[Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
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[Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
Éditeur : Sega
Développeur : Appaloosa
Nombre de joueurs : un joueur
Genre : Action aventure
Support: Dreamcast
Existe aussi sur : PS2
Nombre de disques : 1 disque
Sortie : 2000
En 1992, le studio Novotrade développa pour Sega un jeu qui allait véritablement distinguer la firme de ses concurrents : Ecco The Dolphin. Pas d'ennemis sur qui tirer ni de sorcier à tuer à l'épée : Ecco se voulait un hymne à l'écologie en vous faisant incarner un mammifère marin, un dauphin de la race des tursiop pour être précis. Le jeu est sorti sur les différentes consoles Sega, à l'époque, 8 bits comme 16 bits. La volonté des auteurs fut confirmée lors de la sortie du deuxième opus , les Marée du Temps : chaque cartouche comportait un petit livret indiquant que Sega reversait une partie des recettes à la création d'un sanctuaire marin en Méditerranée (j'ai acheté le jeu sur Game Gear à sa sortie, pour 300 francs).
Il fallut ensuite attendre l'année 2000 pour voir enfin une véritable suite sur Dreamcast, Novotrade étant devenu au passage Appalooosa.
L'histoire de Ecco, Défenseur du Futur, est racontée par une courte vidéo d'introduction : depuis cinq siècles, humains et dauphins vivent en harmonie et ont quitté la Terre pour explorer l'univers. C'est alors qu'ils ont rencontré l'Ennemi, une race malveillante qui est arrivée sur notre planète pour la conquérir. Les dauphins restés dans les océans sont toutefois parvenus à la défendre en créant un artefact appelé Le Gardien. Malgré cela, l'Ennemi tente régulièrement des attaques dans le but de trouver une faiblesse.
Comme précisé auparavant, vous incarnez un jeune dauphin du nom de Ecco. Un dauphin étant un mammifère, Ecco dispose de poumons et ne peut rester indéfiniment dans l'eau sans respirer. C'est pour cela que dans chaque épisode de la série, le personnage dispose d'une jauge d'oxygène en plus d'une barre de santé. Pour la remplir, il vous faudra régulièrement aller à la surface.
Pour remplir la barre de santé, Ecco devra charger dans des bancs de poissons pour en attraper un et le manger. Gare à la gourmandise car contrairement aux autres jeux, les bancs ne se reconstituent pas magiquement.
La taille de votre barre de santé n'est pas immuable, et peut être agrandie par le biais de petits cristaux violets appelés vitalits : chaque vitalit améliorera vos chances de survie.
Attention par contre : si je parle de série, il faut pourtant savoir que le jeu Dreamcast ne fait jamais référence aux autres jeux sortis auparavant, alors que le deuxième Ecco était bel et bien une suite au premier.
L'épisode Dreamcast reprend les commandes et le maniement du personnage des autres jeux, mais adaptés à la 3D. Dans cet opus, vous jouez à la troisième personne et êtes entièrement libre de vos déplacements, du moins dans les limites de la zone autorisée. Vous pouvez sauter hors de l'eau (c'est même parfois utile), prendre de la vitesse, charger, ou faire des tonneaux, au point que vous perdrez parfois de vue la direction de la surface. Ces déplacements sont véritablement enivrants d'autant que les profondeurs marines sont reconstituées à merveille : le jeu tient presque du documentaire !
Pour s'y retrouver, vous pouvez à tout moment regarder la carte. Réalisme oblige, cette carte n'est pas un bout de papier. Pour la faire venir, vous devez utiliser le sonar du dauphin et maintenir le bouton pour attendre l'écho qui vous permet alors de visualiser les environs, ainsi que les autres personnages.
Dans la série des Ecco, votre dauphin n'est jamais vraiment seul dans les fonds marins et vous rencontrerez d'autres mammifères marins -dauphins, baleines, orques- avec qui vous pourrez communiquer en dirigeant vers eux le sonar. Selon la situation, ils peuvent vous donner des conseils ou de l'aide, notamment dans le premier niveau où vous devrez parler à d'autres dauphins pour qu'ils vous aident à dégager l'effondrement d'une caverne sous-marine
En plus de la faune, les océans contiennent un certain nombre de cristaux blancs avec lesquels vous pouvez aussi communiquer : ils vous donneront des conseils et des objectifs pour progresser dans l'histoire et sauver le futur. Certains vous donnent également de nouveaux pouvoirs.
La série des Ecco the Dolphin est un hymne à la beauté de la nature et des fonds marins, mais se veut également réaliste. J'ai mentionné plus haut haut la nécessité de gérer l'oxygène, mais il faut également garder en mémoire la chaîne alimentaire, au sommet de laquelle se trouvent les requins. Vous aurez affaire à eux dès le deuxième niveau et devrez être sur vos gardes à tout moment, prêt à les charger pour les repousser. Ce n'est pas si évident que ça au début, et on touche là au gros problème du jeu : sa difficulté excessive.
Toute personne ayant joué aux précédents épisodes sait qu'ils ne sont pas faciles : explorer tout en conservant son souffle, en se défendant contre la faune hostile et en résolvant divers énigmes, ce n'est pas évident et certains niveaux demandent des efforts. Pour ma part, j'avais fini les deux cartouches sur Game Gear, je pensais avoir de l'entrainement.
Quand j'ai mis le disque dans ma Dreamcast par une douce soirée de mars, j'ai fini le premier niveau en un quart d'heure : le temps de me familiariser avec les déplacements en 3D, puis de trouver ce qu'il fallait faire pour passer à la suite.
Je n'ai par contre jamais terminé le deuxième niveau, après deux heures et demie d'efforts.
J'ai abandonné vers la fin : à un moment, je devais attirer l'attention d'un gros requin, passer à travers un trou rocheux en espérant qu'il me suive et se coince, puis le frapper. Je n'ai jamais réussi, le requin me tuant toujours. Et avant cela, il m'a fallu traverser une caverne, passage sur lequel je me suis presque arraché les cheveux aussi ! Le problème hélas, c'est que si vous abandonnez à ce stade, vous devez ensuite reprendre au tout début du niveau : le jeu dispose de checkpoints réguliers vous permettant en cas de mort de ne pas tout refaire, mais les sauvegardes ne sont effectuées qu'au début de chaque niveau.
C'est là que j'ai rangé le disque dans son boitier, lui même replacé dans une étagère. Il existe un code de triche permettant d'atteindre le niveau de son choix mais à quoi bon ? Si je me retrouve bloqué dés le deuxième niveau, qu'est ce que ça doit être au cinquième ? Au onzième ?
Et ça vraiment c'est dommage, parce que tout le reste était là : les graphismes d'un réalisme sidérant, l'animation toujours fluide et la maniabilité très bonne. Les musiques elles aussi sont de toute beauté et les écouter est un véritablement bonheur pour les oreilles.
Ecco Defender of the Future propose un passage en 3D d'une série de jeux magnifiquement réalisés. Grâce à la puissance de la Dreamcast, Appaloosa a pu magnifier les qualités des précédents opus pour en faire un titre à découvrir. Dommage que la difficulté elle aussi ait été autant relevée, retirant du coup une grande partie du plaisir du jeu : Ecco sur Dreamcast est sans conteste le jeu le plus difficile auquel j'ai jamais joué. Du challenge pour opposer un peu de défi et empêcher le joueur de terminer un jeu en moins de quatre heures, ok. Mais pas au point de le bloquer dès le début de l'aventure !
Note 5 suppos : ça aurait pu être 6.
Développeur : Appaloosa
Nombre de joueurs : un joueur
Genre : Action aventure
Support: Dreamcast
Existe aussi sur : PS2
Nombre de disques : 1 disque
Sortie : 2000
En 1992, le studio Novotrade développa pour Sega un jeu qui allait véritablement distinguer la firme de ses concurrents : Ecco The Dolphin. Pas d'ennemis sur qui tirer ni de sorcier à tuer à l'épée : Ecco se voulait un hymne à l'écologie en vous faisant incarner un mammifère marin, un dauphin de la race des tursiop pour être précis. Le jeu est sorti sur les différentes consoles Sega, à l'époque, 8 bits comme 16 bits. La volonté des auteurs fut confirmée lors de la sortie du deuxième opus , les Marée du Temps : chaque cartouche comportait un petit livret indiquant que Sega reversait une partie des recettes à la création d'un sanctuaire marin en Méditerranée (j'ai acheté le jeu sur Game Gear à sa sortie, pour 300 francs).
Il fallut ensuite attendre l'année 2000 pour voir enfin une véritable suite sur Dreamcast, Novotrade étant devenu au passage Appalooosa.
L'histoire de Ecco, Défenseur du Futur, est racontée par une courte vidéo d'introduction : depuis cinq siècles, humains et dauphins vivent en harmonie et ont quitté la Terre pour explorer l'univers. C'est alors qu'ils ont rencontré l'Ennemi, une race malveillante qui est arrivée sur notre planète pour la conquérir. Les dauphins restés dans les océans sont toutefois parvenus à la défendre en créant un artefact appelé Le Gardien. Malgré cela, l'Ennemi tente régulièrement des attaques dans le but de trouver une faiblesse.
Comme précisé auparavant, vous incarnez un jeune dauphin du nom de Ecco. Un dauphin étant un mammifère, Ecco dispose de poumons et ne peut rester indéfiniment dans l'eau sans respirer. C'est pour cela que dans chaque épisode de la série, le personnage dispose d'une jauge d'oxygène en plus d'une barre de santé. Pour la remplir, il vous faudra régulièrement aller à la surface.
Pour remplir la barre de santé, Ecco devra charger dans des bancs de poissons pour en attraper un et le manger. Gare à la gourmandise car contrairement aux autres jeux, les bancs ne se reconstituent pas magiquement.
La taille de votre barre de santé n'est pas immuable, et peut être agrandie par le biais de petits cristaux violets appelés vitalits : chaque vitalit améliorera vos chances de survie.
Attention par contre : si je parle de série, il faut pourtant savoir que le jeu Dreamcast ne fait jamais référence aux autres jeux sortis auparavant, alors que le deuxième Ecco était bel et bien une suite au premier.
L'épisode Dreamcast reprend les commandes et le maniement du personnage des autres jeux, mais adaptés à la 3D. Dans cet opus, vous jouez à la troisième personne et êtes entièrement libre de vos déplacements, du moins dans les limites de la zone autorisée. Vous pouvez sauter hors de l'eau (c'est même parfois utile), prendre de la vitesse, charger, ou faire des tonneaux, au point que vous perdrez parfois de vue la direction de la surface. Ces déplacements sont véritablement enivrants d'autant que les profondeurs marines sont reconstituées à merveille : le jeu tient presque du documentaire !
Pour s'y retrouver, vous pouvez à tout moment regarder la carte. Réalisme oblige, cette carte n'est pas un bout de papier. Pour la faire venir, vous devez utiliser le sonar du dauphin et maintenir le bouton pour attendre l'écho qui vous permet alors de visualiser les environs, ainsi que les autres personnages.
Dans la série des Ecco, votre dauphin n'est jamais vraiment seul dans les fonds marins et vous rencontrerez d'autres mammifères marins -dauphins, baleines, orques- avec qui vous pourrez communiquer en dirigeant vers eux le sonar. Selon la situation, ils peuvent vous donner des conseils ou de l'aide, notamment dans le premier niveau où vous devrez parler à d'autres dauphins pour qu'ils vous aident à dégager l'effondrement d'une caverne sous-marine
En plus de la faune, les océans contiennent un certain nombre de cristaux blancs avec lesquels vous pouvez aussi communiquer : ils vous donneront des conseils et des objectifs pour progresser dans l'histoire et sauver le futur. Certains vous donnent également de nouveaux pouvoirs.
La série des Ecco the Dolphin est un hymne à la beauté de la nature et des fonds marins, mais se veut également réaliste. J'ai mentionné plus haut haut la nécessité de gérer l'oxygène, mais il faut également garder en mémoire la chaîne alimentaire, au sommet de laquelle se trouvent les requins. Vous aurez affaire à eux dès le deuxième niveau et devrez être sur vos gardes à tout moment, prêt à les charger pour les repousser. Ce n'est pas si évident que ça au début, et on touche là au gros problème du jeu : sa difficulté excessive.
Toute personne ayant joué aux précédents épisodes sait qu'ils ne sont pas faciles : explorer tout en conservant son souffle, en se défendant contre la faune hostile et en résolvant divers énigmes, ce n'est pas évident et certains niveaux demandent des efforts. Pour ma part, j'avais fini les deux cartouches sur Game Gear, je pensais avoir de l'entrainement.
Quand j'ai mis le disque dans ma Dreamcast par une douce soirée de mars, j'ai fini le premier niveau en un quart d'heure : le temps de me familiariser avec les déplacements en 3D, puis de trouver ce qu'il fallait faire pour passer à la suite.
Je n'ai par contre jamais terminé le deuxième niveau, après deux heures et demie d'efforts.
J'ai abandonné vers la fin : à un moment, je devais attirer l'attention d'un gros requin, passer à travers un trou rocheux en espérant qu'il me suive et se coince, puis le frapper. Je n'ai jamais réussi, le requin me tuant toujours. Et avant cela, il m'a fallu traverser une caverne, passage sur lequel je me suis presque arraché les cheveux aussi ! Le problème hélas, c'est que si vous abandonnez à ce stade, vous devez ensuite reprendre au tout début du niveau : le jeu dispose de checkpoints réguliers vous permettant en cas de mort de ne pas tout refaire, mais les sauvegardes ne sont effectuées qu'au début de chaque niveau.
C'est là que j'ai rangé le disque dans son boitier, lui même replacé dans une étagère. Il existe un code de triche permettant d'atteindre le niveau de son choix mais à quoi bon ? Si je me retrouve bloqué dés le deuxième niveau, qu'est ce que ça doit être au cinquième ? Au onzième ?
Et ça vraiment c'est dommage, parce que tout le reste était là : les graphismes d'un réalisme sidérant, l'animation toujours fluide et la maniabilité très bonne. Les musiques elles aussi sont de toute beauté et les écouter est un véritablement bonheur pour les oreilles.
Ecco Defender of the Future propose un passage en 3D d'une série de jeux magnifiquement réalisés. Grâce à la puissance de la Dreamcast, Appaloosa a pu magnifier les qualités des précédents opus pour en faire un titre à découvrir. Dommage que la difficulté elle aussi ait été autant relevée, retirant du coup une grande partie du plaisir du jeu : Ecco sur Dreamcast est sans conteste le jeu le plus difficile auquel j'ai jamais joué. Du challenge pour opposer un peu de défi et empêcher le joueur de terminer un jeu en moins de quatre heures, ok. Mais pas au point de le bloquer dès le début de l'aventure !
Note 5 suppos : ça aurait pu être 6.
Dernière édition par sylesis le Lun 17 Fév 2014 - 20:33, édité 2 fois
Re: [Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
sympa ton nouveau support de test !
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Re: [Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
Très sympa ce test ! Merci
antoniomontana71- Interne
- Nombre de messages : 5628
Age : 36
Localisation : Sad Hill 21000
Date d'inscription : 11/11/2012
Re: [Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
Meeya : je m'en rappelle de ce jeu, on me l'avais preter j'était bloqué au bou de 20 minutes de jeux j'lai refilé xD
Re: [Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
C'est ca son problème : je l'ai acheté parce que j'adore la série des Ecco, mais je suis déçu de ne pas pouvoir voir la suite de l'aventure.
Je dois dire que ce n'était pas évident à faire, mais la tv semblait plus simple que devoir configurer un émulateur : je maitrise mon réflex numérique ( Pentax K-m avec objectif 16-55 et 18-200 quand je me ballade), mais il a fallu se battre pour obtenir un résultat acceptable avec les photos. Je ne suis même pas entièrement satisfait des images que j'ai posté ici.
drfloyd a écrit:sympa ton nouveau support de test !
Je dois dire que ce n'était pas évident à faire, mais la tv semblait plus simple que devoir configurer un émulateur : je maitrise mon réflex numérique ( Pentax K-m avec objectif 16-55 et 18-200 quand je me ballade), mais il a fallu se battre pour obtenir un résultat acceptable avec les photos. Je ne suis même pas entièrement satisfait des images que j'ai posté ici.
Re: [Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
Note genereuse par contre pour un jeu finalement "injouable"
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Re: [Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
Publié !
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Re: [Test]Ecco Defender of the future sur Dreamcast
drfloyd a écrit:Note genereuse par contre pour un jeu finalement "injouable"
C'est parce que la difficulté est un critère extrêmement relatif, plus encore que les autres.
Par exemple même si je me débrouille en général (j'ai fini Metroid Prime Corruption et sis arrivé au dernier boss de Echoes), je joue systématiquement en mode Facile si c'est possible car le challenge ne m'intéresse pas : je veux juste connaitre l'histoire, pas chercher un bon moment le timing ou la stratégie adéquate. Du coup sur ce titre, un acharné ou un pro ne sera pas autant gêné que moi par la difficulté ,et appréciera pleinement le titre car tout le reste est bon.
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