[NOSTALGIE] Bomberman : Party Edition (Playstation)
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[NOSTALGIE] Bomberman : Party Edition (Playstation)
Disclaimer : ce texte fait partie des 50 jeux les plus nostalgiques de mon enfance, et ne se considère pas comme test exhaustif du jeu en question. Il se focalise plutôt sur l’aspect marquant et les bons souvenirs liés à sa découverte quand j’étais gamin. Ce n’est donc pas un test à proprement parler, mais plutôt une virée nostalgique à ne pas trop prendre au sérieux.
Instant le plus stylé
Poser dix bombes ultra puissantes de suite, provoquer une réaction en chaîne quand elles explosent, et fuir à l'autre bout de l'arène avec le personnage équipé du jet-pack. Attendre que le calme revienne et constater que plus aucun joueur ne tient debout, moi-même y compris.
Bomberman : Party Edition (Playstation, 1999)
Type de jeu
Tentative de faire entrer le mot “Bomberman” dans le dictionnaire, avec pour définition : chaos innommable à tendance maelström apocalyptique
Premier contact
Se croyant très malin, mon beau-père a acheté ce jeu pour ma petite sœur, sans doute dans l'espoir qu’elle s’amuse sans moi et que je m’éloigne de la Playstation, qui était SA console à LUI ! Non mais ! Manque de bol, Bomberman ne s’apprécie à sa juste valeur qu’en y jouant à plusieurs. Pas compliqué à deviner pourtant, qu’il est con l’autre. Très vite, avec ma cadette, on n’a pas pu passer une journée sans s’affronter en duel. Et comme c’était elle qui réclamait, ben son papa n’allait pas la contrarier, hein. Bon, je ne fais que supposer. Si ça se trouve, cet achat ne cachait aucune mauvaise intention ni arrière-pensée. Mais dans le doute… Au moins grâce à beau-papa, j’ai enfin donné à cette franchise toute l’attention qu'elle méritait.
Retour sur expérience
Qui a encore besoin que j'explique le concept de Bomberman ? On pose des bombes par terre pour péter des murs qui libèrent des bonus, qui eux-mêmes améliorent les bombes (ou l’avatar en lui-même), qui peuvent ensuite exploser les adversaires en fichant encore plus de bordel. Dans ce titre, qui porte très bien son suffixe “Party Edition”, j'imagine bien les développeurs trouver l'idée du siècle :”Eh, si on ajoutait le max de trucs possibles dans le jeu, qu’on mélangeait tout et qu’on le mettait en vente sans regarder le résultat avant ?” Résultat : un bazar complet. Des dizaines de power-ups différents qui modifient le gameplay pour le meilleur ou pour le pire, des animaux sur lesquels on peut grimper, des personnages pourvus d’aptitudes spéciales pas équilibrées du tout, des niveaux dotés de passages secrets, zones interactives et… Même quand on meurt, on peut encore lancer des bombes depuis l’extérieur de l’arène ! Et ressusciter si on flingue un adversaire de cette façon ! Bon, voilà. En vrai, certaines features existaient déjà depuis l’ère 16–bits, mais j’y avais trop peu joué pour m’en souvenir. Au-delà de toute logique, cette orgie de features fonctionne aaaaaarchi bien !
Flashback spécial ambiance
Je ne sais pas si on peut parler d’une ambiance précise, vu qu’aucun niveau ne ressemble à un autre. Enfin si, quand même, de manière générale, on vit un trip survolté en permanence. Des dizaines de trucs bougent à l'écran, ça piaille de partout, les effets lumineux se superposent et brouillent la vision. Il faut avoir bien dormi avant de se lancer, quoi. Et aimer le style Kawaii. Encore une fois, ça colle à la perfection, mais ça passe mieux quand on est prévenu avant. Cela dit, les différentes arènes ne se ressemblent pas et possèdent toutes une identité bien à elles (je préférais celles où on pouvait se cacher dans des tubes, le niveau de glace qui se craquèle par endroits, et bien sûr celui où un robot géant cherche à écraser tout le monde) ; impossible de s’ennuyer sur cette mouture sous exta de Bomberman avant des semaines. Sinon, pour les vétérans de la licence, le mode solo proposait déjà un trip vers le passé, en permettant de jouer avec les graphismes et les sons du tout premier Bomberman. En tout cas la version NES de 1987.
Réécoute de la bande-son
Sans surprise, la musique a été composée par un clown en pleine montée d'acide qui aimait beaucoup les enfants (ou les détestait, plus probablement). Certains morceaux, non seulement courts et répétitifs, se révèlent de plus très difficiles à supporter ! S'y ajoutent les bruits d’explosions incessants, les personnages qui n’arrêtent pas de brailler. Euh, eh, oh ! Y a mes tympans qui saignent là, comment ça se passe ? Enfin bon, hum… ça colle au thème cataclysmique du jeu, c'est le principal, non ? J'ai pas déjà dit ça plus haut, moi ? Je ne suis plus sûr de rien, j'ai surtout besoin de silence et de calme. Je dois malgré tout admettre un truc : que les titres respirent l'insouciance, le danger ou la joie de vivre, ils donnent tous une pêche de malade. Ça, on ne peut pas le nier, même en se bouchant les oreilles, en fermant les yeux et en criant "Blablablabla, j'entends rien !"
Bomberman - King of the Jungle
Moment Nostalgie
Chez les parents de mon beau-père, les repas de famille duraient une é-ter-ni-té ! Et avaient lieu de manière très régulière, de surcroît. Très vite, avec mes sœurs et mon cousin, il a fallu trouver comment s’occuper pour ne pas tomber en dépression juvénile. Heureusement, il y avait un jardin labyrinthique à explorer et un sous-sol immense rempli de canettes d'Oasis (qu’on ne pouvait pas trop trop explorer par contre), mais aussi une cuisine dotée d'une télé avec magnétoscope intégré. Par chance, c'était là que les grands parquaient les mioches pour les faire manger sans les avoir dans leurs pattes. Sauf que regarder la Belle et la Bête trois fois de suite ne nous suffisait pas, au bout d’un moment. Quand je dis que les repas n’en finissaient pas, on arrivait à onze heures et on repartait à sept heures et demie du soir, quoi. Quand on a réclamé d’emmener la Playstation, les parents n’ont pas protesté des masses ; sans doute se disaient-ils qu’on leur foutrait encore plus la paix. Bref, Bomberman nous a littéralement sauvé la vie. La console de Sony est devenue une sorte d’extension de nous-mêmes (et un peu la Nintendo 64 quand mon cousin imposait ses réfs). Si par malheur il nous arrivait de l’oublier, notre journée tombait dans un puits de désespoir immense. Ou la variante encore plus frustrante ; penser à prendre la console et se rendre compte qu’il n’y a aucun CD-ROM dedans, une fois qu’on l’a branchée et tout. On a aussi joué à Spyro, A Bug’s Life et même Street Fighter Ex Plus Alpha durant ces longs dimanches de victuailles. J'embarquais même Final Fantasy VIII dans l'espoir de valider une quête ou deux, mais personne ne voulait me regarder farmer pendant des heures.
Instant le plus stylé
Poser dix bombes ultra puissantes de suite, provoquer une réaction en chaîne quand elles explosent, et fuir à l'autre bout de l'arène avec le personnage équipé du jet-pack. Attendre que le calme revienne et constater que plus aucun joueur ne tient debout, moi-même y compris.
Paulemile- Patient contaminé
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Date d'inscription : 11/04/2023
syl02 offre 1 suppo à ce post!
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