[TEST] Super Mario Sunshine - Super Mario 3D All-Stars (Switch)
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[TEST] Super Mario Sunshine - Super Mario 3D All-Stars (Switch)
Super Mario Sunshine - Super Mario 3D All-Stars (Switch) 17.06.22
Terminé 55 soleils au compteur, soit à peine plus du strict minimum !
Je dois confesser que j'ai un historique particulier avec ce jeu... Je l'ai quasiment acheté Day One et j'ai essayé de m'y replonger à maintes reprises ces 20 dernières années, en reprenant systématiquement ma partie à zéro... Mais rien n'y faisait, à chaque fois, le même schéma se reproduisait inlassablement : la manette finissait toujours par me tomber des mains au bout de quelques heures... J'ai donc brisé la malédiction en le finissant pour la première fois, en 2022 !
Pourtant, ces nouvelles aventures de Mario sont loin d'être dénuées de qualité. Techniquement, Super Mario Sunshine est irréprochable. Les couleurs sont vives, la représentation de l'eau est superbe, tout comme les effets de lumière et de transparence. Les développeurs ont abattu un boulot monstre sur les ombres, les environnements sont variés (en vrac : la ville de Delfino, les collines, un parc d'attraction, un port de pêche, une plage de carte postale, une baie rocheuse, un hôtel de luxe, etc.) et l'ambiance cocotier & sable chaud tranche avec les autres épisodes de Mario et fonctionne à merveille. La réalisation force le respect ! Vitrine technologique à sa sortie, Super Mario Sunshine reste très agréable à regarder aujourd'hui. C'est encore plus vrai dans ce portage Switch aux graphismes lissés et en HD, malgré quelques baisses de frame rate dans la ville de Delfino, qui me semblaient absentes de la version GameCube. A confirmer…
Principale nouveauté de cet opus, le Kärcher fait son apparition, idéal pour vous débarrasser de la racaille de l'île Delfino (n'y voyez aucune allusion de ma part !). Dénommé J.E.T., cette pompe à eau dispose de 2 fonctions de base : 1/ arroser les alentours (les ennemis par exemple, ou bien pour nettoyer la saleté environnante, etc.) et 2/ l'utiliser pour planner momentanément dans les airs, à la manière d'un jet-pack, feature rapidement indispensable. 2 fonctions supplémentaires viendront s'ajouter par la suite : 3/ une buse réacteur (la catabuse) qui vous permet de bondir à des hauteurs fulgurantes et donc d'atteindre des endroits hors de portée autrement ; 4/ la turbobuse (utilisable dans l'eau ou sur la terre ferme) qui comme son nom l'indique vous fera bénéficier d'une accélération aussi puissante que brève... Si les transformations ont tout simplement disparu, on ne peut pas dire que le gameplay s'en trouve appauvri pour autant ! Je n'ai même pas mentionné les nombreux types de sauts différents (empruntés à Super Mario 64), et le fait de pouvoir glisser très rapidement sur le sol (vous pouvez même arroser devant vous pour aller encore plus vite, mais la technique s'avère assez complexe à maîtriser). Vous débloquerez aussi ce bon vieux Yoshi au milieu de l'aventure, même si ce dernier est largement sous-exploité, dommage...
Le système de progression est calqué sur celui de Super Mario 64, le village Delfino constituant un hub central à partir duquel vous débloquerez l'accès à chacun des 7 mondes, découpés à chaque fois en 8 niveaux. Pour atteindre le Mont Corona (l'ultime niveau qui précède le combat contre le boss final), il vous faudra auparavant débloquer chacun des 7 mondes mais surtout avoir rempli à chaque fois les 7 premiers niveaux de chaque monde (en battant Antimario)... Une gageure ! Pour les complétistes, il y a 120 soleils à récupérer au total, 96 s'obtenant en finissant les différents niveaux du jeu et en fouillant la map de fond en comble tandis que les 24 autres nécessitent de récupérer les 240 pièces bleues... Bon courage si vous décidez de vous lancer dans ce challenge, une véritable purge !
J'ai du mal à adhérer à la direction artistique de certains ennemis et des PNJs. Les habitants de l'île Delfino avec leur nez épaté et leur espèce de palmier sur la tête sont tout simplement grotesques ! Pire encore, je ne suis pas du tout emballé par cet univers qui se veut plus réaliste, renforcé par des cut-scenes dans lesquelles vous verrez Mario, Peach et leur majordome dans un avion de ligne, Mario au tribunal, etc. Pour moi, un épisode de Mario doit s’inscrire dans un univers enfantin et naïf (même si Super Mario Odyssey s'en est tiré avec les honneurs en s'éloignant de cette doctrine) !
Mais surtout, je trouve les commandes assez peu précises, un comble pour un plateformer de la trempe de Mario ! Qui plus est, il y a énormément de commandes à assimiler et on s'emmêle parfois les pinceaux entre le saut salto, le saut toupie, les différentes fonctions de la buse, etc. Je n'ai même pas encore abordé la caméra largement perfectible... On doit quasiment la recentrer en permanence ! Il faudra veiller à l'éloigner autant que possible de Mario, seul véritable moyen pour juger correctement les distances et bien timer vos sauts...
Si l'idée du J.E.T. est plutôt bonne sur le papier, l'architecture et le level-design des niveaux hyper alambiqués peinent à convaincre et vous feront souvent pester. Mais le pire est sans doute atteint lors des fameux niveaux bonus (des stages old school de plateformes purs et durs) dans lesquels vous serez dépossédé de la pompe à eau, un filet de sécurité hyper utile qui vous fera clairement défaut. Il y en a en moyenne 1 à 2 par monde et ils constituent de très loin les stages les plus durs et frustrants du jeu. Préparez-vous à mourir à maintes reprises et à pester, jurer et rager comment rarement !!! Dans leur infinie bonté, les développeurs de Nintendo, sans doute conscients de la difficulté de ces stages, ont jugé bon de glisser à chaque fois 1 ou 2 vies cachées... Encore faut-il réussir à parvenir jusqu'à elles !!! Non vraiment, ces stages bonus sont inutilement difficiles et rageants, sentiment qui est décuplé par la jouabilité approximative. Vous avancerez la peur au ventre, du moins avec beaucoup d’appréhension, sans jamais véritablement savoir si vous allez réussir le saut suivant ou lamentablement tomber dans le vide... L'équivalent vidéoludique de la roulette russe, où le hasard constituera votre meilleur allié ! Pour enfoncer le clou, ces stages bonus représentent des passages obligés, puisque vous devez les finir pour accéder au niveau suivant dans chaque monde... Pour ce portage Switch, les développeurs auraient dû trouver un moyen de les rendre plus accessibles !
Ne vous fiez donc pas à l'aspect enfantin de Super Mario Sunshine (d'ailleurs les développeurs ne manqueront pas de vous glisser quelques messages bateaux au gré des missions : se laver les dents régulièrement, bien se comporter avec les animaux, etc)... Il est d'une difficulté redoutable, clairement l'un des (sinon le) Mario 3D les plus durs et les plus frustrants, que beaucoup de gamers ont dosé mais dont peu peuvent se targuer de l'avoir terminé !
Un petit mot sur les musiques, qui finissent rapidement par taper sur le système et qui distillent une ambiance vieillotte pas forcément en adéquation avec l'univers jovial et tropical du titre. Vous avez intérêt à apprécier le banjo et l'accordéon car vous allez en écouter à toutes les sauces !
En conclusion donc, vous l'aurez compris, Super Mario Sunshine est un titre qui me laisse perplexe et qui constitue certainement pour moi un des pires Mario en 3D jamais réalisés, en plus d'être l'un des Mario les moins accessibles. En cause son gameplay peu précis, sa caméra récalcitrante, ses objectifs lourdingues et manquant singulièrement de fun (bon courage avec le niveau du concours de pastèque par exemple) et/ou redondants (les sempiternelles courses contre Antimario, les clones de plantes piranha ou les différentes itérations du même boss, le calamar par exemple) et bien sûr ses stages bonus horripilants de difficulté. Il soutient difficilement la comparaison avec Super Mario 64 (celui-ci était beaucoup plus novateur à sa sortie et comportait quasiment le double de niveaux), les Super Mario Galaxy (une délicieuse surprise) ou encore Super Mario Odyssey (un très bon jeu qui apportait son lot d’innovations, en prenant possession des ennemis à l’aide du chapeau). Objectivement un bon jeu de plateformes mais un mauvais Mario, entaché par trop de défauts rédhibitoires à mon sens, même si son cas divise parmi les gamers...
De manière à boucler la boucle, il me reste à le finir dans sa version originale sur GameCube et pourquoi pas en visant les 120 soleils, mais ce n'est pas demain la veille... Rendez-vous dans 20 ans peut-être !!!
Ma note : 15.5/20
Notes des journaux spécialisés de l'époque
Presse écrite
Consoles + #127 (Août 2002) : 97% "Un nouveau petit bijou, comme savent en faire Nintendo et Miyamoto. Pourquoi s'en priver ?"
Les plus : le visuel ; les épreuves variées : l'ambiance ; la jouabilité
Les moins : quelques passages vraiment chauds
"Oui!" Pour Niiico : "Et pan ! Une grande claque dans la gueule ! Ce nouveau mario frappe fort et fait mal, très mal. Le principe est pourtant en tout point identique à la version Nintendo 64, mais la puissance de la Game Cube fait la différence. Si Mario 64 proposait un nombre limité de caméras, cette version GC en propose une infinité ! Ainsi, pas moyen d'être gêné par un quelconque obstacle. Lorsque Mario se déplace derrière un mur, par exemple, sa silhouette reste visible en transparence, ce qui permet de toujours garder le contrôle du perso ! Le graphisme a également évolué de manière brillante : les textures, même si elles restent dans les tons d'un jeu Nintendo (c'est-à-dire à dominantes rouge, verte, bleue et jaune), sont d'une rare finesse. L'animation n'est pas en reste : ça bouge dans tous les sens sans jamais ralentir, et la jouabilité, comme toujours chez Nintendo, est irréprochable."
"Oui!" pour Zano : "C'est le jeu que j'attendais depuis des mois, et je dois reconnaître que je ne suis pas déçu. Il est beau, méchamment travaillé, captivant et étonnant... Quand on croit avoir terminé un niveau, il reste toujours quelque chose à faire, à découvrir... En trois minutes, je me suis fait scotcher. A l'heure où je vous parle, j'ai les yeux injectés de sang, un décalage horaire dans la tronche, mais je ne peux pas en décrocher... Que dire de plus ? Foncez vous procurer ce nouveau chef-d'œuvre, et s'il vous déçoit, allez vous faire soigner..."
http://download.abandonware.org/magazines/Consoles%20Plus/consoleplus_numero127/Consoles%20%2B%20127%20-%20Page%20052%20%28ao%C3%BBt%202002%29.jpg
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http://download.abandonware.org/magazines/Consoles%20Plus/consoleplus_numero127/Consoles%20%2B%20127%20-%20Page%20057%20%28ao%C3%BBt%202002%29.jpg
Consoles Max #37 (Octobre 2022)
En couverture : LE TEST VÉRITÉ SUPER MARIO SUNSHINE LA DÉCEPTION DE L'ANNÉE ?
==> Je serais vraiment curieux de lire ce test à l'occasion...
Joypad #122 (Septembre 2002) : 8/10 "S'il ne révolutionne pas la plate-forme, Mario Sunshine détonne."
Par Greg et Gollum
Jeux Vidéo Magazine #25 (Octobre 2022) : 17/20 (pages 38 à 42) par Vincent Oms
Presse online
Jeuxvideo.com : 18/20
https://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00002423_test.htm
Gamekult : 9/10
https://www.gamekult.com/jeux/super-mario-sunshine-777/test.html
Terminé 55 soleils au compteur, soit à peine plus du strict minimum !
Je dois confesser que j'ai un historique particulier avec ce jeu... Je l'ai quasiment acheté Day One et j'ai essayé de m'y replonger à maintes reprises ces 20 dernières années, en reprenant systématiquement ma partie à zéro... Mais rien n'y faisait, à chaque fois, le même schéma se reproduisait inlassablement : la manette finissait toujours par me tomber des mains au bout de quelques heures... J'ai donc brisé la malédiction en le finissant pour la première fois, en 2022 !
Pourtant, ces nouvelles aventures de Mario sont loin d'être dénuées de qualité. Techniquement, Super Mario Sunshine est irréprochable. Les couleurs sont vives, la représentation de l'eau est superbe, tout comme les effets de lumière et de transparence. Les développeurs ont abattu un boulot monstre sur les ombres, les environnements sont variés (en vrac : la ville de Delfino, les collines, un parc d'attraction, un port de pêche, une plage de carte postale, une baie rocheuse, un hôtel de luxe, etc.) et l'ambiance cocotier & sable chaud tranche avec les autres épisodes de Mario et fonctionne à merveille. La réalisation force le respect ! Vitrine technologique à sa sortie, Super Mario Sunshine reste très agréable à regarder aujourd'hui. C'est encore plus vrai dans ce portage Switch aux graphismes lissés et en HD, malgré quelques baisses de frame rate dans la ville de Delfino, qui me semblaient absentes de la version GameCube. A confirmer…
Principale nouveauté de cet opus, le Kärcher fait son apparition, idéal pour vous débarrasser de la racaille de l'île Delfino (n'y voyez aucune allusion de ma part !). Dénommé J.E.T., cette pompe à eau dispose de 2 fonctions de base : 1/ arroser les alentours (les ennemis par exemple, ou bien pour nettoyer la saleté environnante, etc.) et 2/ l'utiliser pour planner momentanément dans les airs, à la manière d'un jet-pack, feature rapidement indispensable. 2 fonctions supplémentaires viendront s'ajouter par la suite : 3/ une buse réacteur (la catabuse) qui vous permet de bondir à des hauteurs fulgurantes et donc d'atteindre des endroits hors de portée autrement ; 4/ la turbobuse (utilisable dans l'eau ou sur la terre ferme) qui comme son nom l'indique vous fera bénéficier d'une accélération aussi puissante que brève... Si les transformations ont tout simplement disparu, on ne peut pas dire que le gameplay s'en trouve appauvri pour autant ! Je n'ai même pas mentionné les nombreux types de sauts différents (empruntés à Super Mario 64), et le fait de pouvoir glisser très rapidement sur le sol (vous pouvez même arroser devant vous pour aller encore plus vite, mais la technique s'avère assez complexe à maîtriser). Vous débloquerez aussi ce bon vieux Yoshi au milieu de l'aventure, même si ce dernier est largement sous-exploité, dommage...
Le système de progression est calqué sur celui de Super Mario 64, le village Delfino constituant un hub central à partir duquel vous débloquerez l'accès à chacun des 7 mondes, découpés à chaque fois en 8 niveaux. Pour atteindre le Mont Corona (l'ultime niveau qui précède le combat contre le boss final), il vous faudra auparavant débloquer chacun des 7 mondes mais surtout avoir rempli à chaque fois les 7 premiers niveaux de chaque monde (en battant Antimario)... Une gageure ! Pour les complétistes, il y a 120 soleils à récupérer au total, 96 s'obtenant en finissant les différents niveaux du jeu et en fouillant la map de fond en comble tandis que les 24 autres nécessitent de récupérer les 240 pièces bleues... Bon courage si vous décidez de vous lancer dans ce challenge, une véritable purge !
J'ai du mal à adhérer à la direction artistique de certains ennemis et des PNJs. Les habitants de l'île Delfino avec leur nez épaté et leur espèce de palmier sur la tête sont tout simplement grotesques ! Pire encore, je ne suis pas du tout emballé par cet univers qui se veut plus réaliste, renforcé par des cut-scenes dans lesquelles vous verrez Mario, Peach et leur majordome dans un avion de ligne, Mario au tribunal, etc. Pour moi, un épisode de Mario doit s’inscrire dans un univers enfantin et naïf (même si Super Mario Odyssey s'en est tiré avec les honneurs en s'éloignant de cette doctrine) !
Mais surtout, je trouve les commandes assez peu précises, un comble pour un plateformer de la trempe de Mario ! Qui plus est, il y a énormément de commandes à assimiler et on s'emmêle parfois les pinceaux entre le saut salto, le saut toupie, les différentes fonctions de la buse, etc. Je n'ai même pas encore abordé la caméra largement perfectible... On doit quasiment la recentrer en permanence ! Il faudra veiller à l'éloigner autant que possible de Mario, seul véritable moyen pour juger correctement les distances et bien timer vos sauts...
Si l'idée du J.E.T. est plutôt bonne sur le papier, l'architecture et le level-design des niveaux hyper alambiqués peinent à convaincre et vous feront souvent pester. Mais le pire est sans doute atteint lors des fameux niveaux bonus (des stages old school de plateformes purs et durs) dans lesquels vous serez dépossédé de la pompe à eau, un filet de sécurité hyper utile qui vous fera clairement défaut. Il y en a en moyenne 1 à 2 par monde et ils constituent de très loin les stages les plus durs et frustrants du jeu. Préparez-vous à mourir à maintes reprises et à pester, jurer et rager comment rarement !!! Dans leur infinie bonté, les développeurs de Nintendo, sans doute conscients de la difficulté de ces stages, ont jugé bon de glisser à chaque fois 1 ou 2 vies cachées... Encore faut-il réussir à parvenir jusqu'à elles !!! Non vraiment, ces stages bonus sont inutilement difficiles et rageants, sentiment qui est décuplé par la jouabilité approximative. Vous avancerez la peur au ventre, du moins avec beaucoup d’appréhension, sans jamais véritablement savoir si vous allez réussir le saut suivant ou lamentablement tomber dans le vide... L'équivalent vidéoludique de la roulette russe, où le hasard constituera votre meilleur allié ! Pour enfoncer le clou, ces stages bonus représentent des passages obligés, puisque vous devez les finir pour accéder au niveau suivant dans chaque monde... Pour ce portage Switch, les développeurs auraient dû trouver un moyen de les rendre plus accessibles !
Ne vous fiez donc pas à l'aspect enfantin de Super Mario Sunshine (d'ailleurs les développeurs ne manqueront pas de vous glisser quelques messages bateaux au gré des missions : se laver les dents régulièrement, bien se comporter avec les animaux, etc)... Il est d'une difficulté redoutable, clairement l'un des (sinon le) Mario 3D les plus durs et les plus frustrants, que beaucoup de gamers ont dosé mais dont peu peuvent se targuer de l'avoir terminé !
Un petit mot sur les musiques, qui finissent rapidement par taper sur le système et qui distillent une ambiance vieillotte pas forcément en adéquation avec l'univers jovial et tropical du titre. Vous avez intérêt à apprécier le banjo et l'accordéon car vous allez en écouter à toutes les sauces !
En conclusion donc, vous l'aurez compris, Super Mario Sunshine est un titre qui me laisse perplexe et qui constitue certainement pour moi un des pires Mario en 3D jamais réalisés, en plus d'être l'un des Mario les moins accessibles. En cause son gameplay peu précis, sa caméra récalcitrante, ses objectifs lourdingues et manquant singulièrement de fun (bon courage avec le niveau du concours de pastèque par exemple) et/ou redondants (les sempiternelles courses contre Antimario, les clones de plantes piranha ou les différentes itérations du même boss, le calamar par exemple) et bien sûr ses stages bonus horripilants de difficulté. Il soutient difficilement la comparaison avec Super Mario 64 (celui-ci était beaucoup plus novateur à sa sortie et comportait quasiment le double de niveaux), les Super Mario Galaxy (une délicieuse surprise) ou encore Super Mario Odyssey (un très bon jeu qui apportait son lot d’innovations, en prenant possession des ennemis à l’aide du chapeau). Objectivement un bon jeu de plateformes mais un mauvais Mario, entaché par trop de défauts rédhibitoires à mon sens, même si son cas divise parmi les gamers...
De manière à boucler la boucle, il me reste à le finir dans sa version originale sur GameCube et pourquoi pas en visant les 120 soleils, mais ce n'est pas demain la veille... Rendez-vous dans 20 ans peut-être !!!
Ma note : 15.5/20
Notes des journaux spécialisés de l'époque
Presse écrite
Consoles + #127 (Août 2002) : 97% "Un nouveau petit bijou, comme savent en faire Nintendo et Miyamoto. Pourquoi s'en priver ?"
Les plus : le visuel ; les épreuves variées : l'ambiance ; la jouabilité
Les moins : quelques passages vraiment chauds
"Oui!" Pour Niiico : "Et pan ! Une grande claque dans la gueule ! Ce nouveau mario frappe fort et fait mal, très mal. Le principe est pourtant en tout point identique à la version Nintendo 64, mais la puissance de la Game Cube fait la différence. Si Mario 64 proposait un nombre limité de caméras, cette version GC en propose une infinité ! Ainsi, pas moyen d'être gêné par un quelconque obstacle. Lorsque Mario se déplace derrière un mur, par exemple, sa silhouette reste visible en transparence, ce qui permet de toujours garder le contrôle du perso ! Le graphisme a également évolué de manière brillante : les textures, même si elles restent dans les tons d'un jeu Nintendo (c'est-à-dire à dominantes rouge, verte, bleue et jaune), sont d'une rare finesse. L'animation n'est pas en reste : ça bouge dans tous les sens sans jamais ralentir, et la jouabilité, comme toujours chez Nintendo, est irréprochable."
"Oui!" pour Zano : "C'est le jeu que j'attendais depuis des mois, et je dois reconnaître que je ne suis pas déçu. Il est beau, méchamment travaillé, captivant et étonnant... Quand on croit avoir terminé un niveau, il reste toujours quelque chose à faire, à découvrir... En trois minutes, je me suis fait scotcher. A l'heure où je vous parle, j'ai les yeux injectés de sang, un décalage horaire dans la tronche, mais je ne peux pas en décrocher... Que dire de plus ? Foncez vous procurer ce nouveau chef-d'œuvre, et s'il vous déçoit, allez vous faire soigner..."
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Consoles Max #37 (Octobre 2022)
En couverture : LE TEST VÉRITÉ SUPER MARIO SUNSHINE LA DÉCEPTION DE L'ANNÉE ?
==> Je serais vraiment curieux de lire ce test à l'occasion...
Joypad #122 (Septembre 2002) : 8/10 "S'il ne révolutionne pas la plate-forme, Mario Sunshine détonne."
Par Greg et Gollum
Jeux Vidéo Magazine #25 (Octobre 2022) : 17/20 (pages 38 à 42) par Vincent Oms
Presse online
Jeuxvideo.com : 18/20
https://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00002423_test.htm
Gamekult : 9/10
https://www.gamekult.com/jeux/super-mario-sunshine-777/test.html
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