[TEST](PC Engine) Cadash
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[TEST](PC Engine) Cadash
Nom du jeu : Cadash
Développeur : Taito / Working Designs
Genre : Action / Aventure /RPG
Nombre de joueurs : 1 à 2
Date de sortie : 1991
Format : HuCard US
Diantre, la princesse Sarasa a été enlevée ! Le bon vieux roi désespéré en appelle aux héros du royaume pour affronter le maléfique "Baarogue le Destructeur" qui a kidnappé sa fille chérie.
A moins que vous n’ayez d’autres chats à fouetter ou que vous ayez piscine, c’est bien entendu à vous, valeureux aventurier, que reviendra cette noble tâche.
La première chose, forcément, qui m’a interpelé, est la jaquette du jeu. De bonne facture même pour la version américaine TurboGrafx (une fois n’est pas coutume), elle décrit bien ce qui nous attend avec ce titre, à savoir de l’aventure dans un contexte fantasy très génériquement inspiré de Dungeons & Dragons.
On commence donc par choisir et nommer notre personnage (ou 2 personnages si on joue en coop), parmi un barbare, un mage, une prêtresse et un ninja. Ceux-ci sont très caractérisés et offrent un gameplay bien différent, ce qui est toujours intéressant en matière de rejouabilité. Après quoi l’aventure commence par le bref discours du roi qui nous confie notre mission. Simple et efficace.
A mi-chemin entre la série des Monster World pour la structure de son gameplay et celle des Castlevania pour ses graphismes “réalistes”, Cadash sur PC Engine hérite aussi de son origine arcade pour laquelle il avait été développé par Taito.
Cela se traduit par une aventure relativement linéaire où l’on passera le plus clair de notre temps à affronter des monstres, mais qui laisse quand même de la place à l’exploration pour trouver des trésors qui nous rendront plus forts ou des objets indispensables à notre progression : ouverture de passages, le pouvoir de franchir de l’eau ou du feu, etc.
Il nous faudra traverser 5 "continents", accessibles à travers des portails magiques, avant d’arriver au château du vilain kidnappeur. Ces zones, outre des cavernes remplies de monstres, possèdent des villages dans lesquels on trouvera des auberges pour récupérer nos forces, des boutiques pour faire nos emplettes et des PNJ pour nous guider. En plus du village principal, les cavernes elles-mêmes pourront abriter des camps et des PNJS en vadrouille, ce qui participe agréablement à l’exploration.
La partie RPG du titre se résume au gain d’XP reçu à chaque ennemi vaincu, et à l’or récupéré qui nous permettra d’améliorer notre équipement. Celui-ci sera constitué principalement de consommables génériques, offrant des soins, de l’anti-poison, et on pourra aussi convertir notre or en XP. Mais aussi bien sûr en armes et éléments d’armure, ceux-ci étant en revanche particuliers à chaque classe.
Ce qui est très appréciable est que les modifications d’équipement sont visibles sur notre avatar, qui démarre donc l’aventure comme un gueux et la termine en clinquant héros blingbling. Ce qui l’est moins c’est qu’on n’a pas accès à une fiche de personnage, mais dans les faits ce n’est pas bien gênant puisqu’on se contentera d’acheter les items les plus chers pour être plus fort, cette simplification étant sans doute liée à l’origine arcade du titre.
La maniabilité n’est pas le point fort du titre, notre héros ayant la typique rigidité d’un personnage de Castlevania, et les combats sont assez sommaires face à des ennemis qui ont le repop facile. Mais ça n’est pas catastrophique non plus ni désagréable manette en main, d’autant que les personnages jouables étant variés, les approches peuvent l’être aussi, surtout en coop.
Les boss ne demandent pas beaucoup d’inventivité au joueur pour les défaire, mais ils sont assez bien réalisés graphiquement et parfois surprenants dans leur représentation.
D’ailleurs le titre dans l’ensemble est très agréable de ce point de vue, si comme moi on apprécie cette palette de couleurs vives qui détache bien les éléments graphiques, ces derniers étant assez détaillés. Si ce n’est pas le cas il vaudra mieux se tourner vers la version arcade ou Megadrive, toutes 2 graphiquement plus ternes et réalistes. Personnellement je trouve la mouture PC Engine bien plus agréable à l’oeil, et que le côté féerique qui s’en dégage va comme un gant au style bon-enfant du titre.
Les musiques quand à elles ne sont pas ébouriffantes mais elles font leur travail pour accompagner agréablement ce conte un peu naïf qui nous est proposé.
Tout cela est bien joli me direz-vous, mais il se fait tard et il serait temps de parler des vrais défauts du jeu, non ?
Et bien soit. Le premier pourrait être le système d’XP, en tout cas si on n’aime pas grinder. En effet la difficulté change du tout au tout selon notre niveau et notre équipement, faisant passer le jeu de "quasi impossible" à "balade avec une main dans le slip" (en peau de bête si on choisit le barbare). Mais est-ce un vrai défaut ? Libre au joueur de se pourrir le jeu dans un sens ou dans l’autre s’il le souhaite, non ?
Le second ne fait aucun doute : à 2 ou 3 moments dans la partie, qui peut comme on l’a vu se dérouler relativement sans encombre si on avance prudemment en s’équipant comme il faut, on aura à franchir de courts passages de plate-forme au dessus d’un cours d’eau ou d’une coulée de lave. Et si on se loupe et qu’on tombe, c’est le drame : on sautille alors piteusement pour essayer de s’en sortir avant de fatalement finir par agoniser lamentablement. En tout cas je n’ai jamais réussi à me sortir de ce faux-pas. Le vrai problème étant que dans ce cas-là le jeu nous renvoie au tout début de l’aventure, pour créer un nouveau personnage. Argh et re-argh lorsqu’on a passé des heures à affronter des monstres et à se concocter un héros en béton pour palier à tous les dangers.
C’est dans ces cas-là que je bénis l’existence de la PC Engine mini ou d’autres systèmes d’émulation qui permettent de sauvegarder.
Verdict
Certains considéreront Cadash comme un simple "sous-Castlevania", ce serait à mon sens ne pas lui rendre honneur.
Certes il a quelques défauts, mais l’ensemble action, exploration et narration du titre fonctionne bien et son univers est charmant.
Personnellement je me suis laissé emporter par son épopée comme dans un conte de fée, dans lequel j’ai aimé voir une jeune fille en détresse délivrée par mes soins se transformer en sirène, ou boire une potion rapetissante pour accéder aux maisons des gnomes, ou affronter un terrible dr… oups, assez de spoil, je laisse l’aventurier qui sommeille en vous découvrir tout cela par lui-même !
Suppos : 4/6
Développeur : Taito / Working Designs
Genre : Action / Aventure /RPG
Nombre de joueurs : 1 à 2
Date de sortie : 1991
Format : HuCard US
Diantre, la princesse Sarasa a été enlevée ! Le bon vieux roi désespéré en appelle aux héros du royaume pour affronter le maléfique "Baarogue le Destructeur" qui a kidnappé sa fille chérie.
A moins que vous n’ayez d’autres chats à fouetter ou que vous ayez piscine, c’est bien entendu à vous, valeureux aventurier, que reviendra cette noble tâche.
La première chose, forcément, qui m’a interpelé, est la jaquette du jeu. De bonne facture même pour la version américaine TurboGrafx (une fois n’est pas coutume), elle décrit bien ce qui nous attend avec ce titre, à savoir de l’aventure dans un contexte fantasy très génériquement inspiré de Dungeons & Dragons.
On commence donc par choisir et nommer notre personnage (ou 2 personnages si on joue en coop), parmi un barbare, un mage, une prêtresse et un ninja. Ceux-ci sont très caractérisés et offrent un gameplay bien différent, ce qui est toujours intéressant en matière de rejouabilité. Après quoi l’aventure commence par le bref discours du roi qui nous confie notre mission. Simple et efficace.
A mi-chemin entre la série des Monster World pour la structure de son gameplay et celle des Castlevania pour ses graphismes “réalistes”, Cadash sur PC Engine hérite aussi de son origine arcade pour laquelle il avait été développé par Taito.
Cela se traduit par une aventure relativement linéaire où l’on passera le plus clair de notre temps à affronter des monstres, mais qui laisse quand même de la place à l’exploration pour trouver des trésors qui nous rendront plus forts ou des objets indispensables à notre progression : ouverture de passages, le pouvoir de franchir de l’eau ou du feu, etc.
Il nous faudra traverser 5 "continents", accessibles à travers des portails magiques, avant d’arriver au château du vilain kidnappeur. Ces zones, outre des cavernes remplies de monstres, possèdent des villages dans lesquels on trouvera des auberges pour récupérer nos forces, des boutiques pour faire nos emplettes et des PNJ pour nous guider. En plus du village principal, les cavernes elles-mêmes pourront abriter des camps et des PNJS en vadrouille, ce qui participe agréablement à l’exploration.
La partie RPG du titre se résume au gain d’XP reçu à chaque ennemi vaincu, et à l’or récupéré qui nous permettra d’améliorer notre équipement. Celui-ci sera constitué principalement de consommables génériques, offrant des soins, de l’anti-poison, et on pourra aussi convertir notre or en XP. Mais aussi bien sûr en armes et éléments d’armure, ceux-ci étant en revanche particuliers à chaque classe.
Ce qui est très appréciable est que les modifications d’équipement sont visibles sur notre avatar, qui démarre donc l’aventure comme un gueux et la termine en clinquant héros blingbling. Ce qui l’est moins c’est qu’on n’a pas accès à une fiche de personnage, mais dans les faits ce n’est pas bien gênant puisqu’on se contentera d’acheter les items les plus chers pour être plus fort, cette simplification étant sans doute liée à l’origine arcade du titre.
La maniabilité n’est pas le point fort du titre, notre héros ayant la typique rigidité d’un personnage de Castlevania, et les combats sont assez sommaires face à des ennemis qui ont le repop facile. Mais ça n’est pas catastrophique non plus ni désagréable manette en main, d’autant que les personnages jouables étant variés, les approches peuvent l’être aussi, surtout en coop.
Les boss ne demandent pas beaucoup d’inventivité au joueur pour les défaire, mais ils sont assez bien réalisés graphiquement et parfois surprenants dans leur représentation.
D’ailleurs le titre dans l’ensemble est très agréable de ce point de vue, si comme moi on apprécie cette palette de couleurs vives qui détache bien les éléments graphiques, ces derniers étant assez détaillés. Si ce n’est pas le cas il vaudra mieux se tourner vers la version arcade ou Megadrive, toutes 2 graphiquement plus ternes et réalistes. Personnellement je trouve la mouture PC Engine bien plus agréable à l’oeil, et que le côté féerique qui s’en dégage va comme un gant au style bon-enfant du titre.
Les musiques quand à elles ne sont pas ébouriffantes mais elles font leur travail pour accompagner agréablement ce conte un peu naïf qui nous est proposé.
Tout cela est bien joli me direz-vous, mais il se fait tard et il serait temps de parler des vrais défauts du jeu, non ?
Et bien soit. Le premier pourrait être le système d’XP, en tout cas si on n’aime pas grinder. En effet la difficulté change du tout au tout selon notre niveau et notre équipement, faisant passer le jeu de "quasi impossible" à "balade avec une main dans le slip" (en peau de bête si on choisit le barbare). Mais est-ce un vrai défaut ? Libre au joueur de se pourrir le jeu dans un sens ou dans l’autre s’il le souhaite, non ?
Le second ne fait aucun doute : à 2 ou 3 moments dans la partie, qui peut comme on l’a vu se dérouler relativement sans encombre si on avance prudemment en s’équipant comme il faut, on aura à franchir de courts passages de plate-forme au dessus d’un cours d’eau ou d’une coulée de lave. Et si on se loupe et qu’on tombe, c’est le drame : on sautille alors piteusement pour essayer de s’en sortir avant de fatalement finir par agoniser lamentablement. En tout cas je n’ai jamais réussi à me sortir de ce faux-pas. Le vrai problème étant que dans ce cas-là le jeu nous renvoie au tout début de l’aventure, pour créer un nouveau personnage. Argh et re-argh lorsqu’on a passé des heures à affronter des monstres et à se concocter un héros en béton pour palier à tous les dangers.
C’est dans ces cas-là que je bénis l’existence de la PC Engine mini ou d’autres systèmes d’émulation qui permettent de sauvegarder.
Verdict
Certains considéreront Cadash comme un simple "sous-Castlevania", ce serait à mon sens ne pas lui rendre honneur.
Certes il a quelques défauts, mais l’ensemble action, exploration et narration du titre fonctionne bien et son univers est charmant.
Personnellement je me suis laissé emporter par son épopée comme dans un conte de fée, dans lequel j’ai aimé voir une jeune fille en détresse délivrée par mes soins se transformer en sirène, ou boire une potion rapetissante pour accéder aux maisons des gnomes, ou affronter un terrible dr… oups, assez de spoil, je laisse l’aventurier qui sommeille en vous découvrir tout cela par lui-même !
Suppos : 4/6
Cormano- Docteur *
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Date d'inscription : 01/03/2020
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