[TEST] CHAOS STRIKES BACK - ATARI ST
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[TEST] CHAOS STRIKES BACK - ATARI ST
Le succès massif de Dungeon Master (DM) en 1987 fit qu’une suite était indispensable. Régulièrement évoquée par les magazines micro de l’époque pendant plus de deux ans, à coups de « news exclusives » sur son avancée, news souvent imaginaires, cette suite, baptisée Chaos Strikes Back (CSB), sortit en janvier 1990 et était bien partie pour être le jeu de l’année. Et comme toutes les attentes de ce genre, ce fut décevant.
La déception de CSB fut progressive. Tous les fans se jetèrent sur le jeu dès sa sortie et le trouvèrent formidable ; impatients qu’ils étaient de renouveler l’expérience DM qui les avait tant marqués. D’autant plus que l’on pouvait importer sa vieille sauvegarde DM pour continuer l’aventure avec son équipe d’origine qui en avait déjà tant vue. Les magazines allèrent également dans ce sens, avec avis dithyrambiques et notes stratosphériques.
Mais au bout de deux ou trois mois, le temps de parcourir tout le donjon, des critiques se firent entendre. Les nouveaux monstres sont peu nombreux et ne sont que des copies des précédents. La difficulté est plus grande oui, mais de par la multiplication des ennemis uniquement ; pas par la quête en elle-même. Les énigmes sont bien moins nombreuses, on est plus dans l’action que la réflexion. Sensation également de tourner en rond très vite et de revenir en permanence aux mêmes endroits. Bref ! CSB sentait le réchauffé.
Mais surtout, c’est la durée du jeu qui posa problème. Alors que DM se termine en à peu près huit heures lorsqu’on le connait par cœur (salles et monstres entièrement nettoyés), CSB, lui, se torche en deux heures dans les mêmes conditions ! C’était limite scandaleux, surtout après tant lu que cette suite serait 10 fois plus longue que DM !
Question technique, on prend les mêmes et on recommence. Même graphismes, mêmes bruitages, mêmes animations. Même interface également pour les champions. Aucun dépaysement, on garde ses habitudes. Tout comme DM, CSB tient sur une seule disquette mais une seconde, le « Utility Disk », est fournie et contient plusieurs petits programmes et bonus. Le plus indispensable est celui qui vous permet d’accéder au donjon, histoire sans doute d’embêter les pirateurs. Le reste se compose d’une intro animée assez moyenne, d’un amusant outil graphique permettant d’améliorer le look de vos champions, voir d’en dessiner de nouveaux, et d’un oracle qui examinera vos sauvegardes afin de vous dire où vous en êtes et vous prodiguera quelques conseils si vous êtes perdu.
La boîte, en carton, le genre qui passe très mal les années, contient un livret, une sorte de papyrus et surtout une pièce de monnaie, un « gor coin », comme ceux que l’on trouve dans le donjon ! Sachez que cette simple pièce peut partir sur la baie jusqu’à 30€… pièce !...
Dire que CSB fut un ratage intégral serait exagéré. Mais les nouveautés trop maigres et la sensation de « déjà vu » omniprésente firent que le jeu fut un feu de paille : très en vogue les premiers mois de 1990 puis il passa à la trappe avant l’été. Peut-être que les fans en attendaient trop. Peut-être fut-il également survendu par les magazines. Toujours est-il que CSB se révéla inférieur en tout à DM. Ajoutons qu’aucune traduction française sur ST ne fut jamais produite.
Reste un jeu pourtant indispensable pour tout amateur de DM. C’est un nouveau donjon. Impossible de résister à l’envie de l’explorer.
La déception de CSB fut progressive. Tous les fans se jetèrent sur le jeu dès sa sortie et le trouvèrent formidable ; impatients qu’ils étaient de renouveler l’expérience DM qui les avait tant marqués. D’autant plus que l’on pouvait importer sa vieille sauvegarde DM pour continuer l’aventure avec son équipe d’origine qui en avait déjà tant vue. Les magazines allèrent également dans ce sens, avec avis dithyrambiques et notes stratosphériques.
Mais au bout de deux ou trois mois, le temps de parcourir tout le donjon, des critiques se firent entendre. Les nouveaux monstres sont peu nombreux et ne sont que des copies des précédents. La difficulté est plus grande oui, mais de par la multiplication des ennemis uniquement ; pas par la quête en elle-même. Les énigmes sont bien moins nombreuses, on est plus dans l’action que la réflexion. Sensation également de tourner en rond très vite et de revenir en permanence aux mêmes endroits. Bref ! CSB sentait le réchauffé.
Mais surtout, c’est la durée du jeu qui posa problème. Alors que DM se termine en à peu près huit heures lorsqu’on le connait par cœur (salles et monstres entièrement nettoyés), CSB, lui, se torche en deux heures dans les mêmes conditions ! C’était limite scandaleux, surtout après tant lu que cette suite serait 10 fois plus longue que DM !
Question technique, on prend les mêmes et on recommence. Même graphismes, mêmes bruitages, mêmes animations. Même interface également pour les champions. Aucun dépaysement, on garde ses habitudes. Tout comme DM, CSB tient sur une seule disquette mais une seconde, le « Utility Disk », est fournie et contient plusieurs petits programmes et bonus. Le plus indispensable est celui qui vous permet d’accéder au donjon, histoire sans doute d’embêter les pirateurs. Le reste se compose d’une intro animée assez moyenne, d’un amusant outil graphique permettant d’améliorer le look de vos champions, voir d’en dessiner de nouveaux, et d’un oracle qui examinera vos sauvegardes afin de vous dire où vous en êtes et vous prodiguera quelques conseils si vous êtes perdu.
La boîte, en carton, le genre qui passe très mal les années, contient un livret, une sorte de papyrus et surtout une pièce de monnaie, un « gor coin », comme ceux que l’on trouve dans le donjon ! Sachez que cette simple pièce peut partir sur la baie jusqu’à 30€… pièce !...
Dire que CSB fut un ratage intégral serait exagéré. Mais les nouveautés trop maigres et la sensation de « déjà vu » omniprésente firent que le jeu fut un feu de paille : très en vogue les premiers mois de 1990 puis il passa à la trappe avant l’été. Peut-être que les fans en attendaient trop. Peut-être fut-il également survendu par les magazines. Toujours est-il que CSB se révéla inférieur en tout à DM. Ajoutons qu’aucune traduction française sur ST ne fut jamais produite.
Reste un jeu pourtant indispensable pour tout amateur de DM. C’est un nouveau donjon. Impossible de résister à l’envie de l’explorer.
Dernière édition par Monsieur Atari le Dim 5 Déc 2021 - 10:00, édité 1 fois
Jacques Atari- Interne
- Nombre de messages : 6536
Age : 51
Localisation : Chez moi
Date d'inscription : 31/08/2021
Re: [TEST] CHAOS STRIKES BACK - ATARI ST
De CSB, je retiens le coté labyrinthe,à base de téléportation entre les niveaux. Bref, très difficile de faire une carte, et surtout de s'y retrouver. Une horreur pour moi.
Pour le reste, oui, on change un peu les monstres, et hop, on repart pour un tour. C'est plus un DLC avant l'heure qu'une suite.
Pour le reste, oui, on change un peu les monstres, et hop, on repart pour un tour. C'est plus un DLC avant l'heure qu'une suite.
tophe38- Interne
- Nombre de messages : 6394
Age : 51
Localisation : Vallée du Grésivaudan
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [TEST] CHAOS STRIKES BACK - ATARI ST
Je n'ai jamais fait de carte pour ces jeux, je me repérais à l'habitude. Je connais ces donjons par coeur. On peut me larguer dans n'importe quel coin de DM ou CSB, je saurai de suite où je suis en quelques pas. On a tous un jeu comme ça qu'on connaît sur le bout des doigts. Moi c'est ceux-là.
Jacques Atari- Interne
- Nombre de messages : 6536
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Localisation : Chez moi
Date d'inscription : 31/08/2021
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