[TEST] Ardy Lightfoot (Super Famicom)
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[TEST] Ardy Lightfoot (Super Famicom)
Ardy Lightfoot (SFC) 19.12.21
Sorti fin 1993 au Japon et courant 1994 en Occident et développé par ASCII, Ardy Lightfoot constitue un énième jeu de mascotte dans le plus pur style action-plateformes.
Vous incarnez le petit Ardy, une bébête poilue dont l'espèce est indéterminée, quelque part à la croisée des chemins entre un renard, un chat et un chien. Concernant l'histoire, il s'agit d'aller délivrer la traditionnelle petite amie des griffes du méchant Visconti, tout en récoltant des pierres magiques disséminées au 4 coins du monde... Le jeu est d'ailleurs globalement bien scénarisé, avec des cut-scenes (sans texte) qui permettent de s'imprégner de cet univers assez enfantin et onirique.
Le gameplay emprunte notamment quelques mécaniques à Duck Tales, avec un pogo jump comme élément principal. Ce dernier s'utilise en revanche différemment, puisqu'il faut rappuyer sur le bouton de saut à chaque bond, contrairement à celui du titre de Capcom où il suffit de maintenir le bouton de saut constamment appuyé. Pas très intuitif... Au final, je préfère largement diriger ce bon vieux Picsou ! Ardy pourra également lancer des bombes sur des blocs destructibles, ramasser des objets ou bien encore interagir avec quelques éléments du décors (les pousser pour les utiliser comme plateformes notamment). En pressant et en maintenant appuyé le bouton haut du pad, Ardy fait apparaître un miroir qui le protège momentanément des attaques adverses (très utile contre le boss final d'ailleurs). Il est accompagné d'un fidèle acolyte, Pec, une espèce de Kirby qui pourra de base gober les ennemis, mais qui dispose également de 2-3 transformations (on peut l'utiliser comme une baudruche dirigeable que l'on chevauche et qui se dégonfle au fur et à mesure, ou bien encore pour détruire certains blocs et ennemis). Pec vous sert également en quelque sorte de bouclier : si vous vous faites toucher, vous le perdez et le prochain hit sera alors fatal... Soit dit en passant, il est dommage que ces transformations soient assez peu mises à contribution dans le jeu et qu'elles soient finalement si peu nombreuses... Au rang des autres défauts, Ardy a une fâcheuse tendance à se mettre à courir si vous maintenez la direction quelques secondes. D'une manière générale, le gameplay manque clairement de finition et de finesse, le perso donnant la sensation de "glisser" et sa hitbox étant trop étendue... Vous allez souvent pester contre le soft. Pas qu'il soit dur, mais le perso ne répond tout simplement pas toujours à vos directives !!!
Sur le plan technique, Ardy Lightfoot se révèle très correct, sans exploser la rétine pour autant. Les décors s'avèrent souvent un peu trop ternes à mon goût, même si certains stages sortent un peu du lot, avec de jolis effets de transparence. Les environnements se révèlent très classiques : monde désertique façon western (à la limite du plagiat de celui de Tiny Toon Adventures : Buster Busts Loose!), mines avec une phase en wagon façon Donkey Kong Country, forêt (le stage avec l'esthétique la plus réussie selon moi), intérieur d'un vers géant, temple labyrinthique, bâteau pirate, etc. Les animations sont vraiment bien fichues, un véritable petit dessin animé interactif pour l'époque !
Concernant l'aspect sonore, attendez-vous à des tonalités "chaudes" et orchestrales, typiques des productions SNES de l'époque. Elles ne brillent pas par leur originalité mais elles ont au moins le mérite d'être en phase avec l'univers du soft.
Les boss sont assez réussis, il faudra à chaque fois trouver la technique spécifique pour en venir à bout. Quelques bonnes idées viennent agrémenter le jeu : un pierre miroir à ramasser pour renvoyer ses projectiles au boss, une phase au cours de laquelle il faut éviter des projectiles "réels" mais également ceux que vous apercevrez dans votre reflet, remplir une fosse d'eau afin de poursuivre votre progression (en ouvrant plusieurs éléments d'un barrage qui la retient), etc. Pourtant, on ne comprend pas toujours très bien ce que les développeurs attendent de nous : le génie (un sous-boss) dont il faut en réalité détruire la lampe, ou bien encore ce passage où vous devez absolument vous prendre une scie circulaire au ras du sol sans quoi vous ne pouvez tout simplement pas poursuivre votre progression... Tout cela manque singulièrement d'intuitivité... Préparez-vous à rager, surtout si vous ne regardez pas un longplay au préalable !!!
Le jeu est constitué de 17 chapitres (des "scenes") plus ou moins longs et ardus. A chaque continue utilisé (ils sont infinis et il existe un système de passwords), l'inscription suivante apparaîtra à l'écran (cf photo) : "The Most Unlucky Man". C'est précisément ce que je ressens en jouant à Ardy Lightfoot !!! Non pas que je manque de skill mais j'ai l'impression qu'il y a un facteur chance très élevé et particulièrement horripilant ! Comptez une bonne heure pour le finir en ligne droite (cinématiques incluses).
Pour conclure, un assez bon jeu à classer malgré tout dans la catégorie des seconds couteaux. Une réalisation solide, quelques bonnes idées de gameplay mais un soft globalement frustrant car manquant de maîtrise niveau gameplay. Il y a une foultitude de plateformers qui lui sont bien supérieurs sur SFC/SNIN/SNES. Pour n'en citer que quelques-uns (liste non exhaustive) : Aladdin, Bonkers, Do Re Mi, les Donkey Kong, Earthworm Jim, les Kirby, Magical Pop'N, les Magical Adventure, Sparkster, les Mario bien sûr, etc etc.
Ma note : 14/20
Reviews de la presse d’époque :
Joypad #39 (Février 1995) : 92%
Graphismes 17 Animation 16 Maniabilité 16 Son/Bruitage 18
J’aime : Des graphismes variés et superbes. Des effets spéciaux et une animation parfaite. Une grande durée de vie.
J’aime pas : L’arme d’Ardy est difficile à manier. Je cherche… et je ne trouve pas d’autres défauts.
OLIVIER : « Ardy Light Foot est sorti il y a bien longtemps en import, et je me demandais bien quand un éditeur français allait se décider à le sortir chez nous. Titus a tenté le coup et a rudement bien fait car ce jeu est un petit chef-d’œuvre de jeu de plates-formes, des jeux comme on aimerait en voir plus souvent. On retrouve en effet tout ce qui fait le succès de ce genre de jeux : les bonus cachés, les pièges machiavéliques et les petits clins d’œil humoristiques. Le principe des attaques est original (ça change de Mario !) et l’on s’habitue finalement assez rapidement à ce système. Les graphismes sont superbes de finesse et de couleur et l’animation ne ralentit jamais. Le scénario est réhaussé par des dizaines de séquences animées, bref, Ardy est un jeu complet qu’il faut acheter obligatoirement si vous aimez la plate-forme. »
GREG : « Ardy Light Foot, une légende devenue réalité pour tous les joueurs français, désormais. Une joie donc de pouvoir de nouveau gambader dans les divers stages que ce gigantesque jeu plein d’énigmes vous offre sans compter. Ce n’est pas un jeu plein de couleurs et de polygones qui vous attend ici, mais plutôt un formidable ‘’souffle de vie » » sur vos consoles Super Nintendo. Aidé de votre ami le truc volant bleu qui mange certains ennemis, ainsi que de votre formidable queue (idéale pour franchir les divers obstacles que sont les murs, les falaises, et autres femmes nues… oup’s !), le jeune renard que vous êtes va devoir user de grande patience face aux diverses énigmes que vous propose le jeu. D’une réalisation ma foi somme toute correcte, avec des musiques entraînantes et une maniabilité d’enfer, ce jeu ne peut que vous inciter à faire fi de toute réserve monétaire lorsque vous apercevrez sa belle jaquette dans la belle vitrine de votre non-moins charmant revendeur. »
Super Power #18 (Février 1994) : 90% pr SUSHI
Graphismes 16 Animation 17 Maniabilité 17 Musique 16 Intérêt 18
Sorti fin 1993 au Japon et courant 1994 en Occident et développé par ASCII, Ardy Lightfoot constitue un énième jeu de mascotte dans le plus pur style action-plateformes.
Vous incarnez le petit Ardy, une bébête poilue dont l'espèce est indéterminée, quelque part à la croisée des chemins entre un renard, un chat et un chien. Concernant l'histoire, il s'agit d'aller délivrer la traditionnelle petite amie des griffes du méchant Visconti, tout en récoltant des pierres magiques disséminées au 4 coins du monde... Le jeu est d'ailleurs globalement bien scénarisé, avec des cut-scenes (sans texte) qui permettent de s'imprégner de cet univers assez enfantin et onirique.
Le gameplay emprunte notamment quelques mécaniques à Duck Tales, avec un pogo jump comme élément principal. Ce dernier s'utilise en revanche différemment, puisqu'il faut rappuyer sur le bouton de saut à chaque bond, contrairement à celui du titre de Capcom où il suffit de maintenir le bouton de saut constamment appuyé. Pas très intuitif... Au final, je préfère largement diriger ce bon vieux Picsou ! Ardy pourra également lancer des bombes sur des blocs destructibles, ramasser des objets ou bien encore interagir avec quelques éléments du décors (les pousser pour les utiliser comme plateformes notamment). En pressant et en maintenant appuyé le bouton haut du pad, Ardy fait apparaître un miroir qui le protège momentanément des attaques adverses (très utile contre le boss final d'ailleurs). Il est accompagné d'un fidèle acolyte, Pec, une espèce de Kirby qui pourra de base gober les ennemis, mais qui dispose également de 2-3 transformations (on peut l'utiliser comme une baudruche dirigeable que l'on chevauche et qui se dégonfle au fur et à mesure, ou bien encore pour détruire certains blocs et ennemis). Pec vous sert également en quelque sorte de bouclier : si vous vous faites toucher, vous le perdez et le prochain hit sera alors fatal... Soit dit en passant, il est dommage que ces transformations soient assez peu mises à contribution dans le jeu et qu'elles soient finalement si peu nombreuses... Au rang des autres défauts, Ardy a une fâcheuse tendance à se mettre à courir si vous maintenez la direction quelques secondes. D'une manière générale, le gameplay manque clairement de finition et de finesse, le perso donnant la sensation de "glisser" et sa hitbox étant trop étendue... Vous allez souvent pester contre le soft. Pas qu'il soit dur, mais le perso ne répond tout simplement pas toujours à vos directives !!!
Sur le plan technique, Ardy Lightfoot se révèle très correct, sans exploser la rétine pour autant. Les décors s'avèrent souvent un peu trop ternes à mon goût, même si certains stages sortent un peu du lot, avec de jolis effets de transparence. Les environnements se révèlent très classiques : monde désertique façon western (à la limite du plagiat de celui de Tiny Toon Adventures : Buster Busts Loose!), mines avec une phase en wagon façon Donkey Kong Country, forêt (le stage avec l'esthétique la plus réussie selon moi), intérieur d'un vers géant, temple labyrinthique, bâteau pirate, etc. Les animations sont vraiment bien fichues, un véritable petit dessin animé interactif pour l'époque !
Concernant l'aspect sonore, attendez-vous à des tonalités "chaudes" et orchestrales, typiques des productions SNES de l'époque. Elles ne brillent pas par leur originalité mais elles ont au moins le mérite d'être en phase avec l'univers du soft.
Les boss sont assez réussis, il faudra à chaque fois trouver la technique spécifique pour en venir à bout. Quelques bonnes idées viennent agrémenter le jeu : un pierre miroir à ramasser pour renvoyer ses projectiles au boss, une phase au cours de laquelle il faut éviter des projectiles "réels" mais également ceux que vous apercevrez dans votre reflet, remplir une fosse d'eau afin de poursuivre votre progression (en ouvrant plusieurs éléments d'un barrage qui la retient), etc. Pourtant, on ne comprend pas toujours très bien ce que les développeurs attendent de nous : le génie (un sous-boss) dont il faut en réalité détruire la lampe, ou bien encore ce passage où vous devez absolument vous prendre une scie circulaire au ras du sol sans quoi vous ne pouvez tout simplement pas poursuivre votre progression... Tout cela manque singulièrement d'intuitivité... Préparez-vous à rager, surtout si vous ne regardez pas un longplay au préalable !!!
Le jeu est constitué de 17 chapitres (des "scenes") plus ou moins longs et ardus. A chaque continue utilisé (ils sont infinis et il existe un système de passwords), l'inscription suivante apparaîtra à l'écran (cf photo) : "The Most Unlucky Man". C'est précisément ce que je ressens en jouant à Ardy Lightfoot !!! Non pas que je manque de skill mais j'ai l'impression qu'il y a un facteur chance très élevé et particulièrement horripilant ! Comptez une bonne heure pour le finir en ligne droite (cinématiques incluses).
Pour conclure, un assez bon jeu à classer malgré tout dans la catégorie des seconds couteaux. Une réalisation solide, quelques bonnes idées de gameplay mais un soft globalement frustrant car manquant de maîtrise niveau gameplay. Il y a une foultitude de plateformers qui lui sont bien supérieurs sur SFC/SNIN/SNES. Pour n'en citer que quelques-uns (liste non exhaustive) : Aladdin, Bonkers, Do Re Mi, les Donkey Kong, Earthworm Jim, les Kirby, Magical Pop'N, les Magical Adventure, Sparkster, les Mario bien sûr, etc etc.
Ma note : 14/20
Reviews de la presse d’époque :
Joypad #39 (Février 1995) : 92%
Graphismes 17 Animation 16 Maniabilité 16 Son/Bruitage 18
J’aime : Des graphismes variés et superbes. Des effets spéciaux et une animation parfaite. Une grande durée de vie.
J’aime pas : L’arme d’Ardy est difficile à manier. Je cherche… et je ne trouve pas d’autres défauts.
OLIVIER : « Ardy Light Foot est sorti il y a bien longtemps en import, et je me demandais bien quand un éditeur français allait se décider à le sortir chez nous. Titus a tenté le coup et a rudement bien fait car ce jeu est un petit chef-d’œuvre de jeu de plates-formes, des jeux comme on aimerait en voir plus souvent. On retrouve en effet tout ce qui fait le succès de ce genre de jeux : les bonus cachés, les pièges machiavéliques et les petits clins d’œil humoristiques. Le principe des attaques est original (ça change de Mario !) et l’on s’habitue finalement assez rapidement à ce système. Les graphismes sont superbes de finesse et de couleur et l’animation ne ralentit jamais. Le scénario est réhaussé par des dizaines de séquences animées, bref, Ardy est un jeu complet qu’il faut acheter obligatoirement si vous aimez la plate-forme. »
GREG : « Ardy Light Foot, une légende devenue réalité pour tous les joueurs français, désormais. Une joie donc de pouvoir de nouveau gambader dans les divers stages que ce gigantesque jeu plein d’énigmes vous offre sans compter. Ce n’est pas un jeu plein de couleurs et de polygones qui vous attend ici, mais plutôt un formidable ‘’souffle de vie » » sur vos consoles Super Nintendo. Aidé de votre ami le truc volant bleu qui mange certains ennemis, ainsi que de votre formidable queue (idéale pour franchir les divers obstacles que sont les murs, les falaises, et autres femmes nues… oup’s !), le jeune renard que vous êtes va devoir user de grande patience face aux diverses énigmes que vous propose le jeu. D’une réalisation ma foi somme toute correcte, avec des musiques entraînantes et une maniabilité d’enfer, ce jeu ne peut que vous inciter à faire fi de toute réserve monétaire lorsque vous apercevrez sa belle jaquette dans la belle vitrine de votre non-moins charmant revendeur. »
Super Power #18 (Février 1994) : 90% pr SUSHI
Graphismes 16 Animation 17 Maniabilité 17 Musique 16 Intérêt 18
kurush- Patient contaminé
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/01/2011
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