[TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
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[TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
I Love Mickey Mouse: Fushigi no Oshiro Daibouken (Mega Drive) 30.07.2023
Plus connu dans nos contrées sous le titre « Castle of Illusion Starring Mickey Mouse » (et « Castle of Illusion Estrelando Mickey » au Brésil), « I Love Mickey Mouse: Fushigi no Oshiro Daibouken » (アイラブミッキーマウス ふしぎのお城大冒険) sort en novembre 1990 au Japon, le mois suivant aux USA et en mars 1991 en Europe. Il représente la première incursion de Sega dans l’univers Disney, la firme japonaise récupérant la licence Mickey dès la fin de l’année 1989.
Développé par le département Sega R&D 6, le projet est dirigé par Emiko Yamamoto (“Emirin”, en charge de la production et du game design), qui oeuvrera sur la trilogie des Illusion (Castle of Illusion / Quackshot / World of Illusion). Si le développement au quotidien a été mené par Sega of Japan, il a également été supervisé par Sega of America et Disney Software aux États-Unis. En effet, Disney imposait à Sega un cahier des charges assez strict, réduisant la violence à néant. Il était par exemple impossible de faire mourir Mickey. Ainsi, il n’est jamais question de nombre de vies dans la barre située en bas de l’écran, les traditionnelles “Lives” ayant été remplacées par des “Tries”…
L'histoire, assez sommaire, présente au moins le mérite de ne pas repomper celle des grands classiques des studios Disney. Mickey et Minnie se promènent tranquillement dans les bois, sifflotant, chantant et faisant la ronde… Quand soudain Mirzabel, une vilaine sorcière, s’empare de la souricette. Mickey prend son courage à 2 mains et part à sa recherche. En arrivant devant le Château de l’Illusion, repaire de la sorcière, il apprend qu’il devra récupérer 7 gemmes de l’arc-en-ciel gardées dans les mondes magiques situés derrière les portes du château. En mettant la main sur ces 7 pierres précieuses, il pourra matérialiser un pont magique et ainsi parvenir jusqu’à la tour dans laquelle Minnie est retenue prisonnière.
Le menu des options vous donne la possibilité de paramétrer la difficulté (easy/normal/hard), de profiter du sound test et de reconfigurer les boutons. Oubliez d’ores et déjà le mode de difficulté le plus bas puisqu’il ne vous permettra de parcourir que les 3 premiers niveaux, le jeu étant donc pour ainsi dire tronqué…
Castle of Illusion impressionne immédiatement par la finesse de ses graphismes et la fluidité de ses animations. Véritable vitrine technologique à sa sortie, il a encore fière allure aujourd’hui ! Peu de titres sont parvenus à retranscrire avec autant de brio la magie de l’univers foisonnant de Disney. Chaque porte du château présente un challenge et un univers propre, offrant des graphismes d’une rare cohérence : l’inquiétante forête magique introduisant le jeu (le passage avec les toiles d’araignée m’avait marqué à l’époque), la fabrique à jouets, le stage aquatique arborant un superbe ciel nuageux aux teintes orangées suivi d’un passage dans un temple ancien mystérieux et partiellement inondé, un niveau garni de sucreries, une bibliothèque d’une taille démesurée (du point de vue d’une souris en tout cas !), un cachot lugubre, l’ascension de la tour de l’horloge (très proche de celle d’un Castlevania dans l’esprit), etc.
L'animation, digne d’un dessin animé, excelle et s’avère totalement fidèle à l’esprit Disney. Les mimiques du rongeur sont retranscrites à la perfection, avec une décomposition des mouvements qui provoque l’admiration : il se dandine en marchant, gesticule dans tous les sens pour garder l’équilibre lorsqu’il se trouve un bord d’un précipice, dévale des pentes à toute vitesse, se fait ratatiner comme une crêpe par de gigantesques pommes ou boules en métal, etc.
Les nombreux ennemis s’inscrivent parfaitement dans l’univers onirique du jeu et changent pratiquement du tout au tout à chaque stage : des troncs d’arbres ensorcelés, des armées de soldats de plomb, des clowns en monocycle, des avions télécommandés, des squelettes de poissons, des chauves-souris, des lettres ‘’A’’ de l’alphabet sautillantes (difficiles à appréhender d’ailleurs !), des dauphins en bonbon, des chevaliers lanceurs de masses d’arme, etc.
Côté gameplay, Castle of Illusion s’avère relativement simple avec seulement 2 boutons de la manette mis à contribution : un pour sauter, et l’autre pour envoyer des projectiles. En appuyant à nouveau sur le bouton de saut en l’air (ou bien sur la flèche du bas), Mickey peut se débarrasser des ennemis grâce à son arrière-train et même rebondir sur plusieurs mobs à la suite sans toucher le sol, un peu à la manière de Mario. Les projectiles s’obtiennent en ramassant des items simples ou bien des sacs (contenant 10 items) et vous faciliteront la tâche pour attaquer les ennemis à distance, notamment certains boss. Les développeurs ont poussé le niveau de détail jusqu’à faire varier les projectiles en fonction des stages : des pommes dans la forêt, des billes bleues dans les niveaux enfantins, des flammes (que l’on obtient en récupérant des chandeliers) dans le donjon…
Le soft affiche volontairement un rythme très posé, il n’y a par exemple pas la possibilité d’accélérer la course du rongeur sur un terrain plat. La jouabilité requiert un petit temps d’adaptation, non pas que le gameplay manque de précision mais il faut se faire aux sauts particulièrement amples et à un léger flottement dans les contrôles. Il est possible de se baisser, ou encore de se balancer de liane en liane, cette animation vous permettant également de détruire automatiquement les ennemis qui se dressent sur votre chemin.
Vous démarrez de base avec 3 points de vie (“Power”) mais vous pouvez porter ce total jusqu’à 5 en mettant la main sur des étoiles, qui vous octroient un point supplémentaire à chaque fois. Les extra-lives étant plus que clairsemées, vous aurez sans doute plus rapidement l’occasion de récupérer des vies en faisant monter votre score : une extra-life une fois les 40 000 points atteints puis une de plus tous les 50 000 points supplémentaires. A la fin de chaque niveau, un score vous est attribué en fonction de plusieurs paramètres, dont le technical bonus (qui dépend directement de votre nombre de points de vie restants à l’issue du niveau) et le secret bonus (dépendant du nombre de projectiles restants).
Le titre brille par son level design inventif… Il se renouvelle sans cesse ! Affichant un level design tantôt linéaire, tantôt labyrinthique (avec plusieurs passages secrets à la clé), il offre de nouvelles mécaniques de gameplay pratiquement à chaque niveau, poussant le joueur à poursuivre l’aventure sans que la monotonie ne vienne pointer le bout de son nez. Par exemple, dans le deuxième niveau (celui des jouets), il faudra avancer dans un stage constitué de blocs aux couleurs acidulées formant un escalier, afin de récupérer une clé. Une fois la clé obtenue, les escaliers disparaissent et laissent la place à une pente abrupte que Mickey devra dévaler à toute berzingue jusqu’à la sortie du niveau ! Il serait trop long de lister toutes les trouvailles des développeurs mais entre l’inversion de la gravité, les passages sous-marins dans une tasse de café, la lutte contre les torrents d’eau dans le temple, le pudding gluant semblable à des sables mouvants, les idées fourmillent de tout part et les obstacles réinventent sans cesse la prise en main !
Constitué de 5 stages subdivisés en 3 sous-niveaux à chaque fois, Castle of Illusion se plie en ligne droite en une petite quarantaine de minutes. C’est relativement court mais cela reste en ligne avec les standards de l’époque. Et l’on y revient toujours avec un plaisir certain. Le titre est suffisamment accrocheur pour que vous ne le terminiez pas du premier coup. Sans être ardu, il offre quand même un minimum de challenge et, à moins de le connaître par cœur, vous risquez de perdre 1 ou 2 continues.
Les boss à pattern s’inspirent grandement de l’univers Disney : le premier boss (un arbre maléfique) ressemble trait pour trait à celui que l’on peut apercevoir dans Blanche Neige (il reprend aussi les patterns du boss de l’arbre dans Legend of Hero Tonma), celui du clocher puise du côté de Peter et Elliott le dragon. Enfin, le boss final n’est pas sans rappeler la grande méchante de Blanche Neige !
Ci-dessous, vous trouverez le déroulement complet du jeu :
Level 1
Level 2
Level 3
Level 4
Level 5
Ultime affrontement et Fin
Un mot sur la bande-son, envoûtante de bout en bout ! Shigenori Kamiya était manifestement très inspiré ! Les mélodies varient du tout au tout ; souvent guillerettes, parfois mélancoliques voire épiques, elles ont toutes un point commun : leur caractère indélébile ! On les retient instantanément et il y a fort à parier que vous continuerez à les fredonner même après avoir éteint la console ! Elles participent pour beaucoup à l’ambiance si particulière de Castle of Illusion.
En conclusion, Castle of Illusion est un titre enchanteur qui a marqué son époque de son empreinte. Véritable tour de force technique et artistique, premier titre d'une série de jeux sous licence Disney développés exclusivement pour les consoles Sega, il a contribué à l’essor de la Mega Drive avant la sortie de Sonic the Hedgehog. Mais bien plus que cela, Castle of Illusion reste un classique intemporel qui nous renvoie à notre plus tendre enfance, une période empreinte d’insouciance mais malheureusement révolue… Et n’est-ce pas là l’une des fonctions premières du retrogaming ?
Ma note : 17.5/20
En bonus, une vidéo de l’excellente chaîne YT (anglophone) Strafox revenant sur la genèse du jeu ainsi que les 2 autres titres de la série des Illusion. Pour la partie concernant Castle of Illusion spécifiquement, regardez la vidéo depuis le début jusqu’à 7:41 :
https://www.youtube.com/watch?v=oAAyP9KkQxQ
Preview, reviews, soluce, trucs et astuces dans la presse vidéoludique à l’époque :
Preview Génération 4 #28 (décembre 1990)
Preview Player One #4 (décembre 1990)
Test Joystick #12 (janvier 1991) : 97% par J’m DESTROY
Graphisme 19 Animation 19 Maniabilité 19 Son 17
Test Joystick HS #3 (juillet/août 1991) « Megastar Joystick »
Rappel MEGA force HS #1 (décembre 1992) : « MEGA HIT » plus disponible sur Abandonware malheureusement...
Test Micro News #43 (janvier 1991)
Test Player One #8 (avril 1991) : 98% par Crevette
Graphisme 95% Animation 90% Son 96% Durée de vie 90% Player Fun 96%
« Jamais la Mega Drive ne s’est sentie aussi belle ! Des graphismes à faire saliver une bonne d’arcade, des animations très correcte (mais pas encore parfaites !) et une bande sonore qui ridiculise Jean-Michel Jarre, bref, le méga-carton. »
Test TILT #87 (février 1991) : 19/20 par AHL
« Un graphisme style Walt Disney au service d’un esprit de jeu très japonais, c’est une excellente recette. Un must ! »
Graphismes 6* Animation 6* Bruitages 5*
Rappel TILT #97 (décembre 1991)
Palmarès des Tilt d’Or / Canal + dans TILT (décembre 1991) et Consoles + #5 (janvier 1992) : « Meilleur Graphisme »
Astuces Joypad HS #2 (1992)
Astuce Player One #23 (septembre/octobre 1992)
Soluce MEGA force #1 (juillet/août 1991) plus disponible sur Abandonware malheureusement...
Plus connu dans nos contrées sous le titre « Castle of Illusion Starring Mickey Mouse » (et « Castle of Illusion Estrelando Mickey » au Brésil), « I Love Mickey Mouse: Fushigi no Oshiro Daibouken » (アイラブミッキーマウス ふしぎのお城大冒険) sort en novembre 1990 au Japon, le mois suivant aux USA et en mars 1991 en Europe. Il représente la première incursion de Sega dans l’univers Disney, la firme japonaise récupérant la licence Mickey dès la fin de l’année 1989.
Développé par le département Sega R&D 6, le projet est dirigé par Emiko Yamamoto (“Emirin”, en charge de la production et du game design), qui oeuvrera sur la trilogie des Illusion (Castle of Illusion / Quackshot / World of Illusion). Si le développement au quotidien a été mené par Sega of Japan, il a également été supervisé par Sega of America et Disney Software aux États-Unis. En effet, Disney imposait à Sega un cahier des charges assez strict, réduisant la violence à néant. Il était par exemple impossible de faire mourir Mickey. Ainsi, il n’est jamais question de nombre de vies dans la barre située en bas de l’écran, les traditionnelles “Lives” ayant été remplacées par des “Tries”…
L'histoire, assez sommaire, présente au moins le mérite de ne pas repomper celle des grands classiques des studios Disney. Mickey et Minnie se promènent tranquillement dans les bois, sifflotant, chantant et faisant la ronde… Quand soudain Mirzabel, une vilaine sorcière, s’empare de la souricette. Mickey prend son courage à 2 mains et part à sa recherche. En arrivant devant le Château de l’Illusion, repaire de la sorcière, il apprend qu’il devra récupérer 7 gemmes de l’arc-en-ciel gardées dans les mondes magiques situés derrière les portes du château. En mettant la main sur ces 7 pierres précieuses, il pourra matérialiser un pont magique et ainsi parvenir jusqu’à la tour dans laquelle Minnie est retenue prisonnière.
Le menu des options vous donne la possibilité de paramétrer la difficulté (easy/normal/hard), de profiter du sound test et de reconfigurer les boutons. Oubliez d’ores et déjà le mode de difficulté le plus bas puisqu’il ne vous permettra de parcourir que les 3 premiers niveaux, le jeu étant donc pour ainsi dire tronqué…
Castle of Illusion impressionne immédiatement par la finesse de ses graphismes et la fluidité de ses animations. Véritable vitrine technologique à sa sortie, il a encore fière allure aujourd’hui ! Peu de titres sont parvenus à retranscrire avec autant de brio la magie de l’univers foisonnant de Disney. Chaque porte du château présente un challenge et un univers propre, offrant des graphismes d’une rare cohérence : l’inquiétante forête magique introduisant le jeu (le passage avec les toiles d’araignée m’avait marqué à l’époque), la fabrique à jouets, le stage aquatique arborant un superbe ciel nuageux aux teintes orangées suivi d’un passage dans un temple ancien mystérieux et partiellement inondé, un niveau garni de sucreries, une bibliothèque d’une taille démesurée (du point de vue d’une souris en tout cas !), un cachot lugubre, l’ascension de la tour de l’horloge (très proche de celle d’un Castlevania dans l’esprit), etc.
L'animation, digne d’un dessin animé, excelle et s’avère totalement fidèle à l’esprit Disney. Les mimiques du rongeur sont retranscrites à la perfection, avec une décomposition des mouvements qui provoque l’admiration : il se dandine en marchant, gesticule dans tous les sens pour garder l’équilibre lorsqu’il se trouve un bord d’un précipice, dévale des pentes à toute vitesse, se fait ratatiner comme une crêpe par de gigantesques pommes ou boules en métal, etc.
Les nombreux ennemis s’inscrivent parfaitement dans l’univers onirique du jeu et changent pratiquement du tout au tout à chaque stage : des troncs d’arbres ensorcelés, des armées de soldats de plomb, des clowns en monocycle, des avions télécommandés, des squelettes de poissons, des chauves-souris, des lettres ‘’A’’ de l’alphabet sautillantes (difficiles à appréhender d’ailleurs !), des dauphins en bonbon, des chevaliers lanceurs de masses d’arme, etc.
Côté gameplay, Castle of Illusion s’avère relativement simple avec seulement 2 boutons de la manette mis à contribution : un pour sauter, et l’autre pour envoyer des projectiles. En appuyant à nouveau sur le bouton de saut en l’air (ou bien sur la flèche du bas), Mickey peut se débarrasser des ennemis grâce à son arrière-train et même rebondir sur plusieurs mobs à la suite sans toucher le sol, un peu à la manière de Mario. Les projectiles s’obtiennent en ramassant des items simples ou bien des sacs (contenant 10 items) et vous faciliteront la tâche pour attaquer les ennemis à distance, notamment certains boss. Les développeurs ont poussé le niveau de détail jusqu’à faire varier les projectiles en fonction des stages : des pommes dans la forêt, des billes bleues dans les niveaux enfantins, des flammes (que l’on obtient en récupérant des chandeliers) dans le donjon…
Le soft affiche volontairement un rythme très posé, il n’y a par exemple pas la possibilité d’accélérer la course du rongeur sur un terrain plat. La jouabilité requiert un petit temps d’adaptation, non pas que le gameplay manque de précision mais il faut se faire aux sauts particulièrement amples et à un léger flottement dans les contrôles. Il est possible de se baisser, ou encore de se balancer de liane en liane, cette animation vous permettant également de détruire automatiquement les ennemis qui se dressent sur votre chemin.
Vous démarrez de base avec 3 points de vie (“Power”) mais vous pouvez porter ce total jusqu’à 5 en mettant la main sur des étoiles, qui vous octroient un point supplémentaire à chaque fois. Les extra-lives étant plus que clairsemées, vous aurez sans doute plus rapidement l’occasion de récupérer des vies en faisant monter votre score : une extra-life une fois les 40 000 points atteints puis une de plus tous les 50 000 points supplémentaires. A la fin de chaque niveau, un score vous est attribué en fonction de plusieurs paramètres, dont le technical bonus (qui dépend directement de votre nombre de points de vie restants à l’issue du niveau) et le secret bonus (dépendant du nombre de projectiles restants).
Le titre brille par son level design inventif… Il se renouvelle sans cesse ! Affichant un level design tantôt linéaire, tantôt labyrinthique (avec plusieurs passages secrets à la clé), il offre de nouvelles mécaniques de gameplay pratiquement à chaque niveau, poussant le joueur à poursuivre l’aventure sans que la monotonie ne vienne pointer le bout de son nez. Par exemple, dans le deuxième niveau (celui des jouets), il faudra avancer dans un stage constitué de blocs aux couleurs acidulées formant un escalier, afin de récupérer une clé. Une fois la clé obtenue, les escaliers disparaissent et laissent la place à une pente abrupte que Mickey devra dévaler à toute berzingue jusqu’à la sortie du niveau ! Il serait trop long de lister toutes les trouvailles des développeurs mais entre l’inversion de la gravité, les passages sous-marins dans une tasse de café, la lutte contre les torrents d’eau dans le temple, le pudding gluant semblable à des sables mouvants, les idées fourmillent de tout part et les obstacles réinventent sans cesse la prise en main !
Constitué de 5 stages subdivisés en 3 sous-niveaux à chaque fois, Castle of Illusion se plie en ligne droite en une petite quarantaine de minutes. C’est relativement court mais cela reste en ligne avec les standards de l’époque. Et l’on y revient toujours avec un plaisir certain. Le titre est suffisamment accrocheur pour que vous ne le terminiez pas du premier coup. Sans être ardu, il offre quand même un minimum de challenge et, à moins de le connaître par cœur, vous risquez de perdre 1 ou 2 continues.
Les boss à pattern s’inspirent grandement de l’univers Disney : le premier boss (un arbre maléfique) ressemble trait pour trait à celui que l’on peut apercevoir dans Blanche Neige (il reprend aussi les patterns du boss de l’arbre dans Legend of Hero Tonma), celui du clocher puise du côté de Peter et Elliott le dragon. Enfin, le boss final n’est pas sans rappeler la grande méchante de Blanche Neige !
Ci-dessous, vous trouverez le déroulement complet du jeu :
Level 1
Level 2
Level 3
Level 4
Level 5
Ultime affrontement et Fin
Un mot sur la bande-son, envoûtante de bout en bout ! Shigenori Kamiya était manifestement très inspiré ! Les mélodies varient du tout au tout ; souvent guillerettes, parfois mélancoliques voire épiques, elles ont toutes un point commun : leur caractère indélébile ! On les retient instantanément et il y a fort à parier que vous continuerez à les fredonner même après avoir éteint la console ! Elles participent pour beaucoup à l’ambiance si particulière de Castle of Illusion.
En conclusion, Castle of Illusion est un titre enchanteur qui a marqué son époque de son empreinte. Véritable tour de force technique et artistique, premier titre d'une série de jeux sous licence Disney développés exclusivement pour les consoles Sega, il a contribué à l’essor de la Mega Drive avant la sortie de Sonic the Hedgehog. Mais bien plus que cela, Castle of Illusion reste un classique intemporel qui nous renvoie à notre plus tendre enfance, une période empreinte d’insouciance mais malheureusement révolue… Et n’est-ce pas là l’une des fonctions premières du retrogaming ?
Ma note : 17.5/20
En bonus, une vidéo de l’excellente chaîne YT (anglophone) Strafox revenant sur la genèse du jeu ainsi que les 2 autres titres de la série des Illusion. Pour la partie concernant Castle of Illusion spécifiquement, regardez la vidéo depuis le début jusqu’à 7:41 :
https://www.youtube.com/watch?v=oAAyP9KkQxQ
Preview, reviews, soluce, trucs et astuces dans la presse vidéoludique à l’époque :
Preview Génération 4 #28 (décembre 1990)
Preview Player One #4 (décembre 1990)
Test Joystick #12 (janvier 1991) : 97% par J’m DESTROY
Graphisme 19 Animation 19 Maniabilité 19 Son 17
Test Joystick HS #3 (juillet/août 1991) « Megastar Joystick »
Rappel MEGA force HS #1 (décembre 1992) : « MEGA HIT » plus disponible sur Abandonware malheureusement...
Test Micro News #43 (janvier 1991)
Test Player One #8 (avril 1991) : 98% par Crevette
Graphisme 95% Animation 90% Son 96% Durée de vie 90% Player Fun 96%
« Jamais la Mega Drive ne s’est sentie aussi belle ! Des graphismes à faire saliver une bonne d’arcade, des animations très correcte (mais pas encore parfaites !) et une bande sonore qui ridiculise Jean-Michel Jarre, bref, le méga-carton. »
Test TILT #87 (février 1991) : 19/20 par AHL
« Un graphisme style Walt Disney au service d’un esprit de jeu très japonais, c’est une excellente recette. Un must ! »
Graphismes 6* Animation 6* Bruitages 5*
Rappel TILT #97 (décembre 1991)
Palmarès des Tilt d’Or / Canal + dans TILT (décembre 1991) et Consoles + #5 (janvier 1992) : « Meilleur Graphisme »
Astuces Joypad HS #2 (1992)
Astuce Player One #23 (septembre/octobre 1992)
Soluce MEGA force #1 (juillet/août 1991) plus disponible sur Abandonware malheureusement...
kurush- Patient contaminé
- Nombre de messages : 672
Age : 41
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/01/2011
drfloyd, François, syl02, extros, Kulten, Paradis et VieuxBouz1 offrent 1 suppo à ce post!
RetroBalboa007- Infirmier
- Nombre de messages : 3345
Age : 24
Localisation : Philadelphie
Date d'inscription : 08/05/2023
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
un des plus connu jeu Megadrive du grand public (après Sonic)
Il a marqué à sa sortie
Il a marqué à sa sortie
_______________________________________________________
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
beaucoup de chose à lire, je prendrai un rtt
Schmurz- Patient contaminé
- Nombre de messages : 116
Age : 42
Localisation : France
Date d'inscription : 30/04/2022
VieuxBouz1 offre 1 suppo à ce post!
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
Un monument !
Envoûtant à tous niveaux (animé, coloré, musique au diapason) il est clairement dans le top 5 des jeux mythiques sur MD.
Envoûtant à tous niveaux (animé, coloré, musique au diapason) il est clairement dans le top 5 des jeux mythiques sur MD.
VieuxBouz1- Patient contaminé
- Nombre de messages : 956
Age : 53
Localisation : Somewhere in Britany
Date d'inscription : 25/02/2023
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
Un des tout meilleurs de la MD.
A jouer et rejouer sans modération.
Merci pour ce chouette test
A jouer et rejouer sans modération.
Merci pour ce chouette test
Paradis- Docteur *
- Nombre de messages : 24687
Age : 18
Localisation : Caverne aux Merveilles
Date d'inscription : 24/05/2012
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
Merci et bravo pour ce test détaillé qui a dû j'imagine nécessiter beaucoup de travail !
Comme tu l'as si bien dit,cela nous renvoie à notre enfance,une période de notre vie qui évoque l'insouciance mais qui malheureusement fait place à l'âge adulte aux épreuves de la vie,certaines étant peut-être insurmontables...
Comme tu l'as si bien dit,cela nous renvoie à notre enfance,une période de notre vie qui évoque l'insouciance mais qui malheureusement fait place à l'âge adulte aux épreuves de la vie,certaines étant peut-être insurmontables...
sidchip_fr- Patient contaminé
- Nombre de messages : 436
Age : 52
Date d'inscription : 25/05/2008
Paradis offre 1 suppo à ce post!
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
Super jeu et super test avec en plus les extraits magazines que du bonheur
Enchanteur et même envouteur de par ses musiques clairement un must have ultra abordable en plus, aucune raison de passer à côté ce jeu culte.
Enchanteur et même envouteur de par ses musiques clairement un must have ultra abordable en plus, aucune raison de passer à côté ce jeu culte.
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
Article somptueux pour un jeu lui-même somptueux, toujours un plaisir à refaire !
François- Patient incurable
- Nombre de messages : 1149
Age : 46
Localisation : Chatville
Date d'inscription : 21/04/2022
kurush- Patient contaminé
- Nombre de messages : 672
Age : 41
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/01/2011
Re: [TEST] Castle of Illusion (Mega Drive)
De grand souvenir ce jeu même si j'ai découvert la version sms en 1ᵉʳ , et très beau test
syl02- Patient contaminé
- Nombre de messages : 391
Age : 47
Localisation : aisne
Date d'inscription : 17/10/2022
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