Spiderman 2 : L'exclue qui ratisse sa toile
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Spiderman 2 : L'exclue qui ratisse sa toile
Certains l'ayant remarqué, dans les couloirs de l'hosto, aucune chambre n'était dédiée à l'exclue majeure de cette fin d'année sur PS5. Je m'y colle (sans trop savoir si ça intéresse d'autres patients désormais) ayant acquis la boite de jeu pour 50 balles en occaz (profitons des joies du support physique moribond tant qu'il est encore en vie !).
Le jeu a été un carton dès sa sortie, donc il se peut bien qu'un ou plusieurs patients de l'hosto aient pu mettre la main dessus. A vous de réagir à mes modestes propos qui suivent...
SPIDERMAN 2 :
Petit retour après une douzaine d’heures à tisser la toile dans New york
ENTER SANDMAN
Blockbuster oblige, la scène d’ouverture se devait d’être dantesque. Insomniac remplit le contrat et dévoile son savoir faire. Le premier vilain à être remis à sa place par nos deux héros n’est autre que l’homme de sable qui semble vouloir transformer la big apple en champs de dunes façon désert saharien. C’est l’occasion pour nous de suivre un tuto qui fait le tour des différents modes de combat et autres features, le tout saupoudré de QTE permettant de suivre la frénésie de l’action. Frénétique est bien le qualificatif tant la réalisation donne le tournis. Que ce soit en mode graphique Performance ou fidélité, ça va très très vite avec des mouvements de caméra que l’on peut retrouver dans des films tels Uncharted ou autres Marvel. Personnellement, je ne suis pas client des films de super héros, ni des blockbusters récents d’action. A contrario, je trouve que ce genre convient mieux aux jeux vidéo. Et là, Insomniac atteint une apothéose.
Après cette scène d’intro, l’ambiance retombe et fait place à une phase assez longue de présentation du contexte et des environnements. On retrouve la forêt de gratte ciel de NY. C’est l’occasion de jauger la différence entre les 2 modes graphiques proposés (seulement 2, et tant mieux). Le mode Fidélité qui propose le Ray tracing à 30fps et le mode Performance qui dégage l’ami Ray tout en rognant sur les effets pour nous offrir du 60fps. Au gamer de choisir. Sauf que passer d’un mode à l’autre oblige à redémarrer au dernier point de sauvegarde. Pas très intuitif pour juger des écarts.
Concernant le gameplay, Insomniac reprend les bases de la licence, en poussant les potards mais en évitant la saturation. Bon, nos deux héros sont suréquipés, ont de super (hyper même) pouvoirs mais cette surenchère se met intelligemment au service du gameplay, en permettant au joueur de varier les plaisirs que ce soit au niveau des combats ou des déplacements. Ces dernier font partie intégrante du gameplay, tellement d’ailleurs que les voyage rapides qui se débloquent au gré des quartiers visités semblent une alternative bien fade au fun que procure les balades new yorkaises. Perso, je ne les utilise pas, préférant travailler mon style à virevolter entre les immeubles, à frôler les toits des voitures, à monter haut pour déployer ma wingsuit et foncer au dessus de l’East river.
C’est je trouve une force de cette licence, à savoir que le jeu est resté...un jeu. Que ce soit lors des déplacements ou en combats, Insomniac fait tout pour que le joueur recherche et savoure ses effets de style grâce à des chorégraphies qui en mettent plein les yeux.
POSITIVE VIBRATION
Insomniac l’avait déclaré précédemment : leur credo, c’est le positivisme. Alors que l’industrie de jv se complet trop souvent dans la vision d’un futur post apocalyptique, se réjouissant de nous faire évoluer dans des environnements dévastés où prédominent la noirceur, Insomniac (depuis Sunset overdrive, en passant par Ratchet) fait le pari de la couleur tout en distillant des valeurs positives telles que l’empathie, la solidarité, l’entraide ou le respect. Certes, le studio a du mal à ne pas tomber dans une vision manichéenne où les good guys sont très gentils et les bad boys très méchants. La ville de NY offre par ailleurs un cadre correspondant bien à cette tendance, permettant à Insomniac de nous servir l’apologie de la génération Y/Z made in usa. La plupart du temps, pour ne pas dire toujours, on nous montre des habitants tentant de se créer un environnement favorable à une vie agréable reposant sur des valeurs positives, notamment en rapport avec la protection de notre environnement Attention, les crises d’urticaires chez les allergiques aux bobos, écolos, personnes issues de minorités et autres hipsters seront fréquentes. Mais à trop vouloir rendre les good guys gentils et les bad boys méchants, Insomniac risque pour certains d’entre vous de tomber dans le sentimentalisme. Nos héros fibrés font clairement partie de ce monde et sont, bien entendu, du côté des gentils, toujours prêts à rendre service. Enfin, du moins au début de l’aventure...
NEW YORK AVEC TOI
La ville est un terrain de jeu idéal. Insomniac a fait un boulot énorme pour la rendre vivante, vibrante. Le studio montre à la concurrence ce que doit être un environnement urbain crédible. Il donne à NY une identité forte et élève la ville au rang d’acteur majeur du jeu. Concernant les activités, elles sont nombreuses et variées. Insomniac a fait des efforts pour pallier aux poncifs du genre qui se sont imposés à nos open worlds modernes. Le studio a intégré nombre de mini jeux afin de diversifier l’expérience. Et le système du jeu est équilibré afin de récompenser le joueur pour ses bonnes actions lui permettant d’améliorer ses features. Cela n’empêche pas la redondance de tomber sur des groupes de punks et de chasseurs à éliminer. Mais cette redondance se fait oublier grâce à la qualité des combats. Comme dit précédemment, l’important n’est pas de venir à bout des ennemis, encore faut-il le faire avec style. Et les combos déclenchant les chorégraphies arachnides sont déjà des récompenses. Insomniac a tellement travaillé et affiné sa formule que certains effets passeraient presque inaperçus. Par exemple, en combat, il y a souvent un nombre élevé d’ennemis à gérer (les renforts ne sont jamais bien loin et le vivier de bad boys semble inépuisable…) et l’araignée a fortement tendance à enchaîner les cibles d’une manière fluide, sans s’emmêler les pinceaux. Cela ne veut pas dire que le jeu n’est pas exigeant pad en main. Mais il est clair que le studio a beaucoup travaillé pour que l’action ne soit pas entravée par le cafouillage du joueur.
La Big Apple est donc protégée dans Spiderman 2 par 2 Spidermen… La particularité de cette suite est donc de proposer de vivre l’expérience à deux. Miles n’a plus besoin de mentor, est un super héros indépendant et combat à égal avec Peter Parker. Chaque héros a ses propres pouvoirs, bien distincts. Ceux de Miles sont basés sur l’électricité (voir l’épisode précédent) et ceux de Peter, et bien ils évoluent grandement durant l’aventure pour coller au scénario. Mais Spoiler alert !
WALK ON THE WILD SIDE
Concernant le scénario, Insomniac ne déroge pas à la patte des exclues Sony et nous offre une histoire qui, à défaut de nous tenir en haleine, tient la route. C’est même j’oserais dire, plus intéressant à suivre que dans les derniers films de la licence. Le studio en profite pour égratigner cette image d’un monde binaire. Perso, j’en arrive à un point du scénario où l’histoire se teinte d’une certaine noirceur. Les héros sont en difficulté, le bien perd du terrain au profit des forces du mal. Certes, c’est inhérent dans ce genre d’aventure mais j’avoue que j’apprécie ce regain de « négativité », ce côté « cause désespérée » que défendent nos 2 héros et leurs comparses. Et puis le vilain paraît encore plus méchant lorsqu’il se délecte de ses succès. En parlant du vilain de l’histoire, il apparaît comme un simple humain, certes costaud, mais sans attributs exceptionnels, du moins en apparence. A sa première apparition, j’étais dubitatif mais je dois avouer qu’il colle bien à l’histoire. Insomniac aurait donc évité l’erreur de casting ? A confirmer lors de la suite de l’aventure.
Reste à préciser que la réalisation est de haut niveau, les cinématiques sont bien intégrées et de qualité. Là encore, on ne peut qu’apprécier le travail fourni par le studio pour équilibrer tous les ingrédients inhérents à une telle recette. La PS5 est enfin exploitée, le ssd permet une aventure sans temps de chargement, la dualsense vide effrontément sa batterie pour rendre l’expérience plus immersive par le biais de ses gâchettes adaptatives. Insomniac a une réputation à tenir désormais et malgré la barre placée très haut avec ses précédentes productions, le studio nous offre un excellent jeu d’aventure au gameplay bien pensé qui me donne envie d’allumer la console pour continuer à passer un bon moment.
Le jeu a été un carton dès sa sortie, donc il se peut bien qu'un ou plusieurs patients de l'hosto aient pu mettre la main dessus. A vous de réagir à mes modestes propos qui suivent...
SPIDERMAN 2 :
Petit retour après une douzaine d’heures à tisser la toile dans New york
ENTER SANDMAN
Blockbuster oblige, la scène d’ouverture se devait d’être dantesque. Insomniac remplit le contrat et dévoile son savoir faire. Le premier vilain à être remis à sa place par nos deux héros n’est autre que l’homme de sable qui semble vouloir transformer la big apple en champs de dunes façon désert saharien. C’est l’occasion pour nous de suivre un tuto qui fait le tour des différents modes de combat et autres features, le tout saupoudré de QTE permettant de suivre la frénésie de l’action. Frénétique est bien le qualificatif tant la réalisation donne le tournis. Que ce soit en mode graphique Performance ou fidélité, ça va très très vite avec des mouvements de caméra que l’on peut retrouver dans des films tels Uncharted ou autres Marvel. Personnellement, je ne suis pas client des films de super héros, ni des blockbusters récents d’action. A contrario, je trouve que ce genre convient mieux aux jeux vidéo. Et là, Insomniac atteint une apothéose.
Après cette scène d’intro, l’ambiance retombe et fait place à une phase assez longue de présentation du contexte et des environnements. On retrouve la forêt de gratte ciel de NY. C’est l’occasion de jauger la différence entre les 2 modes graphiques proposés (seulement 2, et tant mieux). Le mode Fidélité qui propose le Ray tracing à 30fps et le mode Performance qui dégage l’ami Ray tout en rognant sur les effets pour nous offrir du 60fps. Au gamer de choisir. Sauf que passer d’un mode à l’autre oblige à redémarrer au dernier point de sauvegarde. Pas très intuitif pour juger des écarts.
Concernant le gameplay, Insomniac reprend les bases de la licence, en poussant les potards mais en évitant la saturation. Bon, nos deux héros sont suréquipés, ont de super (hyper même) pouvoirs mais cette surenchère se met intelligemment au service du gameplay, en permettant au joueur de varier les plaisirs que ce soit au niveau des combats ou des déplacements. Ces dernier font partie intégrante du gameplay, tellement d’ailleurs que les voyage rapides qui se débloquent au gré des quartiers visités semblent une alternative bien fade au fun que procure les balades new yorkaises. Perso, je ne les utilise pas, préférant travailler mon style à virevolter entre les immeubles, à frôler les toits des voitures, à monter haut pour déployer ma wingsuit et foncer au dessus de l’East river.
C’est je trouve une force de cette licence, à savoir que le jeu est resté...un jeu. Que ce soit lors des déplacements ou en combats, Insomniac fait tout pour que le joueur recherche et savoure ses effets de style grâce à des chorégraphies qui en mettent plein les yeux.
POSITIVE VIBRATION
Insomniac l’avait déclaré précédemment : leur credo, c’est le positivisme. Alors que l’industrie de jv se complet trop souvent dans la vision d’un futur post apocalyptique, se réjouissant de nous faire évoluer dans des environnements dévastés où prédominent la noirceur, Insomniac (depuis Sunset overdrive, en passant par Ratchet) fait le pari de la couleur tout en distillant des valeurs positives telles que l’empathie, la solidarité, l’entraide ou le respect. Certes, le studio a du mal à ne pas tomber dans une vision manichéenne où les good guys sont très gentils et les bad boys très méchants. La ville de NY offre par ailleurs un cadre correspondant bien à cette tendance, permettant à Insomniac de nous servir l’apologie de la génération Y/Z made in usa. La plupart du temps, pour ne pas dire toujours, on nous montre des habitants tentant de se créer un environnement favorable à une vie agréable reposant sur des valeurs positives, notamment en rapport avec la protection de notre environnement Attention, les crises d’urticaires chez les allergiques aux bobos, écolos, personnes issues de minorités et autres hipsters seront fréquentes. Mais à trop vouloir rendre les good guys gentils et les bad boys méchants, Insomniac risque pour certains d’entre vous de tomber dans le sentimentalisme. Nos héros fibrés font clairement partie de ce monde et sont, bien entendu, du côté des gentils, toujours prêts à rendre service. Enfin, du moins au début de l’aventure...
NEW YORK AVEC TOI
La ville est un terrain de jeu idéal. Insomniac a fait un boulot énorme pour la rendre vivante, vibrante. Le studio montre à la concurrence ce que doit être un environnement urbain crédible. Il donne à NY une identité forte et élève la ville au rang d’acteur majeur du jeu. Concernant les activités, elles sont nombreuses et variées. Insomniac a fait des efforts pour pallier aux poncifs du genre qui se sont imposés à nos open worlds modernes. Le studio a intégré nombre de mini jeux afin de diversifier l’expérience. Et le système du jeu est équilibré afin de récompenser le joueur pour ses bonnes actions lui permettant d’améliorer ses features. Cela n’empêche pas la redondance de tomber sur des groupes de punks et de chasseurs à éliminer. Mais cette redondance se fait oublier grâce à la qualité des combats. Comme dit précédemment, l’important n’est pas de venir à bout des ennemis, encore faut-il le faire avec style. Et les combos déclenchant les chorégraphies arachnides sont déjà des récompenses. Insomniac a tellement travaillé et affiné sa formule que certains effets passeraient presque inaperçus. Par exemple, en combat, il y a souvent un nombre élevé d’ennemis à gérer (les renforts ne sont jamais bien loin et le vivier de bad boys semble inépuisable…) et l’araignée a fortement tendance à enchaîner les cibles d’une manière fluide, sans s’emmêler les pinceaux. Cela ne veut pas dire que le jeu n’est pas exigeant pad en main. Mais il est clair que le studio a beaucoup travaillé pour que l’action ne soit pas entravée par le cafouillage du joueur.
La Big Apple est donc protégée dans Spiderman 2 par 2 Spidermen… La particularité de cette suite est donc de proposer de vivre l’expérience à deux. Miles n’a plus besoin de mentor, est un super héros indépendant et combat à égal avec Peter Parker. Chaque héros a ses propres pouvoirs, bien distincts. Ceux de Miles sont basés sur l’électricité (voir l’épisode précédent) et ceux de Peter, et bien ils évoluent grandement durant l’aventure pour coller au scénario. Mais Spoiler alert !
WALK ON THE WILD SIDE
Concernant le scénario, Insomniac ne déroge pas à la patte des exclues Sony et nous offre une histoire qui, à défaut de nous tenir en haleine, tient la route. C’est même j’oserais dire, plus intéressant à suivre que dans les derniers films de la licence. Le studio en profite pour égratigner cette image d’un monde binaire. Perso, j’en arrive à un point du scénario où l’histoire se teinte d’une certaine noirceur. Les héros sont en difficulté, le bien perd du terrain au profit des forces du mal. Certes, c’est inhérent dans ce genre d’aventure mais j’avoue que j’apprécie ce regain de « négativité », ce côté « cause désespérée » que défendent nos 2 héros et leurs comparses. Et puis le vilain paraît encore plus méchant lorsqu’il se délecte de ses succès. En parlant du vilain de l’histoire, il apparaît comme un simple humain, certes costaud, mais sans attributs exceptionnels, du moins en apparence. A sa première apparition, j’étais dubitatif mais je dois avouer qu’il colle bien à l’histoire. Insomniac aurait donc évité l’erreur de casting ? A confirmer lors de la suite de l’aventure.
Reste à préciser que la réalisation est de haut niveau, les cinématiques sont bien intégrées et de qualité. Là encore, on ne peut qu’apprécier le travail fourni par le studio pour équilibrer tous les ingrédients inhérents à une telle recette. La PS5 est enfin exploitée, le ssd permet une aventure sans temps de chargement, la dualsense vide effrontément sa batterie pour rendre l’expérience plus immersive par le biais de ses gâchettes adaptatives. Insomniac a une réputation à tenir désormais et malgré la barre placée très haut avec ses précédentes productions, le studio nous offre un excellent jeu d’aventure au gameplay bien pensé qui me donne envie d’allumer la console pour continuer à passer un bon moment.
MajorTom- Guéri miraculeux
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Date d'inscription : 03/11/2012
Re: Spiderman 2 : L'exclue qui ratisse sa toile
Tu as fait une erreur sur la technique.
Dans spiderman 2, aucun mode ne désactive le ray tracing.
Il est donc aussi présent sur le mode performance.
Dans spiderman 2, aucun mode ne désactive le ray tracing.
Il est donc aussi présent sur le mode performance.
kalo99- Interne
- Nombre de messages : 11672
Age : 39
Localisation : Cannes
Date d'inscription : 21/08/2013
Re: Spiderman 2 : L'exclue qui ratisse sa toile
Merci de la précision, j'avais pas remarqué de RT dans ce mode. C'est franchement plus joli en mode qualité.
Jeu fini en 19h en me focalisant sur la quête principale. Malgré tout, ils ont fait des efforts pour implémenter les actions annexes et quêtes secondaires sans que ça saoule trop. Dans tous les cas, Insomniac définit avec ce soft ce qu'est un jeu à grand spectacle. On s'en prend plein les mirettes
Jeu fini en 19h en me focalisant sur la quête principale. Malgré tout, ils ont fait des efforts pour implémenter les actions annexes et quêtes secondaires sans que ça saoule trop. Dans tous les cas, Insomniac définit avec ce soft ce qu'est un jeu à grand spectacle. On s'en prend plein les mirettes
MajorTom- Guéri miraculeux
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Date d'inscription : 03/11/2012
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