[TEST] PC Genjin 2 (PC Engine)
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[TEST] PC Genjin 2 (PC Engine)
PC Genjin 2 (PC Engine) 04.12.2022
Avec le développeur Red Company aux commandes toujours, PC Genjin 2 sort à l’été 1991 au Japon et quelques mois plus tard aux US (sous le nom de « Bonk’s Revenge »).
L’introduction reste relativement sommaire malgré une mise en scène un peu plus élaborée, puisque vous pourrez observer Bonk et un ennemi emblématique (un petit dinosaure coiffé d’une coquille d’œuf en guise de casque) défiler sous vos yeux. Un Mode Select fait son apparition mais ce dernier présente un intérêt somme toute limité. En easy, vous ne pourrez faire que le premier monde du jeu seulement, et les 4 premiers en mode normal. Optez donc directement pour le mode hard qui vous permettra de parcourir l’intégralité des rounds du jeu (au nombre de 7).
Si vous avez déjà eu l’occasion de jouer au premier opus, vous ne risquez pas d’être dépaysé ! Les commandes restent globalement les mêmes, avec quelques menus ajouts. Il est par exemple dorénavant possible d’effectuer des wall-jumps en rebondissant d’un mur à un autre, toujours à l’aide de votre crâne bien sûr ! Un des 8 niveaux bonus de cette suite servira d’ailleurs à la mise en application de cette nouvelle aptitude. Parmi les autres nouveautés sympathiques, Bonk est à présent capable de tourbillonner autour de barres horizontales afin de se projeter dans les airs à la seule force de sa mâchoire, ou bien de remonter la ligne d’une canne à pêche d’un ennemi, tranquillement en train de taquiner le goujon (!).
Les transformations si chères à la série ont également subi un léger lifting :
- Bonk peut se transformer en un personnage efféminé (façon Ranma) qui immobilise les ennemis en leur envoyant des baisers. Cette transformation a d’ailleurs purement et simplement disparu de la version US du jeu, le puritanisme américain ayant vraisemblablement fait son œuvre… A moins qu’il ne s’agisse de la traditionnelle censure occidentale de l’époque…
- Bonk peut toujours rentrer en mode berserk à l’aide d’un gros gigot de viande, son crâne prenant alors une forme quasi bicéphale. Dans ce mode, il devient cracheur de flammes et les attaques piquées tête la première détruiront tous les ennemis environnants !
- Enfin, en passant sous une espèce de presse, Bonk s’apparente à un crabe, idéal pour se mouvoir plus facilement dans l’eau ou dans des espaces restreints.
Les contrôles m’ont semblé un poil plus précis, moins approximatifs en tout cas ! La fonction auto-fire qui permettait de traverser les niveaux les doigts dans le nez a perdu en efficacité. Vous ne pourrez plus en abuser à outrance, un bon point. Tout n’a malheureusement pas été corrigé pour autant : la gestion des distances pose problème (on frappe souvent dans le vide) et les sauts manquent encore parfois de précision. Bref, le célèbre plombier moustachu peut toujours dormir sur ses 2 oreilles en matière de jouabilité…
PC Genjin 2 vous demandera un certain temps d’adaptation si vous n’êtes pas féru du genre plateformer. Il y a de nombreuses mécaniques de gameplay et autres subtilités à assimiler. Le joueur n’est pas guidé par la main, contrairement à la plupart des Sonic ou Mario. A titre d’exemple, vous pouvez très bien rester bloqué ad vitam eternam sur le premier tableau du jeu si vous n’avez pas la présence d’esprit de remonter la cascade (même si une flèche vous indique la direction à suivre) ! PC Genjin éprouve un malin plaisir à casser les codes du genre platformer, ce qui ne conviendra clairement pas à tout le monde…
Ce second opus a bénéficié d’un temps de développement plus long (le premier ayant manifestement été conçu en seulement 3 mois), et l’on peut dire que cela se ressent immédiatement au niveau de sa réalisation, beaucoup plus léchée ! Les environnements offrent davantage de variété, la palette de couleurs est plus étendue, les graphismes ont gagné en finesse, les backgrounds sont davantage travaillés, et quelques éléments animés viennent enrichir l’écran de jeu (les nombreux papillons par exemple, qui font aussi office d’items à ramasser) tout comme des effets de pseudo transparence bien fichus. Grottes volcaniques, forêt luxuriante, monts enneigés, coque d’un navire et plage de sable fin, environnements urbains et même une zone industrielle, etc. La variété est de mise, même si on peut considérer que l’on perd en partie la cohérence du premier opus avec la préhistoire comme ligne directrice…
Les boss ont également fait l’objet d’un soin tout particulier au niveau de leur design : une tortue-volcan cracheuse de boules enflammées, un rhinocéros qui prend un malin plaisir à vous charger après vous avoir hypnotisé, une autruche patineuse qui vous arrose de boules de neige suite à un triple salto, un pirate jugé sur un navire de guerre, un saurien volant qui arbore une armure dorée digne de Saint Seiya… Aucun doute, les développeurs ont laissé libre cours à leur imagination, pour notre plus grand plaisir !
Ci-dessous, vous trouverez comme d’habitude le déroulement complet du jeu au travers de ces quelques vignettes :
Round 1
Round 2
Round 3
Round 4
Round 5
Round 6
Round 7 & Fin
Comme nous venons de le voir, PC Genjin 2 est assurément plus beau que son aîné mais il jouit surtout et avant tout d’un level design beaucoup plus riche et travaillé ! Les niveaux ont gagné en verticalité et en complexité. Vous n’aurez plus la désagréable impression d’évoluer dans des couloirs monotones avant l’irrémédiable affrontement contre un boss. Le rythme est également mieux maîtrisé, notamment en raison de sous-niveaux plus courts et plus variés. Il suffit de voir notre petit homme des cavernes sauter de paroi en paroi pour réaliser à quel point on gagne en mobilité !
8 niveaux bonus aléatoires se laissent parcourir si vous parvenez à débusquer une mini-fleur qui vous mènera à l’un d’entre eux. Ces stages bonus ont un intérêt capital puisqu’ils vous permettront de mettre la main sur les smileys (on peut aussi en trouver dans les stages classiques). Ces fameux émoticônes vous octroient des points (sachant que vous gagnez une vie tous les 20 000 points) mais vous donneront parallèlement accès à des niveaux bonus inter-stages, se déroulant sur un train préhistorique lancé à pleine vitesse bourré d’items dont le contenu dépendra directement du nombre de smileys obtenus dans chaque monde (10, 20 ou 40). Si vous parvenez à en chiner 40 dans un seul et même monde, vous obtiendrez alors un réceptacle de cœur supplémentaire, sachant que vous pouvez monter jusqu’à 8 cœurs. Mine de rien, cette mécanique contribue à rendre le jeu moins linéaire, puisque vous devrez parfois revenir sur vos pas pour être sûr d’avoir ‘’nettoyé’’ le niveau de fond en comble !
Les fleurs font leur retour : elles servent toujours de tremplins, vous octroient des bonus ou des malus. Vous pouvez dorénavant déplacer les jaunes et changer leur couleur (et donc leur effet) en les frappant d’un bon gros coup de boule. Les fleurs bleues font leur apparition. Elles abritent en général un bonus très intéressant : un cœur, un gros cœur ou même carrément un 1-up !
La durée de vie s’avère semblable à celle du premier opus, entre une heure et une heure et demi donc. Des warp zones similaires à celles de Super Mario Bros vous permettent de zapper des pans entiers du jeu si nécessaire. Il est dorénavant possible d’emprunter différents itinéraires, ce qui ne peut pas faire de mal à la replay-value du titre !
La difficulté m’a paru un tantinet mieux calibrée. Elle va crescendo, surtout à partir du stage 5 où les choses se corsent sérieusement ! Dommage que les hitboxes restent aussi douteuses et approximatives. Les boss, s’ils sont réussis au niveau de leur DA souffrent de patterns pas toujours très lisibles et de hitboxes franchement foireuses pour certains, rendant certains combats inutilement difficiles et frustrants... Je vous mets au défi de réussir à venir à bout de la patineuse sans vous faire toucher une seule fois ! Le stage final est loin de constituer une sinécure, avec son boss rush entrecoupé de tableaux intermédiaires assez retors (dont le niveau aquatique). Avant de vous y frotter, vous avez tout intérêt à avoir accumulé un paquet de vies et si possible la jauge de vie à son niveau maximal, dotée de 8 cœurs ! L’affrontement final (contre le petit-fils de King Drool pour la petite histoire, le boss du précédent opus) n’est pas non plus un modèle du genre en termes de masques de collision…
Les musiques sont un peu plus présentes et typées, avec des thèmes davantage travaillés mais pas assez nombreux (ils reviennent trop souvent en boucle). La bande-son est globalement meilleure que dans PC Genjin mais elle ne m’aura pas encore totalement convaincu encore une fois…
En conclusion, PC Genjin 2 affine la formule en l’améliorant sur tous les points, tant au niveau du gameplay que du level design et de la réalisation. L’univers déjanté fonctionne toujours à merveille, bien aidé par les mimiques toujours aussi poilantes des principaux protagonistes, Bonk en tête bien sûr. L’aspect moins linéaire apporte un vrai plus et il est bien difficile de lâcher la manette, beaucoup plus que dans le premier opus assurément ! Mieux pensée, plus équilibrée et variée et pas dénuée de challenge pour autant, cette suite consacre la mascotte de NEC et peut légitimement prétendre au status de meilleur platformer sur la PC Engine (un genre pas très représenté sur cette console), même si j’ai une préférence assez marquée pour Jackie Chan à titre personnel !
Ma note : 17/20
En bonus, une vidéo Retro Game Test qui date un peu (déjà 12 ans !!!) avec Wahwah et Davy Mourier de feu Nolife :
https://www.youtube.com/watch?v=cnCtv7LryhY
Les reviews de la presse spécialisée de l’époque ci-dessous. PC Genjin avait bénéficié d’une belle couverture médiatique, signe évident de son statut de jeu très attendu. Consoles + avait incorporé un poster géant en l’honneur de Bonk, et Joypad avait proposé le cheminement complet du jeu dans le même numéro que le test (assez réduit du coup) du jeu…
Consoles + #1 (septembre 1991) : 91% « Graphiquement, on a vu mieux ! En revanche, PC Kid II est un jeu qu’on a du mal à quitter, plein d’humour et fort bien conçu ! »
Présentation 50% Graphisme 78% Bande-son 82% Jouabilité 95% Durée de vie 87%
Commentaire de Banana San : « Hudson Soft a réussi, avec ce numéro deux, à réaliser un jeu qui reste dans la lignée du premier épisode, avec notamment les fameux ''coups de tête'' de PC Kid et le style de dessin très particulier. Mais cet épisode, loin d'être un simple clone, incorpore une série de nouveautés : le petit homme préhistorique bénéficie désormais d'une liberté de mouvements plus importante (escalade d'arbres, de murs étroits, ...), les décors ont été nettement améliorés... De plus, trois niveaux de difficulté sont proposés. PC Kid II vous entraînera pendant de longues heures à la découverte d'un vaste monde, plein de surprises et d'humour. »
http://download.abandonware.org/magazines/Consoles%20Plus/consoleplus_numero001/Consoles%20%2B%20001%20-%20Page%20056%20%28septembre%201991%29.jpg
http://download.abandonware.org/magazines/Consoles%20Plus/consoleplus_numero001/Consoles%20%2B%20001%20-%20Page%20057%20%28septembre%201991%29.jpg
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Joypad #1 (octobre 1991) : 97%
Graphismes 17 Animation 18 Son 16 Maniabilité 19
AHL : « Bonk a beau être tout petit, c'est le plus grand héros de la PC Engine. Je suis un inconditionnel de notre homme des cavernes depuis sa première apparition sur cette console et ce n'est pas cette nouvelle aventure qui pourrait me faire changer d'avis, car elle est aussi géniale que la précédente. On retrouve avec enthousiasme les coups de boule de notre héros, ainsi que sa mâchoire d'acier, mais il y a un tas de petites innovations qui relancent l'intérêt du jeu. Et puis, cette fois le jeu n'est pas linéaire et il est très agréable de pouvoir varier ses itinéraires. On peut s'éclater pendant des heures et c'est d'autant plus agréable que les gags sont nombreux. Vas-y, Bonk, t'es le meilleur ! »
J'm DESTROY : « C'est un véritable plaisir de retrouver les mille et une facéties de notre cher aventurier préhistorique. Déjà avec PC Kid tout court Hudson avait réalisé un véritable carton. Reconnaissons que la suite elle aussi est toujours aussi drôle et sympathique. Parcourir les niveaux en dirigeant Bonk, l'homme à la tête d'acier, est toujours aussi amusant et éclater les diverses saloperies qui virevoltent autour de vous est toujours aussi distrayant. Certes au niveau graphique c'est pas la joie (les divers dessins étant très enfantins), mais ceci ne met absolument pas en doute les capacités que détient PC Kid II à vous faire passer de longues heures de joie intense devant votre écran. Génial, dément, fantastique, mirobolant, ahurissant, bref, méga-planant... »
http://download.abandonware.org/magazines/Joypad/joypad_numero001/Joypad%20001%20-%20Page%20097%20%281991-10%29.jpg
http://download.abandonware.org/magazines/Joypad/joypad_numero001/Joypad%20001%20-%20Page%20098%20%281991-10%29.jpg
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Joystick #19 (septembre 1991) : 97% COUP DE COEUR
Graphisme 17 Animation 18 Son 16 Maniabilité 19
http://download.abandonware.org/magazines/Joystick/joystick_numero019/Joystick%20019%20-%20Page%20126%20%281991-09%29.jpg
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Micro News #50 (septembre 1991) : TOP Micro News
Intérêt ⦿⦿⦿⦿⦿ Graphismes ⦿⦿⦿⦿ Animation ⦿⦿⦿⦿ Son ⦿⦿⦿
http://download.abandonware.org/magazines/Micro%20News/micronews_numero050/Micro%20News%2050%20-%20page%20084.jpg
http://download.abandonware.org/magazines/Micro%20News/micronews_numero050/Micro%20News%2050%20-%20page%20085.jpg
Player One #12 (septembre 1991) : 97% par PC Chris
« Ici, à Player One, tout le monde a craqué pour ce jeu qui est sans nul doute un hit incontestable et qui risque bien de figurer en bonne place au panthéon des grands classiques de la Nec. Un achat qu'on ne peut pas regretter. »
Graphisme 89% Animation 87% Son 70% Difficulté 90% Durée de vie 85% Player Fun 98%
http://download.abandonware.org/magazines/Player%20One/playerone_numero012/Player%20One%20012%20-%20Page%20056%20%281991-09%29.jpg
http://download.abandonware.org/magazines/Player%20One/playerone_numero012/Player%20One%20012%20-%20Page%20057%20%281991-09%29.jpg
Avec le développeur Red Company aux commandes toujours, PC Genjin 2 sort à l’été 1991 au Japon et quelques mois plus tard aux US (sous le nom de « Bonk’s Revenge »).
L’introduction reste relativement sommaire malgré une mise en scène un peu plus élaborée, puisque vous pourrez observer Bonk et un ennemi emblématique (un petit dinosaure coiffé d’une coquille d’œuf en guise de casque) défiler sous vos yeux. Un Mode Select fait son apparition mais ce dernier présente un intérêt somme toute limité. En easy, vous ne pourrez faire que le premier monde du jeu seulement, et les 4 premiers en mode normal. Optez donc directement pour le mode hard qui vous permettra de parcourir l’intégralité des rounds du jeu (au nombre de 7).
Si vous avez déjà eu l’occasion de jouer au premier opus, vous ne risquez pas d’être dépaysé ! Les commandes restent globalement les mêmes, avec quelques menus ajouts. Il est par exemple dorénavant possible d’effectuer des wall-jumps en rebondissant d’un mur à un autre, toujours à l’aide de votre crâne bien sûr ! Un des 8 niveaux bonus de cette suite servira d’ailleurs à la mise en application de cette nouvelle aptitude. Parmi les autres nouveautés sympathiques, Bonk est à présent capable de tourbillonner autour de barres horizontales afin de se projeter dans les airs à la seule force de sa mâchoire, ou bien de remonter la ligne d’une canne à pêche d’un ennemi, tranquillement en train de taquiner le goujon (!).
Les transformations si chères à la série ont également subi un léger lifting :
- Bonk peut se transformer en un personnage efféminé (façon Ranma) qui immobilise les ennemis en leur envoyant des baisers. Cette transformation a d’ailleurs purement et simplement disparu de la version US du jeu, le puritanisme américain ayant vraisemblablement fait son œuvre… A moins qu’il ne s’agisse de la traditionnelle censure occidentale de l’époque…
- Bonk peut toujours rentrer en mode berserk à l’aide d’un gros gigot de viande, son crâne prenant alors une forme quasi bicéphale. Dans ce mode, il devient cracheur de flammes et les attaques piquées tête la première détruiront tous les ennemis environnants !
- Enfin, en passant sous une espèce de presse, Bonk s’apparente à un crabe, idéal pour se mouvoir plus facilement dans l’eau ou dans des espaces restreints.
Les contrôles m’ont semblé un poil plus précis, moins approximatifs en tout cas ! La fonction auto-fire qui permettait de traverser les niveaux les doigts dans le nez a perdu en efficacité. Vous ne pourrez plus en abuser à outrance, un bon point. Tout n’a malheureusement pas été corrigé pour autant : la gestion des distances pose problème (on frappe souvent dans le vide) et les sauts manquent encore parfois de précision. Bref, le célèbre plombier moustachu peut toujours dormir sur ses 2 oreilles en matière de jouabilité…
PC Genjin 2 vous demandera un certain temps d’adaptation si vous n’êtes pas féru du genre plateformer. Il y a de nombreuses mécaniques de gameplay et autres subtilités à assimiler. Le joueur n’est pas guidé par la main, contrairement à la plupart des Sonic ou Mario. A titre d’exemple, vous pouvez très bien rester bloqué ad vitam eternam sur le premier tableau du jeu si vous n’avez pas la présence d’esprit de remonter la cascade (même si une flèche vous indique la direction à suivre) ! PC Genjin éprouve un malin plaisir à casser les codes du genre platformer, ce qui ne conviendra clairement pas à tout le monde…
Ce second opus a bénéficié d’un temps de développement plus long (le premier ayant manifestement été conçu en seulement 3 mois), et l’on peut dire que cela se ressent immédiatement au niveau de sa réalisation, beaucoup plus léchée ! Les environnements offrent davantage de variété, la palette de couleurs est plus étendue, les graphismes ont gagné en finesse, les backgrounds sont davantage travaillés, et quelques éléments animés viennent enrichir l’écran de jeu (les nombreux papillons par exemple, qui font aussi office d’items à ramasser) tout comme des effets de pseudo transparence bien fichus. Grottes volcaniques, forêt luxuriante, monts enneigés, coque d’un navire et plage de sable fin, environnements urbains et même une zone industrielle, etc. La variété est de mise, même si on peut considérer que l’on perd en partie la cohérence du premier opus avec la préhistoire comme ligne directrice…
Les boss ont également fait l’objet d’un soin tout particulier au niveau de leur design : une tortue-volcan cracheuse de boules enflammées, un rhinocéros qui prend un malin plaisir à vous charger après vous avoir hypnotisé, une autruche patineuse qui vous arrose de boules de neige suite à un triple salto, un pirate jugé sur un navire de guerre, un saurien volant qui arbore une armure dorée digne de Saint Seiya… Aucun doute, les développeurs ont laissé libre cours à leur imagination, pour notre plus grand plaisir !
Ci-dessous, vous trouverez comme d’habitude le déroulement complet du jeu au travers de ces quelques vignettes :
Round 1
Round 2
Round 3
Round 4
Round 5
Round 6
Round 7 & Fin
Comme nous venons de le voir, PC Genjin 2 est assurément plus beau que son aîné mais il jouit surtout et avant tout d’un level design beaucoup plus riche et travaillé ! Les niveaux ont gagné en verticalité et en complexité. Vous n’aurez plus la désagréable impression d’évoluer dans des couloirs monotones avant l’irrémédiable affrontement contre un boss. Le rythme est également mieux maîtrisé, notamment en raison de sous-niveaux plus courts et plus variés. Il suffit de voir notre petit homme des cavernes sauter de paroi en paroi pour réaliser à quel point on gagne en mobilité !
8 niveaux bonus aléatoires se laissent parcourir si vous parvenez à débusquer une mini-fleur qui vous mènera à l’un d’entre eux. Ces stages bonus ont un intérêt capital puisqu’ils vous permettront de mettre la main sur les smileys (on peut aussi en trouver dans les stages classiques). Ces fameux émoticônes vous octroient des points (sachant que vous gagnez une vie tous les 20 000 points) mais vous donneront parallèlement accès à des niveaux bonus inter-stages, se déroulant sur un train préhistorique lancé à pleine vitesse bourré d’items dont le contenu dépendra directement du nombre de smileys obtenus dans chaque monde (10, 20 ou 40). Si vous parvenez à en chiner 40 dans un seul et même monde, vous obtiendrez alors un réceptacle de cœur supplémentaire, sachant que vous pouvez monter jusqu’à 8 cœurs. Mine de rien, cette mécanique contribue à rendre le jeu moins linéaire, puisque vous devrez parfois revenir sur vos pas pour être sûr d’avoir ‘’nettoyé’’ le niveau de fond en comble !
Les fleurs font leur retour : elles servent toujours de tremplins, vous octroient des bonus ou des malus. Vous pouvez dorénavant déplacer les jaunes et changer leur couleur (et donc leur effet) en les frappant d’un bon gros coup de boule. Les fleurs bleues font leur apparition. Elles abritent en général un bonus très intéressant : un cœur, un gros cœur ou même carrément un 1-up !
La durée de vie s’avère semblable à celle du premier opus, entre une heure et une heure et demi donc. Des warp zones similaires à celles de Super Mario Bros vous permettent de zapper des pans entiers du jeu si nécessaire. Il est dorénavant possible d’emprunter différents itinéraires, ce qui ne peut pas faire de mal à la replay-value du titre !
La difficulté m’a paru un tantinet mieux calibrée. Elle va crescendo, surtout à partir du stage 5 où les choses se corsent sérieusement ! Dommage que les hitboxes restent aussi douteuses et approximatives. Les boss, s’ils sont réussis au niveau de leur DA souffrent de patterns pas toujours très lisibles et de hitboxes franchement foireuses pour certains, rendant certains combats inutilement difficiles et frustrants... Je vous mets au défi de réussir à venir à bout de la patineuse sans vous faire toucher une seule fois ! Le stage final est loin de constituer une sinécure, avec son boss rush entrecoupé de tableaux intermédiaires assez retors (dont le niveau aquatique). Avant de vous y frotter, vous avez tout intérêt à avoir accumulé un paquet de vies et si possible la jauge de vie à son niveau maximal, dotée de 8 cœurs ! L’affrontement final (contre le petit-fils de King Drool pour la petite histoire, le boss du précédent opus) n’est pas non plus un modèle du genre en termes de masques de collision…
Les musiques sont un peu plus présentes et typées, avec des thèmes davantage travaillés mais pas assez nombreux (ils reviennent trop souvent en boucle). La bande-son est globalement meilleure que dans PC Genjin mais elle ne m’aura pas encore totalement convaincu encore une fois…
En conclusion, PC Genjin 2 affine la formule en l’améliorant sur tous les points, tant au niveau du gameplay que du level design et de la réalisation. L’univers déjanté fonctionne toujours à merveille, bien aidé par les mimiques toujours aussi poilantes des principaux protagonistes, Bonk en tête bien sûr. L’aspect moins linéaire apporte un vrai plus et il est bien difficile de lâcher la manette, beaucoup plus que dans le premier opus assurément ! Mieux pensée, plus équilibrée et variée et pas dénuée de challenge pour autant, cette suite consacre la mascotte de NEC et peut légitimement prétendre au status de meilleur platformer sur la PC Engine (un genre pas très représenté sur cette console), même si j’ai une préférence assez marquée pour Jackie Chan à titre personnel !
Ma note : 17/20
En bonus, une vidéo Retro Game Test qui date un peu (déjà 12 ans !!!) avec Wahwah et Davy Mourier de feu Nolife :
https://www.youtube.com/watch?v=cnCtv7LryhY
Les reviews de la presse spécialisée de l’époque ci-dessous. PC Genjin avait bénéficié d’une belle couverture médiatique, signe évident de son statut de jeu très attendu. Consoles + avait incorporé un poster géant en l’honneur de Bonk, et Joypad avait proposé le cheminement complet du jeu dans le même numéro que le test (assez réduit du coup) du jeu…
Consoles + #1 (septembre 1991) : 91% « Graphiquement, on a vu mieux ! En revanche, PC Kid II est un jeu qu’on a du mal à quitter, plein d’humour et fort bien conçu ! »
Présentation 50% Graphisme 78% Bande-son 82% Jouabilité 95% Durée de vie 87%
Commentaire de Banana San : « Hudson Soft a réussi, avec ce numéro deux, à réaliser un jeu qui reste dans la lignée du premier épisode, avec notamment les fameux ''coups de tête'' de PC Kid et le style de dessin très particulier. Mais cet épisode, loin d'être un simple clone, incorpore une série de nouveautés : le petit homme préhistorique bénéficie désormais d'une liberté de mouvements plus importante (escalade d'arbres, de murs étroits, ...), les décors ont été nettement améliorés... De plus, trois niveaux de difficulté sont proposés. PC Kid II vous entraînera pendant de longues heures à la découverte d'un vaste monde, plein de surprises et d'humour. »
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Joypad #1 (octobre 1991) : 97%
Graphismes 17 Animation 18 Son 16 Maniabilité 19
AHL : « Bonk a beau être tout petit, c'est le plus grand héros de la PC Engine. Je suis un inconditionnel de notre homme des cavernes depuis sa première apparition sur cette console et ce n'est pas cette nouvelle aventure qui pourrait me faire changer d'avis, car elle est aussi géniale que la précédente. On retrouve avec enthousiasme les coups de boule de notre héros, ainsi que sa mâchoire d'acier, mais il y a un tas de petites innovations qui relancent l'intérêt du jeu. Et puis, cette fois le jeu n'est pas linéaire et il est très agréable de pouvoir varier ses itinéraires. On peut s'éclater pendant des heures et c'est d'autant plus agréable que les gags sont nombreux. Vas-y, Bonk, t'es le meilleur ! »
J'm DESTROY : « C'est un véritable plaisir de retrouver les mille et une facéties de notre cher aventurier préhistorique. Déjà avec PC Kid tout court Hudson avait réalisé un véritable carton. Reconnaissons que la suite elle aussi est toujours aussi drôle et sympathique. Parcourir les niveaux en dirigeant Bonk, l'homme à la tête d'acier, est toujours aussi amusant et éclater les diverses saloperies qui virevoltent autour de vous est toujours aussi distrayant. Certes au niveau graphique c'est pas la joie (les divers dessins étant très enfantins), mais ceci ne met absolument pas en doute les capacités que détient PC Kid II à vous faire passer de longues heures de joie intense devant votre écran. Génial, dément, fantastique, mirobolant, ahurissant, bref, méga-planant... »
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Joystick #19 (septembre 1991) : 97% COUP DE COEUR
Graphisme 17 Animation 18 Son 16 Maniabilité 19
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Micro News #50 (septembre 1991) : TOP Micro News
Intérêt ⦿⦿⦿⦿⦿ Graphismes ⦿⦿⦿⦿ Animation ⦿⦿⦿⦿ Son ⦿⦿⦿
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Player One #12 (septembre 1991) : 97% par PC Chris
« Ici, à Player One, tout le monde a craqué pour ce jeu qui est sans nul doute un hit incontestable et qui risque bien de figurer en bonne place au panthéon des grands classiques de la Nec. Un achat qu'on ne peut pas regretter. »
Graphisme 89% Animation 87% Son 70% Difficulté 90% Durée de vie 85% Player Fun 98%
http://download.abandonware.org/magazines/Player%20One/playerone_numero012/Player%20One%20012%20-%20Page%20056%20%281991-09%29.jpg
http://download.abandonware.org/magazines/Player%20One/playerone_numero012/Player%20One%20012%20-%20Page%20057%20%281991-09%29.jpg
kurush- Patient contaminé
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