[TEST] Argos no Senshi: Hachamecha Daishingeki (Famicom)
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[TEST] Argos no Senshi: Hachamecha Daishingeki (Famicom)
Argos no Senshi: Hachamecha Daishingeki (Famicom) 23.01.22
Adapté de la borne d'arcade (1986), ce portage (toujours réalisé par Tecmo) sort au Japon en Avril 1987, quelques mois plus tard aux US et seulement en Mars 1990 en Europe.
Vous incarnez à nouveau Rygar, un mystérieux soldat ressuscité pour sauver la lointaine contrée d'Argool, sous l'emprise du tyran Lygar, retranché dans sa forteresse volante. Pour y parvenir, vous devrez mettre la main sur cinq dieux Indora retenus prisonniers aux quatre coins du royaume, et gardés par des boss. Au cours de vos pérégrinations, vous allez arpenter la Grande Montagne, Garloz, la Vallée de Rolsa, vous enfoncer dans la forêt d'Eruga, etc. Avec en point d'orgue l'affrontement final contre Lygar au sein de sa forteresse.
La principale nouveauté par rapport à la version arcade est l'alternance entre scrolling horizontal et vertical. En effet, des phases d'action-plateformer classiques s'enchainent avec d'autres en vue de dessus (assez similaires à celles d'un Zelda). Le jeu est également beaucoup moins linéaire puisqu'il vous faudra effectuer de nombreux allers-retours afin de récupérer des objets clés (qui s'obtiennent en tuant les boss), nécessaires à votre progression. Outre l'arme bouclier (le "Diskarmor", l'unique arme du jeu) s'utilisant comme un yoyo, vous disposez également d'un grappin fort utile pour accéder à des plateformes en hauteur ou en contrebas, voire à des zones cachées. Vous récupérerez par la suite d'autres items, comme une tyrolienne, ou bien encore une arbalète qui permet de tendre des cordes pour traverser des précipices.
Contrairement à son aîné, ce portage sur la 8-bits de Nintendo ne se contente donc pas de jouer à fond le côté action/plateformes, mais propose au contraire une approche un peu plus originale avec cet aspect exploration/aventure bienvenu. Si vous êtes bloqué, vous pourrez toujours aller à la rencontre des sages qui vous glisseront quelques indices (plus ou moins utiles d'ailleurs). On retrouve le système de points d'xp, que l'on accumule bien évidemment en tuant des ennemis. Ces derniers poppent de tous les côtés et respawnent sans cesse, un peu comme dans Ninja Gaiden du même éditeur. Ils laisseront parfois derrière eux des fioles de soin voire des capsules d'esprits. Celles-ci peuvent être utilisées pour déclencher un des 3 sorts disponibles : le Power Up qui renforce la puissance et la portée du Diskarmor pendant un court laps de temps; le Attack & Assail qui permet d'attaquer à distance (une petite dizaine de coups); le Recovery (hyper utile) qui permet de reconstituer l'intégralité de ses points de vie. Vous passerez donc une grosse partie du jeu à essayer de trouver un safe spot pour faire le plein d'xp, d'items en tout genre et si possible d'augmenter également votre nombre de points de vie.
Listing des items :
https://strategywiki.org/wiki/Rygar_(NES)/Items
Les graphismes se révèlent assez sommaires, mais ils sont dans la moyenne des productions de l'époque. Le bestiaire n'est pas particulièrement varié, et abuse du traditionnel color-swap... La bande-son est honnête, même si là encore, les compositions manquent singulièrement de variété (vous allez entendre le thème principal dans près des 2 tiers du jeu...). Le gameplay s'avère plutôt satisfaisant, malgré un côté un peu raide et un grappin qui manque parfois de précision. Outre le Diskarmor, vous pouvez sauter les ennemis pour les freezer momentanément, ou même carrément les utiliser comme plateformes vivantes en rebondissant dessus.
Listing des ennemis :
https://strategywiki.org/wiki/Rygar_(NES)/Enemies
Listing des boss :
https://strategywiki.org/wiki/Rygar_(NES)/Bosses
Côté durée de vie, le jeu devrait vous occuper quelques heures sans problème. Il n'intègre ni password ni sauvegarde mais propose malgré tout des continus infinis. En abusant du farming, vous ne devriez pas rencontrer trop de difficulté pour en venir à bout. A noter que si le jeu est finissable dans les versions japonaises et US, c'est une toute autre paire de manches concernant la version européenne ! En effet, la difficulté a été revue drastiquement à la hausse, et il est tout bonnement impossible (à ma connaissance) de battre l'ultime boss car le niveau d'expérience est limité à un certain seuil sur la version PAL. Une hérésie... Je n'ose imaginer la frustration des joueurs qui se sont acharnés dessus à l'époque... Une pure cause perdue !
En conclusion, un bon titre qui se paie le luxe de ne pas repomper bêtement la version arcade. Par contre, il accuse clairement son âge donc il ne plaira pas à tout le monde. La version Famicom reste très abordable (de l'ordre d'une cinquantaine d'euros) et l'artwork est superbe qui plus est !
Note : 14/20
Adapté de la borne d'arcade (1986), ce portage (toujours réalisé par Tecmo) sort au Japon en Avril 1987, quelques mois plus tard aux US et seulement en Mars 1990 en Europe.
Vous incarnez à nouveau Rygar, un mystérieux soldat ressuscité pour sauver la lointaine contrée d'Argool, sous l'emprise du tyran Lygar, retranché dans sa forteresse volante. Pour y parvenir, vous devrez mettre la main sur cinq dieux Indora retenus prisonniers aux quatre coins du royaume, et gardés par des boss. Au cours de vos pérégrinations, vous allez arpenter la Grande Montagne, Garloz, la Vallée de Rolsa, vous enfoncer dans la forêt d'Eruga, etc. Avec en point d'orgue l'affrontement final contre Lygar au sein de sa forteresse.
La principale nouveauté par rapport à la version arcade est l'alternance entre scrolling horizontal et vertical. En effet, des phases d'action-plateformer classiques s'enchainent avec d'autres en vue de dessus (assez similaires à celles d'un Zelda). Le jeu est également beaucoup moins linéaire puisqu'il vous faudra effectuer de nombreux allers-retours afin de récupérer des objets clés (qui s'obtiennent en tuant les boss), nécessaires à votre progression. Outre l'arme bouclier (le "Diskarmor", l'unique arme du jeu) s'utilisant comme un yoyo, vous disposez également d'un grappin fort utile pour accéder à des plateformes en hauteur ou en contrebas, voire à des zones cachées. Vous récupérerez par la suite d'autres items, comme une tyrolienne, ou bien encore une arbalète qui permet de tendre des cordes pour traverser des précipices.
Contrairement à son aîné, ce portage sur la 8-bits de Nintendo ne se contente donc pas de jouer à fond le côté action/plateformes, mais propose au contraire une approche un peu plus originale avec cet aspect exploration/aventure bienvenu. Si vous êtes bloqué, vous pourrez toujours aller à la rencontre des sages qui vous glisseront quelques indices (plus ou moins utiles d'ailleurs). On retrouve le système de points d'xp, que l'on accumule bien évidemment en tuant des ennemis. Ces derniers poppent de tous les côtés et respawnent sans cesse, un peu comme dans Ninja Gaiden du même éditeur. Ils laisseront parfois derrière eux des fioles de soin voire des capsules d'esprits. Celles-ci peuvent être utilisées pour déclencher un des 3 sorts disponibles : le Power Up qui renforce la puissance et la portée du Diskarmor pendant un court laps de temps; le Attack & Assail qui permet d'attaquer à distance (une petite dizaine de coups); le Recovery (hyper utile) qui permet de reconstituer l'intégralité de ses points de vie. Vous passerez donc une grosse partie du jeu à essayer de trouver un safe spot pour faire le plein d'xp, d'items en tout genre et si possible d'augmenter également votre nombre de points de vie.
Listing des items :
https://strategywiki.org/wiki/Rygar_(NES)/Items
Les graphismes se révèlent assez sommaires, mais ils sont dans la moyenne des productions de l'époque. Le bestiaire n'est pas particulièrement varié, et abuse du traditionnel color-swap... La bande-son est honnête, même si là encore, les compositions manquent singulièrement de variété (vous allez entendre le thème principal dans près des 2 tiers du jeu...). Le gameplay s'avère plutôt satisfaisant, malgré un côté un peu raide et un grappin qui manque parfois de précision. Outre le Diskarmor, vous pouvez sauter les ennemis pour les freezer momentanément, ou même carrément les utiliser comme plateformes vivantes en rebondissant dessus.
Listing des ennemis :
https://strategywiki.org/wiki/Rygar_(NES)/Enemies
Listing des boss :
https://strategywiki.org/wiki/Rygar_(NES)/Bosses
Côté durée de vie, le jeu devrait vous occuper quelques heures sans problème. Il n'intègre ni password ni sauvegarde mais propose malgré tout des continus infinis. En abusant du farming, vous ne devriez pas rencontrer trop de difficulté pour en venir à bout. A noter que si le jeu est finissable dans les versions japonaises et US, c'est une toute autre paire de manches concernant la version européenne ! En effet, la difficulté a été revue drastiquement à la hausse, et il est tout bonnement impossible (à ma connaissance) de battre l'ultime boss car le niveau d'expérience est limité à un certain seuil sur la version PAL. Une hérésie... Je n'ose imaginer la frustration des joueurs qui se sont acharnés dessus à l'époque... Une pure cause perdue !
En conclusion, un bon titre qui se paie le luxe de ne pas repomper bêtement la version arcade. Par contre, il accuse clairement son âge donc il ne plaira pas à tout le monde. La version Famicom reste très abordable (de l'ordre d'une cinquantaine d'euros) et l'artwork est superbe qui plus est !
Note : 14/20
kurush- Patient contaminé
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