[TEST] Diddy Kong Racing (N64)
Page 1 sur 1
[TEST] Diddy Kong Racing (N64)
Diddy Kong Racing (N64) 10.10.21
Sorti peu avant les fêtes de Noël 1997, Diddy Kong Racing est la dernière production des studios Rare, quelques mois après le phénomène Goldeneye qui avait mis une baffe à toute la concurrence et constituait l'un des principaux killer-app de la 64 bits de Nintendo. Alors, nouveau mega-hit de Rare ?
Techniquement parlant, le titre impressionne avec de jolis effets de transparence et de lumière. La physique de l'eau s'avère très réussie, sans égaler celle de Wave Race 64 pour autant. Par contre, il faut aimer les couleurs flashy, ce qui ne sera pas forcément au goût de tout le monde... On note quelques baisses de frame rate mais rien de très embêtant. Contrairement à ceux Mario Kart 64, les persos sont ici en vrai 3D.
On dénombre 10 persos jouables dont 8 de base. Vous reconnaîtrez sans doute Diddy Kong, Banjo et Conker mais les autres sont inconnus au bataillon, en tout cas beaucoup moins charismatiques... Ils se subdivisent en 3 catégories : les persos légers et très maniables mais à la vitesse de pointe réduite, les persos intermédiaires, et enfin les bulldozers assez difficiles à maîtriser mais à la vitesse élevée. Du classique donc.
Les musiques sans être exceptionnelles collent parfaitement avec l'atmosphère enfantine du soft. Les bruitages sont assez poilants, vous entendrez les cris des persos lorsqu'ils se font toucher ou dépasser. Les voix sont intégralement en anglais, avec des sous-titres japonais.
Diddy Kong Racing pioche sans vergogne des éléments de jeux de la saga Mario Kart. Par exemple, les pièces d'or de Super Mario Kart sur SNES sont ici remplacées par des bananes. Plus vous en récolterez, plus la vitesse maximale de votre engin sera élevée. Les bonus sont moins funs et originaux que dans Mario Kart 64 mais ils ont le mérite d'être non aléatoires : les ballons rouges vous octroient des missiles, les bleus des boosts, les multicolores des aimants (qui vous attirent vers l'adversaire le plus proche de vous), les verts un item que vous droppez derrière vous pour gêner vos concurrents, et enfin les jaunes un bouclier de protection. Si vous récoltez plusieurs ballons à la suite de la même couleur, les effets sont démultipliés : 2 ballons rouges donnent un missile à tête chercheuse (3 à carrément 10 missiles !), 2 bleus un turbo bleu plus puissant (qui sera encore plus efficace si vous avez 3 ballons bleus en votre possession), un vert une flaque d'huile alors qu'avec 2 verts vous aurez droit à une mine et avec 3 à une bulle de savon qui emprisonne votre adversaire, etc. Bref, vous avez saisi le principe !
Malgré tout, DKR n'est pas un vulgaire clone de Mario 64. Il innove notamment au niveau des bolides à votre disposition. Vous pourrez ainsi choisir en fonction des courses entre un kart, un hydroglisseur et enfin un avion. Les 2 derniers requièrent un certain temps d'adaptation, l'hydroglisseur ayant une inertie assez spéciale alors que le zinc est difficilement maniable au début. Il faudra faire attention à l'assiette de votre objet volant, savoir gérer les virages à angle droit, etc. A noter que vous pouvez effectuer des loopings et autres vrilles en appuyant 2 fois sur la gâchette. Inutile donc parfaitement indispensable !!! Lors de certaines courses, vous pourrez même choisir entre différents types d'engins, ce qui change radicalement la façon d'appréhender le circuit. Bref, DKR peut se targuer de proposer 3 gameplays en 1, une sacrée réussite !!!
DKR innove également avec son mode solo extrêmement dense, qui justifie à lui seul l'achat du jeu. L'histoire n'a pas un grand intérêt mais vous démarrez votre aventure dans un hub central dans lequel vous pouvez vous balader pour dénicher des ballons dorés, qui vous donnent accès à de nouvelles courses. Pour faire simple, Rare a repris ici le concept de Mario 64 et son château central, sauf que les étoiles sont ici remplacées par des ballons dorés. En parcourant la map et en remportant toujours plus de courses, vous mettrez la main sur davantage de ballons, qui vous permettront de débloquer d'autres zones et ainsi de suite. On dénombre de base 4 environnements différents : la préhistoire, un univers enneigé, des îles tropicales et des villages moyenâgeux. Dans chaque monde, une fois toutes les courses remportées, vous affronterez un boss lors d'une course spéciale (un tricératops, un pingouin, une pieuvre, etc). Si vous parvenez à le vaincre, vous devrez vous retaper toutes les courses du monde en finissant premier ET en récoltant 8 pièces d'argent disséminées sur chaque circuit. Un sacré challenge !!! Cela vous obligera à connaître les circuits par cœur, les raccourcis, les emplacements des bonus et des zippers. Petite astuce très utile concernant ces derniers (surtout vers la fin du jeu), pensez à relâcher le bouton A avant de prendre un accélérateur pour avoir un boost beaucoup plus puissant. D'une manière générale, DKR fera appel à vos talents de conducteur et vous devrez apprendre à maîtriser l'art du dérapage, les bonus ne permettant pas des retournements de situation improbables, contrairement à un certain Mario Kart par exemple. Vous devrez également trouver 4 clefs particulièrement bien cachées qui vous donneront accès à 4 épreuves du mode battle originales : récupérez des bananes et les mettre dans votre coffre, des oeufs de dinosaure à l'aide de votre coucou et les ramener dans votre nid, ou bien encore des deathmatches plus classiques... Pour avoir la vraie fin du jeu, vous devrez débloquer l'ultime zone et battre à nouveau le grand vilain. Les dernières courses se déroulent dans un univers futuriste très réussi et la difficulté monte d'un gros cran. Sans compter les courses spéciales, on dénombre au bas mot 25 circuits différents, une sacrée performance ! Le mode solo devrait vous occuper un paquet d'heures (j'ai bien dû mettre 6-7h pour le terminer je dirais). Et une fois ce dernier terminé, vous pouvez si vous le souhaitez le relancer avec toutes les courses en mode reverse ! Et comme si cela ne suffisait pas, il est possible de relancer le mode solo à 2 simultanément avec un pote, déblocable à l'aide d'un code ("JOINTVENTURE"), un choix curieux de la part de Rare...
En conclusion, un excellent jeu de course que je situe au même niveau que Mario Kart 64. Rare est parvenu à réaliser un mélange habile entre jeu de course et jeu d'aventure. S'il peut paraître moins fun et plus austère que Mario Kart 64, il propose une vraie courbe de progression et des heures de jeu. Certains lui reprocheront sa maniabilité un poil moins précise que celle de MK 64, mais son contenu ultra généreux plaide en sa faveur. Si vous privilégiez le jeu en solo, optez pour DKR. Si vous avez une affinité particulière avec le multijoueur, MK 64 s'avère incontournable. En tout cas, les 2 jeux se complètent très bien et font figure d'indispensables dans toute bonne ludothèque N64 qui se respecte !
Note : 17/20
Sorti peu avant les fêtes de Noël 1997, Diddy Kong Racing est la dernière production des studios Rare, quelques mois après le phénomène Goldeneye qui avait mis une baffe à toute la concurrence et constituait l'un des principaux killer-app de la 64 bits de Nintendo. Alors, nouveau mega-hit de Rare ?
Techniquement parlant, le titre impressionne avec de jolis effets de transparence et de lumière. La physique de l'eau s'avère très réussie, sans égaler celle de Wave Race 64 pour autant. Par contre, il faut aimer les couleurs flashy, ce qui ne sera pas forcément au goût de tout le monde... On note quelques baisses de frame rate mais rien de très embêtant. Contrairement à ceux Mario Kart 64, les persos sont ici en vrai 3D.
On dénombre 10 persos jouables dont 8 de base. Vous reconnaîtrez sans doute Diddy Kong, Banjo et Conker mais les autres sont inconnus au bataillon, en tout cas beaucoup moins charismatiques... Ils se subdivisent en 3 catégories : les persos légers et très maniables mais à la vitesse de pointe réduite, les persos intermédiaires, et enfin les bulldozers assez difficiles à maîtriser mais à la vitesse élevée. Du classique donc.
Les musiques sans être exceptionnelles collent parfaitement avec l'atmosphère enfantine du soft. Les bruitages sont assez poilants, vous entendrez les cris des persos lorsqu'ils se font toucher ou dépasser. Les voix sont intégralement en anglais, avec des sous-titres japonais.
Diddy Kong Racing pioche sans vergogne des éléments de jeux de la saga Mario Kart. Par exemple, les pièces d'or de Super Mario Kart sur SNES sont ici remplacées par des bananes. Plus vous en récolterez, plus la vitesse maximale de votre engin sera élevée. Les bonus sont moins funs et originaux que dans Mario Kart 64 mais ils ont le mérite d'être non aléatoires : les ballons rouges vous octroient des missiles, les bleus des boosts, les multicolores des aimants (qui vous attirent vers l'adversaire le plus proche de vous), les verts un item que vous droppez derrière vous pour gêner vos concurrents, et enfin les jaunes un bouclier de protection. Si vous récoltez plusieurs ballons à la suite de la même couleur, les effets sont démultipliés : 2 ballons rouges donnent un missile à tête chercheuse (3 à carrément 10 missiles !), 2 bleus un turbo bleu plus puissant (qui sera encore plus efficace si vous avez 3 ballons bleus en votre possession), un vert une flaque d'huile alors qu'avec 2 verts vous aurez droit à une mine et avec 3 à une bulle de savon qui emprisonne votre adversaire, etc. Bref, vous avez saisi le principe !
Malgré tout, DKR n'est pas un vulgaire clone de Mario 64. Il innove notamment au niveau des bolides à votre disposition. Vous pourrez ainsi choisir en fonction des courses entre un kart, un hydroglisseur et enfin un avion. Les 2 derniers requièrent un certain temps d'adaptation, l'hydroglisseur ayant une inertie assez spéciale alors que le zinc est difficilement maniable au début. Il faudra faire attention à l'assiette de votre objet volant, savoir gérer les virages à angle droit, etc. A noter que vous pouvez effectuer des loopings et autres vrilles en appuyant 2 fois sur la gâchette. Inutile donc parfaitement indispensable !!! Lors de certaines courses, vous pourrez même choisir entre différents types d'engins, ce qui change radicalement la façon d'appréhender le circuit. Bref, DKR peut se targuer de proposer 3 gameplays en 1, une sacrée réussite !!!
DKR innove également avec son mode solo extrêmement dense, qui justifie à lui seul l'achat du jeu. L'histoire n'a pas un grand intérêt mais vous démarrez votre aventure dans un hub central dans lequel vous pouvez vous balader pour dénicher des ballons dorés, qui vous donnent accès à de nouvelles courses. Pour faire simple, Rare a repris ici le concept de Mario 64 et son château central, sauf que les étoiles sont ici remplacées par des ballons dorés. En parcourant la map et en remportant toujours plus de courses, vous mettrez la main sur davantage de ballons, qui vous permettront de débloquer d'autres zones et ainsi de suite. On dénombre de base 4 environnements différents : la préhistoire, un univers enneigé, des îles tropicales et des villages moyenâgeux. Dans chaque monde, une fois toutes les courses remportées, vous affronterez un boss lors d'une course spéciale (un tricératops, un pingouin, une pieuvre, etc). Si vous parvenez à le vaincre, vous devrez vous retaper toutes les courses du monde en finissant premier ET en récoltant 8 pièces d'argent disséminées sur chaque circuit. Un sacré challenge !!! Cela vous obligera à connaître les circuits par cœur, les raccourcis, les emplacements des bonus et des zippers. Petite astuce très utile concernant ces derniers (surtout vers la fin du jeu), pensez à relâcher le bouton A avant de prendre un accélérateur pour avoir un boost beaucoup plus puissant. D'une manière générale, DKR fera appel à vos talents de conducteur et vous devrez apprendre à maîtriser l'art du dérapage, les bonus ne permettant pas des retournements de situation improbables, contrairement à un certain Mario Kart par exemple. Vous devrez également trouver 4 clefs particulièrement bien cachées qui vous donneront accès à 4 épreuves du mode battle originales : récupérez des bananes et les mettre dans votre coffre, des oeufs de dinosaure à l'aide de votre coucou et les ramener dans votre nid, ou bien encore des deathmatches plus classiques... Pour avoir la vraie fin du jeu, vous devrez débloquer l'ultime zone et battre à nouveau le grand vilain. Les dernières courses se déroulent dans un univers futuriste très réussi et la difficulté monte d'un gros cran. Sans compter les courses spéciales, on dénombre au bas mot 25 circuits différents, une sacrée performance ! Le mode solo devrait vous occuper un paquet d'heures (j'ai bien dû mettre 6-7h pour le terminer je dirais). Et une fois ce dernier terminé, vous pouvez si vous le souhaitez le relancer avec toutes les courses en mode reverse ! Et comme si cela ne suffisait pas, il est possible de relancer le mode solo à 2 simultanément avec un pote, déblocable à l'aide d'un code ("JOINTVENTURE"), un choix curieux de la part de Rare...
En conclusion, un excellent jeu de course que je situe au même niveau que Mario Kart 64. Rare est parvenu à réaliser un mélange habile entre jeu de course et jeu d'aventure. S'il peut paraître moins fun et plus austère que Mario Kart 64, il propose une vraie courbe de progression et des heures de jeu. Certains lui reprocheront sa maniabilité un poil moins précise que celle de MK 64, mais son contenu ultra généreux plaide en sa faveur. Si vous privilégiez le jeu en solo, optez pour DKR. Si vous avez une affinité particulière avec le multijoueur, MK 64 s'avère incontournable. En tout cas, les 2 jeux se complètent très bien et font figure d'indispensables dans toute bonne ludothèque N64 qui se respecte !
Note : 17/20
kurush- Patient contaminé
- Nombre de messages : 672
Age : 41
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/01/2011
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum