[TEST] Valfaris (Switch)
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[TEST] Valfaris (Switch)
Valfaris (Switch) 14.11.21
Développé par Steel Mantis, Valfaris se veut la suite indirecte de Slain : Back from Hell sorti quelques années plus tôt (on y retrouve d'ailleurs certains personnages).
On y incarne Therion. A bord de son vaisseau (qui m'a rappelé celui de Samus Aran) il fait son grand retour sur Valfaris, la planète gouvernée par Vroll, son père, un dictateur démoniaque, avec la ferme intention d'en découdre avec lui.
Valfaris est un run & gun (avec une petite dimension Metroivania) directement inspiré de Contra, notamment pour certains boss ou bien encore le fait de pouvoir s'agripper à des plateformes mobiles tout en continuant à dézinguer à tout va.
Il s'en éloigne malgré tout du point de vue de l'esthétique, qui m'évoque plus celle des premiers jeux 32-bits, Legacy of Kain en tête. Les graphismes assez fouillis peuvent déconcerter au début mais on finit par les apprécier, avec ses monstres en CG, ses environnements organiques superbement réussis. Au niveau de la colorimétrie, il faut aimer les teintes bleutées et violettes par contre, très présentes... L'atmosphère me fait aussi penser à celle de Doom ou d'un Quake III Arena (voire même de Metroid pour certains monstres), Valfaris constituant un véritable enfer sur terre si j'ose dire... Les décors ont un aspect crade qui colle parfaitement avec l'ambiance du soft : raffinerie, tombeaux, jungle extra-terrestre luxuriante, ruche géante, etc.
Sur l'arrière de l'insert, on peut lire la phrase suivante : "Skulls Gore and Metal in Space". Franchement, la promesse est respectée ! Valfaris s'avère extrêmement gore, les ennemis (et notre héros) explosant dans des gerbes de sang et un tas d'os.... Sur le plan sonore, les participants du Hellfest seront aux anges ! Je ne suis pas fan ni un grand connaisseur de heavy metal mais je dois admettre que cela fonctionne. Les affrontement contre les boss sont ponctués de gros riffs de guitare bien poisseux, mais les mélodies savent aussi être plus "douces" lors des périodes d'accalmie. A chaque nouvelle arme ramassée, Therion secoue la tête de haut en bas en secouant sa chevelure, à la manière de tout bon métalleux qui se respecte ! :)
Concernant le gameplay, il est plus riche qu'il n'y paraît à première vue. Outre une arme de mêlée ainsi qu'une arme de tir à distance, on obtiendra ensuite un troisième type d'armes. Il y a également à votre panoplie un bouclier fort pratique, qui peut engendrer des contres et renvoyer des projectiles si vous l'utilisez pile poil quand l'ennemi qui vous fait face vous attaque. Le timing est assez chiant à choper mais il est nécessaire de maîtriser cette technique, surtout vers la fin du jeu. Les commandes sont nombreuses et requièrent un certain temps d'adaptation. Mais une fois maîtrisées, le gameplay devient un véritable régal !
La panoplie d'armes est conséquente, il y en a vraiment pour tous les goûts, vous trouverez forcément votre bonheur. Railgun, lance-missiles, épée lourde, mandibule d'arachnide, lance-flammes, shotgun et j'en passe. Il ne faut pas hésiter à explorer la map et dénicher les nombreux passages secrets pour les trouver toutes (de mon côté, j'en ai seulement récupéré 17 sur les 19 au total). Toutes les armes sont upgradables sur 3 voire 4 niveaux, en fonction des items récoltés. A noter qu'on pourra utiliser à 2 endroits différents (si ma mémoire est bonne) une sorte de mécha surpuissant, où on a le sentiment de prendre sa revanche sur le jeu !
L'autre bonne idée de Valfaris, c'est aussi son système de checkpoints qui récompense la prise de risque. Vous pouvez très bien choisir de sauvegarder à chaque checkpoint (ils sont assez rapprochés géographiquement les uns des autres) comme je l'ai fait. Mais en contrepartie, vous n'obtiendrez pas d'augmentation de votre barre de vie (rouge) ou de votre barre de mana (bleue) qui sert de munitions pour la 3ème arme. Franchement, je vous déconseille de faire comme moi, vous risquez de galérer inutilement contre les derniers boss du jeu... Vous pouvez également changer d'armes à chaque checkpoint, très pratique pour appréhender un demi-boss ou un boss d'une autre manière.
Valfaris a beau être assez bourrin, il n'est pourtant pas dénué d'intérêt dans ses affrontements, souvent très stratégiques. D'une difficulté assez redoutable, il s'adresse forcément à une audience limitée. Vous allez mourir un nombre incalculable de fois, le temps d'assimiler les patterns des boss et des ennemis un peu plus forts que la moyenne. Mais il faut ensuite réussir à mettre ses idées en pratique ! Le challenge est vraiment corsé, en particulier vers la fin. Parmi les ennemis qui m'ont posé le plus de problèmes : les gardiens du tombeau, Itnan et bien sûr la seconde forme du boss final avec cette diabolique hydre à 3 têtes qui m'a fait suer comme rarement ! Le timing n'est franchement pas évident, et il faut être constamment mobile...
En termes de durée de vie, j'ai bien dû mettre autour de 8h je pense (mon timer affiche 43h mais comme un con, j'ai laissé ma Switch allumée systématiquement). Comptez bien 3h pour le finir en ligne droite, à condition d'avoir beaucoup de skill !
Au final, un très bon run & gun, qui puisse directement son influence de Contra, Metroid, Doom et Quake en premier lieu. Ne vous arrêtez pas à son esthétique parfois douteuse, le gameplay compensant largement l'aspect visuel. Une sympathique découverte dont vous sortirez exténué mais ravi d'en être venu à bout !
Note: 15.5/20
Développé par Steel Mantis, Valfaris se veut la suite indirecte de Slain : Back from Hell sorti quelques années plus tôt (on y retrouve d'ailleurs certains personnages).
On y incarne Therion. A bord de son vaisseau (qui m'a rappelé celui de Samus Aran) il fait son grand retour sur Valfaris, la planète gouvernée par Vroll, son père, un dictateur démoniaque, avec la ferme intention d'en découdre avec lui.
Valfaris est un run & gun (avec une petite dimension Metroivania) directement inspiré de Contra, notamment pour certains boss ou bien encore le fait de pouvoir s'agripper à des plateformes mobiles tout en continuant à dézinguer à tout va.
Il s'en éloigne malgré tout du point de vue de l'esthétique, qui m'évoque plus celle des premiers jeux 32-bits, Legacy of Kain en tête. Les graphismes assez fouillis peuvent déconcerter au début mais on finit par les apprécier, avec ses monstres en CG, ses environnements organiques superbement réussis. Au niveau de la colorimétrie, il faut aimer les teintes bleutées et violettes par contre, très présentes... L'atmosphère me fait aussi penser à celle de Doom ou d'un Quake III Arena (voire même de Metroid pour certains monstres), Valfaris constituant un véritable enfer sur terre si j'ose dire... Les décors ont un aspect crade qui colle parfaitement avec l'ambiance du soft : raffinerie, tombeaux, jungle extra-terrestre luxuriante, ruche géante, etc.
Sur l'arrière de l'insert, on peut lire la phrase suivante : "Skulls Gore and Metal in Space". Franchement, la promesse est respectée ! Valfaris s'avère extrêmement gore, les ennemis (et notre héros) explosant dans des gerbes de sang et un tas d'os.... Sur le plan sonore, les participants du Hellfest seront aux anges ! Je ne suis pas fan ni un grand connaisseur de heavy metal mais je dois admettre que cela fonctionne. Les affrontement contre les boss sont ponctués de gros riffs de guitare bien poisseux, mais les mélodies savent aussi être plus "douces" lors des périodes d'accalmie. A chaque nouvelle arme ramassée, Therion secoue la tête de haut en bas en secouant sa chevelure, à la manière de tout bon métalleux qui se respecte ! :)
Concernant le gameplay, il est plus riche qu'il n'y paraît à première vue. Outre une arme de mêlée ainsi qu'une arme de tir à distance, on obtiendra ensuite un troisième type d'armes. Il y a également à votre panoplie un bouclier fort pratique, qui peut engendrer des contres et renvoyer des projectiles si vous l'utilisez pile poil quand l'ennemi qui vous fait face vous attaque. Le timing est assez chiant à choper mais il est nécessaire de maîtriser cette technique, surtout vers la fin du jeu. Les commandes sont nombreuses et requièrent un certain temps d'adaptation. Mais une fois maîtrisées, le gameplay devient un véritable régal !
La panoplie d'armes est conséquente, il y en a vraiment pour tous les goûts, vous trouverez forcément votre bonheur. Railgun, lance-missiles, épée lourde, mandibule d'arachnide, lance-flammes, shotgun et j'en passe. Il ne faut pas hésiter à explorer la map et dénicher les nombreux passages secrets pour les trouver toutes (de mon côté, j'en ai seulement récupéré 17 sur les 19 au total). Toutes les armes sont upgradables sur 3 voire 4 niveaux, en fonction des items récoltés. A noter qu'on pourra utiliser à 2 endroits différents (si ma mémoire est bonne) une sorte de mécha surpuissant, où on a le sentiment de prendre sa revanche sur le jeu !
L'autre bonne idée de Valfaris, c'est aussi son système de checkpoints qui récompense la prise de risque. Vous pouvez très bien choisir de sauvegarder à chaque checkpoint (ils sont assez rapprochés géographiquement les uns des autres) comme je l'ai fait. Mais en contrepartie, vous n'obtiendrez pas d'augmentation de votre barre de vie (rouge) ou de votre barre de mana (bleue) qui sert de munitions pour la 3ème arme. Franchement, je vous déconseille de faire comme moi, vous risquez de galérer inutilement contre les derniers boss du jeu... Vous pouvez également changer d'armes à chaque checkpoint, très pratique pour appréhender un demi-boss ou un boss d'une autre manière.
Valfaris a beau être assez bourrin, il n'est pourtant pas dénué d'intérêt dans ses affrontements, souvent très stratégiques. D'une difficulté assez redoutable, il s'adresse forcément à une audience limitée. Vous allez mourir un nombre incalculable de fois, le temps d'assimiler les patterns des boss et des ennemis un peu plus forts que la moyenne. Mais il faut ensuite réussir à mettre ses idées en pratique ! Le challenge est vraiment corsé, en particulier vers la fin. Parmi les ennemis qui m'ont posé le plus de problèmes : les gardiens du tombeau, Itnan et bien sûr la seconde forme du boss final avec cette diabolique hydre à 3 têtes qui m'a fait suer comme rarement ! Le timing n'est franchement pas évident, et il faut être constamment mobile...
En termes de durée de vie, j'ai bien dû mettre autour de 8h je pense (mon timer affiche 43h mais comme un con, j'ai laissé ma Switch allumée systématiquement). Comptez bien 3h pour le finir en ligne droite, à condition d'avoir beaucoup de skill !
Au final, un très bon run & gun, qui puisse directement son influence de Contra, Metroid, Doom et Quake en premier lieu. Ne vous arrêtez pas à son esthétique parfois douteuse, le gameplay compensant largement l'aspect visuel. Une sympathique découverte dont vous sortirez exténué mais ravi d'en être venu à bout !
Note: 15.5/20
kurush- Patient contaminé
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