'épisode 64 m'a beaucoup déçue...
De même. Si les premières mintues étaient, bonnes, l'action pas assez soutenu et le level design m'ont vite fait décrocher :no
keneda'- Docteur *
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Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Et puis, le design de Reinhard Schneider et de Correl n'avait rien de bien super.
Invité- Invité
Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
Ouais, ben, comme je finis tous mes jeux, je suis allée au bout de ce jeu merdicous
elodiebo- Interne
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Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
D'ailleurs j'ai toujours pas compris où s'affichait le temps de jeu. Car pour avoir la "bonne" fin, il faut le finir en moins de 9 jours...
elodiebo- Interne
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Re: TEST: Castlevania: Order of Ecclesia
elodiebo a écrit:D'ailleurs j'ai toujours pas compris où s'affichait le temps de jeu. Car pour avoir la "bonne" fin, il faut le finir en moins de 9 jours...
Dans un sous menu parchemin je suppose, mais je ne sais pas ou précisément.
keneda'- Docteur *
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