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[TEST] Gousou Jinrai Densetsu - Musya (Super Famicom)

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Message par kurush Lun 4 Déc 2023 - 22:51

Gousou Jinrai Densetsu - Musya (Super Famicom) 03.12.2023

Développé par Jorudan, auquel on doit notamment l’inoubliable Alien vs. Predator sur Super Famicom (joke inside !), Gôsô Jinrai Densetsu : Musya (豪槍神雷伝説 武者),ou « Musya : The Classic Japanese Tale of Horror » dans sa version américaine, est un jeu d’action mâtiné de quelques passages de plates-formes, le tout enrobé dans une ambiance lorgnant du côté de l’époque japonaise féodale et des histoires horrifiantes du folklore local. Edité par Data Polystar au Japon et par Seat aux USA, il sort en avril 1992 au Pays du Soleil Levant et en décembre de la même année outre Atlantique. Le titre, qui se traduit par "Guerrier", est romanisé selon le style Kunrei-shiki (Musya) plutôt que le style Hepburn (Musha), probablement pour éviter toute confusion avec le shoot vertical de Compile sorti sur Mega Drive, Musha Aleste…

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Musya vous place dans la peau d’un samouraï armé d’une lance nommé Imoto (Jinrai (神雷) dans la version japonaise), qui doit descendre dans les abysses pour sauver Shizuka (しずか), une jeune femme. Après avoir survécu à une bataille dans laquelle tous les autres combattants ont péri, Imoto se rend au village de Tengumura, où il s'effondre. Le maire, Akagi (qui n'est pas nommé dans la version japonaise), lui vient en aide, le recueille et lui dit que Shizuka doit être sauvée. Imoto se dirige alors vers la caverne de Tengumura (connue dans la version japonaise sous le nom de Kihōshōnyūdō (鬼宝鍾乳洞)). Des esprits maléfiques sont sur le point d'ouvrir la Porte de l'Abysse et Imoto semble être le seul capable de les combattre. De plus, Shizuka détient un talisman magique, le seul artefact capable de repousser les démons et sceller cette Porte des Enfers à jamais. C’est ainsi que débute votre périple…

Musya ne s’en tire pas trop mal côté graphismes, avec une réalisation technique correcte sans plus, malgré des sprites finalement assez petits, à l’exception de quelques boss. Les développeurs ont abusé des tons ocres et des environnements sombres, contribuant à donner au jeu une atmosphère glauque et renforçant l’impression que vous vous enfoncez peu à peu dans les tréfonds des enfers. Monde sous-terrain dans la pénombre, seulement éclairé par quelques torches à la lumière vacillante, catacombes, cavernes qui ne sont pas sans rappeler celles de Super Castlevania IV, niveau aérien dans lequel vous progressez sur des rangées de crânes empalés sur des pieux, etc. Certains stages sortent du lot, notamment celui arborant de jolies cascades déversant leurs eaux dans des bassins calcaires. Le jeu emprunte de nombreux éléments et personnages des légendes japonaises traditionnelles, tels que les tanuki, les kappa, les daruma, ainsi que des légions de spectres féminins, des têtes coupées roulantes, des monstres de sable et même de puissants tengu, l’équivalent des Red Arremer dans les Makaimura. Les animations pêchent par leur raideur, comme s’il manquait quelques frames pour fluidifier l’ensemble…

Imoto peut transpercer les ennemis à l’aide de sa lance (bouton Y), la faire tourner rapidement pour l'utiliser comme bouclier (bouton A). Très utile, cette attaque tournoyante sera malgré tout à double tranchant car une fois l’animation terminée, Imoto reste immobile et vulnérable un court laps de temps, le laissant à la merci des ennemis.  En sautant, vous pouvez en pressant la flèche du bas frapper avec votre lance vers le bas. Malheureusement, il est impossible de donner des coups avec son arme vers le haut ou en diagonale. A l’aide des gâchettes, Imoto peut s’agenouiller et ramper, mais cette aptitude ne sert finalement qu’à un seul endroit dans tout le jeu... La palette des mouvements s’avère un peu trop limitée. Pire encore, certains choix laissent dubitatifs : en appuyant sur la flèche du haut au début d’un saut, votre perso s’élève lentement dans les airs, comme s’il défiait les lois de la gravité… En revanche, lors de sa phase descendante, il retombe comme une pierre (surtout lors d’un saut simple). Souvent rageant et la cause de morts stupides !

Vous disposez de 16 points de vie (気 Ki) et de 3 vies (命 Inochi). Des capsules en forme d’œufs d’aliens sont dispersées dans les niveaux et contiennent différents objets, tels que des fioles vous redonnant des points de ki, des orbes magiques, ou encore des items améliorant la puissance et la portée de votre lance. La magie, bien que limitée, joue un rôle important dans le jeu. Après chaque boss détruit, les mots "monstre vaincu" (怨霊調伏 Onryō Chōfuku) apparaissent à l’écran et vous gagnerez alors un parchemin magique contenant un nouveau sort.

Les magies vous permettent d’invoquer différentes divinités japonaises et s’utilisent de la même manière que dans Super Shinobi 1 et 2 sur Mega Drive. On en dénombre 5 différentes :
- Tonnerre (雷 Kaminari) - Génère un éclair qui tue les ennemis à l'écran.
- Flamme (焔 Honō) / Sort de feu - Crée un brasier qui consume tous les ennemis à l'écran.
- Gemme (玉 Tama) / Âme du héros - Crée une gemme à tête chercheuse qui attaque les ennemis à vue.
- Soie (糸 Ito) / Sort de toile d'araignée - Gèle les ennemis quelques secondes.
- Retour (復 Kaeru) / Sort de vie - Soigne Imoto en lui rajoutant 5 points de Ki.

En ramassant certains items, vous pourrez également mettre la main sur un parchemin faisant apparaître une gigantesque statue de Bouddha, qui conduit aléatoirement à l'un des trois effets suivants :
- Ashura (阿修羅) - Destruction des ennemis à l'écran
- Daikisshō (大吉祥) - Santé entièrement restaurée ou vie bonus si votre santé est pleine
- Kongōō (金剛王) - Invincibilité temporaire

Imoto n’est pas spécialement agréable à prendre en main, il est raide comme un piquet ! De plus, il se déplace très lentement, beaucoup plus que les ennemis environnants en tout cas. La collision avec les sprites ne constitue pas non plus un modèle du genre, en vous donnant une frame d’invincibilité temporaire très restreinte si vous vous faites toucher…

Musya est constitué de 8 niveaux et se parcourt en ligne droite en une grosse quarantaine de minutes environ. A la moitié du jeu, on délivre Shizuka qui, pour vous remercier, vous offre une lance améliorée ainsi qu’une nouvelle armure rutilante, même si cela ne change pas grand-chose finalement… Les stages 4 à 6 ne constituent qu’un recyclage éhonté des 3 premiers (avec quelques rares variations et de nouveaux boss), un aveu de paresse et de faiblesse de la part des développeurs, difficilement pardonnable ! Musya n’est pas spécialement facile… Compte tenu des collisions hasardeuses et de la maniabilité très rigide, mieux vaut en règle générale tracer sa route en évitant les combats autant que possible et faire le plein d’items avant d’affronter les boss !

Les combats contre les boss s’avèrent soporifiques à souhait. Leurs patterns sont trop simplistes et, si vous avez le malheur d’arriver face à l’un d’entre eux sans les améliorations et sans les sorts, vous allez mettre 3 plombes à en venir à bout (j’ai mis 5 bonnes minutes à tuer le kappa par exemple, en répétant le même schéma d’esquive et d’attaque des dizaines et des dizaines de fois). Le dernier boss est très facile à vaincre, surtout si vous avez le sort de Gemme (avec son attaque homing qui cible automatiquement l’énorme gueule de la tête démoniaque) et quelques sorts de soin en rab... Les continues sont infinis (dans la version jap du moins) et un système de passwords vous permet de reprendre au niveau de votre choix. Voici donc les mots de passe et un cheat code pour la version Super Famicom :

Passwords
Level 2 => MITA
Level 3 => KASI
Level 4 => KAMI
Level 5 => RENJ
Level 6 => AKU4 (le 4 s’écrit en kanji)
Level 7 => NO1N (le 1 s’écrit en kanji)
Level 8 => O66F (le 6 s’écrit en kanji)

Modifier le nombre de vies et la difficulté :
A l’écran titre, placez le curseur sur つづきから (Continue) et maintenez Start & Select.

Un aperçu des 8 stages composant le jeu :

Level 1 : Kihōshōnyūdō (鬼宝鍾乳洞 "Oni Cave") / Tengumura Cavern

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Level 2 : Kodaifunbomeikyū (古代墳墓迷宮 "Ancient Labyrinth Grave") / Catacombs

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Level 3 : Chiteikaion'nenbyō (地底界怨念廟 "Hatred Palace of Underworld") / Palace of Hate

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Level 4 : Mumeishōnyūdō (無明鍾乳洞 "Dark Cave") / Cave of Darkness

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Level 5 : Kodaifunbomakyū (古代墳墓魔宮 "Ancient Evil Shrine") / Catacombs of Akuma

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Level 6 : Chiteikaijukinbyō (地底界呪禁廟 "Prohibited Cave of Underworld") / Cursed Palace

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Level 7 : Brief Intermission Level

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Level 8 : Mōryōdōmeikai (魍魎洞冥界 "Afterlife Cave of Evil Spirits") / Watery Prison

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La bande-son est à l’image du jeu, médiocre. Quelques rares thèmes tirent leur épingle du jeu mais la plupart des musiques sont vraiment pénibles à écouter, ultra répétitives, car constituées de boucles extrêmement courtes…

Quelques anecdotes avant de conclure :
- La version américaine a subi le joug de la censure. Par exemple, les grosses balloches du tanuki ont été effacées. De plus, le manji (卍) affiché pour révéler le nombre de parchemins de sorts détenus a été supprimé.
- La version japonaise du soft est l'un des rares jeux à utiliser des chiffres japonais. La version anglaise utilise des chiffres arabes.
- Le dialogue japonais est remplacé par un dialogue en anglais. De plus, Musya utilise des kanji dans diverses parties du jeu pour représenter les modes et les niveaux. Par exemple, dans la version japonaise du jeu, le mot anglais "Pause" n'est pas utilisé ; à la place, le mot Ippuku (一服, signifiant "pause" ou "faire une pause") apparaît des deux côtés de l'écran. Dans la version américaine, le mot "Pause" se forme sous le mot "Ippuku", avec le "Pa" sous le "一" et le "Use" sous le "服".
- Le slogan de la version japonaise, "Japanesque Horror Action" (ジャパネスク・ホラー・アクション), a été changé en "The Classic Tale of Japanese Horror" pour la version américaine.

Inutile de tergiverser, Musya est un titre totalement dispensable et à proscrire de sa ludothèque Super Famicom, à moins d’être atteint de collectionnite aigüe ou adepte de jeux japonais obscurs. J’avais des attentes très basses et malgré tout, le soft a réussi à me décevoir. J’ai même dû me forcer pour le finir, un signe qui en général ne trompe pas… Il pêche par un manque de rigueur dans la réalisation (à commencer par ses animations), un recyclage abusif de niveaux, des collisions plus que douteuses, des combats contre les boss sans intérêt, une bande-son insipide… Si vous cherchez des bons action-platformers sur Super Famicom, restez sur des valeurs sûres telles que Akumajou Dracula, Chou Makaimura et j’en passe ! Si vous êtes prêts à franchir le pas malgré cette mise en garde, cantonnez-vous à la version japonaise qui cote autour de 40-60€, là où la version US tourne autour de 200-300€ au bas mot…

Ma note : 9/20

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On finit comme toujours ou presque avec les différentes reviews de la presse vidéoludique de l’époque… Le jeu s’est fait défoncer, à juste titre !

Mention/Mini-preview Joystick #19 (septembre 1991)

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Review Consoles + #8 (avril 1992) : 32% (« Quel intérêt ??? ») par Kaneda Kun

Présentation 78% Graphisme 17% Animation 28% Bande-son 23% Jouabilité 64% Durée de vie 23%

Commentaire de Kaneda Kun : « Mauvaise ! Cette cartouche est mauvaise. Les sprites sont riquiquis. La plupart du temps, on se demande à qui ou à quoi on a affaire ! Même votre samouraï est une catastrophe. On sait que c’est un samouraï uniquement à cause de l’introduction du jeu, qui elle, au moins, propose des graphismes de bonne qualité. Les décors sont un scandale. Sombres et hideux, ils utilisent des couleurs limitées et glauques. Le jeu n’est pas excessivement dur, mais totalement inintéressant, tant par sa réalisation bâclée que par son principe de jeu de plateaux qui n’apporte pas un pixel ou un octet de nouveauté ! »

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Review Joypad #10 (Juillet 1992) : 65%

Graphisme 14 Animation 11 Maniabilité 12 Son 13

J’M DESTROY : « Dans la série, je manque d’imagination mais ce n’est pas grave, je fais un jeu quand même, Musya remplit parfaitement son rôle. Ce jeu de plates-formes à scrolling multi-directionnel vous transporte dans un univers lugubre, graphiquement très beau. Les décors sont sombres mais les diverses intensités de lumière utilisées par les programmeurs leur permettent d’être parmi les meilleurs sur cette console. A part ce facteur, non négligeable il est vrai, le jeu n’est ni extraordinaire, ni lamentable, il se tient juste dans une bonne limite. A la fin de chaque niveau, les adversaires coriaces que vous aurez l’occasion de rencontrer ne vous transcenderont pas vraiment car ils ne font preuve ni d’une beauté ni d’une imagination fertiles. Si l’on n’a pas trop le temps de s’ennuyer dans Musya, on n’a pas non plus celui de tomber en syncope, l’action n’étant pas aussi motivante qu’on le désirerait. Pour ma part, je continuerai à jouer à Super Ghouls And Ghosts ou à Castlevania IV, qui restent, à mon sens, les meilleurs jeux dans cette catégorie. »

TSR : « Il y avait longtemps que l’on ne nous avait pas sorti un jeu de plates-formes/baston sur la Super Famicom. On avait eu de la baston et des plates-formes, mais pas des deux. Mais ce n’est pas parce que l’on a attendu que l’on est royalement servi. Il faut accorder que ce jeu possède des graphismes qui tiennent la route. C’est vrai, ils ne sont pas mal, autant pour les sprites que pour les décors. Voilà, c’est fini, j’ai dit tout le bien que je pensais de ce jeu, passons maintenant à l’autre aspect, ses défauts. Tout d’abord, il y a un problème au niveau de l’animation. Le sprite principal est animé d’une façon frisant l’horrible et le vomitif et l’on échappe aux ralentissements, même lorsqu’il n’y a trois fois rien à l’écran et ça, il fallait le dire ! Si, si chapeau ! Vous vous doutez qu’en conséquence, la maniabilité n’est pas une référence. Rien de nul, mais rien de bien terrible non plus. Restent les musiques, qui n’ont aucune saveur, même si elles sont d’un ton nouveau, très oriental. On obtient au total un jeu médiocre et sans envergure, ne convenant pas aux enfants de moins de cent vingt ans. »

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Review Joystick #28 (juin 1992) : 72% par J’M DESTROY

« Dans une bonne lignée de jeu d’action, Musya n’est pourtant guère motivant. Avec des décors de fond peut-être un petit peu sombres, mais recherchés tout de même, l’action est trop souvent répétitive. Les différentes magies que l’on peut utiliser sont classiques et ne sortent guère des chemins tracés par des dizaines de jeux du même style. Un jeu d’action comme il y en a beaucoup sur Super Famicom et qui ne nous éclaire guère par ses lumières. »

Graphisme 17 Maniabilité 16 Son 15 Animation 15

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Tips Super Power #35 (septembre 1995) – Passwords de la version US

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Message par François Mar 5 Déc 2023 - 3:20

Je me souviens bien de la review de Consoles+ sur ce titre : la critique avait beau être mauvaise de chez mauvaise, je trouvais quand même que ce Musya  avait un cachet esthétique intéressant, avis semble-t-il partagé par quelques testeurs. Pas de quoi me pousser à l'achat, tout de même Mr. Green

Merci pour le test thumleft
François
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