[TEST](SEGA Master System) Wonder Boy III: The Dragon's Trap
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[TEST](SEGA Master System) Wonder Boy III: The Dragon's Trap
Halte là malheureux ! Tu te prends pour un « hardcore gamer», mais tu as commencé à jouer sur PS2 ?
Sache qu’en 1989, avant que tu n’apprennes à marcher, existait déjà une machine SEGA bien exploitée :
La Mark III, plus connue en tant que Master SYSTEM sur le sol Gaulois.
Sur cette fabuleuse bécane, voici sans conteste le meilleur jeu : viens, je te montre, à la fin de cet article tu ne seras plus profane…
La saga des Wonderboys est assez mythique, et pour cause elle pose les bases de nombreux éléments classiques :
Un héros au grand charisme (pour l’époque) se lance dans une quête sans équivoque :
Retrouver sa forme humaine… car un dragon empli de haine lui a lancé une malédiction : celle de devenir lui aussi un dragon.
Armé d’une épée, d’un bouclier, et d’une armure, le soft pose les jalons des RPG les plus purs : points de force, de défense et de charme, les statistiques évoluent suivant le choix des armes.
En termes de jeu, non seulement votre héros est plus puissant, mais suivant son look devient plus séduisant : les fameux points de charme vous permettent d’avoir des réductions dans les magasins et de payer moins d’or, mais aussi d’avoir accès à du matériel qu’on vous refusait jusqu’alors.
Imaginez la tête du vendeur, vous voyant arriver avec du matos médiocre à faire peur, vous proposerait t-il sa meilleure épée, ou attendrait t-il pour ce faire une personne mieux accoutrée ?
Les développeurs ont assuré… Mais voici la plus grande nouveauté :
Le système de progression ! Plutôt que de vous demander de trouver des objets à foison, le héros « mute » en une nouvelle forme après les BOSS de chaque donjon.
Ainsi, le wonder boy peut morpher en dragon (immunisé à la lave), en souris (petite et agile pouvant grimper sur les murs tel un rat de cave), en piranha (sachant nager à merveille là où les autres ne savent pas), en lion (qui ne peut pas se baisser mais qui attaque dans toutes les directions) et en faucon (volant partout mais allergique à l’eau – c’est con !).
Au contraire d’un bon zelda où l’on reste bloqué si on ne possède pas le boomerang ou le grappin, dans wonderboy on doit vaincre les BOSS pour gagner d’autres pouvoirs de morphs un à un.
Différentes salles spéciales ça et là disposées permettent de passer d’une forme à l’autre pour peu qu’elle soit déjà débloquée.
Ce système de jeu est beaucoup plus fin qu’il n’en à l’air, car il ne suffit pas de mettre « pause » de sélectionner un « objet pratique » en un éclair, mais d’atteindre les salles de morphs au bon moment pour pouvoir continuer son chemin en sifflotant.
La réflexion est donc de mise, car une fois la forme choisie on reste sous son emprise, jusqu’à la prochaine salle de morph ou le prochain chef de fin de niveau, qui vous transformera à nouveau.
Au final le titre est original et plaisant, le level desing est très bien conçu et amusant : on passe devant un endroit inaccessible à un instant T pour mieux pouvoir un peu plus tard s’y engouffrer.
La quête principale n’est pas extrêmement longue, néanmoins avant de trouver tous les objets vous aurez le temps de tirer la langue. Certaines portes sont cachées et presque impossible à trouver, ce qui rend leur découverte fort appréciée. A ce sujet je vous montre la porte la plus invisible au monde, puisqu’elle est tout bonnement… en dehors de l’écran !
Certaines portes n’apparaissent également que lorsque l’on rentre un cheat code dans l’écran « CONTINUE », je vous ne vous en montre qu’une histoire que vous ayez presque (mais pas) TOUT vu. (Le code à entrer est le suivant : WE5T 0NE 0000 000 – j’attends vos remerciements)
Au titre des astuces in-game diverses, je vous informe également qu’en tant que faucon vous pouvez retourner dans le tout premier donjon, et qu’en retournant dans la salle du premier dragon vous tomberez sur un très gros filon… il y a également une boutique tenue par un cochon de lait vendant une arme légendaire cachée dans une porte au niveau du puits d’accès.
Pour vous éviter de perdre trop de temps, j’ai gardé la forme de faucon sur la toute dernière portion du jeu (même dans la phase où l’on doit utiliser le piranha, -normalement -) pour vérifier qu’aucune porte secrète n’existe en hauteur dans le dernier niveau… Et en effet, il n’y a pas de porte secrète… c’est ballot !
Côté graphismes, ils sont fin et colorés, meilleurs en tout cas que ce qu’on pouvait sur des supports concurrents constater. Les musiques sont magnifiques et vous berceront dans votre sommeil de geek.
La maniabilité est parfaite, dommage que le bouton « Pause » pour accéder à l’inventaire se trouve physiquement sur la console, car si vous êtes loin de la master system c’est un peu prise de tête…. Mais je suis sûr que certains d’entre vous comptez de toute façon y jouer sur ému, bande de trou du… !
Un tel titre mérite un support physique original, y jouer par un autre biais est un acte vil, Non, infernal.
La difficulté est quand à elle bien dosée, certains passage étant relativement relevés. Les environnements sont très variés tout comme les différents ennemis; il n’est jamais arrivé que je m’ennuie.
Pour conclure, à n’en point douter, cet épisode est le meilleur de la série, y jouer c’est graver le titre dans son cœur pour toute sa vie.
SUPPOS : 7 sur 6 car l’excès en ce domaine ne peut pas être considéré comme un vice.
Docteur N.
Sache qu’en 1989, avant que tu n’apprennes à marcher, existait déjà une machine SEGA bien exploitée :
La Mark III, plus connue en tant que Master SYSTEM sur le sol Gaulois.
Sur cette fabuleuse bécane, voici sans conteste le meilleur jeu : viens, je te montre, à la fin de cet article tu ne seras plus profane…
La saga des Wonderboys est assez mythique, et pour cause elle pose les bases de nombreux éléments classiques :
Un héros au grand charisme (pour l’époque) se lance dans une quête sans équivoque :
Retrouver sa forme humaine… car un dragon empli de haine lui a lancé une malédiction : celle de devenir lui aussi un dragon.
Armé d’une épée, d’un bouclier, et d’une armure, le soft pose les jalons des RPG les plus purs : points de force, de défense et de charme, les statistiques évoluent suivant le choix des armes.
En termes de jeu, non seulement votre héros est plus puissant, mais suivant son look devient plus séduisant : les fameux points de charme vous permettent d’avoir des réductions dans les magasins et de payer moins d’or, mais aussi d’avoir accès à du matériel qu’on vous refusait jusqu’alors.
Imaginez la tête du vendeur, vous voyant arriver avec du matos médiocre à faire peur, vous proposerait t-il sa meilleure épée, ou attendrait t-il pour ce faire une personne mieux accoutrée ?
Les développeurs ont assuré… Mais voici la plus grande nouveauté :
Le système de progression ! Plutôt que de vous demander de trouver des objets à foison, le héros « mute » en une nouvelle forme après les BOSS de chaque donjon.
Ainsi, le wonder boy peut morpher en dragon (immunisé à la lave), en souris (petite et agile pouvant grimper sur les murs tel un rat de cave), en piranha (sachant nager à merveille là où les autres ne savent pas), en lion (qui ne peut pas se baisser mais qui attaque dans toutes les directions) et en faucon (volant partout mais allergique à l’eau – c’est con !).
Au contraire d’un bon zelda où l’on reste bloqué si on ne possède pas le boomerang ou le grappin, dans wonderboy on doit vaincre les BOSS pour gagner d’autres pouvoirs de morphs un à un.
Différentes salles spéciales ça et là disposées permettent de passer d’une forme à l’autre pour peu qu’elle soit déjà débloquée.
Ce système de jeu est beaucoup plus fin qu’il n’en à l’air, car il ne suffit pas de mettre « pause » de sélectionner un « objet pratique » en un éclair, mais d’atteindre les salles de morphs au bon moment pour pouvoir continuer son chemin en sifflotant.
La réflexion est donc de mise, car une fois la forme choisie on reste sous son emprise, jusqu’à la prochaine salle de morph ou le prochain chef de fin de niveau, qui vous transformera à nouveau.
Au final le titre est original et plaisant, le level desing est très bien conçu et amusant : on passe devant un endroit inaccessible à un instant T pour mieux pouvoir un peu plus tard s’y engouffrer.
La quête principale n’est pas extrêmement longue, néanmoins avant de trouver tous les objets vous aurez le temps de tirer la langue. Certaines portes sont cachées et presque impossible à trouver, ce qui rend leur découverte fort appréciée. A ce sujet je vous montre la porte la plus invisible au monde, puisqu’elle est tout bonnement… en dehors de l’écran !
Certaines portes n’apparaissent également que lorsque l’on rentre un cheat code dans l’écran « CONTINUE », je vous ne vous en montre qu’une histoire que vous ayez presque (mais pas) TOUT vu. (Le code à entrer est le suivant : WE5T 0NE 0000 000 – j’attends vos remerciements)
Au titre des astuces in-game diverses, je vous informe également qu’en tant que faucon vous pouvez retourner dans le tout premier donjon, et qu’en retournant dans la salle du premier dragon vous tomberez sur un très gros filon… il y a également une boutique tenue par un cochon de lait vendant une arme légendaire cachée dans une porte au niveau du puits d’accès.
Pour vous éviter de perdre trop de temps, j’ai gardé la forme de faucon sur la toute dernière portion du jeu (même dans la phase où l’on doit utiliser le piranha, -normalement -) pour vérifier qu’aucune porte secrète n’existe en hauteur dans le dernier niveau… Et en effet, il n’y a pas de porte secrète… c’est ballot !
Côté graphismes, ils sont fin et colorés, meilleurs en tout cas que ce qu’on pouvait sur des supports concurrents constater. Les musiques sont magnifiques et vous berceront dans votre sommeil de geek.
La maniabilité est parfaite, dommage que le bouton « Pause » pour accéder à l’inventaire se trouve physiquement sur la console, car si vous êtes loin de la master system c’est un peu prise de tête…. Mais je suis sûr que certains d’entre vous comptez de toute façon y jouer sur ému, bande de trou du… !
Un tel titre mérite un support physique original, y jouer par un autre biais est un acte vil, Non, infernal.
La difficulté est quand à elle bien dosée, certains passage étant relativement relevés. Les environnements sont très variés tout comme les différents ennemis; il n’est jamais arrivé que je m’ennuie.
Pour conclure, à n’en point douter, cet épisode est le meilleur de la série, y jouer c’est graver le titre dans son cœur pour toute sa vie.
SUPPOS : 7 sur 6 car l’excès en ce domaine ne peut pas être considéré comme un vice.
Docteur N.
Dernière édition par Docteur Nambu le Dim 15 Mai 2011 - 16:26, édité 1 fois
Re: [TEST](SEGA Master System) Wonder Boy III: The Dragon's Trap
Bien, un titre decouvert il y a deux ans et une belle claque. Meme si mon affect prefere wonderboy premier du nom, je dois dire que le trois est excellent et qu'il m'a reconcilié avec la ms; au contraire de golvellius. Sympa ton test pour un jeu qui ne l'est pas moins.
Boni- Patient contaminé
- Nombre de messages : 682
Age : 42
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: [TEST](SEGA Master System) Wonder Boy III: The Dragon's Trap
pour info, je continue, petit à petit, de remonter tous vos tests depuis 2005, dans cette nouvelle rubrique LABO DES TESTS....
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Re: [TEST](SEGA Master System) Wonder Boy III: The Dragon's Trap
Excellente initiative !
vingazole- Infirmier
- Nombre de messages : 4522
Age : 50
Localisation : Midian
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: [TEST](SEGA Master System) Wonder Boy III: The Dragon's Trap
deja 50 tests, mais il y en a 200 ou 300 je pense
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