Test de Gabriel Knight Sins of the Fathers PC
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Test de Gabriel Knight Sins of the Fathers PC
Gabriel Knight Sins of the Fathers
Je dédicace ce test à mon frère Matthias.
L’auteur Jane Jensen
« Je recherchais des gens passionnés par quelque chose. La passion, ce n’est pas quelque chose que l’on peut simuler. Donc je ciblais un marché cible et je cherchais des gens que cette catégorie passionnait. Jane Jensen ne vivait que pour Gabriel Knight. Elle avait cette histoire en elle et elle brûlait de la raconter.
Ce n’était pas un boulot, pour elle : c’était sa vie. Mon but était de trouver des gens comme elle et de leur confier les commandes créatives d’une équipe qui concrétisait leur vision. Et je ne me mettais pas en travers.»
Ken Williams
« J’ai toujours été intéressé dans le paranormal. J’ai lu pas mal de récit d’horreur, du Stephen King, John Saul, Dean Koonts et Anne Rice. Je voulais faire quelque chose avec des éléments paranormaux mais aussi avec des phases d’investigation comme un mystère car le processus d’investigation fait de bonnes énigmes. J’ai envisagé différentes options mais j’ai finalement retenu la Nouvelle Orléans et le vaudou, et cela a mené l’ensemble de l’histoire sur les Schattenjagers. »
Jane Jensen
Jane Jensen qui avait déjà bossé avec Roberta Williams (maman King’s Quest) sur King’s Quest VI revient avec un autre titre en solo avec un concept original.
Et c’est en 1993 qu’apparaît Gabriel Knight Sins of the Fathers.
Un jeu qui marque une vie.
Ce jeu est avant tout une histoire. Une histoire comme on les aime : une de celle que votre grand-mère pourrait vous raconter un soir, une de celle qu’on aime écouter et dont on se souvient éternellement.
Ce qui est génial d’emblée dans ce jeu c’est qu’on veut savoir la suite : pourquoi Gabriel est-il torturé par des rêves récurrents ? Quel est le destin qui l’appelle ? Qui commet ses meurtres vaudous ?
L’ambiance
Gabriel Knight c’est aussi une ambiance : les meurtres vaudous en toile de fond. Gabriel c’est un peu le grand séducteur de ces dames mais avec un lourd passé et ces rêves qui le hantent en permanence.
Les voix de Tim Curry (Gabriel) et Mark Hammill (Mosly) sont impeccables.
Le thème principal est fabuleux où l’on retrouve le son du glas et du piano, c’est Robert Holmes qui s’est chargé de la composition de la musique.
J’ai le souvenir de thème connu comme par exemple dans le parc « When the saints go marching in »
Ce jeu est absolument à jouer avec la version cd pour les musiques car il existait une version disquettes de souvenir (14 disquettes). J’ai du l’avoir.
L’interface
Le jeu est un classique du point n’ and click de Sierra déjà opérant pour King Quest ou autres. On a des icônes avec lesquelles on interagit.
Quand Gabriel réussit une action on entend un petit bruit qui nous signale que ça marche.
Pour chaque action on gagne des points qui forment un total à la fin du jeu.
L’interface vaudou sert à un moment du jeu à écrire un code, j’y reviendrai.
Le drum code (le code des tams tams ) sert aussi à un moment du jeu pour décoder un message important.
On a le droit à de très belles fenêtres de dialogues. L’atmosphère globale est excellente.
« got’ a minut Grace ? » . On peut réécouter les dialogues qui sont enregistrés sur des cassettes audios.
J’ai tellement joué à ce jeu et erré que je me rappelle encore la voix du gardien du cimetière disant « just look around, just look around »
Les énigmes
Elles sont globalement bien ficelées et logiques.
Pas de grand délire d’association à la monkey island.
Je me souviens de l’énigme de l’horloge chez la grand-mère de Gabriel.
Anecdote : l’énigme du cimetière où l’on doit écrire un message sur un tombeau. Bon Dieu, on a passé un temps fou sur ce truc avec mon frère à l’époque. Mais que doit-on écrire bordel ? On avait des idées, mais rien de concret. Je me rappelle appeler au téléphone la hotline pour avoir un indice ! Pas d’internet à l’époque. On pouvait vraiment peiner sur les jeux d’aventure de ce style.
La difficulté
Le jeu n’était vraiment pas facile pour l’époque. Il est composé d’une dizaine de chapitres (ce sont des jours dans le jeu).
Gabriel peut mourir et de plus en plus vers la fin du jeu, à partir du voyage en Allemagne.
A noter au jour 4 il fallait faire des actions globalement dans l’ordre (un peu à la manière de croisière pour un cadavre) car sinon on ratait des élément et on restait bloquer au jour 5 bizarrement. Un bug ?
La fin
Il existe une bonne fin et une mauvaise fin en fonction de notre dernière action.
Le packaging de l’époque
Voici quelques photos du packaging il me manque la base en forme de socle.
On retrouvait une belle notice, une bd relatant les faits de juin 1693.
Le CD avec des symboles importants du jeu : le lion et le talisman.
quelques photos phase in game
Conclusion
Un des meilleurs point and click avec une ambiance, un doublage et un scénario en béton armé.
Jane Jensen a marqué ma vie et je l'en remercie.
Un grand jeu
Suppo 6/6
Et la suite ?
Il y a eu 2 suites à ce jeu.
1. The Beast Within en Full Motion Video qui était très bon pour l’époque. Je n’y ai pas rejoué (un prochain test ?) . Le thème était les loups garous. Je pense que comme la plupart des jeux en FMV cela a du mal vieillir. A voir.
2. Et puis Gabriel Knight : énigme en pays cathare avec les débuts de la 3D. Le thème était les templiers et peut être les vampires (je fais appel à ma mémoire sur ce coup).
J’avais bien aimé mais un sentiment plus mitigé. Peut être la maniabilité, il faudrait aussi que je le refasse.
Le jeu Gabriel Knight Sins of the Fathers a eu le droit à une réédition en 2014 intitulé 20th Anniversary. Je n’y ai pas joué personnellement mais je crois que les avis sont partagés.
Jane Jensen a fait d’autres projets ensuite. Le plus notable est Gray Matter que j’avais fini.
On retrouvait sa griffe narrative et un vrai plaisir de jeu.
Je crois qu’actuellement elle se consacre plus à l’écriture de romans.
Activision possède les droits de Gabriel Knight. Les fans hurlent pour une suite aux aventures de Gab mais cela n’a pas l’air d’être à la politique du jour (rééditions power ! )
Comme le dit Jane Jensen peut être si les droits de ces vieilles licences seront rachetés un jour par quelqu’un.
Je termine avec une autre anecdote en spoiler. Une lettre de mon frère qui était parti en vacances et qui avait fini par avancer dans le jeu me laissant la possibilité de continuer en suivant ces directives. Il avait réussi l’énigme du cimetière ! C’est avec une vive émotion que j’ai retrouvé cette lettre en faisant ce test.
Source
-The art of point and click chez bitmap books
-retrogamer collection volume 18
Je dédicace ce test à mon frère Matthias.
L’auteur Jane Jensen
« Je recherchais des gens passionnés par quelque chose. La passion, ce n’est pas quelque chose que l’on peut simuler. Donc je ciblais un marché cible et je cherchais des gens que cette catégorie passionnait. Jane Jensen ne vivait que pour Gabriel Knight. Elle avait cette histoire en elle et elle brûlait de la raconter.
Ce n’était pas un boulot, pour elle : c’était sa vie. Mon but était de trouver des gens comme elle et de leur confier les commandes créatives d’une équipe qui concrétisait leur vision. Et je ne me mettais pas en travers.»
Ken Williams
« J’ai toujours été intéressé dans le paranormal. J’ai lu pas mal de récit d’horreur, du Stephen King, John Saul, Dean Koonts et Anne Rice. Je voulais faire quelque chose avec des éléments paranormaux mais aussi avec des phases d’investigation comme un mystère car le processus d’investigation fait de bonnes énigmes. J’ai envisagé différentes options mais j’ai finalement retenu la Nouvelle Orléans et le vaudou, et cela a mené l’ensemble de l’histoire sur les Schattenjagers. »
Jane Jensen
Jane Jensen qui avait déjà bossé avec Roberta Williams (maman King’s Quest) sur King’s Quest VI revient avec un autre titre en solo avec un concept original.
Et c’est en 1993 qu’apparaît Gabriel Knight Sins of the Fathers.
Un jeu qui marque une vie.
Ce jeu est avant tout une histoire. Une histoire comme on les aime : une de celle que votre grand-mère pourrait vous raconter un soir, une de celle qu’on aime écouter et dont on se souvient éternellement.
Ce qui est génial d’emblée dans ce jeu c’est qu’on veut savoir la suite : pourquoi Gabriel est-il torturé par des rêves récurrents ? Quel est le destin qui l’appelle ? Qui commet ses meurtres vaudous ?
L’ambiance
Gabriel Knight c’est aussi une ambiance : les meurtres vaudous en toile de fond. Gabriel c’est un peu le grand séducteur de ces dames mais avec un lourd passé et ces rêves qui le hantent en permanence.
Les voix de Tim Curry (Gabriel) et Mark Hammill (Mosly) sont impeccables.
Le thème principal est fabuleux où l’on retrouve le son du glas et du piano, c’est Robert Holmes qui s’est chargé de la composition de la musique.
J’ai le souvenir de thème connu comme par exemple dans le parc « When the saints go marching in »
Ce jeu est absolument à jouer avec la version cd pour les musiques car il existait une version disquettes de souvenir (14 disquettes). J’ai du l’avoir.
L’interface
Le jeu est un classique du point n’ and click de Sierra déjà opérant pour King Quest ou autres. On a des icônes avec lesquelles on interagit.
Quand Gabriel réussit une action on entend un petit bruit qui nous signale que ça marche.
Pour chaque action on gagne des points qui forment un total à la fin du jeu.
L’interface vaudou sert à un moment du jeu à écrire un code, j’y reviendrai.
Le drum code (le code des tams tams ) sert aussi à un moment du jeu pour décoder un message important.
On a le droit à de très belles fenêtres de dialogues. L’atmosphère globale est excellente.
« got’ a minut Grace ? » . On peut réécouter les dialogues qui sont enregistrés sur des cassettes audios.
J’ai tellement joué à ce jeu et erré que je me rappelle encore la voix du gardien du cimetière disant « just look around, just look around »
Les énigmes
Elles sont globalement bien ficelées et logiques.
Pas de grand délire d’association à la monkey island.
Je me souviens de l’énigme de l’horloge chez la grand-mère de Gabriel.
Anecdote : l’énigme du cimetière où l’on doit écrire un message sur un tombeau. Bon Dieu, on a passé un temps fou sur ce truc avec mon frère à l’époque. Mais que doit-on écrire bordel ? On avait des idées, mais rien de concret. Je me rappelle appeler au téléphone la hotline pour avoir un indice ! Pas d’internet à l’époque. On pouvait vraiment peiner sur les jeux d’aventure de ce style.
La difficulté
Le jeu n’était vraiment pas facile pour l’époque. Il est composé d’une dizaine de chapitres (ce sont des jours dans le jeu).
Gabriel peut mourir et de plus en plus vers la fin du jeu, à partir du voyage en Allemagne.
A noter au jour 4 il fallait faire des actions globalement dans l’ordre (un peu à la manière de croisière pour un cadavre) car sinon on ratait des élément et on restait bloquer au jour 5 bizarrement. Un bug ?
La fin
Il existe une bonne fin et une mauvaise fin en fonction de notre dernière action.
Le packaging de l’époque
Voici quelques photos du packaging il me manque la base en forme de socle.
On retrouvait une belle notice, une bd relatant les faits de juin 1693.
Le CD avec des symboles importants du jeu : le lion et le talisman.
quelques photos phase in game
Conclusion
Un des meilleurs point and click avec une ambiance, un doublage et un scénario en béton armé.
Jane Jensen a marqué ma vie et je l'en remercie.
Un grand jeu
Suppo 6/6
Et la suite ?
Il y a eu 2 suites à ce jeu.
1. The Beast Within en Full Motion Video qui était très bon pour l’époque. Je n’y ai pas rejoué (un prochain test ?) . Le thème était les loups garous. Je pense que comme la plupart des jeux en FMV cela a du mal vieillir. A voir.
2. Et puis Gabriel Knight : énigme en pays cathare avec les débuts de la 3D. Le thème était les templiers et peut être les vampires (je fais appel à ma mémoire sur ce coup).
J’avais bien aimé mais un sentiment plus mitigé. Peut être la maniabilité, il faudrait aussi que je le refasse.
Le jeu Gabriel Knight Sins of the Fathers a eu le droit à une réédition en 2014 intitulé 20th Anniversary. Je n’y ai pas joué personnellement mais je crois que les avis sont partagés.
Jane Jensen a fait d’autres projets ensuite. Le plus notable est Gray Matter que j’avais fini.
On retrouvait sa griffe narrative et un vrai plaisir de jeu.
Je crois qu’actuellement elle se consacre plus à l’écriture de romans.
Activision possède les droits de Gabriel Knight. Les fans hurlent pour une suite aux aventures de Gab mais cela n’a pas l’air d’être à la politique du jour (rééditions power ! )
Comme le dit Jane Jensen peut être si les droits de ces vieilles licences seront rachetés un jour par quelqu’un.
Je termine avec une autre anecdote en spoiler. Une lettre de mon frère qui était parti en vacances et qui avait fini par avancer dans le jeu me laissant la possibilité de continuer en suivant ces directives. Il avait réussi l’énigme du cimetière ! C’est avec une vive émotion que j’ai retrouvé cette lettre en faisant ce test.
- Spoiler:
Source
-The art of point and click chez bitmap books
-retrogamer collection volume 18
Albatorr- Patient contaminé
- Nombre de messages : 270
Age : 41
Localisation : Paris
Date d'inscription : 23/08/2016
Re: Test de Gabriel Knight Sins of the Fathers PC
Génial ce test! Merci!
Trinida- Patient contaminé
- Nombre de messages : 314
Age : 43
Localisation : Bordeaux, France
Date d'inscription : 24/02/2017
Re: Test de Gabriel Knight Sins of the Fathers PC
Eu en version disquette à l'époque. Un grand jeu. Dommage qu'il ait systématiquement planté a larrivee en Afrique.
Nall SSS- Patient incurable
- Nombre de messages : 1000
Age : 37
Localisation : LILLE
Date d'inscription : 12/11/2020
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