[DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
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[DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
(9ème partie)
Suite de:- 1ère partie: Petite genèse de la Game Boy: Comment celle-ci a été possible ? https://www.gamopat-forum.com/t118325-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-1ere-partie
- 2ème partie: les Game & Watch. https://www.gamopat-forum.com/t118333-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-2eme-partie#3589507
- 3ème partie: La R&D1 réfléchit à l'avenir des Game & Watch: https://www.gamopat-forum.com/t118348-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-3eme-partie
- 4ème partie: Le lancement du projet DMG déclenche un conflit au sein de la R&D1: https://www.gamopat-forum.com/t118361-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-4eme-partie
- 5ème partie: La Game Boy: une oeuvre collective: https://www.gamopat-forum.com/t118376-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-5eme-partie#3590117
- 6ème partie: Le jeu Naze est d'abord abandonné puis devient la console du miracle: https://www.gamopat-forum.com/t118394-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-6eme-partie
- 7ème partie: Les jeux: https://www.gamopat-forum.com/t118491-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-7eme-partie
- 8ème partie: Game Boy Bros, Game Boy Pocket et Pokemon: https://www.gamopat-forum.com/t121938-dossier-l-histoire-de-la-game-boy-8eme-partie
La Game Boy Light et la Game Boy Color :
En 1998 la Game Boy a 9 ans. Le 19 février 1998, alors que tout le monde s’attend à l’arrivée prochaine d’une nouvelle génération de consoles portables, Nintendo annonce que la Game Boy Light est sur le point d’être commercialisée. En interne ce modèle est destiné à faire patienter le public, avant la transition vers le projet de Game Boy plus puissante en préparation, qui deviendra la Game Boy Advance. La Game Boy Light sort le 14 avril 1998 à 6 800 yens (dans le même temps, la Game Boy Pocket passe à 5 800 yens). C'est globalement une Game Boy Pocket dotée d’un écran rétro-éclairé, l’une des fonctionnalités les plus réclamées par le public. Elle permet de jouer aussi confortablement sous le soleil de la plage, en désactivant le rétroéclairage, ou dans l’obscurité en activant le mode Light. Dotée d’une autonomie équivalente à la Game Boy Pocket, d’une quinzaine d’heures, elle utilise 2 piles LR06.
La sortie de la Game Boy Light aurait dû être précédée de peu par le très attendu Pocket Monsters Or/argent. La Game Boy Light est d’ailleurs elle-même, déclinée aux couleurs Or et argent à sa sortie. Pocket Monsters 2 a été annoncé dès juillet 1996 par le magazine Coro Coro Comic avec une date de sortie en 1997. En avril 1997 Coro Coro Comic révèle trois Pokemon de Pocket Monsters 2, qui est renommé à cette occasion Pocket Monsters Or/Argent et informe ses lecteurs qu’il sera disponible fin 1997. Lors du Nintendo Space World 1997 du 21 au 24 novembre 1997 une démo jouable de Pocket Monsters Or/argent est exposée avec une date de sortie reportée à mars 1998, soit un mois avant la sortie de la Game Boy Light probablement dans l’espoir de rééditer le succès du duo Pocket Monsters/Game Boy Pocket. Mais au mois de mars 1998, c’est la stupeur, Pokemon Or/Argent est décalé pour une date indéterminée. Pire, durant toute l’année 1998 aucune nouvelle du jeu ne sera donnée.
Par ailleurs, la Game Boy Light qui devait être diffusée au plan international ne sortira jamais du Japon. Rapidement, la fabrication de cette console, très appréciée des amateurs de Game Boy, sera interrompue.
Game Boy Light
Il faut dire qu’entre-temps, Nintendo a appris que Bandai et SNK s’apprêtent à annoncer la sortie de leurs propres consoles portables. Si la concurrence de SNK et de sa Neo Geo Pocket n’inquiète pas trop Nintendo, en revanche, avec Bandai, il s’agit d’une toute autre paire de manche. Au début des années 80, Bandai avait déjà livré à Nintendo une guerre féroce sur le marché des jeux électroniques LCD, contestant l’hégémonie des Game & Watch en fournissant des modèles encore plus aboutis technologiquement et plus fun. En outre, Bandai est un géant des jouets mondial qui détient des licences extrêmement populaires chez les enfants, telles que Tamagotchi, Dragon ball, Gundam, One piece ou les Digimon qui, d’un petit jeu électronique a évolué vers une franchise cross-média comprenant jeux vidéo, manga, jouets, série animée, et jeu de cartes rivalisant avec Pokemon. Enfin derrière la Wonderswan de Bandai, se cache un projet de Koto Laboratory initié par Gunpey Yokoi juste avant sa mort. La menace est donc sérieuse et Nintendo se doit de réagir.
Neo Geo Pocket
Alors que Bandai est sur le point de révéler sa Wonderswan lors du Tokyo Game Show qui se tiendra du 20 au 22 mars 1998, Nintendo leur coupe l’herbe sous le pied en annonçant, dès le 7 mars 1998, une nouvelle Game Boy à écran couleur : la Game Boy Color.
Le président Yamauchi demande à la division R&D1 de concevoir dans les plus brefs délais une nouvelle Game Boy aussi économique que la précédente, avec un écran couleur et une ludothèque imbattable.
Cette décision prise dans l’urgence prend Satoru Okada au dépourvu : « En fait on travaillait au projet 32-bits Game Boy Advance bien avant la sortie de la Game Boy Color. La Game Boy Color n’existait même pas dans mon esprit. Bref, je n’avais pas prévu de sortir une machine qui s’insérait chronologiquement entre la Game Boy Light et la Game Boy Advance. On se disait qu’on avait déjà fait le tour du processeur 8-bits et qu’il était grand temps de le faire évoluer.»
De l’aveu même d’Okada l’équipe rechigne à concevoir cette Game Boy Color : « Personne n’était motivé car, pour tout le monde, le hardware de cette Game Boy restait pratiquement le même que l’ancien modèle. On s’est pour ainsi dire contenté de passer du noir et blanc à la couleur. »
Il faut dire que même si la conception de la Game Boy Color n’a pas comporté de difficulté particulière celle-ci doit être effectué dans des délais très réduits :
« En tout, se souvient Izushi, nous n’avons eu que dix mois pour le développement de la Game Boy Color. Mais nos supérieurs nous disaient : ’’ c’est votre boulot de développer de nouveaux produits. Si on vous donnait deux ou trois ans, n’importe quelle société y arriverait !’’. (rires)»
Il n’est cependant pas tout à fait exact de dire que la Game Boy Color n’a connu pratiquement aucune évolution technique par rapport aux versions précédentes. L’écran couleur est une dalle TFT permettant d’afficher 56 couleurs simultanément. Bien que non rétro-éclairé et légèrement plus petit, il présente un bien meilleur contraste et une bien meilleure lisibilité que celui des modèles précédents notamment en éliminant tout effet de rémanence. Une option géniale permet, par ailleurs, de choisir la palette de colorisation des jeux monochromes en appuyant sur une direction du pad et un bouton à l’allumage de la console. Le processeur Z80 est toujours présent mais la cadence est doublée, et profite de quatre fois plus de mémoire RAM. Non seulement la Game Boy Color est compatible avec les vieilles cartouches mais elle bénéficie de jeux profitant pleinement de ses nouvelles capacités. Ainsi, désormais, il y a 3 types de cartouches : les cartouches grises sont les anciennes cartouches monochromes, les cartouches noires sont des jeux couleurs compatibles avec les anciennes versions de Game boy et les cartouches transparentes ne fonctionnent qu’avec la Game Boy Color. Légèrement plus volumineuse que la Game Boy Pocket, dont elle reprend le design en corrigeant certains défauts, elle bénéficie d’une autonomie de 35 heures avec 2 piles LR06.
Game Boy Color
La Game Boy Color sort au Japon le 21 octobre 1998, juste avant la sortie de la Neo Geo Pocket le 26 octobre 1998. Le développement de Pokemon Or/Argent étant toujours retardé, il est décidé que c’est Dragon quest Monsters qui accompagnera la sortie japonaise de la Game Boy Color. Encore une fois c’est un tsunami. Il se vend un million de Game Boy Color dès la première semaine et Dragon quest Monsters se vendra au total à 2,35 millions d’exemplaires au Japon.
La sortie américaine de la Game Boy Color, le 18 novembre 1998, est précédée, de peu, par la sortie de Pokemon Rouge/Bleu, le 8 septembre 1998. La Game Boy Color fait un véritable carton aux Etats-unis porté par les ventes d’un jeu monochrome sorti 2 ans et demi plus tôt au Japon ... En France si la Game Boy Color débarque le 23 novembre 1998 pour 499 francs (la pocket coûte désormais 349 francs) ce n’est que le 5 octobre 1999 que Pokemon Rouge/Bleu arrive (soit plus de 3 ans et demi après le Japon) ...
Au niveau logiciel, la plupart des premiers jeux de la Game Boy Color sont d’anciens jeux monochromes colorisés comme Tetris DX, V-Rally ou Game & Watch Gallery 2. Super Mario bros DX censé booster les ventes en occident, contenant Super Mario bros et Super Mario bros 2 (the lost levels) ainsi que divers mini-jeux ne sortira qu’en mai 1999.
Lorsque la Wonderswan est lancée le 4 mars 1999 uniquement au Japon, la Game Boy Color s’est déjà vendue à 3 millions d’exemplaires au Japon et 4,5 millions d’exemplaires dans le reste du monde. Cela n’empêche pas la console de Bandai de démarrer très fort, s’écoulant à 200 000 exemplaires en moins de 7 jours. Il faut dire que la Wonderswan a des arguments. Dès son départ de Nintendo, Gunpey Yokoi a souhaité travailler à un projet de nouvelle console originale et atypique. Suite à sa mort, Yoshihiro Taki, est devenu président de Koto Laboratory. Conformément à la volonté de Gunpey Yokoi il laisse de jeunes ingénieurs donner libre court à leur créativité. Dotée d’un écran monochrome et d’un processeur 16-bits, la Wonderswan offre la possibilité de jouer confortablement en mode horizontal ou vertical et a une autonomie de plus de 30 heures avec une seule pile LR06. Quant à son prix il est de seulement 4 800 yens. En outre, la Wonderswan est soutenue par de nombreux éditeurs tiers comme Konami (Beat Mania), Taito (Rainbow Islands, Densha de Go), Namco (Klonoa, Mr Driller), Squaresoft (Chocobo no fushigi dungeon ), Capcom (MakaiMura), et elle bénéficie également des licences Bandai et de son réseau de distribution.
WonderSwan Crystal
Nintendo riposte le 24 avril en baissant le prix de sa Game Boy Color de 8 900 yens à 6 800 yens, tandis que la Game Boy Pocket baisse de 5 800 yens à 3 800 yens et luttera pied à pied pour stopper l’élan de la WonderSwan. Ainsi lorsque Bandai sortira la WonderSwan Color, puis la Wonderswan Crystal accompagnées par des titres forts de Squaresoft comme Final Fantasy I, Final Fantasy II, Final Fantasy IV ou Front mission avec des graphismes dignes de la Super Famicom, Nintendo répliquera avec la complicité d’Enix et de Tose en proposant le mythique Dragon quest III ou encore Dragon quest Monsters 2.
Dragon Quest III
Mais c’est Pocket Monsters Or/Argent qui pliera définitivement le match entre Nintendo et Bandai. Après de multiples reports, Satoru Iwata, qui est alors président de la société Hal Laboratory, et qui siège au Conseil d’administration de la société Creatures Inc. (Creatures détient le tiers des parts de la société Pokemon Company qu’Iwata a contribué à créer), décide de mettre la main à la patte pour finaliser Pocket Monsters Or/Argent. Après avoir reprogrammé et optimisé le vieux code instable de Pocket Monsters Vert/Rouge pour la sortie internationale de Pokemon Rouge/Bleu, il réussit l’exploit de terminer Pokemon Or/Argent en un temps record, en développant au passage un outil de compression intégrant l’ancienne région de Kanto (Pokemon Rouge/Bleu) et la nouvelle région de Johto (Exclusive à Pokemon Or/Argent) sur une seule cartouche.
Pokemon Or/Argent sort finalement au Japon le 21 novembre 1999 et se distribue pendant les fêtes de Noël à 5 millions d’exemplaires malgré les ruptures de stock.
Pokemon Or/Argent
Le Président Yamauchi exulte : « La machine qui s’est le plus vendue pendant la période de Noël n’est ni la Playstation, ni la Nintendo 64, mais la Game Boy Color ! […] La Game Boy est une machine autrement moins performante d’un point de vue visuel et sonore que les consoles utilisant le CD-Rom. Et pourtant c’est elle qui s’est imposée.[…] J’ai toujours répété que l’important était de développer des titres de qualité suffisamment grande pour que les consommateurs se disent : ’’Bon sang, je n’avais jamais joué à un tel jeu’’ »
Au niveau des logiciels, Nintendo qui est accaparé par le développement de la Game Boy advance, s’est beaucoup appuyé sur les studios partenaires ou les éditeurs tiers à qui l’on doit la plupart des grands jeux de la Game Boy Color.
Ainsi TOSE a développé pour le compte de divers éditeurs (Nintendo, Enix, Konami) Dragon quest Monsters, Dragon quest Monsters 2, Game & Watch Gallery 2, Game & Watch Gallery 3, Dragon Quest I+II, Dragon Quest III et Metal Gear Ghost Babel, Hal Laboratory a développé Kirby Tilt’n’Tumble et Pokemon Pinball, Camelot Software Planning a programmé Mario Golf et Mario Tennis et Capcom a conçu Zelda Oracle of Seasons/Ages.
Parmi les autres jeux marquants citons Mr Driller (Namco) Harvest moon 1, 2, 3 (Natsume), Wario land 3, Pokemon Puzzle Challenge, Pokemon TCG (Nintendo) Donkey kong Country (Rare/Nintendo). Par ailleurs, au Japon, les différents jeux des franchises Yu-Gi-Oh ! et Medarot ont connu des ventes stupéfiantes.
Yu-Gi-Oh !Duel Monsters 4
La Game Boy Color a vu officiellement des jeux sortir jusqu’en 2001. Le dernier gros jeu commercialisé a été Zelda Oracle of Seasons/Ages. Après Noël 2001, la Game Boy Color sera ensuite euthanasiée, alors qu ‘elle se vend toujours par porte-container entiers, pour laisser la place à la Game Boy Advance.
Alors que les sorties de jeux étaient faméliques en 1996, c’est clairement la sortie de Pokemon qui a relancé la Game Boy. A partir de 1997 le nombre de jeux commercialisés est ensuite sensiblement reparti à la hausse. Le phénomène s’est même accéléré avec la Game Boy Color et surtout la sortie de Pokemon Or/Argent, offrant à la Game Boy en 1999 et 2000 ses deux plus belles années en terme de nombre de jeux lancés sur le marché :
1989 : 25 jeux commercialisés (Tetris, Super Marioland, Revenge of the Gator, Sa-Ga, Kwirk)
1990 : 110 jeux commercialisés (Sa-Ga II, Sa-Ga III, Nemesis, Twin Bee, Gargoyle’s quest, Catrap)
1991 : 110 jeux commercialisés (Trax, Burger Time, Bugs bunnny Crazy Castle 2, Seiken densetsu)
1992 : 116 jeux commercialisés (Metroid II, Kirby’s dreamland, Kaeru no tame etc..., Marioland 2)
1993 : 81 jeux commercialisés (Kid Dracula, Zelda Link’s Awakening, Kirby’s Pinball Land)
1994 : 94 jeux commercialisés (Wario Land, Adventures of Lolo, Donkey Kong)
1995 : 57 jeux commercialisés (Mario’s Picross, Kirby’s dreamland 2, Kirby’s Block Ball)
1996 : 38 jeux commercialisés (Pocket Monsters, Mole Mania, Tetris Attack)
1997 : 56 jeux commercialisés (Kirby’s Star stacker, Game &Watch Gallery 2, Harvest Moon)
1998 : 97 jeux commercialisés (Wario Land 2, Dragon Quest Monsters, Yu-Gi-Oh !)
1999 : 146 jeux commercialisés (Super Mario Bros DX, Dragon Quest I+II, Pokemon Or/Argent)
2000 : 174 jeux commercialisés (WarioLand 3, Mario Tennis, Metal Gear, Dragon Quest III)
2001 : 38 jeux commercialisés (Dragon Quest Monsters 2, Zelda Oracle of Seasons/Ages)
Au total il s’est écoulé quasiment 120 millions de Game Boy (tous modèles confondus). Passé l’exercice fiscal clos en 1992 (qui couvre la période du 01/04/1991 au 31/03/1992) les ventes n’ont pas cessé de s’éroder. Elles sont reparties à la hausse après l’exercice clos en 1996 (couvrant la période du 01/04/1995 au 31/03/1996) suite au succès de Pocket Monsters au Japon. Les ventes passent ensuite la surmultipliée après l’exercice clos en mars 1999 (Du 01/04/1998 au 31/03/1999) suite à la localisation de Pokemon Rouge/Bleu en Occident et de Pokemon Or/Argent au Japon
Ventes de Game Boy par exercice :
Exercice du 21/04/1989 au 31/03/1990 : 3,93 millions
Exercice du 01/04/1990 au 31/03/1991 : 8,05 millions
Exercice du 01/04/1991 au 31/03/1992 : 10,67 millions
Exercice du 01/04/1992 au 31/03/1993 : 7,80 millions
Exercice du 01/04/1993 au 31/03/1994 : 7,70 millions
Exercice du 01/04/1994 au 31/03/1995 : 5,58 millions
Exercice du 01/04/1995 au 31/03/1996 : 4,16 millions
Exercice du 01/04/1996 au 31/03/1997 : 7,09 millions (GB, GB Pocket)
Exercice du 01/04/1997 au 31/03/1998 : 11,02 millions (GB, GB Pocket)
Exercice du 01/04/1998 au 31/03/1999 : 13,56 millions (GB/ GB Pocket/ GB Light/ GB Color)
Du 01/04/1999 à Juin 2000 : 20,67 millions (GB/ GB Pocket/ GB Light/ GB Color)
Après cette date il se vendra encore environ 19 millions de Game Boy
Exercice du 21/04/1989 au 31/03/1990 : 3,93 millions
Exercice du 01/04/1990 au 31/03/1991 : 8,05 millions
Exercice du 01/04/1991 au 31/03/1992 : 10,67 millions
Exercice du 01/04/1992 au 31/03/1993 : 7,80 millions
Exercice du 01/04/1993 au 31/03/1994 : 7,70 millions
Exercice du 01/04/1994 au 31/03/1995 : 5,58 millions
Exercice du 01/04/1995 au 31/03/1996 : 4,16 millions
Exercice du 01/04/1996 au 31/03/1997 : 7,09 millions (GB, GB Pocket)
Exercice du 01/04/1997 au 31/03/1998 : 11,02 millions (GB, GB Pocket)
Exercice du 01/04/1998 au 31/03/1999 : 13,56 millions (GB/ GB Pocket/ GB Light/ GB Color)
Du 01/04/1999 à Juin 2000 : 20,67 millions (GB/ GB Pocket/ GB Light/ GB Color)
Après cette date il se vendra encore environ 19 millions de Game Boy
La production de la Game Boy n’a été définitivement interrompue qu’en 2003 après 14 années d’existence.
La Game Boy n’a pas été qu’un phénomène vidéoludique. L’invention de la Game Boy est un événement marquant de l’histoire de l’industrie électronique toute entière. Paul Machacek, le créateur de Donkey Kong Country, résume ça d’une formule: « Fin des années 1970, le walkman de Sony nous offrait la musique portable ; 1989, Nintendo nous offrait le jeu vidéo portable ; 2007, Apple nous offrait tout le reste. »
La Game Boy a été conçue en tenant compte des besoins des utilisateurs, mettant le hardware au service des joueurs. Elle a marqué à la fois la Génération X (née entre 1966 et 1983) et la génération Y (nés entre 1984 et 1996). Pour beaucoup d’enfants la Game Boy a été la première console dont ils ont eu le sentiment qu’elle leur appartenait vraiment. Ils pouvaient l’emmener partout et pouvaient y jouer quand ils voulaient, en passant sous les radars des adultes.
Le hardware Low-tech de la Game Boy a contribué à lui conférer une identité singulière favorisant son entrée dans la culture populaire. L’aspect et le son des jeux ainsi que le design vintage de la console en font une icône culturelle reconnaissable par tous qui rappellent les parties secrètes sous les draps, à l’arrière de la voiture parentale, à la plage ou chez les grands-parents ...
C’est pour raviver ces émotions que de nombreuses personnes perpétuent le souvenir de la Game Boy en réalisant des morceaux de chiptune, en créant des jeux homebrew, en customisant des consoles ou en écrivant l’histoire de la Game Boy ..,
(A suivre ...)Dernière édition par Evola le Dim 28 Avr 2024 - 22:04, édité 11 fois
Evola- Docteur agrégé **
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extros, Kulten, twan, killvan et khan13 offrent 1 suppo à ce post!
Re: [DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
D'abord, super série d'articles. Ensuite, la Game Boy est LA console que j'aime : c'était simplement pour moi la salle d'Arcade dans ma poche à une époque où je ne voulais pas de console de salon et où j'aimais aller jouer dans les salles. Le look des GB / GBP / GBC / GBASP était et reste extraordinaire de modernité, d'intemporalité et d'ergonomie. Le look des cartouches classique était très classe lui aussi. Quand on lit l'histoire de cette console c'est incroyable par où sont passés les concepteurs et le projet, de vraies montagnes russes émotionnelles, entre l'enterrement du projet, le coup de bol du retard de la SNES, la Color pas du tout prévue (immense merci à Hitoshi Nakai qui a programmé la GBC pour qu'elle reconnaisse certains jeux monochromes et affiche la combinaison de couleur idéale), le tiraillement entre les visions de Yokoi et Okada qui permirent à la fois d'avoir une vraie console digne de ce nom et durable (Okada) avec une conception qui prenait des chemins de traverse pour la rendre nomade, pas chère (Yokoi), et des ingénieurs dévoués à la cause qui y crurent pendant des années même dans les pires moments (Taki).
C'est la Game Boy qui m'a fait m'intéresser aux autres consoles et même si, finalement, je ne me considère pas comme un fan des jeux vidéos, j'ai une tendresse infinie pour cette machine, pour ses versions des jeux que j'adore et qui sont pour moi exactement ce que je recherche dans un jeu vidéo (Gauntlet II, Space Invaders, Ignition - from Pinball Dreams/Deluxe - Solar Striker, F1 Race), pour les souvenirs qu'elle m'a procurés, et pour ceux qu'elle m'apportera encore pendant de longues années.
C'est la Game Boy qui m'a fait m'intéresser aux autres consoles et même si, finalement, je ne me considère pas comme un fan des jeux vidéos, j'ai une tendresse infinie pour cette machine, pour ses versions des jeux que j'adore et qui sont pour moi exactement ce que je recherche dans un jeu vidéo (Gauntlet II, Space Invaders, Ignition - from Pinball Dreams/Deluxe - Solar Striker, F1 Race), pour les souvenirs qu'elle m'a procurés, et pour ceux qu'elle m'apportera encore pendant de longues années.
Dernière édition par Kulten le Sam 30 Déc 2023 - 22:30, édité 1 fois
Kulten- Patient incurable
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Re: [DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
Tes louanges me font chaud au coeur.
Je me suis beaucoup appuyé sur l'histoire de la Game Boy de Florent GORGES et la biographie de Gunpey Yokoi mais aussi sur d'autres sources. Ce que je voulais c'était écrire l'histoire de la GB telle que j'aurais voulu la lire en 2009. Je me suis inscrit sur Gamopat spécifiquement pour parler de la Game Boy et de ma façon de voir cette console et son histoire. En écrivant ces articles sous prétexte de raconter l'histoire de la Game Boy j'ai parlé de MA vision du jeu vidéo. Je dirais même plus, sous couvert de parler de la Game Boy j'ai parlé de moi.
A l'inverse de toi j'ai toujours été un gros fan de jeux vidéo depuis la découverte de Space invaders en 1979. Ma passion du Jeu vidéo était devenue telle qu'elle me bouffait tout mon temps et risquait de ruiner mon avenir.
J'ai eu de nombreuses consoles, de nombreux jeux électroniques et de nombreux micro-ordinateurs.
Par ailleurs j'étais un gros fan des salles d'arcade et notamment de Gauntlet qui m'a fait redoubler ma seconde (Je séchais pour y jouer). Enfin, j'ai toujours eu une passion pour les objets portables. Que ce soit un livre de poche, une BD, un Walkman ou un jeu LCD ...
Mais en 1990, j'avais envie de revenir aux fondamenraux du jeu. Et quand j'ai découvert la Game Boy c'est immédiatement devenu ma console préférée. J'adorais son coté dépassé, sa philosophie de retour aux sources du jeu, . J'y jouais chez moi, en camping, à la plage, dans la salle d'attente du docteur, dans les embouteillages ou les transports ... bref dans tous les lieux où on s'emmerde, l'ennui s'envolait.
Je voulais que mon histoire de la Game Boy s'inscrive dans l'histoire de l'électronique au service des gens et notamment des objets portables. Je voulais montrer à quel point l'obsolescence de la Game Boy était un point fort parce qu'elle hérite du même coup de tout le savoir faire accumulé et des leçons tirées depuis le le radio-transitor portatif, en passant par la calculette, le walkman, les premiers Jeux vidéo et jeux électroniques. Mon intention était de montrer qu'en revenant aux sources du jeu en affinant les principes des jeux, tout en apportant de nouvelles idées on peut innover. Par ailleurs il n'y a pas besoin d'avoir de super machines pour avoir de super jeux. Au final la Game Boy a enterré les générations de consoles 8bits, 16 bits, 32 bits et 64 bits.
En ce qui concerne Hitoshi Nakai je ne sais pas si je devrais le mettre dans l'article. La fonction colorisation est parfois réussie (Solar Striker, Galaga/galaxian) mais souvent elle ne l'est pas (Kirby à part le fait d'être coloré en rose est assez moche par exemple)... Par contre si on lui devait la fonction du choix de la palette de couleur à l'allumage de la console je pense que j'aurais cité son nom ...
Je me suis beaucoup appuyé sur l'histoire de la Game Boy de Florent GORGES et la biographie de Gunpey Yokoi mais aussi sur d'autres sources. Ce que je voulais c'était écrire l'histoire de la GB telle que j'aurais voulu la lire en 2009. Je me suis inscrit sur Gamopat spécifiquement pour parler de la Game Boy et de ma façon de voir cette console et son histoire. En écrivant ces articles sous prétexte de raconter l'histoire de la Game Boy j'ai parlé de MA vision du jeu vidéo. Je dirais même plus, sous couvert de parler de la Game Boy j'ai parlé de moi.
A l'inverse de toi j'ai toujours été un gros fan de jeux vidéo depuis la découverte de Space invaders en 1979. Ma passion du Jeu vidéo était devenue telle qu'elle me bouffait tout mon temps et risquait de ruiner mon avenir.
J'ai eu de nombreuses consoles, de nombreux jeux électroniques et de nombreux micro-ordinateurs.
Par ailleurs j'étais un gros fan des salles d'arcade et notamment de Gauntlet qui m'a fait redoubler ma seconde (Je séchais pour y jouer). Enfin, j'ai toujours eu une passion pour les objets portables. Que ce soit un livre de poche, une BD, un Walkman ou un jeu LCD ...
Mais en 1990, j'avais envie de revenir aux fondamenraux du jeu. Et quand j'ai découvert la Game Boy c'est immédiatement devenu ma console préférée. J'adorais son coté dépassé, sa philosophie de retour aux sources du jeu, . J'y jouais chez moi, en camping, à la plage, dans la salle d'attente du docteur, dans les embouteillages ou les transports ... bref dans tous les lieux où on s'emmerde, l'ennui s'envolait.
Je voulais que mon histoire de la Game Boy s'inscrive dans l'histoire de l'électronique au service des gens et notamment des objets portables. Je voulais montrer à quel point l'obsolescence de la Game Boy était un point fort parce qu'elle hérite du même coup de tout le savoir faire accumulé et des leçons tirées depuis le le radio-transitor portatif, en passant par la calculette, le walkman, les premiers Jeux vidéo et jeux électroniques. Mon intention était de montrer qu'en revenant aux sources du jeu en affinant les principes des jeux, tout en apportant de nouvelles idées on peut innover. Par ailleurs il n'y a pas besoin d'avoir de super machines pour avoir de super jeux. Au final la Game Boy a enterré les générations de consoles 8bits, 16 bits, 32 bits et 64 bits.
En ce qui concerne Hitoshi Nakai je ne sais pas si je devrais le mettre dans l'article. La fonction colorisation est parfois réussie (Solar Striker, Galaga/galaxian) mais souvent elle ne l'est pas (Kirby à part le fait d'être coloré en rose est assez moche par exemple)... Par contre si on lui devait la fonction du choix de la palette de couleur à l'allumage de la console je pense que j'aurais cité son nom ...
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Kulten offre 1 suppo à ce post!
Re: [DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
Cette série d'articles m'a fait ressortir ma GB originelle, pour voir. Ça faisait très longtemps... j'y ai mis mes jeux préférés ce soir, on va classer les sensations de jeu de la plus cool à la plus naze avec un "Indice de jouabilité vieux con nostalgique" :
- Space Invaders : bon, zéro problème, de toutes façons vu les graphismes ça fonctionnerait sur un jeu électronique avec un écran LCD, à part le fait que la GB Color va inverser automatiquement le noir et blanc par rapport à la GB pour avoir un fond noir et des vaisseaux blancs, ça roule. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 100%
- F1 Race : pas de soucis, évidemment c'est bien plus net en choisissant le Mode 4 nuances de gris (noir et blanc) sur la GBC, mais ça passe très très bien encore sur la vieille GB : lisibilité, sensation de vitesse (le flou de l'écran fonctionne bien pour le rendu du défilement des bords de la piste), maniabilité, on a tout. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 90%.
- Pinball Deluxe : ça passe aussi, ma foi ça se joue, là encore c'est le côté plus clean qui va donner l'avantage à la GBC (encore avec le Mode 4 nuances de gris) mais c'est très jouable, bonne lisibilité, c'est juste moins joli parce que plus net sur la GBC. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : selon les tables entre 70 et 80%.
- Solar Striker : là, ça va pas trop... Solar Striker je l'ai redécouvert justement avec la GBC et sa bascule automatique en négatif, ça rend super bien ces couleurs fluos, et puis la netteté des spirites, franchement sans la GBC j'aurais laissé tombé ce jeu pour de bon, c'est une de mes premiers cartouches, je l'ai revendu au bout de quelques mois parce que je n'y jouais plus, et racheté pour tester sur la GBC (bien m'en a pris). Alors, oui, c'est jouable si on veut... mais c'est très flou, moins facile d'éviter les boulettes, les graphismes font effectivement cheap... Solar Striker est une cartouche qui a besoin de la GBC ou du Super Game Boy, là on rentre dans un jeu de l'Espace bien old school genre vieux jeu LCD aux couleurs flashy. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 50%.
- Gauntlet II : ohlalaaaaa... limite injouable, ça fatigue les yeux à une vitesse ! On a bien notre bon vieux jeu d'Arcade dans une version que j'adore, mais c'est tellement confus ! La GBC se cale automatiquement sur l'option 4 couleurs marron/vert qui fait très bien le job pour du "Dungeon" comme Gauntlet, c'est net, fluide, lisible, immersif. Je n'y rejouerai jamais sur la vieille GB, et pourtant j'en ai passé des heures d'exploration et de combats, mais voilà, quoi, quand on n'a que ça et que l'on n'a pas d'autre point de comparaison en portable pour le même jeu, forcément... on trouve ça déjà super cool de retrouver la borne, même en monochrome flou, moi je me suis éclaté avec ce jeu. Mais franchement le retour en arrière est désormais impossible. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 10%.
Je sais d'expérience que des jeux auxquels j'ai joué avant comme Tetris, Qix, Dr. Franken, Ghostbusters II, Game & Watch Gallery, Pac-Man, Alleyway, Missile Command, Asteroids, Centipède, (liste non exhaustive) peuvent se voir attribuer un Indice de jouabilité vieux con nostalgique de 70 à 80%. Ce sont des jeux assez statiques sans défilement trop rapide, ou avec des graphismes assez gros ou assez simples pour ne pas être noyé par les informations. Dès qu'on entre dans des jeux de plateforme et/ou avec un scrolling plus rapide, ça coince vraiment. Mais encore une fois, au début, je trouvais déjà génial d'avoir cette console, on s'était habitué à ses défauts tant elle avait de qualités.
Je me souviens bien de mes quelques jeux les premier mois d'utilisation de ma GB (en 1996/début 97) : Tetris (forcément), Alleyway, Pac-Man, Gauntlet II, Qix, F1 Race, Marble Madness, Solar Striker vite revendu pour avoir Space Invaders, Pinball Deluxe, Astéroids/Missile Command, Centipède/Millipède, Dr. Franken (assez vite revendu), Trax (revendu et racheté trois fois, j'arrive pas à me décider sur ce jeu) et Kirby's Dreamland (je l'ai toujours mais j'y joue rarement, il est dans la collec des enfants). En gros, je cherchais à jouer à des jeux d'Arcade dans le train ou dans la rue, et c'était une sensation absolument inédite ! Mec, je joue à Space Invaders et Pac-Man dehors, dans ma chambre, dans les transports, c'est dingue ! Alors l'écran monochrome flou, rien à branler ! Je joue avec !
- Space Invaders : bon, zéro problème, de toutes façons vu les graphismes ça fonctionnerait sur un jeu électronique avec un écran LCD, à part le fait que la GB Color va inverser automatiquement le noir et blanc par rapport à la GB pour avoir un fond noir et des vaisseaux blancs, ça roule. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 100%
- F1 Race : pas de soucis, évidemment c'est bien plus net en choisissant le Mode 4 nuances de gris (noir et blanc) sur la GBC, mais ça passe très très bien encore sur la vieille GB : lisibilité, sensation de vitesse (le flou de l'écran fonctionne bien pour le rendu du défilement des bords de la piste), maniabilité, on a tout. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 90%.
- Pinball Deluxe : ça passe aussi, ma foi ça se joue, là encore c'est le côté plus clean qui va donner l'avantage à la GBC (encore avec le Mode 4 nuances de gris) mais c'est très jouable, bonne lisibilité, c'est juste moins joli parce que plus net sur la GBC. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : selon les tables entre 70 et 80%.
- Solar Striker : là, ça va pas trop... Solar Striker je l'ai redécouvert justement avec la GBC et sa bascule automatique en négatif, ça rend super bien ces couleurs fluos, et puis la netteté des spirites, franchement sans la GBC j'aurais laissé tombé ce jeu pour de bon, c'est une de mes premiers cartouches, je l'ai revendu au bout de quelques mois parce que je n'y jouais plus, et racheté pour tester sur la GBC (bien m'en a pris). Alors, oui, c'est jouable si on veut... mais c'est très flou, moins facile d'éviter les boulettes, les graphismes font effectivement cheap... Solar Striker est une cartouche qui a besoin de la GBC ou du Super Game Boy, là on rentre dans un jeu de l'Espace bien old school genre vieux jeu LCD aux couleurs flashy. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 50%.
- Gauntlet II : ohlalaaaaa... limite injouable, ça fatigue les yeux à une vitesse ! On a bien notre bon vieux jeu d'Arcade dans une version que j'adore, mais c'est tellement confus ! La GBC se cale automatiquement sur l'option 4 couleurs marron/vert qui fait très bien le job pour du "Dungeon" comme Gauntlet, c'est net, fluide, lisible, immersif. Je n'y rejouerai jamais sur la vieille GB, et pourtant j'en ai passé des heures d'exploration et de combats, mais voilà, quoi, quand on n'a que ça et que l'on n'a pas d'autre point de comparaison en portable pour le même jeu, forcément... on trouve ça déjà super cool de retrouver la borne, même en monochrome flou, moi je me suis éclaté avec ce jeu. Mais franchement le retour en arrière est désormais impossible. Indice de jouabilité vieux con nostalgique : 10%.
Je sais d'expérience que des jeux auxquels j'ai joué avant comme Tetris, Qix, Dr. Franken, Ghostbusters II, Game & Watch Gallery, Pac-Man, Alleyway, Missile Command, Asteroids, Centipède, (liste non exhaustive) peuvent se voir attribuer un Indice de jouabilité vieux con nostalgique de 70 à 80%. Ce sont des jeux assez statiques sans défilement trop rapide, ou avec des graphismes assez gros ou assez simples pour ne pas être noyé par les informations. Dès qu'on entre dans des jeux de plateforme et/ou avec un scrolling plus rapide, ça coince vraiment. Mais encore une fois, au début, je trouvais déjà génial d'avoir cette console, on s'était habitué à ses défauts tant elle avait de qualités.
Je me souviens bien de mes quelques jeux les premier mois d'utilisation de ma GB (en 1996/début 97) : Tetris (forcément), Alleyway, Pac-Man, Gauntlet II, Qix, F1 Race, Marble Madness, Solar Striker vite revendu pour avoir Space Invaders, Pinball Deluxe, Astéroids/Missile Command, Centipède/Millipède, Dr. Franken (assez vite revendu), Trax (revendu et racheté trois fois, j'arrive pas à me décider sur ce jeu) et Kirby's Dreamland (je l'ai toujours mais j'y joue rarement, il est dans la collec des enfants). En gros, je cherchais à jouer à des jeux d'Arcade dans le train ou dans la rue, et c'était une sensation absolument inédite ! Mec, je joue à Space Invaders et Pac-Man dehors, dans ma chambre, dans les transports, c'est dingue ! Alors l'écran monochrome flou, rien à branler ! Je joue avec !
Kulten- Patient incurable
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Localisation : Caen
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: [DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
Quand je joue à la Game Boy dans le tram les gens me parlent. Surtout dans la tranche d'age 20-40 ans. La conversation commence souvent par un "Ah tiens je croyais que j'étais la seule à encore jouer à la Game Boy" d'un air amusé.
C'est souvent une console qui leur a été léguée par un grand frère ou une grande soeur. La plupart ne sont pas fan de jeux vidéo et encore moins rétro-gamer.Ils l'ont gardé dans leur chambre comme une relique du temps passé. Beaucoup ont Tétris ou Pokemon et souvent un Mario ou un Wario. Ensuite ils ont généralement un jeu méconnu fétiche et quand parfois je leur montre que je l'ai sur mon everdrive ils en reviennent pas.
En ce qui concerne la GB originale je ne jouais pour l'ssentiel qu'à des jeux sur écran fixe ou à des RPG (Final Fantasy Legend I II III , Mystic Quest, Rolan's Curse 2,Zelda). Lorsque j'ai eu la GB Color j'ai découvert tout un pan de la ludothèque Game Boy (en plus des jeux GBC): Les Marioland, , Wario I et II, Metroid etc...
C'est souvent une console qui leur a été léguée par un grand frère ou une grande soeur. La plupart ne sont pas fan de jeux vidéo et encore moins rétro-gamer.Ils l'ont gardé dans leur chambre comme une relique du temps passé. Beaucoup ont Tétris ou Pokemon et souvent un Mario ou un Wario. Ensuite ils ont généralement un jeu méconnu fétiche et quand parfois je leur montre que je l'ai sur mon everdrive ils en reviennent pas.
En ce qui concerne la GB originale je ne jouais pour l'ssentiel qu'à des jeux sur écran fixe ou à des RPG (Final Fantasy Legend I II III , Mystic Quest, Rolan's Curse 2,Zelda). Lorsque j'ai eu la GB Color j'ai découvert tout un pan de la ludothèque Game Boy (en plus des jeux GBC): Les Marioland, , Wario I et II, Metroid etc...
Evola- Docteur agrégé **
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Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 19/04/2009
Re: [DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
Bon sinon moi aussi à un moment je me suis délesté de mes jeux pour ne me concentrer que sur l'essentiel. Maintenant je regrette vraiment d'avoir vendu certains jeux ... Mais bon à l'époque on vendait, on achetait, on pensait qu'il y aurait des tonnes de bons jeux GB d'occasion éternellement car de toutes façons le monde des gamers se moquait de la GB à l'époque...
Je n'ai même plus Pokemon Or/Argent. Les magasins d'occase en étaient blindés. Je ne pensais pas qu'un jour ce serait si dur à trouver ...
Je n'ai même plus Pokemon Or/Argent. Les magasins d'occase en étaient blindés. Je ne pensais pas qu'un jour ce serait si dur à trouver ...
Evola- Docteur agrégé **
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Age : 55
Localisation : Côte d'Azur
Date d'inscription : 19/04/2009
Kulten et twan offrent 1 suppo à ce post!
Re: [DOSSIER] L'histoire de la Game Boy (9ème partie)
Merci pour l'écriture !
Heureusement il y a les everdrive pour jouer sur du matos original sans se ruiner.
Heureusement il y a les everdrive pour jouer sur du matos original sans se ruiner.
twan- Patient en incubation
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Date d'inscription : 20/04/2014
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