[TEST] Astro's Playroom (PS5)
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[TEST] Astro's Playroom (PS5)
Astro’s Playroom (PS5) 03.09.22
Premier finish sur PS5, ayant récemment fait l'acquisition de cette console, près de 2 ans après sa sortie (!!!). Merci à l'ami Poussindor du forum NGS pour la revente à prix coûtant. Terminé avec tous les artefacts, il me manque encore quelques pièces de puzzle à récupérer, rien d'insurmontable toutefois...
Développé par la Team Asobi, Astro’s Playroom fait avant tout figure de démo technique servant d'ambassadrice à la DualSense, la nouvelle manette tant mise en avant par Sony lors de la phase de précommercialisation de la bécane.
La DA est lisse et très propre mais n'explose pas non plus la rétine, même si le titre tourne en 60 fps constant et offre quelques jolis reflets (sur les robots). Les musiques entrainantes collent à merveille avec l'univers naïf et enjoué mais peuvent se révéler lassantes à la longue. Mention spéciale quand même pour tous les environnements sonores des générations de PlayStation précédentes qui feront souffler un vent de nostalgie dans votre petit cœur de gamer !
Vous allez incarner le petit robot de Sony (qui a pris du galon) au travers de 4 mondes (subdivisés en 4 niveaux) représentant chacun une partie de l'architecture de la PS5 : Jungle du CPU (pour le processeur), Praire de la RAM (pour la mémoire vive), Station climatisante (pour le systeme de refroidissement) et Circuit SSD (pour le stockage des données). Le titre offre une belle variété dans les environnements parcourus, avec une identité très marquée : station balnéaire, glacier, montagnes venteuses, espace, etc.
Les phases de plateformes traditionnelles se révèlent très classiques et convenues et n'hésitent pas à piocher quelques idées et mécaniques de gameplay dans les Mario 3D. Heureusement, d'autres niveaux s'avèrent plus originaux avec des phases de gameplay inventives : ressort, mécha singe, fusée, tir avec une mitrailleuse ou un arc, ou bien encore une boule qu'il faut diriger, façon Monkey Ball ou Marble Madness.
En effet, l'intérêt du titre réside avant tout dans l'exploitation particulièrement poussée de la DualSense et de ses multiples fonctions : pavé tactile, fonction gyroscopique, microphone (vous devrez parfois souffler dans la manette pour activer un mécanisme), gâchettes adaptatives et retour haptique. Ce sont surtout ces 2 dernières features qui m'ont le plus bluffé. Les différents niveaux de pression sur les gâchettes et la résistance qu'elles vous opposent enrichissent les sensations et l'immersion, par exemple lorsque vous bandez un arc. Les vibrations sont encore plus épatantes : elles varient en fonction du revêtement sur lequel vous marchez, mais aussi en fonction des conditions climatiques. Lorsqu'il commence à pleuvoir par exemple, vous pourrez ressentir de multiples vibrations dans la manette, comme si les gouttes venaient terminer leur course dans la paume de votre main. L'effet est encore plus marqué lorsqu'il grêle, les vibrations se faisant alors plus prononcées. L'immersion est d'ailleurs renforcée par le haut-parleur de la DualSense, qui reproduit le bruit de la pluie/grêle qui tombe !
Dans chaque monde, vous pourrez récupérer 2 artefacts mais aussi 16 pièces de puzzle au total (4 par stage). En accumulant des pièces, vous pourrez récupérer des gachapon afin d'engranger encore plus d'artefacts et de pièces. Ces artefacts ne font pas seulement office de gadgets. Il s'agit en réalité des modèles 3D des Playstation précédentes (de la PS1 à la PS4) ainsi que tous les accessoires commercialisés, reproduits avec une fidélité minutieuse. Vous les retrouverez d'ailleurs dans le HUB central, dans lequel vous pourrez les admirer sous tous les angles et même interagir avec chacun d'entre eux.
Vous prendrez plaisir à décrypter et recenser tous les clins d'œil et caméos que la Team Asobi s'est amusée à incorporer. Les références abondent, en vrac : Horizon Zero Dawn, Medievil, Crash Bandicoot, FF7, Resident Evil, Patapon, Ape Escape, Uncharted, Bloodborne, etc. Sans même parler du boss final, très réussi et un bel hommage à la toute première démo de la PS1... Le fan service est omniprésent, pour notre plus grand plaisir !
Côté durée de vie, Astro's Playroom se boucle en 2-3h en ligne droite et autour de 4-5h (grand maximum) si vous visez le 100%. C'est faible mais il faut garder en tête que le soft est avant tout destiné au grand public. Et la récolte des artefacts et des pièces de puzzle est suffisamment addictive pour avoir envie de prolonger l'expérience, sans même parler des courses chronométrées ("Chrono réseau") qui vous permettront de vous frotter aux meilleurs dans le ranking online.
En conclusion, Astro's Playroom est plus qu'une simple démo, mais un platformer vivant et attachant, bien rythmé et qui exploite à merveille les capacités de la DualSense. A posteriori, on peut regretter qu'aucun titre ne soit parvenu depuis à mieux exploiter les capacités de la manette, ou même à l'égaler... Un comble ! Le dernier né du studio Asobi constitue également un vibrant hommage à la licence PlayStation et célèbre la marque comme jamais. Ce serait dommage de passer à côté, d'autant plus qu'il est gratuit !
Ma note : 16/20
Premier finish sur PS5, ayant récemment fait l'acquisition de cette console, près de 2 ans après sa sortie (!!!). Merci à l'ami Poussindor du forum NGS pour la revente à prix coûtant. Terminé avec tous les artefacts, il me manque encore quelques pièces de puzzle à récupérer, rien d'insurmontable toutefois...
Développé par la Team Asobi, Astro’s Playroom fait avant tout figure de démo technique servant d'ambassadrice à la DualSense, la nouvelle manette tant mise en avant par Sony lors de la phase de précommercialisation de la bécane.
La DA est lisse et très propre mais n'explose pas non plus la rétine, même si le titre tourne en 60 fps constant et offre quelques jolis reflets (sur les robots). Les musiques entrainantes collent à merveille avec l'univers naïf et enjoué mais peuvent se révéler lassantes à la longue. Mention spéciale quand même pour tous les environnements sonores des générations de PlayStation précédentes qui feront souffler un vent de nostalgie dans votre petit cœur de gamer !
Vous allez incarner le petit robot de Sony (qui a pris du galon) au travers de 4 mondes (subdivisés en 4 niveaux) représentant chacun une partie de l'architecture de la PS5 : Jungle du CPU (pour le processeur), Praire de la RAM (pour la mémoire vive), Station climatisante (pour le systeme de refroidissement) et Circuit SSD (pour le stockage des données). Le titre offre une belle variété dans les environnements parcourus, avec une identité très marquée : station balnéaire, glacier, montagnes venteuses, espace, etc.
Les phases de plateformes traditionnelles se révèlent très classiques et convenues et n'hésitent pas à piocher quelques idées et mécaniques de gameplay dans les Mario 3D. Heureusement, d'autres niveaux s'avèrent plus originaux avec des phases de gameplay inventives : ressort, mécha singe, fusée, tir avec une mitrailleuse ou un arc, ou bien encore une boule qu'il faut diriger, façon Monkey Ball ou Marble Madness.
En effet, l'intérêt du titre réside avant tout dans l'exploitation particulièrement poussée de la DualSense et de ses multiples fonctions : pavé tactile, fonction gyroscopique, microphone (vous devrez parfois souffler dans la manette pour activer un mécanisme), gâchettes adaptatives et retour haptique. Ce sont surtout ces 2 dernières features qui m'ont le plus bluffé. Les différents niveaux de pression sur les gâchettes et la résistance qu'elles vous opposent enrichissent les sensations et l'immersion, par exemple lorsque vous bandez un arc. Les vibrations sont encore plus épatantes : elles varient en fonction du revêtement sur lequel vous marchez, mais aussi en fonction des conditions climatiques. Lorsqu'il commence à pleuvoir par exemple, vous pourrez ressentir de multiples vibrations dans la manette, comme si les gouttes venaient terminer leur course dans la paume de votre main. L'effet est encore plus marqué lorsqu'il grêle, les vibrations se faisant alors plus prononcées. L'immersion est d'ailleurs renforcée par le haut-parleur de la DualSense, qui reproduit le bruit de la pluie/grêle qui tombe !
Dans chaque monde, vous pourrez récupérer 2 artefacts mais aussi 16 pièces de puzzle au total (4 par stage). En accumulant des pièces, vous pourrez récupérer des gachapon afin d'engranger encore plus d'artefacts et de pièces. Ces artefacts ne font pas seulement office de gadgets. Il s'agit en réalité des modèles 3D des Playstation précédentes (de la PS1 à la PS4) ainsi que tous les accessoires commercialisés, reproduits avec une fidélité minutieuse. Vous les retrouverez d'ailleurs dans le HUB central, dans lequel vous pourrez les admirer sous tous les angles et même interagir avec chacun d'entre eux.
Vous prendrez plaisir à décrypter et recenser tous les clins d'œil et caméos que la Team Asobi s'est amusée à incorporer. Les références abondent, en vrac : Horizon Zero Dawn, Medievil, Crash Bandicoot, FF7, Resident Evil, Patapon, Ape Escape, Uncharted, Bloodborne, etc. Sans même parler du boss final, très réussi et un bel hommage à la toute première démo de la PS1... Le fan service est omniprésent, pour notre plus grand plaisir !
Côté durée de vie, Astro's Playroom se boucle en 2-3h en ligne droite et autour de 4-5h (grand maximum) si vous visez le 100%. C'est faible mais il faut garder en tête que le soft est avant tout destiné au grand public. Et la récolte des artefacts et des pièces de puzzle est suffisamment addictive pour avoir envie de prolonger l'expérience, sans même parler des courses chronométrées ("Chrono réseau") qui vous permettront de vous frotter aux meilleurs dans le ranking online.
En conclusion, Astro's Playroom est plus qu'une simple démo, mais un platformer vivant et attachant, bien rythmé et qui exploite à merveille les capacités de la DualSense. A posteriori, on peut regretter qu'aucun titre ne soit parvenu depuis à mieux exploiter les capacités de la manette, ou même à l'égaler... Un comble ! Le dernier né du studio Asobi constitue également un vibrant hommage à la licence PlayStation et célèbre la marque comme jamais. Ce serait dommage de passer à côté, d'autant plus qu'il est gratuit !
Ma note : 16/20
kurush- Patient contaminé
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