[TEST] Infernax (Switch)
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[TEST] Infernax (Switch)
Infernax (Switch) 07.03.2022
Développé par Berzerk Studio et édité par The Arcade Crew, Infernax est sorti mi-février sur PS4, Xbox One, Xbox Series X, Switch et PC (ouf !). Pour la petite histoire, il a été annoncé par Berzerk Studio il y a 7 ans... Sa gestation a donc été particulièrement longue et compliquée !
Vous incarnez le jeune duc Alcedor de retour sur ses terres, épuisé par de violentes croisades. Très vite, vous allez vous rendre compte que des monstres et des forces obscures ont infesté votre contrée. A l’aide de votre masse d’arme et de votre bouclier, vous allez devoir briser 6 sceaux disséminés dans différentes régions du monde pour accéder à l’ultime donjon et ainsi détruire le boss final… Ce n’est donc pas au niveau du scénario qu’il faudra chercher une once d’originalité…
Première spécificité d’Infernax, il s’avère beaucoup plus gore que la moyenne des Metroidvania ! Les monstres explosent au contact de votre masse d’arme dans des gerbes de sang et de tripes. D’ailleurs, votre héros se retrouve régulièrement couvert d’éclaboussures de sang… Les boss sont particulièrement crades, presque malsains pour certains d’entre eux. Ils auraient assurément leur place dans un Resident Evil ou un Silent Hill. Parmi les autres réjouissances, chaque perte de vie de votre perso sera accompagnée d’une mise à mort spéciale : vous finirez ainsi transpercé, décapité, noyé, etc.
Seconde caractéristique du soft, vous serez régulièrement confronté à des choix moraux qui auront une incidence directe sur le déroulement du jeu et du scénario. Par exemple, dès le début de l’aventure, un PNJ se dirigera vers vous et vous demandera de mettre fin à ses souffrances. Vous pourrez choisir de lui enfoncer votre masse d’arme dans le crâne ou bien alors tenter de lui venir en aide et le voir alors se transformer en un démon faisant office de premier boss. Les nombreuses quêtes annexes optionnelles influeront également sur l’histoire et sur votre personnage, selon que vous souhaitiez en faire un honnête homme prêt à défendre la veuve et l’orphelin ou bien au contraire un démon, détruisant un barrage pour raser un village ou bien encore tuant un villageois possédé par le Malin au lieu de trouver une solution plus pacifique… Inutile de préciser que j’ai penché pour la seconde option ! Quoiqu’il en soit, les nombreux choix moraux constituent l’un des gros points du titre et confère au jeu une très bonne-replay value, d’autant plus que vous pourrez débloquez de nouveaux personnages en fonction des fins obtenues. SPOIL, voici les autres persos que vous pourrez incarner :
https://www.youtube.com/watch?v=WvmaMAsPqpM&list=LL&index=2
Infernax se veut clairement un hommage à Castlevania II: Simon's Quest. Il en reprend d’ailleurs de nombreux éléments, comme les villages parsemés de boutiques d’armes, de magies et d’auberges pour refaire le plein de santé. Ou encore l’alternance d’un cycle jour/nuit qui changera la nature du bestiaire, leur emplacement ou bien vous donnera accès à d’autres quêtes annexes.
Côté gameplay, vous devrez vous contenter au départ de votre bonne vieille masse d’arme mais vous développerez ensuite des capacités spéciales pour accéder à des zones hors d’atteinte, comme dans tout bon Metroidvania qui se respecte. Double saut, attaque vers le bas s’accompagnant de boules enflammées, attaque chargée sous forme de dash, etc. Il en va de même pour les magies que vous récupérerez dans les donjons (ou bien dans les boutiques, contre espèces sonnantes et trébuchantes) : sort de soin, bouclier, éclair détruisant tous les ennemis à l’écran, téléportation (très utile pour ne pas se retaper inutilement des pans entiers de la map), lancer des boules de feu, faire appel à un familier (un corbeau), etc.
S’agissant de la difficulté, elle se révèle plutôt bien calibrée à mon goût. La première heure ne sera pas une partie de plaisir mais à force de grinder, vous allez récupérer de l’xp et de l’or qui faciliteront grandement votre progression. Grâce à l’xp, vous pouvez augmenter sur plusieurs niveaux votre force, santé ou mana (nécessaire à l’utilisation des sorts magiques). Quant à l’or, il sera indispensable pour renforcer votre arme, votre armure ou bien faire le plein de potions. Les donjons constituent sans aucun doute les passages les plus ardus (sauf les boss, trop faciles à vaincre selon moi). Ils présentent tous plus ou moins la même architecture : vous devez mettre la main sur une ou plusieurs clés afin d’ouvrir des portes vous permettant de vous enfoncer toujours plus profondément dans le donjon. D’une manière générale, une fois une clé obtenue, n’hésitez pas à jouer safe en revenant au tout début du donjon et en sauvegardant auprès d’un autel de prières. Cela vous épargnera des crises de nerf inutiles ! En bref, malgré une certaine difficulté, Infernax reste accessible. Comptez autour de 6-7h pour finir une première run complète. A noter qu’il existe 2 modes de difficulté, le classique (difficulté suggérée, pour les joueurs expérimentés, celui que j’ai choisi) et le casual (points de sauvegarde extra dans des zones clés ; gardez votre or et xp quand vous mourrez ; débute avec une vie supplémentaire).
Concernant la direction artistique, on ne peut pas dire qu’Infernax brille par son originalité. Le pixel art rappelle bien évidemment celui des production NES mais on pourra lui reprocher un manque de variété dans les environnements, qui ont tous une fâcheuse tendance à se ressembler. Il en est d’ailleurs de même pour la bande-son, assez inégale. Si certaines compositions sont réussies (par exemple celle lorsque vous passez du jour à la nuit), elles manquent pour la plupart d’identité et ont tendance à singer les mélodies des Castlevania…
Au final, un bon jeu donc, mais dont quelques menus défauts l’empêchent d’atteindre le statut de Hit. Le level design est un peu trop générique, la DA ne m’a pas totalement convaincu, les patterns des boss sont trop simplistes et la répétitivité finit inéluctablement par s’installer. En contrepartie, il tranche avec les autres productions néo rétro par son esthétique gore, ses choix moraux intéressants et il dispose d’une très forte replay-value.
Note : 15/20
Développé par Berzerk Studio et édité par The Arcade Crew, Infernax est sorti mi-février sur PS4, Xbox One, Xbox Series X, Switch et PC (ouf !). Pour la petite histoire, il a été annoncé par Berzerk Studio il y a 7 ans... Sa gestation a donc été particulièrement longue et compliquée !
Vous incarnez le jeune duc Alcedor de retour sur ses terres, épuisé par de violentes croisades. Très vite, vous allez vous rendre compte que des monstres et des forces obscures ont infesté votre contrée. A l’aide de votre masse d’arme et de votre bouclier, vous allez devoir briser 6 sceaux disséminés dans différentes régions du monde pour accéder à l’ultime donjon et ainsi détruire le boss final… Ce n’est donc pas au niveau du scénario qu’il faudra chercher une once d’originalité…
Première spécificité d’Infernax, il s’avère beaucoup plus gore que la moyenne des Metroidvania ! Les monstres explosent au contact de votre masse d’arme dans des gerbes de sang et de tripes. D’ailleurs, votre héros se retrouve régulièrement couvert d’éclaboussures de sang… Les boss sont particulièrement crades, presque malsains pour certains d’entre eux. Ils auraient assurément leur place dans un Resident Evil ou un Silent Hill. Parmi les autres réjouissances, chaque perte de vie de votre perso sera accompagnée d’une mise à mort spéciale : vous finirez ainsi transpercé, décapité, noyé, etc.
Seconde caractéristique du soft, vous serez régulièrement confronté à des choix moraux qui auront une incidence directe sur le déroulement du jeu et du scénario. Par exemple, dès le début de l’aventure, un PNJ se dirigera vers vous et vous demandera de mettre fin à ses souffrances. Vous pourrez choisir de lui enfoncer votre masse d’arme dans le crâne ou bien alors tenter de lui venir en aide et le voir alors se transformer en un démon faisant office de premier boss. Les nombreuses quêtes annexes optionnelles influeront également sur l’histoire et sur votre personnage, selon que vous souhaitiez en faire un honnête homme prêt à défendre la veuve et l’orphelin ou bien au contraire un démon, détruisant un barrage pour raser un village ou bien encore tuant un villageois possédé par le Malin au lieu de trouver une solution plus pacifique… Inutile de préciser que j’ai penché pour la seconde option ! Quoiqu’il en soit, les nombreux choix moraux constituent l’un des gros points du titre et confère au jeu une très bonne-replay value, d’autant plus que vous pourrez débloquez de nouveaux personnages en fonction des fins obtenues. SPOIL, voici les autres persos que vous pourrez incarner :
https://www.youtube.com/watch?v=WvmaMAsPqpM&list=LL&index=2
Infernax se veut clairement un hommage à Castlevania II: Simon's Quest. Il en reprend d’ailleurs de nombreux éléments, comme les villages parsemés de boutiques d’armes, de magies et d’auberges pour refaire le plein de santé. Ou encore l’alternance d’un cycle jour/nuit qui changera la nature du bestiaire, leur emplacement ou bien vous donnera accès à d’autres quêtes annexes.
Côté gameplay, vous devrez vous contenter au départ de votre bonne vieille masse d’arme mais vous développerez ensuite des capacités spéciales pour accéder à des zones hors d’atteinte, comme dans tout bon Metroidvania qui se respecte. Double saut, attaque vers le bas s’accompagnant de boules enflammées, attaque chargée sous forme de dash, etc. Il en va de même pour les magies que vous récupérerez dans les donjons (ou bien dans les boutiques, contre espèces sonnantes et trébuchantes) : sort de soin, bouclier, éclair détruisant tous les ennemis à l’écran, téléportation (très utile pour ne pas se retaper inutilement des pans entiers de la map), lancer des boules de feu, faire appel à un familier (un corbeau), etc.
S’agissant de la difficulté, elle se révèle plutôt bien calibrée à mon goût. La première heure ne sera pas une partie de plaisir mais à force de grinder, vous allez récupérer de l’xp et de l’or qui faciliteront grandement votre progression. Grâce à l’xp, vous pouvez augmenter sur plusieurs niveaux votre force, santé ou mana (nécessaire à l’utilisation des sorts magiques). Quant à l’or, il sera indispensable pour renforcer votre arme, votre armure ou bien faire le plein de potions. Les donjons constituent sans aucun doute les passages les plus ardus (sauf les boss, trop faciles à vaincre selon moi). Ils présentent tous plus ou moins la même architecture : vous devez mettre la main sur une ou plusieurs clés afin d’ouvrir des portes vous permettant de vous enfoncer toujours plus profondément dans le donjon. D’une manière générale, une fois une clé obtenue, n’hésitez pas à jouer safe en revenant au tout début du donjon et en sauvegardant auprès d’un autel de prières. Cela vous épargnera des crises de nerf inutiles ! En bref, malgré une certaine difficulté, Infernax reste accessible. Comptez autour de 6-7h pour finir une première run complète. A noter qu’il existe 2 modes de difficulté, le classique (difficulté suggérée, pour les joueurs expérimentés, celui que j’ai choisi) et le casual (points de sauvegarde extra dans des zones clés ; gardez votre or et xp quand vous mourrez ; débute avec une vie supplémentaire).
Concernant la direction artistique, on ne peut pas dire qu’Infernax brille par son originalité. Le pixel art rappelle bien évidemment celui des production NES mais on pourra lui reprocher un manque de variété dans les environnements, qui ont tous une fâcheuse tendance à se ressembler. Il en est d’ailleurs de même pour la bande-son, assez inégale. Si certaines compositions sont réussies (par exemple celle lorsque vous passez du jour à la nuit), elles manquent pour la plupart d’identité et ont tendance à singer les mélodies des Castlevania…
Au final, un bon jeu donc, mais dont quelques menus défauts l’empêchent d’atteindre le statut de Hit. Le level design est un peu trop générique, la DA ne m’a pas totalement convaincu, les patterns des boss sont trop simplistes et la répétitivité finit inéluctablement par s’installer. En contrepartie, il tranche avec les autres productions néo rétro par son esthétique gore, ses choix moraux intéressants et il dispose d’une très forte replay-value.
Note : 15/20
kurush- Patient contaminé
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Age : 41
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/01/2011
Re: [TEST] Infernax (Switch)
j'avoue que c'est mon coup de coeur de ces derniers mois. je trouve qu'il allie parfaitement retro et jeu moderne.
L'ambiance est bien plus mature et intelligente que la plupart des jeux.
Tout est peut être aux yeux de certains classiques mais c'est élaboré sans faute note avec une maniabilité parfaite, c'est un excellent jeu.
Si tu pouvais mettre sous spoiler les images de fin des jeux, je pense que ce serait bien. MErci
L'ambiance est bien plus mature et intelligente que la plupart des jeux.
Tout est peut être aux yeux de certains classiques mais c'est élaboré sans faute note avec une maniabilité parfaite, c'est un excellent jeu.
Si tu pouvais mettre sous spoiler les images de fin des jeux, je pense que ce serait bien. MErci
corben- Interne
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