[TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
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[TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
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OutRun / SEGA 1986 / Arcade
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OutRun, c’est avant tout le symbole de son temps, l’apogée d’une époque baignée d’insouciance et d’insolent capitalisme, quand l’idéal yuppie battait son plein. Malgré les funestes augures de l’inexorable chute qui succéderait à ce bien-être factice, comme le SIDA qui commençait à faire des ravages, la navette Challenger qui explosa en vol et le désastre de Tchernobyl, l’année 1986 s’entêtait dans son indémontable optimisme et son goût pour la futilité. Samantha Fox brâmait «Touch me» aux jeunes mâles qui n’avaient d’yeux que pour ses, hem, talents, Tom Cruise émoustillait les donzelles avec ses lunettes d’aviateur… Et OutRun nous faisait bouffer des kilomètres de bitume au volant d’une flamboyante Ferrari Testarossa, au côté d’une blonde platine fournie avec le véhicule, sans nous soucier le moins du monde du prix du carburant ou de l’impact écologique.
SUZUKI ET FERRARI
Un peu plus tôt, Yu Suzuki, jeune programmeur de la division AM2 de SEGA, avait marqué les esprits de ses employeurs en développant Hang On et Space Harrier, qui eurent un beau succès dans les salles d’arcade. Il eut alors les coudées franches pour produire un nouveau jeu plus personnel, qui sera marqué par le visionnage du film «L'Équipée du Cannonball», qui parle de courses de voiture clandestines à travers les USA. Son amour pour les moteurs rutilants allait donc être assouvi, mais au lieu des USA, la firme lui offrira un voyage à travers l’Europe pour s’inspirer des paysages. C’est à Monte-Carlo que son regard croisera le joyau dessiné par Pininfarina pour Enzo Ferrari, la fameuse Testarossa dont il tomba amoureux. Il la photographia sous toutes les coutures et enregistra le bruit de son moteur pour en faire l’élément principal de son prochain titre. Bien sûr il n’était pas question de licence officielle, qui se souciait de ces détails à cette époque ? L’important était d’offrir au joueur les sensations que peut ressentir un gosse de riche parcourant le monde au volant d’un joujou que la plupart des gens, et à fortiori les ados, ne pouvaient conduire qu’en rêve.
EN ROUTE POUR LA JOIE !
La main sur l’autoradio pour choisir notre piste sonore préférée, sur fond d’océan turquoise, on enfile nos lunettes de soleil et on part pour l’aventure. Ciels bleus limpides ou flamboyants, douce mélodie du 12 cylindres à plat, une main sur le volant et l’autre sur la cuisse de la blonde qui nous accompagne, on se laisse porter par la musique sirupeuse et les panoramas qui défilent à vitesse grand V. Notre but est simple : gagner la ligne d’arrivée au terme d’un trajet composé de 4 étapes, chacune de celles-ci ayant un timer qu’il ne faudra pas dépasser sous peine d’être éliminé, il s’agit donc de ne pas traîner.
Le premier parcours, Coconut Beach, en met tout de suite plein les mirettes avec son bord de mer ensoleillé, ses cocotiers et ses véliplanchistes. Chose amusante, ceux-ci sont en réalité fixes, fermes sur l’océan comme des statues, mais heureusement l’illusion de mouvement fonctionne bien lorsqu’on roule à fond les ballons, ce qui devrait logiquement être le cas sur cette route initiale qui ne présente pas de grosse difficulté. Vers la fin de celle-ci on trouvera un embranchement où l’on choisira d’aller vers la gauche ou la droite, et il en sera de même pour les suivantes. Sachant qu’une course complète est composée de 4 segments, cela offre une pléiade de possibilités de parcours possibles pour atteindre l’une des cinq lignes d’arrivée disponibles. Les environnements sont donc assez nombreux, 15 en tout, et même si certains se ressemblent dans l’ensemble le dépaysement est bien présent, nous faisant par exemple rapidement passer d’un désert aride aux Alpes.
Au niveau des commandes il est difficile de faire plus simple : on accélère, on freine, on tourne. Et on alterne entre l’une des 2 vitesses disponibles, ce qui est bien plus pratique qu’une boite 5 rapports, convenons-en. En première le véhicule plafonne à 190 km/h, en seconde on atteint les 290. Il est un peu dommage qu’un indicateur de la position du levier ne soit pas présent pour visualiser la vitesse enclenchée, mais on s’y fait rapidement. Pour info, ceci a été ajouté par la suite dans la version remaster de Sega Ages.
EASY TO LEARN, HARD TO PAS SE PLANTER
Très facile à prendre en main donc, mais pas forcément à maîtriser. En particulier quand les routes deviennent étroites et sinueuses, et lorsque des véhicules entravent notre progression. Car bien évidemment on n’est pas seul sur la route, des salauds de pauvres en Coccinelle, en camions, ou même en Porsche se traînent sur celle-ci et sont parfois difficiles à dépasser sans commettre une erreur. Ce qui peut prendre la forme d’une touchette, d’une sortie de piste, ou carrément d’un tonneau si on accroche durement un obstacle comme un panneau sur le bord de la route. Ce dernier cas est assez punitif et met à risque le passage d’étape dans le temps autorisé. Au fil des parties lorsqu’on s’améliorera, nos chronos plus rapides sur les premiers stages nous permettront d’accumuler quelques précieuses secondes de réserve pour les suivants.
Il est donc crucial de doser la prise de risque de façon à ralentir le moins possible tout en évitant les crashes. Avec un peu d’expérience on s’apercevra que malgré l’apparente difficulté initiale, le jeu laisse une marge suffisante pour conduire «relativement prudemment» sans sortir des temps, cette option est donc à privilégier.
Il faudra aussi être attentif à changer de vitesse au bon moment, par exemple à être en première lors d’un démarrage ou lorsqu’on se retrouve en terrain accidenté, sachant que le passage optimal en seconde se situe aux alentours de 160 km/h, cela pouvant faire une grosse différence sur nos performances.
Les véhicules contrôlés par l’IA ont un comportement assez réaliste, c’est à dire qu’ils ne font pas n’importe quoi mais ne sont pas non plus totalement prévisibles. Ils ont en outre le bon goût de pouvoir être effleurés de très près lorsqu’on les dépasse, ce qui facilite les choses et évite des frustrations.
Nos ennemis sont donc à la fois l’environnement et les automobilistes, que l’on apprendra anticiper et négocier au fil du temps en mode «die’n’retry». La satisfaction proviendra de chronos toujours meilleurs, et de l’assouvissement de la curiosité de découvrir de nouvelles étapes, et surtout les 5 sympathiques fins différentes que propose le jeu en fonction du trajet choisi.
RAPIDE COMME L'ÉCLAIR, PUISSANT COMME LA FOUDRE… ET BEAU COMME UN CAMION
Yu Suzuki disposait d’une équipe réduite à seulement une dizaine de personnes pour produire son titre, ce qu’il fit en seulement 10 mois. Il ne compta pas les heures et s’occupa lui-même d’une grande partie du code pour tirer au mieux profit du système arcade «SEGA OutRun», développé spécifiquement pour le jeu sur la base du SEGA System 16. Le résultat fut parfait : le jeu est vif et fluide, et l’utilisation du scrolling parallaxe bilinéaire pour conférer l’effet tridimensionnel, déjà présente dans les précédentes œuvres du génial programmeur, est parfaitement maîtrisée.
L’impression de vitesse est excellente, de même que les sensations de conduite. Celles-ci sont renforcées par des effets sonores de qualité, du bruit des moteurs à celui des dérapages, ou encore de l’appel d’air lorsqu’on frôle un véhicule que l’on dépasse.
Les graphismes sont chatoyants et certaines images comme l’écran de sélection des musiques ou celui de la ligne de départ sont devenues emblématiques. La Testarossa et ses passagers sont biens rendus, les autres véhicules un peu moins mais ça reste correct, le bon vieux color swapping étant parfois utilisé pour les différencier. Cette petite différence de traitement n’est pas une mauvaise chose puisque par effet de contraste, elle met en évidence notre bolide rouge... et après tout, la star, c’est nous ! Les décors quand à eux sont souvent superbes, comme les Alpes avec ses plaines fleuries et ses montagnes enneigées en toile de fond, ou encore Cloudy Mountain dont le roulis des cumulus exacerbe l’impression de vitesse. Certains sont un peu plus dépouillés et classiques mais dans l’ensemble le jeu est beau et de bon goût, il a une identité propre reconnaissable au premier coup d’œil, et fournit un univers visuel dans lequel on se sent bien.
Passing Breeze, Splash Wave et Magical Sound Shower sont les titres évocateurs des musiques sélectionnables avant le départ. Elles ont le don de mettre de bonne humeur et de faire voyager, dans un style rock / jazz / tropical typiquement eighties. Bien que seulement au nombre de trois, les pistes sont assez longues avec des breaks et des variations pour éviter la monotonie. Last Wave enfin, qui clôt la session de jeu, est empreinte d’une douce mélancolie de fin d’été.
La plus facile des fins à obtenir, je vous laisse découvrir les autres
Icone de son époque, symbole de liberté, de grands espaces et d’un regard naïf sur un monde easy et cool que l’on pensait éternel, Outrun est aussi un grand jeu qu’il est toujours agréable de retrouver, avec dans les oreilles la mélodie de Splash Wave, qui éclabousse le joueur d’un bain le soleil et d’insouciance, comme en 1986.
Suppos : 6/6
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Les mange-sous d'époque :
OutRun / SEGA 1986 / Arcade
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OutRun, c’est avant tout le symbole de son temps, l’apogée d’une époque baignée d’insouciance et d’insolent capitalisme, quand l’idéal yuppie battait son plein. Malgré les funestes augures de l’inexorable chute qui succéderait à ce bien-être factice, comme le SIDA qui commençait à faire des ravages, la navette Challenger qui explosa en vol et le désastre de Tchernobyl, l’année 1986 s’entêtait dans son indémontable optimisme et son goût pour la futilité. Samantha Fox brâmait «Touch me» aux jeunes mâles qui n’avaient d’yeux que pour ses, hem, talents, Tom Cruise émoustillait les donzelles avec ses lunettes d’aviateur… Et OutRun nous faisait bouffer des kilomètres de bitume au volant d’une flamboyante Ferrari Testarossa, au côté d’une blonde platine fournie avec le véhicule, sans nous soucier le moins du monde du prix du carburant ou de l’impact écologique.
SUZUKI ET FERRARI
Un peu plus tôt, Yu Suzuki, jeune programmeur de la division AM2 de SEGA, avait marqué les esprits de ses employeurs en développant Hang On et Space Harrier, qui eurent un beau succès dans les salles d’arcade. Il eut alors les coudées franches pour produire un nouveau jeu plus personnel, qui sera marqué par le visionnage du film «L'Équipée du Cannonball», qui parle de courses de voiture clandestines à travers les USA. Son amour pour les moteurs rutilants allait donc être assouvi, mais au lieu des USA, la firme lui offrira un voyage à travers l’Europe pour s’inspirer des paysages. C’est à Monte-Carlo que son regard croisera le joyau dessiné par Pininfarina pour Enzo Ferrari, la fameuse Testarossa dont il tomba amoureux. Il la photographia sous toutes les coutures et enregistra le bruit de son moteur pour en faire l’élément principal de son prochain titre. Bien sûr il n’était pas question de licence officielle, qui se souciait de ces détails à cette époque ? L’important était d’offrir au joueur les sensations que peut ressentir un gosse de riche parcourant le monde au volant d’un joujou que la plupart des gens, et à fortiori les ados, ne pouvaient conduire qu’en rêve.
EN ROUTE POUR LA JOIE !
La main sur l’autoradio pour choisir notre piste sonore préférée, sur fond d’océan turquoise, on enfile nos lunettes de soleil et on part pour l’aventure. Ciels bleus limpides ou flamboyants, douce mélodie du 12 cylindres à plat, une main sur le volant et l’autre sur la cuisse de la blonde qui nous accompagne, on se laisse porter par la musique sirupeuse et les panoramas qui défilent à vitesse grand V. Notre but est simple : gagner la ligne d’arrivée au terme d’un trajet composé de 4 étapes, chacune de celles-ci ayant un timer qu’il ne faudra pas dépasser sous peine d’être éliminé, il s’agit donc de ne pas traîner.
Le premier parcours, Coconut Beach, en met tout de suite plein les mirettes avec son bord de mer ensoleillé, ses cocotiers et ses véliplanchistes. Chose amusante, ceux-ci sont en réalité fixes, fermes sur l’océan comme des statues, mais heureusement l’illusion de mouvement fonctionne bien lorsqu’on roule à fond les ballons, ce qui devrait logiquement être le cas sur cette route initiale qui ne présente pas de grosse difficulté. Vers la fin de celle-ci on trouvera un embranchement où l’on choisira d’aller vers la gauche ou la droite, et il en sera de même pour les suivantes. Sachant qu’une course complète est composée de 4 segments, cela offre une pléiade de possibilités de parcours possibles pour atteindre l’une des cinq lignes d’arrivée disponibles. Les environnements sont donc assez nombreux, 15 en tout, et même si certains se ressemblent dans l’ensemble le dépaysement est bien présent, nous faisant par exemple rapidement passer d’un désert aride aux Alpes.
Au niveau des commandes il est difficile de faire plus simple : on accélère, on freine, on tourne. Et on alterne entre l’une des 2 vitesses disponibles, ce qui est bien plus pratique qu’une boite 5 rapports, convenons-en. En première le véhicule plafonne à 190 km/h, en seconde on atteint les 290. Il est un peu dommage qu’un indicateur de la position du levier ne soit pas présent pour visualiser la vitesse enclenchée, mais on s’y fait rapidement. Pour info, ceci a été ajouté par la suite dans la version remaster de Sega Ages.
EASY TO LEARN, HARD TO PAS SE PLANTER
Très facile à prendre en main donc, mais pas forcément à maîtriser. En particulier quand les routes deviennent étroites et sinueuses, et lorsque des véhicules entravent notre progression. Car bien évidemment on n’est pas seul sur la route, des salauds de pauvres en Coccinelle, en camions, ou même en Porsche se traînent sur celle-ci et sont parfois difficiles à dépasser sans commettre une erreur. Ce qui peut prendre la forme d’une touchette, d’une sortie de piste, ou carrément d’un tonneau si on accroche durement un obstacle comme un panneau sur le bord de la route. Ce dernier cas est assez punitif et met à risque le passage d’étape dans le temps autorisé. Au fil des parties lorsqu’on s’améliorera, nos chronos plus rapides sur les premiers stages nous permettront d’accumuler quelques précieuses secondes de réserve pour les suivants.
Il est donc crucial de doser la prise de risque de façon à ralentir le moins possible tout en évitant les crashes. Avec un peu d’expérience on s’apercevra que malgré l’apparente difficulté initiale, le jeu laisse une marge suffisante pour conduire «relativement prudemment» sans sortir des temps, cette option est donc à privilégier.
Il faudra aussi être attentif à changer de vitesse au bon moment, par exemple à être en première lors d’un démarrage ou lorsqu’on se retrouve en terrain accidenté, sachant que le passage optimal en seconde se situe aux alentours de 160 km/h, cela pouvant faire une grosse différence sur nos performances.
Les véhicules contrôlés par l’IA ont un comportement assez réaliste, c’est à dire qu’ils ne font pas n’importe quoi mais ne sont pas non plus totalement prévisibles. Ils ont en outre le bon goût de pouvoir être effleurés de très près lorsqu’on les dépasse, ce qui facilite les choses et évite des frustrations.
Nos ennemis sont donc à la fois l’environnement et les automobilistes, que l’on apprendra anticiper et négocier au fil du temps en mode «die’n’retry». La satisfaction proviendra de chronos toujours meilleurs, et de l’assouvissement de la curiosité de découvrir de nouvelles étapes, et surtout les 5 sympathiques fins différentes que propose le jeu en fonction du trajet choisi.
RAPIDE COMME L'ÉCLAIR, PUISSANT COMME LA FOUDRE… ET BEAU COMME UN CAMION
Yu Suzuki disposait d’une équipe réduite à seulement une dizaine de personnes pour produire son titre, ce qu’il fit en seulement 10 mois. Il ne compta pas les heures et s’occupa lui-même d’une grande partie du code pour tirer au mieux profit du système arcade «SEGA OutRun», développé spécifiquement pour le jeu sur la base du SEGA System 16. Le résultat fut parfait : le jeu est vif et fluide, et l’utilisation du scrolling parallaxe bilinéaire pour conférer l’effet tridimensionnel, déjà présente dans les précédentes œuvres du génial programmeur, est parfaitement maîtrisée.
L’impression de vitesse est excellente, de même que les sensations de conduite. Celles-ci sont renforcées par des effets sonores de qualité, du bruit des moteurs à celui des dérapages, ou encore de l’appel d’air lorsqu’on frôle un véhicule que l’on dépasse.
Les graphismes sont chatoyants et certaines images comme l’écran de sélection des musiques ou celui de la ligne de départ sont devenues emblématiques. La Testarossa et ses passagers sont biens rendus, les autres véhicules un peu moins mais ça reste correct, le bon vieux color swapping étant parfois utilisé pour les différencier. Cette petite différence de traitement n’est pas une mauvaise chose puisque par effet de contraste, elle met en évidence notre bolide rouge... et après tout, la star, c’est nous ! Les décors quand à eux sont souvent superbes, comme les Alpes avec ses plaines fleuries et ses montagnes enneigées en toile de fond, ou encore Cloudy Mountain dont le roulis des cumulus exacerbe l’impression de vitesse. Certains sont un peu plus dépouillés et classiques mais dans l’ensemble le jeu est beau et de bon goût, il a une identité propre reconnaissable au premier coup d’œil, et fournit un univers visuel dans lequel on se sent bien.
Passing Breeze, Splash Wave et Magical Sound Shower sont les titres évocateurs des musiques sélectionnables avant le départ. Elles ont le don de mettre de bonne humeur et de faire voyager, dans un style rock / jazz / tropical typiquement eighties. Bien que seulement au nombre de trois, les pistes sont assez longues avec des breaks et des variations pour éviter la monotonie. Last Wave enfin, qui clôt la session de jeu, est empreinte d’une douce mélancolie de fin d’été.
La plus facile des fins à obtenir, je vous laisse découvrir les autres
Icone de son époque, symbole de liberté, de grands espaces et d’un regard naïf sur un monde easy et cool que l’on pensait éternel, Outrun est aussi un grand jeu qu’il est toujours agréable de retrouver, avec dans les oreilles la mélodie de Splash Wave, qui éclabousse le joueur d’un bain le soleil et d’insouciance, comme en 1986.
Suppos : 6/6
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Les mange-sous d'époque :
Cormano- Docteur *
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sidchip_fr, traxdata007, Frogbull, Hicks, dami1, F.L, jedibald et offrent 1 suppo à ce post!
Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
C'est un bon résumé ce rétro-test
OutRun c'est le symbole d'une époque ensoleillée, insouciante et malheureusement révolue. D'ailleurs cette ambiance fait tellement partie de l'âme de la série qu'OutRun 2 a su l'a conserver malgré leurs 17 ans d'écart
OutRun c'est le symbole d'une époque ensoleillée, insouciante et malheureusement révolue. D'ailleurs cette ambiance fait tellement partie de l'âme de la série qu'OutRun 2 a su l'a conserver malgré leurs 17 ans d'écart
Frogbull- Patient contaminé
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
c'est du lourd là, ca va cartonner niveau visites.
Merci pour ce test, pour un jeu de caisse qui a presque révolutionné le genre en 1986.
Merci pour ce test, pour un jeu de caisse qui a presque révolutionné le genre en 1986.
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Oui, techniquement il est impressionnant et reste ce qu'il s'est fait de mieux en matière de course en fausse 3D, alors qu'il est sorti en 86 ! Yu Suzuki était un vrai maître de cette techno, et il maîtrisait le hardware pour en tirer le meilleur. Artistiquement OutRun est iconique et il dispose d'une des meilleures musiques de tout le JV... et surtout, il est fun !
Je n'ai pas hésité à le citer dans "Les jeux les plus importants de toute la galaxie"
Je n'ai pas hésité à le citer dans "Les jeux les plus importants de toute la galaxie"
Cormano- Docteur *
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tilou- Interne
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Le jeu qui m'a fait aimer les jeux vidéo. Enfin non, j'aimais déjà les jeux vidéo avant, mais je les mettais sur le même plan que les légo ou les autres jeux et jouets de mon âge, mais avec Out Run j'ai compris que ça n'avait plus rien à voir.
chacs- Interne
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Je suis étonné qu'il n'y ait pas eu de test de ce jeu plus tôt, c'est un monument du jeu vidéo.
Même si aujourd'hui, je lui préfère le 2ème opus, plus beau, plus fluide, j'avoue que cet Out Run premier du nom -qui a posé les bases- avait de quoi attirer l'oeil et même en tant que simple spectateur devant la borne d'arcade, je passais un bon moment.
Sinon, en 1986, j'avais 7 ans et Samantha Fox ne m'émoustillait pas encore. Mais je me souviens avoir dansé avec des démons vers minuit...
Et je suis plus de la team Magical Sound Shower que Splash Wave.
Même si aujourd'hui, je lui préfère le 2ème opus, plus beau, plus fluide, j'avoue que cet Out Run premier du nom -qui a posé les bases- avait de quoi attirer l'oeil et même en tant que simple spectateur devant la borne d'arcade, je passais un bon moment.
Sinon, en 1986, j'avais 7 ans et Samantha Fox ne m'émoustillait pas encore. Mais je me souviens avoir dansé avec des démons vers minuit...
Et je suis plus de la team Magical Sound Shower que Splash Wave.
Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
SMR a écrit:Je suis étonné qu'il n'y ait pas eu de test de ce jeu plus tôt, c'est un monument du jeu vidéo.
Même si aujourd'hui, je lui préfère le 2ème opus, plus beau, plus fluide, j'avoue que cet Out Run premier du nom -qui a posé les bases- avait de quoi attirer l'oeil et même en tant que simple spectateur devant la borne d'arcade, je passais un bon moment.
Pareil je préfère le 2, mais en comparaison, c'est le 1 qui m'a le plus impressionné.
chacs- Interne
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Date d'inscription : 27/07/2012
Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
OutRun éclatait incontestablement la concurrence à sa sortie en 1986, maintenant d'un pur point de vue technique le jeu de course en fausse 3D le plus impressionnant pour moi c'est Power Drift (sorti 2 ans plus tard) et, y'a pas de secret, c'est encore Yū Suzuki et la team AM2 qui sont derrièreCormano a écrit:Oui, techniquement il est impressionnant et reste ce qu'il s'est fait de mieux en matière de course en fausse 3D, alors qu'il est sorti en 86 !
Et pour la fausse 3D la plus dingue techniquement (étant donné le peu de puissance de la Game Boy Color) je pense direct à Toy Story Racer
Frogbull- Patient contaminé
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Date d'inscription : 22/02/2022
Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Outrun , une revélation pour moi.
Dingue de voiture depuis tout petit , a une epoque ou j'avais pas le droit de toucher un volant officiellement.... je me rabattais sur tout ce que l'on trouvait en arcade avec un Volant!
Je me souviens encore la premier fois que j'ai posé les mains sur le volant de la borne... la premiere acceleration , les premieres vibrations du volant.... waooohouuu... le simulateur ultime pour la l'epoque!...
J 'avais meme l'impression de ressentir meme le vent dans MES cheveux!!!
Ce jeu etait dingue!.
Et depuis quelques mois, je suis enfin l'heureux possesseur d'une borne original!!!... up right comme celle du flyer. .. la meme sur laquel j'avais decouvert cette merveille!
Meme si techniquement, il a largement été depassé maintenant, je pense que rien n'a vraiment reussis a l'egalé au niveau fun !. A part , les OUTRUN COAST TO COAST des années 2000!!...
Dingue de voiture depuis tout petit , a une epoque ou j'avais pas le droit de toucher un volant officiellement.... je me rabattais sur tout ce que l'on trouvait en arcade avec un Volant!
Je me souviens encore la premier fois que j'ai posé les mains sur le volant de la borne... la premiere acceleration , les premieres vibrations du volant.... waooohouuu... le simulateur ultime pour la l'epoque!...
J 'avais meme l'impression de ressentir meme le vent dans MES cheveux!!!
Ce jeu etait dingue!.
Et depuis quelques mois, je suis enfin l'heureux possesseur d'une borne original!!!... up right comme celle du flyer. .. la meme sur laquel j'avais decouvert cette merveille!
Meme si techniquement, il a largement été depassé maintenant, je pense que rien n'a vraiment reussis a l'egalé au niveau fun !. A part , les OUTRUN COAST TO COAST des années 2000!!...
youki- Docteur *
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Saturnin a écrit:OutRun éclatait incontestablement la concurrence à sa sortie en 1986, maintenant d'un pur point de vue technique le jeu de course en fausse 3D le plus impressionnant pour moi c'est Power Drift (sorti 2 ans plus tard) et, y'a pas de secret, c'est encore Yū Suzuki et la team AM2 qui sont derrièreCormano a écrit:Oui, techniquement il est impressionnant et reste ce qu'il s'est fait de mieux en matière de course en fausse 3D, alors qu'il est sorti en 86 !
Oui, ma phrase est mal tournée, "ce qu'il s'est fait mieux", c'est plus dans un sens global que purement technique que je l'entendais. Power Drift lui est effectivement supérieur techniquement, mais bizarrement il fait plus "vieux" que OutRun sorti 2 ans auparavant.
Bien vu pour Magnum, qui en réalité piquait la Ferrari de Higgins
Cormano- Docteur *
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Cultissime Out Run, sa borne, ses musiques.
Une époque bénie.
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retroactionman- Infirmier
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Publié également sur le blog
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Cool
Un excellent dossier de Gunhed TV consacré à Outrun. C'est la moindre des choses que je lui fasse un p'tit coup de pub vu que je lui ai piqué pas mal d'infos pour le test.
Un excellent dossier de Gunhed TV consacré à Outrun. C'est la moindre des choses que je lui fasse un p'tit coup de pub vu que je lui ai piqué pas mal d'infos pour le test.
Cormano- Docteur *
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dami1 offre 1 suppo à ce post!
Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
perso je n'ai étrangement pas tellement vu ce jeu d'arcade dans mon secteur à l'époque.
Bon il est vrai que ma période fut plutôt 1982-1985 dans les cafés.
Bon il est vrai que ma période fut plutôt 1982-1985 dans les cafés.
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Je ne jouais plus vraiment dans les cafés non plus à cette période, mais il fait partie des quelques jeux qui m'ont fait revenir à l'arcade pour un moment, comme plus tard SF2 ou Daytona USA.
Cormano- Docteur *
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Super Test ! j'ai pu y jouer a Lunapark quand j'étais jeune ^^
Hicks- Patient contaminé
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Merci
Masayoshi Takanaka, un artiste qui a inspiré Hiroshi Kawaguchi pour les musiques d'OutRun, l'influence est flagrante. A mettre dans son autoradio pour transformer une Twingo sur le périph' en Testarossa le long des plages d'Honolulu
Masayoshi Takanaka, un artiste qui a inspiré Hiroshi Kawaguchi pour les musiques d'OutRun, l'influence est flagrante. A mettre dans son autoradio pour transformer une Twingo sur le périph' en Testarossa le long des plages d'Honolulu
Cormano- Docteur *
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Test au top !!! J'adore ce jeu !!!
jedibald- Patient contaminé
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Saturnin a écrit:
Et pour la fausse 3D la plus dingue techniquement (étant donné le peu de puissance de la Game Boy Color) je pense direct à Toy Story Racer
Ce jeu a l'air bien nul mais effectivement c'est impressionnant. Cependant c'est de la VRAIE 3D
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
C'était un super jeu... merci pour le coup de nostalgie...
Kulten- Patient incurable
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iwillbeback- Interne
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Je surkiff ce jeu !! Je l'ai sur ma borne d'arcade Jeutel et j'ai la banane chaque fois que j'y joue
yoyo974- Patient en incubation
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
pour les vieux qui étaient jeunes a cette époque, sans doute
joli test
joli test
antifrog- Docteur *
- Nombre de messages : 26728
Age : 44
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 10/12/2005
Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
je pense malgré tout que c'etait la plus belle période de l'histoire en occident.... les montres à quartz, les jeux electroniques, le minitel, la tv, le magnetoscope, les K7, les disquettes, les magazines papier, les navettes spatiales, la micro bien sur, les consoles, tous les genres de jeux qui se créent, les salles d'arcade... Canal+, la musique variée, le rock, le metal, puis le grunge....le cinéma qui générait des films cultes....les commerces partout... des valeurs, du respect....
tout changeait, non stop
Aujourd'hui tout est figé, les nouveautés c'est le iphone 17, le Samsung Galaxy S19, et la Xbox Series S pro X... faire defiler des video débiles sur tictoc, et tout le monde s'insulte sur les reseaux associaux.
tout changeait, non stop
Aujourd'hui tout est figé, les nouveautés c'est le iphone 17, le Samsung Galaxy S19, et la Xbox Series S pro X... faire defiler des video débiles sur tictoc, et tout le monde s'insulte sur les reseaux associaux.
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Re: [TEST] OutRun / SEGA 1986 / Arcade
Les meilleures années sont les fameuses 30 glorieuses, durant lesquelles le niveau de vie économique et social s'améliorait progressivement, qu'il n'y avait pas de problème de chômage, qu'il y avait des trucs cools américains pour les jeunes qui arrivaient (ciné, musique, ...), les progrès techniques (spatiaux entre autre) qui faisaient rêver... Il y avait aussi beaucoup de convivialité dans les rapports humains, quelle que soient les classes sociales les gens s'amusaient ensemble dans un bon état d'esprit. Et évidemment on ne pensait pas aux problèmes d'écologie.
Tout ça était fini en 80 et en réalité ça commençait déjà à partir en couille. De notre point de vue tout allait bien, on était les enfants gâtés de la génération précédente, économiquement et socialement ça allait, les conflits guerriers étaient lointains, les très pauvres aussi... Et bien sur les ordinateurs, les JV, les films de SW et les Mc Do sont arrivés exprès pour nous !
Mais je me souviens que lorsque j'ai commencé à suivre l'actualité et à approfondir certains points, j'avais déjà ce sentiment que "en fait tout va pas si bien finalement" : la dette publique, jusqu’alors stable à 20%, qui commençait à augmenter pour donner le change, les crises pétrolières, les problèmes d'immigration, Tchernobyl, le virus du SIDA, ...
Et nous on roulait comme des cons en souriant béatement, vers le désastre qui nous attendait. OutRun est bien le produit de ces années-là !
@antifrog : merci
Tout ça était fini en 80 et en réalité ça commençait déjà à partir en couille. De notre point de vue tout allait bien, on était les enfants gâtés de la génération précédente, économiquement et socialement ça allait, les conflits guerriers étaient lointains, les très pauvres aussi... Et bien sur les ordinateurs, les JV, les films de SW et les Mc Do sont arrivés exprès pour nous !
Mais je me souviens que lorsque j'ai commencé à suivre l'actualité et à approfondir certains points, j'avais déjà ce sentiment que "en fait tout va pas si bien finalement" : la dette publique, jusqu’alors stable à 20%, qui commençait à augmenter pour donner le change, les crises pétrolières, les problèmes d'immigration, Tchernobyl, le virus du SIDA, ...
Et nous on roulait comme des cons en souriant béatement, vers le désastre qui nous attendait. OutRun est bien le produit de ces années-là !
@antifrog : merci
Cormano- Docteur *
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Date d'inscription : 01/03/2020
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