L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Un point sur la dette Française.
La dette de la France atteint un nouveau montant record
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/30/04016-20110630ARTFIG00446-la-dette-de-la-france-atteint-un-nouveau-montant-record.php
La dette de la France atteint un nouveau montant record
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/30/04016-20110630ARTFIG00446-la-dette-de-la-france-atteint-un-nouveau-montant-record.php
Au cours du premier trimestre, la dette du pays s'est accrue pour atteindre le montant total de 1646,1 milliards d'euros, soit 84,5% du PIB. Les collectivités locales, elles, continuent à se désendetter.
1646,1 milliards d'euros. C'est le montant total de la dette de la France au premier trimestre, toutes administrations publiques confondues. Elle a grimpé de 54,9 milliards d'euros durant les trois premiers mois de l'année, atteignant «approximativement» 84,5% du PIB, indique l'Insee ce jeudi.
Ces chiffres constituent un nouveau record d'endettement. Ce sont ceux que trouveront ce matin, sur leurs nouveaux bureaux, le ministre des Finances, François Baroin et celle du Budget, Valérie Pécresse. Ils soulignent la faiblesse de la marge de manoeuvre financière de l'Hexagone alors que la plupart des autres pays de la zone euro se débattent avec des plans d'austerité chaque jour plus drastiques.
Point saillant de cette envolée, qui était prévisible puisque le gouvernement s'attend à une dette de 85,5% du PIB à la fin de l'année: l'Etat et la sécurité sociale en sont les principaux responsables. Les administrations publiques locales, c'est à dire les collectivités, se sont désendettées de 4,1 milliards d'euros. Leur dette représente désormais moins de 9,5% de la dette totale de la France. Ce qui bat une nouvelle fois en brèche l'argument selon lequel les élus locaux seraient les responsables du dérapage des comptes de la France. Avec 1286,5 milliards d'euros de dette à rembourser, l'Etat ne donne pas le bon exemple, loin s'en faut.
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Croaker a écrit:Ismail a écrit:Croaker a écrit:Ismail a écrit:
Confère 3ième guerre mondiale?!
Pardon?
Ironique of course. J'éspère que t'avais compris? :
Justement, non. Je n'arrive meme pas a comprendre le sens de la phrase. Pourtant, il n'est pas particulierement tard et je ne suis pas particulierement bourre...conférer, verbe intransitif
Sens 1 S'entretenir de quelque chose avec quelqu'un.
conférer, verbe transitif
Sens 1 Donner, accorder quelque chose à quelqu'un en vertu d'un pouvoir que l'on possède.
Je pense qu'il voulait dire "Confer", locution latine souvent abrégée en "cf.".
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
UP vu les dernières nouvelles
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/12/04016-20110712ARTFIG00605-la-crise-de-la-zone-euro-en-sept-questions.php
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/12/04016-20110712ARTFIG00605-la-crise-de-la-zone-euro-en-sept-questions.php
Malgré le risque d'un défaut grec, les États européens peinent toujours à s'accorder sur une solution pour sauver le pays de la faillite.
Quel est le point de départ de cette crise ?
C'est la situation budgétaire catastrophique de la Grèce qui hante toujours les marchés. Le déficit budgétaire de la Grèce ne se résorbe pas: il s'élève toujours à 10,5% du PIB alors que la dette publique grecque ne se réduit pas et atteint 150% du PIB. Malgré un prêt de 110 milliards consenti en mai 2010 par la zone euro et le FMI, il est acquis que la Grèce sera incapable de se refinancer sur les marchés, comme prévu, en 2012, en raison des taux d'intérêts exorbitants que lui imposent les créanciers: 15,8% pour des prêts à 10 ans. En juin dernier, le Conseil européen et le FMI ont accepté de prêter à nouveau 110 milliards d'euros à la Grèce, en échange d'économies drastiques et de privatisations massives, mais ce second plan de sauvetage, promis pour juillet 2011, n'est pas finalisé. Il a été repoussé à septembre, au grand dam des marchés qui s'impatientent. Car, contrairement au premier plan de sauvetage, financé à 100% par de l'argent public - États et FMI -, le second plan impliquera - c'est la condition posée par Berlin, premier créancier de la zone euro -, une participation de 30% du secteur privé (banques, assurances, fonds de pension). Or, depuis des semaines, les États de la zone euro et les institutions européennes sont divisés sur les modalités de cette participation privée. Faute d'accord sur ce point, c'est le second sauvetage de la Grèce qui est en suspens avec, à la clé, un nouveau risque de faillite d'un État de la zone euro.
Les créanciers privés paieront-ils?
Au printemps dernier, à mesure que s'impose l'idée d'un deuxième plan d'aide à la Grèce, Berlin exige d'y associer ses créanciers privés. Banques, assureurs, fonds de placement devront payer, aux côtés de l'Union européenne et du FMI. Cette position allemande est d'abord politique: outre-Rhin, l'opinion est de plus en plus remontée contre une facture qui ne cesse de s'alourdir, avec les sauvetages successifs de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal. Et Angela Merkel vient de perdre plusieurs scrutins régionaux importants. «Faire payer les banques», ce serait un tribut estimé à 30 milliards d'euros sur trois ans. La Banque centrale européenne (BCE) est contre: «Toute participation des banques doit être volontaire», martèle-t-on à Francfort. Car, en vertu des codes et des usages en vigueur sur les marchés, quand un créancier consent «volontairement» un aménagement de ses crédits, son débiteur n'est pas en «défaut» de paiement. Le «défaut», c'est schématiquement l'incapacité du débiteur à rembourser ce qu'il doit dans le calendrier prévu, ce qui «oblige» son créancier à faire une croix sur une partie de ses avoirs. Mais cette définition générique est sujette à interprétation, notamment de la part des agences de notation. Les plus brillants esprits de la zone euro essaient donc de trouver un plan impliquant les créanciers privés et suffisamment attractif pour que ceux-ci y participent volontairement ou, du moins, en donnent l'apparence. En vain, à ce stade.
Quelles seraient les conséquences d'un défaut?
Pourquoi est-il si important que la Grèce ne fasse pas défaut? Après tout, les investisseurs ont déjà conscience que la Grèce n'est pas en mesure de faire seule face à ses dettes. Mais l'officialisation du défaut de paiement d'Athènes aurait des conséquences jugées d'autant plus effrayantes qu'elles sont incertaines.
Ce qui est sûr, c'est qu'un défaut obligerait toutes les banques à déprécier la valeur de tous leurs emprunts grecs. Première victime: les banques grecques, qui seraient en pertes, et surtout risqueraient d'être boycottées sur les marchés. Qui prêterait de l'argent à des institutions dont une grande part des actifs aurait fondu? Deuxième victime: l'État grec. À court terme, il risque d'avoir à soutenir ses banques - mais avec quel argent? - et à long terme, d'être lui aussi banni des marchés. À titre d'exemple, l'Argentine, dix ans après sa faillite, ne peut toujours pas réemprunter sur les marchés. Troisième victime: la BCE. Elle aussi détient des obligations grecques en masse. Et elle serait face à un sacré dilemme. Théoriquement, elle ne peut pas accepter d'emprunts d'un pays en défaut en contrepartie des financements qu'elle accorde aux banques de la zone euro. Ce serait sa propre solidité qu'elle mettrait en jeu. Mais les événements pourraient lui forcer la main et l'obliger à fournir de l'oxygène aux banques grecques, voire à d'autres banques de la zone euro si sur les marchés le cas d'Athènes devait faire tâche d'huile.
Pourquoi ce phénomène de contagion?
Faute de solution globale, et définitive à la crise de la zone euro, les marchés attaquent les «maillons faibles» de l'Euroland, les uns après les autres: après la Grèce en 2009 et 2010, ils ont fait plonger l'Irlande fin 2010, puis le Portugal au printemps. Ces trois pays sont aujourd'hui sous assistance financière du FMI et de la zone euro, qui leur prête de l'argent, par tranche, en échange de plans d'austérité draconiens. Accouchés dans la douleur, ces trois plans de sauvetage n'ont pas empêché la contagion de se poursuivre. Aujourd'hui, l'Italie et l'Espagne et peut-être la Belgique sont en ligne de mire. Tous ces États ont en commun une dette publique très élevée, supérieure à 90% de leur produit intérieur brut (PIB), et une croissance faible, deux éléments susceptibles de mettre en danger leur solvabilité, c'est-à-dire leur capacité à rembourser leur dette. Si l'Italie est attaquée aujourd'hui, c'est aussi pour des raisons politiques: les marchés doutent de sa capacité à faire appliquer le plan de rigueur de 40 milliards d'euros, adopté jeudi dernier en Conseil des ministres. La contagion est difficile à éviter en Europe, car la zone euro est, depuis sa création, une union monétaire incomplète: chacun État est responsable de son budget. Il n'y a pas de solidarité automatique, ni de transferts d'un pays à l'autre. C'est la fameuse clause de «non-sauvetage» - «no bail out» - inscrite dans les traités de l'UE.
Pourquoi les marchés s'affolent-ils?
Les boursiers ont horreur de l'inconnu. «Le mini-krach qui s'est emparé des marchés est parti de l'incapacité des ministres des Finances de la zone euro à se mettre d'accord sur la finalisation du second plan de sauvetage de la Grèce, alors que tout le monde pensait que le dossier était réglé», estime Didier Fauchier Magnan, directeur général de la Société parisienne de gestion.
Face à tant d'indécision, les spéculateurs ont profité de la faiblesse politique de l'Italie et de ses énormes déséquilibres financiers pour tester la capacité de l'Europe à venir au secours de la troisième économie de la zone euro. Avec une dette publique 5,5 fois plus élevée que la Grèce, l'effet panique était assuré. «Ce qui a précipité la chute, c'est qu'à la différence des emprunts grecs ou portugais, les emprunts d'État italiens sont dans les portefeuilles des plus grandes institutions financières, rappelle Benjamin Melman, directeur chez Edmond de Rothschild IM. Dès lors, au moindre doute sur la solvabilité de l'Italie tout le monde a vendu en même temps.» L'intervention de la Banque centrale européenne et l'adoption par Rome d'un plan de rigueur ont calmé les esprits, mais sans signal fort des dirigeants européens sur leur capacité à régler le problème de la réduction des déficits, la spéculation sur les pays les plus vulnérables reprendra de plus belle. C'est ce que redoutent tous les professionnels.
Que peuvent faire les gouvernements?
À court terme, les gouvernements de la zone euro doivent apporter une réponse à la crise grecque en finalisant, le plus vite possible, le second plan de sauvetage de 110 milliards d'euros promis depuis un mois. Faute d'accord entre les gouvernements, les détails du plan ont été remis au mois de septembre, mais la pression des marchés est telle qu'une solution devra émerger cet été. Avec deux options extrêmes possibles: un nouveau sauvetage grec 100% public, qui calmerait immédiatement les marchés, mais impliquerait un virage politique à 180 degrés de Berlin; ou une participation du secteur privé, plus ou moins importante, qui risque d'être interprétée comme un défaut par les agences de notation, avec des conséquences imprévues sur les marchés. Ni la BCE ni les banques n'y sont favorables.
Entre ces deux extrêmes, il y a toute une gamme de solutions de court terme possible pour alléger le fardeau de la dette grecque : baisse des taux d'intérêt, rallongement des délais de remboursement, poursuite des rachats de dettes par la BCE. Les gouvernements peuvent aussi racheter eux-mêmes la dette des pays les plus malmenés, via le Fonds européen de stabilisation financière (FESF), ce qui allégerait le bilan des banques. Mais à plus long terme, tous les experts convergent pour dire qu'il faut avancer sur la voie du «fédéralisme budgétaire», avec le lancement d'un emprunt européen: le fameux «Eurobond».
Quels risques pour les épargnants?
Une aggravation de la crise mettrait les banques en difficulté. Mais lorsque la chute de Lehmann Brothers avait déjà fait redouter la faillite de certaines d'entre elles, le soutien des États avait été rapide et sans faille. Dans le pire des cas, les clients bénéficient d'une garantie qui couvre leurs dépôts (comptes à vue, mais aussi livrets bancaires, comptes à terme…) à hauteur de 100.000 euros en cas de défaut de leur banque, pour tous les établissements de l'Union européenne.
Et l'assurance-vie? Les fonds en euros sont investis à hauteur d'un tiers environ en emprunts d'État, dont une part très faible (parfois 1% à 2% seulement) en titres grecs. Les assureurs n'ont pas à comptabiliser de moins-values (même si les marchés obligataires plongent) tant qu'ils conservent leurs titres. En revanche, une restructuration de la dette d'Athènes se solderait par une perte ou au moins une réduction des intérêts servis par l'État grec. Avec à la clé une légère diminution des rendements servis aux épargnants sur leur placement préféré. La baisse serait en revanche plus forte si l'Italie ou l'Espagne faisaient elles-mêmes défauts, ce qui est encore très improbable. Le vrai danger? Que les rumeurs affolent les souscripteurs et les conduisent à des retraits massifs. Les assureurs ne pourraient pas forcément céder leurs actifs suffisamment vite pour y faire face. Et ils ont le droit, face à des situations exceptionnelles, de demander des délais.
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
on a les couilles liés aux organismes de notation de emprunts ...
l'ue doit se serrer pour ne pas laisser les grecs s'effondrer, sinon ca fera domino
on a un beau AAA.
Plus votre note est bonne et plus vos taux d’intérêt seront faible.
Il suffirait que notre note baisse d'un pt, cela monerait encore plus notre dette
Pour la faillite des banques, il existe un fond mais il ne permetterait de rembourser seulement 21 euros par francais.
Tout fonctionne sur la confiance.
l'ue doit se serrer pour ne pas laisser les grecs s'effondrer, sinon ca fera domino
on a un beau AAA.
Plus votre note est bonne et plus vos taux d’intérêt seront faible.
Il suffirait que notre note baisse d'un pt, cela monerait encore plus notre dette
Pour la faillite des banques, il existe un fond mais il ne permetterait de rembourser seulement 21 euros par francais.
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louloute- Interne
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Merci pour cette intervention.
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Allez allez, je m'y mets ...
Bon, ça m'étonnerait quand même qu'on assiste à un effondrement de l'Euro dans les deux ans, pour la bonne raison que le cours élevé de notre monnaie arrange bien les pays exportateurs (hors zone euro) qui peuvent continuer à nous refourguer leurs produits. En plus sur le plan géopolitique, c'est un bon contre-poids au $ pour les échanges internationaux. La seule autre monnaie qui tienne la route c'est le yuan (Chine) mais dont le cours est encore trop fluctuant (volonté politique de Pékin) pour servir d'étalon. Et comme la volonté de domination US sur le monde (pas slt éco) irrite pas mal de pays, je crois que l'Euro va continuer à bénéficier d'un certain soutien. D'ailleurs, quand un friqué veut placer son pognon, il le fait généralement en achetant des € ...
Même si notre zone euro ne représente pas un énorme potentiel de croissance, elle est constituée d'économies fiables qui attirent encore bcp les capitaux étrangers.
Ce qui risque d'arriver à court ou moyen terme, c'est un éclatement de la zone euro, d'où se feront éjecter les pays les moins fiables (type Grèce) qui pourront de nouveau jouer avec leurs monnaies & taux d'intérêts pour rendre leur économie de nouveau attractive. Mais ça va pas se faire du jour au lendemain ... et encore faut-il produire qque chose d'intéressant à vendre.
N'oublions pas que l'adoption de l'euro a fait gonfler artificiellement la valeur des actifs dans nos pays, prolongeant la tendance issue des 70's (après une stagnation dans les 90's). Donc dans les années 2000, on a tous vus nos patrimoines prendre de la valeur (enfin, pour ceux qui en ont un ...), en même temps que les prix des biens de conso augmentaient également. Bref, tout a augmenté ... mais le problème est que cette phase de croissance repose sur du vent. Il n'y a qu'à regarder les prix de l'immobilier pour comprendre que ce beau système marche sur la tête. En gros c'est "tu augmentes, hé ben j'augmente aussi" et au final tout le monde se congratule en se disant "quelle augmentation de la valeur de nos économies, on a vraiment bien bossé".
Et c'est bien là le problème, c'est qu'on n'a jamais aussi mal bossé. On ne produit plus grand chose de concret à part des services, tertiarisation oblige. Malgré le fait que notre productivité au travail ait explosé en 30 ans, y parait qu'on n'est pas compétitifs. Et, surtout, nous vivons tous à CREDIT, que se soient les particuliers ou les états. Les états sont vraiment endettés à des niveaux records !
Ce qui sauve le système, c'est l'interdépendance dans tout ce merdier. 70% des dettes des états étant détenues par l'étranger, tout le monde se tient par la main dans ce petit jeu de dupes, à l'exception des chinois qui eux nous tiennent par les c....., mais ça tout le monde l'avait deviné. Et comme tout le monde a vu la valeur de son patrimoine augmenter, personne n'a vraiment intérêt à ce qu'on revienne en arrière. C'est ce qu'on appelle sur les marchés financiers la "confiance" ...
Bref, ça va continuer, car tous ceux qui y gagnent un max ont intérêt à ce que ça continue. Et il faudrait une combinaison de facteurs comme krach boursier + crise inflationnaire + panique générale pour que ça parte vraiment en vrille.
Ce qui me dérange profondément dans l'histoire de nos économies, c'est l'adoption par tous du modèle américain. Ce pays a une logique impérialiste, ne l'oublions pas, et son économie a donc tjs fonctionné selon une logique de pays en guerre. Peu importe les équilibres budgétaires, il faut bouffer tout le monde, ou au moins en faire des partenaires commerciaux à notre avantage. Et pour ça on vit à crédit, on émet de la monnaie, on joue avec les tx d'intérêt, etc ... et les autres pays doivent s'adapter. Avec leur fonctionnement à la con, les EU sont en train de ruiner le monde entier. Eux s'en balancent car s'ils sont dominants, ils arriveront toujours à influencer la situation à leur avantage. Enfin, c'est ce qu'ils croient ... Pour l'instant ça tient, en raison de l'interdépendance des écos et du fait que, nous aussi, nous avons adopté le même système de déséquilibres budgétaires (même si l'Europe essaye de sauver les apparences) comme le reste du monde d'ailleurs (merci le FMI & la Banque mondiale).
Il serait peut-être temps de penser à une alternative, ou tout au moins faire en sorte que les émissions de monnaie (par ex pour renflouer des banquiers inconscients) reposent réellement sur quelque chose. Mais encore faut-il avoir des politiques et des économistes compétents. Ce n'est pas en nommant une avocate d'affaires à la tête du FMI qu'on fait un pas dans la bonne direction. A moins que ça ne soit pour rassurer ceux qui ont justement intérêt à ce que rien ne change !
Car là on a continué à gonfler la bulle et, si par malheur elle éclate, on va tous en recevoir un ptit peu sur le coin de la gueule ... Mais pas de panique, les économies ont tjs connues des crises cycliques. Le problème c'est que la variable d'ajustement dans ces cas-là, ben c'est nous ...
Bon, ça m'étonnerait quand même qu'on assiste à un effondrement de l'Euro dans les deux ans, pour la bonne raison que le cours élevé de notre monnaie arrange bien les pays exportateurs (hors zone euro) qui peuvent continuer à nous refourguer leurs produits. En plus sur le plan géopolitique, c'est un bon contre-poids au $ pour les échanges internationaux. La seule autre monnaie qui tienne la route c'est le yuan (Chine) mais dont le cours est encore trop fluctuant (volonté politique de Pékin) pour servir d'étalon. Et comme la volonté de domination US sur le monde (pas slt éco) irrite pas mal de pays, je crois que l'Euro va continuer à bénéficier d'un certain soutien. D'ailleurs, quand un friqué veut placer son pognon, il le fait généralement en achetant des € ...
Même si notre zone euro ne représente pas un énorme potentiel de croissance, elle est constituée d'économies fiables qui attirent encore bcp les capitaux étrangers.
Ce qui risque d'arriver à court ou moyen terme, c'est un éclatement de la zone euro, d'où se feront éjecter les pays les moins fiables (type Grèce) qui pourront de nouveau jouer avec leurs monnaies & taux d'intérêts pour rendre leur économie de nouveau attractive. Mais ça va pas se faire du jour au lendemain ... et encore faut-il produire qque chose d'intéressant à vendre.
N'oublions pas que l'adoption de l'euro a fait gonfler artificiellement la valeur des actifs dans nos pays, prolongeant la tendance issue des 70's (après une stagnation dans les 90's). Donc dans les années 2000, on a tous vus nos patrimoines prendre de la valeur (enfin, pour ceux qui en ont un ...), en même temps que les prix des biens de conso augmentaient également. Bref, tout a augmenté ... mais le problème est que cette phase de croissance repose sur du vent. Il n'y a qu'à regarder les prix de l'immobilier pour comprendre que ce beau système marche sur la tête. En gros c'est "tu augmentes, hé ben j'augmente aussi" et au final tout le monde se congratule en se disant "quelle augmentation de la valeur de nos économies, on a vraiment bien bossé".
Et c'est bien là le problème, c'est qu'on n'a jamais aussi mal bossé. On ne produit plus grand chose de concret à part des services, tertiarisation oblige. Malgré le fait que notre productivité au travail ait explosé en 30 ans, y parait qu'on n'est pas compétitifs. Et, surtout, nous vivons tous à CREDIT, que se soient les particuliers ou les états. Les états sont vraiment endettés à des niveaux records !
Ce qui sauve le système, c'est l'interdépendance dans tout ce merdier. 70% des dettes des états étant détenues par l'étranger, tout le monde se tient par la main dans ce petit jeu de dupes, à l'exception des chinois qui eux nous tiennent par les c....., mais ça tout le monde l'avait deviné. Et comme tout le monde a vu la valeur de son patrimoine augmenter, personne n'a vraiment intérêt à ce qu'on revienne en arrière. C'est ce qu'on appelle sur les marchés financiers la "confiance" ...
Bref, ça va continuer, car tous ceux qui y gagnent un max ont intérêt à ce que ça continue. Et il faudrait une combinaison de facteurs comme krach boursier + crise inflationnaire + panique générale pour que ça parte vraiment en vrille.
Ce qui me dérange profondément dans l'histoire de nos économies, c'est l'adoption par tous du modèle américain. Ce pays a une logique impérialiste, ne l'oublions pas, et son économie a donc tjs fonctionné selon une logique de pays en guerre. Peu importe les équilibres budgétaires, il faut bouffer tout le monde, ou au moins en faire des partenaires commerciaux à notre avantage. Et pour ça on vit à crédit, on émet de la monnaie, on joue avec les tx d'intérêt, etc ... et les autres pays doivent s'adapter. Avec leur fonctionnement à la con, les EU sont en train de ruiner le monde entier. Eux s'en balancent car s'ils sont dominants, ils arriveront toujours à influencer la situation à leur avantage. Enfin, c'est ce qu'ils croient ... Pour l'instant ça tient, en raison de l'interdépendance des écos et du fait que, nous aussi, nous avons adopté le même système de déséquilibres budgétaires (même si l'Europe essaye de sauver les apparences) comme le reste du monde d'ailleurs (merci le FMI & la Banque mondiale).
Il serait peut-être temps de penser à une alternative, ou tout au moins faire en sorte que les émissions de monnaie (par ex pour renflouer des banquiers inconscients) reposent réellement sur quelque chose. Mais encore faut-il avoir des politiques et des économistes compétents. Ce n'est pas en nommant une avocate d'affaires à la tête du FMI qu'on fait un pas dans la bonne direction. A moins que ça ne soit pour rassurer ceux qui ont justement intérêt à ce que rien ne change !
Car là on a continué à gonfler la bulle et, si par malheur elle éclate, on va tous en recevoir un ptit peu sur le coin de la gueule ... Mais pas de panique, les économies ont tjs connues des crises cycliques. Le problème c'est que la variable d'ajustement dans ces cas-là, ben c'est nous ...
retropedalage- Patient contaminé
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
C'est surtout le dollar qui mériterait de s’effondrer: Un pays avec 14500 milliards de dettes, avec une banque centrale qui passe son temps à faire fonctionner la planche à billets (donc méga-inflation à venir), une monnaie indexée sur rien (ça devrait valoir autant que les billets monopoly) et qui ne tient que grâce aux bases militaires US situées un peu partout dans le monde et qui oblige donc beaucoup de pays à continuer d'utiliser le dollar comme monnaie d'échange.
A noter que nos dettes grecques, espagnoles,etc... ce n'est rien à coté de la dette des pays anglo-saxons. Mais comme les Agences de notations sont anglo-saxonnes, et bien la solidarité entre protestants fait que eux ils ont des AAA et pas nous. Maintenant on met la pression sur l’Italie, mais ce sont les USA qui devrait trembler de peur: le plafond de la dette a été atteint, si le congrès ne ré-hausse pas ce plafond avant le 2 août (ce n'est toujours pas fait) et bien c'est le défaut de paiement, sans emprunt les états-unis seront à l’arrêt complet: Comment feront-ils pour financer leurs opérations extérieures avec plus de 250 000 soldats à l'étranger? Comment vont-ils gérer la situation intérieure avec plus de 300 millions d'armes en circulation?
Moi je crois que cette crise de l'euro n'est qu'un camouflet pour retarder l’Effondrement des états-unis qui vont disparaître comme l'URSS, tout les empires finissent par s’effondrer. Sauf que cet effondrement là risque d’être beaucoup plus douloureux (contrairement aux Russes ils n'ont plus de richesses naturelles, et leur industrie a été délocalisée en chine...).
Je vous invite également à voir ce classement de la CIA, le hitparade des pays les plus riches: https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2187rank.html vous aurez des surprises!
A noter que nos dettes grecques, espagnoles,etc... ce n'est rien à coté de la dette des pays anglo-saxons. Mais comme les Agences de notations sont anglo-saxonnes, et bien la solidarité entre protestants fait que eux ils ont des AAA et pas nous. Maintenant on met la pression sur l’Italie, mais ce sont les USA qui devrait trembler de peur: le plafond de la dette a été atteint, si le congrès ne ré-hausse pas ce plafond avant le 2 août (ce n'est toujours pas fait) et bien c'est le défaut de paiement, sans emprunt les états-unis seront à l’arrêt complet: Comment feront-ils pour financer leurs opérations extérieures avec plus de 250 000 soldats à l'étranger? Comment vont-ils gérer la situation intérieure avec plus de 300 millions d'armes en circulation?
Moi je crois que cette crise de l'euro n'est qu'un camouflet pour retarder l’Effondrement des états-unis qui vont disparaître comme l'URSS, tout les empires finissent par s’effondrer. Sauf que cet effondrement là risque d’être beaucoup plus douloureux (contrairement aux Russes ils n'ont plus de richesses naturelles, et leur industrie a été délocalisée en chine...).
Je vous invite également à voir ce classement de la CIA, le hitparade des pays les plus riches: https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2187rank.html vous aurez des surprises!
ECCO- Patient contaminé
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Merci à vous, et la France la dedans dans quelle mesure doit on avoir peur :
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Bien vu Ecco ! Et moi qui avait peur de décourager ltt le monde avec mon pavé.
La France est dans le même cas que bcp de pays : les richesses créées n'en sont pas vraiment. On vit largement au-dessus de nos moyens, on ne produit plus grand chose de concret. Certes la France se place encore très bien pour attirer les flux d'investissement en provenance de l'étranger, mais ce n'est pas pour soutenir des projets à long terme ou pour renforcer des capacités de production. C'est juste pour faire fructifier à court ou moyen terme cet investissement, qui donc repartira un jour ou l'autre vers son lieu d'origine en remportant avec lui les intérêts générés.
La France bénéficie d'un système de redistribution qui permet de maintenir un niveau de consommation intérieure satisfaisant. N'oublions pas que c'est cette conso qui tire nos économies. Mais grace aux attaques répétées des libéraux (et de leurs amis politiques), ce système a du plomb dans l'aile. On peut quand même remercier la grande majorité de nos députés qui participent à ce petit jeu de massacre en dérégulant à tout va. Et quand c'est pas eux, "c'est la faute de l'Europe". Faut voir aussi le niveau des gaillards, uniquement motivés par la conquête du pouvoir et le renflouement de leurs mécènes. Je ne suis pas sur que l'on compte réellement bcp de "cerveaux" dans l'hémicycle !
Malheureusement pour ces opportunistes, le marché ne va jamais tout régler tt seul. Concernant la France, on risque d'avoir quelques surprises. Mais rassurez vous, rien avant les élections. Après, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que l'on va avoir affaire à ces fameuses agence de notation ...
Ce qu'il nous faudrait, c'est un mélange d'intervention étatique (par ex renationalisation d'une partie du secteur bancaire -je vous raconte pas le bordel) et vraie politique de libéralisation de l'économie, c'est à dire de faire coïncider le discours avec les actes : que la concurrence joue vraiment (et pas d'ententes entre acteurs), démocratiser la création d'entreprise, rétablir une fiscalité juste (et qui ne favorise pas les plus gros)... Bref, il nous faut des gouvernement forts, susceptibles d'influencer et d'orienter l'éco et ses acteurs.
Mais pour l'instant, c'est l'inverse.
La France est dans le même cas que bcp de pays : les richesses créées n'en sont pas vraiment. On vit largement au-dessus de nos moyens, on ne produit plus grand chose de concret. Certes la France se place encore très bien pour attirer les flux d'investissement en provenance de l'étranger, mais ce n'est pas pour soutenir des projets à long terme ou pour renforcer des capacités de production. C'est juste pour faire fructifier à court ou moyen terme cet investissement, qui donc repartira un jour ou l'autre vers son lieu d'origine en remportant avec lui les intérêts générés.
La France bénéficie d'un système de redistribution qui permet de maintenir un niveau de consommation intérieure satisfaisant. N'oublions pas que c'est cette conso qui tire nos économies. Mais grace aux attaques répétées des libéraux (et de leurs amis politiques), ce système a du plomb dans l'aile. On peut quand même remercier la grande majorité de nos députés qui participent à ce petit jeu de massacre en dérégulant à tout va. Et quand c'est pas eux, "c'est la faute de l'Europe". Faut voir aussi le niveau des gaillards, uniquement motivés par la conquête du pouvoir et le renflouement de leurs mécènes. Je ne suis pas sur que l'on compte réellement bcp de "cerveaux" dans l'hémicycle !
Malheureusement pour ces opportunistes, le marché ne va jamais tout régler tt seul. Concernant la France, on risque d'avoir quelques surprises. Mais rassurez vous, rien avant les élections. Après, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que l'on va avoir affaire à ces fameuses agence de notation ...
Ce qu'il nous faudrait, c'est un mélange d'intervention étatique (par ex renationalisation d'une partie du secteur bancaire -je vous raconte pas le bordel) et vraie politique de libéralisation de l'économie, c'est à dire de faire coïncider le discours avec les actes : que la concurrence joue vraiment (et pas d'ententes entre acteurs), démocratiser la création d'entreprise, rétablir une fiscalité juste (et qui ne favorise pas les plus gros)... Bref, il nous faut des gouvernement forts, susceptibles d'influencer et d'orienter l'éco et ses acteurs.
Mais pour l'instant, c'est l'inverse.
retropedalage- Patient contaminé
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Wow ! 188e et 191e place, ca fait froid dans le dosECCO a écrit:Je vous invite également à voir ce classement de la CIA, le hitparade des pays les plus riches: https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2187rank.html vous aurez des surprises!
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Qui acceptera de voir sa retraite ou son salaire diminué pour payé la dette de la Grèce et les autres pays dans le noir :
Visiblement 14% de la population de la Grèce payent des impôts, et visiblement, y a pas de cadastre, donc pas d'impôt foncier, taxe d'habitation...
Et la bas ça rigole pas, le Grec pas content fait grève = paye pas ses factures.
Tout cela reste a confirmer/infirmer.
Visiblement 14% de la population de la Grèce payent des impôts, et visiblement, y a pas de cadastre, donc pas d'impôt foncier, taxe d'habitation...
Et la bas ça rigole pas, le Grec pas content fait grève = paye pas ses factures.
Tout cela reste a confirmer/infirmer.
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
c'est plus grave que cela en greve, ca penche vers la guerre civile.
En france, on a une paix sociale grace aux différentes aides attribués.
Pour le classement des pays, il s'agit de la balance commerciale.
En france, on a une paix sociale grace aux différentes aides attribués.
Pour le classement des pays, il s'agit de la balance commerciale.
louloute- Interne
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Va falloir se serrer la ceinture j'en ai bien peur.
Et Londre qui ne veux pas payer :!:
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/21/04016-20110721ARTFIG00392-zone-euro-londres-ne-participera-pas-au-sauvetage.php
Et Londre qui ne veux pas payer :!:
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/21/04016-20110721ARTFIG00392-zone-euro-londres-ne-participera-pas-au-sauvetage.php
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Pour le classement des pays, si j'ai bien compris, c'est la balance cciale + gains générés par l'argent détenu - tt ce qui est payé pour faire tourner le bouzin et autres ... Du coup c'est bien plombé, et on peut se dire que les derniers du classement sont un peu en surchauffe. Va falloir réduire les dépenses !
Sinon y a la stat flatteuse du pib/hab : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_%28PPA%29_par_habitant
Pour les anglais c'est normal, ils sont ruinés ! Je sais pas trop ce qu'ils ont fait de leur fric, mais eux l'ont payé cher la crise des subprimes. C'est hallucinant les coupes budgétaires là-bas. Enfin ici c'est pas mal non plus, mais c'est mieux étalé dans la temps, ça se voit moins ...
Sinon y a la stat flatteuse du pib/hab : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_%28PPA%29_par_habitant
Pour les anglais c'est normal, ils sont ruinés ! Je sais pas trop ce qu'ils ont fait de leur fric, mais eux l'ont payé cher la crise des subprimes. C'est hallucinant les coupes budgétaires là-bas. Enfin ici c'est pas mal non plus, mais c'est mieux étalé dans la temps, ça se voit moins ...
retropedalage- Patient contaminé
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ECCO- Patient contaminé
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Bon j'ai arrêté avant Attali ... C'est quand même grace à ce genre de type que l'approche de l'économie n'a pas évolué.
Moi j'aurai juste une question : qu'ont fait les établissements financiers de tout le pognon public qu'on leur a refilé après la crise des subprimes ?
Méfiez vous quand même de ce qui se dit dans les médias. Je crois que c'est le début d'une grande campagne de comm' pour justifier les prochaines coupes budgétaires ...
Moi j'aurai juste une question : qu'ont fait les établissements financiers de tout le pognon public qu'on leur a refilé après la crise des subprimes ?
Méfiez vous quand même de ce qui se dit dans les médias. Je crois que c'est le début d'une grande campagne de comm' pour justifier les prochaines coupes budgétaires ...
retropedalage- Patient contaminé
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Bonjour, 109 milliards s'il vous plait.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/21/04016-20110721ARTFIG00635-la-zone-euro-eteint-l-incendie-grec.php
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/21/04016-20110721ARTFIG00635-la-zone-euro-eteint-l-incendie-grec.php
Le sommet exceptionnel réuni jeudi à Bruxelles a, à la fois, donné un feu vert à un sauvetage de la Grèce et suffisamment de gages d'unité pour espérer enrayer la contagion de la crise sur les marchés.
Pour sauver sa monnaie commune, l'Europe fait la part du feu. Les dix-sept pays de l'euro ont transgressé un interdit collectif, en assumant le risque d'une possible faillite partielle de la Grèce. Mais les dirigeants nationaux ont aussi bousculé leurs propres tabous, afin de restaurer la confiance et de ressouder l'équipe face à l'incendie.
Le sommet de Bruxelles, déminé la veille par un dîner à trois à Berlin, a vu chacun y mettre du sien. Jean-Claude Trichet, gardien sourcilleux de l'orthodoxie monétaire, a accepté à contrecœur la possibilité d'un «défaut de paiement» de la Grèce, même s'il veut croire qu'il sera conjuré. Nicolas Sarkozy a rempoché sa taxe sur les banques - un projet précisément conçu pour éviter à Athènes l'épreuve de la faillite, fût-elle limitée. Angela Merkel paie en retour. Elle accepte de muscler substantiellement le fonds de sauvetage européen des pays endettés, ignorant les doutes qui minent sa coalition à Berlin. Et elle adresse un «très grand merci» à ses interlocuteurs.
Inespéré, voire courageux, le dispositif arrêté jeudi soir est aussi un saut dans l'inconnu. Le danger était que l'onde de choc redoutée d'un possible défaut «sélectif» d'Athènes vienne balayer les nouvelles défenses de la zone euro. Le chef de l'État a soigneusement évité les mots «défaut de paiement» ; mais il a assuré que la zone euro prodiguerait le moment venu «toutes les garanties nécessaires». Signe encourageant, l'accord a été salué jeudi par une hausse de l'euro et un rebond des marchés.
Réduire le fardeau de la dette
En sacrifiant un principe, le sommet cherche aussi à circonscrire la contagion. «Ce que nous faisons pour la Grèce, nous ne le ferons pour aucun autre pays», avertit Nicolas Sarkozy. La déclaration finale du sommet explique que «la Grèce est dans une situation de gravité unique dans la zone euro (…) C'est pourquoi elle requiert une solution exceptionnelle». À l'inverse, les 16 autres pays de l'euro «réaffirment leur inflexible détermination à honorer individuellement leur signature» d'emprunt. Pas question de laisser dériver d'autres maillons de la chaîne, comme le Portugal et l'Irlande déjà sous perfusion européenne, ou comme l'Espagne et l'Italie régulièrement bousculées sur les marchés.
Pour la Grèce, l'objectif immédiat est de réduire le fardeau de la dette en impliquant les banques et les fonds d'investissement privés. «Il s'agit de s'attaquer à la racine du problème» de l'insolvabilité, ajoute Angela Merkel. Le sommet a retenu un «menu d'options», calqué sur le plan proposé par la communauté financière internationale. Celle-ci était d'ailleurs représentée jeudi à Bruxelles par Baudouin Prot, le directeur général de BNP Paribas, et Josef Ackermann, le patron de la Deustche Bank. Volontairement, mais sous forte incitation, les banques devront renoncer à une partie de l'argent qui leur est dû, notamment en France et en Allemagne. Sur le plan financier, l'innovation la plus spectaculaire est le feu vert donné au FESF pour «intervenir sur le marché secondaire», en clair pour racheter de la dette publique aux investisseurs. Dans les cas grec, irlandais et portugais, cela permettrait de soulager les banques qui détiennent des titres dépréciés.
158 milliards d'euros
Les Dix-Sept instaurent cependant deux garde-fous. L'un à la requête de Jean-Claude Trichet, puisqu'il reviendra à la BCE d'établir a priori l'«existence de circonstances exceptionnelles». L'autre à la demande d'Angela Merkel, puisque le feu vert sera donné «par accord mutuel» des membres du fonds de sauvetage. Cela laisse un droit de quasi-veto à Berlin : pas question de laisser une institution européenne disposer à sa guise des garanties apportées par l'Allemagne
Le sommet a chiffré à 109 milliards d'euros le montant des financements publics dans le second plan de renflouement d'Athènes. En tenant compte de la participation du privé, la facture grimpe à 158 milliards d'euros. Le FMI a confirmé dans la soirée sa contribution, sans en préciser le montant. Comme prévu, la zone euro a décidé d'allonger de 7,5 ans «à un minimum de 15 ans et jusqu'à 30 ans» la durée de ses prêts aux pays en difficulté. Parallèlement, le taux d'intérêt sera réduit à 3,5 %. Le sommet évoque pour finir «une stratégie globale de croissance et d'investissement» en faveur de la Grèce, via les fonds structurels européens. Il a renoncé à la baptiser «plan Marshall» européen et se garde encore de la chiffrer.
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/13/04016-20120113ARTFIG00631-les-quatre-consequences-de-la-perte-du-aaa-francais.php
Tout va bien madame la marquise
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Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Je trouve que le contenu de leur article tranche avec leur introduction.
- Comme ils disent, on payait déjà des intérêts supérieurs à ceux des autres triple A, à la vue de la situation économique de notre pays. De ce point de vue, la dégringolade était déjà anticipée. Autre contre-exemple, les USA ont vu leur note dégradée sans subir de majoration d'intérêt (ils en payaient moins que nous avec notre AAA).
- Comme ils disent également, les banques sont soumises à la loi du marché. Tu augmentes mon taux d'intérêt ? je vais voir une autre banque.
- Pour l'indexation de certaines structures sur la note d'un pays, c'est effectivement quelque chose de préjudiciable (les collectivité locales par exemple, mais aussi des entreprises nationales comme la SNCF ....).
J'ai écouté l'interview de Norbert Gaillard sur france info tout à l'heure, et c'est vrai que cet indexation est une connerie. D'ailleurs aux états-unis, ils sont en train de tout désindexer.
- Pour le fond d'aide européen, et pour l'Europe en général, c'est vrai que ça fout bien le bordel par contre. Et je pense qu'au délà du fond européen de stabilité financière, il risque d'y avoir un véritable clivage entre l'Europe des AAA au nord (Allemagne, pays-bas, slovaquie, pays nordiques) et l'Europe des états touchés économiquement au sud (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, France).
Bref, ça va être un beau bordel.
- Comme ils disent, on payait déjà des intérêts supérieurs à ceux des autres triple A, à la vue de la situation économique de notre pays. De ce point de vue, la dégringolade était déjà anticipée. Autre contre-exemple, les USA ont vu leur note dégradée sans subir de majoration d'intérêt (ils en payaient moins que nous avec notre AAA).
- Comme ils disent également, les banques sont soumises à la loi du marché. Tu augmentes mon taux d'intérêt ? je vais voir une autre banque.
- Pour l'indexation de certaines structures sur la note d'un pays, c'est effectivement quelque chose de préjudiciable (les collectivité locales par exemple, mais aussi des entreprises nationales comme la SNCF ....).
J'ai écouté l'interview de Norbert Gaillard sur france info tout à l'heure, et c'est vrai que cet indexation est une connerie. D'ailleurs aux états-unis, ils sont en train de tout désindexer.
- Pour le fond d'aide européen, et pour l'Europe en général, c'est vrai que ça fout bien le bordel par contre. Et je pense qu'au délà du fond européen de stabilité financière, il risque d'y avoir un véritable clivage entre l'Europe des AAA au nord (Allemagne, pays-bas, slovaquie, pays nordiques) et l'Europe des états touchés économiquement au sud (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, France).
Bref, ça va être un beau bordel.
YAD- Docteur agrégé **
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Ouais, la crise ne fait que commencer.... Je pense que désormais le nain Sarko n'a plus aucune chance de repasser, et on peut craindre un FN au second tour.
l'irresponsabilité de nos politiques depuis quelques décénnies... voilà la chose qui sera analysé par les historiens du futur.... si du moins on se releve un jour
l'irresponsabilité de nos politiques depuis quelques décénnies... voilà la chose qui sera analysé par les historiens du futur.... si du moins on se releve un jour
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Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Je suis pas économiste, encore moins au top de la connaissance à propos des banques ou whatever, mais j'ai un petit avis là dessus.
La vraie irresponsabilité à mon sens c'est l'Europe qui a voulu a tout prix grandir. On a fait rentrer plein de pays, en pensant que ça nous rendrait plus crédible face aux 2 monstres américains et soviétiques à l'époque. Et ces pays là avaient une économie largement en dessous de l'Europe des 6, et pour se relever, ils ont découvert un truc magique, la BCE. C'est cool, on demande du pognon et ils en donnent. Sauf qu'à un moment, les créanciers ils arrivent et disent "Bon, voilà, vous nous devez tant. Vous remboursez comment?" L'Etat de répondre "Ah mais on a plus de sous nous". "Oui mais faut payer quand même. Sinon vous payerez davantage." Et c'est comme ça que ça s'écroule. L'Europe a vécu bien au dessus de ses moyens, appâtés que les pays étaient par tous ces avantages de l'union monétaire concrétisée par la monnaie unique qui facilite tout.
Et puis, je veux pas rentrer dans un discours éculé et cliché, mais en France si on gérait un peu mieux nos dépenses, qu'est-ce qu'on en ferait des économies... Combien on a gaspillé dans la Hadopi déjà? 10/20 millions? Et par dessus le marché, on taxe un peu plus le peuple, par principe.
La vraie irresponsabilité à mon sens c'est l'Europe qui a voulu a tout prix grandir. On a fait rentrer plein de pays, en pensant que ça nous rendrait plus crédible face aux 2 monstres américains et soviétiques à l'époque. Et ces pays là avaient une économie largement en dessous de l'Europe des 6, et pour se relever, ils ont découvert un truc magique, la BCE. C'est cool, on demande du pognon et ils en donnent. Sauf qu'à un moment, les créanciers ils arrivent et disent "Bon, voilà, vous nous devez tant. Vous remboursez comment?" L'Etat de répondre "Ah mais on a plus de sous nous". "Oui mais faut payer quand même. Sinon vous payerez davantage." Et c'est comme ça que ça s'écroule. L'Europe a vécu bien au dessus de ses moyens, appâtés que les pays étaient par tous ces avantages de l'union monétaire concrétisée par la monnaie unique qui facilite tout.
Et puis, je veux pas rentrer dans un discours éculé et cliché, mais en France si on gérait un peu mieux nos dépenses, qu'est-ce qu'on en ferait des économies... Combien on a gaspillé dans la Hadopi déjà? 10/20 millions? Et par dessus le marché, on taxe un peu plus le peuple, par principe.
Cellyra- Patient contaminé
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Localisation : Sous une tonne de câbles... Ou bien à la taverne
Date d'inscription : 19/10/2007
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Heu Hadopi est un très très mauvais exemple.... Car combien font perdre les pirates à l'économie chaque année ?????????
_______________________________________________________
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
ce qui me surprend aussi ce sont les montants en jeux ... si mes souvenirs sont bon à l'époque du franc on parlait souvent de millions de francs voir quelques milliards mais là on crève les plafonds. 100 milliards d'euros par ci, 60 milliards par là, mais putain d'où vient ce pognon ?? argent virtuel ??
pour ce qui est de l'europe je suis pas étonné, on s'entendait déjà pas à 12 alors à 27 ...
pour ce qui est de l'europe je suis pas étonné, on s'entendait déjà pas à 12 alors à 27 ...
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Les "pirates" constituent un manque à gagner pour les boîtes privées, comme l'Univers Sale ou je n'sais quoi, pas tellement pour l'Etat, qui par contre a gaspillé un pognon assez hallucinant (Notre pognon, ça va sans dire) qui crève de loin le plafond du manque à gagner. Et on a déjà la redevance sur les supports vierges. Alors franchement, "investir" plus de 600 briques pour ça, si là y'a pas du gaspillage hors norme je m'y connais pas.drfloyd a écrit:Heu Hadopi est un très très mauvais exemple.... Car combien font perdre les pirates à l'économie chaque année ?????????
Comment se fait-il bordel qu'avec autant de taxes et de privatisations couplées à des réductions d'effectifs dans la fonction publique laisse encore le pays sur la paille?
Ah oui, le salaire des politiques, et notre engagement militaire en Afghanistan, où on a peut être rien à y foutre...
Cellyra- Patient contaminé
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Localisation : Sous une tonne de câbles... Ou bien à la taverne
Date d'inscription : 19/10/2007
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
L'erreur de l'Euro fut de croire que l'on pouvait asservir impunément un nombre croissant de pays à un Capitalisme mondialisé forcené d'une fragilité qui frise l'absurde.
Fichons ça en l'air.
Fichons ça en l'air.
Invité- Invité
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
je ne t'en veux pas, à ton age, j'etais sur Amstrad ou ST et tout le monde piratait les jeux.... Sauf qu'à l'époque on savait que c'était mal, aujourd'hui les jeunes trouvent ça normal... c'est très grave. Vous volez le travail des autres.
_______________________________________________________
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Ouais_supère a écrit:L'erreur de l'Euro fut de croire que l'on pouvait asservir impunément un nombre croissant de pays à un Capitalisme mondialisé forcené d'une fragilité qui frise l'absurde.
Fichons ça en l'air.
à asservir les autre, à profiter du malheur des pays pauvres, à vivre sur le dos de ceux qui crevent de faim, on finit par le payer soi-même.
_______________________________________________________
Re: L'Euro peut il s'effondrer? (dans les 2 ans qui viennent)
Personnellement je ne fais pas partie des jeunes qui pompent toute leur musique et fait tout tenir sur un iPod, entendu que je déteste ce principe.
Seulement, les maisons de disques vendent cher. Alors certes, moi j'achète que des vinyls la plupart du temps vu que peu d'artistes actuels m'intéressent. Seulement quand je vois que le prix moyen d'un CD est de 20€, bah ça fait mal par où ça passe.
Si on arrêtait de faire chier le streaming, au point qu'il se fasse bouffer par la pub et mette en avant uniquement de la merde, il retrouverait peut être son but premier: le PARTAGE. La culture, ça commence par se partager, et ça s'achète ensuite.
Le téléchargement abusif c'est juste la mentalité des Français, des gros porcs, qui tant que c'est gratuit pompent au maximum. Plein de gamins ont plus de 50 Gb de musique sur leur disque dur, mais n'en connaissent pas le quart! Je maintiens qu'on serait plus enclin à acheter si les prix devenaient plus raisonnables.
Seulement, les maisons de disques vendent cher. Alors certes, moi j'achète que des vinyls la plupart du temps vu que peu d'artistes actuels m'intéressent. Seulement quand je vois que le prix moyen d'un CD est de 20€, bah ça fait mal par où ça passe.
Si on arrêtait de faire chier le streaming, au point qu'il se fasse bouffer par la pub et mette en avant uniquement de la merde, il retrouverait peut être son but premier: le PARTAGE. La culture, ça commence par se partager, et ça s'achète ensuite.
Le téléchargement abusif c'est juste la mentalité des Français, des gros porcs, qui tant que c'est gratuit pompent au maximum. Plein de gamins ont plus de 50 Gb de musique sur leur disque dur, mais n'en connaissent pas le quart! Je maintiens qu'on serait plus enclin à acheter si les prix devenaient plus raisonnables.
Cellyra- Patient contaminé
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