Re: Faire apprécier les jeux vidéos à quelqu'un ?

[lemanscity72]

J'ai essayé maintes et maintes fois de faire découvrir mon univers à mon père, mais il n'en est rien, il ne comprend pas du tout mon délire et trouve que je m'abrutis avec tout ça, que je n'ai plus de conversation... alors que j'arrive très bien à discuter, seulement quand il me répète que je fais la gueule à table toutes les deux secondes, c'est plutôt difficile de débuter quelconque conversation.

Je pense que ton père a raison ... Les Jeux vidéos c'est totalement abrutissant et ça rend asocial ... Mais doit on toujours faire en permanence des activités utiles et intelligentes ???

Perso j'étais tellement obnubilé par les JV étant ado que je comprends que mes parents se soient inquiétés ... Ca devenait vraiment grave à tous les niveaux ...

Mais bon les parents n'ont pas toujours l'art et la manière surtout quand ils entravent que dalle à la passion de leurs enfants

Le mieux c'est de te prendre des consoles portables pour mieux pouvoir dissimuler le nombre d'heures passées devant les écrans et ensuite c'est à toi de te calibrer de façon raisonnable ... Essaie aussi de trouver une autre passion qui pourrait équilibrer ton temps passé devant la console ...

         Juste comme ça l'ami, t'est sur un forum de passionné JV et rétro de préférence, alors avant de dire des inepties à la pelle comme tu sort : les JV rendent abrutissant et associale et puis pourquoi pas pendant qu'on y est : Meurtrier délinquant et djiadhiste voir catho intégriste !!!! A non mais là voir ici ça me dépasse !!!!

Pour mon parcours perso, les JV m'ont permis de me créer un cercle d'ami dont plusieurs 25 ans après, le sont toujours, ils m'ont permis quand j'était ado de créer mon premier projet à l'époque (clin d'oeil à Nodoka75) de création du club SEGA La FLECHE, et encore maintenant, avec ma game room et le fofo des nouvelles rencontres super enrichissantes, sans compter mes filles qui jouent avec moi et leur maman ...

Tout ça pour dire que si cela rend associale, que fait-tu ici l'ami ?

[Earthworm jo]

Il est venu ici un peu comme aux alcooliques anonymes : 

Bonjour je m'appel joe, et je suis gamer depuis quinze ans.. 

- Bonjour joe ! (Tous en cœur)

Cela fait quinze ans que je n'ai pas dit bonjour dans la rue, et maintenant cela doit cesser, je veux retrouver ma vie !

[Cathedrale]

jvous trouve un peu à côté de la plaque.


Evola proposait juste un point de vue un peu différent, celui des adultes,
en donnant son cas pour exemple :

il abusait vraiment des J-V, donc c'était logique que ses parents prennent cette passion en grippe. 


je ne saisis pas bien les commentaires 'hautains'

[Earthworm jo]

Bah il dit quand même d'une manière générale les jeux vidéo ça rend abrutis et associal, enfin moi je trouve que c'est gros, certains jeux sont pourvu de réelles moralités, sonic tu sauve des animaux par exemple.

[Sigmax]

jvous trouve un peu à côté de la plaque.

je ne saisis pas bien les commentaires 'hautains'

On va t'aider à saisir.

Parler d'une expérience perso, donner un point de vue, on est libre, on a le droit, on est bien d'accord et heureusement.
Mais de là à en faire une généralité du genre "les jeux, ça rend con"...

Après, c'est comme si tu t'inscrivais sur un forum de muscle car, où tu balancerais: "Ouais mais quand même, ça consomme beaucoup, ça fait du bruit et c'est vieux, hein!" Suffit de savoir où on met les pieds.

[patapouf31]

Bon après... Les parents n'ont pas totalement tord sur certain point : Trop jouer c'est mal... 
Ensuite  tout le monde n'aiment pas les passions des autres... Si ton père n'aime pas le JV c'est pas la mort , moi j'aime pas par exemple la cuisine , le jardinage donc je ne vais pas aller voir MASTER CHIEF en direct... ça me parait normal !

Joue et puis voila , tu n'as pas à mettre tes parents dans le même bain si ils veulent pas , même si c'est sur avoir des parents qui jouent c'est cool... quoi que , si ils squattent tes consoles ça te ferait bien chier.

Moi ce que je comprend pas c'est le fait de vouloir absolument jouer avec des gens qui n'aiment pas ça ou alors qui préfèrent faire autre chose : programmer , enseigner , voyager etc...

[Earthworm jo]

Ca se limite à vouloir jouer avec ceux qu'on aime pour aimer deux fois plus son jeu, il n'est pas question de fétichisme où l'on veut à tout prix convertir un non gamer.

Quelle que soit ta passion si tout tes proches n'aiment pas et que t'es à chaque fois seul dans cette activité, ça rend tristounet. 

Un peu comme aller seul au cinéma !

[DogmA]

Mon père sa a été simple étant un passionné d'aviation et depuis qu'il est France voler sa lui manque quand j'ai eu mon PC je lui ai acheté un Joystick exprès pour les simulations d'avion depuis ça il est possédé

Ma mère la DS elle adorait les jeux avec des mini jeux au final elle me prenait la console en douce pour jouer dans les transports 

Mes soeurs elles ne jouent plus trop mais de temps en temps un petit Quake sa passe bien

[petitevieille]

En fait la plupart des gens disent n'importe quoi et mélangent tout par méconnaissance.

Ce qui rend asocial, ce qui abrutit, etc, c'est l'excès dans une passion.
Quelle qu'elle soit.
Et ça peut être la passion pour les jeux vidéo.

L'erreur que font les gens c'est de déduire que c'est la nature de la passion qui rend asocial : ici, de penser que jouer à la console, ça isole parce qu'on est devant un écran etc.

Et l'erreur des joueurs qui se défendent, c'est d'aller chercher des vertus aux jeux vidéo, pour démontrer que non, ça ne rend pas asocial, la preuve : blablablabla.

On s'en fout.

Ce qu'il faut répondre c'est que c'est la passion qui peut isoler.

Un amateur d'art passionné et maladif peut être tout aussi asocial qu'un adolescent amateur de jeux vidéo, sauf que sa passion est socialement mieux valorisée.

Les jeux vidéo restent mal connus, mal perçus, et parfois mal représentés (ce n'est pas sur un forum rétro que je vais devoir expliquer ce que je pense de certains jeux actuels...) : ça entretient l'erreur et conforte les préjugés : "mon ado est asocial à cause de ses jeux vidéo". Pourtant le problème est sans doute à inverser... 
Une passion peut tout à faire être un ciment social.
En revanche, un ado asocial pour d'autres raisons peut trouver un refuge dans une passion, qui peut alors devenir dévorante... et ça peut être les JV comme la littérature, ou les dissection d'insectes dans les bois.

Bref, trouver dans les JV ou tout autre passion une explication aux troubles d'un adolescent, c'est facile, et surtout erroné. Ce n'est que son mode d'expression... la source est ailleurs. Les parents attentifs sauront la trouver. Les autres rejetteront la faute sur les jeux qui font rien qu'à détruire mon enfant.

[Invité]

Souvent, il y a tout de même un "terrain" préalable favorable à l’a-socialisation.

Mais l'enfance, et peut-être surtout l'adolescence sont, hélas, des périodes de conversion des pulsions de libido en... autre chose, et cet autre chose est régulièrement pratiqué compulsivement, pour évacuer le trop plein, et la branlette ne suffit généralement pas.

Alors, oui, le jeu vidéo, ça comporte un risque, quand on est gamin, faut le reconnaître.
Si on n'est pas accro, c’est juste parce qu'on a reçu dans notre éducation une arme défensive contre ça.

Mais c'est pas systématique.
Moi j'ai perdu un temps fou, une trop grosse partie de ma vie, sur les jeux vidéo.

[Cathedrale]

@Sigmax
il disait surtout que trop jouer ça pouvait être néfaste, ce qui n'est absolument pas faux.


ça s'appelle avoir du recul

[Invité]

Pour répondre à la question, ceci dit, pourquoi faudrait-il absolument faire apprécier à l'autre le jeu vidéo, finalement?

C'est bien aussi si chacun a son petit terrain à lui, notamment en couple où, vraiment, la territorialité joue un rôle important.

[Cathedrale]

looool la terriitorialité


pas faux, d'un côté, pas faux!

[Invité]

Mais un peu exagéré, tout de même.
Reste que je maintiens qu'il faut se ménager des espaces personnels de respiration.

Je me souviens d'une ex (mon ex, "la grosse ex' " comme j'appelle ça, vous savez, celle qu'on a tous eu et dont la rupture d'avec elle nous a laissé écumant/convulsant sur le sol noyé dans notre morve et nos larmes) avec qui je partageais tout.
On écoutais de la musique ensemble, on voyait les films ensemble, etc etc, on avait à peu près les mêmes goûts.
Quand ce fut terminé, j'avais plus nulle part où me réfugier puisque chaque sphère de ma vie était liée à des souvenirs forts d'instants partagés avec elle.
Des années, il m'a fallu.

Bref: jouez tranquillos, vous avez besoin de personne.

[Sigmax]

@Sigmax
il disait surtout que trop jouer ça pouvait être néfaste, ce qui n'est absolument pas faux.


ça s'appelle avoir du recul

C'est valable pour tout, dans la vie; quand on abuse de quelque chose, ça finit toujours par nous retomber sur le coin de la cafetière.

Ce que tu appelles du recul, est pour moi une évidence, une porte ouverte qu'on cherche à enfoncer; chacun son point de vue, cela dit.

[tatarigami]

Organise une soirée jeu de société avec des potes ou des membres de ta famille qui sont pas aussi réfractaire aux JV (même si ton père ne participe pas, fait en sorte qu'il vous voient au moins), et ensuite enchainer avec une partie de jeu multi concentré sur le fun: Bomberman, Mario Kart, Mario Party ou autres.
Qu'il puisse voir que vous vous amusez autant sur les 2 support, que finalement il n'y à pas grandes différence, et que ce n'est pas forcément une passion solitaire.
Tu peut renouveler l'opération (où si il n'y as pas assez de joueurs), avec des jeux co-op comme Portal 2 (qui en plus met l'humour au cœur du jeu, ce qui ne peut pas faire de mal ^^), où du Vs fingting, etc...

Je dis pas qu'il vas se jeter sur un pad, mais perso mon père qui n'as jamais joué de sa vie, finissait par regarder nos parties sans trop de déplaisir. Et même à mon grand étonnement, de donner de bon conseil à ma mère.

[Ulydev]

Hello, merci pour vos réponses, parfois très originales   

Pour mon anniversaire, mon père m'a offert Conker's Bad Fur Day complet, j'ai halluciné   

Il me soutient dans ma passion mais ne veut pas y prendre part. C'est plutôt comme ça qu'il faut le voir.

[dunkill]