[TEST] Magical Quest 2 (Super Famicom)
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[TEST] Magical Quest 2 (Super Famicom)
Mickey to Minnie Magical Adventure 2 (Super Famicom) 18.06.2023
Fort du succès du premier opus, Capcom sort la suite de Magical Quest 2 ans plus tard, à l’automne 1994 aux USA et au Japon et au printemps 1995 en Europe. Intitulé « Mickey to Minnie Magical Adventure 2 » au pays du soleil levant, il sera renommé « The Great Circus Mystery starring Mickey and Minnie Mouse » en Occident. A noter que le portage GBA, paru en 2003, aura pour appellation « Disney’s Magical Quest 2 Starring Mickey & Minnie », sans doute pour éviter toute confusion liée au titre de la version Super Nintendo.
Mickey et Minnie Mouse se rendent en bus dans un cirque situé à la périphérie de la ville, dans lequel ils ont prévu de passer la journée. En arrivant à destination, les 2 compères s’aperçoivent que leurs amis Pluto et Donald ont disparu. L’infâme Pat Hibulaire, un adepte de la magie noire, les a kidnappés ainsi que toute la troupe, empêchant la tenue du spectacle. Charge à vous de mener votre enquête et de délivrer tout ce beau monde !
Toujours aussi soigné visuellement, Magical Quest 2 arbore des sprites affinés, c’est notamment le cas s’agissant des personnages principaux, Mickey et Minnie en tête. Les environnements restent très fouillés et colorés (même si les arrière-plans sont un peu vides en comparaison), ça commence d’ailleurs en fanfare avec le cirque et ses environs, son chapiteau : une véritable explosion de couleurs et un bestiaire s’inscrivant parfaitement dans le thème ! S’il y a au final peu d’améliorations techniques à se mettre sous la dent, les capacités de la Super Nintendo restent bien exploitées avec quelques jolis effets de transparence (le boss du stage 3, une version spectrale de Pat Hibulaire) ou de zoom/dézoom (le boss du stage 5, un nuage orageux qu’il vous faudra aspirer pour le faire réduire de taille).
Magical Quest 2 n’innove en rien niveau gameplay, vous retrouverez ainsi le même système de tenues. Outre la version standard, 3 costumes sont disponibles :
• Le nettoyeur : vous avalez les ennemis à l’aide de votre aspirateur pour les transformer en pièces ou en cœurs. L'utilisation de l'aspirateur consomme de l'énergie qui peut être rechargée en récupérant un item de batterie.
• L’explorateur : variante de l’alpiniste de l’épisode précédent, cette tenue vous permet grâce à un crochet d’escalader, de grimper aux murs ou bien de vous balancer en vous accrochant à certains pitons. Elle peut être utilisée à volonté, sans impact sur votre barre d’énergie.
• Le cow-boy : juché sur un balai à tête de cheval, ce déguisement permet aux héros de sauter plus haut, de tirer sur les ennemis à l’aide d’un pistolet (il faudra ramasser des items symbolisant un pistolet pour remplir à nouveau votre jauge), ou encore de réaliser une attaque aérienne dashée en maintenant le bouton de tir appuyé.
Dans l’ensemble, ces costumes s’avèrent beaucoup moins plaisants et pratiques à utiliser que dans le premier Magical Quest. Celui du cow-boy est particulièrement agaçant, le canasson de Mickey passant son temps à rebondir sur le sol, ce qui complique le dosage des sauts et l’appréciation des distances… Bref, les tenues m’ont paru beaucoup moins inspirées que précédemment !
Le constat est identique concernant le level design… Il est beaucoup plus ‘’plat’’ et générique, définitivement moins inventif. Pire encore, on a perdu en verticalité ! Les niveaux sont dénués de fantaisie, le manque d’originalité est flagrant : le cirque, une pseudo-jungle, la traditionnelle maison hantée, des cavernes, une grotte de glace inondée et enfin le château de Pat Hibulaire… Quelques rares passages sortent un peu du lot (rotation du décor accroché à votre piton façon Super Castlevania 4, etc) mais on ne retrouve tout simplement pas la magie du premier Magical Quest !
Les boss et mini boss relèvent un peu le niveau : un lion féroce (et enrhumé !) dont vous pouvez aspirer la crinière pour vous simplifier la tâche ; une tortue qui fait la toupie ; un dinosaure/dragon particulièrement imposant dont les écailles prennent vie et que vous utiliserez comme projectile ; l’avatar de Pat Hibulaire dans un portrait du manoir, que vous ne pourrez ne toucher que lorsqu’il passe la tête hors du cadre.
Là où Magical Quest proposait un semblant de challenge, sa suite en est totalement dépourvue ! Le jeu n’est plus chronométré, vous ne serez jamais à court de vies (les continues sont toujours infinis), et un système de passwords est désormais présent. Gros ajout de ce soft, la possibilité de jouer à 2 en simultané, même si le level design n’incite pas forcément à la coopération entre les 2 joueurs. Incarner Mickey ou Minnie n’a aucune incidence sur le gameplay, le choix s’avère purement esthétique ! Pour la petite histoire, il s’agit de la première fois que Minnie est jouable dans un jeu vidéo. Magical Quest 2 est (très) légèrement plus long que son illustre aîné, comptez une petite heure pour le terminer. Mais vous n’aurez probablement pas envie de relancer ce dernier une fois l’écran « The End » passé…
Ci-dessous, vous trouverez le déroulement complet du jeu :
Stage 1
Stage 2
Stage 3
Stage 4
Stage 5
Stage 6 & Fin
Les compositions signées Mari Yamaguchi (qui a notamment œuvré sur Breath of Fire) sont soignées, un peu plus inspirées et marquantes que celles du premier opus… Enfin un bon point !
La version GBA propose quelques mini-jeux, principal ajout de cette mouture. En branchant 2 GBA entre elles à l’aide d’un câble link, vous pourrez parcourir le jeu avec un ami, comme sur la console de salon. J’ai trouvé assez peu de tests de la version SFC/SNES/SNIN (le jeu a semble-t-il été boudé par la presse, sa sortie coïncidant avec celle de Mickey Mania) donc j’en ai profité pour inclure quelques mini-tests de la version GBA.
Pour conclure, si l’ensemble est plutôt joli (malgré une réalisation inégale) et agréable à jouer, Magical Quest n’est qu’un vulgaire copier-coller du premier, la magie, le level design inventif et les costumes ingénieux en moins ! Cela reste un petit jeu de plate-forme honorable mais qui ne prend strictement aucun risque, en se contentant de reprendre les bases de son aîné sans aucun ajout, si ce n’est le mode 2 joueurs en simultané. Les niveaux manquent singulièrement d’inspiration et l’impression de déjà-vu se fait bien trop ressentir… On perd clairement l’effet waouh du premier épisode. Pour information, il s’agit du seul opus de la trilogie Magical Quest a avoir été porté sur Mega Drive. Mais compte tenu du fait qu’il est strictement identique à la version SNIN (à 1 ou 2 salles bonus près) malgré un léger downgrade graphique, je me réserve le test de cette mouture plus tard… Maintenant, place à Magical Quest 3 pour clôturer la trilogie en beauté !
Ma note : 15/20
Mentions dans la presse vidéoludique à l’époque :
~ Version Super NES ~
Mention CD Consoles #4 (Février 1995)
Preview Import Consoles + #36 (Octobre 1994)
Test Import Joypad #39 (Février 1995) : 83%
Graphisme 17 Animation 16 Maniabilité 17 Son/Bruitage 15
J’aime : On peut jouer à deux simultanément. Des graphismes sublimes et magiques. Un jeu de plates-formes idéal pour débuter.
J’aime pas : Trop facile (mots de passe). Pas de grosses innovations. Des ralentissements parfois.
Mention Super Power #24 (Septembre 1994)
~ Version GBA ~
Mini-test Nintendo Le Magazine Officiel #15 (Septembre 2003)
Mini-test Total Cube #13 (Novembre 2003)
Fort du succès du premier opus, Capcom sort la suite de Magical Quest 2 ans plus tard, à l’automne 1994 aux USA et au Japon et au printemps 1995 en Europe. Intitulé « Mickey to Minnie Magical Adventure 2 » au pays du soleil levant, il sera renommé « The Great Circus Mystery starring Mickey and Minnie Mouse » en Occident. A noter que le portage GBA, paru en 2003, aura pour appellation « Disney’s Magical Quest 2 Starring Mickey & Minnie », sans doute pour éviter toute confusion liée au titre de la version Super Nintendo.
Mickey et Minnie Mouse se rendent en bus dans un cirque situé à la périphérie de la ville, dans lequel ils ont prévu de passer la journée. En arrivant à destination, les 2 compères s’aperçoivent que leurs amis Pluto et Donald ont disparu. L’infâme Pat Hibulaire, un adepte de la magie noire, les a kidnappés ainsi que toute la troupe, empêchant la tenue du spectacle. Charge à vous de mener votre enquête et de délivrer tout ce beau monde !
Toujours aussi soigné visuellement, Magical Quest 2 arbore des sprites affinés, c’est notamment le cas s’agissant des personnages principaux, Mickey et Minnie en tête. Les environnements restent très fouillés et colorés (même si les arrière-plans sont un peu vides en comparaison), ça commence d’ailleurs en fanfare avec le cirque et ses environs, son chapiteau : une véritable explosion de couleurs et un bestiaire s’inscrivant parfaitement dans le thème ! S’il y a au final peu d’améliorations techniques à se mettre sous la dent, les capacités de la Super Nintendo restent bien exploitées avec quelques jolis effets de transparence (le boss du stage 3, une version spectrale de Pat Hibulaire) ou de zoom/dézoom (le boss du stage 5, un nuage orageux qu’il vous faudra aspirer pour le faire réduire de taille).
Magical Quest 2 n’innove en rien niveau gameplay, vous retrouverez ainsi le même système de tenues. Outre la version standard, 3 costumes sont disponibles :
• Le nettoyeur : vous avalez les ennemis à l’aide de votre aspirateur pour les transformer en pièces ou en cœurs. L'utilisation de l'aspirateur consomme de l'énergie qui peut être rechargée en récupérant un item de batterie.
• L’explorateur : variante de l’alpiniste de l’épisode précédent, cette tenue vous permet grâce à un crochet d’escalader, de grimper aux murs ou bien de vous balancer en vous accrochant à certains pitons. Elle peut être utilisée à volonté, sans impact sur votre barre d’énergie.
• Le cow-boy : juché sur un balai à tête de cheval, ce déguisement permet aux héros de sauter plus haut, de tirer sur les ennemis à l’aide d’un pistolet (il faudra ramasser des items symbolisant un pistolet pour remplir à nouveau votre jauge), ou encore de réaliser une attaque aérienne dashée en maintenant le bouton de tir appuyé.
Dans l’ensemble, ces costumes s’avèrent beaucoup moins plaisants et pratiques à utiliser que dans le premier Magical Quest. Celui du cow-boy est particulièrement agaçant, le canasson de Mickey passant son temps à rebondir sur le sol, ce qui complique le dosage des sauts et l’appréciation des distances… Bref, les tenues m’ont paru beaucoup moins inspirées que précédemment !
Le constat est identique concernant le level design… Il est beaucoup plus ‘’plat’’ et générique, définitivement moins inventif. Pire encore, on a perdu en verticalité ! Les niveaux sont dénués de fantaisie, le manque d’originalité est flagrant : le cirque, une pseudo-jungle, la traditionnelle maison hantée, des cavernes, une grotte de glace inondée et enfin le château de Pat Hibulaire… Quelques rares passages sortent un peu du lot (rotation du décor accroché à votre piton façon Super Castlevania 4, etc) mais on ne retrouve tout simplement pas la magie du premier Magical Quest !
Les boss et mini boss relèvent un peu le niveau : un lion féroce (et enrhumé !) dont vous pouvez aspirer la crinière pour vous simplifier la tâche ; une tortue qui fait la toupie ; un dinosaure/dragon particulièrement imposant dont les écailles prennent vie et que vous utiliserez comme projectile ; l’avatar de Pat Hibulaire dans un portrait du manoir, que vous ne pourrez ne toucher que lorsqu’il passe la tête hors du cadre.
Là où Magical Quest proposait un semblant de challenge, sa suite en est totalement dépourvue ! Le jeu n’est plus chronométré, vous ne serez jamais à court de vies (les continues sont toujours infinis), et un système de passwords est désormais présent. Gros ajout de ce soft, la possibilité de jouer à 2 en simultané, même si le level design n’incite pas forcément à la coopération entre les 2 joueurs. Incarner Mickey ou Minnie n’a aucune incidence sur le gameplay, le choix s’avère purement esthétique ! Pour la petite histoire, il s’agit de la première fois que Minnie est jouable dans un jeu vidéo. Magical Quest 2 est (très) légèrement plus long que son illustre aîné, comptez une petite heure pour le terminer. Mais vous n’aurez probablement pas envie de relancer ce dernier une fois l’écran « The End » passé…
Ci-dessous, vous trouverez le déroulement complet du jeu :
Stage 1
Stage 2
Stage 3
Stage 4
Stage 5
Stage 6 & Fin
Les compositions signées Mari Yamaguchi (qui a notamment œuvré sur Breath of Fire) sont soignées, un peu plus inspirées et marquantes que celles du premier opus… Enfin un bon point !
La version GBA propose quelques mini-jeux, principal ajout de cette mouture. En branchant 2 GBA entre elles à l’aide d’un câble link, vous pourrez parcourir le jeu avec un ami, comme sur la console de salon. J’ai trouvé assez peu de tests de la version SFC/SNES/SNIN (le jeu a semble-t-il été boudé par la presse, sa sortie coïncidant avec celle de Mickey Mania) donc j’en ai profité pour inclure quelques mini-tests de la version GBA.
Pour conclure, si l’ensemble est plutôt joli (malgré une réalisation inégale) et agréable à jouer, Magical Quest n’est qu’un vulgaire copier-coller du premier, la magie, le level design inventif et les costumes ingénieux en moins ! Cela reste un petit jeu de plate-forme honorable mais qui ne prend strictement aucun risque, en se contentant de reprendre les bases de son aîné sans aucun ajout, si ce n’est le mode 2 joueurs en simultané. Les niveaux manquent singulièrement d’inspiration et l’impression de déjà-vu se fait bien trop ressentir… On perd clairement l’effet waouh du premier épisode. Pour information, il s’agit du seul opus de la trilogie Magical Quest a avoir été porté sur Mega Drive. Mais compte tenu du fait qu’il est strictement identique à la version SNIN (à 1 ou 2 salles bonus près) malgré un léger downgrade graphique, je me réserve le test de cette mouture plus tard… Maintenant, place à Magical Quest 3 pour clôturer la trilogie en beauté !
Ma note : 15/20
Mentions dans la presse vidéoludique à l’époque :
~ Version Super NES ~
Mention CD Consoles #4 (Février 1995)
Preview Import Consoles + #36 (Octobre 1994)
Test Import Joypad #39 (Février 1995) : 83%
Graphisme 17 Animation 16 Maniabilité 17 Son/Bruitage 15
J’aime : On peut jouer à deux simultanément. Des graphismes sublimes et magiques. Un jeu de plates-formes idéal pour débuter.
J’aime pas : Trop facile (mots de passe). Pas de grosses innovations. Des ralentissements parfois.
Mention Super Power #24 (Septembre 1994)
~ Version GBA ~
Mini-test Nintendo Le Magazine Officiel #15 (Septembre 2003)
Mini-test Total Cube #13 (Novembre 2003)
kurush- Patient contaminé
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