Re: Consoles portables - Parlons jeu !

[wiiwii007]

Titres : Crash Bandicoot Advance (Jap'), Crash Bandicoot : The Huge Adventure (USA), Crash Bandicoot XS (EUR)

Genre : Action/Plateforme

Nombre de joueurs : 1 

Sortie : 2002

Développeur : Vicarious Visions

Éditeur : Universal Interactive

Autre machines : -

[Maxicrash]

Ah tiens, je vais suivre ton avancée. C'est madame qui est fan de crash à la maison et elle ne doit pas le connaître.

[wiiwii007]

Tu peux d'ores et déjà lui dire que c'est un bon jeu ^^ C'est uniquement de la 2D horizontale (pas de stage vu de derrière), avec de temps à autres des scènes en mode 7 course poursuite. Mais t'as les mêmes sensations que sur PS1, donc si elle a aimé, elle aimera surement sur GBA.

[Cormano]

Sans doute un coup de bol ouai, parce que si à partir de l'indice :

Spoiler:

, tu arrives à comprendre

Spoiler:

t'es un extra-terrestre ^^

Je m'étais retrouvé bloqué à cet endroit quand j'étais gosse, j'avais même cru à un bug !  J'avais essayé d'appeler la hotline Nintendo (ou autre), et musique d'attente en boucle sans pouvoir obtenir quelqu'un au téléphone. Mais gros coup de bol, lors du Televisator 2 suivant, ils ont donné l'astuce 
Et le pire c'est que quand j'ai vu la soluce, je me suis dit que j'avais déjà fait ça et que ça n'avait pas marché ! (quand on passe à cet endroit le perso est légèrement bloqué)
Un chouette jeu, mais que j'ai fait juste après Link's Awakening, j'en aurais beaucoup plus profité s'il était sorti en 91 chez nous comme au Japon.

Oui, sur tout un tas de points il est inférieur à Link's Awakening. Le jeu pêche sur des détails plus ou moins importants (soucis d'interface, de gestion d'objets, de collisions, pas au top pour les énigmes ni les boss, ...), mais il assure sur l'essentiel en livrant un vrai jeu d'aventure mâtiné de rôlisme, immersif si on laisse place à son imagination. Ceci grâce à un bon rythme global qui alterne bien l'exploration, les donjons (qui sont aussi de l'exploration mais bon), et les petites phases de narration qui relancent l'histoire, et des mécaniques certes classiques mais qui fonctionnent bien.

Contrairement aux combats qui n'ont rien de fantastique, j'adore la partie exploration. Depuis le début du jeu je la trouve bien foutue, dans le sens où on se sent assez libre d'aller où on veut (parfois en ayant l'objet nécessaire), tout en étant suffisamment guidé pour ne pas trop se paumer, en tout cas si on ne zappe pas les petits dialogues souvent instructifs. Arrivé au moment où on peut franchir les eaux, ce qui est un game-changing puisque ça permet potentiellement d'accéder à tous les endroits inconnus de la carte, le petit jeu Game Boy arrive à fournir un vrai sentiment d'Open World, je trouve ça génial. Certains critiquent le jeu pour le côté galère de l'exploration et sa map "inutile", mais comme je disais, il faut bien écouter certains PNJ, et surtout, le jeu d'origine est fourni avec une map qui simplifie bien les choses, associée à celle in-game, c'est parfait. J'en ai imprimé une et j'aime y annoter des trucs en mode old-school :)

Bref malgré ses défauts, l'essence de l'aventure est là, et c'est ce qui m'intéresse. Et puis ces musiques... Vivement que j'y retourne

@wiiwii007 Merci pour l'info au sujet des clefs, du coup j'en fait un bon stock pour éviter les ennuis, même si j'avais déjà une tendance naturelle à les accumuler. En tout cas pour l'instant je me suis pas encore retrouvé à sec !

[Maxicrash]

Tu peux d'ores et déjà lui dire que c'est un bon jeu ^^ C'est uniquement de la 2D horizontale (pas de stage vu de derrière), avec de temps à autres des scènes en mode 7 course poursuite. Mais t'as les mêmes sensations que sur PS1, donc si elle a aimé, elle aimera surement sur GBA.

C'est transmis

[Cormano]

Mystic Quest / Game boy : aventure terminée !

Le jeu a plein de petits défauts et un gameplay pas franchement brillant (combats, boss, énigmes), mais il se joue bien malgré tout, surtout si on se met dans la tête d’un gamin de l’époque, qui s’émerveille de la grande aventure dans un grand univers qu’est capable de lui offrir sa petite Game Boy.

Bref, content de l'avoir fait, j'ai passé un bon moment et j'ai réparé un "acte manqué", car il m'avait presque fait acheter une Game Boy à l'époque, mais content aussi de l'avoir fini pour passer à autre chose.

[wiiwii007]

T'as revu ton avis un peu à la baisse du coup ? T'as eu plus de galères sur la fin ?

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Terminé Crash Bandicoot XS à 101%.

C'était très bien. On retrouve ce qui fait principalement de Crash Bandicoot une super licence à mon sens : Un très bon level design, et un gameplay simple mais efficace. En revanche, dans cet opus GBA on ne retrouve pas les stages PS1 de dos. La majorité du temps on parcourra des niveaux à défilement horizontal, quelques uns avec notre héros de face en "mode boule Indiana Jones", et 3, 4 avec un gameplay shoot them up sur rail.

Son seul défaut en ce qui me concerne, c'est qu'il soit sur portable. J'ai du scotcher le bouton L pour faire les chronos... Laisser appuyer sur ce bouton pendant longtemps, c'est juste pas possible.

Un bon jeu.

[Rudolf III.]

(je croyais qu'il y avait un topic spécial GBA, mais il s'agissait en réalité d'un topic généraliste, pour ça que j'avais du mal à le trouver)

J'ai terminé à 100% le premier Stafi (de son nom complet Densetsu no Stafi) sur GBA, parfois orthographié Starfy. J'y ai joué sur Switch via l'abonnement Nintendo Switch Online.



Et bien, c'était vachement bien, je suis surpris ! On dirige une étoile qui ressemble à une étoile de mer, dans la mesure où le gameplay du jeu est essentiellement aquatique (ce qui rappelle certains passages de Ristar sur Mega Drive, voire Ecco the Dolphin par moments quand il faut surgir de l'eau pour accéder à un autre endroit, mais sans aucune gestion d'oxygène). Il y a toutefois quelques phases de plateforme sur terre, le personnage pouvant également planer (mais pas voler, sauf une transformation spéciale parmi d'autres).

Un truc qui m'a surpris, c'est que le jeu soit à ce point narratif : il y a beaucoup de dialogues à lire (en japonais uniquement). Les personnages sont sympathiques, il y a de l'humour, donc ça apporte un plus, mais même s'ils expliquent un peu ce qu'il faut faire au niveau des missions, la structure linéaire des niveaux fait qu'on comprend très bien ce qu'il faut faire et qu'il n'est donc pas nécessaire de comprendre les textes pour finir le jeu. Je donne toutefois quelques petites indications qui peuvent faciliter la partie, vu que c'est expliqué en japonais :

- quand on fait trop de ruées successives, Stafi est temporairement étourdi, mais il est possible d'accélérer le temps de récupération en appuyant successivement sur toutes les directions de la croix directionnelle (ou quelque chose comme ça, je ne me souviens plus de l'explication exacte) ;

- dans la seconde partie du jeu, une fois le boss final vaincu une première fois, il est possible de quitter à tout moment le niveau pour revenir sur la carte : il faut d'abord appuyer sur Start pour accéder au menu de pause, puis appuyer sur Start + Select ;

- dans la seconde partie du jeu, depuis la carte du monde, en appuyant sur Select, on peut accéder à plusieurs menus, dont une encyclopédie de tous les ennemis du jeu (qui ne se complète que si on tue un ennemi au moins une fois, il ne suffit pas seulement de les rencontrer), ainsi que les mini-jeux qu'on peut refaire à volonté, les cinématiques (de fin par exemple), la photo souvenir qui se complète au fur et à mesure, ou encore la liste des trésors obtenus.




Au niveau de l'histoire, on dirige Stafi, un prince du "monde des cieux" (Tenkai) quelque peu maladroit : celui-ci tombe malencontreusement du château céleste pour atterrir dans l'eau, mais dans sa chute, il fait également tomber une jarre magique dans laquelle est enfermé Ôgura, un génie maléfique qu'il faudra affronter à la fin. Stafi devra trouver un moyen de rentrer chez lui en traversant plusieurs niveaux aquatiques dans lesquelles il aidera plusieurs personnages confrontés à bien des soucis (grosso modo, leur habitat est perturbé par un méchant qu'il faudra vaincre).


Le jeu est constitué de deux actes. Le premier acte, c'est celui que je vous ai raconté. On enchaîne les niveaux de manière linéaire, sans retour en arrière. On apprend quelques nouveaux mouvements, comme la possibilité de faire une ruée dans l'eau (et donc de surgir de l'eau tel Ecco), ou encore l'attaque toupie.

Une fois le boss final vaincu, dans sa maladresse, Stafi fait tomber 45 coffres à trésor qu'il faudra récupérer dans l'ensemble des huit niveaux du jeu. Dans ce second acte, une carte du monde apparaît, nous permettant de refaire les niveaux dans l'ordre qu'on veut. Tous les "blocs scellés" peuvent désormais être détruits, ce qui permet d'accéder au tiers, voire à la moitié non explorée de chacun des niveaux, avec de nouvelles phases de plateforme un peu délicates pour certaines. On a aussi parfois droit à des sortes de portails dimensionnels nous permettant d'accéder à de nouvelles zones.

On accède aussi à de nouvelles transformations, comme par exemple une panoplie de sorcière pour de courtes portions "shoot'em up", une taupe mécanique qui creuse dans la terre. La transformation la plus intéressante selon moi, c'est l'espèce de nounours qui peut sauter, mais surtout transformer temporairement les ennemis en plateformes en poussant un cri effrayant.

Le dernier coffre de chaque niveau devra nécessairement être celui des boss version 2.0 : ils sont généralement plus rapides, plus durs, avec de nouvelles attaques (si on n'a pas trouvé les autres coffres du niveau, alors on affronte le boss pour rien car celui-ci n'a pas encore trouvé le dernier coffre). Le fait de trouver un coffre nous fait revenir à la carte du monde.



Sinon, on a d'autres objectifs annexes :

- l'encyclopédie à remplir en rencontrant tous les PNJ et surtout en tuant au moins une fois chaque ennemi du jeu. Certains de ces ennemis sont bien cachés, parfois présents dans un seul endroit du jeu, parfois accessibles uniquement en réussissant les trois niveaux de difficulté d'un mini-jeu nous permettant d'accéder à une zone bonus d'un niveau (il y a 202 entrées, avec pour chacune d'entre elles un petit descriptif en japonais) ;

- à chaque fois qu'on termine un niveau du premier acte, ou qu'on trouve un coffre au trésor, le jeu nous comptabilise les perles obtenues : plus on en a, plus la "photo souvenir" s'enrichit en personnages (il faut aller jusqu'à 9999 perles).




En tout cas, c'était nettement plus long et riche que je ne le pensais, comme jeu. Dans l'ensemble, il est assez facile, avec toutefois quelques pics de difficulté (notamment les deux derniers niveaux du premier acte, et les nouvelles zones du second acte). Il y a pas mal d'idées assez sympas (par exemple une espèce de phase d'infiltration durant laquelle il faut avancer aussi longtemps que les yeux sont fermés, puis se cacher derrière un mur vert quand le bruitage devient plus rapide avant que les yeux ne s'ouvrent). On a aussi droit à quelques phases où l'écran défile seul. Quelques phases qui m'ont aussi fait penser à certains niveaux de "tubes d'eau aériens" des Ecco the Dolphin où il faut surgir de l'eau pour aller de flaque d'eau aérienne en flaque d'eau aérienne. Et puis, c'est assez joli dans l'ensemble, avec des animations plutôt sympas (par exemple, on a une petite scénette marrante à la fin de chaque niveau avec pas mal de variantes entre Stafi et la grosse palourde dorée selon si on a trouvé beaucoup de perles ou non).

Je pense que je me ferai prochainement le 2 et le 3, eux aussi disponibles sur le Nintendo Switch Online.

[Cormano]

Petit retour sur ma découverte en cours de The Legend of Zelda: The Minish Cap (env. 6h de jeu) :

Le monde des Minish est une belle trouvaille, j’aime beaucoup ce petit monde enchanteur sympathique caché à l’intérieur de Hyrule. Le gimmick de miniaturisation offre des mécaniques de gameplay et des énigmes originales, qui participent intelligemment à la partie l’exploration.

De plus, cet univers dans lequel tout semble géant et rappelle l’effet «Micro Machines», est propice à de belles représentations graphiques. Le jeu est d’ailleurs très choupi dans l’ensemble, c’est même un des plus beaux épisodes 2D de la série.

Les musiques (souvent des arrangements des thèmes classiques) sont elles aussi excellentes, et même avec la faible qualité du chiptune GBA, c’est un vrai plaisir immersif.

La maniabilité est top, intuitive et réactive, il n’y a pas trop de switch d’objets, l’interface est bien pensée et agréable à l’usage.

Parmi les spécificités de ce Zelda, outre le thème des Minish, je citerai «le chapeau vivant», un agréable compagnon qui rompt avec la solitude habituelle de Link ; et les nombreux «fragments du bonheur» à compléter, ce qui nous pousse à interagir avec les PNJ, et sont autant de coffres à dénicher pour les acquérir, ce qui est toujours agréable.

Dans l’ensemble on a droit à la typique structure d’un Zelda et c’est très bien, The Minish Cap ayant suffisamment de bonnes trouvailles et de style pour avoir sa propre chouette personnalité.

Pour ce qui est de sa difficulté, elle est plutôt basse pour ce qui est des phases d’action, surtout quand on possède le boomerang. Les ennemis ne sont pour l’instant pas très durs, et on trouve fréquemment des cœurs farmables.

Elle est par contre bien dosée pour la partie énigme et exploration, demandant suffisamment de logique ou d’attention pour être gratifiante, sans être frustrante par sa complexité.

Mais j’ai toutefois du faire appel à une soluce quand je ne savais plus comment avancer dans le temple du vent. En fait il fallait simplement mettre une bombe à un endroit, mais celui-ci n’était pas évident à deviner, alors que d’autres murs du donjon, ornés de symboles, semblaient plus propices à la pose d’explosif. De plus jusqu’ici, lorsque l’utilisation d’un consommable était nécessaire pour débloquer un passage, le jeu tendait à nous offrir ledit consommable aux alentours, nous mettant sur la voie, et ce n’est pas le cas ici. Enfin, le son des coups d’épée dans les murs dans ce Zelda ne nous indiquent pas s’il sont creux ou pas, ce qui m’a fait perdre le réflexe de tous les tester...

Quoiqu’il en soit, je me suis dit après coup que j’aurai pu y penser en regardant la map, et je me suis promis qu’au prochain blocage, j’attendrai au moins une session de plus, à tête reposée, avant de mater une soluce, ce qui n’est jamais très satisfaisant.

Bon, hâte d’y retourner pour repartir à l’aventure !

[Rudolf III.]

Oui, il est très bon, ce Zelda : je l'ai refait assez récemment sur le Nintendo Switch Online, cette fois à 100%. Certaines énigmes ne sont pas évidentes notamment sur la carte du monde ou parfois au bourg d'Hyrule.
Sinon, dans l'ensemble, les combats sont simples... sauf le boss final qui, ma foi, n'est pas si facile que ça à vaincre, il faut faire un peu attention (on peut mourir, contre lui).